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Le nouveau directeur provincial des infrastructures Ousmane Badolo installé. 

 

Burkina-Ganzourgou- Installation

Le nouveau directeur provincial des infrastructures Ousmane Badolo installé. 

Zorgho, (AIB) Le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/ Gouba a officiellement installé le mardi 24 octobre 2023 à Zorgho, le nouveau directeur provincial des infrastructures et du désenclavement du Ganzourgou, Ousmane Badolo dans ses fonctions. La cérémonie a connu une forte mobilisation de corps constitués, des collaborateurs, et des amis de l’entrant et du sortant.

L’ingénieur en génie civil, Ousmane Badolo est désormais le Directeur provincial des infrastructures et du désenclavement (DPID) de la province du Ganzourgou.

Il a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions le 24 octobre 2023 à Zorgho, chef-lieu de la province du Ganzourgou, par la première responsable administrative de la province, Mme Aminata Sorgho/ Gouba.

M. Badolo remplace à ce poste Alidou Zoungrana qui y a passé plus de 4 années. Au cours de la cérémonie, le représentant du personnel de la direction provinciale des infrastructures, Moumini Sinaré a salué l’excellence des rapports que le sortant M. Zoungrana a entretenus avec tout le personnel.

Il a salué sa rigueur dans le travail et quelques acquis engrangés durant son séjour dans la province.

On retient entre autres, la réalisation de plus 265 km de pistes rurales, l’entretien de près de 280 km de routes existantes, le bitumage de plus de 40 km de voirie, la réalisation de plusieurs ouvrages de franchissement, des salles de classes, des forages et des maisons de jeunes et de femmes.

Au nouveau, il lui a souhaité la bienvenue et a traduit l’engagement de tous les agents à l’accompagner dans sa mission.

Le directeur sortant, Alidou Zoungrana a remercié les autorités régionales, provinciales et l’ensemble des corps constitués pour l’accompagnement dont il a bénéficié durant son séjour dans la province.

Il a félicité son successeur pour sa nomination et a demandé aux autorités et à ses collaborateurs de service de lui réserver le même accompagnement.

Le nouveau directeur, Ousmane Badolo a témoigné sa gratitude aux plus hautes autorités du pays et particulièrement au ministre des infrastructures et du désenclavement pour sa nomination à ce poste de responsabilité.

Pour lui, dans un contexte d’insécurité, la route doit jouer un rôle stratégique pour permettre aux forces combattantes d’être plus efficaces. « La sortie de cette guerre passe nécessairement par l’entretien du réseau routier afin d’éviter des zones favorables à des poses d’objets explosifs » a-t-il insisté.

Mesurant ainsi la lourdeur de la tâche qui l’attend, il a demandé l’accompagnement de la direction régionale des infrastructures, de toutes les forces vives de la province et de ses collaborateurs directs pour réussir sa mission.

Il a félicité le sortant pour le travail abattu et a pris l’engagement de préserver ses acquis à défaut de les améliorer.

Quant au directeur régional en charge des infrastructures du plateau central, Sombasséré Sawadogo, il a, tout comme la haut-commissaire, salué le dynamisme et le dévouement du sortant et invité le nouveau à l’humilité, à l’écoute et au travail d’équipe avec ses collaborateurs.

Mme Sorgho a traduit sa disponibilité et celle de tous les corps constitués à l’accompagner.

En rappel, l’ingénieur en génie civil, Ousmane Badolo a été nommé en Conseil des ministres du vendredi 20 septembre 2023 comme nouveau directeur provincial des infrastructures et du désenclavement du Ganzourgou.

 

Agence d’information du Burkina

MS/no/ata

Burkina: Le colonel-major Célestin Simporé élevé au grade de général de brigade

Burkina: Le colonel-major Célestin Simporé élevé au grade de général de brigade

 

Ouagadougou, 28 oct. 2023(AIB)-Le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a élevé hier vendredi, le chef d’état-major général des Armées, le colonel-major Célestin Simporé, au grade de général de brigade pour compter du 1er novembre 2023.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Le ministre de la Défense promu général

Burkina: Le ministre de la Défense promu général

 

Ouagadougou, 28 oct. 2023(AIB)-Le ministre de la Défense et des anciens Combattants, le colonel-major Kassoum Coulibaly, a été promu général de brigade, selon un décret signé hier vendredi par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina

Tour du Faso 2023 : Les Etalons cyclistes s’emparent des 3 maillots les plus convoités

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Tour du Faso 2023 : Les Etalons cyclistes s’emparent des 3 maillots les plus convoités

Pô, 27 oct. 2023 (AIB) – Les Etalons cyclistes du Burkina Faso Paul Daumont (maillot jaune et vert) et Mohamadi Ilboudo (maillot des points chauds) se sont emparés vendredi des 3 maillots les plus convoités du Tour international du Faso à l’issue de la première étape courue entre Ouagadougou et Pô (144km), a-t-on constaté.

Ce fut une féroce bataille sur cette première étape en ligne entre les favoris burkinabè, belges et marocains aux meilleures tuniques. Et ce sont les Burkinabè qui se sont assumés dès le top de départ donné à Ouagadougou par les membres du gouvernement.

Le premier sprint intermédiaire de Kombissiri au kilomètre 40 a été enlevé par Mohamadi Ilboudo de l’Equipe régionale du centre (ERC) du Burkina Faso, pendant que le 2e point chaud est l’œuvre de Paul Daumont de l’équipe A.

Ces deux victoires sur le circuit et surtout l’implication des coéquipiers de Daumont, ont motivé les Etalons cyclistes à aller chercher le maillot jaune. Salifou Yerbanga et Souleymane Koné ont fait un énorme travail pour préparer le sprint de Daumont.

A quelques 300m de l’arrivée les rouleurs ont fait place aux sprinters. Le Marocain Sabbahi El Houcaine, le Burkinabè Paul Daumont et le Belge Wouters Rutger se sont avancés aux avant-postes pour jouer les premiers rôles.

Le Marocain lance très tôt son sprint à environ 100m de la ligne d’arrivée pendant que Daumont et le Belge Wouters s’observent. Au dernier moment, un coup de pédale rageur du champion national burkinabè dépose les deux concurrents dans ses roues, pour aller chercher la victoire d’étape.

Il boucle les 144km en 3h38mn35sec, soit une vitesse moyenne de 39,527km/h. Il endosse du même coup le maillot jaune du classement au temps et celui vert du classement aux points. Son coéquipier Mohamadi Ilboudo remporte le maillot rose des sprints intermédiaires.

Les Burkinabè ont annoncé les couleurs dans cette compétition et la conservation du maillot jaune s’annonce rude dans les prochaines étapes. La 2e étape sera courue samedi entre Nioryida et Ziniaré, longue de 107,2km.

71 coureurs de 13 équipes (11 pays) ont pris le départ pour cette première étape. L’Algérie qui était pourtant arrivée sur le sol burkinabè, a finalement renoncé à la compétition pendant que le Rwanda qui avait donné son accord n’est pas arrivé.

Le 34e Tour international du Faso se dispute du 26 octobre au 5 novembre avec 1207,800km à parcourir en 10 étapes. C’est l’Allemand Daniel Bichlmann absent qui a remporté la 33e édition du Tour du Faso en 2021.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

L’armée burkinabè sème l’hécatombe parmi les terroristes dans le Sahel

L’armée burkinabè sème l’hécatombe parmi les terroristes dans le Sahel

Ouagadougou, 27 oct. 2023(AIB)-Des vecteurs aériens et des unités au sol de l’armée burkinabè, ont rasé ce vendredi, une très grande base terroriste à Goubedo (Sahel), tuant de nombreux criminels et saisissant une importante logistique, a appris l’AIB de sources sécuritaires.

Après avoir tué le 26 octobre 2023, à Touka, des dizaines de terroristes qui voulaient attaquer le convoi ayant ravitaillé Arbinda, les vecteurs aériens ont poursuivi les recherches dans la zone.

Ainsi, une grande base terroriste a été découverte tard à Goubedo non loin de l’axe Dori Gorom Gorom

Plusieurs terroristes se la coulaient douce au milieu de leurs dépôts logistiques de carburant et munitions.

Les Forces combattantes vont alors planifier rapidement une opération aéoterrestre.

Très tôt dans la matinée du 27 octobre 2023, les avions de chasse pulvérisent le grand dépôt logistique.

Les hélicoptères d’attaque poursuivent les fuyards et les tuent.

Les unités au sol prennent le relais pour nettoyer la base et neutraliser les poches de résistance.

Elles récupèrent l’armement et la logistique non calcinés et encore utilisables.

Au bilan, l’opération est un franc succès. La base est totalement détruite, plusieurs dizaines de terroristes tués, beaucoup calcinés dans les flammes, des armes et moyens roulants. également calcinés et irrécupérables.

Agence d’information du Burkina

Yatenga : Les femmes s’opposent à la tenue du meeting de la CGT-B

Burkina-Yatenga- Meeting-Opposition-Femmes

Yatenga : Les femmes s’opposent à la tenue du meeting de la CGT-B

Ouahigouya, (AIB)- La Coalition des femmes de la région du Nord a animé une conférence de presse le jeudi 26 Octobre 2023 à Ouahigouya, chef- lieu de la région du Nord, pour sopposer à la tenue du meeting de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) du 31 octobre 2023 prochain sur la vie chère. A cet effet, elles ont traduit leur soutien à la Transition dans sa dynamique de reconquête du territoire national.

Le 14 octobre 2023, le secrétaire général du Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Moussa Diallo a annoncé la tenue dun meeting contre la vie chère le 31 octobre prochain sur la vie au Burkina Faso.

Les femmes de la région du Nord sont contre la tenue de cette activité. Cest pourquoi elles ont animé le jeudi 26 Octobre 2023 à Ouahigouya, une conférence de presse pour donner les raisons de leur refus.

Selon la porte- parole de la Coalition, Sanata Kaboré/ Ouédraogo, la vie chère est un phénomène international qui touche tous les pays.

« Au Burkina Faso, il fut un temps où lon a constaté une flambée du prix de lhuile, du sucre et du maïs. Mais La CGT-B na fait à lépoque. Pourquoi maintenant où lEtat est plus que préoccupé par le sort des populations qui dorment loin de leurs villages depuis des années  à cause de linsécurité », sest -t-elle interrogé.

Pour elle, lheure nest pas à la lutte contre la vie chère mais plutôt à la recherche de la paix.

« Nous nous voulons la paix car sans la paix il nya pas de meeting, de conférences de presse etc. On ne veut pas quon utilise nos enfants, nos époux comme des boucliers humains pour assouvir leur propre intérêt. Nous navons quun seul pays et nous allons lutter pour ce pays, vaille que vaille », a déclaré Sanata Kaboré/Ouédraogo.

De son avis, ce nest pas au moment où la guerre tire à sa fin et les populations sont réinstallées dans leurs villages que la CGT-B va tenir ce meeting.

«Je dis  non, non et non. Lheure nest pas à ça. La seule lutte qui vaut la peine dêtre mener actuellement est de soutenir la Transition dans sa volonté de reconquérir les espaces perdus. Par conséquent, nous devons rester résilients parce que le pays est sur la voie de la libération définitive », sest-t-elle fustigée.

Et de préciser que si la CGTB maintient son meeting alors la Coalition des femmes de la région du Nord organisera un meeting aussi pour linterpeler car quand les femmes sont engagées, elles ne reculent devant rien.

Agence dinformation du Burkina

FB/no/ata

Gourma : La 1ère édition de la semaine régionale de la sécurité routière officiellement lancée 

Burkina-Gourma-Sécurité

Gourma : La 1ère édition de la semaine régionale de la sécurité routière officiellement lancée 

Fada NGourma, (AIB)- La première édition de la Semaine régionale de la sécurité routière (SRSR) a été lancée officiellement le jeudi 6 octobre 2023 à Fada NGourma, dans la région de lEst.

Les accidents de la circulation sont devenus une cause de décès non négligeable dans nos pays du fait des mauvais comportements des usagers de la route.

Cest au regard des conséquences néfastes du fléau que la direction régionale en charge des Transports de lEst a décidé dorganiser une Semaine régionale de la sécurité routière (SRSR) sous le thème « Mon casque, mon compagnon de route ».

Selon le haut-commissaire de la province du Gourma, Toussaint Méda, une analyse croisée des données de la police, de la gendarmerie et du ministère de la santé révèle que la route tue plus que certaines maladies.

Le directeur régional des Transports de lEst, Ali Ramdé a souligné que les causes des accidents dans la ville de Fada NGourma sont, entre autres, le mauvais comportement des usagers, la maitrise du code de la route et lanalphabétisme des populations.

 

Durant cette SRSR, des échanges, des émissions radiophoniques sur des thématiques variées de bonnes pratiques sur la sécurité routière et des séances de sensibilisations des élèves ont été organisées dans la cité de Yendabli.

Une caravane sur le port de casques, les régulations du trafic routier au niveau des grands carrefours et lanimation dun camion podium sur la sécurité routière ont été également au menu des activités.

Le proviseur du lycée Diaba Lompo, Alou Dicko a indiqué que SRSR est la bienvenue, car selon lui, cest loccasion de sensibiliser les élèves sur la densité du trafic routier due à la nouvelle configuration de la ville de Fada NGourma.

A titre dexemple, il a ajouté que son établissement est situé au cur de la ville et cette situation expose de nombreux élèves qui vont à la recherche du savoir.

Pour loccasion, le représentant de lassociation des auto-écoles de Fada NGourma, Abdoulaye Nassouri a offert quinze bons de permis de conduire aux jeunes.

Agence dinformation du Burkina

KAC/no/ata

Gourma : Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés soutient des PDI

Burkina-Gourma-Soutien- PDI

Gourma : Le Haut-commissariat des Nations-unies pour les réfugiés soutient des PDI

Fada NGourma 26 oct.2023 (AIB)-Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a soutenu le mercredi 25 octobre 2025 à Fada NGourma (Est), les Personnes déplacées internes (PDI), les populations hôtes et les jeunes, en fin de formation modulaire qualifiante avec des kits d’installation et des fonds de roulement.

Le haut-commissaire de la province du Gourma,Toussaint Méda, dans la région de l’Est a présidé le mercredi 25 octobre 2023, une cérémonie de remise des Attestations de possessions foncières rurales (APFR) aux propriétaires terriens, des documents de prêts de terre et la remise des kits d’installation et de fonds de roulement aux profit des PDI et des populations hôtes, en fin de formation modulaire qualifiante.

Ce soutien est l’oeuvre du Haut-commissariat des Nations-unies pour les réfugiés qui accompagne la Transition burkinabè, dans sa politique de bien-être des populations.

L’accès à la terre en général et particulièrement aux PDI est fortement impacté par les effets néfastes des crises socio politiques et sécuritaires qui constituent une préoccupation centrale du gouvernement et de ses partenaires.

Le HCR, en collaboration avec des partenaires comme Vétérinaires sans Frontière, l’Observatoire national du foncier, la mairie de Fada NGourma et les services techniques de cette région a décidé de soutenir la commune de Fada NGourma avec des formations qualifiantes.

A cet effet, les PDI, les populations hôtes et 60 jeunes de la ville Fada NGourma ont suivi une formation modulaire qualifiante de deux mois suivie de deux mois de stage, dans la protection des personnes et de leur résilience dans un contexte sécuritaire et humanitaire difficile.

Le représentant résident de UNHCR Burkina, Maurice Azonnankpo, a remercié tous les acteurs qui ont facilité la mise en oeuvre de cette politique avant d’exhorter les bénéficiaires à une exploitation effective de la terre, dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage, afin de sortir de la pauvreté.

A cette couche juvénile qui a bénéficié de kits d’installation et d’une enveloppe de 100 mille FCFA par personne, M. Azonnankpo a souhaité une insertion socio- professionnelle réussie dans un monde où les ressources naturelles se font de plus en plus rares.

« Après deux mois de formation modulaire qualifiante et deux mois de stage, nous sommes outillés pour affronter le monde du travail avec succès. () . Nous sommes très heureux de recevoir ces kits dinstallation et un fonds de roulement », sest réjoui le représentant des apprenants, Ousmane Ouédraogo.

Et d’ajouter que « Cet appui nous permettra d’exercer nos métiers de choix et contribuer à la formation de certains de nos frères et soeurs dans nos différents ateliers ».

Le premier vice-président du conseil communal de Fada NGourma, Ernest Natama a promis de faciliter l’installation de ces jeunes apprenants sur son essor administratif.

Agence dinformation du Burkina

KAC/no/ata

Bazèga : Les communautés religieuses sensibilisées pour une meilleure compréhension des textes religieux

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Bazèga : Les communautés religieuses sensibilisées pour une meilleure compréhension des textes religieux

 

Kombissiri, (AIB) L’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) Burkina Faso a organisé le jeudi 26 octobre 2023 à Kombissiri, une conférence multiconfessionnelle d’informations pour une meilleure compréhension des textes religieux sur la tolérance et le vivre-ensemble.

Des représentants de différentes communautés religieuses de la province du Bazèga ont pris part à la conférence multiconfessionnelle d’informations des populations pour une meilleure compréhension des textes religieux sur la tolérance et le vivre-ensemble.

L’initiative est de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) Burkina Faso. Selon la présidente de l’ONAFAR Burkina Faso, Habibou Ouattara/Ouédraogo, cette activité qui se tient dans dix (10) provinces du Burkina dont le Bazèga est une suite des conférences multiconfessionnelles tenues dans les régions en 2022.

L’objectif est de diffuser le message d’information et de sensibilisation sur la tolérance et le vivre-ensemble auprès des populations tel que prônés dans les livres saints, pour une meilleure compréhension des textes religieux.

Pour ce faire, des panelistes représentants les communautés religieuses de l’église catholique, de la fédération des églises et missions évangéliques (FEME) et de la fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) ont tour à tour exposé sur l’importance de la tolérance et du vivre-ensemble tel que recommandé par les saintes écritures.

Pour les panelistes, les différentes communautés doivent promouvoir la culture de la tolérance et du vivre-ensemble pour un monde de paix car disent-ils, ‘ « DIEU lui-même nous invite à nous aimer les uns, les autres ».

Cette conférence a été l’occasion pour les participants de demander à l’ONAFAR Burkina Faso de multiplier ces gens d’activités dans les communes, afin de toucher le plus grand nombre de populations.

Le Haut-commissaire de la province du Bazèga, Mme Téné Justine Kientega/Ilboudo qui a présidé la conférence, a salué l’initiative de l’ONAFAR qui permettra d’éviter le radicalisme et l’extrémisme au Burkina Faso.

Les représentants des communautés à cette conférence ont été invités à relayer les informations reçues auprès de leurs bases respectives.

Agence d’information du Burkina

TPT/no/ata

Centre-sud/Economie locale : les populations invitées à « privilégier la consommation des biens et services faits au Burkina Faso »

Centre-sud/Economie locale : les populations invitées à « privilégier la consommation des biens et services faits au Burkina Faso »

Manga, 27 octobre 2023 (AIB) – Le secrétaire général de la province du Zoundwéogo, Innoncents Ouattara, a exhorté, vendredi, les populations de la région du Centre-sud à « privilégier la consommation des biens et services faits au Burkina Faso » pour booster les revenus des producteurs et par ricochet l’économie locale.

« En ce mois d’octobre qui est consacré à la promotion du ‘’consommons local’’, je vous engage à intensifier les actions de promotion des produits made in Burkina et ceux de toute l’UEMOA avec sursaut patriotique en encourageant d’une part la production et la transformation des produits de notre terroir et d’autre part en privilégiant la consommation des biens et services faits au Burkina Faso », a déclaré le secrétaire général de la province du Zoundwéogo, Innoncents Ouattara.

M. Ouattara qui s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la célébration régionale de la 4e édition du Mois du Consommons Local (MCL), à Manga, portait au public le message de la gouverneure de la région du Centre-sud, Yvette Nacoulma.

S’appuyant sur la définition du concept par l’UEMOA, il a rappelé que le produit local est « l’ensemble des produits nationaux incluant les biens et les services et les produits des pays membres de l’UEMOA ».

Leur consommation a des avantages à plus d’un titre, selon lui.

« Consommer ces produits, c’est stimuler l’émergence des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, accroitre le volume des matières premières transformées, augmenter significativement leur part de marché, créer des revenus pour les populations, attirer plus d’investissements productifs, accroitre la main d’œuvre, réduire le taux de pauvreté et impulser le développement des pays de l’Union », a-t-il dit.

Pour le directeur régional du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes Entreprises du Centre-sud, Guillaume Dofini, « la consommation des produits locaux contrairement aux produits importés a une valeur ajoutée car elle a des effets d’entrainement sur l’économie du pays de façon générale ».

A l’occasion de la célébration au niveau régional de la 4e édition du MCL, des stands d’exposition ont été érigés avec une kyrielle de produits artisanaux notamment alimentaire, vestimentaire et cosmétique.

« Cette célébration est vraiment une aubaine parce que c’est à travers ces genres d’activités que les gens vont mieux découvrir les potentialités locales », s’est réjoui le président régional de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Burkina du Centre-sud, Hermann Zoungrana.

Pour accroitre davantage l’écoulement des produits locaux, M. Zoungrana a souhaité plus d’engagement du gouvernement à l’application effective des textes en la matière.

« Si je prends par exemple l’arrêté N°2017-002-PM-CAB portant achat des produits alimentaires locaux par les structures étatiques dans le cadre de leur approvisionnement, nous ne sentons pas son application sur le terrain. Vous prenez par exemple les ateliers et autres rencontres qui se tiennent en ville, on ne voit pas les produits locaux mis en exergue comme le veut l’arrêté », a expliqué le directeur de l’usine de riz de Manga STRACOPA, Luc Kazagabou.

Il appelle donc le gouvernement à veiller davantage à corriger ces insuffisances et aux populations à faire de la consommation des produits locaux une priorité pour que l’économie locale se porte mieux au bénéficie de tous.

MZ/ata

 

Zoundwéogo : des acteurs économiques prennent davantage connaissance des textes règlementaires sur les mines 

Zoundwéogo : des acteurs économiques prennent davantage connaissance des textes règlementaires sur les mines 

Manga, 25 octobre 2023 (AIB)- Le ministère de la Transition énergétique, des Mines et des Carrières en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso, a organisé, mercredi, à Manga, un atelier d’échanges et d’informations avec les acteurs économiques de la province du Zoundwéogo sur les textes relatifs au contenu local dans le secteur des mines.

« Notre région, avec la mine de Gogo, est en phase de devenir une zone minière. C’est la raison pour laquelle la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI- BF), en collaboration avec le ministère en charge des mines, a initié ce cadre de partage d’informations sur les enjeux liés à la réglementation du contenu local », a indiqué, à l’entame des travaux, l’élue à la Délégation consulaire régionale (DCR) du Centre-sud de la CCI-BF, Béatrice Bouda.

Mme Bouda s’exprimait lors de l’atelier d’information sur la règlementation du contenu local avec les fournisseurs de biens et services des mines de la province du Zoundwéogo.

L’activité s’est tenue en présence de techniciens du Ministère de la Transition énergétique, des Mines et des Carrières (MTMCE), de responsables de la Délégation consulaire régional du Centre-sud de la CCI-BF, de membres de structures économiques et de patrons d’entreprises venus de diverses communes de la province.

D’après Béatrice bouda, en expliquant ces nouveaux textes aux acteurs locaux de la région, cela va contribuer « à lever les incompréhensions et les confusions » autour du contenu local minier qui a toujours fait l’objet d‘âpres discussions dans certaines zones minières.

Le chef de service de développement local du MTMCE, Mahamady Nombo, a expliqué que la rencontre entre dans le cadre de la tournée entreprise par son département « dans le but d’expliquer et de vulgariser les textes en lien avec le contenu local aux partenaires économiques en région ».

Evoquant les avantages relatifs à ces textes, M. Nombo a souligné que le nouveau dispositif entend « promouvoir l’approvisionnement local en biens et services, encourager l’emploi des nationaux, accélérer la transformation et la valorisation locale et faciliter le contrôle des entreprises locales ».

« Le contenu local peut conduire à une vitalité économique même après la fermeture de la mine », a-t-il soutenu.

Les échanges ont été positivement appréciés par les participants. « Je suis satisfait de la définition du concept de contenu local dans le domaine des mines tel que présenté ici. J’avais de nombreuses inquiétudes sur ce concept mais maintenant, l’équivoque est levée », a confié Blaise Nikiema.

Ce dernier exhorte, par ailleurs, à appliquer rigoureusement lesdits textes « pour le bien-être du fournisseur local dans le secteur minier ».

La stratégie nationale du contenu local dans le secteur minier 2021-2025 et son plan d’action triennale 2021-2023 ont été adoptés en décembre 2021. Un décret relatif à la fourniture locale a été adopté le 11 novembre de la même année.  Ce décret est une opérationnalisation de l’article 101 du code minier visant à promouvoir et à développer la fourniture locale.

MZ-ata

Projet LOGMe : Une rencontre nationale de revue annuelle pour discuter de la mise en œuvre des activités

Projet LOGMe : Une rencontre nationale de revue annuelle pour discuter de la mise en œuvre des activités

Manga, 26 octobre 2023 (AIB) – L’équipe de revue annuelle du projet « Terres d’opportunités au Sahel » (LOGMe) a tenu, jeudi, une rencontre nationale pour échanger autour de la mise en œuvre des activités durant l’année 2023 et formuler des recommandations dans l’objectif d’optimiser les interventions du projet pour le reste de sa durée.

« Pour cette rencontre, il s’agira de faire une évaluation des performances du projet dans les localités d’intervention mais également de faire une dernière retouche en matière de planification pour que la période de la rallonge soit suffisamment bien exploitée et pour faire le maximum d’investissements au profit de nos communautés », a déclaré, en début de séance, le point focal de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) au Burkina Faso, Lazare Tagnabou par ailleurs représentant du Secrétariat permanent du Conseil national pour le Développement durable (SP-CNDD).

M. Tagnabou s’exprimait lors la rencontre nationale de revue annuelle 2023 du projet « Terres d’opportunités au Sahel » (LOGMe).

Cette rencontre a réuni les parties prenantes du projet composées de présidents des délégations spéciales des communes bénéficiaires, de membres des services déconcentrés en charge du monde rural, des membres d’organisations de la société civile, de bénéficiaires, de membres des structures de mise en œuvre et de représentants de projets et programmes partageant les régions d’intervention du projet LOGMe.

A l’an 3 de sa mise en œuvre, les interventions du projet LOGMe sont saluées par les participants de la rencontre.

« Depuis la mise en œuvre du projet, nous avons constaté un changement positif des conditions de vie des populations parce qu’en termes de réalisations il y’en eu plusieurs », a relevé le préfet et président de la délégation spéciale de la commune de Tiébélé, Aimé Gué.

Il a cité, au titre de ces réalisations, la construction de magasins de stockage et l’aménagement de périmètre irrigués qui profitent aux exploitants et à l’économie locale.

« Le projet LOGMe nous a apporté beaucoup en termes de formations et de matériels pour renforcer nos activités », a aussi noté la représentante de la coopérative apicole Gnoanitoua-miel de Tiébélé, Martine Koutiangba.

Le préfet et président de la délégation spéciale de la commune de Ziou, Salam Marané, a lui, souhaité, que pour la dernière année de mise en œuvre restante du projet, il étend son appui à d’autres bénéficiaires de sa localité tout en consolidant les acquis.

C’est aussi le cri de cœur de Mme Koutiangba qui espère l’extension des actions vers d’autres bénéficiaires dans sa commune d’origine. « Tiébélé par exemple fait 67 villages. On souhaite que le projet prenne en compte la taille des grandes communes comme Tiébélé dans ses planifications pour élargir son champ d’actions et faire profiter davantage de personnes surtout les femmes », a-t-elle soutenu.

C’est différentes attentes et les propositions de l’équipe de la revue annuelle qui seront formulées en recommandations en fin de séance vont servir de base de planification et d’orientation des futures actions, a fait savoir le point focal de la CNULCD au Burkina Faso.

« Nous sommes dans la dynamique d’avoir une seconde phase pour le projet et donc les actions qui seront identifiées et planifiées vont permettre de les inscrire dans le plan de la prochaine phase du projet », a dit Lazare Tagnabou.

Le projet LOGMe s’exécute dans deux régions du Burkina Faso à savoir le Centre-sud et le Centre-est, grâce à l’appui financier du Ministère italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique à travers le Mécanisme mondial (MM) de la CNULCD.

Il vise à « apporter une contribution significative et durable à la restauration des paysages au Sahel tout en créant des opportunités génératrices de revenus pour les communautés locales », selon les termes de références de la rencontre. Débuté en 2021 pour une durée de trois ans, le projet a été rallongé jusqu’en avril 2024.

MZ/ata

Diplomatie : l’Ambassadeur du Japon en fin de mission fait ses adieux au Chef de l’Etat

Diplomatie : l’Ambassadeur du Japon en fin de mission fait ses adieux au Chef de l’Etat

(Ouagadougou, 27 octobre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu en audience, ce vendredi dans la matinée, l’Ambassadeur du Japon au Burkina Faso, monsieur Masaaki KATO. En fin de mission dans notre pays, le diplomate japonais est venu faire ses adieux au Chef de l’Etat.

A l’issue de l’audience, Monsieur Masaaki KATO s’est dit satisfait après trois ans et trois mois passés au Burkina Faso. Il a déclaré être venu traduire sa reconnaissance au Capitaine Ibrahim TRAORE pour son accompagnement pendant toute sa mission. Il a salué la qualité et la solidité des relations entre les deux pays.

Le diplomate nippon a également témoigné la solidarité de son pays au peuple frère du Burkina Faso dans la lutte contre le terroriste et pour la reconquête du territoire national. Selon lui, le Japon sera toujours aux côtés du Burkina Faso dans cette lutte.

La coopération entre le Burkina Faso et le Japon concerne principalement les secteurs de l’éducation de base, de l’agriculture, de l’environnement, de la santé, de l’eau potable et de l’assainissement.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Le sprinter burkinabè Paul Daumont remporte la première étape du 34e Tour international du Faso courue entre Ouagadougou et Pô, longue de 144km.

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Le sprinter burkinabè Paul Daumont remporte la première étape du 34e Tour international du Faso courue entre Ouagadougou et Pô, longue de 144km.
Agence d’information du Burkina

L’ONU lance un cri d’alarme pour Gaza, assiégée et bombardée par Israël

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L’ONU lance un cri d’alarme pour Gaza, assiégée et bombardée par Israël

Par Rosie SCAMMELL, avec Adel ZAANOUN dans la bande de Gaza

 

 JÉRUSALEM, 27 oct 2023 – L’ONU a affirmé vendredi que « beaucoup plus » de gens allaient « bientôt mourir » dans la bande de Gaza à cause du siège imposé par Israël, qui prépare une offensive terrestre après trois semaines de bombardements sur le territoire palestinien en riposte à l’attaque sanglante du Hamas.

L’armée israélienne a annoncé vendredi avoir mené un raid avec des troupes au sol appuyées par des avions contre le Hamas dans la bande de Gaza, où des centaines de milliers de civils sont pris au piège de la guerre dans des conditions humanitaires désastreuses.

« Beaucoup plus » de gens « vont bientôt mourir » dans la bande de Gaza, a averti vendredi à Jérusalem le directeur de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, en raison du siège imposé par Israël en représailles à l’attaque du 7 octobre, qui prive le territoire d’eau, d’électricité, de médicaments et de nourriture.

Gaza a un besoin urgent d’aide humanitaire « significative et continue », a ajouté Philippe Lazzarini, confirmant la mort de 57 employés de l’agence depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas.

« Les services de base s’effondrent, les réserves de médicaments, de nourriture et d’eau s’épuisent, les égouts commencent à déborder dans les rues de Gaza », a-t-il décrit.

Plus de 7.300 personnes, selon le Hamas, en majorité des civils dont plus de 3.000 enfants, ont été tuées dans la bande de Gaza par les bombardements lancés par Israël en riposte à l’attaque la plus meurtrière de son histoire.

Environ 1.400 personnes ont été tuées en Israël, selon les autorités, dont un millier de civils tués par les commandos du Hamas le jour de l’attaque.

A Genève, le Haut-Commissariat des droits de l’homme de l’ONU s’est dit vendredi « préoccupé » par le fait que des « crimes de guerre » ont été commis et le soient encore dans cette guerre.

– Des sites du Hamas détruits –

L’armée israélienne a annoncé vendredi avoir mené contre le Hamas un nouveau « raid ciblé » avec des forces au sol appuyées par des avions de combat et des drones dans le centre de la bande de Gaza, avant de quitter le territoire.

Ce raid a eu lieu dans la nuit, selon des images en noir et blanc publiées par l’armée montrant une colonne de véhicules blindés alors qu’un épais nuage de fumée s’élevait dans le ciel après des frappes.

Des sites du Hamas ont parallèlement été bombardés « dans toute la bande de Gaza », où des rampes de lancement de roquettes et des centres de commandement du Hamas ont été détruits, selon l’armée.

Un premier raid nocturne avec des chars avait été mené la veille dans le nord de la bande de Gaza.

L’armée mène ces incursions dans l’attente d’une probable offensive terrestre contre le Hamas, évoquée à de multiples reprises par les responsables politiques et militaires israéliens.

La perspective d’une telle offensive dans ce territoire surpeuplé inquiète la communauté internationale et les appels demandant à Israël d’épargner les civils se multiplient.

Israël a dit vouloir « anéantir » le Hamas, après l’attaque du 7 octobre. Ce jour-là, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, et au dernier jour des fêtes de Souccot, des centaines de combattants du mouvement islamiste s’étaient infiltrés sur le sol israélien depuis la bande de Gaza, semant la terreur.

Selon l’armée israélienne, 229 otages, israéliens, binationaux ou étrangers, ont été emmenés dans la bande de Gaza par le Hamas, qui a relâché quatre femmes à ce jour.

Le Hamas a estimé jeudi que « près de 50 » otages ont été tués dans les bombardements israéliens.

– « Des miettes » –

Dans la bande de Gaza, peuplée de 2,4 millions d’habitants, l’aide humanitaire arrive en quantité très limitée depuis l’Egypte.

Les Nations unies réclament la livraison en urgence de carburant pour faire fonctionner les générateurs des hôpitaux, débordés par l’afflux de milliers de blessés, qui manquent de médicaments et de produits anesthésiants notamment.

Depuis le 21 octobre, 74 camions d’aide sont arrivés depuis l’Egypte, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) jeudi soir, soit bien moins que les 500 camions quotidiens qui parvenaient à Gaza avant le conflit.

« Ces quelques camions ne sont rien d’autre que des miettes qui ne feront aucune différence » pour la population de la bande de Gaza, a lancé Philippe Lazzarini.

Ce territoire pauvre de 362 kilomètres carrés, soumis à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, est placé depuis le 9 octobre en état de « siège total » par Israël, qui y a coupé l’eau, l’électricité et l’approvisionnement en nourriture.

Face à cette situation, les dirigeants de l’Union européenne ont demandé jeudi des « pauses » dans le conflit ainsi que l’ouverture de couloirs humanitaires afin de faciliter l’acheminement de l’aide internationale.

La Maison Blanche avait aussi suggéré mardi des « pauses », plutôt qu’un cessez-le-feu qui « à ce stade ne bénéficierait qu’au Hamas », classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël.

Selon l’Ocha, citant le ministère des Travaux publics et du Logement de Gaza, 45% des habitations ont été « endommagées ou détruites » dans la bande de Gaza, où des quartiers entiers ont été rasés par les bombardements.

Depuis le 15 octobre, l’armée israélienne appelle la population du nord du territoire, où les bombardements sont les plus intenses, à évacuer vers le sud. Au moins 1,4 million de Palestiniens ont fui leur foyer depuis le début de la guerre, selon l’ONU.

Mais les frappes continuent aussi de toucher le sud, où sont massés plusieurs centaines de milliers de civils près de la frontière égyptienne fermée.

Selon l’ONU, quelque 30.000 déplacés ont cependant regagné ces derniers jours le nord du territoire.

« Nous retournons pour mourir dans nos maisons. Ce sera plus digne », a affirmé Abdallah Ayyad, qui après s’être réfugié dans un hôpital à Deir el-Balah, retourne à Gaza-ville, avec sa femme et leurs cinq filles, serrés dans la remorque d’un triporteur.

En Israël, un nouveau tir de roquettes a touché Tel-Aviv, dans le nord, faisant trois blessés selon les services de secours.

– Frappes américaines –

La communauté internationale redoute un embrasement dans la région, alors que l’Iran, puissant soutien du Hamas, a lancé plusieurs avertissements aux Etats-Unis, allié d’Israël.

Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a annoncé que les Etats-Unis avaient mené des frappes jeudi contre deux installations utilisées par les Gardiens de la révolution iraniens et des « groupes affiliés » dans l’est de la Syrie.

Le président Joe Biden avait plus tôt adressé un message au dirigeant suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, pour le mettre en garde contre toute attaque visant les troupes américaines.

La tension est très vive aussi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, ainsi qu’à la frontière nord d’Israël avec le Liban, où les échanges de tirs sont quotidiens entre l’armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l’Iran et allié du Hamas.

En Cisjordanie, plus de cent Palestiniens ont été tués dans des violences depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé. Des appels à manifester, après la prière du vendredi, ont été lancés dans plusieurs villes.

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans le centre de Ramallah, criant « Libérez Gaza », selon un journaliste de l’AFP.

Avec l’AFP

 

Burkina/VIH: Le taux de prévalence passe de 7, 17% à 0,6% en 25 ans

Burkina/VIH: Le taux de prévalence passe de 7, 17% à 0,6% en 25 ans (actualisée)

Ouagadougou, 27 oct. 2023(AIB)- Le taux de prévalence moyenne de l’infection VIH, est passé de 7,17% en 1997 à 0,6% en fin 2022, mais les efforts doivent être maintenus pour éviter le rebond de la maladie, notamment parmi les jeunes et d’autres groupes cibles, a appris l’AIB vendredi.

En fin 2022, le taux de prévalence du VIH est tombé sous le seuil de 1% au Burkina Faso pour s’établir à 0,6% contre 7, 17% en 1997, selon le rapport 2023 de l’ONU Sida.

L’on apprend également que près de 88 mille personnes vivent avec la maladie et que 1 700 nouvelles infections ont eu lieu durant l’année 2021.

Ces chiffres contenus dans deux documents, ont été fournis vendredi à l’AIB, lors de la 20e session ordinaire du Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST).

Malgré cette baisse drastique, le mal se fait beaucoup plus sentir chez les femmes, chez des « populations clés » et au niveau de certaines régions (Centre, Sud-ouest, Hauts-Bassins, Centre-ouest).

Le capitaine Anderson Méda qui a représenté le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a affirmé la nécessité de faire en sorte que le VIH/Sida ne soit plus un problème de santé publique à l’horizon 2030.

Il a salué l’adoption du cadre stratégique national de lutte contre le VIH, révisé pour la période 2023-2026 qui va permettre d’atteindre de meilleurs résultats.

Le capitaine Méda a réaffirmé la volonté du gouvernement de renforcer de façon substantielle, la contribution du gouvernement dans la lutte contre le VIH/Sida.

Au regard du difficile contexte sécuritaire et humanitaire, Anderson Méda a exhorté les membres statutaires du CNLS-IST et les organisations de la société civile à poursuivre les sensibilisations au profit de toutes les couches, y compris les FDS et les VDP.

Au terme de quatre heures de réflexions, des recommandations ont été formulées pour atteindre dans les meilleurs délais et moindres coûts les résultats dans le domaine de la prévention et celui des soins et traitements.

Selon le secrétaire permanent du CNLS-IST, Seydou Ouattara, il s’agit entre autres de l’amélioration de l’indicateur concernant les 3X95, c’est-à-dire, la suppression de la charge virale chez la personne vivant avec le VIH, de l’opérationnalisation de la gratuité des soins offerts aux personnes vivant avec le VIH pour le premier trimestre de 2024.

Il a également cité la nécessité de reprendre les actions de sensibilisation de masse média en direction des adolescents, la poursuite de l’adaptation de la réponse au contexte humanitaire, le renforcement de la délégation des tâches pour le dépistage ainsi que la mise sous traitement de toutes les personnes testées positives.

A la fin des travaux, les participants ont reçu les encouragements et les félicitations du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina

ATA/no

Sport, Tourisme et congrès à la Une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Sport, Tourisme et congrès à la Une des journaux

Ouagadougou, 27 oct. 2023 (AIB)-Les journaux dans leurs parutions de ce vendredi traitent de sport, de promotion de Tourisme et du congrès de l’UEMOA.

« UEMOA : Les experts-comptables tiennent leur 5e congrès à Ouagadougou » titre à sa Une le quotidien public Sidwaya.

Le journal renseigne qu’après la Côte-d’Ivoire, le Sénégal, le Benin et le Mali, c’est au tour du Burkina Faso d’abriter le 5e congrès des experts comptables de l’UEMOA.

Sidwaya rapporte que l’évènement se tient les 26 et 27 octobre 2023 sur le thème : « Experts-comptables et lutte contre les flux financiers illicites ».

Dans cette même lancée, le doyen des quotidiens L’Observateur Paalga ajoute que pour Yacouba Traoré, président de l’Ordre des experts-comptables et comptables agréés du Burkina (ONECCA-BF), les experts-comptables et comptables agréés sont concernés en premier chef par ce fléau que constituent les flux financiers illicites.

Le confrère rapporte que le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, Aboubacar Nacanabo, au nom du Premier ministre, a exhorté les participants à jouer leur rôle dans la lutte contre le fléau.

Cela en ayant une connaissance des flux financiers illicites, une organisation adéquate, des procédures pertinentes et efficaces et des moyens appropriés.

Sous un autre volet, le quotidien public Sidwaya titre à sa manchette : « SITHO-VITHRO 2023 : L’édition de la relance touristique ».

Le journal renseigne qu’après une suspension du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO), respectivement en 2017 et 2020, le gouvernement a décidé d’organiser conjointement cette année, ces deux évènements pour dynamiser le secteur.

Le quotidien privé Le Pays rapporte que le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo a indiqué que la tenue de cette édition SITHO-VITHRO témoigne non seulement de la résilience de notre secteur touristique mais qu’elle est aussi le symbole d’un peuple qui refuse de courber l’échine face à l’adversaire.

L’observateur Paalga ajoute que le président de la Fédération des organisations patronales du tourisme, Célestin Pierre Zoungrana a demandé de mettre en avant le tourisme interne.

Propos soutenu par le ministre de l’Artisanat et du tourisme du Niger Agaichatou Atta qui a fait savoir que : « le tourisme interne offre une stabilité économique, crée des emplois locaux et renforce les liens culturels et sociaux ».

Sous un autre angle, le quotidien L’express du Faso édité à Bobo-Dioulasso parle de sport et fait cas du top 10 du classement FIFA en Afrique.

Dans ce classement, le Maroc est premier, secondé par le Sénégal, suivi ensuite par la Tunisie, l’Algérie, l’Egypte, le Nigeria, le Cameroun, le Mali, la Côte-d’Ivoire et enfin le Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

WJ/wis

 

Burkina : des dizaines de terroristes calcinés à Touka dans le Sahel, 

Burkina : des dizaines de terroristes calcinés à Touka dans le Sahel, 

 

Ouagadougou, 26 oct. 2023(AIB)-Les vecteurs aériens de l’armée burkinabè ont calciné ce jeudi, à Touka, plusieurs dizaines de terroristes qui voulaient attaquer le convoi qui revenait de Arbinda, après un ravitaillement salvateur.

Ce jeudi 26 octobre 2023, des dizaines de terroristes ont pris position aux environs de Touka sur l’axe Arbinda-Dori.

Ils voulaient tendre une embuscade au convoi qui venait de soulager les populations de Arbinda avec des denrées alimentaires et autres produits de premières nécessités.

Alors, que les criminels étaient en pleine préparation sous un arbre, ils seront surpris par les vecteurs aériens.

Au passage des frappes, de nombreux terroristes et leur logistique réduits en cendres.

Les vecteurs aériens se mettent à nouveau à suivre des rescapés transportant des blessés sous un grand arbre pour se cacher.

Mais peine perdue. Des hélicoptères de combat vont les pulvériser.

Selon nos sources, les opérations se poursuivent pour rétablir la paix et la sécurité partout au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Une association refléchit sur la mobilisation des ressources locales pour le développement endogène

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Burkina : Une association refléchit sur la mobilisation des ressources locales pour le développement endogène

Ouagadougou, 26 oct. 2023 (AIB)- L’Association burkinabé de fundraising (ABF) a réflechi jeudi, avec ses différents partenaires sur la question de la mobilisation des ressources locales pour le financement du développement endogène, dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire.

« Cela fait 15 ans que l’Association burkinabè fundraising (ABF) travaille  avec les organisations à base communautaire dans la recherche des financements pour la réalisation de leurs micro- projets de développement », a indiqué le Directeur général (DG) de l’ABF, Abdoulaye Sawadogo.

Pour lui, sa structure va réfléchir avec les différents acteurs et partenaires techniques et financiers (PFT) qui interviennent dans le domaine des associations sur la question de la mobilisation des ressources  locales pour un développement endogène du Burkina Faso.

M. Sawadogo s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’ouverture des travaux d’un forum national sur le développement communautaire dans le Cadre des programmes « Giving for change » et « Change the game academy ».

Abdoulaye Sawadogo de l’ABF a précisé que la rencontre placée sous le thème « Le développement communautaire : Acquis, défis et perspectives » va permettre d’échanger sur les résultats engrangrés sur le terrain.

Le premier responsable de l’association a relevé qu’il s’agit, entre autres, de la réalisation des infrastructures telles que les écoles, les centres de santé, les forages et des activités génératrices de revenus.

A l’écouter, le forum va être également un cadre de l’approfondissement de la réflexion, des opportunités et des perspectives pour une meilleure orientation des activités afin de parvenir à un développement endogène inclusif et participatif en phase le contexte actuel.

Il a signalé que plus de 60 organisations communautaires ont été formées au niveau national en 2017, dans divers domaines avec le partenariat de l’ONG néerlandise Wilde Ganzen des  Pays-Bas, à travers son programme « change the Game Academy » qui veut dire  changer le jeu.

Selon Abdoulaye Sawadogo, l’ABF a été sollicitée en 2023 en Mauritanie, au Togo, au Bénin, en République démocratique du Congo, au Burundi, au Mali, au Cameroun et au Sénégal au regard de ses résultats obtenus au plan national.

A ses dires, ledit programme de développement endogène intervient dans 6 régions du pays et 8 communes avec un total de 40 associations à base communautaire déjà formées en mobilisation des ressources locales.

Abdoulaye Sawadogo dit aussi remarquer un changement de mentalité auprès des acteurs concernant le développement local et a soutenu que sa structure travaille toujours à conscientiser la population.

« Chaque Burkinabè doit réfléchir et identifier ses besoins pour pourvoir les réaliser », a-t-il renchéri.

Le représentant du chef du gouvernement, Pr Ferdinand Ouédraogo, s’est réjoui de l’initiative de l’ADF qui cadre avec celle des autorités de la Transition.

D’après Pr Ouédraogo, malgré le contexte sécuritaire difficile du pays, l’association continue de mener ses actions de résilience pour la mobilisation des ressources locales.

Il a fait savoir que cette démarche de l’ABF, entre en droite ligne avec la politique du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré qui a mis en place le Fonds de soutien patriotique (FSP) pour lutter contre le terrorisme et l’entreprenariat communautaire au profit des jeunes.

« Cette association fait beaucoup d’efforts pour soutenir le gouvernement concernant la mobilisation des ressources locales », a-t-il confié.

Le représentant du parrain, Emmanuel Kabré a félicité l’association pour ses différentes activités menées pour le développement du Burkina Faso.

Pour M. Kabré, les citoyens burkinabè doivent s’engager dans la mobilisation des ressources locales pour  booster le développement du pays.

Créée en décembre 2008, l’ABF est une association apolitique qui œuvre au renforcement de la mobilisation des ressources financières et techniques au profit des ONG et associations au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

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Installation : Le nouveau directeur de l’AIB Aimé Mouorissing Kambiré s’engage « à consolider les acquis et à ajouter de nouvelles pierres »

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Installation : Le nouveau directeur de l’AIB Aimé Mouorissing Kambiré s’engage « à consolider les acquis et à ajouter de nouvelles pierres »

Ouagadougou, 26 oct. 2023 (AIB)-Le nouveau directeur de l’Agence d’information du Burkina (AIB) Aimé Mouorissing Kambiré a été installé ce jeudi 26 octobre 2023 à Ouagadougou. Il s’est engagé « à consolider les acquis (de l’agence nationale) et à ajouter de nouvelles pierres ».

« Je m’investirais entièrement à consolider les acquis (de mon prédécesseur et du personnel de l’AIB) et à ajouter de nouvelles pierres à l’édifice commun pour contribuer à satisfaire à la demande d’information de qualité des Burkinabè et de toute la population », a affirmé ce jeudi matin, le nouveau directeur de l’Agence d’information du Burkina (AIB) Aimé Mouorissing Kambiré.

Le nouveau directeur de l’Agence d’information du Burkina (AIB) Aimé Mouorissing Kambiré a été installé par le secrétaire général des Editions Sidwaya Noufo Enok Kindo (à droite)

M. Kambiré a été installé dans ses fonctions dans la salle de rédaction de l’AIB par le secrétaire général des Editions Sidwaya Noufo Enok Kindo en remplacement de Alban Kini.

Il a remercié les plus hautes autorités des Editions Sidwaya pour sa nomination notamment la directrice générale Assétou Badoh/Guiré et compte agir « en droite ligne des objectifs de la direction générale des Editions Sidwaya en tenant compte aussi de notre contexte particulier ».

Le nouveau directeur de l’AIB Aimé Mouorissing Kambiré compte agir « en droite ligne des objectifs de la direction générale des Editions Sidwaya en tenant compte aussi de notre contexte particulier »

« Ayez le courage de gérer vos hommes et leurs productions malgré les difficultés, soyez proches d’eux, écoutez-les, encouragez-les, donnez les orientations pour permettre la réalisation du travail », a conseillé le secrétaire général des Editions Sidwaya Noufo Enok Kindo au nouveau directeur de l’AIB.

Le nouveau directeur devra fournir « dans les prochains jours, le programme d’activités 2024 de l’AIB et préparer la rétrospective 2023 de l’AIB avec possibilité de rétribution des acteurs, de même qu’organiser des rencontres avec les correspondants AIB pour les galvaniser davantage », a égrené le SG à Aimé Kambiré.

La cérémonie d’installation s’est déroulée dans la salle de rédaction de l’AIB

Le directeur sorti Alban Kini a remercié la directrice générale (DG) des Editions Sidwaya Assétou Badoh/Guiré pour la confiance placée en lui pendant une année et demi ainsi que l’ancien DG Mahamadi Tiegna qui lui a fait confiance en le nommant à ce poste.

Le directeur sorti Alban Kini s’est réjoui de la signature de contrats avec les correspondants AIB durant son mandat

Il a déroulé des acquis sous son mandat notamment l’augmentation de la dotation trimestrielle en carburant pour les reportages de l’AIB.

Il a aussi évoqué la signature de contrats avec les correspondants AIB dans les provinces qui permet à ces derniers de bénéficier depuis 2022, des piges.

Pour l’occasion, le correspondant AIB du Sourou Paul Drabo a remis au nom de l’ensemble des correspondants AIB, un cadeau d’aurevoir au directeur sorti Alban Kini.

Le nouveau directeur Aimé Mouorissing Kambiré a été nommé à la tête de l’Agence d’information du Burkina (AIB) par arrêté du 12 octobre 2023. Il a occupé par le passé le poste de rédacteur en chef de l’AIB.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

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