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Le gouvernement israélien approuve un projet de loi interdisant les médias hostiles

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Le gouvernement israélien approuve un projet de loi interdisant les médias hostiles

TEL AVIV, 12 février. /TASS/. Le gouvernement israélien a approuvé, lors d’un sondage téléphonique, une version préliminaire du projet de loi qui interdit la diffusion des médias étrangers nuisant à la sécurité du pays, notamment la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera. C’est ce qu’a rapporté la station de radio publique Kan.

Selon cette dernière, le sondage téléphonique des ministres sur le projet de loi fait suite à un communiqué de l’Armée de défense d’Israël (Tsahal). Comme l’a rapporté l’armée le 11 février, les soldats ont découvert un ordinateur il y a plusieurs semaines lors d’une opération dans la bande de Gaza, dont les données prouvent le lien entre un journaliste d’Al Jazeera et le Hamas et son activité dans la branche combattante du mouvement palestinien.

Le 20 octobre 2023, le gouvernement israélien a approuvé de nouvelles règles permettant aux autorités de fermer rapidement les médias étrangers si leurs actions nuisent à la sécurité du pays. Le 13 novembre 2023, le cabinet de sécurité a approuvé des règles d’urgence permettant de mettre fin aux activités des chaînes d’information étrangères hostiles, a rapporté Kan.

Avec TASS

Houet/Lutte contre le Sida et les IST : Le secteur informel s’engage

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Houet/Lutte contre le Sida et les IST : Le secteur informel s’engage

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF), a élaboré un plan d’actions 2023 de lutte contre le VIH/SIDA et les IST dans trois régions du pays. Ce programme qui a pour but d’atteindre zéro nouvelle contamination au sein des travailleurs de l’informel a été lancé le vendredi 9 février 2024 à Bobo-Dioulasso.

Dans l’optique d’empêcher de nouvelles contaminations dans les régions du Centre, des Hauts Bassins et du Centre-Est, le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) a fait de la lutte contre le VIH/SIDA, son cheval de bataille.

A cet effet, il a élaboré un plan d’actions. Dans la mise en œuvre de ce plan, 150 paires-éducateurs ont été formés.

Ils vont parcourir les marchés, les gares et les lieux publics pour sensibiliser les acteurs du secteur informel à travers des causeries éducatives, des dépistages ou la distribution des préservatifs.

Toutes ces activités de lutte contre le VIH/SIDA sont contenues dans un plan élaboré par le CNEI-BF avec le soutien du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST).

Le plan d’actions a été officiellement lancé le vendredi 9 février 2024 à Bobo-Dioulasso.

Le président du CNEI-BF, Salif Nikièma, a laissé entendre que le secteur informel est source de création d’emplois et de richesses au Burkina Faso et occupe 93,9% de la population active.

Mais ce secteur, selon lui, est animé par des acteurs dont 88,90% ne sont pas instruits.

Cela, a-t-il relevé, a des conséquences sur la propagation d’idées préconçues et non favorables à la dynamique de lutte contre le VIH/SIDA et les IST dans ce milieu.

Salif Nikièma a alors invité les commerçants à être réceptifs au message des pairs-éducateurs car la survie des unités économiques informelles, à ses dires, passe inéluctablement par notre propre santé.

Les représentants des paires-éducateurs, Seydou Zongo, et celui du parrain Al Hassane Sienou, président de la Chambre de commerce de Bobo, ont salué cette initiative et remercié le SP/CNLS-IST qui soutient le plan d’actions.

Son secrétaire permanent, Seydou Ouattara, a souligné que la pertinence de l’initiative et la mobilisation des acteurs autour de ce projet ont conduit sa structure à signer une convention avec la CNEI-BF afin de lutter contre le VIH/SIDA dans ce secteur « important » pour l’économie du pays.

Il a appelé les acteurs à adhérer à cette initiative qui vise à améliorer l’efficacité de leurs unités économiques.

Agence d’information du Burkina

AD-EK/hb/bz

Institut français de Bobo-Dioulasso : Les activités reprennent progressivement

BURKINA-HOUET-CULTURE

Institut français de Bobo-Dioulasso : Les activités reprennent progressivement

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’institut français de Bobo-Dioulasso a animé une conférence de presse, le vendredi 9 février 2024 dans ses locaux, pour annoncer la reprise progressive des activités culturelles.

C’est dans une ambiance empreinte de joie que l’institut français de Bobo-Dioulasso a rouvert ses portes au public le vendredi 9 février 2024. Cette réouverture marque le début d’une nouvelle ère culturelle pour la ville de Sya et ses habitants.

La conférence de presse annonciatrice de cette reprise progressive des activités a réuni les journalistes, les représentations de la communauté artistique, des responsables locaux et des amateurs de la culture.

Elle a été animée par le premier responsable de la structure Victor Bernard, nouveau directeur délégué qui a pris ses fonctions depuis le début du mois de janvier.

Basé à Ouagadougou, il se rendra très régulièrement à Bobo-Dioulasso afin d’y relancer progressivement les activités de l’institut français.

L’équipe de l’institut, autour du directeur délégué, se compose de dix personnes, dont quatre personnes en charge de la médiathèque, trois agents techniques et trois membres de l’administration.

Selon le directeur délégué, les opérations de relance de l’institut de l’année 2024 se feront avec une réouverture progressive des espaces de l’institut.

Il s’agit entre autres du renforcement des activités de la médiathèque ouverte aux horaires habituels et qui va accueillir les lecteurs grâce à de nouveaux ateliers et de projections cinématographiques pour la jeunesse, la réouverture de la salle de cinéma avec programmation de deux films par semaine dès le 22 février prochain.

Victor Bernard a également annoncé la réouverture du partenariat avec le musée communal Sogossira Sanou dans le courant des mois de mars et avril à venir, et la réouverture ponctuelle de la grande scène grâce à des résidences d’artistes.

« Nous allons renforcer le dispositif de sécurité à l’entrée afin d’assurer une expérience des plus sereines au public », a indiqué le directeur de l’institut.

Pour rappel, en octobre 2022, suite à l’avènement du coup d’Etat du 30 septembre 2022, des manifestants ont vandalisé les locaux de l’institut français de Bobo-Dioulasso. Cette situation avait occasionné la fermeture du centre.

Agence d’information du Burkina

LZ/hb/bz

Sport: l’ambassade du Burkina au Sénégal encourage les athlètes

Sport: l’ambassade du Burkina au Sénégal encourage les athlètes

 

Ouagadougou, 12 févr. 2024(AIB)-Une délégation de l’Ambassade du Burkina Faso à Dakar a effectué dimanche, le déplacement à Dakar Arena afin d’encourager l’équipe nationale de Taekwondo, annonce le service de communication de la diplomatie.

L’équipe de Taekwondo est composée notamment de Faiçal Sawadogo et de Ibrahim Maïga qui prenaient part aux éliminatoires de la Zone Afrique des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Ces éliminatoires se sont tenus les 10 et 11 février 2024.

L’Ambassade a adressé ses vives et chaleureuses félicitations aux deux champions qui ont vaillamment arraché leur qualification pour les Jeux Olympiques 2024 de Paris.

#AIB

Nahouri : Illassa Dianda prend les rênes de la délégation spéciale de Pô

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Nahouri : Illassa Dianda prend les rênes de la délégation spéciale de Pô

Pô, (AIB)-Le secrétaire général de la province du Nahouri, Sanfiénalé Joseph Sirima, a officiellement installé le vendredi 09 février 2024, Illassa Dianda dans ses fonctions de préfet du département de Pô, cumulativement président de la délégation spéciale de la Commune de Pô. L’installation s’est déroulée en présence des parents, amis, des directeurs et chefs de services provinciaux.

Nommé en conseil des ministres du 24 janvier 2024, Illassa Dianda a été officiellement installé ce vendredi 09 février 2024, dans ses fonctions de préfet du département de Pô cumulativement, président de la délégation spéciale (PDS) de ladite commune.

La cérémonie a été présidée par le secrétaire général de la province du Nahouri, Sanfiénalé Joseph Sirima en présence des autorités administratives, collaborateurs, amis et connaissances.

Le représentant du personnel de la mairie de Pô, Marc Salazar Gomgnimbou, a loué le leadership et le management du préfet sortant.

« Lui qui trouvait toujours les mots justes pour solutionner la majeure partie de leurs préoccupations. Il s’est engagé avec l’ensemble du personnel à donner le meilleur pour accompagner avec honnêteté le nouveau président de la délégation spéciale dans l’atteinte des objectifs », a-t-il dit.

Le préfet, président de la délégation spéciale sortant, Valérie Bama, s’est dit satisfait des résultats engrangés malgré le contexte sécuritaire difficile que vit le Burkina.

Il a par ailleurs remercié, sa hiérarchie, ses proches collaborateurs, les organisations de la société civile pour l’accompagnement dont il a bénéficié durant le temps passé à la tête de la commune.

Aux autorités religieuses, M. Bama les a témoignés sa reconnaissance pour leur engagement et leur accessibilité.

Le PDS entrant, Illassa Dianda, a remercié les plus hautes autorités du pays pour la confiance placée en sa modeste personne.

Il s’est dit conscient de la hauteur de la tâche et a pris l’engagement à œuvrer pour mériter cette confiance.

M. Dianda, a également sollicité l’accompagnement du personnel de la mairie et l’ensemble des autorités communales et sa hiérarchie pour atteindre sa mission.

Le secrétaire général de la province du Nahouri, Sanfiénalé Joseph Sirima, a rendu un hommage à M. Bama, pour tout le travail abattu à la tête de la préfecture et la délégation spéciale après un 01 an et 06 mois de service et lui souhaiter bonne suite de carrière.

M. Sirima, a enfin prodigué des conseils au nouveau préfet, président de la délégation spéciale de Pô.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

 

 

 

 

 

CAN 2023 : La Côte d’Ivoire sacrée championne d ‘Afrique 

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CAN 2023 : La Côte d’Ivoire sacrée championne d ‘Afrique 

Abidjan, 11 fév. 2024 (AIB) – Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont remporté dimanche soir au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Abidjan, la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football en battant les Super Eagles du Nigeria par le score de 2 buts à 1.

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CAN 2023 : La Côte d’Ivoire sacrée championne d’Afrique

Abidjan, 11 fév. 2024 (AIB) – Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont remporté dimanche soir au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Abidjan, la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football en battant les Super Eagles du Nigeria par le score de 2 buts à 1.

C’est pourtant le Nigéria qui a ouvert le score à la 37e minute par son capitaine William Ekong contre le cours du jeu, les Ivoirien ayant fait une bonne entame de la rencontre. A la 33e mn Simon Adingra, bien lancé côté gauche par Sébastien Haller frappe sur le gardien nigérian.

Molle réplique de Zaidu Zanusi qui bute sur le défenseur central ivoirien Odilon Kossounou. Le corner qui a suivi l’action va être prolifique pour le Nigeria qui ouvre le score de la tête par le capitaine William Ekong (37e). Les Ivoiriens reviennent de la pause gonflés à bloc et pressent haut.

Simon Adingra déborde côté gauche et centre pour Max Alain Gradel qui frappe, contré par la défense nigériane (50e), puis une tête molle de Haller (52e). Le défenseur du Bayer Leverkusen Kossounou qui avait été suspendu pour les demi-finales est visiblement décidé à faire son match. A l’orée de la surface de réparation il déclenche une frappe tendue Kossounou 61e) repoussée par le gardien nigérian. Le corner qui a suivi est allé sur la tête de Franck Kessié qui égalise (62e).

Le remuant Simon Adingra qui donne des misères à la défense nigériane va par la suite déposer le latéral droit nigérian et délivrer une passe décisive au sociétaire de Dortmund Sébastien Haller pour le second but ivoirien (81e). La messe est dite. Les Super Eagles poussent mais n’y arrivent pas.

 

Agence d’information du Burkina

as/ata

La CEDEAO en appelle au maintien des élections Présidentielle au Sénégal

La CEDEAO en appelle au maintien des élections Présidentielle au Sénégal

Abidjan, 10 fév 2024 (AIP)- La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exhorté les autorités sénégalaises à maintenir l’élection présidentielle initialement prévue pour la fin du mois en cours, au lieu de la retarder de 10 mois conformément à une décision sans précédent dans l’une des démocraties les plus stables d’Afrique.

Cette recommandation prise, jeudi 08 février 2024, intervient alors que le bureau des droits de l’homme des Nations Unies exprime ses préoccupations relative à cette situation.

Le président Macky Sall a annoncé le report du scrutin du 25 février en raison d’un différend électoral entre le Parlement et le pouvoir judiciaire concernant certaines candidatures. Cette décision a été vivement critiquée par les dirigeants de l’opposition et les candidats qui l’ont qualifiée de « coup d’État » constitutionnel.

L’opposition a également condamné le fait que plusieurs députés aient été empêchés de voter lors de la révision de la date électorale pour décembre. Le mandat de Macky Sall devait initialement prendre fin le 2 avril.

La CEDEAO encourage la classe politique sénégalaise à « prendre des mesures urgentes pour rétablir le calendrier électoral conformément aux dispositions de la constitution sénégalaise ».

L’élection présidentielle au Sénégal n’a jamais été reportée auparavant. Toutefois, la constitution autorise le Conseil constitutionnel, la plus haute autorité électorale, à reporter le scrutin dans certaines circonstances exceptionnelles, signale-t-on

Avec la faapa

Sahel: Des experts montrent la voie à suivre dans la lutte contre le Néocolonialisme et pour une véritable souveraineté

Sahel: Des experts montrent la voie à suivre dans la lutte contre le Néocolonialisme et pour une véritable souveraineté

Ouagadougou, 10 fév. 2024 (AIB)- Des experts ont donné samedi, des idées sur les plans politiques, économiques, culturel et sanitaire devant permettre aux États du Sahel de lutter contre le Néocolonialisme et d’atteindre une véritable souveraineté, a constaté l’AIB.

Placée sous le thème : « la lutte pour la souveraineté de nos Etats face au néocolonialisme: état des lieux aujourd’hui au Burkina Faso », cette table ronde a été conduite par des experts accrédités dans plusieurs domaines.

Pour le premier intervenant, le chercheur en science politique, Pepin Ollo Hien, le néocolonialisme est la conséquence de la colonisation ou la continuation de la colonisation par d’autres moyens.

M. Hien ajoute que c’est le principe d’égalité qui régit les relations entre les Etats et que c’est cette égalité que certains Etats refusent d’accorder à d’autres.

« La France refuse de revoir les accords qu’elle a avec nous parce qu’elle ne veut pas traiter d’égale à égale avec nos Etats », poursuit-il.

Il ajoute que d’ailleurs l’indépendance a été octroyée dans l’amitié avec la France, laquelle amitié qui n’est rien d’autre que l’exploitation des ex-colonies.

Les défis à relever pour un développement endogène selon le chercheur en science politique, est donc la rupture historique, c’est à dire, qu’il faut « rompre avec tous les liens qui nous maintiennent dans une situation de domination comme les accords que nous avons signés avec le colon ».

Selon lui, cette rupture nous permettra d’avoir une autonomie de gestion politique et économique et ça permettra de mieux responsabiliser la population parce que désormais le peuple devra compter sur lui-même.

« Le développement endogène suppose aussi une mobilisation populaire à tous les niveaux et un leadership de qualité. Car sans un leadership de qualité, il est difficile que nous puissions gagner le combat pour la souveraineté vraie, contre l’impérialisme », a-il poursuivi.

Il a noté également qu’ils attendent de la Russie et en général des BRICS, d’entretenir un partenariat qui permette d’accéder d’une part à la technologie de pointe qui va permettre de pouvoir exploiter les ressources convenablement et d’autre part, d’acquérir les moyens logistiques de combat nécessaires pour pouvoir mettre fin au terrorisme.

Quant au chroniqueur médias et analyste politique, Hassane Bationo, il a souligné que « la souveraineté réside dans notre capacité de vendre à qui nous voulons, tout ce que nous avons, de faire ce que nous voulons pour vue que cela soit productif pour nos nations et pour nos peuples. « Pour M. Bationo, l’idéologie est un socle pour le développement.

« Tant que nous ne savons pas ce que nous voulons, d’où nous venons et où nous voulons aller, il est difficile de pouvoir se frayer un chemin », a-t-il indiqué.

L’ingénieur en Génie civil, Bertrand Yoda, a entretenu les participants sur la souveraineté en matière économique.

Pour lui, la banque mondiale, les programmes d’ajustement structurel ont détruit le tissu économique africain et ont rendu le Burkina Faso et les autres pays du Sahel pauvres et très endettés.

« Après avoir été pendant longtemps classés parmi les pays les plus pauvres, la FMI évoque une croissance économique élevée des pays du Sahel qui vont passer de 5% à 7 ou 8% après que nos présidents aient entrepris des actions pour un développement endogène », a-t-il indiqué.

Le consultant en développement local, Seni Camille Y, évoquant le volet culturel, a invité les Burkinabè à revenir à leurs bases , à leurs racines.

« La culture reste notre valeur profonde qui malheureusement a subi de plein fouet une dégradation, sinon un bafouement du colonisateur à travers des valeurs imposées dites dogmatiques telles que les religions», a-t-il poursuivi.

Ces dogmes, selon M. Seni, sont des stratégies pour perdre ces populations.

« Selon l’OMS, la santé est un état de bien être complet, de bien-être physique, mental et social », a indiqué l’auditeur comptable Soumaila Cissé pour introduire son intervention sur la souveraineté sanitaire.

Il a rappelé que le corana virus, à peine arrivé, un vaccin a été trouvé avant fin 2020 pendant que depuis des années, on n’avait toujours rien trouver contre le paludisme qui sévit dans nos pays.

Afin de ne plus laisser la gestion de notre Santé entre les mains d’autres personnes, M. Cissé exhorte à mettre l’accent sur une formation de la jeunesse en médecine.

« Selon les données de l’OCDE en matière de médecine, de chimie, de mathématique, et de de physique, la Russie tient la tête. Et la formation y coute moins cher, soit environ 8000 dollars », a-t-il souligné.

Il a également préconisé de promouvoir les échanges entre la médecine moderne et celle alternative pour une souveraineté sanitaire.

Ce panel a été organisé par l’IRCEF-Burkina/BRICS, l’association Bolo Yan et African Initiative.

Pour le président de l’association Bolo Yan, Barry M’baye, ce panel a pour but de sensibiliser la jeunesse à prendre le train de la liberté en marche.

« On a besoin que la jeunesse comprenne sur quoi le pays est engagé et en quoi nous devons assimiler cette souveraineté qui est très importante pour la dignité et le développement du pays ».

Des personnes de toutes les couches sociales ont été invitées à comprendre cette nouvelle initiative comme des étudiants, des commerçants et des professeurs.

Le 27 janvier 2024, l’association African initiative avait déjà organisé un premier panel sur la souveraineté nationale face au néocolonialisme.
Agence d’information du Burkina
AMZ/ata

FLAM : le rôle de l’écrivain dans la société africaine mis en avant à Marrakech

FLAM : le rôle de l’écrivain dans la société africaine mis en avant à Marrakech

10 Février 2024

Marrakech – Le rôle de l’écrivain dans la société africaine et l’impact de la littérature sur la prise de conscience, ont été au centre des débats, lors d’une conférence tenue, vendredi, dans le cadre de la deuxième édition du Festival du livre africain de Marrakech (FLAM).

Au cours de cette rencontre, les intervenants ont échangé les visions au sujet de la négritude et de l’africanité, en se penchant sur ce que symbolise l’écriture, en tant que miroir des sociétés, reflétant la culture, les valeurs, les préoccupations et les défis.

Selon la romancière franco-marocaine, Yasmine Chami, l’écriture est un exercice très exigeant, subjectif au départ et profondément enraciné sur les plans culturel, géographique et social.

L’écriture permet d’apaiser les tensions, de rapprocher les communautés et de favoriser une meilleure compréhension, a-t-elle relevé, notant que la littérature des pays du Sud met en relief les clivages existants, ainsi que les effets du néolibéralisme et de l’héritage colonial.

De son côté, l’écrivaine, universitaire et peintre ivoirienne, Véronique Tadjo, a expliqué que la négritude, qui se veut un ensemble de caractères culturels propres aux peuples noirs, a permis de promouvoir le panafricanisme et de nourrir le sentiment d’appartenance.

Elle a également indiqué que ses ouvrages reflètent les défis communs auxquels sont confrontés certains pays africains et l’importance du partage de connaissances entre eux, malgré les divergences qui peuvent les opposer.

Pour sa part, le journaliste, écrivain et éditeur angolais de langue portugaise, José Eduardo Agualusa a dit qu’il s’est engagé dans l’écriture « par nécessité » dans le but de mieux comprendre son pays et le rôle qu’il doit y jouer.

Evoquant l’Histoire de son pays, l’écrivain a mis en avant la valeur de la littérature et de la langue dans le processus de lutte pour la libération et l’émancipation des peuples.

Porté par l’association « We Art africains », le Festival du livre africain vise à célébrer la littérature et la culture africaines, offrant l’occasion aux publics de tous âges, de prendre part à l’événement et d’accéder gratuitement à l’ensemble des sites d’accueil, en vue de rapprocher la culture et l’art au public.

Pour cette deuxième édition, la programmation propose des thématiques reflétant l’actualité scientifique et éditoriale de l’Afrique et consacre une place particulière à la réactivation et à la consolidation des mémoires et des liens qui unissent tous les Africains partout où ils se trouvent. Des œuvres musicales et des lectures poétiques figurent également au menu.

Le festival connaît la présence de plusieurs figures de la littérature africaine, tels que José-Eduardo Agualusa (Angola), Leïla Bahsaïn (Maroc), Souleymane Bachir Diagne (Sénégal), Ali Benmakhlouf (Maroc), Sophie Bessis (Tunisie), Siham Bouhlal (Maroc), Yasmine Chami (Maroc), Touhfat Mouhtare (Comores), Fanta Dramé ( Mauritanie) Wilfried N’Sondé (République du Congo), Saad Khiari (Algérie) et Mia Couto (Mozambique).

AIB avec la MAP

FLAM : la lecture, élément essentiel pour raffiner le talent des jeunes écrivains africains (écrivain congolais)

FLAM : la lecture, élément essentiel pour raffiner le talent des jeunes écrivains africains (écrivain congolais)

11 Février 2024 – par : Propos recueillis par : Abdelatif ABILKASSEM

Marrakech – La lecture constitue un élément essentiel et crucial qui permet de raffiner le talent des jeunes écrivains africains, a estimé, l’écrivain congolais Alain Mabanckou.

 

Dans une déclaration à la MAP, en marge de la deuxième édition du Festival du Livre Africain de Marrakech (FLAM), M. Mabanckou a livré plusieurs conseils aux jeunes désirant devenir écrivains ou romanciers, mettant en avant le rôle de la lecture en tant que première phase essentielle qui permet de s’ouvrir sur les autres livres avant de passer à la phase d’imitation puis à l’autonomie de création.

 

L’écrivain congolais a également indiqué qu’il est essentiel d’aller toujours rechercher dans l’enfance les moments qui ont été les plus palpitants, ajoutant que « l’enfance est une phase très importante dans le parcours de tout écrivain ».

 

« Lorsque vous écrivez un roman les personnages les plus importants ne sont pas les personnages principaux mais les personnages secondaires et ce qui est autour, puisque ce sont les personnages secondaires qui le portent, c’est pour cela qu’il est important de prendre le temps de choisir ces personnages », a-t-il fait observer.

 

Ce professeur à l’Université de Los Angeles a, en outre, recommandé aux jeunes écrivains africains de s’ouvrir sur plusieurs littératures et ne pas se limiter aux lectures africaines, notant que « la littérature n’est pas un enfermement mais une maison ouverte, il faut comprendre que le monde est vaste pour être non seulement un écrivain africain mais un écrivain mondial ».

 

L’ouvrage d’Alain Mabanckou intitulé « Lettres à un jeune romancier sénégalais », ambitionne de dresser un catalogue qui serait une sorte de feuille de route pour quiconque aspirerait à devenir écrivain et d’instaurer un dialogue fraternel avec de jeunes romanciers et romancières débutants.

 

Porté par l’association « We Art africains », le FLAM vise à célébrer la littérature et la culture africaines, offrant l’occasion aux publics de prendre part à l’événement et d’accéder gratuitement à l’ensemble des sites d’accueil, en vue de rapprocher la culture et l’art au public, et permet aux auteurs et au public de se rencontrer sous différentes formes et rencontres quotidiennes, en plus des concerts, des lectures et de la poésie.

 

Pour cette deuxième édition du festival, la programmation propose des thématiques reflétant l’actualité scientifique et éditoriale de l’Afrique et consacre une place particulière à la réactivation et à la consolidation des mémoires et des liens qui unissent tous les Africains partout où ils se trouvent.

AIB avec la MAP

Bam : Les femmes de la commune de Zimtanga encouragent leurs VDP avec un quart de million

Bam : Les femmes de la commune de Zimtanga encouragent leurs VDP avec un quart de million

Kongoussi,(AIB)- La Coordination communale des femmes de Zimtanga a remis 250 mille FCFA aux Volontaires pour la défense de la patrie ( VDP) de la commune de Zimtanga le 7 février 2024 en guise d’encouragement à leurs efforts pour la reconquête de la  patrie.

C’est un montant de 250 000 Fcfa que les femmes des différents villages de la commune de Zimtanga ont remis aux VDP de leur localité par l’entremise du Préfet, présidente de la délégation spéciale (PDS) de Zimtanga Fatou Zalvet, épouse Grimanio.

« Nous avons répondu favorable à l’appel du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré en apportant, notre modeste contribution à nos VDP qui sacrifient leurs vies pour le retour de la Paix dans notre pays. Tous les villages de la commune de Zimtanga ont contribué et nous avons pu réunir 250 000 FCFA pour les VDP » a expliqué la Coordonnatrice, Mme OUEDRAOGO Marie Fatimata.

Ainsi, l’enveloppe contenant l’argent a été remis au Préfet du department qui l’a transmis au représentant des VDP de Zimtanga.

La remise a eu lieu au quartier général des VDP en présence d’une délégation de la cellule de coordination des VDP.

Le Préfet, a remercié les femmes de la commune pour cette belle initiative. Elle a aussi encouragé les VDP pour le noble travail qu’ils accomplissent sur le terrain.

Quant au porte-parole des bénéficiaires, il a rassuré les donatrices et à la PDS de Zimtanga qu’ils combattront toujours les forces du mal jusqu’à leur dernier retranchement.

Rappelons qu’en mai 2023, cette même coordination avait mobilisé 500 000Fcfa pour le fonds de soutien patriotique.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Les décisions de la Cop 28 détaillées aux populations du Centre-sud pour faciliter leur mise en œuvre

Les participants ont été éclairés sur les grandes décisions issues de la Cop 28

Burkina/Environnement/Changementsclimatiqus

Les décisions de la Cop 28 détaillées aux populations du Centre-sud pour faciliter leur mise en œuvre

Manga, 9 fév. 24 (AIB) – Le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement a organisé, vendredi, à Manga (Centre-sud), un atelier régional de restitution des conclusions des travaux de la 28ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (Cop 28) pour faciliter leur appropriation et la mise en œuvre réussie des décisions prises, à l’échelle locale et nationale.

« Les acteurs du développement au niveau déconcentré sont impactés par les effets des changements climatiques et il était de bon ton qu’ils puissent venir écouter les grandes décisions de la Cop 28 et nous aider à les mettre en application », a indiqué, vendredi, l’inspecteur des Eaux et forêts du Secrétariat permanent du Conseil national pour le Développement durable (SP-CNDD), Drissa Koné.

Pour le Directeur régional en charge de l’Environnement du Centre-sud, Aboudou Ouédraogo, la rencontre va permettre de motiver les acteurs locaux à s’engager dans la mise en œuvre de la politique environnementale nationale

M. Koné s’exprimait lors de l’ouverture de l’atelier de restitution des conclusions des travaux de la 28ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (Cop 28), à Manga, le chef-lieu de la région du Centre-sud.

La session a réuni une quatre vingtaine de participants provenant, entre autres, des services déconcentrés du monde rural et des autres départements ministériels, des collectivités territoriales, du secteur privé et de la société civile.

Aux dires de Drissa Koné, la Cop 28 qui entre dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques (CCNUCC) s’est tenue du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï aux Emirats Arabes Unis.

Le conseiller technique de la gouverneure du Centre-sud El Hadj Hamado Ouédraogo s’est réjoui de l’organisation de l’atelier de restitution

La rencontre a débouché sur la prise de décisions dont « les plus importantes pour les pays en voie de développement notamment le Burkina Faso sont les financements des pertes et préjudices liés aux effets néfastes des changements climatiques, l’abandon progressive des énergies fossiles, la transition vers l’énergie renouvelable et l’accroissement du financement climatique », a-t-il souligné.

En restituant ces conclusions à l’échelle régionale, le ministère en charge de l’Environnement entend ainsi mettre tous les acteurs au même niveau d’information et par ricochet, susciter un engagement de tous dans leur mise en œuvre, a dit Drissa Koné.

Outre le Centre-sud, cinq autres régions du Burkina Faso vont abriter des ateliers similaires, a-t-il ajouté, précisant qu’il s’agit notamment du Centre, des Hauts-Bassins, des Cascades, du Sud-ouest et du Centre-ouest.

L’inspecteur des Eaux et forêts du SP-CNDD, Drissa Koné a indiqué que la rencontre vise à permettre une large diffusion des conclusions de la Cop 28

« Cette rencontre est la bienvenue parce qu’elle va nous permettre mieux de comprendre les conclusions des travaux de la Cop 28 et leur portée », a soutenu le conseiller technique de la gouverneure du Centre-sud El Hadj Hamado Ouédraogo qui a ouvert les travaux de l’atelier.

Pour le directeur régional de l’Environnement du Centre-sud, Aboudou Ouédraogo qui a, lui aussi, apprécié positivement l’initiative, la tenue de l’atelier est une aubaine pour susciter également chez les acteurs locaux « un engagement effectif pour l’accompagnement du gouvernement dans la mise en œuvre de la politique environnementale ».

Les Conférences des Parties (Cop) se tiennent chaque année dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques (CCNUCC). L’objectif de ces rencontres est de faire le suivi et l’évaluation des efforts consentis par les pays dans la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques. Elles permettent également aux parties de convenir des moyens permettant de faire face à la crise climatique.

Après Dubaï en 2023, la ville de Bakou en Azerbaïdjan est désignée pour abriter la 29ème Cop, du 11 au 22 novembre 2024.

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

 

Sénégal: des centaines de manifestants à Paris contre Macky Sall « le dictateur »

Sénégal: des centaines de manifestants à Paris contre Macky Sall « le dictateur »

Paris, France

Plusieurs centaines de protestataires, dont de nombreux Sénégalais, ont manifesté samedi à Paris contre le président Macky Sall, qualifié de « dictateur », dénonçant le report de l’élection présidentielle dans leur pays et la répression au Sénégal, qui a fait deux morts depuis vendredi.

« Les Sénégalais sont sortis en masse, malgré la pluie » parisienne, s’est félicité auprès de l’AFP le député des Sénégalais de la diaspora Alioune Sall (opposition), qui dénombre « entre 2.500 et 3.000 » participants.

La préfecture de police de Paris, contactée par l’AFP, n’avait pas encore communiqué à 20H30 (19H30 GMT) son estimation du nombre de manifestants, dont bon nombre portaient capes ou parapluies.

Dans le cortège, des protestataires brandissaient des affiches « Macky Sall est un danger pour la sécurité. Macky Sall dictateur », « Sénégal sous dictature », ou encore « Non à un projet monarchique au Sénégal ».

Des slogans « Macky démissionne, Macron complice » ont également été proférés par la foule, frustrée d’une réaction jugée timide de la France au report le 15 décembre de la présidentielle annoncé samedi dernier par le président sénégalais Macky Sall.

Dimanche, le ministère français des Affaires étrangères avait « appelé les autorités (sénégalaises) à lever les incertitudes autour du calendrier électoral pour que les élections puissent se tenir dans le meilleur délai possible », sans plus de précisions.

Mercredi, le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné avait qualifié la situation au Sénégal de « très préoccupante », appelant Dakar à « préserver la longue et solide tradition démocratique (sénégalaise) et à garantir l’ensemble des libertés publiques ».

Le Sénégal s’enfonçait toutefois samedi dans la crise après la répression de manifestations au cours desquelles deux jeunes hommes ont été tués.

« Quand les gens sortent, on leur tire dessus, a dénoncé le député Alioune Sall. Non seulement, Macky Sall viole la Constitution, mais sa police réprime de manière sanglante les manifestants. »

Le report de la présidentielle est perçu par l’opposition sénégalaise comme une stratégie pour éviter la défaite du candidat du camp présidentiel, voire pour maintenir le président Sall à la tête du pays encore plusieurs années, ce qu’il dément.

« Nous députés français de la Nupes (gauche) sommes solidaires des députés d’opposition au Sénégal, a lancé le parlementaire Aurélien Taché (écologiste), sous les acclamations de la foule. La démocratie, c’est un tout. Il faut lutter pour votre peuple, il faut lutter pour la démocratie, il faut lutter pour la liberté. »

Avec AFP

 CAN2023 : l’ancien capitaine des Eléphants Gadji Céli présente le trophée de la 34e CAN

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 CAN2023 : l’ancien capitaine des Eléphants Gadji Céli présente le trophée de la 34e CAN

 Abidjan, 10 fév. 2024 (AIB) –L’ancien capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire de 1992 Gadji Céli a présenté samedi au palais de la culture de Treichville (Abidjan), le trophée de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football aux côtés de plusieurs légendes et capitaines de leur sélection, a-t-on constaté sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Après avoir présenté et déposé le trophée de la 34e CAN devant les journalistes présents dans la salle de conférence du palais de la culture de Treichville d’Abidjan pour la conférence de presse avec les légendes du football africain, Gadji Céli a fait revivre quelques moments de souvenir de sa riche carrière jusqu’à l’obtention du premier trophée continental de la Côte d’Ivoire.

« La Côte d’Ivoire a organisé sa première CAN en 1984 et c’était la première CAN que j’ai joué. On a été éliminé au premier tour parce que dans notre poule il y avait des équipes comme le Ghana et le Cameroun qui ne nous ont pas permis de franchir le premier tour », a-t-il dit.

Il a ajouté que « on a été hué et lapidé par notre public. Mais le président de la république Houphouët Boigny à l’époque, a prononcé un discours qui nous a sauvés. Il a dit qu’on était des Eléphanteaux et qu’on allait grandir pour remporter un jour le trophée. Effectivement en 1992 j’étais le capitaine et nous avons remporté le trophée, devant le Ghana »

L’artiste musicien et footballeur Céli qui était assis à côté de la star ghanéenne Abedi Pelé, a expliqué que « on a eu la chance que Abedi Pelé a pris deux cartons jaunes qui le suspendaient pour la finale (rire de Celi et Pelé : ndlr) ».

Mais il s’est ravisé au cours de son allocution pour dire que « si Abedi Pelé jouait on n’allait peut être pas arriver aux tirs au but. On allait gagner avant ça parce qu’on savait que tout le jeu du Ghana se reposait sur Abedi et qu’on avait les plans pour l’empêcher de joueur ».

Une dizaine de légendes du football africains étaient présentes lors de cette conférence de presse, au rang desquelles Hossam Hassan (actuel entraineur de l’Egypte), Neil Tovey (Afrique du sud), Riadh Bouaziz (Tunisie), Nwankwo Kanu, Lucas Radebe (Afrique du sud), Daniel Amoukachi, Benjamin Moukandjo (Cameroun), Joseph Yobo (Nigeria).

Roger Milla (Cameroun) présent à Abidjan pour cette 34e CAN a eu un contretemps selon Gadji Céli et n’a pas pu effectué le déplacement de la salle de conférence du palais de Treichville.

Ces sommités du football africain ont été invités par la Confédération africaine du football pour vivre la CAN. Ce n’est pas la première fois que l’instance suprême du football africain invite ses anciennes gloires du continent à ses activités. Elles étaient également présentes aux CAF Awards qui ont eu lieu à Marrakech au Maroc.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

Burkina: Des terroristes tués vendredi dans le Yatenga

Burkina: Des terroristes tués vendredi dans le Yatenga

 

Ouagadougou, 10 févr. 2024(AIB)-L’armée burkinabè a mené hier vendredi, des frappes à Séné-Todiam (Ouahigouya, Yatenga), tuant plusieurs terroristes , a appris l’AIB auprès de sources sécuritaires.

Au Nord de Ouahigouya, plus précisément à Séné-Todiam, les Forces combattantes ont enregistré une nouvelle victoire le vendredi 9 février 2024.

En effet, dans cette localité abandonnée, des terroristes à motos, étaient arrivés par petits groupes et ont investi plusieurs bâtiments.

Les vecteurs aériens depuis leur poste d’observation les suivaient patiemment.

Les pilotes vont s’intéresser particulièrement à une maisonnette où le nombre de criminels réunis était plus important. Il s’agissait certainement d’une réunion.

Puis soudain, un missile se détacha d’un vecteur aérien et vient pulvériser la salle de conclave.

Paniqués, les assassins qui étaient dans les autres maisons, s’enfuient sans se préoccuper de leurs compères qui brûlaient.

Ils n’échapperont pas pour toujours car les opérations de reconquête territoriale se poursuivent.

Agence d’information du Burkina

Les électeurs américains ne croient plus en Biden, estime le Wall Street Journal

 

POLITIQUE: ÉTATSUNIS-PRÉSIDENTIELLE-BIDEN

Les électeurs américains ne croient plus en Biden, estime le Wall Street Journal

NEW YORK, 10 février. /TASS/. Les électeurs américains ne pensent plus que le président Joe Biden dispose des qualités nécessaires pour un chef d’État, rapporte le quotidien Wall Street Journal.

Selon le journal, le problème ne réside pas que dans l’âge de Joe Biden, 81 ans. Beaucoup d’Américains estiment que ce dernier n’est pas en mesure de jouer le rôle « de responsable de niveau international, de maître de négociations avec le Congrès, ni de consolateur pendant une période difficile ».

Dans le même temps, l’ancien président Donald Trump a des liens plus étroits avec ses partisans, dont la majorité veut le voir à la Maison-Blanche et ne votera pas tout simplement contre le candidat de l’autre parti.

Avec TASS

Gnagna: «Solidarité-Piéla 2023» offre un important matériel logistique aux VDP

 

Gnagna: «Solidarité-Piéla 2023» offre un important matériel logistique aux VDP

Bogandé, 10 fév. 2024 (AIB) – «Solidarité-Piéla 2023» a offert samedi 10 février 2024, aux VDP de Piéla, 10 motos « Apmotos », du matériels de communication, des vivres et du carburant, a constaté l’AIB.

Les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) de la commune de Piéla ont bénéficié du soutien de l’initiative « Solidarité-Piéla 2023 ». En effet, ils ont reçu des moyens roulants et diverses matériels ce 10 février 2024 à Piéla, dans la province de la Gnagna. La valeur du don est estimée à 12 millions et demi.

C’est le premier vice-président de la Délégation spéciale communale de Piéla, Aimé César Béogo qui a présidé ladite cérémonie en présence des autorités locales, des Volontaires pour la Défense de la Patrie et des populations fortement mobilisées pour la circonstance.

Ce sont 10 motos de marque Apmotos, du matériel de communication, des vivres et du carburant qui ont été remis aux VDP. L’initiative émane des filles et fils de la commune de Piéla réunis au sien de

« Solidarité-Piéla 2023 ». Au cours de la cérémonie plus de 300.000 francs ont été également mobilisée grâce à des dons volontaires.

Le Vice-président de la délégation spéciale communale de Piéla, Aimé César Béogo a au nom du PDS félicité les donateurs pour leur geste. Par ailleurs il a sollicité plus de soutiens au profit des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) résolument engagés dans la reconquête du territoire national.

Le représentant des donateurs, Adama Lankoandé s’est dit satisfait de l’accueil réservé à leur geste et a affirmé au nom de tous les membres de sa structure qu’ils resteront engagés auprès des FDS et des VDP dans la lutte contre le terrorisme. Il fonde espoir sur l’engagement des premières autorités nationales pour la réinstallation prochaine des populations dans leurs localités respectives.

Agence dIinformation du Burkina

Oyé Ardjima Yempabou TINDANO

CAN2023/Côte d’Ivoire # Nigeria : duel de géant entre Osimhen et Haller

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CAN2023/Côte d’Ivoire # Nigeria : duel de géant entre Osimhen et Haller

Abidjan, 10 fév. 2024 (AIB) – Les Eléphants de Côte d’Ivoire et les Super-Eagles du Nigeria se croisent demain 11 février au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Abidjan pour la finale de la 34e Coupe d’Afrique des nations de football (CAN 2023) qui verra du même coup, un duel au sommet entre les deux attaquants Victor Osimhen (Nigeria) et Sébastien Haller (Côte d’Ivoire) qui font le poids au sein de leur sélection.

La Côte d’Ivoire de Sébastien Haller cherche une 3e étoile pour accrocher à son maillot pendant que les Super-Eagles d’Osimhen sont à la recherche d’une 4e victoire continentale et chacune des deux équipes voudraient utiliser les meilleures armes possibles à Ebimpé demain pour sortir victorieuse.

Les deux staffs sont entrain de préparer donc les meilleures stratégies qui puissent exister. Les deux entraineurs ont animé une conférence de presse aujourd’hui au palais de la culture de Treichville, et se sont lâchés.

Pour le caoch du Nigeria José Peseiro, cette finale de demain « sera du 50% pour les deux équipes. Ça sera un grand match. Je suis content de la performance de mon équipe qui s’est battue pour arriver en finale. Nous voulons gagner cette CAN ».

Les journalistes ont voulu qu’il apprécie les performances individuelles de ses poulains mais il a simplement dit que « le football est un sport collectif. Personne ne peut gagner à elle toute seule ». Mais les observateurs les plus avisés donnent près de 40% le poids de Osimhen sur cette équipe du Nigéria.

L’attaquant de Naples (Italie) ne marque pas beaucoup certes dans cette CAN (un seul but depuis le début de la compétition) mais reste le poison des différentes défenses.

« On a une belle opportunité de garder la coupe à la maison »

L’entraineur de la Côte d’Ivoire Emerse Faé qui est arrivé en conférence de presse avec son sérial buteur Sébastien Haller, a déclaré que « on a une belle opportunité de garder la coupe à la maison et de rajouter une 3e étoile sur le maillot orange de la Côte d’Ivoire ».

Le Nigeria a déjà battu la Côte d’Ivoire dans cette compétition (1-0) mais Sébastien Haller a fait savoir que « le match de poule est différent de la finale. Cette fois ça sera un match relevé physiquement. Ce qui ne tue pas rend plus fort ».

L’attaquant de Dortmund (Allemagne) Haller, blessé, n’avait pas pu disputer les premiers matchs de poules mais a fait son retour en quart et en demi-finale, tout comme Simon Adingra qui retrouve ses camarades après une blessure.

« On est bien contents du retour de deux armes de destruction massive », a qualifié ces retours, le coach des Eléphants Emerse Faé.

Pour lui qui a surfé entre deux systèmes de jeu dans cette compétition (4-2-4 et 5-4-1), « sur l’aspect psychologique, les deux équipes sont différentes. Les deux équipes seront au même niveau. Ça va donc se jouer sur le mental ».

L’actuel meilleur joueur africain et meilleur buteur du championnat italien en titre Victor Osimhen nourrit l’espoir de remporter le 34e trophée, une première dans sa carrière, tout comme Sébastien Haller qui n’a jamais lui aussi, remporté de CAN.

C’est sous le coup de 20h TU (locale) que les deux géants du football africain vont se croiser pour la finale de la CAN. Osimhen et Haller disputent leur première finale de Can de l’histoire.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

Burkina/Salubrité : Une association assainit les locaux du GCRS de Ouagadougou

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Burkina/Salubrité : Une association assainit les locaux du GCRS de Ouagadougou

Ouagadougou, 10 fév. 2024 (AIB)- L’association « zéro goutte de sang sur la route » a assaini samedi, les locaux du Groupement des compagnies républicaines de sécurité (GCRS) de Ouagadougou, sis à Wayalghin (arrondissement 10), une façon pour elle d’apporter sa contribution dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

« Nous sommes venus pour apporter notre contribution pour assainir les casernes des Forces de défense et de sécurité (FDS) qui sont engagés sur le terrain », a déclaré le président de l’association zéro goutte de sang sur la route, Moumini Koudougou.

M. Koudougou a expliqué que les FDS sont entre deux missions, dans le cadre de la reconquête du territoire national et n’ont pas le temps d’assainir leur cour et c’est pourquoi, sa structure a décidé de les accompagner, à travers cette activité de salubrité.

Le président de l’association zéro goutte de sang sur la route s’exprimait samedi, au cours d’une journée de salubrité, au Groupement des compagnies républicaines de sécurité (GCRS), sis à Wayalghin, dans l’arrondissement 10 de la ville de Ouagadougou.

A cet effet, les membres de l’association et d’autres associations sœurs, les partenaires et des FDS armés de râteaux, de machettes, de pelles, de brouettes ont débarrassé les herbes et les tas d’immondices d’une grande partie du camps CRS.

« Nous avons nettoyé la cour, vous-mêmes, vous constatez cela, c’est notre manière de soutenir les FDS », a-t-il renchéri.

Moumini Koudougou a indiqué que son association œuvre à la promotion de la citoyenneté responsable et de la circulation routière dans le pays.

Il a également souligné que 50 casques dont 25 pour enfants seront offerts, aux veuves et orphelins des FDS grâce au soutien du palais des casques.

A l’écouter, c’est une façon pour sa structure de les exhorter de se protéger et de respecter l’obligation du port du casque.

Le représentant du GCRS de Ouagadougou, le capitaine de police, Placide Dambré, s’est réjoui de la journée de salubrité, dans les locaux du camp CRS.

« Les membres association ont rendu notre cours propre et nous leur remercions infiniment. Nous vous souhaitons une très continuation et bon courage à vous. Que le bon Dieu nous garde ensemble », a souhaité le capitaine Dambré.

Le Président directeur général du palais des casques, Henri Kounkorgo dit Jean Pasteur, a affirmé que sa structure soutient les veuves et orphelins des FDS avec des casques, à travers l’association pour plus de sécurité sur les voies publiques.

« J’ai octroyé 25 caques adultes et 25 casques d’une valeur de 500 mille FCFA, aux veuves et orphelins des FDS tombés sur le front », a-t-il soutenu.

Quant au porte- parole des bénéficiaires, le commissaire principal de police, Lamissa Bonko, il s’est dit satisfait du geste de l’association.

M. Bonko par ailleurs directeurs des Affaires juridiques et sociales de la police nationale a noté la démarche s’inscrit dans la logique du gouvernement de protéger les citoyens contre les accidents de circulation.

Il a fait remarquer que les casques vont permettre aux bénéficiaires de se protéger avant de prendre la route et servir en même temps, un exemple pour les autres usagers.

Créée le 21 juin 2020, l’association « zéro goutte de sang sur la route » compte plus de 2000 membres actifs et travaille dans la promotion de la citoyenneté responsable et de la circulation.

Bien avant, cette activité de salubrité et de remise des casques aux veuves et orphelins des FDS tombés sur le champ d’honneur, une séance de cross populaire suivi d’aérobic a été initiée au profit des membres de l’association.

Elle prévoie également une action similaire dans une caserne militaire et de gendarmerie à Ouagadougou en mars prochain.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Photo cross: Mdi OUÉDRAOGO.

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