Koulpélogo : Des élèves réclament le retour des professeurs et des autorités
Ouargaye, (AIB)-Les élèves des différents établissements post-primaire et secondaires de Ouargaye, ont marché le vendredi 27 octobre 2023 pour demander le retour des autorités et de leurs professeurs pour la reprise des cours.
Les élèves issus des lycées et collèges de la ville de Ouargaye sont sorti le vendredi 27 octobre 2023. Ils disent soutenir la Transition, les FDS et les VDP pour leur engagement pour la sécurité. Ensuite, ils disent être toujours en attente de leurs professeurs pour la rentrée scolaire.
Après leur regroupement sur terrain du lycée provincial de Ouargaye, ces élèves ont marché jusqu’à la gendarmerie en passant par le Commissariat central de police, la cour royale et le Haut-Commissariat.
A chaque point cité, ils ont marqué un arrêt pour remettre leur message.
Au dernier point de ralliement à savoir la gendarmerie, ces élèves ont été reçus par l’adjudant-chef Mohamed Sanfo, commandant adjoint de brigade de gendarmerie nationale de Ouargaye. A ce niveau, une lecture suivie de remise d’un message, a marqué la fin de cette marche.
Rappelons que le 16 septembre 2023, à l’appel de la jeunesse, la population de Ouargaye était sortie nombreuse pour le même motif.
Exploitation responsable de l’or : Les acteurs du Sanguié renforcent leurs capacités
Réo, (AIB)-Un atelier de formation sur la convention Minamata, la santé et la sécurité au travail s’est tenu à Réo, les 26 et 27 octobre 2023, sous la présidence du Haut-commissaire de la province du Sanguié, Talari Germaine Ouoba, au profit des acteurs de la chaîne de production aurifère.
Les acteurs de la chaîne de production artisanale de l’or à savoir es responsables de sites, les leaders communautaires, les orpailleurs comptent aux yeux de l’administration. Ceux de la province du Sanguié ont bénéficié d’un atelier de formation visant à promouvoir une exploitation responsable de l’or dans les sites miniers artisanaux et à petite échelle afin que ces derniers profitent de meilleurs services et de conditions de travail.
Toute chose qui peut leur permettre de contribuer au développement local et de s’engager à réduire les effets négatifs du secteur.
En effet, a laissé entendre le Haut-commissaire, Talari Germaine Ouoba, l’exploitation minière artisanale et à petite échelle de l’or est devenue une composante économique majeure dans les zones rurales du Burkina Faso où elle offre à plus de 2,5 millions de personnes dont des femmes et des enfants, une source importante de revenus elles et pour l’ensemble du pays.
Cependant, a-t-elle poursuivi, force est de constater que l’exploitation actuelle pose de sérieux défis en matière de sécurité, de respect des droits humains, de problèmes sociaux, ainsi que de la dégradation de l’environnement et de la santé des travailleurs.
A en croire toujours madame Ouoba, les mauvaises pratiques d’extraction et de traitement du minerai, le recours aux explosifs et aux produits chimiques prohibés comme le cyanure et le mercure se sont généralisées sur l’ensemble du territoire d’où l’importance de prendre des mesures afin de protéger la santé humaine et l’environnement.
Aussi, a-t-elle exhorté les participants à être assidus et attentifs aux modules qui leur seront présentés mais aussi à une participation active et à des échanges francs pour qu’au sortir de la session, ils soient des acteurs miniers mieux aguerris sur les mesures de protection de leur santé et de préservation de l’environnement.
Quant au représentant pays de l’ONG Artisanal Gold Council, Seydou Kabré, il a rassuré qu’un travail de fourmi sera fait pour que les objectifs poursuivis soient atteints. Ce qui explique selon lui la tenue de cet atelier, lequel précède un plan d’actions précis (HSST) visant à prévenir les accidents du travail et les maladies professionnelles.
Ainsi donc, un certain nombre de modules ont été servis aux participants. Ce sont entre autres « les bonnes pratiques de protection individuelle sur les sites miniers », » les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation du mercure et les précautions à prendre », » Sauvetage et secourisme », » la santé, sécurité au travail dans la mine artisanale et à petite échelle ».
Ioba : Gnindjounté Kambiré à la tête de la direction provinciale de l’environnement
Dano, 20 octobre 2023 (AIB)- La haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo née Sermé a officiellement installé le nouveau directeur provincial de l’environnement (DPE) du Ioba, Gnindjounté Kambiré le jeudi 19 octobre 2023 à Dano.
La salle de réunion du haut-commissariat de Dano a refusé du monde à l’occasion de la cérémonie de passation de service entre les directeurs provinciaux entrant et sortant de l’environnement du Ioba.
L’inspecteur des eaux et forêts, Gnindjounté Kambiré a été nommé à la tête de la direction provinciale de l’environnement en conseil des ministres du mercredi 04 octobre 2023.
S’adressant à l’assemblée juste après son installation, le nouveau DPE a rappelé que selon les textes, les ressources naturelles font partie du patrimoine de l’Etat.
Mais M. Kambiré estime que ces ressources naturelles sont d’abord pour les populations qui en sont proches. Elles en dépendent quotidiennement car elles vivent de ces ressources.
« Nous avons donc le devoir de les préserver, de les protéger et de restaurer afin de les léguer aux générations futures » a-t-il soutenu.
C’est pourquoi, le DPE entré a invité tout le monde à utiliser les ressources naturelles dans le respect de la législation en vigueur.
Aux partenaires, il a demandé une synergie d’actions pour préserver la biodiversité et sauver l’environnement.
Gnindjounté Kambiré a souhaité que les collectivités territoriales jouent pleinement leur partition dans la lutte pour la sauvegarde l’environnement.
Il a invité les agents des eaux et forêts du Ioba à être à l’écoute des populations. Ils doivent protéger, respecter et accompagner les populations, à ajouter le nouveau directeur.
M. Kambiré accorde une place de choix au travail d’équipe pour l’atteinte de ces objectifs.
Son prédécesseur, Sami Dabiré a passé 04 ans 01 mois à la tête de la direction provinciale de l’environnement du Ioba.
M. Dabiré a pris service à Kongounsi où il a été nommé directeur provincial de l’environnement de la province du Bam.
Le DPE sorti a remercié les autorités provinciales, les membres de l’amicale des directeurs et chefs de services du Ioba et tous les partenaires pour la bonne collaboration et leur accompagnement.
Il a souligné que cela a contribué à la réalisation des objectifs.
Sami Dabiré a salué l’engagement de ses collaborateurs et les a invités à rester mobilisés pour relever les défis sécuritaires et environnementaux sous la direction du DPE entré.
Le représentant du personnel des eaux et forêts de la province du Ioba, Amado Tiendrébéogo et le président de l’amicale des directeurs et chefs de services du Ioba, Joël Dinaba ont tous bien apprécié le travail abattu par le DPE sorti Sami Dabiré.
Ils ont souhaité la bienvenue au sein de la nouvelle famille dans le Ioba à Gnindjounté Kambiré, DPE entré.
Quant au directeur régional de l’environnement du Sud-ouest, Ismaël Rouamba, il a rappelé que la priorité du nouveau DPE est le défi sécuritaire à relever.
«Les agents des eaux et forêts sont impliqués dans la reconquête du territoire avec les autres forces de défense et de sécurité (FDS)» a-t-il indiqué.
Il a remercié le DPE sorti pour la mission bien accomplie dans le Ioba . La haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo /Sermé s’est dite satisfaite des résultats engrangés par le DPE sorti.
Elle a félicité toute l’équipe provinciale des eaux et forêts pour la lutte contre certaines pratiques illicites et leur contribution à l’amélioration du contexte sécuritaire.
Elle a souhaité la bienvenue au DPE entré. Mme Adenyo a dit que la province du Ioba est accessible et très fréquentable et elle doit rester telle.
Cela est dû à l’effort conjugué de l’ensemble des FDS a-t-elle déclaré. Elle a invité le nouveau DPE à bien collaborer avec les populations surtout riveraines des forêts avant de leur prodiguer des orientations et des conseils.
« Le travail des services de l’environnement, c’est de faire en sorte que la vie puisse se poursuivre sur cette terre » a-t-elle conclu.
Le DPE sorti, Sami Dabiré a reçu des cadeaux des collaborateurs, des partenaires et des parents de la province du Ioba.
Facebook et Instagram en version payante : vers la fin de l’Internet gratuit ?
Par Laurence BENHAMOU
PARIS, 30 oct 2023 – LIvrer ses données ou s’abonner : après X (ex-Twitter), Facebook et Instagram lancent à leur tour des abonnements payants pour des versions sans publicité, uniquement pour les Européens qui refuseront les publicités ciblées. Un nouveau pas vers un Internet payant.
Leurs utilisateurs dans l’UE, la Suisse, et le reste de l’Espace économique européen (Islande, Norvège, Liechtenstein) « auront le choix de continuer à utiliser gratuitement » les deux réseaux sociaux en consentant à livrer leurs données personnelles « ou de s’abonner pour ne plus voir de publicités », a annoncé le groupe Meta, leur propriétaire.
Courant novembre, pour l’ensemble de ses comptes Instagram ou Facebook, chaque abonné devra débourser 9,99 euros par mois s’il règle via ordinateur, ou 12,99 euros s’il passe par les applications sur smartphones, a précisé le géant américain.
Facebook et Instagram comptent respectivement 144 et 133 millions d’utilisateurs réguliers en Europe hors Royaume-Uni, selon Insider Intelligence.
Proposer des abonnements payants représente un changement radical d’approche pour le groupe de Mark Zuckerberg, qui avait promis que Facebook serait « toujours » gratuit.
Déjà depuis début 2023 X, confronté à une fuite de ses annonceurs, a lancé des formules payantes, d’abord pour obtenir des badges de certification, puis pour masquer les publicités. Elon Musk a même suggéré en septembre que X pourrait devenir intégralement payant, ce qu’il teste depuis deux semaines aux Philippines et en Nouvelle-Zélande, pour moins d’un euro par an.
Suivant ses traces, en février 2023 Meta a amorcé un changement de stratégie en proposant un badge de certification payant. Tiktok teste également depuis début octobre un abonnement payant sans publicité. Et cela fait longtemps – depuis 2018 – que YouTube a fait le choix de proposer des abonnements payants sans publicité.
Pour le Français Jean Cattan, secrétaire général du Conseil National du numérique, « on assiste à la conversion du modèle de la plupart des réseaux sociaux, avec un passage du gratuit vers le payant. Mais il faut une régulation qui veille à l’absence de monopole », s’inquiète-t-il, au vu du poids combiné de WhatsApp, Facebook, Instagram et Threads, tous détenus par Meta.
Autre sujet de préoccupation, la mise en avant des messages des abonnés. « S’il faut payer sur tous les réseaux demain, les riches pourront davantage s’exprimer », avertit-il. « On irait à l’encontre de la neutralité du net et d’un traitement égal des utilisateurs, défendus en droit européen au nom de la liberté d’expression ».
– Pression de l’UE –
Meta et Google ont bâti leur empire sur des services gratuits financés par des publicités ciblées, grâce aux données personnelles de leurs milliards d’utilisateurs. « Si c’est gratuit, vous êtes le produit », lançait en 1973 l’artiste Richard Serra.
Mais depuis quelques années, l’UE lutte contre le pistage des internautes sans leur consentement, d’abord avec le règlement européen sur la protection des données (RGPD) de 2016, puis avec le règlement sur les marchés numériques (DMA), entré en vigueur cet été. Les plateformes numériques concernées ont jusqu’au 6 mars 2024 pour s’y conformer.
Meta est déjà sous pression: en mai dernier, Facebook a écopé d’une amende record de 1,2 milliard d’euros du régulateur irlandais, au nom de l’UE, pour avoir enfreint le RGPD. Début septembre, la justice norvégienne a débouté Meta qui demandait la suspension d’une interdiction de la publicité comportementale sur Facebook et Instagram, ce qui lui vaut une amende quotidienne dans le pays. Avec le risque que cette amende soit étendue ailleurs en Europe.
« La poursuite par Meta d’abonnements sans publicité en Europe devance certains aspects du futur règlement européen sur les services numériques », a souligné Jeremy Goldman, analyste chez Insider Intelligence. « Sans la possibilité de personnaliser les publicités dans le cadre du nouveau règlement, Meta pense que ses recettes publicitaires pourraient chuter, ce qui l’incite à monétiser les utilisateurs par des abonnements », explique l’analyste.
« La possibilité pour les gens d’acheter un abonnement sans publicité équilibre les exigences des régulateurs européens tout en donnant le choix aux utilisateurs », a fait valoir Meta.
Nahouri : Des musulmans revendiquent le titre foncier de leur mosquée détenu par un opérateur économique
Pô, (AIB)-Des musulmans de la province de Nahouri, sous la conduite de la coordination des jeunes musulmans du Burkina (CJMB) ont organisé le 27 octobre 2023, une marche pacifique pour exiger l’ attestation d’attribution du domaine où est construite la mosquée de vendredi de Pô, présentement détenue par l’opérateur économiqueRobert Alorpaga Tabassé.
Plusieurs musulmans venus des cinq communes que compte la province du Nahouri, ont répondu présent à l’appel à manifester contre l’opérateur économique de la commune de Pô, Robert Alorpaga Tabassé.
Cet appel à manifester a été lancé par la coordination des jeunes musulmans du Burkina (CJMB), afin de protester leur mécontentement suite à la présumée volonté de l’opérateur économique Robert Alorpaga Tabassé de démolir la mosquée du marché de Pô pour bâtir un établissement économique.
Partis de la mosquée litigieuse après la grande prière du vendredi, les manifestants ont mis le cap au haut-commissariat du Nahouri ou les attendait l’autorité provinciale.
Sur place et après les salutations des sages de la communauté musulmane, c’est Nouridine Akouabou, coordonnateur local du CJMB qui a livré le message.
Dans le message transmis à l’autorité provinciale, ces musulmans du Nahouri disent « être attristés par le comportement de l’opérateur économique Robert Alorpaga Tabassé qui dit détenir l’attestation d’attribution de l’espace en question ».
Pour eux, c’est le fruit d’une fraude et donc d’une violation de la loi en matière de cession des terres.
Ils poursuivent que le terrain où est construit la mosquée fut attribuée en 2005 à la communauté musulmane dans une délibération favorable du conseil municipal soient 16/17 conseillers.
Selon Nouridine Akouabou, toutes les fois qu’une nouvelle autorité a été élue ou désignée à la tête du conseil municipal, les musulmans ont toujours approché ladite autorité afin d’obtenir les documents de la mosquée.
Malheureusement, la démarche a toujours été interrompue par l’instabilité politique du pays.
Sauf que pendant le mandat de Akowé Victor Zangouyo (2016-2022), celui a opposé son refus au prétexte que la mosquée est située dans une zone commerciale qui pourtant ne fut qu’une réserve destinée à l’usage de la population conformément au lotissement de 1972, assure-t-il.
Aussi, aucune délibération du conseil municipal portant cession dudit terrain litigieux à Robert Alorpaga Tabassé n’a eu lieu, foi de M. Akouabou.
Toutefois, les protestataires demandent l’annulation en conseil des ministres, de l’attestation d’attribution accordée à M. Robert et la poursuite de la procédure enclenchée par les musulmans en vue de l’obtention des titres de jouissance.
Le haut-commissaire Auguste Kinda qui a réceptionné le message en présence du président de la délégation spéciale de Pô a salué les responsables pour cette marche pacifique et les rassurer qu’il sera transmis à qui de droit.
Ces musulmans du Nahouri ont été soutenus par la coordination nationale conduite par l’imam Abdalah Derra.
C’est dans le calme et espérant trouver gain de cause que les manifestants se sont dispersés.
« Personnellement je n’ai pas de mot. Je me remets à Dieu et aux autorités judiciaires. Que Dieu fasse que le droit soit dit », a dit Robert Alorpaga Tabassé dans un message transmis à l’AIB.
Ouagadougou : six mois pour réhabiliter le marché de Sankar-Yaaré pour près de 1,9 milliard de FCFA
Ouagadougou, 30 oct. 2023 (AIB) – Le marché de Sankar-Yaaré, en grande partie consumé en début d’année par un violent incendie, sera réhabilité à hauteur de 1,9 milliard de FCFA dans un délai de six mois, a annoncé lundi le ministre en charge du Commerce, Serge Poda.
« Dans la matinée du dimanche 29 janvier 2023, aux environs de 10 heures, nous avons assisté avec émoi et consternation à un incendie qui a dévasté une grande partie du marché de Sankar-Yaaré. La fumée opaque qui s’élevait vers le ciel était la dissipation de l’espoir de nombreux commerçants et, par ricochet, de nombreuses familles », a déclaré Serge Poda.
Selon le ministre en charge du Commerce, près de 2 milliards de FCFA seront investis par le gouvernement dans la réhabilitation du marché de Sankar-Yaaré, dans un délai de six mois.
Il s’exprimait lundi à Ouagadougou lors d’une cérémonie officielle de lancement des travaux de réhabilitation du marché de Sankar-Yaaré, l’un des marchés stratégiques de la capitale burkinabè.
Serge Poda a expliqué que depuis le sinistre, un processus de rénovation du marché a été engagé avec les acteurs concernés et les autorités, afin de permettre aux commerçants de retrouver leur lieu de commerce.
À l’écouter, l’attente a été longue pour les commerçants, et il s’est dit satisfait du fait qu’ils disposeront d’un nouveau joyau marchand de qualité pour la relance des activités commerciales.
Le premier responsable du département en charge du Commerce a appelé les commerçants à l’union et à faciliter les travaux de réhabilitation.
« La rénovation du marché permettra d’accroître les capacités du marché, d’améliorer le confort de ses occupants, de ses visiteurs, ainsi que la sécurité des personnes et des biens », a soutenu le ministre Poda.
Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté, a appelé les commerçants à mieux entretenir leur futur marché, car selon lui, ils y passent beaucoup de temps que dans leurs domiciles.
M. Konaté, haut-commissaire de la province du Kadiogo, a fait état des difficultés de cohabitation entre les commerçants de Sankar-Yaaré et les a exhortés à parler d’une seule voix pour la résolution de leurs problèmes.
D’après le PDS de la commune de Ouagadougou, le marché de Sankar-Yaaré, d’une superficie d’un hectare 200 m2, a été réhabilité en 2001 avec 1 400 emplacements, constitués en deux blocs, dont l’un compte 412 et l’autre 988 commerçants.
Selon ses dires, le sinistre du 29 janvier dernier a impacté 70% des commerçants, mettant ainsi de nombreux vendeurs dans le désarroi.
Maurice Konaté est revenu sur les aspects innovants du projet de rénovation du marché, notamment l’accroissement de la capacité des boutiques intérieures de 1,40 à 1,82 m2, la prise en compte d’un système de courant pour la fermeture, le regroupement des boutiques par pavillon couvert.
M. Konaté a noté l’installation d’un nouveau système de branchement, la prise en compte de la sécurité incendie, l’augmentation du matériel de secours dans les bâtiments administratifs et la résolution des problèmes d’étanchéité, etc.
SITHO-VITHRO 2023 : Zoom sur les potentialités touristique du Centre-Sud
Ouagadougou, 30 oct. 2023 (AIB)-La région du Centre-Sud a été désignée région invitée d’honneur à l’occasion de l’édition spéciale du Salon International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou et de la Vitrine Internationale du Tourisme, de l’Hôtellerie et de la Restauration de Ouagadougou (SITHO-VITHRO). Zoom sur ces potentialités.
La région du Centre Sud est limitée au nord par la région du Centre, à l’Est par les régions du Centre-est et du Plateau central, à l’Ouest par la région du Centre-ouest et au sud par le Ghana.
Elle est composée de trois (03) provinces, le Zoundwéogo, le Nahouri, et le Bazèga. Elle compte 16 communes rurales, 3 communes urbaines et 19 départements.
La région couvre une superficie de 11 327 km², avec une démographie de 788 341 habitants selon le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) de l’institut national des statistiques et de la démographie (INSD) en 2019.
Le directeur régional de la culture, des arts et du tourisme de la région du Centre-Sud Didier Wandema Yaméogo
Les Moose, les Gourounsi (Kassena, Nakana) constituent les groupes ethniques de la région. La grande majorité des autochtones pratiquent essentiellement l’agriculture et l’élevage et le principal cours d’eau est le fleuve nakambé.
Selon le directeur régional de y culture, des arts et du tourisme de la région du Centre-Sud Didier Wandema Yaméogo, « le tourisme est un secteur qui contribue fortement au développement de notre pays en termes de promotion de notre patrimoine naturel et culturel, de retombées économiques, de création d’emplois, de développement d’infrastructures et de visibilité ».
A l’en croire, le SITHO VITHRO constitue un levier pour un développement durable du pays.
Selon lui, la région du Centre-Sud regorge de plus d’une vingtaine d’attraits touristiques.
A savoir le Pic du Nahouri d’une altitude de 447 mètres ; la ferme de démonstration de Wedbila, le campement de l’éléphant de Oualem et le ranch de gibier de Nazinga (97 000 ha pour la grande chasse et 20 000 ha pour le safari photos)
Il a aussi cité les habitats traditionnels sur lesquels l’on trouve des peintures murales des peuples Kasséna et Nakana ; le palais royal de Tiébélé : des forteresses construites dans un but défensif durant les périodes de guerre ; La mosquée de Nanyimi construite en 1850 ; La case de Bender, les danses djendjéré, warba.
A cela, l’on peut ajouter le djénéga et djongo; les polyphonies Nakana chantées par les femmes avec des battements de mains, le festival des femmes peintres à Tiébélé etc.
Du reste, la capitale de la région, Manga et les deux autres provinces abritent des infrastructures hôtelières modernes tel l’hôtel Le zanali présent à cette édition du SITHO offre des prestations de qualité pour le bonheur de la clientèle.
Tour du Faso 2023 : Les FDS et les VDP en alerte maximale, resp
Ouagadougou, 29 oct. 2023 (AIB)-FDS, VDP, vecteurs aériens et services de renseignement travaillent sans relâche pour assurer la sécurité de la 34e édition du Tour international du Faso, ont rassuré les organisateurs à l’AIB
La mobilisation des Forces de l’ordre et de sécurité sur le Tour du Faso est impressionnante depuis le début de la compétition vendredi.
Les organisateurs expliquent que tout est mis en œuvre pour assurer la sécurité durant les 10 étapes que compte la compétition.
« Depuis l’annonce du Tour, il y a eu une mobilisation générale des FDS (Forces de défense et de sécurité), des VDP (Volontaires pour la défense de la patrie) pour la sécurité. Tout le monde a été mis à contribution », a expliqué le capitaine de police Pierre Kaboré, responsable de la sécurité du Tour.
Il a fait savoir que « l’accent a été surtout mis sur le renseignement dans les provinces et les régions traversées à chaque étape. Il y a également l’appui des forces aériennes. Toutes les dispositions sont prises ».
Sans trop rentrer dans les détails de la stratégie mise en place, le capitaine de police Kaboré a indiqué que « il n’y a pas de risque zéro chez nous. Donc tout le monde est en alerte générale ».
Le 34e Tour du Faso se déroule du 26 octobre au 5 novembre avec 1207,800km de distance de course en 10 étapes. La caravane traversera 7 régions du Burkina Faso.
Sahel : les vecteurs aériens maintiennent la pression sur les terroristes
Ouagadougou, 29 oct. 2023(AIB)-Des drones de l’armée burkinabè ont frappé ce dimanche, deux bâtiments à Touka et à Korno (Sahel), tuant plusieurs terroristes, a appris l’AIB de sources sécuritaires.
Après la grosse saignée infligée aux terroristes le 27 octobre dernier à Touka, l’armée burkinabè est restée en alerte dans la localité.
Très tôt ce dimanche 29 octobre 2023, les vecteurs aériens ont détecté des criminels dans les environs de Touka.
Les bandits se rassemblent par la suite dans un bâtiment à Mdiomga. Là ils sont neutralisés par une frappe précise.
Dans le hameau de Korno, un autre groupe de terroristes qui s’étaient rassemblés aussi dans un bâtiment, va connaître le même sort.
En effet, ils ont été décimés dans des frappes.
Selon nos sources, les opérations se poursuivent pour rétablir la paix et la sécurité.
Tour du Faso 2023 : Paul Daumont, les raisons de la perte du maillot jaune
Ouagadougou, 29 oct. 2023 (AIB) – le cycliste burkinabè Paul Damont a perdu dimanche, son maillot jaune du Tour du Faso acquis depuis la 1re étape et le Directeur technique nationale (DTN) Martin Sawadogo explique les raisons de cette déchéance.
« Si vous prenez le maillot dès la première étape, vous devenez l’ennemi numéro 1. Vous avez toutes les équipes contre vous. C’est ce qui s’est passé à la 3e étape où les équipes se sont coalisées contre le Burkina », s’est expliqué le Directeur technique nationale Martin Sawadogo.
Il a surtout insisté sur les bonifications qui ont beaucoup pesé en faveur des Belges. « Il y avait une volonté farouche des Marocains et des Belges à la conquête du maillot. Ils ont mis toutes les batteries, beaucoup d’énergie. Les équipes burkinabè ont beaucoup chassé et ont donc beaucoup perdu de l’énergie », renchérie.
Pour lui, il fallait que Paul Daumont rentre dans le trio à l’arrivée pour bénéficier des bonifications ou encore carburer au cours de la course pour grappiller des points lors des sprints intermédiaires, vu qu’il n’avait que 9 secondes d’avance sur Wouters Rutger de la Belgique.
Voici le nouveau maillot jaune Wouters Rutger
« Le porteur du dossard 16 (Wouter : ndlr) avait 9 secondes de retard et avait déjà grappillé 2 secondes de sa 2e place sur le dernier point chaud de l’étape. Il est 1er à l’arrivée et gagne 10 secondes de bonification. Le 2e a 6 secondes de bonification pendant que le 3e en a 4. Paul Daumont étant arrivé en 4e position ne bénéficie donc pas de bonification. Du coup le Belge récupère le maillot, à 3 secondes de Daumont ».
Des difficultés dans l’équipe A des Etalons cyclistes ?
Selon certaines indiscrétions, l’équipe A du Burkina serait composée de leaders et chacun veut gagner plutôt que de travailler pour le porteur du maillot jaune.
« Je m’inscris en faux parce qu’il y a une certaine cohésion, une certaine solidarité au niveau de l’équipe nationale du Burkina. Ce sont les coureurs même, depuis la mise au vert à Koudougou jusqu’à Ouagadougou, qui insistent sur la cohésion du groupe et la volonté de prendre le maillot », a rétorqué le DTN Sawadogo.
Selon lui, « tout le monde a prôné pour l’unité. Nous sommes à plus de 40 km/h de moyenne. ça veut dire qu’il y a une volonté très manifeste des deux, de nos poursuivants (Belgique et Maroc), de prendre le maillot. Les deux ont vraiment attaqué dès les premiers moments avec les Camerounais. Et à l’arrivée finale, Paul a été fermé dans les 100, 200m et c’était difficile pour lui d’y parvenir ».
Hors mis l’équipe nationale A, il y a également les équipes régionales de l’Ouest et du Centre qui sont dans la compétition mais qui n’arrivent pas à soutenir l’équipe fanion. Pour Martin Sawadogo « leur niveau n’est pas homogène. Ils viennent pour apprendre aux côtés des autres ».
Malgré tout le technicien burkinabè promet un « combat » lors de la 4e étape Ouagadougou – Koupéla, longue de 136,8km. « Le Tour c’est plusieurs étapes et demain on pourra rebondir », a-t-il conclut. Agence d’information du Burkina
as/ata
Édition spéciale SITHO – VITHRO : Les ministres du tourisme burkinabè et nigérienne font la ronde des stands
Ouagadougou, 29 oct. 2023 (AIB)-Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo et son homologue du Niger, Guichen Aghaichata Atta, ont visité le stand pays du Niger, ce vendredi 27 octobre 2023 sur le site du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou.
En plus du Niger, les deux ministres ont visité le stand du Mali, le stand des professionnels du tourisme où sont présentés tous les plats nigériens et dégusté des mets nigériens.
Pour Jean Emmanuel Ouédraogo, c’est l’occasion de découvrir toutes les richesses, toute la diversité et la profondeur de de la culture nigérienne.
<< Ici dans ce stand pays du Niger, il y a tellement de choses à découvrir, mais également tellement de valeurs à partager. Faire un tour dans ce stand finit de nous convaincre que nous avons tellement de choses en commun, tellement de proximité sur le plan des expressions culturelles et autres >> a-t-il indiqué.
Il a également relevé que l’alliance des États du Sahel n’est pas seulement une alliance diplomatique, militaire et stratégique. Elle est une alliance des peuples, une alliance des cultures et une alliance des potentialités, des identités et des valeurs.
Pays invité d’honneur, Le Niger est présent au SITHO-VITHRO avec une délégation forte de 36 personnes et beaucoup de formes d’expression culturelle et touristique.
Pour la ministre nigérienne, l’organisation du SITHO est une réussite et elle a adressé ses remerciements au ministre et au comité d’organisation pour cela.
SITHO-VITHRO 2023 : Cinq acteurs du tourisme et de l’hôtellerie décorés
Ouagadougou, 29 oct. 2023 (AIB)-Le ministère en charge de la Culture, à l’occasion de l’édition spéciale du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine internationale du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO), a reconnu le samedi 28 octobre 2023, le mérite de cinq acteurs dudit secteur.
Cinq médailles dont 1 Officier et 4 chevaliers dans l’Ordre du mérite des Arts, des lettres et de la communication, avec Agrafe Tourisme et hôtellerie ont été décernées à des acteurs du tourisme et de l’hôtellerie.
La cérémonie de décoration a eu lieu le samedi 28 octobre 2023 à Ouagadougou sous la présidence du ministre en charge du Tourisme et Porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Le Ministre en charge du Tourisme Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a exhorté les récipiendaires à travailler avec dévouement, loyauté et professionnalisme
M. Ouédraogo était accompagné par sa collègue, ministre chargée du Tourisme et de l’artisanat du Niger, Guichen Agaichata.
« Nous sommes réunis aujourd’hui pour sacrifier une fois de plus, à cette tradition de reconnaissance du mérite des acteurs publics et privés qui se sont particulièrement illustrés par leur dévouement, leur engagement, leur sacrifice et leur abnégation au travail pour le développement du secteur du tourisme burkinabè », a déclaré Jean Emmanuel Ouédraogo.
Il a félicité les récipiendaires et les a exhortés à donner toujours le meilleur d’eux-mêmes pour un secteur touristique encore plus résilient et prospère.
« Chaque médaille, au-delà du mérite, est une invite à plus d’abnégation au travail surtout en ces moments difficiles que traverse notre cher Burkina Faso et qui nous mobilise sans répit », a ajouté le ministre en charge du Tourisme.
Pour Jean Emmanuel Ouédraogo, c’est le moment, plus que jamais, de trouver en cette distinction reçue en ce jour solennel, la source d’inspiration pour consentir davantage pour la mère Patrie en général et le secteur du tourisme en particulier, plus d’efforts et de sacrifice en travaillant avec dévouement, loyauté et professionnalisme.
« Recevez donc la reconnaissance et les félicitations de la Nation burkinabè pour ces efforts que vous consentez au quotidien à vos postes respectifs pour l’atteinte de nos objectifs communs, à savoir, faire de la culture et du tourisme, les fondements pour l’édification d’un Burkina Faso de paix, de sécurité retrouvée, de cohésion sociale, de dignité, d’intégrité et de prospérité », a-t-il exhorté.
Le Porte-parole des récipiendaires par ailleurs administrateur général de l’Agence de voyage et du tourisme ARLY SAFARI, Noufou Compaoré, fait Officier de l’Ordre du mérite des Arts, des lettres et de la communication, a dédié sa médaille au président de la Fédération des organisations patronales du tourisme et de l’hôtellerie (FOPATH) et à tous les membres de la Fédération.
« Je prends la parole au nom de tous les élus du jour pour traduire notre gratitude et notre remerciement à vous et à votre département pour la confiance placée en nous. Nous nous engageons à relever d’autres défis pour le rayonnement de la culture et du tourisme du Burkina Faso», a indiqué M. Compaoré.
SITHO-VITHRO 2023 : Le Niger, pays invité d’honneur présente ses potentialités
Ouagadougou, 29 oct. 2023 (AIB)-L’édition spéciale du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine internationale du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO) dénommée SITHO-VITHRO se tient du 26 au 29 octobre 2023 sous le thème : « Promotion du tourisme interne, facteur de résilience ». Cette édition marque la présence du Niger, comme pays invité d’honneur.
C’est parti pour la 13e édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine Internationale du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO) prévus du 26 au 29 octobre 2023 à Ouagadougou.
Le Niger, pays invité d’honneur, s’est réjoui de l’honneur qui lui a été fait à ce SITHO-VITHRO 2023 dont le thème est : « Promotion du tourisme interne, facteur de résilience ».
La délégation du Niger est conduite par la ministre chargée du Tourisme et de l’artisanat Guichen Agaichata (à gauche) en compagnie de son homologue burkinabè en charge de la Culture Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo
La délégation Nigérienne conduite par la ministre chargée du Tourisme et de l’artisanat Guichen Agaichata, est forte de 36 personnes.
Selon la ministre nigérienne, le thème cadre parfaitement avec les objectifs du Burkina Faso et du Niger, de faire jouer au tourisme, un rôle moteur dans le développement socio-économique.
« Cela est tout à fait possible en raison des immenses ressources dont regorgent notre espace et la volonté politique qui anime nos plus hautes autorités », a ajouté Guichen Agaichata.
Pour elle, dans un contexte marqué par une crise du tourisme international, la promotion du tourisme intérieur demeure une alternative privilégiée pour le développement du secteur du tourisme en Afrique.
Dans la matinée du jeudi 26 octobre 2023, nous avons rencontré le responsable du pavillon du pays invité d’honneur par ailleurs ambassadeur de la culture et Président-directeur général de Nomade artisanat et culture du Niger, Alkhousseini Ag Chekhou.
Il dit exposer des chefs-d’œuvres tirés et inspirés des valeurs artisanales africaines, des produits d’ameublements, des décoratifs d’intérieurs, des bijoux, des pupitres, des supports et des lits, le tout fait à base d’argent ou de cuir.
Le Président-directeur général de Nomade artisanat et culture du Niger, Alkhousseini Ag Chekhou
« Nous sommes venus montrer et présenter la force de l’Afrique, des artisans, des créateurs, des ingénieurs, qui sont l’âme de toute société. Quand on parle de tourisme et de l’hôtellerie, les chambres ou les hôtels dans nos pays, doivent être décorés par nos produits artisanaux », a -t-il indiqué.
Présenter le savoir-faire de l’Afrique
Alkhousseini Ag Chekhou s’est réjoui de sa participation à l’édition spéciale du SITHO-VITHRO 2023 et a soutenu présenter le savoir-faire de l’Afrique et de ses valeurs qui sont celles de l’hospitalité, de l’unité, de la cohésion et de la paix.
« Il y a un hôtelier ce matin qui a commandé en grande quantité des œuvres que nous avons amené comme les pupitres, les supports de décors, les lits etc », a-t-il précisé.
Le responsable du pavillon du Niger a appelé les autorités nigériennes et burkinabè, à prendre des décisions politiques ou administratives pour que les hôtels et les lieux publics soient décorés de 40 à 60% par des créateurs locaux pour faire vivre l’artisanat.
« Notre message s’adresse à la jeunesse. Elle doit savoir qu’elle est une émanation de toutes les ethnies, avec des vertus de paix et de vérité. Je rends un vibrant hommage à ceux qui sont au front, qui veillent sur nous et qui nous protègent. Et aussi au président le capitaine Ibrahim Traoré », a-t-il souhaité.
Le produit touristique nigérien, est centré sur trois destinations principales. Le tourisme saharien au Nord, le tourisme fluvial dans la vallée du Fleuve Niger et le Tourisme culturel qui est dominant dans le Centre et l’Est du Niger.
Il regorge des potentialités touristiques et des curiosités qui font rentrer des devises et emploient une bonne partie de la population qui sont, entre autres, les artisans, les guides, les chauffeurs, les chameliers, les auberges, les hôtels et contribuent au développement économique.
Le tourisme fait promouvoir l’échange culturel, la communication entre les peuples et attire des donateurs à savoir les ONG et les associations.
Dans un contexte marqué par le terrorisme et la souveraineté des Etats du Sahel, le Burkina Faso et le Niger ont renforcé leur partenariat. Il s’agit d’une coopération militaire, économique et socio-culturelle.
SITHO-VITHRO 2023 : Des entrepreneurs touristiques échangent sur la résilience face à la crise sécuritaire
Ouagadougou, 29 oct. 2023 (AIB)-A l’occasion de la 13e édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO) qui se tient du 26 au 29 octobre 2023, des entrepreneurs touristiques ont échangé le vendredi 27 octobre 2023 à Ouagadougou, sur la résilience du secteur face à la crise sécuritaire que connait le Burkina Faso.
Trois communications ont porté sur le thème du jour : « L’entrepreneur touristique et la résilience face à la crise sécuritaire ».
La première communication a été faite par le gestionnaire de site touristique cynégétique, promoteur de Savana Pizza, Noufou Compaoré. Pour lui, il faut aller aux Etats-Unis, en Asie et en Europe pour chercher des clients.
« Pour sortir de la crise, nous avons eu à construire des infrastructures hôtelières à côté des zones de chasse et faire de sorte qu’elles répondent aux attentes des étrangers qui arrivent », a-t-il dit.
De l’avis de M. Compaoré, pour limiter le braconnage, une collaboration tripartite entre l’Etat, les concessionnaires et les populations riveraines, a été établie.
A l’en croire, 50% de leurs recettes sont reversées à la population, qui veille sur la protection des animaux.
« On avait signé des contrats pour la saison à venir. Il a fallu prendre des avocats pour le remboursement de ces contrats. Donc nous sommes contraints de recevoir les touristes qui avaient déjà payé des acomptes », a-t-il ajouté.
Dans le cadre de la résilience, Noufou Compaoré a proposé de créer et valoriser les produits de chasse. Comme exemple, la valorisation de la taxidermie qui est l’art de préparer, d’empailler les animaux morts.
Pour attirer la clientèle malgré la crise sécuritaire, le chef réceptionniste de Lancaster Hôtel Ouaga 2000, Raouf Tiendrebeogo, a souhaité de réadapter l’offre.
« Tout touriste a besoin de sécurité et l’Etat nous appuie en conséquence. L’hôtel est gardé par la Brigade de Gendarmerie mais en plus il faut doubler l’effectif des vigiles et renforcer la vidéosurveillance et il y a des coûts », a-t-il poursuivi.
Pour ce faire, l’hôtel a changé ses ascenseurs qui nécessitent un entretien. A l’international, les gens ne se déplacent plus avec de l’argent en espèces, il faut tout digitaliser. Il a précisé qu’ils ont sécurisé le paiement à distance en collaboration avec des sociétés et aussi sécuriser le Wifi de l’hôtel Lancaster Ouaga 2000.
« Nous avons des pages Facebook, tik tok, instagram, mais c’est un investissement à part entière. Nous avons noué des partenariats avec des cliniques privées où des médecins généralistes peuvent venir à l’hôtel pour consulter nos clients qui ne se sentent pas bien », a ajouté M. Tiendrebeogo.
Quant au Président de l’Association des chefs cuisiniers du Burkina Faso par ailleurs promoteur du restaurant Buffalo grill, Benjamin Lucien Compaoré, le restaurateur est obligé de servir la quantité et la qualité malgré la hausse des prix des matières premières, pour retenir les quelques clients qui continuent de fréquenter son établissement.
Démarré le 26 octobre dernier, le SITHO-VITHRO 2023 se poursuit jusqu’au 29 octobre prochain dans la capitale burkinabè.
SITHO-VITHRO 2023 : Des acteurs du tourisme réfléchissent sur les stratégies adaptées en temps de crise
Ouagadougou, 29 oct. 2023 (AIB)-Le ministère en charge du Tourisme a organisé le vendredi 27 octobre 2023 à Ouagadougou, un panel sur les stratégies adaptées en temps de crise.
Le panel s’est déroulé à l’occasion de l’édition spéciale du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine internationale du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO) qui se tient du 26 au 29 octobre 2023.
Deux professeurs d’université à savoir Dr Soumaïla Maré et Bodjon Basile Bazongo et l’ex-directrice générale de l’Office national du tourisme Burkinabè, Patricia Emma Tamini, ont tour à tour épluché le sujet.
Selon M. Bazongo, de facon générale, les clients changent de comportement en cas de crise dans le secteur touristique et il va de soi que les entreprises suivent ce mouvement.
« Il appartient à l’Etat et à l’administration nationale du tourisme de développer toutes les stratégies nécessaires pour avoir un budget conséquent qui puisse lui permettre d’être à la hauteur des défis qui s’opposent à lui », a-t-il affirmé.
Pour ce qui est des ressources humaines, l’enseignant chercheur d’université propose des programmes de formation pour les acteurs du tourisme, pour relever leur niveau.
« Collaborer étroitement avec d’autres acteurs du secteur privé, les organisations internationales pour ensemble définir et coordonner les efforts de gestion de la crise », a-t-il suggéré.
En ce qui concerne la flexibilité du personnel, M. Bazongo a proposé le télétravail et la réaffectation des employés vers des projets plus critiques et inviter les employés à mettre à contribution leur connaissances pour faire bénéficier leurs camarades.
Face à ces propositions, l’ex-directrice générale de l’Office national du tourisme Burkinabè, Patricia Emma Tamini, a indiqué que de 2012 à 2023, il y a eu une chute drastique de l’activité touristique.
« Le tourisme occupe une place importante dans l’économie mondiale et le secteur du tourisme est tantôt classé au second rang des activités commerciales après le pétrole ou au troisième rang après le pétrole et les armes », a précisé Mme Tamini.
Pour elle, le tourisme présente 10% du PIB mondial et un emploi sur onze provient du tourisme.
A ses dires, le produit touristique est spécifique, en ce sens qu’il ne peut être ni être essayé, ni vu avant d’être consommé, ni stocké.
Il est consommé in situ. « Les solutions adaptatives que je propose ici, c’est la promotion du tourisme interne pour les résidents et les non-résidents, qui vient mettre du bémol à la crise », a-t-elle dit.
Pour promouvoir ce tourisme, il faut greffer des activités touristiques autour des manifestations comme les foires, les festivals, les fêtes traditionnelles, susciter la visite des sites naturels et culturels accessibles.
La troisième communication a été donnée par l’enseignant-chercheur, Docteur Soumaïla Maré. Pour sa part, il faut assurer la résilience, inverser l’image de la destination, réinventer et adapter l’offre, renforcer le capital humain.
« Il s’agit d’assurer et structurer la communication en période de crise, d’adopter un plan d’urgence et d’adaptation qui permettra de sauver les emplois et redresser les entreprises en difficultés et de renflouer les caisses pour se maintenir et faire face aux impondérables de la crise », a ajouté Dr Maré.
Au niveau des entreprises privées, il s’agira d’adopter une gestion interactive de leur offre en s’adaptant à chaque nouvelle situation dans l’évolution du contexte.
Cette fête du tourisme et de l’hôtellerie se tient sous le thème : « Promotion du tourisme interne, facteur de résilience».
2e étape Tour du Faso : « notre objectif était de conserver le maillot », Paul Daumont
Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB) – Le sprinter burkinabè Paul Daumont s’est réjoui samedi d’avoir pu conserver le maillot jaune avec en prime, la victoire de l’étape 2 du Tour international du Faso, courue entre Nioryida et Ziniaré longue de 107,2 km.
Après sa victoire à la première étape vendredi du 34e Tour international du Faso à Pô dans le Centre-sud du Burkina Faso, Paul Daumont a récidivé en enlevant la 2e étape samedi à Ziniaré dans le Plateau central, une victoire qui n’était le premier objectif du jour.
« L’objectif c’était de garder le maillot jaune aujourd’hui et non la victoire. Il fallait donc surveiller les Belges, les Marocains, les Ivoiriens et les Camerounais (des équipes qui ont énormément mis la pression au cours du trajet : ndlr) », a déclaré Paul Daumont à l’arrivée.
Il explique que « dans la configuration de la course on a réussi à la tourner à notre avantage. Les autres équipes étaient obligées de travailler, ce qui nous a permis de nous reposer et d’être prêts pour la victoire d’étape. Dieu merci j’ai eu les jambes pour ça ».
Avant le départ de Nioryida c’est le maillot jaune 2018 Mathias Sorgho et les différents coachs des équipes du Burkina qui a prodigué de précieux conseils à leur jeune frère Daumont pour lui permettre de contrôler la course.
« Mathias Sorgho m’a transmis toute son expérience. C’est quelqu’un qui a déjà gagné le Tour dans une configuration similaire, c’est-à-dire en prenant le maillot très tôt dans la course. Il a déjà participé à la victoire de Harouna Ilboudo (2016 : ndlr). C’est donc un homme d’expérience et il a décidé de nous apporter cette expérience à nous les jeunes », reconnait Paul Daumont, sociétaire de l’AS Bessel (Burkina Faso).
Le trio de l’arrivée de la 2e étape du Tour du Faso
Paul Daumont a bouclé les 107,2 km en 2h25 mn 45 secondes, soit une vitesse moyenne de 43,829km/h, devant les Belges Heylen Wannes et Wouters Rutger. Il a un écart de 9 secondes entre lui et le Belge Wouters.
Le champion du Burkina conserve ses deux maillots jaune et vert, laissant celui rose des sprints intermédiaires à son compatriote Mouni Vincent, vainqueur aux deux points chauds de Kombissiri et de Ouagadougou.
L’étape a été parrainée par le Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs. Deux coureurs ont abandonné hier à l’issue de la première étape. Il s’agit du Ghanéen Benezer Frank et du Nigérien Ibrahim Sani.
La 3e étape sera courue demain dimanche à Ouagadougou dans un critérium de 14 kmx10, soit une distance de 144 km. Agence d’information du Burkina
as/ata
Boussou : Un bataillon de marche participe à la neutralisation de plusieurs terroristes
Ouagadougou, 28 oct. 2023 (AIB)-Un bataillon mixte de marche a vaillamment repoussé ce samedi à Boussou (région du Nord), des terroristes, avant que des hélicoptères d’attaque ne les massacre, a appris l’AIB de sources sécuritaires.
Alors que plusieurs opérations offensives et de ravitaillement sont en cours à travers le Burkina, plusieurs dizaines de terroristes ont pris l’initiative ce samedi 28 octobre 2023, de tendre une embuscade à Boussou, région du Nord.
Les criminels visaient un bataillon mixte de marche, en mission de reconnaissance offensive.
Après un moment de bataille, les braves Forces combattantes ont contraint l’ennemi à prendre la fuite, mais sous l’œil vigilant des vecteurs aériens.
Se sentant suivis, les terroristes vont se disperser et chercher des abris dans les arbres.
Mais peine perdue, les hélicoptères d’attaque vont entrer en action et les exterminer.
«La seule option qui reste désormais aux terroristes est de déposer les armes ou périr», insistent nos sources.
D’ailleurs des opérations se poursuivent à plusieurs niveaux, ajoutent-elles.
Les populations du Centre-sud invitées à privilégier »le made in Burkina »
Manga, 27 octobre 2023 (AIB) – Le secrétaire général de la province du Zoundwéogo, Innocent Ouattara, a exhorté, vendredi, les populations de la région du Centre-sud à « privilégier la consommation des biens et services faits au Burkina Faso » pour booster les revenus des producteurs et par ricochet l’économie locale.
« En ce mois d’octobre qui est consacré à la promotion du ‘’consommons local’’, je vous engage à intensifier les actions de promotion des produits made in Burkina et ceux de toute l’UEMOA avec sursaut patriotique en encourageant d’une part la production et la transformation des produits de notre terroir et d’autre part en privilégiant la consommation des biens et services faits au Burkina Faso », a déclaré le secrétaire général de la province du Zoundwéogo, Innoncents Ouattara.
M. Ouattara qui s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la célébration régionale de la 4e édition du Mois du Consommons Local (MCL), à Manga, portait au public le message de la gouverneure de la région du Centre-sud, Yvette Nacoulma.
Le secrétaire général de la province du Zoundwéogo, Innocent Ouattara, exhorte à consommer davantage les produits locaux.Le président régional de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Burkina du Centre-sud, Hermann Zoungrana se réjouit de la tenue de la foire d’exposition des produits locaux.
S’appuyant sur la définition du concept par l’UEMOA, il a rappelé que le produit local est « l’ensemble des produits nationaux incluant les biens et les services et les produits des pays membres de l’UEMOA ». Leur consommation a des avantages à plus d’un titre, selon lui.
« Consommer ces produits, c’est stimuler l’émergence des secteurs primaire, secondaire et tertiaire, accroitre le volume des matières premières transformées, augmenter significativement leur part de marché, créer des revenus pour les populations, attirer plus d’investissements productifs, accroitre la main d’œuvre, réduire le taux de pauvreté et impulser le développement des pays de l’Union », a-t-il dit.
Les visiteurs ont montré un grand intérêt aux produits locaux exposés
Pour le directeur régional du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes Entreprises du Centre-sud, Guillaume Dofini, « la consommation des produits locaux contrairement aux produits importés a une valeur ajoutée car elle a des effets d’entrainement sur l’économie du pays de façon générale ».
A l’occasion de la célébration au niveau régional de la 4e édition du MCL, des stands d’exposition ont été érigés avec une kyrielle de produits artisanaux notamment alimentaire, vestimentaire et cosmétique.
« Cette célébration est vraiment une aubaine parce que c’est à travers ces genres d’activités que les gens vont mieux découvrir les potentialités locales », s’est réjoui le président régional de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Burkina du Centre-sud, Hermann Zoungrana.
Le directeur régional du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes Entreprises du Centre-sud, Guillaume Dofini, note que la consommation des produits locaux renforce l’économie locale
Pour accroitre davantage l’écoulement des produits locaux, M. Zoungrana a souhaité plus d’engagement du gouvernement à l’application effective des textes en la matière.
« Si je prends par exemple l’arrêté N°2017-002-PM-CAB portant achat des produits alimentaires locaux par les structures étatiques dans le cadre de leur approvisionnement, nous ne sentons pas son application sur le terrain. Vous prenez par exemple les ateliers et autres rencontres qui se tiennent en ville, on ne voit pas les produits locaux mis en exergue comme le veut l’arrêté », a expliqué le directeur de l’usine de riz de Manga STRACOPA, Luc Kazagabou.
Il appelle donc le gouvernement à veiller davantage à corriger ces insuffisances et aux populations à faire de la consommation des produits locaux une priorité pour que l’économie locale se porte mieux au bénéficie de tous.
L'intendant du lycée privé Saint Gabriel de Manga, le Frère Bruno Mendy appelle les parents à plus de responsabilité vis-à-vis de l'éducation des enfants.
Drogue en milieu scolaire : Un responsable d’établissement à Manga déplore la démission des parents
Manga, 26 octobre 2023 (AIB) -«Une jeunesse droguée est un avenir hypothéqué», s’est lamenté jeudi, l’intendant du lycée privé Saint Gabriel de Manga, le Frère Bruno Mendy, déplorant la démission des parents dans la lutte contre la consommation des stupéfiants en milieu scolaire.
« Nous constatons avec amertume que l’éducation familiale a cédé la place à celle des réseaux sociaux et de la télévision. Pourtant, c’est au sein de la cellule familiale qu’on peut bien encadrer et surveiller les enfants quant à la consommation de stupéfiants de toute nature, tels que la drogue », a déclaré jeudi l’intendant du lycée privé Saint Gabriel de Manga, le Frère Bruno Mendy.
Le Frère Bruno s’exprimait lors d’une séance de sensibilisation sur les méfaits de la consommation de la drogue, organisée dans son établissement par le Secrétariat permanent du Comité national de Lutte contre la Drogue (SP-CNLD).
Pour le religieux, il revient aux parents d’avoir une présence permanente aux côtés de leurs enfants pour éviter qu’ils ne tombent dans les vices tels que la consommation de la drogue.
Il salue, de ce fait, l’action du SP-CNLD car en rejoignant les élèves dans les structures éducatives pour les sensibiliser, la structure comble, dit-il, le vide laissé par les parents dans l’éducation des enfants.
« Une jeunesse droguée est un avenir hypothéqué », a-t-il soutenu avant d’inviter les élèves de la région du Centre-Sud, et partant de tout de le Burkina Faso, à se démarquer de ce comportement afin de mieux construire leur avenir.
À travers l’organisation de la séance de sensibilisation dans les établissements scolaires, le SP-CNLD entend lutter contre la production, la commercialisation et la consommation de la drogue, a indiqué le chef de département de la prévention et du suivi de la législation du SP-CNLD, Levy Yoda.
Les élèves du lycée privé Saint Gabriel de Manga ont été invités à se départir de la consommation de la drogue.
M. Yoda a expliqué que la drogue se définit comme une substance d’origine naturelle ou fabriquée, qui, lorsqu’elle est consommée par un être vivant, modifie une ou plusieurs de ses fonctions ou modifie son comportement.
Selon la classification légale en vigueur, poursuit-il, il existe deux types de drogue, les drogues licites, telles que la cigarette, le café et le tabac, et les drogues illicites, comme la cocaïne, l’opium et le cannabis, dont la consommation et la vente sont interdites par la législation.
Selon Levy Yoda, la campagne de sensibilisation contre la consommation de la drogue menée par le SP-CNLD dans la ville de Manga durera du 23 au 28 octobre 2023, avec en perspective plus de 1600 élèves à sensibiliser dans sept établissements de la ville, dont quatre du secondaire et trois du primaire. À l’échelle nationale, en 2023, six régions au total bénéficieront de la campagne de sensibilisation, a précisé M. Yoda.
Sannmatenga : L’ONG HELP visite un champ expérimental de sorgho à Boussouma
Kaya, 27 oct. 2023 (AIB)-L’ONG HELP, accompagnée de son partenaire APIL, a organisé, le jeudi 26 octobre 2023, une visite commentée du champ d’exploitation d’un hectare de sorgho blanc d’Issa Sawadogo, résidant à Guilla, commune de Boussouma, province du Sanmatenga.
Issa Sawadogo figure parmi les 200 producteurs des communes de Boussouma et Korsimoro bénéficiaires de l’accompagnement du projet « Soonré », piloté par l’ONG APIL, avec le soutien financier de l’ONG HELP pour cette campagne agricole.
Pour constater de visu les réalisations faites sur le terrain, une visite commentée a été organisée sur son champ-école d’exploitation de sorgho blanc d’une superficie d’un hectare situé dans le village de Guilla, commune de Boussouma, province du Sanmatenga.
En stade de maturité, le champ d’Issa Sawadogo présente une bonne physionomie avec un rendement prévisionnel de 1,6 hectare en plus de tiges pour l’alimentation du bétail.
À l’entendre, ce résultat a été atteint grâce à la combinaison des techniques culturales (cordons pierreux et zaï) et l’utilisation d’engrais biologiques.
« Le projet a renforcé nos capacités en matière de production agricole. Nous avons également bénéficié de dons de moellons, de semences améliorées (sorgho) et de matériel agricole », a témoigné Issa Sawadogo.
Selon lui, ce soutien constant leur a permis d’augmenter leur rendement agricole et de lutter ainsi contre l’insécurité alimentaire.
« Avec ces récoltes, nous pouvons manger à notre faim et assurer les charges quotidiennes de nos familles », a-t-il rassuré.
« C’est ma première fois de semer cette variété. Mais son rendement me donne de l’espoir, et nous allons partager cette expérience avec les autres producteurs pour qu’ils puissent améliorer leur rendement agricole », a promis Issa Sawadogo.
C’est pourquoi, il a exprimé toute sa reconnaissance envers les ONG HELP et APIL avant de les exhorter à poursuivre le projet.
À l’issue de la visite sur le terrain, Issa Sawadogo a partagé son expérience avec les autres producteurs venus des villages voisins.
Mariam Kouanda est également bénéficiaire du projet « Soonré » pour le compte de Lioutenga. Elle aussi est convaincue que la culture proposée par le projet est une réponse au changement climatique, car elle a un cycle court (90 jours) avec une bonne morphologie, résiste à certaines espèces végétales et n’exige pas trop d’eau.
Selon elle, le renforcement des capacités et le soutien en matériel agricole reçus du projet leur ont permis d’augmenter leur productivité agricole. « Cette année, nos récoltes nous permettront de satisfaire les besoins alimentaires, vestimentaires et sanitaires de nos enfants », s’est-elle réjouie.
Pour le responsable du projet « Soonré » à l’ONG APIL, Inoussa Ouédraogo, l’objectif du projet est, entre autres, de subvenir à l’autosuffisance alimentaire et de réduire la vulnérabilité des bénéficiaires.
Selon lui, le projet « Soonré » est financé par le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement et mis en œuvre opérationnellement par les ONG HELP et APIL au Burkina Faso.
Pour cette campagne agricole, M. Ouédraogo a souligné que 200 producteurs (60% hôtes et 40% PDI) ont bénéficié du soutien du projet, et 400 autres producteurs ont été bénéficiaires lors des campagnes précédentes.