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La crise sécuritaire bientôt derrière les Burkinabè, reste à consolider les liens sociaux, Diplomate 

La crise sécuritaire bientôt derrière les Burkinabè, reste à consolider les liens sociaux, Diplomate 

 

Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB) – Le consul honoraire de la Gambie au Burkina Faso, Hammadoun Dicko, a affiché samedi sa conviction que la crise sécuritaire sera bientôt conjuguée au passé, mais qu’il faille que les communautés apprennent à vivre à nouveau ensemble, dans le respect de leurs différences culturelles.

« J’ai la ferme conviction que si nous ajoutons l’arme culturelle à l’action de nos FDS et VDP, nous gagnerons plus rapidement la bataille (contre le terrorisme, ndlr). Bientôt nous parlerons de la crise sécuritaire au passé (car) un travail important se fait en ce moment. Nous pouvons tous le constater », a déclaré samedi Hammadoun Dicko.

Le consul honoraire de la Gambie au Burkina Faso s’exprimait à Ouagadougou, à l’ouverture du Festival international Pulaaku dont il est le parrain de la cinquième édition, placée sous le thème : « la contribution de nos expressions culturelles au renforcement de la cohésion sociale et à la lutte contre l’extrémisme violent ».

Toutefois, selon M. Dicko, après la crise, il restera aux communautés d’apprendre à vivre à nouveau ensemble dans leurs différences culturelles, étant entendu que ce qui les unit est plus essentiel que ce qui les divise.

En rappel, le Burkina Faso fait face depuis huit ans à des attaques terroristes qui ont causé la perte de plusieurs personnes, provoqué le déplacement massif de populations et fragilisé dans certaines localités, la légendaire cohésion sociale entre les populations.

« Je voudrais insister sur le fait que dans le sang mossi, se trouve du sang peulh. Dans le sang peulh, se trouve du sang bissa. Dans le sang bissa, se trouve du sang Bobo. Et cela est valable pour toutes les communautés vivant au Burkina Faso », a dit Hammadoun Dicko.

Justement le Festival Pulaaku qui revient après cinq ans d’interruption, se veut un pont pour unir les filles et les fils du Burkina Faso dans la quête de la paix et de la cohésion sociale, dira son promoteur Boureima Barry.

« Nous avons vécu longtemps ensemble (en paix) et aujourd’hui, nous avons intérêt à nous asseoir, à réfléchir et à faire en sorte que la raison revienne en place, au-dessus de l’émotion. Nous devons comprendre, comme l’UNESCO l’a toujours dit : ‘Toute guerre qui prend naissance dans l’esprit de l’homme, c’est dans ce même esprit qu’on peut élaborer et construire les défenses de la paix' », a expliqué M. Barry.

Pour le ministre en charge de la Culture et porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, le Festival Pulaaku est une louable initiative car il permet aux populations de resserrer les liens.

« Dans un contexte sécuritaire difficile, ces événements sont des indicateurs de la renaissance de l’espoir des populations et de leur détermination à rester debout, dressées contre les Forces du mal qui tentent vainement de perturber notre vivre-ensemble », a soutenu le ministre.

Selon lui, « ces initiatives culturelles corroborent l’action du gouvernement de la Transition et des Forces combattantes, déterminés à vaincre l’hydre terroriste et à mener à terme la reconquête de notre territoire, en vue de refaire du Burkina Faso un havre de paix ».

Le Festival Pulaaku se poursuit au CENASA jusqu’à dimanche, et est marqué par des panels, des expositions et des prestations artistiques.

Agence d’information du Burkina

ATA/no

SITHO et VITHRO 2023 : Un cross et une séance d’aérobic pour permettre aux Burkinabè de parler le même langage

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SITHO et VITHRO 2023 : Un cross et une séance d’aérobic pour permettre aux Burkinabè de parler le même langage

Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB)-A l’occasion de l’édition spéciale du Salon international du Tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine Internationale du Tourisme, de l’hôtellerie et de la Restauration de Ouagadougou (VITHRO), un cross populaire suivie d’une séance d’aérobic a été organisé le jeudi 26 octobre 2023 après midi sur le site du SIAO à Ouagadougou.

Le cross a mobilisé plus de 200 personnes selon les organisateurs. Notamment, les acteurs du Tourisme, les agents du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme et le comité national d’organisation.

Il y avait surtout les corps de la police notamment la police nationale, la police municipale, l’école nationale de police qui sont venus en grand nombre.

La secrétaire générale adjointe du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Adama Segda

Les marcheurs ont entamé le cross devant le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et sont revenus au point de départ après 3 kilomètres de marche.
Parmi les marcheurs, se trouvait la secrétaire générale adjointe du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Adama Segda.

Selon elle, ce cross vise à permettre aux Burkinabè de se rencontrer pour faire le sport afin de mieux se sentir et mieux se connaître.

Le cross a été suivi d’une séance d’aérobic

« La tenue ce soir du cross et de la séance d’aérobic vise à dire une fois de plus aux Burkinabè qu’ils sont ensemble, qu’ils doivent s’unir, parler le même langage », a-t-elle affirmé.

Selon Adama Segda, le tourisme est un secteur qui permet l’intégration des peuples avec les visites des pays, des régions, des localités, des sites touristiques.

Elle a souligné qu’à travers les voyages, les gens se rencontrent, connaissent mieux leurs différentes cultures et se tolèrent.

Agence d’information du Burkina

WIS/dz

SITHO-VITHRO 2023 : l’édition de la relance touristique

Burkina-Culture

SITHO-VITHRO 2023 : l’édition de la relance touristique

Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB)-L’édition spéciale du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO) s’est ouverte officiellement le jeudi 26 octobre 2023, à Ouagadougou.

Les plus hautes autorités de la Transition veulent faire du tourisme l’un des leviers du développement économique du Burkina dans un contexte marqué par la crise sécuritaire. C’est pourquoi, après une suspension du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO), respectivement en 2017 et 2020, le gouvernement a décidé d’organiser conjointement ces évènements pour dynamiser le secteur.

Le lancement officiel de cette édition spéciale SITHO-VITHRO a eu lieu, jeudi 26 octobre 2023, sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), en présence du Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela. Cette manifestation qui se tient du 26 au 29 octobre 2023, est une opportunité pour les professionnels du tourisme et des exposants du Burkina et de pays amis de mener la réflexion sur le thème : « Promotion du tourisme interne, facteur de résilience ».

Selon le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Emmanuel Ouédraogo, cette thématique est une interpellation et une invitation à développer des stratégies pour une résilience face aux différentes adversités que subit le Burkina. Pour lui, c’est le secteur le plus touché, mais, les entreprises de tourisme restent debout. «Malgré les difficultés du moment et des interprétations qui en sont faites, le Burkina Faso reste un beau pays, fréquentable, la destination à ne pas manquer », a lancé M. Ouédraogo.

Il a assuré que la détente sur le plan sécuritaire va créer un climat favorable à l’épanouissement de l’ensemble des acteurs du tourisme. Mais, de l’avis du patron en charge du tourisme, il est essentiel que les Burkinabè, surtout les jeunes, apprennent à connaître leur pays, à apprécier les diversités naturelles et culturelles qu’il offre. Il a souligné que le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement promeut la mise en œuvre d’un tourisme durable qui crée des emplois et met en valeur la culture et les produits locaux. Il s’est réjoui de la présence des délégations de pays étrangers à savoir le Mali et le Niger à cet évènement.

Deux pays partageant les mêmes défis

Le choix du Niger comme pays invité d’honneur, a-t-il déclaré, est lié au fait que les deux pays partagent les mêmes défis dans tous les secteurs y compris le tourisme. La ministre nigérienne du Tourisme et de l’Artisanat, Guichen Agaichata, s’est dite honorée à travers cette invitation du pays des Hommes intègres.

Elle a apprécié le thème de l’édition qui cadre avec les objectifs des deux Etats de faire du secteur du tourisme un rôle moteur de développement socio-économique. «Nous sommes convaincus que la promotion du tourisme intérieur demeure une alternative privilégiée pour le développement du secteur en Afrique », a-t-elle affirmé. Mme Guichen a également annoncé que les deux pays entendent mettre en œuvre différents projets sur le plan touristique pour rendre les relations fructueuses.

Le président de la Fédération des organisations patronales du tourisme et de l’hôtellerie du Burkina (FOPATH-B), Célestin Zoungrana, a reconnu que la dynamisation du tourisme incombe à tout un chacun. Pour cela, il a félicité l’organisation de cette édition qui témoigne de la qualité de la coopération entre des acteurs publics et privés et de leur engagement à relever les défis auxquels est confronté le secteur.

En effet, a-t-il laissé entendre, le secteur a été éprouvé par la crise sécuritaire et les dommages sont, entre autres, la baisse de l’arrivée de touristes internationaux et de fréquentation de certains sites, la réduction de la rentabilité économique des investissements… Face à ces difficultés, il a invité les Burkinabè à faire preuve d’initiative en vue de soutenir la relance du secteur.

Le porte-parole des parrains de l’édition, Idrissa Nassa, nouveau président du Conseil national du patronat burkinabè, a aussi appelé le gouvernement à prendre des mesures incitatives pour rendre le secteur profitable pour les promoteurs. Pour cela, il a assuré que sa structure se mettra à la disposition du ministère en charge du tourisme afin de formuler des propositions concrètes pour booster le secteur.

Agence d’information du Burkina 

AS/wis

Le Maroc, le Portugal et l’Espagne partagent leur vision de la Coupe du Monde de la FIFA 2030

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Le Maroc, le Portugal et l’Espagne partagent leur vision de la Coupe du Monde de la FIFA 2030

 Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB) – Les présidents des fédérations de football du Maroc, du Portugal et de l’Espagne se sont réunis samedi à Rabat (Maroc) pour signer une lettre confirmant leur intérêt pour la candidature à la Coupe du Monde de la FIFA 2030 et pour partager leur vision du tournoi avec le monde, a-t-on appris de la Fédération royale marocaine de football.

Le processus de candidature ayant été officiellement lancé par la FIFA, les présidents des trois fédérations se sont réunis en personne pour confirmer leur intérêt pour la candidature – la première étape du processus de candidature de la FIFA – et célébrer ensemble cette étape officielle.

Fouzi Lekjaa, Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, Fernando Gomes, Président de la Fédération Portugaise de Football et Pedro Rocha, Président de la Fédération Royale Espagnole de Football, ont partagé leur vision d’un tournoi qui renforce l’héritage de la Coupe du Monde de la FIFA, développe le football et a un impact dans le monde entier.

100 ans après la première Coupe du Monde de la FIFA, les trois pays souhaitent tirer parti de leur patrimoine footballistique unique, de leurs traditions vivantes et de mille ans de cultures entremêlées et d’histoire commune pour organiser un tournoi inclusif, innovant et durable, dans un véritable esprit de célébration. Pour y parvenir, la Coupe du Monde 2030 sera organisée comme un tournoi accessible et axé sur les supporters, ce qui profitera à l’ensemble de l’écosystème du football.

La Coupe du Monde de la FIFA 2030 au Maroc, au Portugal et en Espagne sera la première Coupe du Monde masculine organisée sur deux continents et sera axée sur le renforcement des liens entre l’Europe, l’Afrique et le reste du monde. La Coupe du monde intercontinentale sera donc l’occasion de mettre en valeur la diversité du football, de favoriser la collaboration entre les nations et de laisser un héritage social fort dans les trois pays, mais aussi dans le monde entier.

Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, a souligné les aspects historiques de la candidature commune des deux continents et des trois pays à la Coupe du monde de la FIFA 2030 :

« C’est une Coupe du monde qui nous aidera à unir davantage nos civilisations communes établies il y a plus de dix siècles. Les trois pays partagent une histoire commune, un présent commun et se tournent vers un avenir commun. Tout cela démontre, depuis les deux rives de la Méditerranée, que le succès collectif est possible et que la prospérité peut avoir une perspective partagée et collective ».

Fernando Gomes, président de la Fédération portugaise de football, a souligné l’ambition que représente l’organisation de la Coupe du monde de la FIFA 2030 et la trace que les trois pays veulent laisser :

« C’est un moment historique car il marque le début officiel de notre processus avec la FIFA pour pouvoir organiser la Coupe du Monde de la FIFA en 2030. C’est un grand moment pour nous, hautement symbolique puisqu’il s’agit du centenaire de la première édition du tournoi. Mais 2030 sera bien plus qu’une célébration du passé ! Grâce à l’ambition et à la compétence de nos trois fédérations, nous pensons que ce tournoi marquera un changement de paradigme dans la manière dont les grands événements seront organisés à l’avenir. Telle est notre ambition ! ».

Pedro Rocha, le président de la Fédération royale espagnole de football, a souligné l’opportunité unique de collaboration entre les différentes fédérations de football, les pays et les peuples :

« Cette candidature est un message d’espoir et d’unité, car cette Coupe du monde sera une démonstration de l’union des cultures et de la promotion de l’inclusion, de la diversité et du respect. Ce sera une Coupe du monde avec un héritage social important qui restera au Maroc, au Portugal, en Espagne et dans le monde entier. Nous avons un projet commun qui suscitera l’enthousiasme partout. Faisons en sorte que ce rêve devienne réalité !

En ce qui concerne les stades des trois pays qui seront inclus dans la candidature finale, les trois présidents ont convenu qu’il était prématuré à ce stade de prendre des décisions à ce sujet, car les études et le travail d’évaluation des équipes techniques sont en cours.

La prochaine étape de la procédure de candidature de la FIFA pour la Coupe du Monde 2030 consistera pour les trois Fédérations à soumettre les accords de candidature à la FIFA à la fin du mois de novembre 2023.

Agence d’information du Burkina

Sources : Fédération royale marocaine de football

alerte tour du faso2023 : Paul Daumont remporte la 2e étape du Tour du Faso dans un sprint massif à Ziniaré, sa 2e victoire dans la compétition. 

#alertetourdufaso2023 : Paul Daumont remporte la 2e étape du Tour du Faso dans un sprint massif à Ziniaré, sa 2e victoire dans la compétition. 

Le Burkinabè a bouclé les 107,2 km en 2h25 mn 45 secondes soit une vitesse moyenne de 43,829km/h devant les Belges Heylen Wannes et Wouters Rutger.

Agence d’information du Burkina

As/ata

Ganzourgou : Le nouveau directeur provincial de l’environnement, Sayouba Sigué installé

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Ganzourgou : Le nouveau directeur provincial de l’environnement, Sayouba Sigué installé

Zorgho, (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/ Gouba a installé le jeudi 26 octobre 2023 à Zorgho, le nouveau directeur provincial de l’environnement du Ganzourgou, Sayouba Sigué, dans ses fonctions. La cérémonie s’est déroulée, en présence des forces vives de la province et des collaborateurs de l’entrant et du sortant.

L’inspecteur des eaux et forêts, Sayouba Sigué a officiellement été installé dans ses fonctions de directeur provincial de l’environnement du Ganzourgou le 26 octobre 2023 à Zorgho.

Il remplace à ce poste le contrôleur major des eaux et forêts, Pascal Balima qui a assuré les fonctions de directeur provincial pendant 2 ans 11 mois.

Le représentant du personnel de la direction provinciale de l’environnement, Naba Lamourdia François a salué l’esprit de management de M. Balima.

Management qui, selon lui a permis d’engranger des acquis considérables au nombre desquels la réalisation de plus de 100% de recouvrement de recettes chaque année, la mobilisation de plus de 50 millions de francs CFA de taxe agrégat pour la mairie, la réalisation de plus d’une dizaine de bosquets.

Il a au nom du personnel de la direction, remercié le sortant pour sa sociabilité et souhaité plein succès dans ses futures missions. Naba Lamourdia François a également souhaité la bienvenue au nouveau directeur et lui a rassuré de l’engagement de tout le personnel à l’accompagner.

Après son installation solennelle, le directeur entrant, Sayouba Sigué a témoigné sa gratitude aux plus hautes autorités du pays et particulièrement, au ministre en charge de l’environnement pour la confiance placée en sa modeste personne en le nommant à ce poste de responsabilité.

Dans un contexte d’insécurité marqué par le déplacement de population avec parfois une forte pression sur l’environnement, il dit mesurer la grandeur de la tâche qui l’attend et s’est engagé à travailler pleinement pour mériter cette confiance.

M. Sigué a invité tout le personnel, les autorités administratives et l’ensemble des forces vives à l’accompagner. Le nouveau directeur provincial de l’environnement du Ganzourgou a félicité son prédécesseur pour le travail abattu et s’est engagé à consolider ses acquis.

Le haut-commissaire, Mme Aminata Sorgho/ Gouba a salué le sortant pour le service rendu dans la province. Elle a félicité le nouveau directeur et l’a invité à être à l’écoute de ses collaborateurs et de la hiérarchie.

La première responsable de la province a traduit l’engagement de toutes les forces vives de la province à l’accompagner.

En rappel, l’inspecteur des eaux et forêts, Sayouba Sigué a été nommé le mercredi 4 octobre 2023, en Conseil des ministres comme nouveau directeur provincial de l’environnement du Ganzourgou.

Agence d’information du Burkina

MS/no/ata

Ganzourgou/Opération ville propre : Le haut-commissariat et le CSPS urbain de Zorgho assainis

Burkina-Ganzourgou-Salubrité-Opération

Ganzourgou/Opération ville propre : Le haut-commissariat et le CSPS urbain de Zorgho assainis

Zorgho, (AIB)- Les forces vives du Ganzourgou, dans la région du Plateau-central ont assaini le jeudi 26 octobre 2023 à Zorgho, les locaux du haut-commissariat et du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) urbain de ladite ville.

Dans le cadre de la 20ème de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC), qui se tient du 23 au 27 octobre 2023, le gouvernement a prévu lorganisation dune journée de salubrité dénommée « opération ville propre » le jeudi 26 octobre 2023 sur toute létendue du territoire national.

A lappel, de Mme le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/ Gouba, les forces vives de la province ont répondu présent pour rendre effective cette journée de salubrité.

Deux sites ont été retenus  à savoir le haut-commissariat et le CSPS urbain de Zorgho. Munis de dabas, de râteaux, de balais et autres outils de nettoyage, ils se sont attaqués aux herbes, aux feuilles mortes, aux sachets plastiques et autres immondices qui polluent ces lieux.

Mme Sorgho a remercié tout le monde pour la mobilisation et a invité chacun à garder son environnement propre pour prévenir les maladies.

Agence dinformation du Burkina

MS/no/ata

Ganzourgou : Des acteurs des mines artisanales et à petite échelle formés à Zorgho

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Ganzourgou : Des acteurs des mines artisanales et à petite échelle formés à Zorgho

Zorgho, (AIB)- Le consortium d’ONG Caritas-Suisse, Solidar-Suisse et Artisanal Gold Council (AGC) et partenaires de mise en œuvre du « projet Or responsable (OR) » a organisé les 19 et 20 octobre 2023 à Zorgho, une session de formation au profit des acteurs des Mines artisanales et à petite échelle (MAPE) de la région du Plateau central. L’ouverture de la session a été prononcée par le Président de la délégation spéciale (PDS) communale de Zorgho, Valentin Badolo.

Les 19 et 20 octobre 2023, des responsables de sites d’orpaillage, des représentants de faitières d’artisans miniers et des leaders communautaires venus des communes d’Absouya, Mogtédo et Méguet ont bénéficié d’une formation sur la convention de « Minamata ».

« Minamata » est nom d’une ville japonaise qui a connu un drame historique lié à l’utilisation du mercure et la santé sécurité au travail.

Durant les deux jours, il s’est agi spécifiquement de présenter aux participants les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation du mercure sur les sites, de décrire les précautions à prendre pour minimiser les risques, de décrire les différentes opportunités liées à l’application de la convention de Minamata sur l’élimination du mercure.

Il s’est agi lors des échanges de susciter l’adhésion des artisans miniers aux technologies de traitement de minerais sans mercure.

Les thématiques relatifs à la santé sécurité au travail dans la mine artisanale ont été abordées, permettant aux organisateurs d’évaluer la perception des artisans miniers sur la notion de santé, sécurité au travail, de présenter les risques et maladies liés à l’exploitation minière artisanale.

A cette occasion, il a été aussi question de promouvoir une bonne pratique en matière de santé, sécurité au travail sur les sites, d’inciter les participants au port des équipements de protection individuelle et à la pratique des gestes de secourisme de base.

Cette formation s’inscrit dans le cadre des activités du projet « Or responsable ». La première phase de ce projet est mise en œuvre dans les régions du Plateau central (communes d’Absouya, Méguet et Mogtédo) et du Centre-ouest (communes de Dassa et Réo).Elle a démarré le 1er mai 2023 pour une durée de 4 ans.

Le projet vise à établir une exploitation responsable de l’or dans les sites miniers artisanaux du Burkina Faso afin que les acteurs de la chaîne de production aurifère artisanale profitent de meilleures services et conditions de travail et contribuent au développement local.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Zorgho, Valentin Badolo s’est dit honoré d’accueillir la formation dans sa circonscription administrative.

Il a exprimé sa gratitude au ministère des mines et des carrières, à la direction du développement et de la coopération Suisse au Burkina Faso et au consortium d’ONG que sont Caritas-Suisse, Solidar-Suisse et Artisanal Gold Council (AGC) pour le choix porté sur Zorgho pour abriter cette formation.

Il a remercié les organisateurs pour leur engagement envers les communautés investies dans la recherche de l’or.

Le représentant pays pour l’ONG canadienne Artisanal gold Council (AGC), Saïdou Kabré a apprécié l’engouement des participants pour les différentes thématiques.

Il les a invités à s’approprier les connaissances qui leur ont été transférées et à les partager avec les autres artisans miniers afin d’améliorer les pratiques sur les sites d’exploitation artisanale de l’or.

M. Kabré a remercié le ministère des mines et des carrières, la Direction générale de la préservation de l’environnement et l’ensemble des ONG partenaires pour leur implication.

Le président du syndicat régional des orpailleurs du plateau central, Issa Compaoré a salué la tenue de cette formation. Il a, comme beaucoup d’autres participants, soulevé la question de la consommation des boissons frelatées par les orpailleurs et invité les autorités compétentes à se penchent là-dessus.

M. Compaoré a remercié les organisateurs et souhaité qu’ils poursuivent la sensibilisation sur les sites d’orpaillage.

Agence d’information du Burkina

MS/no/ata

Ganzourgou/Formation professionnelle : 65 filles s’initient aux métiers à Zorgho

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Ganzourgou/Formation professionnelle : 65 filles s’initient aux métiers à Zorgho

Zorgho, (AIB)- L’Association cri de cur pour léquité et le développement (ACCED), en partenariat avec les ONG Children Believe (CB), OCED-Ouagadougou, OCADES-Koupéla, OCADES-Fada et CREDO-Zorgho a organisé la 5ème édition de son camp vacance dinitiation de jeunes filles aux métiers. La cérémonie de clôture du camp a eu lieu le jeudi 28 septembre 2023 au siège de lassociation à Zorgho.

Du 19 au 28 septembre 2023, 65 jeunes filles scolarisées âgées entre 14 et 18 ans venues de Fada NGourma, Koupéla, Ouagadougou et Zorgho ont pris part à un camp dinitiation aux métiers au siège de ACCED à Zorgho, province du Ganzourgou, dans la région du Plateau-central ;

Cet atelier, 5ème du genre a permis aux filles de sessayer à un certain nombre de métier pouvant leur permettre dallier école et métier. Le thème retenu est « Entrepreneuriat féminin : quelle contribution pour la consolidation de la paix au Burkina Faso ? ».

Dix jours durant, les jeunes filles ont appris des métiers comme la teinture, la coiffure, le tricotage, le macramé, la saponification et le perlage.

Elles ont aussi eu droit à des communications sur la paix et la cohésion sociale, la sexualité responsable des jeunes en entreprise, la création et la gestion des petites unités de production ponctué de soirées culturelles.

La porte-parole des apprenantes, Zalissa Congo a témoigné la reconnaissance des filles à ACCED et à ses partenaires.

Elle a, au nom de ses camarades, pris lengagement de mettre en pratique les connaissances acquises dans leurs localités respectives. Elle a souhaité que les initiateurs du camp poursuivent linitiative mais aussi accompagnent les jeunes apprenantes avec des kits dinstallation.

Pour le Directeur exécutif de lAssociation cri de cur pour léquité et le développement (ACCED), Dimbessida Augustin Kaboré, il faut que les jeunes apprennent à mêler études et formation professionnelle.

M. Kaboré a salué laccompagnement de la direction provinciale en charge de la jeunesse et a remercié les formatrices, la troupe théâtrale « Le baobab » qui a assuré les animations culturelles, les forces de défense et de sécurité et tous ceux qui ont contribué à la réussite du camp.

Il a invité les apprenantes à mettre en pratique les acquis de la formation et à être entreprenantes. Il a promis de les financer pour lachat de la matière première et la création de leurs unités de production.

La représentante des partenaires, Mme Christine Congo/ Sawadogo, a souhaité que les filles puissent mettre en exergue les connaissances acquises lors de leur formation sur le terrain.

Elle a alors encouragé les apprenantes et remercié lACCED et les autres partenaires pour leur investissement dans la réussite du camp.

Pour la représentante du directeur provincial de la jeunesse du Ganzourgou, Colette Zongo, cest une chance pour les filles de bénéficier de cette formation.

Elle a remercié les initiateurs du camp et traduit la disponibilité des services techniques de la jeunesse à accompagner de telles initiatives pour le développement.

Agence dinformation du Burkina

MS/no/ata

Le nouveau directeur provincial des infrastructures Ousmane Badolo installé. 

 

Burkina-Ganzourgou- Installation

Le nouveau directeur provincial des infrastructures Ousmane Badolo installé. 

Zorgho, (AIB) Le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/ Gouba a officiellement installé le mardi 24 octobre 2023 à Zorgho, le nouveau directeur provincial des infrastructures et du désenclavement du Ganzourgou, Ousmane Badolo dans ses fonctions. La cérémonie a connu une forte mobilisation de corps constitués, des collaborateurs, et des amis de l’entrant et du sortant.

L’ingénieur en génie civil, Ousmane Badolo est désormais le Directeur provincial des infrastructures et du désenclavement (DPID) de la province du Ganzourgou.

Il a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions le 24 octobre 2023 à Zorgho, chef-lieu de la province du Ganzourgou, par la première responsable administrative de la province, Mme Aminata Sorgho/ Gouba.

M. Badolo remplace à ce poste Alidou Zoungrana qui y a passé plus de 4 années. Au cours de la cérémonie, le représentant du personnel de la direction provinciale des infrastructures, Moumini Sinaré a salué l’excellence des rapports que le sortant M. Zoungrana a entretenus avec tout le personnel.

Il a salué sa rigueur dans le travail et quelques acquis engrangés durant son séjour dans la province.

On retient entre autres, la réalisation de plus 265 km de pistes rurales, l’entretien de près de 280 km de routes existantes, le bitumage de plus de 40 km de voirie, la réalisation de plusieurs ouvrages de franchissement, des salles de classes, des forages et des maisons de jeunes et de femmes.

Au nouveau, il lui a souhaité la bienvenue et a traduit l’engagement de tous les agents à l’accompagner dans sa mission.

Le directeur sortant, Alidou Zoungrana a remercié les autorités régionales, provinciales et l’ensemble des corps constitués pour l’accompagnement dont il a bénéficié durant son séjour dans la province.

Il a félicité son successeur pour sa nomination et a demandé aux autorités et à ses collaborateurs de service de lui réserver le même accompagnement.

Le nouveau directeur, Ousmane Badolo a témoigné sa gratitude aux plus hautes autorités du pays et particulièrement au ministre des infrastructures et du désenclavement pour sa nomination à ce poste de responsabilité.

Pour lui, dans un contexte d’insécurité, la route doit jouer un rôle stratégique pour permettre aux forces combattantes d’être plus efficaces. « La sortie de cette guerre passe nécessairement par l’entretien du réseau routier afin d’éviter des zones favorables à des poses d’objets explosifs » a-t-il insisté.

Mesurant ainsi la lourdeur de la tâche qui l’attend, il a demandé l’accompagnement de la direction régionale des infrastructures, de toutes les forces vives de la province et de ses collaborateurs directs pour réussir sa mission.

Il a félicité le sortant pour le travail abattu et a pris l’engagement de préserver ses acquis à défaut de les améliorer.

Quant au directeur régional en charge des infrastructures du plateau central, Sombasséré Sawadogo, il a, tout comme la haut-commissaire, salué le dynamisme et le dévouement du sortant et invité le nouveau à l’humilité, à l’écoute et au travail d’équipe avec ses collaborateurs.

Mme Sorgho a traduit sa disponibilité et celle de tous les corps constitués à l’accompagner.

En rappel, l’ingénieur en génie civil, Ousmane Badolo a été nommé en Conseil des ministres du vendredi 20 septembre 2023 comme nouveau directeur provincial des infrastructures et du désenclavement du Ganzourgou.

 

Agence d’information du Burkina

MS/no/ata

Burkina: Le colonel-major Célestin Simporé élevé au grade de général de brigade

Burkina: Le colonel-major Célestin Simporé élevé au grade de général de brigade

 

Ouagadougou, 28 oct. 2023(AIB)-Le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a élevé hier vendredi, le chef d’état-major général des Armées, le colonel-major Célestin Simporé, au grade de général de brigade pour compter du 1er novembre 2023.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Le ministre de la Défense promu général

Burkina: Le ministre de la Défense promu général

 

Ouagadougou, 28 oct. 2023(AIB)-Le ministre de la Défense et des anciens Combattants, le colonel-major Kassoum Coulibaly, a été promu général de brigade, selon un décret signé hier vendredi par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina

Tour du Faso 2023 : Les Etalons cyclistes s’emparent des 3 maillots les plus convoités

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Tour du Faso 2023 : Les Etalons cyclistes s’emparent des 3 maillots les plus convoités

Pô, 27 oct. 2023 (AIB) – Les Etalons cyclistes du Burkina Faso Paul Daumont (maillot jaune et vert) et Mohamadi Ilboudo (maillot des points chauds) se sont emparés vendredi des 3 maillots les plus convoités du Tour international du Faso à l’issue de la première étape courue entre Ouagadougou et Pô (144km), a-t-on constaté.

Ce fut une féroce bataille sur cette première étape en ligne entre les favoris burkinabè, belges et marocains aux meilleures tuniques. Et ce sont les Burkinabè qui se sont assumés dès le top de départ donné à Ouagadougou par les membres du gouvernement.

Le premier sprint intermédiaire de Kombissiri au kilomètre 40 a été enlevé par Mohamadi Ilboudo de l’Equipe régionale du centre (ERC) du Burkina Faso, pendant que le 2e point chaud est l’œuvre de Paul Daumont de l’équipe A.

Ces deux victoires sur le circuit et surtout l’implication des coéquipiers de Daumont, ont motivé les Etalons cyclistes à aller chercher le maillot jaune. Salifou Yerbanga et Souleymane Koné ont fait un énorme travail pour préparer le sprint de Daumont.

A quelques 300m de l’arrivée les rouleurs ont fait place aux sprinters. Le Marocain Sabbahi El Houcaine, le Burkinabè Paul Daumont et le Belge Wouters Rutger se sont avancés aux avant-postes pour jouer les premiers rôles.

Le Marocain lance très tôt son sprint à environ 100m de la ligne d’arrivée pendant que Daumont et le Belge Wouters s’observent. Au dernier moment, un coup de pédale rageur du champion national burkinabè dépose les deux concurrents dans ses roues, pour aller chercher la victoire d’étape.

Il boucle les 144km en 3h38mn35sec, soit une vitesse moyenne de 39,527km/h. Il endosse du même coup le maillot jaune du classement au temps et celui vert du classement aux points. Son coéquipier Mohamadi Ilboudo remporte le maillot rose des sprints intermédiaires.

Les Burkinabè ont annoncé les couleurs dans cette compétition et la conservation du maillot jaune s’annonce rude dans les prochaines étapes. La 2e étape sera courue samedi entre Nioryida et Ziniaré, longue de 107,2km.

71 coureurs de 13 équipes (11 pays) ont pris le départ pour cette première étape. L’Algérie qui était pourtant arrivée sur le sol burkinabè, a finalement renoncé à la compétition pendant que le Rwanda qui avait donné son accord n’est pas arrivé.

Le 34e Tour international du Faso se dispute du 26 octobre au 5 novembre avec 1207,800km à parcourir en 10 étapes. C’est l’Allemand Daniel Bichlmann absent qui a remporté la 33e édition du Tour du Faso en 2021.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

L’armée burkinabè sème l’hécatombe parmi les terroristes dans le Sahel

L’armée burkinabè sème l’hécatombe parmi les terroristes dans le Sahel

Ouagadougou, 27 oct. 2023(AIB)-Des vecteurs aériens et des unités au sol de l’armée burkinabè, ont rasé ce vendredi, une très grande base terroriste à Goubedo (Sahel), tuant de nombreux criminels et saisissant une importante logistique, a appris l’AIB de sources sécuritaires.

Après avoir tué le 26 octobre 2023, à Touka, des dizaines de terroristes qui voulaient attaquer le convoi ayant ravitaillé Arbinda, les vecteurs aériens ont poursuivi les recherches dans la zone.

Ainsi, une grande base terroriste a été découverte tard à Goubedo non loin de l’axe Dori Gorom Gorom

Plusieurs terroristes se la coulaient douce au milieu de leurs dépôts logistiques de carburant et munitions.

Les Forces combattantes vont alors planifier rapidement une opération aéoterrestre.

Très tôt dans la matinée du 27 octobre 2023, les avions de chasse pulvérisent le grand dépôt logistique.

Les hélicoptères d’attaque poursuivent les fuyards et les tuent.

Les unités au sol prennent le relais pour nettoyer la base et neutraliser les poches de résistance.

Elles récupèrent l’armement et la logistique non calcinés et encore utilisables.

Au bilan, l’opération est un franc succès. La base est totalement détruite, plusieurs dizaines de terroristes tués, beaucoup calcinés dans les flammes, des armes et moyens roulants. également calcinés et irrécupérables.

Agence d’information du Burkina

Yatenga : Les femmes s’opposent à la tenue du meeting de la CGT-B

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Yatenga : Les femmes s’opposent à la tenue du meeting de la CGT-B

Ouahigouya, (AIB)- La Coalition des femmes de la région du Nord a animé une conférence de presse le jeudi 26 Octobre 2023 à Ouahigouya, chef- lieu de la région du Nord, pour sopposer à la tenue du meeting de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) du 31 octobre 2023 prochain sur la vie chère. A cet effet, elles ont traduit leur soutien à la Transition dans sa dynamique de reconquête du territoire national.

Le 14 octobre 2023, le secrétaire général du Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Moussa Diallo a annoncé la tenue dun meeting contre la vie chère le 31 octobre prochain sur la vie au Burkina Faso.

Les femmes de la région du Nord sont contre la tenue de cette activité. Cest pourquoi elles ont animé le jeudi 26 Octobre 2023 à Ouahigouya, une conférence de presse pour donner les raisons de leur refus.

Selon la porte- parole de la Coalition, Sanata Kaboré/ Ouédraogo, la vie chère est un phénomène international qui touche tous les pays.

« Au Burkina Faso, il fut un temps où lon a constaté une flambée du prix de lhuile, du sucre et du maïs. Mais La CGT-B na fait à lépoque. Pourquoi maintenant où lEtat est plus que préoccupé par le sort des populations qui dorment loin de leurs villages depuis des années  à cause de linsécurité », sest -t-elle interrogé.

Pour elle, lheure nest pas à la lutte contre la vie chère mais plutôt à la recherche de la paix.

« Nous nous voulons la paix car sans la paix il nya pas de meeting, de conférences de presse etc. On ne veut pas quon utilise nos enfants, nos époux comme des boucliers humains pour assouvir leur propre intérêt. Nous navons quun seul pays et nous allons lutter pour ce pays, vaille que vaille », a déclaré Sanata Kaboré/Ouédraogo.

De son avis, ce nest pas au moment où la guerre tire à sa fin et les populations sont réinstallées dans leurs villages que la CGT-B va tenir ce meeting.

«Je dis  non, non et non. Lheure nest pas à ça. La seule lutte qui vaut la peine dêtre mener actuellement est de soutenir la Transition dans sa volonté de reconquérir les espaces perdus. Par conséquent, nous devons rester résilients parce que le pays est sur la voie de la libération définitive », sest-t-elle fustigée.

Et de préciser que si la CGTB maintient son meeting alors la Coalition des femmes de la région du Nord organisera un meeting aussi pour linterpeler car quand les femmes sont engagées, elles ne reculent devant rien.

Agence dinformation du Burkina

FB/no/ata

Gourma : La 1ère édition de la semaine régionale de la sécurité routière officiellement lancée 

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Gourma : La 1ère édition de la semaine régionale de la sécurité routière officiellement lancée 

Fada NGourma, (AIB)- La première édition de la Semaine régionale de la sécurité routière (SRSR) a été lancée officiellement le jeudi 6 octobre 2023 à Fada NGourma, dans la région de lEst.

Les accidents de la circulation sont devenus une cause de décès non négligeable dans nos pays du fait des mauvais comportements des usagers de la route.

Cest au regard des conséquences néfastes du fléau que la direction régionale en charge des Transports de lEst a décidé dorganiser une Semaine régionale de la sécurité routière (SRSR) sous le thème « Mon casque, mon compagnon de route ».

Selon le haut-commissaire de la province du Gourma, Toussaint Méda, une analyse croisée des données de la police, de la gendarmerie et du ministère de la santé révèle que la route tue plus que certaines maladies.

Le directeur régional des Transports de lEst, Ali Ramdé a souligné que les causes des accidents dans la ville de Fada NGourma sont, entre autres, le mauvais comportement des usagers, la maitrise du code de la route et lanalphabétisme des populations.

 

Durant cette SRSR, des échanges, des émissions radiophoniques sur des thématiques variées de bonnes pratiques sur la sécurité routière et des séances de sensibilisations des élèves ont été organisées dans la cité de Yendabli.

Une caravane sur le port de casques, les régulations du trafic routier au niveau des grands carrefours et lanimation dun camion podium sur la sécurité routière ont été également au menu des activités.

Le proviseur du lycée Diaba Lompo, Alou Dicko a indiqué que SRSR est la bienvenue, car selon lui, cest loccasion de sensibiliser les élèves sur la densité du trafic routier due à la nouvelle configuration de la ville de Fada NGourma.

A titre dexemple, il a ajouté que son établissement est situé au cur de la ville et cette situation expose de nombreux élèves qui vont à la recherche du savoir.

Pour loccasion, le représentant de lassociation des auto-écoles de Fada NGourma, Abdoulaye Nassouri a offert quinze bons de permis de conduire aux jeunes.

Agence dinformation du Burkina

KAC/no/ata

Gourma : Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés soutient des PDI

Burkina-Gourma-Soutien- PDI

Gourma : Le Haut-commissariat des Nations-unies pour les réfugiés soutient des PDI

Fada NGourma 26 oct.2023 (AIB)-Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a soutenu le mercredi 25 octobre 2025 à Fada NGourma (Est), les Personnes déplacées internes (PDI), les populations hôtes et les jeunes, en fin de formation modulaire qualifiante avec des kits d’installation et des fonds de roulement.

Le haut-commissaire de la province du Gourma,Toussaint Méda, dans la région de l’Est a présidé le mercredi 25 octobre 2023, une cérémonie de remise des Attestations de possessions foncières rurales (APFR) aux propriétaires terriens, des documents de prêts de terre et la remise des kits d’installation et de fonds de roulement aux profit des PDI et des populations hôtes, en fin de formation modulaire qualifiante.

Ce soutien est l’oeuvre du Haut-commissariat des Nations-unies pour les réfugiés qui accompagne la Transition burkinabè, dans sa politique de bien-être des populations.

L’accès à la terre en général et particulièrement aux PDI est fortement impacté par les effets néfastes des crises socio politiques et sécuritaires qui constituent une préoccupation centrale du gouvernement et de ses partenaires.

Le HCR, en collaboration avec des partenaires comme Vétérinaires sans Frontière, l’Observatoire national du foncier, la mairie de Fada NGourma et les services techniques de cette région a décidé de soutenir la commune de Fada NGourma avec des formations qualifiantes.

A cet effet, les PDI, les populations hôtes et 60 jeunes de la ville Fada NGourma ont suivi une formation modulaire qualifiante de deux mois suivie de deux mois de stage, dans la protection des personnes et de leur résilience dans un contexte sécuritaire et humanitaire difficile.

Le représentant résident de UNHCR Burkina, Maurice Azonnankpo, a remercié tous les acteurs qui ont facilité la mise en oeuvre de cette politique avant d’exhorter les bénéficiaires à une exploitation effective de la terre, dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage, afin de sortir de la pauvreté.

A cette couche juvénile qui a bénéficié de kits d’installation et d’une enveloppe de 100 mille FCFA par personne, M. Azonnankpo a souhaité une insertion socio- professionnelle réussie dans un monde où les ressources naturelles se font de plus en plus rares.

« Après deux mois de formation modulaire qualifiante et deux mois de stage, nous sommes outillés pour affronter le monde du travail avec succès. () . Nous sommes très heureux de recevoir ces kits dinstallation et un fonds de roulement », sest réjoui le représentant des apprenants, Ousmane Ouédraogo.

Et d’ajouter que « Cet appui nous permettra d’exercer nos métiers de choix et contribuer à la formation de certains de nos frères et soeurs dans nos différents ateliers ».

Le premier vice-président du conseil communal de Fada NGourma, Ernest Natama a promis de faciliter l’installation de ces jeunes apprenants sur son essor administratif.

Agence dinformation du Burkina

KAC/no/ata

Bazèga : Les communautés religieuses sensibilisées pour une meilleure compréhension des textes religieux

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Bazèga : Les communautés religieuses sensibilisées pour une meilleure compréhension des textes religieux

 

Kombissiri, (AIB) L’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) Burkina Faso a organisé le jeudi 26 octobre 2023 à Kombissiri, une conférence multiconfessionnelle d’informations pour une meilleure compréhension des textes religieux sur la tolérance et le vivre-ensemble.

Des représentants de différentes communautés religieuses de la province du Bazèga ont pris part à la conférence multiconfessionnelle d’informations des populations pour une meilleure compréhension des textes religieux sur la tolérance et le vivre-ensemble.

L’initiative est de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) Burkina Faso. Selon la présidente de l’ONAFAR Burkina Faso, Habibou Ouattara/Ouédraogo, cette activité qui se tient dans dix (10) provinces du Burkina dont le Bazèga est une suite des conférences multiconfessionnelles tenues dans les régions en 2022.

L’objectif est de diffuser le message d’information et de sensibilisation sur la tolérance et le vivre-ensemble auprès des populations tel que prônés dans les livres saints, pour une meilleure compréhension des textes religieux.

Pour ce faire, des panelistes représentants les communautés religieuses de l’église catholique, de la fédération des églises et missions évangéliques (FEME) et de la fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) ont tour à tour exposé sur l’importance de la tolérance et du vivre-ensemble tel que recommandé par les saintes écritures.

Pour les panelistes, les différentes communautés doivent promouvoir la culture de la tolérance et du vivre-ensemble pour un monde de paix car disent-ils, ‘ « DIEU lui-même nous invite à nous aimer les uns, les autres ».

Cette conférence a été l’occasion pour les participants de demander à l’ONAFAR Burkina Faso de multiplier ces gens d’activités dans les communes, afin de toucher le plus grand nombre de populations.

Le Haut-commissaire de la province du Bazèga, Mme Téné Justine Kientega/Ilboudo qui a présidé la conférence, a salué l’initiative de l’ONAFAR qui permettra d’éviter le radicalisme et l’extrémisme au Burkina Faso.

Les représentants des communautés à cette conférence ont été invités à relayer les informations reçues auprès de leurs bases respectives.

Agence d’information du Burkina

TPT/no/ata

Centre-sud/Economie locale : les populations invitées à « privilégier la consommation des biens et services faits au Burkina Faso »

Centre-sud/Economie locale : les populations invitées à « privilégier la consommation des biens et services faits au Burkina Faso »

Manga, 27 octobre 2023 (AIB) – Le secrétaire général de la province du Zoundwéogo, Innoncents Ouattara, a exhorté, vendredi, les populations de la région du Centre-sud à « privilégier la consommation des biens et services faits au Burkina Faso » pour booster les revenus des producteurs et par ricochet l’économie locale.

« En ce mois d’octobre qui est consacré à la promotion du ‘’consommons local’’, je vous engage à intensifier les actions de promotion des produits made in Burkina et ceux de toute l’UEMOA avec sursaut patriotique en encourageant d’une part la production et la transformation des produits de notre terroir et d’autre part en privilégiant la consommation des biens et services faits au Burkina Faso », a déclaré le secrétaire général de la province du Zoundwéogo, Innoncents Ouattara.

M. Ouattara qui s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la célébration régionale de la 4e édition du Mois du Consommons Local (MCL), à Manga, portait au public le message de la gouverneure de la région du Centre-sud, Yvette Nacoulma.

S’appuyant sur la définition du concept par l’UEMOA, il a rappelé que le produit local est « l’ensemble des produits nationaux incluant les biens et les services et les produits des pays membres de l’UEMOA ».

Leur consommation a des avantages à plus d’un titre, selon lui.

« Consommer ces produits, c’est stimuler l’émergence des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, accroitre le volume des matières premières transformées, augmenter significativement leur part de marché, créer des revenus pour les populations, attirer plus d’investissements productifs, accroitre la main d’œuvre, réduire le taux de pauvreté et impulser le développement des pays de l’Union », a-t-il dit.

Pour le directeur régional du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes Entreprises du Centre-sud, Guillaume Dofini, « la consommation des produits locaux contrairement aux produits importés a une valeur ajoutée car elle a des effets d’entrainement sur l’économie du pays de façon générale ».

A l’occasion de la célébration au niveau régional de la 4e édition du MCL, des stands d’exposition ont été érigés avec une kyrielle de produits artisanaux notamment alimentaire, vestimentaire et cosmétique.

« Cette célébration est vraiment une aubaine parce que c’est à travers ces genres d’activités que les gens vont mieux découvrir les potentialités locales », s’est réjoui le président régional de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Burkina du Centre-sud, Hermann Zoungrana.

Pour accroitre davantage l’écoulement des produits locaux, M. Zoungrana a souhaité plus d’engagement du gouvernement à l’application effective des textes en la matière.

« Si je prends par exemple l’arrêté N°2017-002-PM-CAB portant achat des produits alimentaires locaux par les structures étatiques dans le cadre de leur approvisionnement, nous ne sentons pas son application sur le terrain. Vous prenez par exemple les ateliers et autres rencontres qui se tiennent en ville, on ne voit pas les produits locaux mis en exergue comme le veut l’arrêté », a expliqué le directeur de l’usine de riz de Manga STRACOPA, Luc Kazagabou.

Il appelle donc le gouvernement à veiller davantage à corriger ces insuffisances et aux populations à faire de la consommation des produits locaux une priorité pour que l’économie locale se porte mieux au bénéficie de tous.

MZ/ata

 

Zoundwéogo : des acteurs économiques prennent davantage connaissance des textes règlementaires sur les mines 

Zoundwéogo : des acteurs économiques prennent davantage connaissance des textes règlementaires sur les mines 

Manga, 25 octobre 2023 (AIB)- Le ministère de la Transition énergétique, des Mines et des Carrières en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso, a organisé, mercredi, à Manga, un atelier d’échanges et d’informations avec les acteurs économiques de la province du Zoundwéogo sur les textes relatifs au contenu local dans le secteur des mines.

« Notre région, avec la mine de Gogo, est en phase de devenir une zone minière. C’est la raison pour laquelle la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI- BF), en collaboration avec le ministère en charge des mines, a initié ce cadre de partage d’informations sur les enjeux liés à la réglementation du contenu local », a indiqué, à l’entame des travaux, l’élue à la Délégation consulaire régionale (DCR) du Centre-sud de la CCI-BF, Béatrice Bouda.

Mme Bouda s’exprimait lors de l’atelier d’information sur la règlementation du contenu local avec les fournisseurs de biens et services des mines de la province du Zoundwéogo.

L’activité s’est tenue en présence de techniciens du Ministère de la Transition énergétique, des Mines et des Carrières (MTMCE), de responsables de la Délégation consulaire régional du Centre-sud de la CCI-BF, de membres de structures économiques et de patrons d’entreprises venus de diverses communes de la province.

D’après Béatrice bouda, en expliquant ces nouveaux textes aux acteurs locaux de la région, cela va contribuer « à lever les incompréhensions et les confusions » autour du contenu local minier qui a toujours fait l’objet d‘âpres discussions dans certaines zones minières.

Le chef de service de développement local du MTMCE, Mahamady Nombo, a expliqué que la rencontre entre dans le cadre de la tournée entreprise par son département « dans le but d’expliquer et de vulgariser les textes en lien avec le contenu local aux partenaires économiques en région ».

Evoquant les avantages relatifs à ces textes, M. Nombo a souligné que le nouveau dispositif entend « promouvoir l’approvisionnement local en biens et services, encourager l’emploi des nationaux, accélérer la transformation et la valorisation locale et faciliter le contrôle des entreprises locales ».

« Le contenu local peut conduire à une vitalité économique même après la fermeture de la mine », a-t-il soutenu.

Les échanges ont été positivement appréciés par les participants. « Je suis satisfait de la définition du concept de contenu local dans le domaine des mines tel que présenté ici. J’avais de nombreuses inquiétudes sur ce concept mais maintenant, l’équivoque est levée », a confié Blaise Nikiema.

Ce dernier exhorte, par ailleurs, à appliquer rigoureusement lesdits textes « pour le bien-être du fournisseur local dans le secteur minier ».

La stratégie nationale du contenu local dans le secteur minier 2021-2025 et son plan d’action triennale 2021-2023 ont été adoptés en décembre 2021. Un décret relatif à la fourniture locale a été adopté le 11 novembre de la même année.  Ce décret est une opérationnalisation de l’article 101 du code minier visant à promouvoir et à développer la fourniture locale.

MZ-ata

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