L’école Gaoua « B », lauréate du Festival des Petites étoiles

Gaoua, (AIB)-La troisième édition du Festival des Petites Étoiles de Gaoua (FESTIPEG) s’est tenue le jeudi 30 mai 2024 dans la salle polyvalente de la Cité de Bafudji. L’école Gaoua « B » est sortie lauréate pour la troisième fois d’affilé en trois édition.

Cadre de réjouissance et d’expression des talents et potentialités artistiques et culturelles des élèves de la commune de Gaoua, la troisième édition du Festival des Petites Étoiles de Gaoua (FESTIPEG) a connu son apothéose, le jeudi 30 mai 2024.

Enfants, enseignants, parents d’élèves… n’ont pas voulu se faire raconter la finale de la troisième édition du Festival des Petites Étoiles de Gaoua (FESTIPEG).

Tous ont pris d’assaut la salle polyvalente de la Cité de Bafudji. Les écoles primaires du complexe scolaire Notre Dame de l’Annonciation, Gaoua « D » et Gaoua « B » ont pris part à la finale.

Au terme des prestations des tout-petits dans les disciplines comme la danse traditionnelle, la danse moderne, le théâtre et le slam, l’école « B » de Gaoua a conservé son trophée, lauréate pour la 3e fois en trois éditions.

L’école Gaoua « D » et le Complexe scolaire Notre Dame de l’Annonciation de Gaoua, l’école Gaoua « A » se classent respectivement 2e, 3e et 4e.

Au titre des récompenses, l’école centre B a reçu la somme 170 000 F CFA, plus le trophée.

L’école vainqueure a raflé de prix spéciaux en danse moderne et en danse traditionnelle.

L’école Gaoua D classée deuxième a reçu la somme de 145 000 F CFA le prix spécial du gouverneur du Sud-ouest, Boureima Savadogo (50 000 F CFA) et le prix spécial de la meilleure troupe théâtrale.

Le complexe scolaire Notre Dame de l’Annonciation classé troisième est reparti avec la somme 120 000 F CFA.

L’école centre A qui s’est hissée en la 4e position est repartie avec 65 000 F CFA.

En plus des enveloppes financières, les différentes écoles ont été récompensées en fournitures scolaires (de sacs à dos, stylos, crayons, gommes, ardoises, cahiers, académies, de taille crayons, tee-shirts, casquettes…).

A l’issue de la compétition, le promoteur de l’évènement, Dalou Mathieu Da, par ailleurs, fondateur de Bafuijiinfos.com n’a pas caché sa satisfaction.

« Nous sommes heureux d’avoir tenu le pari de l’organisation », s’est-il réjoui.

Malgré les difficultés de tous ordres, a dit M. Da, son équipe a travaillé jour et nuit, pour offrir ce moment agréable aux enfants.

« Au niveau régional comme national, c’est difficile. Il y a des évènements qui ne se tiennent plus car les ressources sont rares. Mais nous n’avons pas regardé cela, nous avons regardé la joie que l’évènement procure aux enfants. Il crée évidemment un brassage et une cohésion entre acteurs de l’éducation de la ville de Gaoua et les élèves  », a-t-il affirmé.

Pour sa part, le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Savadogo, s’est félicité de la réussite de la présente édition du FESTIPEG.

Selon lui, l’organisation une telle activité permet aux enfants d’exprimer leurs talents mais, d’étendre le volet culturel de la région du Sud-Ouest dans tout l’ensemble du pays.

« Cette troisième édition de ce festival est un grand succès et c’est l’occasion pour nous encore de dire merci au promoteur », a déclaré le gouverneur.

Avant de saluer la résilience du promoteur, car à en croire Boureima Savadogo, en ces temps qui courent, il n’est pas facile d’organiser de telles activités.

Cette édition s’est tenue sur le thème « Protection et éducation des enfants en situation de crise ».

De l’avis du premier responsable du Sud-Ouest, ce thème est interpellateur.

« J’ai vu à travers le slam, le théâtre que les enfants ont déjà compris le thème et surtout que les enfants nous ont donné aussi des propositions et des pistes de solutions et c’est à nous adultes de faire en sorte que cela soit une réalité », a-t-il souligné.

Le parrain de cette édition, Stéphane Kossi, a dit apporter sa contribution à la réussite de cet évènement car en dépit de la situation, le Burkina Faso doit être résilient.
Agence d’information du Burkina
BJMT/ata

Laisser un commentaire