Bogandé : Un plaidoyer pour réussir la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier

Bogandé, 25 juillet 2024 (AIB) – Le haut commissaire de la province de la Gnagna, Jean Baptiste Béogo, a présidé, jeudi 25 juillet à Bogandé, une rencontre de plaidoyer pour une campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) réussie dans le district sanitaire de Bogandé.

La campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) consiste à administrer aux enfants en bonne santé de 3 à 59 mois des médicaments pour les protéger de la maladie du paludisme pendant la saison des pluies. Elle est couplée au dépistage de la malnutrition ainsi qu’à l’identification et la destruction des gîtes larvaires.

Selon le communicateur Ba-Mohammed Sessouma, le médicament administré est destiné uniquement à la prévention et non au traitement du paludisme.

Le premier passage de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) du district sanitaire de Bogandé se tient du 26 au 29 juillet 2024. La campagne est ponctuée par quatre passages espacés de 28 jours les uns des autres.

Pour un bon déroulement de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier, le haut commissaire de la Gnagna, Jean Baptiste Béogo, avec les autorités sanitaires, a mené un plaidoyer auprès des autorités coutumières, religieuses et des leaders communautaires. À cet effet, le haut commissaire a sollicité le soutien des leaders communautaires et associatifs dans la mobilisation de leurs communautés pour l’atteinte des objectifs.

La stratégie du porte-à-porte et celle du site fixe sont utilisées par les distributeurs ou agents de santé pour atteindre la cible. Selon le Dr Moussa Sawadogo, médecin-chef du district sanitaire de Bogandé, les enfants malades du paludisme ou en traitement avec du cotrimoxazole ne doivent pas être inclus. « Ils doivent impérativement être traités et guéris avant d’être inclus », a-t-il recommandé.

Il est également conseillé, en cas d’effets indésirables majeurs, de référer aussitôt le cas au centre de santé et de promotion sociale le plus proche. Aussi, si l’enfant vomit après chaque prise du médicament, et ce à au moins deux reprises, l’administration du médicament doit être suspendue.

Agence d’Information du Burkina
Ardjima Yempabou TINDANO

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