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Léraba : Les autorités provinciales accueillent les 580 bacheliers de retour de leur immersion patriotique 

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Léraba : Les autorités provinciales accueillent les 580 bacheliers de retour de leur immersion patriotique 

Sindou, 10 sept. 2025 (AIB)- Le Haut-commissaire de la province de la Léraba, Yacouba Sawadogo, accompagné des corps constitués, a accueilli, le mercredi 10 septembre 2025 à Sindou, les bacheliers de l’immersion patriotique de retour dans la cité des pics. L’émotion était palpable à travers des mots d’encouragement, d’appréciation et de commentaires, en présence des parents d’élèves. 

Il est 10h 40mn quand 6 cars de la compagnie Rakiéta font leur apparition sur l’esplanade du grand marché de Sindou, tous occupés de nouveaux bacheliers, session 2025 de la province de la Léraba.

Les autorités administratives, coutumières et religieuses ainsi que les parents d’élèves attendaient sur le site d’accueil les 580 appelés à l’immersion patriotique qui ont répondu à l’appel de l’initiative du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré depuis le 10 août 2025 en rejoignant Banfora pour cet exercice patriotique.

La joie et l’émotion de rencontrer leurs fils, frères ou sœur, amis se faisait lire dans les visages au sein du public venu nombreux pour accueillir les nouveaux bacheliers de retour au bercail.

Le haut-commissaire de la province, Yacouba Sawadogo, a invité les élèves à traduire les attitudes et comportements qui leurs ont été appris en actes tout en précisant que ces attitudes ne restent pas surtout dans les sites d’apprentissage.

Pour M. Sawadogo, cette cérémonie d’accueil est une estime de rendre hommage à cette 1re promotion de la province qui a su relever les défis de cette initiative présidentielle dénommée « l’immersion patriotique obligatoire » à Banfora.

« La Patrie ou la Mort nous Vaincrons, ne doit pas être une simple devise. Vous devez la traduire en acte dans vos propos et dans vos actes », a-t-il renchéri.

Le directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire de la Léraba, Madou Traoré, a salué cette initiative de l’immersion patriotique du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

M. Traoré a aussi remercié le Haut- commissaire pour l’organisation de la cérémonie d’accueil au profit des appelés à l’immersion patriotique dans la province de la Léraba.

Tout en saluant les plus hautes autorités pour cette initiative de l’immersion patriotique, le chef de village de Sindou, Soma Ouattara, a souhaité la bienvenue aux nouveaux bacheliers et les a encouragés d’être des porteurs de message patriotique dans leur milieu de vie.

Selon lui, les témoignages des appelés à l’immersion patriotique prouvent qu’ils ont beaucoup appris pendant leur séjour à Banfora.

L’une des nouveaux bacheliers, Ariette Joèl Badini, a noté que l’immersion patriotique leur a permis de s’évaluer moralement, physiquement et socialement.

Même son de cloche le bachelier, Drissa Touré, a soutenu, que cette immersion a été une occasion pour eux, d’approfondir leurs connaissances sur les valeurs locales.

De son avis, les élèves ont été formés entre, autres, sur les valeurs d’intégrité, de solidarité, de discipline et du savoir être au cours de leur séjour.

« L’immersion patriotique est la bienvenue pour apprendre aux élèves qui ils sont, d’où viennent-ils et où doivent-il aller à travers la valorisation de nos propres cultures », a-t-il dit.

En rappel, le mardi 9 septembre 2025, la 1re promotion de l’immersion patriotique a effectué sa sortie officielle à la place de la nation de Banfora, en présence les autorités de la région de Tannounyan.

Agence d’information du Burkina

 MK/NO/BH/ATA

Kompienga/Spéciale BEPC 2025 : 70 candidats admis au premier tour soit un taux de réussite de 57,85%

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Kompienga/Spéciale BEPC 2025 : 70 candidats admis au premier tour soit un taux de réussite de 57,85%

Fada N’Gourma, 10 sept. 2025 (AIB)-70 candidats sur 121 sont déclarés admis au premier tour du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), session spéciale de 2025. Les résultats ont été connus le mercredi 10 septembre 2025.

Le jury délocalisé à Fada N’Gourma, a donné le verdict du premier tour de la session spéciale du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) 2025, le mercredi 10 septembre 2025.

Les compositions se sont déroulées dans les centres de Pama et de Kompienga.

Sur un effectif de 121 candidats présents, 70 sont déclarés admis au premier tour soit un taux de réussite de 57,85%.

41 candidats admissibles et 10 candidats ajournés.

Agence d’information du Burkina

HO/hb/oo

Kourwéogo/Extension du vaccin antipaludique R21 : L’engagement des leaders d’opinion sollicité

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Kourwéogo/Extension du vaccin antipaludique R21 : L’engagement des leaders d’opinion sollicité

Boussé, 10 sept. 2025 (AIB)-Le secrétaire général de la province du Kourweogo, Harouna Kombasséré, a présidé, le mardi 9 septembre 2025 à Boussé, un atelier de plaidoyer pour expliquer les stratégies de mise en œuvre de l’extension du vaccin antipaludique R21 et solliciter l’accompagnement des leaders pour la mobilisation communautaire.

Une rencontre d’échanges sur l’extension du vaccin antipaludique R21 dans la province du Kourwéogo, a été tenue le mardi 9 septembre 2025 à Boussé, en présence des autorités sanitaires du district de Boussé, des directeurs et chefs de service, des chefs coutumiers et de responsables associatifs.

La médecin chef du district sanitaire de Boussé, Dr Adeline Dabiré/Salou, a indiqué que le paludisme demeure la première cause de morbidité et de mortalité au Burkina Faso, particulièrement chez les enfants de moins de cinq ans.

Dans le Kourwéogo, cette maladie freine la scolarisation, la productivité et réduit l’espérance de vie.

Elle a ajouté que depuis août 2025 le Burkina Faso a intégré le vaccin R21 dans le Programme élargi de vaccination (PEV), en complément des autres mesures préventives comme l’usage des moustiquaires imprégnées, la chimio-prévention saisonnière et la pulvérisation intra-domiciliaire.

L’introduction de cette nouvelle molécule peut être confrontée à plusieurs défis, notamment la lutte contre les rumeurs, la désinformation, pouvant entrainer des cas de refus ou de réticence liés à cette nouvelle stratégie.

« Le contexte sécuritaire constitue également une contrainte majeure pour la mise en œuvre », a souligné Dr Dabiré.

Afin de relever ces défis, les responsables du district appellent à une mobilisation collective des leaders politiques, administratifs, coutumiers, religieux et des organisations locales.

Ils doivent servir de relais de sensibilisation afin de garantir la confiance et encourager les parents à faire vacciner leurs enfants.

Dans sa communication, le responsable du programme élargi de vaccination du district, Moussa Zongo, a expliqué aux participants les conditions et la stratégie d’administration du vaccin.

On retient de son exposé, que le VAP R21 se présente sous forme liquide dans un flacon de 1 ml soit 2 doses de 0,5 ml. Sans conservateur, un flacon ouvert, est impropre à l’utilisation après 6 heures.

La cible concerne les enfants de 0 à 23 mois avec un schéma de quatre doses, dont 3 doses primaires administrées avec un intervalle minimum de 4 semaines et la quatrième dose, encore appelée booster sert à prolonger la protection intervient 8 mois après la troisième dose.

Il n’y a pas de contre-indication, sauf pour les cas d’hypersensibilité avéré. Pour un enfant malade, il est conseillé de différer la vaccination à une date ultérieure.

Le secrétaire général de la province, Harouna Kombasséré, a soutenu que l’introduction du vaccin antipaludique dans le programme de vaccination de routine est une innovation capitale qui vient renforcer les autres interventions de prévention.

Pour ce faire, les participants ont demandé une implication active qui va permettre de lever les doutes, de rassurer les parents et de favoriser une adhésion massive à la vaccination.

Agence d’information du Burkina

DB/hb/oo

Mouhoun/Programme SANPROB : La phase 2 lancée en vue d’améliorer la santé des populations les plus vulnérables de la région

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Mouhoun/Programme SANPROB : La phase 2 lancée en vue d’améliorer la santé des populations les plus vulnérables de la région

Dédougou, 09 sept. 2025 (AIB) – La secrétaire générale de la région de Bankui, Adjara Sandrine Kientéga/Ouédraogo, a lancé, le mardi 09 septembre 2025 à Dédougou, la deuxième phase du projet d’urgence multisectoriel en santé, nutrition et protection, dénommé SANPROB. Cette initiative vise à améliorer la santé, la nutrition et la protection des populations les plus vulnérables de la région, notamment celles vivant dans des zones enclavées et sévèrement affectées par les crises.

La région de Bankui fait face à des besoins humanitaires croissants, en raison de l’insécurité, des déplacements massifs de populations et de la fragilité des infrastructures sociales de base.

Afin d’apporter une réponse adaptée à cette situation, l’ONG Terre des Hommes Lausanne (TDH), avec l’appui financier du Centre de crise et de soutien (CDCS) du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, déploie ce programme humanitaire d’envergure.

Cette deuxième étape, prévue sur douze mois, ambitionne de consolider les acquis de la première phase tout en renforçant la résilience des communautés confrontées aux effets conjugués de la précarité et de l’instabilité sécuritaire.

Le projet se décline par des actions concrètes : prévention et dépistage précoce de la malnutrition, prise en charge communautaire des enfants malnutris, distribution de kits alimentaires et d’articles ménagers essentiels (AME), sans oublier l’amélioration de l’accès aux soins de santé, y compris en santé mentale.

Le dispositif prévoit, selon les zones, soit le déploiement d’équipes mobiles, soit la mise en place de postes de santé avancés.

Pour la secrétaire générale de la région de Bankui, Adjara Sandrine Kientéga/Ouédraogo, l’atelier de lancement visait avant tout à présenter le contenu du projet, à recueillir les observations des participants et à obtenir l’adhésion des parties prenantes afin d’assurer une mise en œuvre concertée.

Elle a salué une initiative qu’elle qualifie de « novatrice et inclusive », car elle va bien au-delà d’une assistance humanitaire classique.

Mme Kientéga, a souligné en particulier l’appui à la prise en charge des enfants retrouvés lors des opérations de sécurisation, ainsi que la formation d’accoucheuses traditionnelles dans les zones privées de centres de santé, afin que les femmes puissent mettre au monde leurs enfants dans des conditions plus sûres.

Elle a exprimé le souhait que les activités prévues se traduisent rapidement par des résultats tangibles au profit des communautés bénéficiaires.

Le coordinateur terrain de Bankui-Terre des hommes Lausanne, Dr Dramane Zongo, a indiqué que cette deuxième phase représente un investissement de plus de 300 millions de FCFA.

Les communes concernées sont Dédougou, Nouna, Kouka et Solenzo, toutes durement éprouvées par la crise sécuritaire.

« A travers ce programme, Terre des hommes entend soutenir l’État burkinabè dans ses efforts d’assistance aux populations vulnérables, en combinant une réponse humanitaire d’urgence et un appui au renforcement des services communautaires », a-t-il précisé.

Le projet SANPROB repose sur trois piliers fondamentaux dont le premier est la santé, avec la réouverture des formations sanitaires dans les zones de retour de populations, leur approvisionnement en consommables médicaux, ainsi que la gratuité des soins.

Les Agents de santé à base communautaire (ASBC) seront également formés à la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant dans les localités où les structures sanitaires restent fermées.

Le deuxième pilier est la protection, qui vise à redynamiser les Comités communaux de protection de l’enfance (CCPE) et à les accompagner dans l’élaboration de plans d’action adaptés.

Le troisième pilier est la sécurité alimentaire et l’assistance d’urgence, à travers l’appui de 100 ménages par la distribution de kits alimentaires et d’AME, ainsi que le déploiement d’équipes mobiles pluridisciplinaires pour répondre aux besoins sanitaires et psychosociaux immédiats.

Avec cette deuxième phase, SANPROB ambitionne de prolonger et d’approfondir son action en conjuguant urgence et développement, afin de renforcer la résilience des populations et de redonner espoir aux familles de la Boucle du Mouhoun affectées par les crises.

Agence d’Information du Burkina

SB/hb/oo

Zondoma/Immersion Patriotique : De retour, les nouveaux bacheliers s’engagent à réinvestir les connaissances reçues au profit de la nation

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Zondoma/Immersion Patriotique : De retour, les nouveaux bacheliers s’engagent à réinvestir les connaissances reçues au profit de la nation

Gourcy, 10 sept. 2025 (AIB) – Les bacheliers du Zondoma ont été accueillis à leur retour de l’immersion patriotique par le Haut-Commissaire Aboubacar Sidiki Nabé, le mercredi 10 septembre 2025.

Après un mois passé à Ouahigouya chef lieu de la Région de Yaadga, la première promotion de l’immersion patriotique est de retour. Elle a été accueillie par le premier responsable de la province Aboubacar Sidiki Nabé accompagné par le Directeur provincial de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique (DPESFPT) du Zondoma Saïdou Ouédraogo.

« Je suis satisfait du comportement exemplaire que vous avez eu pendant votre séjour à Ouahigouya. Et, je souhaite que vous vous servez de ce vous avez appris pour être des burkinabè engagés pour le développement de la patrie » , exhorté le haut-commissaire, après avoir écouté quelques jeunes sur le contenu de leur formation.

Avec enthousiasme et fierté quelques volontaires ont fait un rappel des modules enseignés portant, entre autres, sur le civisme, le patriotisme, l’ordre et la discipline, le vivre ensemble.

Au total, 451 bacheliers ont pris part à la première édition de l’immersion patriotique pour le compte de la province du Zondoma.

Agence d’information du Burkina
AK-dnk-ata

Burkina : Des acteurs formés sur l’impact des changements climatiques sur les personnes atteintes d’albinisme

Burkina : Des acteurs formés sur l’impact des changements climatiques sur les personnes atteintes d’albinisme

Ouagadougou, 10 septembre 2025 (AIB) – L’Association des femmes albinos du Burkina (AFAB), dans le cadre de l’inclusion des personnes atteintes d’albinisme dans la lutte contre le changement climatique, a organisé ce mercredi 10 septembre 2025 à Ouagadougou, un atelier de formation sur la justice climatique.

« Cet atelier vise à informer et à renforcer les capacités des différents acteurs sur les enjeux de la justice climatique pour les personnes atteintes d’albinisme », a déclaré la présidente de l’AFAB, Maïmouna Dené.

Selon elle, cet atelier constitue également un cadre de plaidoyer pour une meilleure prise en compte des personnes atteintes d’albinisme dans les stratégies d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique.

La formation se tient sous le thème : « L’inclusion des personnes atteintes d’albinisme dans la lutte pour la justice climatique ».

Mme Dené a relevé l’insuffisante implication des personnes atteintes d’albinisme ainsi que la faible prise en compte de leur situation dans l’action climatique au Burkina Faso.

« L’impact du fort ensoleillement sur les personnes atteintes d’albinisme et le manque de protection solaire provoquent des pathologies dermatologiques et ophtalmologiques », a-t-elle déploré.

Elle a également souligné l’importance de la sensibilisation des populations sur la réalité de la vie des personnes atteintes d’albinisme, ainsi que la diffusion de messages de tolérance et d’inclusion.

« L’inclusion des PAA (personnes atteintes d’albinisme) dans la justice climatique est un appel à l’action pour que nul ne soit jamais laissé pour compte », a-t-elle insisté.

La présidente de l’AFAB s’exprimait à l’occasion de cette session de formation, organisée en partenariat avec CBM Irlande.

Pour sa part, Mahamoudou Sawadogo, expert en environnement et changement climatique, a indiqué que :

« L’inclusion des personnes atteintes d’albinisme est importante dans le diagnostic afin de comprendre les sensibilités et les besoins réels de ce groupe, pour les associer aux actions publiques. »

Il a précisé qu’au cours de cette formation, quatre modules seront abordés, à savoir : « Introduction à la justice climatique », « Le sens profond du concept », « Les principes qui le sous-tendent » et « Le contenu donné à ce concept ».

« Nous aurons aussi des modules portant sur la vulnérabilité et la sensibilité des personnes atteintes d’albinisme dans un contexte de changement climatique, ainsi que sur les démarches idoines pour leur inclusion dans les actions climatiques », a-t-il ajouté.

Agence d’Information du Burkina
FT/no/ata

Burkina : la gouvernance locale, le paiement par chèque dans l’administration publique et les éliminatoires de la coupe du monde font la Une des quotidiens

Burkina-Revue-Presse

Burkina : la gouvernance locale, le paiement par chèque dans l’administration publique et les éliminatoires de la coupe du monde font la Une des quotidiens

Ouagadougou, 11 sept. 2025 (AIB) – Les quotidiens de ce jeudi affichent à la Une la réaction des citoyens après le match nul et vierge entre les Etalons et les pharaons dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, le non-paiement par chèque dans l’administration publique à compter du 1er octobre prochain et les états généraux de la décentralisation.

Le quotidien d’Etat Sidwaya titre à sa Une : « états généraux de la décentralisation, pour des collectivités territoriales en phase avec les exigences de souveraineté ».

Le journal précise que ces assises nationales sont, aux dires de Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, l’expression d’une volonté politique de forte de donner aux collectivités territoriales, toute leur place dans la gouvernance du Burkina.

Ces états généraux traduisent également l’engagement du Chef de l’Etat à promouvoir une décentralisation véritablement ancrée dans les réalités socio-culturelles, centrée sur les besoins des populations et en phase avec les exigences de souveraineté, de résilience et de transformation structurelle.

Le Pays mentionne « administration publique : l’utilisation du chèque comme moyen de paiement, interdite à partir du 1er octobre.

Selon le ministre de l’économie et des finances, Aboubacar Nacanabo, l’utilisation du chèque comme moyen de paiement dans les opérations financières de l’Administration publique, génère des dysfonctionnements récurrents qui affectent l’efficacité de la gestion des finances publiques, précise le journal.

Le ministre fait savoir que les moyens de paiement autorisés sont désormais le numéraire, le mobile money, la plateforme de paiement électronique Faso Arzêka et les virements bancaires.

Pour le journal l’Express du Faso, il s’agit de promouvoir des transactions fiables, traçables et conformes aux standards internationaux en matière de gestion publique.

Une actualité commentée par les journaux est la réaction des citoyens après le match nul et vierge entre les Etalons et les pharaons d’Egypte pour la qualification de la Coupe du monde 2026.

Apres le match nul (0-0) entre les Etalons et les pharaons, le consultant sportif Lassina Sory Ouattara estime que les Etalons ont manqué de complémentarité face aux pharaons et appelle les hommes de Brama Traoré à corriger le tir pour croire à une qualification indique le doyen des quotidiens privés, l’Observateur Paalga.

Quant au journal privé le Pays, il évoque que pour certains, c’est la déception car Brama manque d’inspiration mais pour d’autres c’est un résultat à la fois rassurant et porteur d’enseignements.

Agence d’information du Burkina
Red/bbp

Namentenga/Cartographie des intervenants et interventions : L’élaboration jugée satisfaisante

BURKINA- NAMENTENGA-CARTOGRAPHIE-ELABORATION

Namentenga/Cartographie des intervenants et interventions : L’élaboration jugée satisfaisante

Boulsa, 11 sept. 2025 (AIB)- Une mission de la Direction régionale des études et de la planification (DREP) des Koulsé conduite par le chef de mission, Régis Ilboudo a séjourné du 1er septembre au 10 septembre 2025 à Boulsa, dans le but d’établir la cartographie des intervenants et interventions dans la province du Namentenga. Pour l’occasion, son élaboration a été jugée satisfaisante.

« L’objectif est largement atteint. Nous remercions tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de la cartographie des intervenants et interventions », a indiqué le chef de mission, Régis Ilboudo.

Pour lui, plus de 200 structures telles que les associations , les sociétés coopératives, les ONG,les fondations, les groupements et les projets ont renseigné le canevas permettant de faire la cartographie des intervenants et des interventions dans la province du Namentenga.

« Le niveau culturel de certains responsables de structure, le contexte sécuritaire et l’hivernage ont constitué entre autres les difficultés rencontrées », a relevé M. Ilboudo.

Il également fait une mention spéciale aux sociétés coopératives et aux groupements qui se sont fortement mobilisés pour l’élaboration de la cartographie.

Le chef de mission a invité les structures retardataires notamment celles de Bouroum, de Nagbingou, de Tougouri et de Yalgo à se joindre à l’étape de la province du Sandbondtenga pour leur enregistrement.

Agence d’information du Burkina
JBD/NO/ATA

Diébougou : Plus de 130 animaux en divagation capturés par la police municipale

Diébougou : Plus de 130 animaux en divagation capturés par la police municipale

Diébougou, 11 sept. 2025 (AIB)- Plus de 130 animaux ont été capturés, mercredi 10 septembre 2025 à Diébougou, au cours d’une opération conjointe de la police municipale et des membres des comités de veille citoyenne, dans le cadre de la lutte contre la divagation des animaux en milieu urbain.

Selon le chef du service « Divagation des animaux, sport et tapage nocturne » de la police municipale, le brigadier-chef Sié Tioyé, responsable de l’opération, la divagation des animaux est strictement interdite en ville.

« Nous conseillons les propriétaires de prendre leurs dispositions, car ces animaux perturbent la circulation routière, provoquent des accidents, saccagent des biens, détruisent les plants mis en terre le long des voies et créent l’insalubrité », a-t-il déclaré.

Les animaux saisis ont été conduits à la fourrière. Leurs propriétaires pourront les récupérer contre paiement d’une amende, a précisé le brigadier-chef Tioyé.

Il a enfin indiqué que cette première opération, jugée réussie, pourrait être reconduite à tout moment pour préserver la quiétude des citoyens de Diébougou.

Agence d’Information du Burkina
Kigui Jean Martin Garane

Kampti/ Coupe du 06 septembre : l’ECK empoche 150 000 FCFA

Kampti/ Coupe du 06 septembre : l’ECK empoche 150 000 FCFA

Kampti, 10 septembre 2025 (AIB)-L’Entente Club de Kampti (ECK) a décroché, samedi 6 septembre, le trophée de la 12e Coupe du 06 septembre. Face à Bandadjèra Junior, les protégés de Kampti se sont imposés aux tirs au but (3-2) après un nul vierge au temps réglementaire, sous le regard d’un public venu en masse vibrer au rythme du ballon rond.

Avec ce sacre, l’ECK repart avec 150 000 FCFA, un jeu de maillots, un ballon, des médailles d’or et le prestigieux trophée. Bandadjèra Junior, finaliste valeureux, empoche 125 000 FCFA, un jeu de maillots, un ballon et des médailles d’argent. Fofora Junior complète le podium avec 100 000 FCFA, tandis que Brakina FC, quatrième, repart avec 75 000 FCFA, un jeu de maillots et un ballon. Les meilleurs buteurs, gardiens et joueurs ont également été distingués par des trophées et des maillots originaux personnalisés des Étalons.

Placée sous le thème « Jeunesse engagée, rempart de l’espoir face à l’insécurité », la cérémonie de clôture a été présidée par le préfet et président de la délégation spéciale de Kampti, Massaïba Aimé Soulama, qui a salué une jeunesse exemplaire :

« Cette coupe est un cadre de cohésion, de discipline et d’éducation citoyenne. J’invite la jeunesse de Kampti à continuer de s’engager pour la paix et la fraternité. »

Le promoteur Evardo Yachine Hien, ému, a rendu un hommage appuyé à tous les soutiens visibles et discrets :

« Cette coupe, au-delà du sport, est un symbole d’unité et de résilience. Elle rappelle que même face aux incertitudes, la jeunesse reste le socle de l’espérance et du vivre-ensemble. Je remercie sincèrement toutes ces personnes, souvent tapies dans l’ombre, qui nous ont donné le nécessaire pour réussir cette édition.»

Le parrain Noufé Djourmité Nestor, DG du GIP-PNVB, représenté par Noufé Bêbê Arnaud, a loué l’impact citoyen du tournoi :

« Ce tournoi prouve que la jeunesse, lorsqu’elle est orientée vers des idéaux nobles, devient une véritable force de cohésion et un rempart contre l’adversité. »

Le co-parrain, le lieutenant des Eaux et Forêts Albert Palé, a souligné l’esprit de fraternité :

« Je suis fier d’accompagner une initiative qui allie sport, fraternité et engagement citoyen. La jeunesse de Kampti donne ici une belle leçon d’unité et de courage. »

Le sponsor officiel, Shacoll Multi Services, par la voix de son PDG, a réaffirmé son engagement :

« Soutenir cette coupe, c’est investir dans l’avenir. Nous sommes heureux d’associer notre image à une compétition qui valorise les talents et encourage la paix. »

Au-delà des récompenses, cette 12e édition a prouvé que, dans un contexte d’incertitude, la jeunesse de Kampti reste debout, unie et porteuse d’espoir. Le fair-play, la ferveur populaire et un puissant message de paix ont marqué cette apothéose.

Agence d’information du Burkina
HN/ata

‎Burkina/États généraux de la décentralisation : Le ministre des Infrastructures aux côtés des acteurs pour repenser la gouvernance locale

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‎Burkina/États généraux de la décentralisation : Le ministre des Infrastructures aux côtés des acteurs pour repenser la gouvernance locale

‎Ouagadougou, 10 sept. 2025 (AIB)-Sous la présidence du Premier Ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, les États généraux de la décentralisation se sont ouverts mercredi, autour du thème : « Quelle décentralisation pour un développement local et une meilleure contribution à la sécurisation du territoire ? ».

‎Plusieurs membres du gouvernement ont pris part à l’ouverture des travaux, dont le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc SORGHO, traduisant ainsi l’importance de cette réflexion pour son département.

‎La réussite de la décentralisation repose en effet sur l’amélioration des infrastructures et le désenclavement des territoires, leviers indispensables au développement local et à la sécurisation.

‎Le Chef du gouvernement a insisté sur l’adaptation de la décentralisation aux réalités actuelles du pays et a exhorté les participants à proposer des solutions concrètes pour renforcer la résilience des collectivités et améliorer la gouvernance de proximité.

‎Les travaux, prévus jusqu’au 12 septembre, devraient déboucher sur des recommandations fortes en faveur d’une réforme inclusive et profonde de la politique de décentralisation.


‎Agence d’information du Burkina
‎OS/bbp

Burkina-Sécurité- milieu-Urbain- lancement-brigade-Motorisée

Burkina-Sécurité- milieu-Urbain- lancement-brigade-Motorisée

Burkina/Sécurité en milieu urbain : La Police nationale lance la Brigade Motorisée de Sécurité et d’Intervention (BMSI)

Le Directeur Général de la Police nationale, l’Inspecteur Général de Police, Thierry Dofizouho Tuina, a présidé, mercredi, à Ouagadougou, la cérémonie de lancement de la Brigade Motorisée de Sécurité et d’Intervention (BMSI), en présence de plusieurs autorités administratives, coutumières, religieuses et militaires.

Placée sous la houlette de la Brigade Anti-criminalité (BAC), la BMSI a pour missions, entre autres, d’effectuer des patrouilles de répression des actes d’insécurité, d’assurer les escortes des convois et la protection des hautes personnalités, ainsi que la sécurisation des institutions étatiques et les installations stratégiques et vitales.

Elle a également la charge d’assurer le renseignement opérationnel, de prêter mains fortes aux autres Forces de Défense et de Sécurité (FDS), de lutter contre l’incivisme routier et d’effectuer des contrôles ciblés dans les grands carrefours et axes.

Le directeur général de la Police nationale, Thierry Dofizouho Tuina, a salué la mise en place de cette nouvelle offre sécuritaire qui se veut être une réponse adaptée à certaines formes de criminalité qui sévissent dans les villes.

Il a par ailleurs souligné que cette brigade permettra à la Police nationale, de « traquer et d’appréhender en temps réel les délinquants opérant à bord d’engins à deux roues dans le souci de répondre de façon plus spécifique à l’incivisme routier ».

M. Tuina a exhorté les populations à la coproduction de la sécurité avec la forces de l’ordre en apportant des informations utiles et en s’impliquant davantage dans l’architecture sécuritaire.

Agence d’information du Burkina

Source: Police Nationale

Tenkodogo : le district sanitaire élabore son plan stratégique avec l’appui d’Enabel

Tenkodogo : le district sanitaire élabore son plan stratégique avec l’appui d’Enabel

Tenkodogo, (AIB) -Les acteurs de la santé, les autorités administratives, coutumières et religieuses du district sanitaire de Tenkodogo, ainsi que les partenaires techniques et financiers, ont pris part, le 10 septembre 2025, à un atelier d’analyse et de validation du projet de Plan de Développement Sanitaire du District (PDSD) 2026-2030. L’initiative, soutenue par Enabel, vise à doter le district d’un document stratégique inclusif et adapté aux besoins des populations.

Lors de son allocution d’ouverture, le médecin-chef du district sanitaire de Tenkodogo, Dr Soyinté Somé, a souligné que l’élaboration du PDSD repose sur une approche participative, impliquant toutes les parties prenantes, des structures de santé aux communautés locales. « L’objectif est de disposer d’un plan réaliste, inclusif et conforme aux réalités du terrain », a-t-il affirmé.

Docteur Soyinté Somé Médecin chef du district de Tenkodogo

Dr Somé a rappelé que toutes les étapes préparatoires – collecte et analyse des données, mobilisation des acteurs, accompagnement technique de la Direction régionale de la santé et de la Direction de la prospective et de la planification – ont été menées avec rigueur. Il a précisé que le district dispose d’un délai maximum de deux mois, soit jusqu’au 15 novembre 2025, pour finaliser et diffuser le plan.

Lallé Siaka Yao Secrétaire général de la province du boulgou

Le représentant du Haut-commissaire du Boulgou, Lallé Siaka Yao, a insisté sur l’importance de la mobilisation de toutes les couches sociales. « Ce document n’est pas seulement un outil du domaine de la santé, il prend en compte le bien-être global des populations », a-t-il déclaré. Selon lui, la présence des autorités administratives, coutumières, religieuses et des représentants des communes de Bissiga, Bagré et Tenkodogo illustre le caractère inclusif du processus.

De son côté, la représentante de l’Agence belge de développement (Enabel), Aïda Yangane, a rappelé que le plan stratégique sanitaire s’inscrit dans le cadre de la coopération entre la Belgique et le Burkina Faso. Elle a indiqué que l’appui technique et financier d’Enabel vise à fournir au district un document de référence solide, offrant une vision sur cinq ans.

Aida YANGANE chargé de projet à ENABEL

Mme Yangane a également souligné que ce plan dépasse les plans annuels en intégrant les déterminants de la santé tels que le genre, l’eau, l’hygiène et l’environnement. Elle a exhorté les acteurs à s’approprier le document et à s’impliquer activement dans sa mise en œuvre afin d’améliorer durablement l’état de santé des populations.

Cet atelier marque une étape décisive dans l’élaboration du PDSD 2026-2030. Avec l’engagement des autorités locales, l’accompagnement technique des structures nationales et le soutien financier d’Enabel, le district sanitaire ambitionne de se doter d’un outil stratégique fédérateur. Les participants ont convenu que la réussite de ce plan dépendra de la synergie d’action entre tous les acteurs, afin de garantir un système de santé performant, inclusif et résilient, au profit des populations du Boulgou.

Agence d’Information du Burkina
SM/ata

 

Kadiogo : Le ministère de l’Économie et des Finances mobilise plus de 25 000 000 FCFA pour l’initiative Faso Mêbo

Burkina Faso-MEBO-MEF-DON

Kadiogo : Le ministère de l’Économie et des Finances mobilise plus de 25 000 000 FCFA pour l’initiative Faso Mêbo

Ouagadougou, 10 sept. 2025 (AIB)-Le Ministère de l’Économie et des Finances (MEF) a remis ce mardi, un important lot de matériaux d’une valeur de plus de 25 millions de F CFA à l’Initiative présidentielle Faso Mêbo, un acte marquant l’engagement patriotique du département aux côtés de cette initiative citoyenne de développement. Ce don a été offert par le Secrétaire général, Vieux Abdoul Rachid Soulama, qui était à la tête d’une forte délégation. 

La contribution du MEF, fruit d’un élan volontaire de l’ensemble de son personnel, comprend 110 tonnes de ciment, une bétonnière, 472 moules, 440 tonnes de granit et 43 pelles. À cela s’ajoutent 30 tonnes de ciment déjà offertes antérieurement, portant le don global du Ministère à 140 tonnes de ciment, en plus des autres équipements.

« Au-delà de notre mission quotidienne de gestion budgétaire et des finances publiques, il était important de montrer que nous sommes aussi engagés à soutenir Faso Mêbo. Nous voulons, par ce geste, manifester notre devoir patriotique et accompagner une initiative qui transforme déjà la physionomie de nos villes », a affirmé le Secrétaire général du Ministère, Vieux Abdoul Rachid Soulama.

Selon lui, ce don n’a pas été décidé unilatéralement. « Nous avons pris soin d’échanger avec les responsables de Faso Mêbo afin d’identifier les besoins prioritaires. C’est sur cette base que nous avons choisi de diversifier les contributions entre ciment, moules et matériels », a-t-il expliqué.

Le Ministère salue l’impact déjà visible de l’initiative sur le terrain, notamment dans plusieurs artères de Ouagadougou, désormais pavées et assainies.

« Ce projet change le visage de nos rues et participe directement au développement national », a souligné M. Soulama, qui promet que le département poursuivra son appui à ces types d’initiatives.

Le MEF a appelé également les autres citoyens et institutions à emboîter son pas, estimant que Faso Mêbo est une Initiative au service de la nation, qui « fait déjà ses preuves » et mérite un soutien accru pour améliorer durablement le cadre de vie.

Agence d’information du Burkina 

OS/bbp

Nakambé : Des acteurs locaux sensibilisés sur l’interdiction de fumer dans les lieux publics

Burkina-Nakambé-Santé-Tabac-Sensibilisation

Nakambé : Des acteurs locaux sensibilisés sur l’interdiction de fumer dans les lieux publics

Tenkodogo, 9 sept. 2025 (AIB) – La Direction régionale de la santé du Nakambé, avec l’appui de la Direction de la santé communautaire, a organisé mardi, une rencontre d’information et de sensibilisation sur l’interdiction de fumer dans les lieux publics, en application du décret N°2025-0455.

La rencontre, tenue dans la salle de réunion de la mairie de Tenkodogo, a regroupé une cinquantaine d’acteurs, notamment des promoteurs de maquis, de restaurants et d’hôtels, des gérants de compagnies de transport, ainsi que des représentants de la police, de la gendarmerie et des services municipaux d’hygiène.

Selon les organisateurs, cette activité s’inscrit dans la dynamique nationale de lutte contre le tabagisme, avec l’appui technique et financier de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle vise à renforcer la connaissance des parties prenantes sur le décret N°2025-0455/PRES/PM/MS/MATM/MSECU/MEF/MICA, qui interdit formellement de fumer dans les espaces publics clos et dans les moyens de transport collectif.

Au cours des échanges, les participants ont été sensibilisés sur les dangers du tabac pour la santé et sur les obligations légales qui pèsent désormais sur les gérants d’établissements et de compagnies de transport. Ils ont également pris connaissance des sanctions encourues en cas de non-respect de la réglementation.

À l’issue des travaux, les participants se sont engagés à accompagner l’application effective du décret dans leurs différents secteurs d’activité. Les promoteurs de maquis, restaurants et hôtels ont promis d’afficher visiblement les imprimés remis à cet effet dans leurs établissements et de sensibiliser leurs clients.

De leur côté, les responsables de compagnies de transport ont pris l’engagement d’interdire le tabac dans les gares et les véhicules, et de collaborer avec les forces de l’ordre en cas d’infraction.

La police nationale, la gendarmerie et la police municipale ont annoncé la mise en place prochaine de sorties de contrôle inopinées, afin de s’assurer du respect des dispositions légales.

Le représentant du directeur régional de la santé du Nakambé, Roger Pousnoaga Sawadogo a salué la mobilisation des acteurs et insisté sur la nécessité d’un changement de comportement pour protéger la santé publique et renforcer la cohésion sociale.

En adoptant ce décret et en impliquant les parties prenantes locales dans sa vulgarisation, le Burkina Faso franchit une étape importante dans la lutte contre le tabagisme. Cette sensibilisation marque le début d’une série de rencontres destinées à assurer l’application effective de cette mesure sur l’ensemble du territoire.

Les acteurs présents ont unanimement convenu que seule une action collective et coordonnée permettra de garantir des lieux publics et des transports en commun exempts de fumée, pour le bien-être de toutes et de tous.

Agence d’information du Burkina
SM/yos

Sissili/immersion patriotique : des jeunes conscients de leurs obligations pour la patrie

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Sissili/immersion patriotique : des jeunes conscients de leurs obligations pour la patrie

Léo, 9 sept. 2025 (AIB)-La cérémonie officielle de clôture de la première promotion des bacheliers en immersion patriotique obligatoire, s’est tenue mardi, à Léo, dans la province de la Sissili. Une initiative visant à renforcer chez les jeunes l’esprit civique, patriotique et de cohésion sociale.

Plusieurs discours ont rythmé cette matinée du 9 septembre 2025 à la place de la Nation de Léo.

Pour le représentant des autorités coutumières et religieuses, le Pasteur André Adouabou, a adressé des bénédictions à l’endroit des jeunes immergés et exhorte à l’unité et la paix durable pour la nation. « Nous demandons à l’Eternel, de bénir ces jeunes et protéger notre nation et le gouvernement » a imploré le Pasteur Adouabou.

Quant à Kassoum Koalaga, Président de la délégation spéciale de Léo, a souhaité la bienvenue aux participants et a salué l’engagement des jeunes tout en leurs rappelant l’importance de cet exercice patriotique. Il s’est également réjoui de la tenue et le bon déroulement de cette activité dans sa commune. « Léo est désormais une part de votre histoire tout comme vous êtes une part de la nôtre », a-t-il souligné.

Serge Lawabien Toé, directeur provincial de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique, cheville ouvrière de l’immersion patriotique 2025 n’a pas caché sa satisfaction pour la réussite de édition pilote. Il a salué les efforts de tous les acteurs impliqués, avec une mention spéciale au Dr Abdou Aboubacary, médecin chef de district (MCD) de Léo, pour les dispositions sanitaires prises pendant le déroulement de l’immersion patriotique.

Aux « nouveaux jeunes Burkinabè », il conseille : « Ne laissez pas cette immersion être un simple souvenir, faites-en un mode de vie ; le Burkina Faso vous regarde, espère en vous et vous attend ».

Et au représentant des immergés d’adresser leur gratitude à Son Excellence, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, pour l’initiative et aux encadreurs pour la bienveillance. Il a aussi témoigné de l’expérience enrichissante vécue durant ces semaines de formation. Son intervention a été suivie de la lecture solennelle de la charte des immergés patriotiques qui engage symboliquement chaque participant à incarner les valeurs d’intégrité, de travail et de patriotisme.

Pour certains immergés, cette expérience mérite d’être vécue par tout jeune Burkinabè. « Nous rentrons chez nous mais nous ne sommes pas contents parce qu’on était en train de former une famille » a indiqué Abdou Rachid Déta Diasso. Et Salifatou Nadié de renchérir : « Durant notre séjour, nous avons appris des valeurs que nous allons mettre en pratique partout où nous irons ».

La cérémonie, riche en émotions et en symboles, a été teintée par une prestation artistique de la troupe Tampani de Léo, qui a mis en lumière la culture locale à travers des danses et chants évocateurs des valeurs de courage et de solidarité. Puis, le slam poignant interprété par l’immergé Aboubacar Niangao, dont les mots ont rendu hommage aux forces combattantes et rappelé l’attachement à la nation ainsi que l’espoir placé dans la jeunesse.

Ces moments de détente ont permis à Téwendé Isaac Sia, Haut-Commissaire de la Sissili, de prononcer le discours de clôture. Il a insisté sur l’importance de cette initiative pour renforcer le lien entre la jeunesse et les institutions nationales, tout en les encourageant à être des acteurs du développement et des sentinelles de la paix. « Vous êtes les pionniers d’un programme qui façonnera l’avenir de notre nation. Ensemble, bâtissons un pays où l’intégrité, la solidarité et le courage ne sont pas des mots mais des actes» a-t-il lancé.

Son homologue du Ziro, Sayouba Zoromé a, quant à lui, manifesté sa satisfaction pour le succès éclatant de cette première expérience et permet de projeter sur de meilleures perspectives pour la prochaine édition.

Malgré sous une pluie battante, une remise symbolique d’attestations, ainsi qu’un défilé des différentes cohortes, montrant détermination et fierté sous les averses ont marqué cette cérémonie.

Cette immersion patriotique s’achève ainsi sur une note de succès, renforçant ainsi le sentiment d’appartenance à la mère patrie et la résilience de la jeunesse de la Sissili et du Ziro.

En rappel, 1102 bacheliers, session 2025, dont 327 issus de la province du Ziro et 2 venus spécialement de la diaspora, ont participé activement à cette première édition d’immersion patriotique obligatoire.

Agence d’information du Burkina  

BAN/Red/bbp

Tapoa: Des volontaires dispensent, gratuitement des cours aux élèves pour préparer l’année scolaire a venir.

Burkina- Est- Education- Cours- – Vacances

Tapoa: Des volontaires dispensent, gratuitement des cours aux élèves pour préparer l’année scolaire a venir.

Diapaga ,9 août 2025- Un collectif d ‘ enseignants a accepté de sacrifier leurs vacances pour inculquer des savoirs à leurs jeunes frères. Ce lundi, la coordination provinciale de la veille citoyenne de la Tapoa , conduite par son coordinateur Arnaud Gnoula est allé leur apporter leurs encouragements , leurs soutiens moral et leurs félicitations .

Les vacances scolaires sont un temps libre, dédié au repos et autres activités d ‘ épanouissement tels les voyages et les randonnées, quand on sait que durant 9 mois, ils étaient au four et au moulin pour remplir leur devoir dans des conditions, souvent peu enviables.

Pour leur responsable Kampadilemba Yonli, le programme consiste à donner une seconde chance à ces enfants dont certains parmi eux ont subi une rupture de la scolarité du fait du terrorisme .C ‘est également pour nous, a t’il poursuivit l ‘ occasion d’occuper utilement les enfants. Ces cours permettent de consolider les acquis, c ‘ est à dire renforcer ce qui a été appris durant l ‘ année scolaire, revenir sur les notions mal comprises ou non maîtrisées.

Paul Combari est élève en classe de 4e .Pour lui l ‘ intérêt des cours de vacances c’est que l’on ne travaille pas sous pression comme au cours de l ‘ année scolaire, notre nombre permet au professeur de prendre son temps pour bien expliquer et nous faire comprendre .Béatrice Gnoula qui ira en 4e cette année apprécie beaucoup ces cours : ils nous aident à acquérir des compétences nécessaires pour résoudre les problèmes analyser et nous concentrer sur les tâches difficiles dans toutes les matières ,communiquer et travailler en équipe.

Ces enfants issus de plusieurs établissements de la ville de Diapaga sont inscrits dans les classes de 5e, 4e et 3e. Ils sont au total 157 enfants dont 53 en classe de 5e, 67 en 4e et 37 en 3e. Les cours se déroulent tous les jours de 8H à 11H.

Très sensible à cette action patriotique, Arnaud Gnoula leur a transmis les encouragements et félicitations des autorités provinciales ainsi que la veille citoyenne. Merci pour l ‘ accompagnement des élèves et de leurs parents. Si la résilience se définit comme étant les capacités à remonter les épreuves et à se relever face à l ‘ adversité, vous êtes résilients. Le travail abattu pour mettre à profit les vacances est noble et vous honore à plus d’un titre, a dit en substance Arnaud Gnoula. Les cours qui ont débuté le 15 juillet connaîtrons leur épilogue le 15 septembre 2025.

Agence d’Information du Burkina

l k b / a g a / a s

Liptako : les acteurs éducatifs sensibilisés sur la sécurité sociale à Dori

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Liptako : les acteurs éducatifs sensibilisés sur la sécurité sociale à Dori

Dori, le 10 septembre 2025 (AIB) –La direction régionale du travail et de la protection sociale du Liptako a initié, le lundi 8 septembre 2025 à Dori, une séance de sensibilisation sur les accidents de travail et les maladies professionnelles. Cette rencontre a rassemblé les acteurs du monde éducatif, notamment de l’enseignement primaire, post-primaire et secondaire.

Le directeur régional du travail et de la protection sociale du Sahel, Nicaise Badolo, a expliqué aux participants les innovations introduites par la loi n°003-2021/AN du 1er avril 2021. Cette loi porte sur le régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’État au Burkina Faso.

Selon lui, la première avancée majeure se situe dans la forme, avec le regroupement des différentes branches gérées par la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) dans un document unique et plus accessible.

Sur le fond, la réforme élargit le champ d’application du régime aux agents de la fonction publique parlementaire, aux travailleurs des collectivités territoriales et aux agents des établissements publics non régis par le code du travail.

Au-delà du cadre légal, un module a été consacré aux risques professionnels. Les participants ont été édifiés sur la nature des accidents de travail et des maladies professionnelles, ainsi que sur les mécanismes de leur prise en charge.

M. Badolo a insisté sur l’importance pour chaque travailleur de connaître les démarches à suivre en cas de sinistre, mais aussi sur les droits ouverts aux victimes ou à leurs ayants droit. L’objectif est de garantir une meilleure protection sociale aux acteurs concernés et de limiter les conséquences socio-économiques de tels événements.

Les participants ont exprimé leur satisfaction à l’issue de la rencontre. Pour Alou Dicko, enseignant venu de Bani, les échanges ont permis de mieux comprendre les droits et obligations liés à la couverture sociale des agents publics et d’appréhender les enjeux liés aux risques professionnels. D’autres participants ont salué la clarté des explications fournies, estimant que cette sensibilisation contribuera à renforcer la prévention et la prise en charge des travailleurs.

À travers cette initiative, la direction régionale du travail et de la protection sociale du Liptako entend renforcer la culture de la prévention et informer les agents sur les nouveaux dispositifs légaux en matière de sécurité sociale. La démarche vise à améliorer la protection des travailleurs et à instaurer un climat professionnel plus sécurisé et équitable.

Agence d’information du Burkina
AMM/bak

Burkina/Journées portes ouvertes : L’hôpital de Bogodogo renforce sa visibilité pour répondre aux attentes sanitaires

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Burkina/Journées portes ouvertes : L’hôpital de Bogodogo renforce sa visibilité pour répondre aux attentes sanitaires

Ouagadougou, 10 sept. 2025 (AIB)- Le Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) a débuté mercredi, ses Journées portes ouvertes (JPO) et d’excellence, pour renforcer sa visibilité et également répondre efficacement aux besoins de santé des populations.

« Votre présence massive au Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) témoigne de l’intérêt que vous accordez à la santé, ce bien inestimable qui constitue la clé de voûte de tout progrès humain et du développement durable », a déclaré le directeur général du CHU-B, Seydou Nombré.

Pour lui, les Journées portes ouvertes (JPO) couplées aux journées d’excellence rappellent que la santé n’est pas l’affaire d’une seule institution, mais une responsabilité collective.

M. Seydou, s’exprimait mercredi à Ouagadougou, dans les locaux du CHU-B, lors des premières éditions des JPO et d’excellence, placées sous le thème « Des soins humanisés centrés sur le patient dans un contexte de résilience du système sanitaire ».

Il a précisé que la thématique est d’une actualité brûlante et d’une pertinence remarquable, car elle invite à replacer le malade au cœur du dispositif hospitalier, non pas comme un simple usager, mais plutôt comme une personne avec une dignité, une histoire et des attentes.

«  L’humanisation des soins, c’est avant tout offrir de la compétence médicale, mais aussi de l’écoute, de la compassion et du respect », a soutenu le premier responsable du CHU-B.

Seydou Nombré, a expliqué que dans un contexte marqué par des défis multiples telles que les pandémies, les crises sécuritaires et les contraintes économiques, parler de résilience du système de santé, « c’est affirmer notre capacité collective à tenir debout, à innover et à progresser malgré l’adversité ».

«  Je formule le vœu que ces journées soient non seulement un moment de découverte, mais aussi une promesse de performance continue de notre système de santé, dans l’intérêt des populations que nous servons », a-t-il souhaité.

Le représentant du ministre en charge de l’Agriculture, patron de la cérémonie, le ministre délégué en charge des Ressources animales, Dr Amadou Dicko, a indiqué que la santé n’est pas une dépense mais un investissement stratégique et une « semence » précieuse pour l’avenir.
Dr Dicko, a indiqué qu’une population en bonne santé demeure une main d’œuvre efficace avec des enfants bien instruits, une société juste et forte.

Il a également rendu hommage, entre autres, aux médecins, infirmiers, pharmaciens, sages-femmes, aides-soignants et agents administratifs, qui veillent dans l’ombre, à préserver la vie des populations.

« Vous êtes les sentinelles silencieuses de notre nation, les gardiens d’une espérance qui ne faiblit jamais », a confié le représentant du ministre d’Etat en charge de l’Agriculture.

Le parrain des JPO 2025, le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho, a pour sa part, souligné que la santé au-delà d’une nécessité individuelle constitue une exigence collective.

Dr Sorgho a fait remarquer que les JPO se veulent être une vitrine d’échanges pour bâtir une vision commune de santé inclusive et accessible à toute la population.

« Les JPO du CHU-B incarnent une philosophie de la transparence, de l’ouverture de l’écoute et reste un cadre pour des débats constructif pour la construction d’un système de santé prometteur et résilient », a renchéri le ministre en charge des Infrastructures.
L’hôpital de Bogodogo, a mis à profit ces journées pour récompenser les meilleurs agents et les différents qui se sont distingués au cours de l’année 2024 et 2023.

Les agents admis à la retraite ont été également honorés à ces JPO 2025.
Diverses activités sont au programme des 48 h d’échanges. Il s’agit, entre autres, des consultations médicales gratuites pour tous les patients référés à un médecin généraliste ou spécialiste, du dépistage gratuit du cancer sein, du col de l’utérus et des lésions précancéreuses.
Ces journées portes ouvertes et d’excellence sont placées sous la présidence du ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou.

Agence d’information du Burkina
NO/BH/ATA

Kourwéogo : Nord Gold Niou SA renforce le bosquet provincial avec plus de 400 plants

BURKINA-KOURWEOGO-ENVIRONNEMENT-REBOISEMENT

Kourwéogo : Nord Gold Niou SA renforce le bosquet provincial avec plus de 400 plants

Boussé, 9 sept. 2025 (AIB)- La société minière Nord Gold Niou SA, a planté, le lundi 08 septembre 2025 dans le village de Tangsèghin, 413 plants au bosquet provincial du Kourwéogo, avec l’accompagnement technique de la direction provinciale en charge des Eaux et forêts. L’initiative s’inscrit dans la dynamique nationale de reboisement et a mobilisé les forces vives de la province.

Depuis le lancement de la 7e édition de la Journée nationale de l’arbre, le 21 juin 2025 à Manga, sous le thème « Plantes médicinales : source de résilience sanitaire et climatique des communautés», le bosquet provincial du Kourwéogo continue d’enregistrer des actions de plantation.

La société minière Nord Gold Niou SA vient ainsi d’enrichir ce patrimoine en plantant 413 arbres dans le village de Tangsèghin.

Selon le directeur provincial des Eaux et Forêts, Tasséré Ouédraogo, les plants mis en terre sont essentiellement des espèces endogènes choisies pour leurs propriétés médicinales et alimentaires.

« Ces contributions sont d’une grande importance pour le département et la province, car le bosquet réalisé sur une superficie de 4 hectares, constitue un site de préservation de certaines plantes en voie de disparition », a-t-il déclaré.

De son côté, le chargé des relations communautaires de Nord Gold Niou SA, Kayaba Kaboré, a rappelé que cette initiative traduit l’engagement de l’entreprise à lutter contre la désertification et s’inscrit dans sa responsabilité sociétale.

Le Haut-commissaire de la province du Kourwéogo, Mahamadi Congo, a salué l’engagement de la société minière qui, en plus de la fourniture de plants, a contribué à l’achèvement de la clôture du bosquet.

Il a invité d’autres partenaires à suivre cet exemple, soulignant que les besoins en reforestation dans la province demeurent importants.

Le Haut-commissaire, a également félicité les femmes et les jeunes de la commune de Niou, en particulier ceux du village de Tangsèghin, pour leurs efforts constants dans l’entretien du bosquet.

Pour le coordonnateur du comité provincial de veille citoyenne, Siméon W. Ilboudo, cette action témoigne du soutien local à l’appel lancé par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, en faveur du reboisement.

L’élue consulaire des artisanes de la région du Plateau-Central, Mamounata Ouédraogo/Zoungrana, une native de la localité, a souligné que le bosquet provincial constitue un atout majeur pour les femmes, en leur offrant des produits alimentaires, médicinaux et forestiers non ligneux à proximité de leurs villages.

Elle a rassuré de sa disponibilité à poursuivre la mobilisation de ses consœurs afin de veiller à l’entretien du bosquet comme elle a su le faire depuis la saison sèche.

Agence d’information du Burkina

DB/hb/oo

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