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Ziro : Les villages déclarés FDAL célébrés et récompensés

Selon le PCA, Kevin H. Ouédraogo, les difficultés qui pouvaient mettre en mal le bien-être des populations de ces 51 villages, sont désormais relayées au second plan.

Ziro : Les villages déclarés FDAL célébrés et récompensés

Sapouy (AIB)- L’ONG D/APS a organisé le jeudi 24 août 2023 à Sapouy, une cérémonie de distinction des villages déclarés fin de défécation à l’air libre (FDAL) dans la province du Ziro. Présidée par le haut-commissaire Saïba Zoromé, cette cérémonie a vu les efforts des communautés en matière d’assainissement, salués et encouragés.

« Avant, quand il pleut, on n’a pas envie de sortir de nos maisons. Les saletés et les déchets envahissaient nos concessions. Mais avec les sensibilisations des animateurs de l’association pour la paix et la solidarité (APS), nos milieux de vie sont maintenant propres », a témoigné Wendyam Nana du village de Payiri dans la commune de Bakata.

 

Boukari Sakandé du village de Koutera dans la commune de Sapouy, a pour sa part soutenu qu’il n’a plus honte d’accueillir un étranger dans sa cour, car il peut lui indiquer avec fierté, une latrine pour se soulager.

Ce sont entre autres les témoignages faits par les représentants des 51 villages déclarés fin de défécation à l’air libre (FDAL), à la cérémonie.

Ces villages ont été évalués et certifiés par un comité provincial présidé par le haut-commissaire Saïba Zoromé.

Cette cérémonie de célébration a été l’occasion pour les autorités de décerner solennellement des attestations de reconnaissance et de remettre des kits d’hygiène et d’assainissement à ces 51 villages.

Tous les intervenants à la tribune se sont réjouis de l’initiative de l’ONG-D APS en partenariat avec l’UNICEF, qui a permis aux communautés de s’épanouir.

Le haut-commissaire Saïba Zoromé a adressé ses sincères remerciements à l’UNICEF et à l’ONG-D APS pour leurs appuis multiformes à l’accompagnement des communautés villageoises pour l’atteinte de la FDAL.

En effet, d’importants investissements ont été faits dans le domaine de l’alimentation en eau potable, de l’hygiène et de l’assainissement dans les villages.

Les conditions de vie des populations en milieu rural se sont donc améliorées, a soutenu le haut-commissaire Saïba Zoromé.

Il a donc traduit ses félicitations à l’ensemble des villages déclarés FDAL et les a encouragé à maintenir durablement leurs résultats.

Le président de conseil d’administration de l’ONG-D APS, Kevin H. Ouédraogo a pour sa part salué l’engagement et la prise de conscience des communautés dans l’appropriation des résultats engrangés.

Pour pérenniser ces résultats, des comités villageois de quartier, ont été mis en place pour s’occuper désormais des questions d’hygiène,  d’assainissement et de propreté de l’eau, a-t-il ajouté.

Soulignons que durant 17 mois, l’ONG-D APS a mis en œuvre le programme d’accélération de l’assainissement durable par l’approche assainissement total piloté par la communauté (ATPC) dans les 6 communes de la province du Ziro.

L’ATPC vise un changement de comportement rationnel sur la question d’hygiène et d’assainissement à travers une responsabilisation des communautés à se prendre en charge à travers l’arrêt de la défécation à l’air libre. Avec leur savoir-faire, les animateurs de l’APS, ont amené les communautés à prendre conscience des problèmes d’hygiène et d’assainissement dans leur milieu de vie.

Agence d’information du Burkina

 Yassine SIÉNOU

Burkina/Tour du Faso : Le Comité national d’organisation installé

Burkina-Sport-Cyclisme-Installation-CNO

Burkina/Tour du Faso : Le Comité national d’organisation installé

Ouagadougou, 29 Août 2023 (AIB)- Le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Dr Boubakar Savadogo a installé mardi à Ouagadougou, le Comité national d’organisation (CNO) de la 34e édition du Tour du Faso composé de près d’une centaine de membres, avec le président de la Fédération burkinabè de cyclisme Ignace Béréwoudougou comme président.

Le Comité national d’organisation (CNO) de cette 34e édition du Tour du Faso comporte des cellules, des commissions et des responsables spécifiques.

Le ministre en charge des sports, Boubakar Savadogo est le superviseur général de ce comité, secondé par le secrétaire permanent du Tour du Faso, Joseph Poda.

Le président du CNO Ignace Béréwoudougou est épaulé par le Directeur général des sports Alexandre Yougbaré en qualité de vice-président du comité.

Le comité est en majorité constitué des acteurs du ministère en charge des sports. Il y a entre autres Idrissa Sédogo à la présidence de la commission finances, lui qui est le directeur des finances du ministère, il est secondé par Félix Zabré.

Le vice-président de la Fédération burkinabè de cyclisme, Lazare Zabré occupe la présidence de la commission logistique et matérielle et est assisté par Yaya Logonda vice-président de la commission logistique.

La commission presse est pilotée par Jonas Kafando directeur de la communication et des relations publiques du ministère en charge des sports qui sera soutenu par Amadou Junior Zongo par ailleurs chargé de communication à la fédération burkinabè de cyclisme.

Le ministre en charge des sports, Boubakar Savadogo a officiellement installé le mardi 29 août le CNO de la 34e édition du Tour du Faso qui devait se tenir en 2022 et qui a été reporté en 2023 à cause du contexte sécuritaire difficile du pays.

« Le tour du Faso n’est pas uniquement pour les cyclistes burkinabè, c’est pour les cyclistes de la sous-région et je pense que nous devons nous organiser pour qu’on puisse garantir la sécurité et que ce tour se passe dans un environnement sécurisé » a déclaré le ministre Savadogo qui insiste sur l’importance de pouvoir garantir la sécurité pour cette édition.

  1. Savadogo a ajouté que cette édition du Tour du Faso doit être une fête et qu’il souhaite que cette fête soit rehaussée.

Tour du Faso 2023, « édition de la résilience »

Le représentant du président du comité national d’organisation Lazare Zabré a mentionné que c’est avec une grande joie que la fédération burkinabè de cyclisme a accueilli l’organisation de ce tour 2023 et que cette édition sera une édition de résiliences.

« Je peux vous rassurer que les circuits que nous avons proposé sont des circuits qui respectent les normes internationales, le circuit a été soumis à l’Union cycliste internationale qui a donné des orientations » a renchéri M. Zabré.

Il a par ailleurs informé qu’à l’issu de l’arbitrage, 12 équipes seront retenues en plus des équipes du Burkina Faso et a rassuré que les équipes qui seront retenues seront des équipes d’un très grand niveau.

En rappel, le Tour du Faso 2023 se tiendra du 26 octobre au 5 novembre 2023 et les cyclistes devront parcourir 7 régions du pays pour une distance de plus de 1900 km en une dizaine de jours. La dernière édition du Tour du Faso qui s’est déroulée en 2021 avait été remportée par l’allemand Daniel Bichlmann.
Agence d’information du Burkina
JEN/as/ata

Burkina : Agriculture et sport au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Agriculture et sport au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 22 août 2023 (AIB)- Les journaux burkinabè dans leurs parutions de ce mercredi traitent de la mise en place du comité du tour du Faso et de la production du riz amélioré.

Le quotidien public Sidwaya titre à sa manchette : « Production du riz amélioré : Ces amazones qui repoussent l’insécurité alimentaire ».

Le journal informe que dans les bas-fonds aménagés et/ou sur les périmètres irrigués de Bama, dans les Hauts Bassins, et de Mogtédo, dans le Plateau central, les femmes s’illustrent avec brio dans la riziculture.

Grâce aux semences de riz développées par les chercheurs burkinabè, l’autre moitié du ciel contribue à repousser les limites de la faim au pays des Hommes intègres.

Sidwaya ajoute qu’au Burkina Faso, la riziculture est l’apanage des femmes. A l’image de Kadi et d’Afsétou, de nombreuses femmes ont parié sur la production de semences améliorées de riz dans les bas-fonds et périmètres irrigués au Burkina Faso. Et, c’est pari gagnant.

Le journal relate que dame Ouédraogo qui pratique la riziculture s’attend à récolter au moins cinq tonnes et demi à l’hectare. Le coût du riz au kilogramme est estimé entre 600 et 1500 FCFA.

Toujours dans l’agriculture, le doyen des quotidiens privés L’Observateur Paalga affiche à sa manchette : « Personnes déplacées internes : Sur les traces de ces bras résilients ».

Selon le journal, Ousmane Sarba, déplacé interne affirme qu’ils ont quittés leur village en fin avril dernier en raison de la menace terrorisme et qu’ils sont environ 400 et que c’est la première fois de sa vie qu’il ne travaille pas dans son champ en cette période.

Il ajoute qu’à un jet de pierre de là, une équipe d’une quinzaine de femmes sème le haricot pour un propriétaire terrien contre une rétribution. Rien ne les arrête, pas même les pleurs des bébés couchés sous un karité qui fait office de pouponnière.

Sous un autre angle, le quotidien public Sidwaya affiche à sa Une : « Tour du Faso : Le Comité d’organisation de la 34e édition installé ».

Le quotidien étatique renseigne que le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Boubacar Savadogo, a installé, hier mardi 29 août 2023, le Comité national d’organisation de la 34e édition du Tour du Faso prévu pour se dérouler du 27 octobre au 5 novembre prochain.

Le journal précise que la bataille pour la succession de l’allemand Daniel Bichlmann, vainqueur de la dernière édition en 2021, se déroulera à travers les artères de 7 régions du Burkina Faso et sur une distance de plus de 1900km.

Il renchérit que le comité d’organisation est composé de la cellule supervision, de la présidence et des commissions. Le ministre en charge des sports assure la tête de la supervision.

Sur le même sujet, le journal privé L’Express du Faso affiche : « Tour du Faso 2023 : Le comité d’organisation officiellement installé ».

Le journal informe que le ministre des Sports de la Jeunesse et de l’Emploi a insisté que ce Tour du Faso 2023 doit se faire sans dette et a également invité les partenaires qui hésitent encore à faire confiance au comité d’organisation.

Agence d’information du Burkina

SO/JEN/wis

Gabon: Des militaires annoncent la prise du pouvoir (médias)

Gabon: Des militaires annoncent la prise du pouvoir (médias)

Ouagadougou, 30 août 2023(AIB)- Des militaires réunis au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions, ont pris le pouvoir mercredi matin au Gabon, après avoir annulé les résultats des élections qui donnaient un autre mandat au président sortant Ali Bongo.

Agence d’information du Burkina

Zondoma : 151 candidats à lassaut du CAPECPE et du CSAPe

Burkina- Zondoma- Education-Examens

Zondoma : 151 candidats à lassaut du CAPECPE et du CSAPe

Gourcy,(AIB)- 151 candidats sur 160 inscrits sont allés ce mardi 29 août 2023, à la recherche du Certificat d’aptitude professionnel d’éducateur certifié de la petite enfance (CAPECPE) et du Certificat supérieur d’aptitude pédagogique (CSAPe) de la session 2023, dans la province du Zondoma (Nord).

Ils sont 151 candidats dont 67 hommes et 84 femmes à répondre présents à lexamen du CSAPe et CAPECPE, session de 2023.

Le Directeur provincial de l’éducation préscolaire primaire et non formelle (DPEPPNF) du Zondoma, Ouindinkonté Ouédraogo a lancé la phase écrite ce mardi 29 août 2023, à l’école Centre « A » de Gourcy.

Les candidats ont subi une épreuve unique composée d’une étude de cas et la didactique des disciplines.

En rappel, en 2022, ils ont été 365 candidats à prendre part à ces examens professionnels qui donnent droit à un reclassement à la catégorie A3.

Agence dinformation du Burkina

AK/so/no/ata

 

 

 

Ioba : 367 enseignants du préscolaire et du primaire à la conquête du CAPECPE et du CSAPe

Burkina-Ioba-Education-Examens

Ioba : 367 enseignants du préscolaire et du primaire à la conquête du CAPECPE et du CSAPe

 

Dano, (AIB)- 367 enseignants du préscolaire et du primaire sont allés ce mardi 29 août 2023 à Dano, à la conquête du certificat daptitude professionnelle déducateur certifié de la petite enfance (CAPECPE)et du Certificat supérieur daptitude pédagogique (CSAPe)

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La haut- commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé a procédé à louverture officielle de la première enveloppe contenant les sujets des examens professionnels du CAPECPE au complexe scolaire communal Dreyer classique de Dano.

Le top de départ des examens professionnels sest déroulé en présence des autorités administratives, communales et des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Au total, 367 candidats sont inscrits aux deux examens professionnels, à savoir le Certificat supérieur daptitude pédagogique (CSAPe) et le CAPECPE. On a dénombré 364 enseignants du primaire inscrits à lexamen du CSAPe dont 167 femmes et 197 hommes.

Pour cette session 2023, on a enregistré également 53 absents et 311 présents au jury du CSAPe de Dano.

Par contre à lexamen du CAPECPE, tous les trois candidats dont 01 femmes et 02 hommes du préscolaire sont présents. Tous les candidats ont composé lépreuve théorique dune durée de quatre heures.

La première responsable de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé a encouragé les candidats dans les différentes salles de composition.

Elle les a conseillés à composer dans la sérénité, gage dune réussite certaine.

Mme Adenyo a souhaité que la province réalise un taux de succès de 100% aux deux examens professionnels du ministère en charge de lEducation nationale.

Agence dinformation du Burkina

SZ/so/no/ata

Burkina : «Africa Infrastructure Forum», une opportunité  de financement du secteur des infrastructures, ministre Sorgho

Burkina : «Africa Infrastructure Forum», une opportunité  de financement du secteur des infrastructures, ministre Sorgho

Ouagadougou, 28 août 2023 (AIB)-Le ministre Adama Luc Sorgho a affirmé lundi que  le «Africa Infrastructure Forum», prévu du 31 août au 02 Septembre 2023 à Ouagadougou, est une opportunité de mobilisation de financements pour le secteur des Infrastructures.  

«L’objectif du « Africa Infrastructure Forum » est de réunir l’ensemble des parties prenantes au financement des infrastructures en Afrique pour échanger autour des problématiques liées au secteur, de nouer des partenariats et formuler des solutions aux difficultés rencontrées», a indiqué le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho.

A l’en croire, ce forum réunira environ mille (1000) invités et  de façon spécifique, il s’agira de faire l’état des lieux des projets d’infrastructures, de leurs besoins de financements et de nouer des partenariats pour leur mobilisation.

Sorgho a relaté que c’est en partenariat avec le Cabinet BITEL GROUP, que le Gouvernement du Burkina Faso a pris la décision relative à l’organisation, de « Africa Infrastructure Forum », évènement panafricain sur le financement des infrastructures en Afrique.

« Africa Infrastructure Forum » se tiendra  du 31 août au 02 Septembre 2023 au Centre International de Conférences de Ouaga 2000, sous le thème : « Investir dans les infrastructures africaines pour impacter la zone de libre-échange continentale », a-t-il ajouté.

Le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho s’exprimait le lundi 28 août 2023, à Ouagadougou lors d’une conférence de presse pour annoncer l’ouverture dans les jours à venir du « Africa Infrastructure Forum ».

Il a par ailleurs précisé que le présent forum est placé sous le très haut patronage du président de la Transition Ibrahim Traoré, sous la présidence du ministre chargé des Infrastructures et sous le parrainage du PDG du groupe Ebomaf, Mahamadou Bonkoungou.

Le ministre a renseigné que ce forum va regrouper les représentants des gouvernements des pays africains, les structures de financement multilatérales, les agences de coopération, les organisations régionales et internationales et les organisations faîtières des acteurs des infrastructures.

«Trois jours (03) durant, plusieurs thèmes selon des divers centres d’intérêts feront l’objet d’appel à contribution et seront débattus au cours du forum. Il s’agira de la gouvernance des infrastructures (intégration dans l’écosystème, processus de gestion, approches de subvention, passation des marchés, administration, finances, production de statistiques, etc…) ».

«Du financement des infrastructures, des meilleures pratiques des partenariats publics privés dans le secteur des infrastructures, du renforcement des capacités des acteurs des infrastructures (équipements, formations, sensibilisations)», a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

LM/ata

Orodara: L’ONG Progettomondo initie un atelier bilan sur l’éducation

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Orodara: L’ONG Progettomondo initie un atelier bilan sur léducation

Orodara (AIB)– L’ONG Progettomondo a organisé, le mardi 22 août 2023 à Nouna, un atelier bilan sur le parcours éducatif dans la province du Kénédougou (Boucle du Mouhoun).

Au cours latelier, il s’est agi pour les participants de faire non seulement le bilan du programme, mais aussi et surtout un plaidoyer auprès des autorités, dans le but de dégager les perspectives de pérennisation de ce programme dans les établissements scolaires.

Au cours des travaux, une présentation du projet et des résultats du programme ont été faits ainsi que l’évaluation à mi-parcours à lendroit des participants.

Selon le coordonnateur du Projet « Sur les chemins du dialogue », Calixte Bakoné, ce projet pilote qui a débuté en 2021 et tire vers sa fin.

De lavis de M.Bakoné, la rencontre consiste à réfléchir sur la pérennisation dudit projet même après l’absence de l’ONG Progettomondo

 

Pour le Directeur régional des enseignements post- primaire et secondaire des Hauts-Bassins, Frédéric Armand d’Almeida, cette rencontre est à saluer à sa juste valeur.

Daprès lui, la rencontre rentre en droite ligne dans la politique du ministère de l’Education nationale et de la promotion des langues nationales.

Notons que cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Sur les Chemins du Dialogue », cofinancé par lUnion européenne et la commission Episcopale italienne.

Agence d’information du Burkina.

AK/no/ata

Kossi : 64 instituteurs certifiés à lassaut du Certificat d’aptitude pédagogique

 

Burkina-Kossi-Education-Examens

Kossi : 64 instituteurs certifiés à lassaut du Certificat daptitude pédagogique

Nouna(AIB))- sur 162 instituteurs certifiés inscrits dans la province de la Kossi (Boucle du Mouhoun), 64 candidats sont allés ce mardi 29 août 2023, à la conquête du Certificat daptitude pédagogique (CAP) de la session 2023, à l’école Centre « A » de Nouna.

Au total 162 candidats se sont inscrits dans la province de la Kossi et pour des raisons diverses, 64 candidats se sont présentés dans la salle de composition, à lécole Centre « A » de Nouna.

Le président de la Délégation spéciale (PDS) de la ville de Nouna, Souleymane Tiono a ouvert l’enveloppe de l’épreuve théorique d’une durée de quatre heures.

Avant louverture de ladite enveloppe, le PDS Tiono a formulé ses voeux de réussite à tous les candidats.

Agence dinformation du Burkina

AC/no/ata

Sank : L’action majoritaire Boureima Nanema disponible à la médiation avec son frère et associé Jules Kader Khaboré (communiqué)

Sank : L’action majoritaire Boureima Nanema disponible à la médiation avec son frère et associé Jules Kader Khaboré (communiqué)

COMMUNIQUE DE PRESSE

SANK BUSINESS, CE QU’IL FAUT SAVOIR…

1- En Décembre 2022 Monsieur Boureima Namena paie 80% des actions de Sank avec le fondateur Jules Kader Khabore

2- Acte de cession signé par devant notaire et enregistré avec des conditions claires. Une première partie de la somme a été versée au cédant Jules Kader Khabore et le reste devant servir à éponger des dettes de la société auprès d’institutions financières et autres. Une autre partie de la somme sera engagée pour des formalités nécessaires à la mise en service normal de Sank

3- Pour des questions d’incompréhension suite à l’interprétation des clauses de l’acte de cession signé par devant notaire et sans une réelle volonté d’un règlement à l’amiable, Jules Kader Khabore et son conseil saisissent à la surprise générale la justice aux fins d’annulation de la vente avec des motifs divers non fondés

4- La Justice à l’image des documents présentés par les deux parties, rejette leur demande, les déboute aux dépens et confirme bien fondé l’acte de cession. Elle ordonne de ce fait les actionnaires à continuer la collaboration sur la base des clauses de l’acte de cession et la régularisation des documents statutaires de la société

5– L’Actionnaire majoritaire Monsieur Namena engage donc les formalités de régularisation de la société et sa mise en service en injectant de l’argent pour la rendre plus compétitive. D’où la renaissance de Sank avec plus de visibilité et d’engagement. La décision de justice donne quitus au nouvel actionnaire de convoquer une assemblée générale le 08 Septembre 2023 portant modification des statuts et entériner la cession des actions matérialisée par devant notaire.

6– Parallèlement, l’actionnaire majoritaire tente toujours une médiation à l’amiable avec son associé et Frère Jules Kader Khabore résidant aux USA afin qu’ensemble une solution soit trouvée pour le rayonnement de Sank

7- Dans l’attente de la date du 08 Septembre 2023 prévue pour l’assemblée générale de Sank Business autorisée par une décision de justice du Burkina Faso et notifiée au conseil de Jules Kader Khabore, des piques sont lancées dans les réseaux sociaux par le cédant Jules Kader Khabore et une vidéo a finalement été faite et publiée ce lundi 28/08/2023 par Monsieur Jules pour dénoncer le partenariat et semé la confusion et le doute dans l’esprit des consommateurs

8- En tout état de cause et à l’issue de l’assemblée générale prévue de tenir légalement le 08 septembre 2023, l’actionnaire majoritaire Monsieur Namena reste disponible pour toute médiation et conciliation avec son associé Jules Kader Khabore pour la suite de l’exploitation de leur société Sank dans le respect des engagements pris de part et d’autres

Pour l’instant, l’accent est mis sur le repositionnement de Sank dans le marché des transferts d’argent de plus en plus concurrentiels au Burkina Faso et dans la sous-région avec la même volonté affichée dès les premiers contacts avec Monsieur Khabore Jules Kader.

Service de communication de SANK

Kénédougou : La journée internationale de la jeunesse commémorée en différé

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Kénédougou : La journée internationale de la jeunesse commémorée en différé

Orodara, (AIB)-La province du Kénédougou a célébré en différé le Mardi 22 Aout 2023 la journée internationale de la jeunesse sous la présidence du Haut – Commissaire, Saïdou Sakira, en présence de la directrice régionale en charge de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi des Hauts- Bassins, Napon /Sanou Laurentia.

C’est la Mairie de Orodara qui a servi de cadre à cette commémoration. Cette célébration a été placée sous le thème : « Renforcement de l’employabilité des jeunes vivant en milieu rural et lutte contre l’insécurité ».

Selon le Secrétaire général du Conseil provincial de la jeunesse du Kénédougou, Yaya Traoré, ce thème est d’actualité et vient à point nommé. Pour lui, un jeune sans formation, sans emploi, sans revenu est une proie facile à tout potentiel recruteur. Ainsi, il a invité les jeunes à être attentifs pendant les échanges sur cette thématique.

Dans la même veine, le directeur des Finances du premier Ministère, Dramane Traoré et parrain de l’évènement, a exhorté les jeunes du Kénédougou à faire preuve de discipline, de civisme, de combativité, de rigueur, d’honnêteté en tout temps et en tout lieu.

Le Haut-Commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a salué la forte mobilisation des jeunes autour de cette activité

Plusieurs activités ont ponctué la journée internationale de la jeunesse au Kénédougou. Il s’agit, entre autres, des sessions de formation et d’information sur l’entrepreneuriat et le civisme, un don de sang, une séance d’aérobic, un cross populaire, et une journée de salubrité et de reboisement.

Agence d’information du Burkina

AK/dnk

Burkina/ Sport : La 6e édition du marathon des conteurs lancée.

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Burkina/ Sport : La 6e édition du marathon des conteurs lancée. 

Orodara, (AIB)-Le Haut- Commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a donné ce lundi 28 Aout 2023 le top départ de la 6e édition du marathon des conteurs organisé par l’Association LamogoyaTaama, Marche des Alliances.

C’est parti officiellement pour la 6e édition du Marathon des conteurs. Une initiative sportive de l’Association LamogoyaTaama, Marche des Alliances. Le top départ a été donné ce lundi par le Haut – Commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira. Elle a pour thème : « Marche, résilience et résistance, soutien aux FDS et promotion de l’actionnariat populaire ».

Pour la présente édition, les organisateurs comptent faire, si possible, le trajet Orodara-Bobo-Ouagadougou et Manèga.

Selon le promoteur, Arouna Traoré, le Marathon des conteurs, édition 2023, connaît la participation des marcheurs de Orodara, de Bobo et de Manèga. Pour lui, c’est une innovation.

Tout en saluant à sa juste valeur cette initiative, le Haut-Commissaire, Saïdou Sakira, a invité le promoteur à s’attacher les services des directions provinciales en charge des sports, de la culture et de la jeunesse pour une meilleure organisation de l’événement l’année prochaine afin de lui donner un cachet particulier.

La 6e édition du Marathon des conteurs va se dérouler du 28 Aout au 10 septembre 2023 avec pour point de chute Manèga.

Agence d’information du. Burkina

AK/dnk

Soutien, payement droit d’auteur, visite au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Soutien, payement droit d’auteur, visite au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 29 août 2023 (AIB)- Les quotidiens de ce mardi font écho de la visite du ministre en charge de l’Agriculture aux éditions Sidwaya et à l’Observateur Paalga, du payement des droits d’auteur sans oublier le soutien des banques et établissements financiers au chef de l’Etat.

Le journal public Sidwaya affiche à sa Une : « Restauration de l’intégrité du territoire : Les banques et établissements financiers réitèrent leur soutien au chef de l’Etat ».

Le journal informe que le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a échangé le lundi 28 août 2023 à Ouagadougou avec une délégation de l’association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF-B) conduite par son premier responsable, Diakarya Ouattara.

Selon Sidwaya, cette rencontre d’échanges et de concertation voulue par le chef de l’Etat avait pour objectif d’inviter les banques et établissements financiers à jouer pleinement leur rôle dans le financement des petites et moyennes entreprises portées par des jeunes et des femmes.

Sur ce même sujet, le journal privé Le Pays ajoute que l’APBEF-B satisfait de cette première rencontre, s’est engagée à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre du plan d’actions pour la stabilisation et le développement.

Sous un autre angle, le doyen des quotidiens privé L’Observateur Paalga laisse voir à sa Une « Payement droits d’auteur : A la caisse à partir du 30 août ».

Le journal renseigne que la 3e répartition de l’année des droits par le bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) au profit des créateurs va débuter le 30 août prochain à (Bobo et Ouaga) et prendra fin le 7 septembre.

Selon L’Observateur Paalga, l’annonce a été faite par le DG du BBDA lors d’une conférence de presse qui s’est voulu un exercice de redevabilité.

Dans la même lancée, le quotidien privé Le Pays souligne que pour cette 3e phase, le montant global à repartir est de 1 040 828 704 FCFA selon le DG du BBDA, Hamed Lega.

Il indique que ce montant de droit à repartir qui est en hausse de 28,05% par rapport à 2022 doit bénéficier à 13 346 membres de ce bureau d’auteur.

Sous un autre volet, le journal privé L’Observateur Paalga affiche à sa manchette « Visite ministre de l’Agriculture à L’Observateur : Au pas de charge avec le commandant Sombié ».

Le journal affirme que le commandant Ismaël Sombié, ministre de l’Agriculture est arrivé dans les locaux du doyen des quotidiens en compagnie d’une modeste délégation.

Il est de passage pour saluer l’engagement du journal aux côtés du monde rural et demande son accompagnement.

Selon ce journal, l’objectif du département que le commandant dirige est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et de faire en sorte que les Burkinabè puissent retrouver dans leurs assiettes, ce qu’ils ont produit.

Dans le même élan, le quotidien public Sidwaya laisse voir : « Traitement de l’information agro-sylvo-pastorale : Le ministre de l’Agriculture félicite les Editions Sidwaya ».

Le journal relate que le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, le commandant Ismaël Sombié a rendu visite aux Editions Sidwaya, le lundi 28 août 2023 à Ouagadougou afin de saluer et d’encourager le travail abattu par « le journal de tous les Burkinabè » en matière d’informations agro-sylvo-pastorales, fauniques et halieutiques.

Dans les colonnes de Sidwaya, le commandant Sombié affirme que le journal étatique est un exemple dans l’accompagnement du gouvernement de Transition. Le ministre a félicité et encouragé le sacrifice consenti par le « journal de tous les Burkinabé ».

Agence d’information du Burkina

AO/SO/wis

Burkina : La CNR-Centre offre des vivres et 300 000 FCFA pour l’effort de paix

Burkina : La CNR-Centre offre des vivres et 300 000 FCFA pour l’effort de paix

 

Ouagadougou,(AIB)-La Convergence nationale de la renaissance (CNR, société civile), à l’ occasion du lancement officiel de sa section du Centre, le samedi 26 août 2023, a offert une tonne de riz, 5 bidons d’huile de 20 litres, 100 imperméables aux FDS et VDP, en plus d’une somme de 300 000 FCFA pour l’effort de paix.

«La CNR a songé à faire un don à l’egard de nos frères qui sont sur le terrain jours et nuits. Ce don est composé d’une tonne de riz de 50 kg, 5 bidons d’huile de 20 litres, 100 imperméables et la somme de 300 000 FCFA pour l’effort de paix», a déclaré la coordinatrice régionale de l’association Convergence nationale de la renaissance (CNR), Fanta Traoré.

Selon elle, la CNR est une association qui a pour objectif d’apporter sa contribution à la réflexion sur les stratégies de reconquête du territoire, à l’analyse de la situation de la Nation et à la conscientisation pour une cohésion véritable des fils et filles de la Nation.

Fanta Traoré s’exprimait, le samedi 26 août 2023 à Ouagadougou, lors du lancement des activités régionales du Centre de la CNR dont l’objectif est d’une part, de contribuer à l’éveil de la conscience citoyenne et à la cohésion sociale et d’autre part d’accompagner les actions de la Transition conduite par le capitaine Ibrahim Traoré.

Elle a par ailleurs déploré qu’après une Transition d’un an, des «valets locaux» cachés sous les couverts d’organisations panafricaines, tentent toujours de renouer avec des dirigeants politiques impérialistes.

«Même si notre histoire doit s’écrire en lettres de sang, cette Révolution que nous avons engagée depuis bientôt un an doit être menée à terme avec vous comme acteurs et actrices mais aussi et surtout comme boucliers », a-t-elle lancé à la jeunesse.

M. Traoré a exhorté la population à souscrire massivement à l’actionnariat populaire pour le développement du Burkina Faso.

Pour sa part, le coordinateur national du CNR, Issa Sawadogo a appelé tous les Burkinabè à s’unir aux entreprises de lutte contre le terrorisme, aux côtés des autorités de la Transition, en particulier le Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.

«Je saisis cette occasion pour vous exhorter à donner le meilleur de vous-mêmes afin de ne trahir en aucune façon la confiance que la CNR a placée en vous » a-t-il recommandé aux membres du bureau de la coordination de la région du Centre.

Issa Sawadogo a exhorté tous les Burkinabè à s’unir aux peuples africains engagés dans la lutte pour leur autodétermination et leur souveraineté réelles.

On rappelle que la Convergence nationale pour la renaissance (CNR) est une structure à caractère apolitique crée le 21 mai 2023 par des jeunes leaders.

Agence d’information du Burkina

Burkina/cohésion sociale au Sahel : FDS et populations civiles communient au tour du football

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Burkina/cohésion sociale au Sahel : FDS et populations civiles communient au tour du football

Ouagadougou, 29 Août 2023 (AIB) – Le Conseil régional de la jeunesse du Sahel a organisé du 12 au 26 Août à Dori, un tournoi de football dénommé « Djamtan Laafi Bala », (un mélange de fulfuldé et de mooré signifiant la paix) durant lequel les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les civils ont communié autour du football, a-t-on constaté.

Le président du Conseil régional de la jeunesse du Sahel Fayssal Maiga a d’emblée indiqué que le tournoi de football dénommé « Djamtan Laafi Bala », a été organisé pour raffermir la cohésion sociale entre les FDS et les populations civiles.

« Il y a des évènements qui ont contribué a accentué le climat de méfiance entre les FDS et les populations civiles. Il était de notre responsabilité de trouver un cadre pour permettre aux FDS de travailler dans la sérénité mais également aux populations de continuer à leur faire confiance. Ainsi, à travers la collaboration et l’union de tous, nous devons parer au plus urgent qui est d’aider nos FDS à combattre les forces du mal », a-t-il expliqué.

Pour ce faire, 16 équipes dont 5 des FDS ont pris part au tournoi pendant deux semaines sur le terrain du lycée provincial de Dori. A l’issue des deux semaines de compétition, la finale a apposé l’équipe de Panama à celle de l’Islande.

La finale a été remportée par l’équipe de Panama par le score de 2 buts à 0. Elle remporte le trophée, un jeu de maillots, deux ballons et la somme de 100 000 FCFA.  Quant à l’équipe finaliste, à savoir l’Islande, elle s’est consolée avec la somme de 75 000 FCFA, un jeu de maillots et un ballon.

Pour la première édition du tournoi, le président du conseil régional de la jeunesse du Sahel Fayssal Maiga s’est dit satisfait de l’engouement.

La troisième place est revenue à l’équipe de Casamance qui a remporté une enveloppe de 50 000 FCFA plus un ballon. Pour sa part, l’AS Police qui a occupé la quatrième place, s’est contentée de la somme de 25 000 FCFA plus un ballon.

Les deux capitaines ont exprimé leur gratitude aux organisateurs du tournoi qui leur a permis de côtoyer les FDS pendant deux semaines en vue de briser les barrières de la méfiance. A les entendre, la victoire revient à la jeunesse sahélienne qui doit être résiliente pour mieux accompagner les FDS dans leurs missions de sécurisation du territoire.

Le secrétaire général de la région du Sahel Abdoul-Karim Zongo s’est dit émerveillé par les talents en football qu’il a pu observer durant les deux semaines de compétitions. Pour lui, les objectifs du tournoi ont été largement atteints dans la mesure où l’ensemble des Forces de défense et de sécurité (FDS) et les populations civiles en particulier les jeunes ont communié autour du football.
Agence d’information du Burkina
SN/as/ata

 

 

Championnat national dames : Sayouba Kiema sur la plus haute marche du podium

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Championnat national dames : Sayouba Kiema sur la plus haute marche du podium

Ouagadougou, 27 Août 2023 (AIB)-Sayouba Kiema du club de damier de Kougrin-Louda de Kaya a été  sacré champion national de jeu de dames, le samedi 26 août 2023 à Ouagadougou, a constaté un journalistes de l’AIB

Le joueur de dames Sayouba Kiéma a enregistré une victoire et deux nuls contre son challenger Ilboudo Maxime de Ouagadougou dans ce championnat. Il succède ainsi à Marc Tieba Ouagadougou, tenant du titre. Son trophée lui a été remis à l’Institut supérieure d’études et de protection civile de Ouagadougou.

Le championnat national individuel du jeu de dames de la saison 2022-2023 s’est déroulé du 14 au 27 août 2023 à Ouagadougou.
Agence d’information du Burkina
AIO/as/ata

Centre hospitalier universitaire de Bogodogo : Environ 12 000 accouchements gratuits dans l’année avec environ 35 % de césarienne grâce à la pharmacie hospitalière

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Centre hospitalier universitaire de Bogodogo : Environ 12 000 accouchements gratuits dans l’année avec environ 35 % de césarienne grâce à la pharmacie hospitalière

Ouagadougou, 28 août 2023 (AIB)-Le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo enregistre environ 12 000 accouchements gratuits dans l’année avec environ 35 % de césarienne grâce à la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière, a appris vendredi, l’AIB sur place à Ouagadougou.

« Ici nous réalisons environ 12 000 accouchements dans l’année avec environ 35 % de césarienne et tout cela est gratuit », a indiqué le vendredi 25 août 2023 à des journalistes burkinabè, le médecin en poste au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo et ancien ministre de la Santé, Dr Charlemagne Ouédraogo.

« Nous ne donnons pas ici d’ordonnances complémentaires pour que les femmes aillent en pharmacie chercher les produits parce que cela va être encore du temps perdu et des risques de décès des patients », a ajouté le ministre de la Santé de janvier 2021 au coup d’Etat de janvier 2022.

Plusieurs carton de produits disponible dans le cadre de la mise en oeuvre de la pharmacie hospitalière

Dr Charlemagne Ouédraogo s’exprimait au cours d’une sortie terrain effectuée par des femmes et hommes de médias pour constater la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière au sein du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo.

 Il a informé que la pharmacie hospitalière marche 24 heures sur 24 au sein du CHU de Bogodogo. « Les sages-femmes font régulièrement leur tour de permanence et de garde ici, 24 heures sur 24 toute l’année ».

Dans la pharmacie hospitalière de la maternité du centre hospitalier universitaire de Bogodogo, les journalistes ont constatés, un ballet de va et vient d’agents de santé. Ces derniers viennent présenter des fiches de liaison aux sages-femmes sur lesquelles sont mentionnés les médicaments prescrits par les médecins.

Lorsque le médicament est disponible, la sage-femme note la quantité et puis rempli les différentes informations nécessaires pour le pharmacien et pour le suivi financier de la dépense et elle remet les produits mentionnés à l’agent de santé qui repart pour l’administration des soins aux malades.

Le Dr Charlemagne Ouédraogo a affirmé aux journalistes que ces fiches de liaison sont indispensables et sont suivies par les différents responsables du CHU de Bogodogo, la coordonnatrice de l’unité de soins et les différentes sages-femmes responsables des sous-sections du service.

Le médecin en poste au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo et ancien ministre de la Santé, Dr Charlemagne Ouédraogo

Au sein de la pharmacie hospitalière de la maternité du CHU de Bogodogo, les journalistes ont remarqué plusieurs quantités de médicaments entreposés sur une table. « Ce sont des médicaments que nous donnons pour le traitement des patients dans le cadre de la pharmacie hospitalière », nous apprend Dr Ouédraogo.

Il a précisé que ce sont les médicaments qui sortent le plus rapidement possible, qui sont entreposés sur la table. « Le reste se trouve dans les armoires et dans les cartons et au fur et à mesure qu’on a besoin, on les prédispose sur la table et la sage-femme délivre les produits à l’agent de santé qui est venu ou au parent qui est venu pour faire la liaison entre notre pharmacie hospitalière et le lit du malade pour remettre les médicaments afin qu’on puisse donner les soins aux malades », fait-il savoir aux journalistes.

L’ancien ministre relativise le terme de gratuité des produits. « Quand on donne gratuit, ce n’est pas gratuit, c’est le contribuable qui paye à travers son comportement citoyen. C’est une manière de repartir à chacun les fruits de la croissance économique », clarifie-t-il.

La pharmacie hospitalière est une pharmacie à usage intérieur (PUI) qui est exercée au sein d’un établissement de soins hospitalier public ou privé au bénéfice des patients qui y sont hospitalisés et suivis en ambulatoire.

Sa composante phare est la dispensation au lit du malade. Il s’agit d’un acte pharmaceutique consistant à l’analyse d’une ordonnance médical individuelle et la délivrance de doses individuelles de médicaments et autres produits de santé dans des dispositifs nominatifs prêtes à être administrées aux patients hospitalisées et/ou suivis en ambulatoire par les équipes soignantes.

Selon le chef de service de la pharmacie hospitalière du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo, le pharmacien et clinicien Zakary Kafando, la dispensation au lit du malade est effective dans tous les services cliniques de l’hôpital.

Il a fait savoir que pour la dispensation au lit du malade, le CHU de Bogodogo a défini trois modalités de délivrance du médicament. La première modalité est la dispensation à délivrance globale (DDG), la deuxième modalité est la dispensation à délivrance individuelle (DDI) et la troisième modalité est la rétrocession.

La première modalité consiste à rendre disponible le médicament au niveau du service à travers l’approvisionnement d’une armoire à pharmacie, sur la base d’une liste prédéfinie par le service couramment appelé le livret thérapeutique.

La deuxième modalité consiste à délivrer le médicament aux patients hospitalisés après la préparation des doses individuelles et nominatives qui se fait au niveau de la pharmacie hospitalière.

La troisième modalité appelée rétrocession concerne les patients suivis en ambulatoire. Il y a la rétrocession ordinaire pour les médicaments ordinaires et la rétrocession ARV qui concerne la dispensation des antirétroviraux.

Le chef de service de la pharmacie hospitalière du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo, le pharmacien et clinicien Zakary Kafando

De l’avis du pharmacien et clinicien Zakary Kafando, la pharmacie hospitalière et particulièrement sa composante phare la dispensation au lit du malade présente de nombreux avantages.

« En termes d’avantages, il faut noter la sécurisation du patient à travers le délai de mise en route des traitements plus court, la rationalisation des prescriptions et la réduction du coût du traitement pour le patient et aussi des dépenses pour l’hôpital », a-t-il cité.

La mise en œuvre de la dispensation au lit du malade rencontre néanmoins trois difficultés majeures qui sont l’insuffisance des ressources humaines, les ruptures des médicaments et la lourdeur des procédures, a relevé le chef de service de la pharmacie hospitalière.

« Nous trouvons que les procédures sont lourdes. Il faut donc essayer d’alléger les procédures pour nous permettre de rendre disponibles et de façon permanente les produits de santé au grand bénéfice et bonheur des patients », a-t-il terminé.

Le Centre hospitalier universitaire Bogodogo a constitué la dernière étape de la sortie terrain de constat de la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière par les femmes et les hommes de medias.

La sortie terrain a conduit respectivement les femmes et hommes de médias aux Centres hospitaliers régionaux de Tenkodogo (région du Centre Est) et de Ziniaré (région du Plateau central), au Centre hospitalier universitaire Pédiatrique Charles de Gaulles et au Centre hospitalier universitaire Bogodogo (tous deux à Ouagadougou).

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

Centre hospitalier universitaire Pédiatrique Charles de Gaulle : La dispensation nominative individuelle permet de sécuriser le circuit du médicament (pharmacienne)

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Centre hospitalier universitaire Pédiatrique Charles de Gaulle : La dispensation nominative individuelle permet de sécuriser le circuit du médicament (pharmacienne)

Ouagadougou, 28 août 2023 (AIB)-La spécialiste en pharmacie hospitalière au centre hospitalier universitaire Pédiatrique (CHUP) Charles de Gaulle (CDG), la pharmacienne Dr Alice-Marie Nadine Ouédraogo s’est réjouie le vendredi 25 août 2023 à Ouagadougou, de la mise en œuvre de la dispensation nominative individuelle (DNI) qui permet de sécuriser le circuit du médicament.

Les femmes et hommes de medias ont effectué le vendredi 25 août 2023, une sortie terrain de constat de la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière et précisément de sa composante phare, la dispensation nominative individuelle (DNI) au centre hospitalier universitaire Pédiatrique (CHUP) Charles de Gaulle (CDG) à Ouagadougou.

La spécialiste en pharmacie hospitalière au centre hospitalier universitaire Pédiatrique (CHUP) Charles de Gaulle (CDG), la pharmacienne Dr Alice-Marie Nadine Ouédraogo a expliqué aux femmes et hommes de médias que la DNI est mise en œuvre dans son hôpital depuis 2019 avec l’ouverture du centre de néonatologie qui sera suivi par celui des urgences médicales.

la DNI est mise en œuvre au centre hospitalier universitaire Pédiatrique (CHUP) Charles de Gaulle (CDG) depuis 2019 avec l’ouverture du centre de néonatologie

Elle a expliqué que la DNI est un acte pharmaceutique consistant à l’analyse de l’ordonnance médicale et à la délivrance nominative individuelle de produits aux patients. La pharmacienne a exprimé sa satisfaction sur le bilan de la mise en œuvre de la DNI qui de son avis, va les permettre de sécuriser le circuit du médicament et d’avoir un usage rationnel.

Avec la DNI, « on peut utiliser un flacon pour partager les doses entre deux ou trois enfants. Ce qui réduit les coûts pour les soins du patient et c’est un usage rationnel de nos médicaments », a-t-elle signifié. La pharmacienne Dr Alice-Marie Nadine Ouédraogo a retracé aux journalistes, le processus de prise en charge des patients au sein du centre hospitalier universitaire Pédiatrique (CHUP) Charles de Gaulle (CDG) dans le cadre de la mise en œuvre du DNI.

Elle affirmé que dès que le patient entre au sein de l’hôpital, d’abord il se dirige vers l’équipe médicale qui va assurer le diagnostic et la prescription. Et la prescription va venir dans le box pharmacie satellite, qui est, elle son service. « Nous allons effectuer l’analyse de cette ordonnance pour vérifier les adéquations avec l’âge, le poids, la posologie. Et s’il n’y a pas de non-conformité, on procède à la dispensation », a-t-elle souligné.

Les femmes et hommes de medias visitant le centre de néonatologie du centre hospitalier universitaire Pédiatrique (CHUP) Charles de Gaulle (CDG)

Dr Alice-Marie Nadine Ouédraogo a raconté que « la dispensation va consister à préparer les doses dont le patient a besoin et délivrer au lit du malade. Et une fois qu’on délivre ces médicaments, si le patient est dans la gratuité, on revient retranscrire les doses déposées sur la fiche de gratuité, effectuer la facturation et aller à la caisse pour la validation ». Et s’il s’agit d’un enfant qui est hors-gratuité, ils vont « disponibiliser les doses et revenir faire la facturation » pour que les parents fassent l’exonération.

Pour les patients qui sont déjà hospitalisés, il y a une équipe de la pharmacie assez étoffée avec des antennes qui leur apporte son appui, a-t-elle signifié. Chaque matin, l’inventaire des médicaments auprès du patient, est fait suivi de la visite du jour avec l’équipe médicale et l’équipe soignante et ensuite la prescription du jour est défini pour le malade, a-t-elle fait connaitre.

« Après ces étapes, nous allons déposer les produits du jour prescrits au lit du malade et nous revenons pour faire la facturation. Et s’il y a des questions, en partant déposer les produits au lit du malade, le patient peut émettre des doléances, des doutes, des inquiétudes. On essaie de le rassurer et s’il y a des informations sur le médicament, nous l’apportons », a exposé la pharmacienne.

Dr Ouédraogo a relevé les difficultés dans la mise en œuvre de la DNI qui sont l’insuffisance du budget annuel alloué pour l’approvisionnement des produits de santé au sein de la pharmacie et l’inadaptation de l’hôpital à la mise en œuvre de la DNI. « Le budget s’épuise souvent en milieu d’année, au bout de 6 à 7 mois et cela créé des ruptures de produits. Il y a aussi les ruptures qui ne sont pas liées au manque de fonds, mais peut-être à l’indisponibilité des médicaments auprès de la CAMEG, qui est notre fournisseur principal ».

Les urgences médicales sont le deuxième service du Centre hospitalier universitaire Pédiatrique Charles de Gaulle à mettre en oeuvre la DNI

La pharmacienne Dr Alice-Marie Nadine Ouédraogo émet le vœu de l’extension de la DNI à toutes les unités d’hospitalisation du Centre hospitalier universitaire Pédiatrique Charles de Gaulle. « Nous avons vu les bienfaits de la DNI et toutes les unités, l’équipe médicale comme l’équipe soignante, nous poursuivent pour qu’on vienne s’installer aussi dans leurs unités », a-t-elle avoué.

La mise en œuvre de la DNI au Centre hospitalier universitaire Pédiatrique Charles de Gaulle a été précédé par une étude pilote en 2014 aux urgences qui ont donné un taux de satisfaction de 83%. Une autre étude pilote aux unités d’hospitalisation, a lui donné un taux de satisfaction de 86%.

Après le CHUP Charles de Gaulle, les femmes et les hommes de medias ont terminé leur sortie terrain de constat de la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière, au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bogodogo.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Burkina : L’OJEPC outille une vingtaine de journalistes sur les Droits en santé sexuels et reproductifs

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Burkina : L’OJEPC outille une vingtaine de journalistes sur les Droits en santé sexuels et reproductifs

Ouagadougou, 28 août 2023 (AIB)- L’Organisation des jeunes engagés pour la participation citoyenne et le développement durable (OJEPC) a organisé un atelier de formation pour renforcer les capacités de 25 Hommes de médias sur les Droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR) et la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG), les 22 et 23 août 2023 à Ouagadougou. Ledit atelier a été organisé avec le concours de l’ONG Médecins du Monde (MdM)

«Nous organisons cette formation à l’endroit des hommes et femmes de médias parce que nous estimons que pour faire avancer et faire valoir les droits en santé sexuelle et reproductifs et également la promotion du genre, la lutte contre l’inégalité du genre, il est impératif d’impliquer tout le monde, tous les acteurs », a indiqué la présidente de l’OJEPC, Stevie Reine Yaméogo.

Pour Mme Yaméogo, il serait très efficace de pouvoir atteindre les différents objectifs de promotion à travers justement les différents discours médiatiques et journalistiques.

Selon elle, l’apport et l’engagement des Hommes de médias dans ce combat, vont permettre de briser les préjugés autour de la thématique des DSSR et des VBG.

«On attend des journalistes qu’ils jouent davantage leurs rôles de veille citoyenne dans l’application des textes de lois en matière de santé sexuelle et reproductive et aussi dans la sensibilisation des populations», a indiqué la présidente de l’OJEPC.

De l’avis du coordonnateur de l’OJEPC, David Koné, l’état des lieux des DSSR et des VBG n’est pas tout à fait réduisant au Burkina Faso.

Cela s’est aggravé avec le contexte sécuritaire et les pesanteurs sociaux-culturels où la question tend à être reléguée au second plan voire être oubliée des populations.

Il a appelé à travailler à ce que les gens puissent changer de mentalité sur l’approche.

Le coordonnateur de l’Association des journalistes et communicateurs en population et développement (AJC/PD), Boureima Sanga, a invité ses confrères à impacter à travers leurs productions, pour susciter un changement positif dans la société.

«La communication, c’est de montrer vraiment aux journalistes que nous avons un pouvoir aussi de changer les choses. On a un pouvoir de participer justement aussi au développement» et aussi «en  faisant en sorte que les productions qu’on réalise soient des productions de qualité».

Agence d’information du Burkina

Dnk/ata

 

 

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