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Le ministre Gilbert Pingdwendé Ouédraogo vante la qualité des produits burkinabè au marché artisanal de Lomé

Le ministre Gilbert Pingdwendé Ouédraogo vante la qualité des produits burkinabè au marché artisanal de Lomé

Lomé, 26 avr. 2025 (AIB) – Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, a vanté vendredi à Lomé, au Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO), la qualité des produits artisanaux burkinabè, invitant les festivaliers à s’en procurer.

« Chers festivaliers, je vous invite à visiter les stands de nos braves artisans. Vous y trouverez divers produits emblématiques du Burkina Faso comme le Faso Dan Fani que je porte avec fierté. Mais je reste modeste, sinon je devrais dire que c’est avec élégance », a indiqué le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Ouédraogo.

Le ministre Ouédraogo s’exprimait vendredi à Lomé lors de la cérémonie d’ouverture de la 4ᵉ édition du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO). Le Burkina Faso est le pays invité d’honneur de ce marché de l’artisanat africain.

Il y a conduit une délégation d’une centaine d’artisans et d’acteurs culturels qui vont exposer la diversité des produits de l’artisanat et de la culture burkinabè.

Pour M. Ouédraogo, les festivaliers trouveront dans les stands burkinabè le Faso Dan Fani, le koko Donda, le chapeau de Saponé et bien d’autres produits issus de la sculpture du bois et de la maroquinerie.

« Plus qu’un produit, ces créations que vous allez visiter et certainement emporter véhiculent l’histoire et la culture du peuple burkinabè », a-t-il ajouté.

L’édition 2025 du MIATO se tient sous le thème : « Protection des œuvres artisanales : enjeux et défis ».

De son avis, ce thème « démontre à souhait l’engagement et l’intérêt de nos pays à protéger les œuvres et autres créations de l’artisanat pour un développement socioéconomique endogène ».

Selon lui, le choix de ce thème est également important pour l’artisanat africain, qui est en proie à la concurrence déloyale des produits contrefaits qui inondent les marchés.

La protection des œuvres artisanales constitue un enjeu mais aussi un défi que nos pays doivent travailler à relever pour assurer la qualité des produits de l’artisanat et les rendre plus compétitifs sur le marché international, a-t-il souligné.

Il a fondé l’espoir que les échanges et panels sur la thématique permettront d’aboutir à des solutions concrètes qui contribueront à booster l’élan des artisans vers la protection de leurs œuvres.

« Je lance un vibrant appel à tous pour qu’ensemble nous nous engagions à soutenir nos artisans, porte-étendards de notre identité et acteurs par excellence du développement de nos États », a conclu le ministre.

La journée de ce samedi 26 avril 2025 est consacrée au Burkina Faso, pays invité d’honneur.

Agence d’information du Burkina
Désiré NIKIEMA, Envoyé spécial à Lomé.

Centre-Est : Le commandant Yves Bambara galvanise les VDP de Koupéla et de Yargo

Centre-Est : Le commandant Yves Bambara galvanise les VDP de Koupéla et de Yargo

Tenkodogo, 24 avril 2025 (AIB) – Le commandant Yves Bambara, chef de la division formation de la Brigade des Volontaires pour la Défense de la Patrie (BVDP), a galvanisé jeudi les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) des communes de Yargo et Koupéla, dans la province du Kouritenga.

Le commandant Bambara a encouragé et félicité les volontaires pour leur dévouement et leur sacrifice sur le terrain, qui ont permis la réinstallation de certains villages sur l’étendue du territoire.

À Koupéla et Yargo, le commandant Yves Bambara a livré le même message :

« L’objet de ma visite à Yargo et à Koupéla part du fait que les VDP sont très engagés dans la lutte contre le terrorisme. C’est dans cette optique que la hiérarchie, au niveau de la Brigade des Volontaires pour la Défense de la Patrie (BVDP), nous a chargés, dans le cadre du commandement de proximité, de venir témoigner toute sa satisfaction à l’endroit des VDP et de les exhorter à garder le même niveau d’engagement pour la reconquête totale du territoire.
À mon arrivée, j’ai constaté que les VDP sont très contents, ils ont le moral très haut. Ils ont émis des doléances, et en venant vers eux, c’est pour toucher du doigt les réalités du terrain. Les doléances seront transmises aux plus hautes autorités afin qu’elles soient diligemment prises en compte. »

La présente visite a encouragé les éléments sur le terrain, une visite saluée par les VDP des deux communes.

Selon le délégué adjoint des VDP, M.B :

« C’est une visite salutaire. Certes, nous sommes encadrés par des coordonnateurs, mais quand la hiérarchie vous écoute, c’est un ouf de soulagement.
Nos doléances concernent un certain nombre de besoins. Mais nous comprenons la situation. Le commandant nous a promis, par la grâce de Dieu, que tout ira mieux. Un combattant a besoin du soutien moral de sa hiérarchie. Ils sont venus nous écouter et cela nous motive. »

Les volontaires des deux communes ont égrené quelques difficultés, qui trouveront des solutions rapides, a rassuré le chef de la division formation de la BVDP. Il les a invités à se départir de la désinformation relayée sur les réseaux sociaux et à éviter les jeux de hasard
Agence d’information du Burkina
SM/ata

Burkina : L’INSS veut valoriser le Tô, mets traditionnel emblématique

Burkina : L’INSS veut valoriser le Tô, mets traditionnel emblématique

Ouagadougou, 26 avril 2025 (AIB) – L’Institut des Sciences des Sociétés (INSS) organise du 29 au 30 avril à Ouagadougou des journées dédiées à la valorisation du Tô, aliment traditionnel majeur consommé par près de 80 % des ménages au Burkina Faso, a appris l’AIB.

Selon les termes de référence parvenus à l’AIB, l’objectif est de promouvoir les savoirs et savoir-faire autour du Tô, présent dans toutes les communautés du Burkina Faso.

Les journées seront marquées par des activités scientifiques, des expositions photos, des séances de dégustation et des animations culturelles.

Il s’agira notamment d’étudier les différentes techniques de préparation du Tô dans les diverses communautés ethnoculturelles du pays, d’en inventorier les caractéristiques (variété de céréales, sauces d’accompagnement, modes de conservation) et de sensibiliser les jeunes générations à l’importance de préserver ce patrimoine culinaire.

L’initiative s’inscrit dans la dynamique nationale de souveraineté alimentaire et culturelle face à l’influence des produits importés.

Agence d’information du Burkina
ATA/as

Photos : tous droits réservés

Les ressources minières de l’AES au cœur des convoitises impérialistes

Les ressources minières de l’AES au cœur des convoitises impérialistes

Ouagadougou, 26 avril 2025 (AIB) –Interrogé le 13 avril dernier par une chaîne impérialiste, le Président de la junte française, à travers des déclarations mensongères, a une fois de plus tenté de discréditer les dirigeants de la Confédération des États du Sahel (AES).

En réduisant le partenariat stratégique entre la Russie et les pays de l’AES à un simple moyen d’assurer la sécurité des dirigeants, le Président de la junte française cherche non seulement à discréditer ces chefs d’État, mais aussi à leur dénier le droit souverain de choisir librement leurs partenaires.

Le Ministre burkinabè en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, rappelait dans une interview que la diversification des partenariats du Burkina Faso est portée par le désir de retravailler les rapports avec le reste du monde, mais elle est aussi la « traduction d’une souveraineté retrouvée ».

Les regrets exprimés par le chef de la junte face à cette diversification diplomatique traduisent en réalité la perte progressive de l’influence française sur ses anciennes colonies, bien plus qu’une quelconque inquiétude sincère.

Comme disait le Président Thomas Sankara, « L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. »

Faute de pouvoir démontrer une quelconque régression des pays de l’AES dans la lutte contre le terrorisme ou dans leur processus de développement, Emmanuel Macron s’est évertué à tenter de délégitimer leurs dirigeants.

Faut-il lui rappeler que Kidal a été libérée après le départ de l’armée française ? Et que plus de 70 % du territoire burkinabè a été reconquis grâce à la dynamique impulsée par les nouvelles autorités ?

Et voici maintenant le parrain des terroristes, soudainement mué en défenseur de la jeunesse sahélienne. Pourtant, seule la mauvaise foi peut nier que cette jeunesse est aujourd’hui l’un des piliers majeurs des présidents de l’AES.

Elle mène la veille citoyenne, s’engage massivement comme volontaire pour la défense de la patrie et incarne l’espoir d’une Afrique véritablement libre et souveraine. Cette nouvelle tentative de division échouera : la jeunesse n’est plus manipulable.

Par ailleurs, les masques commencent à tomber, révélant les véritables motivations de certaines puissances, notamment la convoitise des ressources minières, en particulier l’or des pays de l’AES, longtemps qualifiés d’être les plus pauvres de la planète.

Après les déclarations malheureuses du Général américain « Langue laid (e) », c’est au tour du chef de la junte française de porter des accusations infondées contre la dynamique de développement de l’AES. Pouvait-il en être autrement ?

L’uranium du Niger, exploité depuis des décennies par une société française, a-t-il réellement profité aux Nigériens ? Pourquoi n’a-t-il jamais dénoncé cette injustice, qui aurait véritablement servi la Jeunesse sahélienne qu’il prétend défendre aujourd’hui ?

Dans une déclaration, Amadou Tall, leader politique, a exprimé son indignation, condamnant l’ingérence continue de l’Occident dans les affaires des nations africaines et ses tentatives répétées de spoliation des ressources.

« La Jeunesse burkinabè, comme celle du continent, soutient pleinement les efforts du capitaine Ibrahim Traoré pour conserver l’or du Burkina Faso au profit de son peuple », a-t-il affirmé.

En tentant de manipuler l’opinion publique internationale, le chef de la junte expose au grand jour son double langage et son application sélective du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

N’est-ce pas lui qui affirmait récemment qu’il n’était pas possible pour l’Ukraine d’organiser des élections en temps de guerre ? Pourquoi ce raisonnement ne s’appliquerait-il pas également aux États de l’AES ?

Pour sa part, le Président Ibrahim Traoré, a affirmé le 1er avril 2025 que le Burkina Faso est engagé dans une Révolution progressiste populaire (RPP). Ce processus étant enclenché, c’est cette dynamique qui anime et presse les autorités burkinabè.

Agence d’Information du Burkina

Burkina/Fumage et Séchage de poissons : Dr Ouédraogo propose « le canal déformé » pour accroitre les performances thermiques des équipements

Burkina-Recherche-Soutenance

Burkina/Fumage et Séchage de poissons : Dr Ouédraogo propose « le canal déformé » pour accroitre les performances thermiques des équipements

Ouagadougou, 26 avril 2025 (AIB)- Pour l’obtention du grade de docteur en physique appliquée de l’Université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou, Rimnogdo Wilfried Ouédraogo a démontré hier vendredi que « le canal déformé » est une alternative efficace pour réduire les coûts énergétiques des équipements de fumage du poisson au Burkina Faso.

« Contrairement au canal droit, le canal déformé améliore les transferts thermiques et massiques à l’intérieur du canal, ce qui peut contribuer à diminuer le coût énergétique du fumage et du séchage du poisson », a déclaré Dr Rimnogdo Wilfried Ouédraogo.
M. Ouédraogo s’exprimait vendredi 25 avril 2025 à l’université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou, après avoir soutenu brillamment, devant un jury international, sa thèse intitulé « Etude numérique des transferts de chaleur et de masse dans un canal déformé: Application au fumage séchage du poisson ».
Cette étude a été menée dans l’optique d’accroître les performances thermiques des équipements de fumage/séchage du poisson pour accompagner les acteurs de la filière dans la conservation de leurs produits.
Le spécialiste explique que dans le canal déformé, il est constaté une amélioration des transferts thermiques et massiques dans le convergent. Ces transferts présentent des pics à l’entrée du col du canal traduisant ainsi des valeurs cimes atteintes.
Il ajoute que si la vitesse de l’écoulement devient importante (Re=1500), l’influence de la déformation de la paroi est réduite et s’observe à travers l’apparition d’un pallié pour les profils axiaux de température et de fraction massique ».
« L’application des résultats de la simulation numérique au fumage/séchage montre que la déformation de la paroi sèche avec un ratio des rayons du col et de la section droite du canal (Rcol/Rdroit) compris entre 1/6 et 1/3 conjuguée à un de nombre de Reynolds variant entre 500 et 1000 assure les conditions idoines de séchage et de fumaison », a soutenu le scientifique.
Dans le canal droit, par contre, « les résultats montrent une amélioration des transferts de chaleur et de masse lorsque le nombre de Reynolds augmente. Ces transferts sont assez importants au bord d’attaque du canal et s’amenuisent au fur et à mesure que le fluide évolue dans le canal ».
Il conclut alors que dans ce type d’équipements, les transferts de matière et de chaleur latente diminuent lorsque la température du fluide à l’entrée du canal augmente.
Au regard des résultats de la recherche, le physicien indique que la suite est de construire les premiers exemplaires de fumoirs basés sur ces résultats numériques pour remplacer le fumoir traditionnel énergétiquement non performant.
Les travaux de Rimnogdo Wilfried Ouédraogo ont été jugés recevables et conduites dans une scientificité par le jury qui lui a décerné la mention très honorable avec des félicitations.
« C’est un sujet assez compliqué, mais très important, étant donné l’avènement du séchage des produits halieutiques, mais Wilfried Ouédraogo su tirer son épingle du jeu en proposant deux études : l’une étude sur un canal droit et l’autre sur un canal déformé », a souligné le président du jury, Pr Sié Kam de l’université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou.
Pour le Directeur scientifique de thèse, Wensida Serge Igo, Dr Ouédraogo a su mener ses recherches grâce à son courage et sa résilience. « Il a su tirer profit de l’encadrement de l’équipe scientifique pour venir à bout de son travail de thèse », a-t-il renchéri.
« Son travail a un impact très important, non seulement au niveau scientifique, mais aussi au niveau de la filière poisson au Burkina notamment le fumage et le séchage », a affirmé le directeur de thèse.

Agence d’information du Burkina
YOS/fo/ata

Floby kundé d’ or 2025

#alerteKundé: après le sacre du prestigieux trophée des Kundé d’or, le Baba de la musique burkinabè Floby, qui est monté sur scène, a provoqué une ambiance folle dans la salle des banquets de Ouaga . Il donnera un concert le 3 mai prochain au stade municipal de Ouagadougou.
Agence d’information du Burkina
As/ata

Burkina : Le comité d’organisation du 10e Congrès de l’Ordre des pharmaciens installé

Burkina : Le comité d’organisation du 10e Congrès de l’Ordre des pharmaciens installé

Ouagadougou, 25 avril 2025 (AIB)-Le comité d’organisation du 10e Congrès de l’Ordre national des pharmaciens et de la 6e Journée de l’Ordre, prévus les 9 et 10 octobre 2025, a été installé ce vendredi. Il est composé de 10 commissions.

Le lancement officiel des préparatifs du 10e Congrès de l’Ordre des pharmaciens et de la Journée de l’Ordre a eu lieu ce vendredi 25 avril 2025, sous le thème : « Souveraineté pharmaceutique du Burkina Faso : défis et opportunités ».

La cérémonie a été marquée par l’installation du comité d’organisation, structuré en 10 commissions regroupant 70 pharmaciens.

« Le comité d’organisation est chargé de plusieurs missions, telles que la définition d’un programme scientifique riche, pertinent et en parfaite adéquation avec les préoccupations de notre profession, la mobilisation des partenaires et sponsors, ainsi que l’élaboration d’un budget rigoureux », a souligné le président de l’Ordre national des pharmaciens, Dr Nédié Nao.

Il a expliqué que ces assises représentent un moment crucial pour les pharmaciens, car elles offrent une plateforme privilégiée pour échanger des expertises, mener une réflexion collective et tracer ensemble les perspectives d’avenir de la pharmacie au Burkina Faso.

En rappel, le congrès se tient tous les deux ans.
Agence d’information du Burkina
ZAF/ata

Déguerpissement à Kalsin : des résidents accusent, la SONATUR s’explique

Burkina-Foncier-Refus-Déguerpissement

Déguerpissement à Kalsin : des résidents accusent, la SONATUR s’explique

Ouagadougou, 25 avril 2025 (AIB) – Les populations de la zone non lotie de Kalsin, dans la commune de Saaba, se sont mobilisées pour dire non au projet de lotissement de leur site et à leur relogement par la SONATUR. Accusée d’agir illégalement, la SONATUR a également livré sa version des faits.

« Au cours d’une rencontre d’information tenue le 26 mars 2025 à la mairie de Saaba, la SONATUR a indiqué qu’elle entendait nous déguerpir pour nous reloger sur les sites de Tamsin, Kouangibisga et Tanghin », a déclaré le porte-parole de la coalition des résidents de Kalsin, Zakaryaou Daoua Maïga.

Il s’exprimait lors d’une assemblée générale tenue le dimanche 6 avril 2025 à Kalsin, dans la commune de Saaba.
Selon le porte-parole, la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) aurait pour projet l’aménagement de la zone non lotie de Kalsin afin de la revendre aux plus aisés.

À l’en croire, Kalsin compte environ 9 000 résidents, dont certains y vivent depuis plus de vingt ans, et qui n’entendent pas quitter le site.

Pour lui, le refus de la population est d’autant plus fondé que la SONATUR envisage de se baser sur un recensement réalisé en 2018 pour procéder au relogement.

Pourtant, ce recensement, selon M. Maïga, est entaché de nombreuses irrégularités.
« Des noms de résidents n’y figuraient pas, des noms de personnes inconnues dans la zone y apparaissaient, et des résidents ont vu le numéro inscrit sur leur propre mur attribué à d’autres personnes », a-t-il dénoncé.

À l’époque, la population aurait approché la SONATUR et la mairie pour mieux comprendre ces irrégularités.

M. Maïga a indiqué que la population reste ferme dans sa position, estimant que la SONATUR ne dispose d’aucun document légal lui attribuant le site de Kalsin pour un quelconque projet d’aménagement.

« Tout cela montre que nous sommes victimes d’un coup de force de la SONATUR », a dénoncé Zakaryaou Daoua Maïga, invitant les autorités compétentes à se saisir du dossier pour éviter que les populations ne souffrent d’un éventuel déguerpissement.

« Nous appelons les autorités à ouvrir les yeux et à nous écouter. Nous, qui sommes dans les zones non loties, voyons beaucoup de choses qui blessent les cœurs et provoquent des remous au sein de la population », a-t-il alerté.

Les résidents souhaitent un lotissement en bonne et due forme à leur profit, conformément à la politique d’urbanisation en vigueur au Burkina Faso, a soutenu M. Maïga.

Il a conclu en précisant qu’à défaut d’un lotissement, Kalsin devrait être pris en compte dans la politique de restructuration en cours dans la commune de Saaba.

Selon Anas Bikiega, il est inconcevable que la SONATUR les déguerpisse de leur site d’origine pour les envoyer sur d’autres sites où elle compterait attribuer des lopins de terre de 150 à 220 mètres carrés.

Ces sites, selon M. Bikiega et d’autres intervenants, qui affirment disposer de preuves, n’appartiendraient pas à la SONATUR.

« Sinon, elle aurait déjà pu les aménager pour les revendre, comme c’est le cas à Kalsin », ajoute-t-il.

La SONATUR livre sa version des faits

L’AIB s’est rapprochée de Sibiri Parfait Zoundi, directeur du foncier et du conseil fiscal de la SONATUR, ainsi que de Madame Hadja Assita Kontogomdé/Karfo, conseillère juridique et du contentieux de la SONATUR, le vendredi 11 avril 2025 afin d’obtenir leur version des faits.

Dès le début de son intervention, Mme Kontogomdé a tenu à faire un rappel historique concernant le site de Kalsin. L’affaire remonte aux années 2002–2003, lorsqu’une association d’éleveurs a bénéficié de 150 hectares à Kalsin pour ses activités.

Par la suite, l’État a rétrocédé ces 150 hectares à la SONATUR pour non-respect des engagements par ladite association, qui aurait procédé à des morcellements et à des ventes de terrains, ajoute-t-elle, assure Mme Kontogomdé.

D’après elle, le levé d’état et l’étude d’urbanisme réalisés entre 2006 et 2007 avaient répertorié une cinquantaine de ménages. Cependant, avec la suspension des lotissements entre 2007 et 2011, la SONATUR avait été contrainte d’interrompre ses activités.

Et de poursuivre. Ce n’est qu’à la mi-2016 qu’elle a obtenu une autorisation spéciale pour reprendre ses activités à Kalsin.

Une équipe composée de membres de la SONATUR, de la mairie de Saaba et de résidents de Kalsin a alors été mise en place pour effectuer un nouveau recensement.

Des jeunes de Saaba ont été chargés de la saisie des fiches, ce qui a permis d’identifier plus de 3 000 ménages.

« Précisons que de 2003 à 2015, on est passé d’une cinquantaine à plus de 3 000 ménages. Mais un contrôle minutieux a permis d’en retenir 1 999 conformes à tous les critères. Parmi eux, 1 909 ont été jugés éligibles. Les attributions ont alors commencé. Mais dès l’affichage de la liste, plus de 3 000 réclamations ont été enregistrées. C’est pourquoi on a suspendu les attributions », a confié Mme Kontogomdé.

Dans un souci d’apaisement, 85 hectares ont été mis à disposition de la SONATUR pour prendre en compte tous les demandeurs de Kalsin, assure Hadja Assita Kontogomdé.

« Certains pans de murs ont été considérés comme des concessions. Il a donc fallu retourner sur le terrain pour une dernière vérification avant les attributions. Mais nous avons été agressés. Le directeur technique de l’époque a perdu ses lunettes. Nous avons failli être lynchés. Finalement, le ministère a décidé de suspendre les opérations foncières à Kalsin et d’ordonner un audit », explique-t-elle.

Le rapport de l’audit n’a rien reproché à la SONATUR, ni sur les recensements, ni sur les attributions, foi de Hadja Assita Kontogomdé.

Selon elle, une réunion tenue le 26 mars 2025 a réuni toutes les parties prenantes. Deux principales préoccupations ont été soulevées : la reprise du recensement et la garantie du minimum vital sur les sites de relogement (eau, routes, éducation, santé).

La SONATUR a donné son accord sur la seconde question, mais a refusé la reprise du recensement :
« Nous leur avons dit non. On ne peut plus reprendre le recensement. Il y a de nouveaux arrivants, cela ne ferait qu’augmenter le nombre de bénéficiaires », a déclaré la conseillère juridique.

Tous les représentants présents à la rencontre ont affirmé avoir bien compris la démarche de la SONATUR. M. Maïga, porte-parole des habitants, s’est engagé à informer la population de Kalsin qu’un terrain d’entente avait été trouvé avec la SONATUR, que tout était rentré dans l’ordre, et qu’il fallait arrêter les constructions et attendre les attributions des parcelles.

Cet engagement a été respecté, comme en témoigne un audio que Monsieur Maïga a envoyé à la conseillère de la SONATUR, et que notre équipe a pu écouter.

Cependant, M. Maïga, désigné rapporteur de la réunion, refuse toujours d’apposer sa signature sur le rapport, indique Hadja Assita Kontogomdé.

Le directeur du foncier et du conseil fiscal de la SONATUR Sibiri Parfait Zoundi a précisé :
« Nous avons déjà les autorisations. Tous ceux qui sont impactés par le projet auront leur part. Pour ceux qui nous ont donné le terrain, une compensation est prévue. Et en matière de compensation, c’est la terre contre la terre ».

Les deux représentants de la SONATUR ont conclu en affirmant : « Si la population de Kalsin n’entend pas la voix du consensus, elle entendra nécessairement celle des Caterpillars ».
Agence d’information du Burkina
ZO-MZ/ata/ak

Construction du barrage de Diarradougou : Le ministre Sombié lance les travaux estimés à 6 milliards FCFA

Burkina – Construction – Barrage

Construction du barrage de Diarradougou : Le ministre Sombié lance les travaux estimés à 6 milliards FCFA

Ouagadougou, 25 avril 2025 (AIB) – Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le commandant Ismaël Sombié, a donné vendredi, à Bobo-Dioulasso, le top de départ des travaux de construction du barrage de Diarradougou, dans la commune rurale de Bama, pour un coût estimé à 6 milliards FCFA.

Le premier responsable du département en charge de l’Agriculture, le commandant Ismaël Sombié, a lancé, le vendredi 25 avril 2025, les travaux de construction du barrage de Diarradougou, situé dans la commune rurale de Bama, région des Hauts-Bassins.

L’ouvrage, d’une capacité de 10 millions de mètres cubes d’eau et financé par l’État, doit être réalisé en 7 mois hors saison des pluies. Il alimentera notamment la plaine rizicole de Bama.

Saisissant l’occasion, le ministre Sombié a invité le maître d’ouvrage à ne pas perdre de vue les considérations environnementales, et a exhorté l’entreprise en charge des travaux à travailler d’arrache-pied afin de livrer l’infrastructure dans les délais.

« Nous sommes aujourd’hui sur le site, plus précisément dans le village de Diarradougou, pour la réalisation d’un barrage qui va alimenter le périmètre agricole de Bama », a déclaré le directeur général des aménagements agropastoraux et du développement de l’irrigation, Moussa Zida.

Selon lui, le barrage comprendra notamment une digue d’environ 1 km avec un déversoir, une prise pour alimenter le canal de Bama, ainsi qu’un ouvrage de vidange permettant d’évacuer l’eau une fois le barrage plein.

« Ce barrage sera construit pour permettre l’alimentation complète du périmètre de Bama, actuellement en réhabilitation. La quantité d’eau disponible à ce jour ne permet pas d’emblaver l’ensemble du périmètre », a insisté M. Zida.

Il a également expliqué que cette initiative du gouvernement vise à pallier un problème d’eau persistant dans la zone depuis de nombreuses années.

À noter que le ministre Ismaël Sombié a lancé, la semaine précédente, les travaux de réhabilitation de 1 260 hectares de la plaine rizicole de Bama.

Cette initiative de l’État burkinabè vise, à terme, à moderniser la plaine de Bama et à permettre la réalisation de trois campagnes de production par an, avec un accroissement notable de la production de riz.

Agence d’information du Burkina
NO/ata

Yatenga /CCP : l’ordre et la discipline au cœur des échanges

Yatenga /CCP : l’ordre et la discipline au cœur des échanges

Ouahigouya, 24 avril 2025 (AIB) – Le secrétaire général de la province du Yatenga, Pierre Claver Bancé, représentant le Haut-Commissaire, a présidé la première session du cadre de concertation de la province, le jeudi 24 avril 2025. Au centre des débats : l’ordre et la discipline comme valeurs fondamentales pour un développement harmonieux.

Depuis 2015, le Burkina Faso est plongé dans une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent. Une crise qui trouve, entre autres, ses causes dans la perte de valeurs telles que le patriotisme, la solidarité, la dignité, l’intégrité… des valeurs qui ont pourtant toujours caractérisé le peuple burkinabè.

C’est fort de ce constat que la province du Yatenga, sous la houlette du Haut-Commissaire, a choisi de se pencher sur le thème : « L’ordre et la discipline dans un contexte de crise sécuritaire », lors de la première session ordinaire de son cadre de concertation de l’année 2025, tenue le 24 avril dans la cité de Naaba Kango.

Membres du cadre de concertation de la province, leaders religieux et coutumiers, membres des organisations de la société civile (OSC), représentants des ONG intervenant dans la province… tous ont répondu présents à cette première rencontre d’échanges de l’année.

Le secrétaire général de la province du Yatenga, Pierre Claver Bancé, a déclaré :
« Les travaux de cette première session du CCP/Yatenga, au titre de l’année 2025, s’inscrivent dans une dynamique dont le thème central est : « L’ordre et la discipline dans un contexte de crise sécuritaire ».

Ce thème est évocateur, au regard de l’importance de l’ordre et de la discipline, deux valeurs synonymes d’organisation, de rigueur, d’obéissance et d’engagement absolu envers un idéal commun. Nous invitons l’ensemble des participants à des échanges francs afin que soient dégagées ensemble les meilleures voies pour le développement de la province. »

Au cours de la journée, plusieurs communications ont ponctué cette rencontre, dont la principale, en lien avec le thème du présent CCP, a été présentée par le commissaire de police Paul Nikiéma.

Prenant la parole au nom des partenaires, la coordinatrice nationale de l’Association Koom pour l’Auto-Promotion des Femmes du Burkina Faso (A.KA.FEM/BF), Nomtondo Amsetou Madeleine Ouédraogo, a souligné la pertinence des CCP, ce qui justifie leur accompagnement.

Selon elle, les cadres de concertation sont des occasions d’échanges et de partages d’expériences autour de questions essentielles, notamment les projets et programmes de développement de la province et même de la région.

Monsieur Pierre Claver Bancé a vivement salué les partenaires, notamment l’Association Koom pour l’Auto-Promotion des Femmes du Burkina Faso (A.KA.FEM/BF) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dont les appuis financiers ont permis la tenue de cette première session du Cadre de concertation de la province du Yatenga.

Il a conclu en saluant la forte mobilisation, preuve de l’intérêt porté par tous aux projets et programmes de développement, avant d’inviter l’ensemble des acteurs à un engagement total pour l’atteinte des résultats escomptés.
Agence d’Information du Burkina
BB/ata

Sanguié / SND 2025 : Former une nouvelle génération de citoyens engagés

Burkina – Centre-Ouest – Civisme – Patriotisme – Formation – Jeunes

Sanguié / SND 2025 : Former une nouvelle génération de citoyens engagés

Réo, 22 avril 2025 (AIB) – Deux cents jeunes de la province du Sanguié vont, durant une semaine, bénéficier d’une formation civique et patriotique organisée par le Service national pour le développement (SND). Le lancement de ladite formation est intervenu ce mardi à Réo, sous la présidence du Haut-Commissaire de la province, Talari Germaine Ouoba.

Troisième session de formation de l’année 2025 du SND de ce genre, cette initiative vise à inculquer à 200 jeunes de la région du Centre-Ouest, en particulier ceux de Réo, un esprit d’initiative, un sens civique aigu, et à faire d’eux des acteurs clés du développement et des vecteurs de paix pour la nation.

Le commandant Roger Sawadogo, représentant le directeur général du SND, a, dans son discours, souligné l’engagement de l’organisation à rendre les valeurs citoyennes accessibles à la jeunesse. Il a insisté sur l’importance de cette formation pour renforcer le potentiel des jeunes et amorcer un développement socio-économique florissant pour le Burkina Faso.

Les participants exploreront des thèmes essentiels tels que la Constitution, le civisme, le patriotisme, la lutte contre la corruption et l’extrémisme violent, ainsi que les questions de genre.

Le Haut-Commissaire du Sanguié, Talari Germaine Ouoba, s’est dite honorée d’accueillir cette formation et a salué l’intérêt manifesté par la population. Elle a rappelé que cette formation constitue un rempart essentiel contre la perte des valeurs cardinales qui minent la société. Pour la province du Sanguié, cette session est perçue comme une marque de confiance du SND.

Durant une semaine, les jeunes bénéficieront d’exposés visant à renforcer la cohésion sociale, le civisme, la tolérance et la solidarité, des éléments cruciaux pour le développement du pays.

Face aux défis actuels du Burkina Faso, cette initiative arrive à point nommé, selon Mme Ouoba, pour former des citoyens exemplaires, ambitieux et entreprenants.
L’occasion était pour elle d’exhorter les jeunes à saisir cette opportunité unique et à contribuer activement au rayonnement de leur province et de leur nation.

Agence d’information du Burkina
FGB/PB

Burkina : Une association veut promouvoir le génie créatif des jeunes à travers une foire

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Burkina : Une association veut promouvoir le génie créatif des jeunes à travers une foire

Ouagadougou, 25 avr. 2025 (AIB) – L’association Open My Eyes for Life (OMELA) a indiqué vendredi qu’elle compte promouvoir le potentiel des jeunes et des tout-petits à travers la première édition de la Foire internationale des petits génies du Faso (FIPEG-FASO).

« Place du génie créatif des tout-petits dans un contexte d’insécurité et de résilience » :
C’est sous ce thème que se tiendra la première édition de la FIPEG-FASO, du 23 au 25 mai 2025, sur le site du Musée national.

À travers ce thème, il s’agit de valoriser l’innovation et la créativité des enfants à travers des ateliers pratiques sur l’intelligence artificielle et la robotique.

« Les enfants et les jeunes sont souvent porteurs d’idées originales. Ils doivent être encouragés à explorer leur imagination et à s’impliquer dans des initiatives de développement durable », a affirmé le président de l’association Open My Eyes for Life (OMELA) Emmanuel Dori.

Au cours de cette foire, les enfants et les jeunes auront également l’occasion de montrer leurs savoir-faire dans le domaine du recyclage et de l’utilisation des énergies renouvelables, a-t-il ajouté.

Selon Emmanuel Dori, plusieurs autres activités meubleront la présente édition de la FIPEG-FASO, notamment une exposition, des ateliers interactifs, des panels et des conférences.

Dans l’optique d’encourager l’excellence et de stimuler le génie créateur des enfants, plusieurs prix seront décernés aux meilleurs d’entre eux.

Il s’agit, entre autres, du prix du plus jeune génie, du prix du meilleur innovateur technologique, du prix de la créativité artistique et de celui de l’engagement environnemental.

La foire se tient dans le cadre de la Journée internationale de l’innovation et de la créativité, célébrée chaque 21 avril par les Nations unies.

Par cette célébration, l’organisation entend sensibiliser au rôle de la créativité et de l’innovation dans tous les aspects du développement humain, et renforcer l’engagement collectif.
Agence d’information du Burkina
BAK/ZO/ata

Sourou /Enseignement : Le nouveau DPESFPT entend poursuivre les chantiers de son prédécesseur

Sourou /Enseignement : Le nouveau DPESFPT entend poursuivre les chantiers de son prédécesseur

Tougan, 24 avril 2025 (AIB)- Le nouveau directeur provincial de l’Enseignement secondaire du Sourou, l’inspecteur de l’enseignement secondaire Joseph Karambiri, a indiqué jeudi, lors de son installation, qu’il entend poursuivre les chantiers de son prédécesseur Pascal Pardra Bansé.

Le secrétaire général (SG) de la province du Sourou, Wendyam Martial Ouédraogo, représentant le haut-commissaire Désiré Badolo, a présidé le jeudi 24 avril 2025 la cérémonie d’installation du nouveau directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique (DPESFPT) du Sourou, l’inspecteur Joseph Karambiri.

La cérémonie s’est tenue en présence du directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique de la Boucle du Mouhoun, Raoul Sanon.

Dans son discours, le nouveau DPESFPT du Sourou a affirmé qu’il n’est pas venu remplacer son prédécesseur, mais plutôt poursuivre les chantiers que celui-ci a entrepris.

« M. Pascal Pardra Bansé, nos destins semblent liés tant ils se sont croisés à plusieurs reprises ; de l’université à la Boucle du Mouhoun, en passant par l’École normale supérieure de Koudougou, nous sommes promotionnaires inspecteurs. Je le dis donc et je l’assume : je ne viens pas vous remplacer, mais continuer l’œuvre que vous avez entreprise, tout en marchant dans les sillons que vous avez déjà tracés », a-t-il déclaré.

Le directeur sortant, l’inspecteur de l’enseignement secondaire Pascal Pardra Bansé, a exprimé sa gratitude pour la franche collaboration qui lui a permis d’atteindre les objectifs escomptés. Il a reconnu que tout n’a pas été parfait, mais a salué l’engagement et la résilience de ses anciens collaborateurs, tout en souhaitant le retour de la paix et de la sécurité dans la province.

Le directeur régional de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique de la Boucle du Mouhoun, Raoul Sanon, a félicité le directeur sortant pour les bons résultats obtenus aux différents examens durant son mandat, et a souhaité davantage de résultats pour le nouveau directeur. Il a également salué l’abnégation et la résilience de tous les acteurs de l’enseignement secondaire dans la province, qualités qui ont permis d’atteindre ces résultats.

Le secrétaire général de la province, Wendyam Martial Ouédraogo, représentant le haut-commissaire, a également salué la bonne collaboration avec le directeur sortant et a exprimé le souhait de voir la même dynamique se poursuivre avec le nouveau directeur. Il a assuré que le haut-commissaire reste disposé à accompagner le nouveau responsable provincial, comme il l’a fait avec l’ancien.

Notons qu’après la cérémonie d’installation, le directeur régional Raoul Sanon a rencontré l’ensemble des chefs d’établissements dans l’enceinte de la direction provinciale afin de les féliciter pour le travail qu’ils abattent au quotidien pour assurer la continuité de l’éducation dans le Sourou, malgré les défis sécuritaire et humanitaire.

Agence d’information du Burkina
SS/ata

Le ministre Ouédraogo reconnaissant pour le choix porté sur son pays en tant qu’invité d’honneur au marché de l’artisanat togolais

Le ministre Ouédraogo reconnaissant pour le choix porté sur son pays en tant qu’invité d’honneur au marché de l’artisanat togolais

Lomé, 25 avr. 2025 (AIB) – Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, a exprimé vendredi à Lomé la reconnaissance des plus hautes autorités de son pays pour le choix porté sur le Burkina Faso en tant que pays invité d’honneur à la 4e édition du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO).

Il a souligné que ce privilège témoigne de l’excellence des relations de coopération et de la richesse des liens fraternels et historiques qui unissent les deux peuples.

« Les plus hautes autorités du Burkina Faso, à travers ma voix, expriment leur profonde fierté pour le privilège que vous nous avez accordé en choisissant le Burkina Faso comme pays invité d’honneur de la présente édition du MIATO », a déclaré le ministre Gilbert Pingdwendé Ouédraogo.

Le ministre s’exprimait à la cérémonie d’ouverture de la 4e édition du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO), qui s’est tenue vendredi à Lomé.

Il a conduit à cette occasion une forte délégation composée de plus d’une centaine d’artisans et d’une trentaine d’officiels.

Selon lui, cet acte de solidarité et de fraternité témoigne de l’excellence des relations de coopération et d’amitié entre les deux pays, ainsi que de la richesse des liens fraternels et historiques qui unissent leurs peuples.

« Nous sommes persuadés que ce moment de partage permettra de célébrer notre patrimoine artisanal commun, de renforcer davantage nos liens déjà forts pour l’avenir, et de donner une forme concrète à la vision partagée entre nos États », a-t-il ajouté.

Il a également transmis la reconnaissance de l’ensemble des États membres de l’AES au pays frère de la République togolaise pour avoir ouvert ses portes aux États du Sahel en vue de favoriser les échanges commerciaux avec le reste du monde.

La 4e édition du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO) se tient du 26 avril au 4 mai 2025 sous le thème : « Protection des œuvres artisanales : enjeux et défis ».

La journée du samedi 26 avril est consacrée au Burkina Faso, pays invité d’honneur.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Le Burkina Faso, pays invité d’honneur de la 4e édition du MIATO, affiche une forte présence à Lomé

Le Burkina Faso, pays invité d’honneur de la 4e édition du MIATO, affiche une forte présence à Lomé

Lomé, 25 avr. 2025 (AIB) – Le Burkina Faso marque de son empreinte la 4e édition du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO), où il est l’invité d’honneur. Conduite par le ministre en charge de la Culture et des Arts, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, une forte délégation composée d’officiels et d’artisans burkinabè prend part à cet événement majeur.

Vitrine du savoir-faire artisanal africain, le MIATO 2025 offre une plateforme de choix pour les artisans burkinabè venus en nombre valoriser la richesse du patrimoine culturel et artisanal du pays des Hommes intègres.

Au programme : expositions-ventes, rencontres professionnelles et échanges culturels, autant d’opportunités pour ces créateurs de talent de se faire connaître au-delà des frontières nationales.

L’ouverture officielle du salon est prévue pour le 26 avril 2025. L’événement se tiendra jusqu’au 4 mai à Lomé.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Maroc : La Confédération des États du Sahel présente au Forum Crans Montana pour consolider son positionnement

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Maroc : La Confédération des États du Sahel présente au Forum Crans Montana pour consolider son positionnement

Rabat, 25 avril 2025 (AIB)-La Confédération des États du Sahel (AES) prend part au Forum Crans Montana, qui a démarré ce vendredi à Casablanca (capitale économique). Elle entend, par sa présence, consolider son positionnement, a appris l’AIB.

« Notre présence à ce forum s’inscrit dans une démarche de consolidation du positionnement de l’AES. Nous saisirons cette opportunité pour corriger tous les stéréotypes qui circulent sur la Confédération AES et rétablir la vérité sur tout ce qui se dit de négatif et d’infondé sur notre espace », a expliqué le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, cité par la direction de la communication de son ministère.

Le ministre Traoré s’exprimait à l’ouverture du Forum Crans Montana, qui se tient jusqu’à demain samedi à Casablanca, dans le Royaume du Maroc.

Le forum est placé sous le thème : « Commerce international de l’Afrique : sûreté maritime et sécurité des ports et des routes navigables ». Un thème qui s’inscrit dans la droite ligne de l’initiative de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, visant à favoriser l’accès des États du Sahel à l’océan Atlantique.

Le message officiel de l’AES à ce forum a été délivré par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, qui « a salué le Maroc pour son rôle constructif en Afrique, remercié le Roi Mohammed VI pour son leadership en matière de transformation, d’ouverture et de solidarité, et souligné l’importance du soutien constant du Maroc aux pays de l’AES ».

Concernant la situation sécuritaire dans le Sahel, le ministre Diop, cité par la direction de la communication du ministère burkinabè des Affaires étrangères, a affirmé que les pays sahéliens ne luttent pas uniquement pour leur propre sécurité, mais également pour prévenir la propagation de l’insécurité.

Le ministre Diop a ensuite mis l’accent sur quatre axes : la perception de l’Afrique, la dynamique dans le Sahel, l’initiative royale pour l’accès des pays sahéliens à l’Atlantique, et les mutations géopolitiques mondiales. Il a critiqué l’image déformée de l’Afrique véhiculée par les médias internationaux, appelant à une « révolution mentale » sur le continent.

Sur le plan économique, il a plaidé pour une transformation structurelle fondée sur l’industrialisation et l’autonomisation des économies africaines. Il a illustré ses propos en évoquant le coton malien et burkinabè qui, s’il était transformé localement, pourrait générer des emplois et de la valeur ajoutée.

En définitive, les ministres des Affaires étrangères de l’AES, par la voix du ministre malien, ont saisi la tribune du Forum Crans Montana pour exhorter les pays africains à faire preuve de solidarité.
« Quand l’Afrique souffre, c’est d’abord à l’Afrique de répondre », a conclu le porte-parole de l’AES, sous des applaudissements nourris.

Le président-fondateur du Forum Crans Montana, Jean-Paul Carteron, a souligné la pertinence du choix porté sur le Royaume du Maroc pour abriter l’événement.

Selon lui, tenir le forum cette année à Casablanca, « c’est mettre à l’honneur la dynamique atlantique amorcée grâce aux initiatives de Sa Majesté le Roi ».
« C’est une ville ouverte, stratégiquement située, et déjà connectée aux grands flux commerciaux mondiaux. Notre objectif cette année est clair : fédérer les énergies autour d’une sécurité maritime efficace et inclusive, bâtie par et pour les pays du Sud », a-t-il expliqué.

Au cours de ce forum, le patronat burkinabè animera un panel sur la résilience et la bonne santé de l’économie du pays, malgré le contexte sécuritaire.

Agence d’information du Burkina
WUROTEDA Ibrahima SANOU
Correspondant de l’AIB à Rabat

Mouhoun/Protection sociale : Plus de 34 mille retraités bénéficient d’une visite médicale gratuite pour améliorer leur bien-être

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Mouhoun/Protection sociale : Plus de 34 mille retraités bénéficient d’une visite médicale gratuite pour améliorer leur bien-être

Dédougou, le 25 avril 2025 (AIB)-Le ministre en charge de la Protection sociale, Mathias Traoré, a lancé, ce vendredi 25 avril 2025 à Dédougou, la 11e édition de la visite médicale annuelle gratuite au profit de 34 143 retraités et des conjoints survivants de retraités de la Caisse nationale de sécurité sociale (CARFO) et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Pour cette édition de 2025, la visite médicale organisée le vendredi 25 avril 2025 à Dédougou, devrait toucher 34 143 bénéficiaires.

Dans le cadre de la mise en œuvre de leurs politiques sociales, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) initient chaque année la visite médicale annuelle gratuite au profit des retraités et des conjoints survivants de retraités de leurs structures.

L’édition de 2025 devrait permettre de réaliser pour chaque retraité et conjoint survivant, une consultation médicale faite par un médecin, réaliser l’ensemble des examens de laboratoires prévus et réaliser des examens de dépistage des cancers de seins et du col de l’utérus chez les femmes retraitées ou veuves.

Elles permettront de prodiguer des conseils d’ordre hygiéno-diététiques, prescrire des médicaments et les orienter vers les spécialistes pour une meilleure prise en charge.

Pour le ministre den charge de la protection sociale, Mathias Traoré, la visite fait désormais parties des offres du système de protection sociale nationale étant entendu qu’elle est consacrée par décret en conseil des ministres et vise l’amélioration du bien-être de nos devanciers des secteurs public et privé.

« La visite médicale au titre de l’année 2025 espère toucher au moins 34 143 retraités de la CNSS et de la CARFO et se déroulera sur la période d’avril à septembre 2025 », a dit le ministre Traoré.

Il a expliqué que pour cette édition, le gouvernement a choisi de généraliser le système de « bon d’achat de médicaments » sur l’ensemble du territoire national.

Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Ardjima Combary, a indiqué que cette année, la dimension sociale voulue par les plus hautes autorités est au cœur des préoccupations des différents acteurs notamment des deux ministères.

« Nous voulons marquer véritablement l’engagement du ministère de la santé et partant de tous les professionnels de la santé qui jouent pleinement leur rôle dans le cadre de ce qui est assigné pour faire en sorte que les prestations quotidiennes voulues dans le cadre de ces visites médicales annuelles voulues par les autorités soient effectives », a-t-il dit.

Ardjima Combary, a en outre encouragé les bénéficiaires à une forte adhésion pour répondre aux offres de prestations.

Le président national des retraités du Burkina Faso, Somtabangré Boureima Ouédraogo, a salué l’engagement des plus hautes autorités du pays et les responsables de la CNSS et de la CARFO pour les visites médicales depuis 2007 sans interruption.

Selon lui, les innovations introduites en 2024 que sont les examens biologiques élargies et les bons de pharmacie sont venues répondre aux sollicitations évoquées par les différents membres.

« Grâce à ces innovations, des pensionnés ont pu faire le dépistage des lésions cancéreuses pour les femmes et de la prostate pour les hommes », a soutenu M. Ouédraogo.

Il a salué l’ouverture prochaine du centre de gériatrie de Ouaga et plaider pour le lancement des travaux de celui de Bobo pour la santé des personnes âgées.

La visite médicale connait un accompagnement renouvelé du groupement d’intérêt économique des pharmaciens du Burkina pour la disponibilité des produits pharmaceutiques au profit des pensionnés.

Pour le représentant du groupement, Dr Lombo Cyprien Bicaba, des dispositions sont prises au niveau des pharmacies pour satisfaire les pensionnés en médicaments.

A l’issue de sa consultation, le retraité Pierre Dakio par ailleurs président régional des retraités de la Boucle du Mouhoun, s’est dit satisfait de la visite.

Il a traduit sa reconnaissance au gouvernement et à ses partenaires pour avoir pris à cœur la santé des retraités.

Agence d’information du Burkina
SB/hb/bz

Diamond League : Hugues Fabrice Zango à Xiamen (Chine) pour débuter sa saison

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Diamond League : Hugues Fabrice Zango à Xiamen (Chine) pour débuter sa saison

Ouagadougou, 25 avr. 2025 (AIB) – Le triple-sauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango débutera sa saison en Diamond League à Xiamen en Chine, a annoncé vendredi l’athlète sur sa page Facebook.

« Diamond League 2025: à Xiamen pour débuter la saison », a publié Hugues Fabrice Zango sur sa page Facebook, ajoutant que le « top de départ pour ma saison estivale ce samedi 26 avril 2025 à partir de 9h46 ».

Il a mentionné que « pour la patrie, pour la famille, pour vous, pour moi: on charbonne! »

Le champion du monde du triple saut avait remporté la médaille d’or de la Diamond League le 30 mai dernier à Oslo.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Burkina: L’adjudant-chef Kaboré explore l’amour à distance dans un essai

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Burkina: L’adjudant-chef Kaboré explore l’amour à distance dans un essai

Ouagadougou, 24 avril 2025 (AIB) – L’adjudant-chef Lassané Kaboré a procédé, jeudi à Ouagadougou, à la dédicace de son ouvrage « S’aimer à distance », un essai littéraire inspiré de son vécu qui aborde les défis des couples séparés par l’éloignement, notamment ceux des forces combattantes.

L’ouvrage propose des conseils pratiques, des témoignages et des stratégies pour entretenir une relation amoureuse malgré la distance géographique.

Il rend hommage aux partenaires des forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Selon l’auteur, écrire ce livre a été pour lui un voyage à la fois intime et universel.

« Intime, puisqu’il s’inspire de nos expériences vécues, de confidences reçues, de réalités partagées autour de ma modeste vie professionnelle et personnelle. Universel, parce qu’il aborde une problématique qui touche de nombreux couples aujourd’hui : celle de l’éloignement, qu’il soit géographique, personnel ou émotionnel », a-t-il indiqué.

À en croire M. Kaboré, à travers cette œuvre, il a voulu transmettre un message d’espoir et aider les couples à tirer le meilleur de leur union, qui demeure sacrée même dans les situations les plus difficiles.

L’essai de 75 pages s’articule autour de quatre axes : s’aimer à distance, communiquer durant le déploiement, rester actif et gérer ses émotions.

Le ministre d’État en charge de la Défense, représenté par le Colonel-major Soyo Ardjouma Palé, a salué l’ouvrage qui, selon lui, met en lumière les sacrifices silencieux des conjoints des FDS et des VDP, ainsi que leur rôle essentiel dans la résilience du personnel engagé.

« Ce livre met en lumière ces épouses courageuses, discrètes, résilientes, qui supportent l’absence, l’angoisse et parfois le silence, mais qui tiennent bon par amour, par loyauté, par foi. C’est un hommage qu’elles méritent amplement », a-t-il déclaré.

Le Colonel-major Palé a félicité l’auteur pour avoir su trouver les mots justes pour exprimer une réalité vécue au quotidien.

« En tant que responsable militaire, profondément touché par ce que vivent nos familles, je tiens à réaffirmer notre reconnaissance et notre engagement à toujours œuvrer pour permettre à nos soldats de préserver les liens avec leurs proches, tout en respectant les impératifs de la sécurité militaire. S’aimer à distance, c’est possible. Et grâce à des plumes comme celle de l’adjudant-chef Kaboré, cette réalité sera encore mieux comprise et mieux vécue. Que cette œuvre touche les cœurs, éveille les esprits et inspire d’autres plumes à s’exprimer », a-t-il exhorté.

Publié aux Éditions CEPRODIF, « S’aimer à distance » est disponible au prix de 2 500 FCFA.

Agence d’information du Burkina
BO/ata

Communiqué

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