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Burkina/Effort de paix : Un colonel-major à la retraite soutient les FDS avec 500 mille FCFA

Burkina/Effort de paix : Un colonel-major à la retraite soutient les FDS avec 500 mille FCFA

Ouagadougou, 5 mars 2024 (AIB)- Le colonel- major à la retraite, Adama Ouédraogo a remis, au ministre dEtat et ministre de la Défense et des anciens combattants (ME, MDAC), le général de Brigade, Kassoum Coulibaly, la somme de 500 mille FCA pour sa contribution à leffort de paix au Burkina, a appris mardi lAIB, à travers la page Facebook dudit département.

Le colonel-major à la retraite, Adama Ouédraogo a remis le 20 février 2024, dans les locaux du ministère de la Défense et des anciens combattants, sa contribution à leffort de paix qui sélève à hauteur de 500 mille FCFA.

Son geste au profit des Forces des défenses et de sécurité (FDS) a été réceptionné par le général de Brigade, Kassoum Coulibaly, ministre dEtat et ministre dudit département.

En rappel, le 11 janvier 2023, le gouvernement du Mouvement patriotique pour le salut et la restauration (MPSR2) avait lancé la création dun Fonds de soutien patriotique qui vise à mobiliser une somme de 100 milliards de francs CFA pour la prise en charge des Volontaires pour la défense de la patrie.

Agence d’information du Burkina

NO/ATA

Houet : Le site de la Garde de sécurité pénitentiaire nettoyé

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Houet : Le site de la Garde de sécurité pénitentiaire nettoyé

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Les autorités communales de l’arrondissement n°4, de Bobo-Dioulasso, ont organisé le samedi 2 février 2024, une journée de salubrité afin de rendre propre le site de la Garde de sécurité Pénitentiaire (GSP) du secteur 24.

Lancée le 20 décembre 2023, l’«Opération Bobo Sanya Sira»  se poursuit dans la ville de Bobo-Dioulasso.

Tôt le matin du samedi 2 mars 2024, la brigade verte mobilisée par le Président de la délégation spéciale (PDS) communale de l’arrondissement 4, Serissouma Balemany, a pris d’assaut le site de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP), pour le débarrasser de ses tas d’ordures et immondices.

L’objectif de cette activité selon le PDS Balemany, est de sensibiliser les riverains à faire preuve de responsabilité.

« Cette action de salubrité est une invite à la population à adhérer auprès des pré-collecteurs d’ordures, par abonnement, pour la gestion des ordures », a-t-il fait savoir.

Pour lui, la salubrité et l’hygiène doivent être le combat de tous.

« Chaque personne devrait œuvrer pour garantir un cadre de vie sain et propre », a ajouté le président de la délégation spéciale.

A l’écouter, une disposition sera prise pour sauvegarder et protéger le site contre les dépôts anarchiques des ordures.

« Nous allons écrire officiellement à la garde de sécurité pénitentiaire pour qu’elle vienne clôturer le site », a-t-il précisé.

Younoussa Guira, résident au secteur 24, précisément en face du site, a indiqué que l’initiative est un soulagement.

Cette opération, s’est-il réjouie, va permettre de nettoyer ce nid de maladies.

C’est pourquoi il a souhaité qu’elle soit pérenne car elle permet d’avoir un cadre de vie sain et propre.

« Nous allons continuer à sensibiliser les autres à cesser de jeter les ordures par ici, malgré les difficultés que nous rencontrerons », a indiqué Guira.

Agence d’information du Burkina

SP/hb/yo

Tuy/Promotion de l’auto-emploi : 50 jeunes formés reçoivent des kits d’installation

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Tuy/Promotion de l’auto-emploi : 50 jeunes formés reçoivent des kits d’installation

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Société minière Houndé Gold Operation (HGO) a officiellement  remis  des kits  d’installation à 50 jeunes formés dans divers corps  de métiers, le samedi 17 février 2024 à Houndé dans la province du Tuy. Cette activité s’inscrit dans le cadre d’un programme de formation professionnelle des jeunes des localités affectées par  le projet minier.

50 jeunes de la commune de Houndé sont désormais prêts à s’auto-employer après environ trois mois (du 4 octobre au 20 décembre 2023) de formation à  Bobo-Dioulasso.

En effet, dans le cadre d’un programme de formation professionnelle des jeunes des localités affectées par le projet minier initié par la société Houndé Gold Operation (HGO), les bénéficiaires de la formation ont reçu des mains des responsables de la mine des kits d’installation le samedi 17 février 2024 à Houndé dans la province du Tuy.

Le coût global de ce programme est de 30 000 000 de F CFA.

Ces jeunes ont été formés dans les corps de métiers de la culture maraîchère, de l’aviculture, de la coiffure, de la coupe couture, de l’électricité bâtiment, de la soudure à l’arc, de la mécanique à deux roues, et de la menuiserie bois et le tissage.

Selon le directeur général (DG) de HGO, Adama  Savadogo, l’objectif de cette formation professionnelle est de promouvoir  l’auto-emploi   dans  la  province  du  Tuy.

Ce  programme de formation, a-t-il fait savoir, a suivi un processus «rigoureux» de sélection selon des critères bien définis grâce à l’accompagnement technique de la direction provinciale de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi  du Tuy.

Il  a  précisé  que  les apprenants sont issus des villages impactés par les opérations de la mine.

Donnant quelques statistiques, M. Savadogo a révélé  que  pour ce qui est  des emplois directs, la mine  et  ses sous-traitants emploient plus de 2 400 personnes dont  plus de  95%  sont  des nationaux (des Burkinabè)  et 75%  sont  de la province du Tuy.

La  société  HGO ne pouvant pas  embaucher  tous les jeunes en quête d’emplois dans la commune de Houndé, le DG a estimé que ces  formations professionnelles vont permettre  à ces 50 bénéficiaires de pouvoir exercer des métiers pour continuer leur développement professionnel.

« Nous restons convaincus que cette approche permettra de créer des emplois, d’améliorer les conditions de vie non seulement des jeunes qui en sont bénéficiaires mais aussi de toute la communauté », a-t-il  déclaré.

Par ailleurs, Adama Savadogo a  invité les bénéficiaires à  faire un bon usage du matériel reçu et à faire valoir leur compétence.

La directrice régionale de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi des Hauts-Bassins, Laurencia Napon, a félicité  la société  HGO  pour  cette  initiative  tout  en  la remerciant pour sa  contribution à l’amélioration de l’employabilité des jeunes.

Aux bénéficiaires, elle a  fait comprendre que les équipements reçus doivent permettre de développer leurs activités, créer de l’emploi pour d’autres jeunes et promouvoir de la richesse pour toute la communauté.

« Nous invitons les jeunes à se perfectionner davantage pour être compétitifs sur le marché du travail  et  à surtout innover pour répondre aux  besoins de la clientèle », a-t-elle exhorté.

A  l’endroit  de  HGO, Mme Napon a formulé la doléance que cette initiative se pérennise et s’étende aux deux autres provinces de la région des Hauts-Bassins que  sont le  Houet et le Kénédougou.

Le représentant des bénéficiaires, Thierry Loha, a exprimé sa joie de  recevoir  les  kits  après  la formation.

Il  a par ailleurs remercié  la  société  HGO  qui  a  financé  leur  formation ainsi que leur  installation.

« Mes camarades  et  moi  pouvons affirmer  que  nous sommes prêts  pour  l’entrepreneuriat  et  le  marché  de  l’emploi » a-t-il indiqué.

Pour sa part, le  deuxième vice-président de la délégation spéciale de la commune de Houndé, Maxime Gnoumou, a remercié la société HGO pour cette initiative qui  contribue  à la réduction du problème de chômage des jeunes dans sa commune.

Agence d’information du Burkina

BEB/hb/yo

Nuit de l’excellence de la SOFITEX : Le mérite de 72 agents d’appui-conseil célébré

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Nuit de l’excellence de la SOFITEX : Le mérite de 72 agents d’appui-conseil célébré

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La première édition de la nuit de l’excellence de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) a eu lieu le jeudi 29 février 2024 à Bobo-Dioulasso. Au cours de cette soirée, 72 agents ont vu leur mérite reconnu.

La Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) a célébré ses agents d’appui-conseil les plus méritants durant la campagne cotonnière 2023-2024.

C’était à l’occasion de la première édition de la nuit de l’excellence de la société, le jeudi 29 février 2024 à Bobo-Dioulasso.

A l’occasion, 72 agents venant des huit régions cotonnières de la SOFITEX ont été distingués. Ils sont composés d’Agents techniques coton (ATC), d’Agents techniques coton spécialisés (ATCS) et de Correspondants coton (CC).

Selon le Président du comité d’organisation (PCO) de cette édition,  Abdramane Thiombiano, l’évaluation a porté sur une vingtaine de critères.

Il s’agit entre autres, de la réalisation de formations et de sensibilisation des producteurs sur les thématiques de productivité, de la transmission des rapports d’activités à temps, du suivi et de l’accompagnement des producteurs et de la justesse de l’évaluation de la production cotonnière.

Lesdites évaluations se sont déroulées du 1er au 5 décembre 2023, et du 15 au 17 février 2024.

Les lauréats, a affirmé M. Thiombiano,  se sont illustrés de façon «exemplaire» dans l’exécution de leurs tâches quotidiennes, de la diligence dans le traitement des données à travers leurs bons résultats obtenus et leur résilience dans un contexte souvent difficile.

Plus de 300 agents ont pris part à la compétition dont  175 ATC, 105 ACTS et 41 CC.

Les trois premiers de chaque corps et dans chaque région cotonnière ont été primés. Au moment de la moisson, les troisièmes sont repartis avec une attestation, des gadgets et la somme de 100 000 F CFA.

Les deuxièmes ont reçu une attestation, des gadgets, et la somme de 150 000 F CFA.

Quant aux premiers, ils empochent, en plus de l’attestation et des gadgets, la somme de 250 000 F CFA.

Le Directeur général (DG), de la SOFITEX Boubacar Sidiki Seye, a félicité les lauréats du jour.

Malgré les difficultés auxquelles ils sont confrontés, s’est-il convaincu, ils se sont battus jour et nuit pour apporter aux producteurs de coton les conseils d’usage dans le suivi de l’itinéraire technique et d’affirmer que le programme de relance de la production cotonnière de la SOFITEX repose aussi sur ces techniciens.

Le DG Seye a lancé un appel à tous les agents, à une émulation de sorte que la prochaine édition connaisse de nouvelles têtes.

Cet évènement et bien d’autres, a en outre indiqué Boubacar Sidiki Seye,  vise à donner à la production cotonnière une place de choix sur l’échiquier de toutes les spéculations.

« Le Burkina Faso doit reprendre la place de première nation productrice de coton », a lancé le premier responsable de la SOFITEX.

Le porte-parole des lauréats, Gérôme Dabiré, a rendu hommage aux premiers responsables de la SOFITEX qui ont initié et institutionnalisé cet évènement.

« Au-delà des lauréats que nous sommes, ce sont tous les agents du dispositif d’appui-conseil aux producteurs qui sont honorés », a-t-il reconnu.

A l’en croire, les lauréats ont pris l’engagement à poursuivre la mise en œuvre de leurs activités, avec abnégation et conscience professionnelle.

Ceci, a-t-il poursuivi, afin de mériter non seulement cette confiance placée en eux, mais surtout de relever avec les producteurs les défis de la productivité et de la production.

« Nous voulons atteindre à l’horizon 2028 la production d’un million de tonnes de coton graine et faire de la SOFITEX une entreprise leader, prospère, innovante, dans la production et la transformation du coton en Afrique », a déclaré M. Dabiré.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/yo

Série policière sur le terrorisme : La « Face cachée » sur les écrans d’ici janvier 2025

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Série policière sur le terrorisme : La « Face cachée » sur les écrans d’ici janvier 2025

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La société de production audiovisuelle «Léopard Prod by Yan Empire» a lancé le tournage de sa nouvelle série policière intitulée « Face cachée », le samedi 2 mars 2024 à Bobo-Dioulasso.

« Face cachée », c’est la nouvelle série policière sur le terrorisme que  la société de production audiovisuelle « Léopard Prod by Yan Empire » entend diffuser les premiers épisodes sur les écrans, d’ici janvier ou février.

Le lancement du tournage de cette série a eu lieu le samedi 2 mars 2024 à Bobo-Dioulasso.

La thématique principale de la série est la lutte contre le terrorisme.

Pour deux ans de tournage, la série télévisée va se dérouler dans les villes de Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Banfora, et à l’extérieur du pays.

Selon le réalisateur Armel Hounsounougan « Face cachée » est l’histoire de deux jumeaux, l’un haut gradé de la police, et l’autre qui a sombré dans le terrorisme.

« Le policier perd toute sa famille le jour de la remise des gallons. C’est plus tard, après les enquêtes que ce dernier découvre que c’est son frère jumeau qui est l’auteur de ce drame », a-t-il expliqué.

Pour lui, l’idée c’est de montrer que la police abat un travail «formidable» face au terrorisme.

De ce fait, cette force de sécurité et de défense, a-t-il signifié, a besoin de l’accompagnement et du soutien de la population.

« L’objectif aussi est de faire savoir aux forces du mal qu’ils sont nos frères et doivent revenir à de meilleurs pressentiments », a-t-il laissé entendre.

A en croire le représentant du directeur général de la police, le commissaire principal de police, parrain de la cérémonie, Isidore Sanou, la lutte contre le terrorisme passe également par le cinéma.

Le représentant du DG de la police a lui aussi indiqué le travail abattu par les unités de police dans le cadre de cette lutte par la sensibilisation de la population à éviter certaines pratiques.

« C’est également un sentiment de sécurité à travers l’image, la vitrine que nous voulons montrer à la population », a souligné M. Sanou.

Pour lui, cette série va amener la population à avoir confiance aux forces de sécurité.

Quant au représentant du ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Athanase Traoré, cette série va, selon lui, rehausser le niveau du cinéma burkinabè.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/yo

Journées nationales de la jeunesse : Plus de 10 000 jeunes attendus à Bobo-Dioulasso

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Journées nationales de la jeunesse : Plus de 10 000 jeunes attendus à Bobo-Dioulasso

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le comité d’organisation de la 8e édition des Journées nationales de la jeunesse (JNJ) a animé une conférence de presse le samedi 2 mars 2024 à Bobo-Dioulasso. Les grandes lignes de cet évènement qui se tiendra du 31 juillet au 4 août prochain ont été évoquées au cours de cette rencontre avec la presse.

Après le rendez-vous manqué de 2021 pour cause de la pandémie de la covid-19, l’édition triennale des Journées nationales de la jeunesse (JNJ) est de retour sous le thème «marchons ensemble».

Elle va se tenir du 31 juillet au 4 août prochain à Bobo-Dioulasso.

L’annonce a été faite le samedi 2 mars 2024 dans la cité de Sya au cours d’une conférence de presse animée par les organisateurs de l’évènement.

Cette conférence a servi également de cadre pour lancer officiellement les activités des préparatifs des journées.

Au programme des journées, sont inscrits entre autres, des catéchèses, des « workshops », des temps interreligieux et des célébrations eucharistiques.

Selon le président du Conseil national de la jeunesse catholique (CNJC), et membre du comité d’organisation, Armel Régis Nikiéma, cette édition se veut une de résilience dans ce contexte sécuritaire difficile.

Au-delà, a-t-il ajouté, elle sera particulière en ce sens qu’elle se déroule dans un contexte jubilaire, le CNJC célébrant ses 25 ans cette année.

A écouter Armel Régis Nikiéma, environ 10 000 jeunes sont attendus à ce rendez-vous. Ils viendront des 15 diocèses du Burkina Faso, avec des jeunes d’autres confessions religieuses invités.

Par ailleurs, d’autres participants viendront de pays étrangers d’Afrique, d’Asie et d’Europe.

Plusieurs innovations, a-t-il fait savoir, sont à l’ordre du jour.

Il s’agit, entre autres, de la digitalisation entière des inscriptions des pèlerins  et la mise en place d’un système  formalisé des volontaires pour les services.

Nikiéma a expliqué que l’inscription peut se faire de façon individuelle ou groupée via le nouveau site internet du CNJC (www.cnjc.com).

« Le coût de la participation est de 5 000 F CFA pour chaque pèlerin. Aussi, le coût de transport est à sa charge », a-t-il affirmé.

Le premier responsable du CNJC a profité lancer un appel à la jeunesse des différents diocèses afin que la mobilisation soit au rendez-vous.

Une telle activité nécessite beaucoup de moyens humains logistiques, et financiers, a reconnu Armel Régis Nikiéma.

Il a alors réitéré son appel aux potentiels partenaires sociaux, techniques, et financiers à appuyer ces journées.

L’archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo, a patronné la conférence de presse.

 

Il a dans la même lancée appelé à la mobilisation et au soutien de tous pour une réussite de l’évènement.

Mgr Paul Ouédraogo a rappelé que les JNJ découlent des journées mondiales de la jeunesse qui sont l’initiative  du pape Jean Paul II en 1986 et visent à offrir aux jeunes un cadre de rencontre d’échanges pour stimuler  leur foie, leur engagement, leur participation à la vie de l’église et à la transformation de leur société.

«  Ce ne sont pas des rassemblements uniquement cultuels », a-t-il dit.

Y a-t-il des dispositifs qui sont prévus pour assurer l’hébergement des pèlerins et leur sécurité ?

A ces interrogations des journalistes, les conférenciers ont rassuré que tout sera mis en œuvre pour garantir la sécurité des pèlerins et leur hébergement.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/yo

Foncier, justice et ligue des consommateurs à la Une des quotidiens

Burkina-Revue-Presse

Foncier, justice et ligue des consommateurs à la Une des quotidiens

Ouagadougou, 5 mars 2024 (AIB)-Les parutions de ce mardi, font écho du procès Adama Siguiré contre la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), des litiges fonciers à Banfora et à Pô et des échanges entre la ligue des consommateurs et le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.

« Amélioration des conditions de vie du consommateur : La ligue des consommateurs échange avec le chef d’Etat », titre à sa manchette, le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal public informe que le capitaine Ibrahim Traoré a accordé hier lundi à Ouagadougou, une audience à une délégation de la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) conduite par son président Dasmané Traoré.

Selon le quotidien privé Le Pays, les échanges ont porté entre autres, sur la crise sécuritaire, l’économie nationale et l’amélioration des conditions de vie des consommateurs.

Sous un autre volet, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga affiche à sa Une : «Procès en diffamation contre Adama Siguiré : Mes preuves découlent d’une déduction logique et cartésienne».

Le journal privé rapporte que la phase interrogatoire du procès en diffamation de l’écrivain, Adama Siguiré contre la CGT-B a débuté hier lundi au Tribunal de grande instance de Ouaga I.

Le confrère le prévenu Siguiré a plaidé non coupable lors de son apparition devant le tribunal.

D’après le quotidien d’Etat Sidwaya, les plaidoiries sont attendues le 26 mars prochain.

Dans la même dynamique, le confrère s’appesantit su l’arrestation de Mathias Ouédraogo dit « Matico » tout en soulignant que la génération de veille citoyenne appelle à sa libération.

Sous un autre chapitre, L’Observateur Paalga écrit à sa manchette : « Litige foncier à Tangora : « Des habitants dépossédés de leurs terres cultivables implorent les autorités ».

Le doyen des quotidiens privés fait remarquer que les populations du village de Tangora (Banfora), à travers un point de presse tenu le 2 mars 2024 ont exprimé leurs souffrances à face un contentieux foncier.

Il poursuit que ce contentieux les oppose à un homme d’affaire de la cité du paysan noir, dans la région des Cascades alors que le dossier est en justice depuis 3 ans.

A l’en croire, des populations de la ville de Pô, dans la province du Nahouri (Centre-Sud) vivent le même problème foncier

Le journal privé Le Pays revient sur la création d’une commission d’enquête parlementaire sur la gestion du foncier rural.

Il commente les propos d’un habitant de Yagma, Madi Sankara, dans l’arrondissement n°9 de la ville de Ouagadougou qui renchérit « qu’il fallait une telle commission ».

Même son de cloche pour le communicant public, Abdoulaye Dianda qui confie en ces termes : «Pourvu que des recommandations fortes soient formulées».

Agence d’information du Burkina

NO-AMZ/bh/yo

 

 

 

 

 

 

 

 

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Iouri Ouchakov, conseiller du président russe: les Brics représentent effectivement les intérêts de la majorité mondiale

Iouri Ouchakov, conseiller du président russe: les Brics représentent effectivement les intérêts de la majorité mondiale

 

En 2024, la Russie a pris la présidence tournante des Brics. Iouri Ouchakov, conseiller du président russe pour les affaires étrangères, a donné une interview à l’agence TASS pour exposer les priorités de Moscou, définir les perspectives du développement et de l’élargissement du groupe ainsi que mettre en évidence les tentatives occidentales de lui nuire.

 

L’évolution du partenariat économique ainsi que la coopération dans des domaines tels que les sciences, les innovations, la sécurité, la lutte contre le terrorisme, la culture et le sport sont autant de priorités de la présidence russe énumérées par Vladimir Poutine. Comment peut-on les mettre en ordre? À votre avis, la principale valeur des Brics réside-t-elle dans le secteur politique, économique ou socioculturel?

Avant tout, il est à noter que la coopération au format des Brics constitue, sans aucun doute, l’un des vecteurs clés de la politique étrangère de la Russie à long terme. Dans cette optique, l’interaction avec les membres de ce groupe correspond aux intérêts nationaux intrinsèques de notre pays et s’inscrit d’une manière harmonieuse dans notre cap consécutif sur la formation d’un univers équitable multipolaire et des opportunités égales pour tous les États.

D’après la déclaration du chef de l’État publiée le 1er janvier, à l’occasion du début de la présidence russe des Brics, en 2024, nous envisageons de nous concentrer sur la promotion de tout un ensemble du partenariat au sein du groupe, qui comprend toutefois trois axes, dont la politique et la sécurité, l’économie et les finances, aussi bien que la culture et les liens sociaux. Ces trois axes revêtent un caractère primordial et équivalent, ce sont donc eux qui sont définis en tant que priorités de la présidence russe, dont la devise est « Renforcer le multilatéralisme pour le développement global juste et la sécurité ».

Je souligne que c’est avec un grand enthousiasme et un extrême zèle que Moscou accomplit ses engagements de président des Brics. Une conception complexe en la matière a été adoptée, et un comité d’organisation interministériel visant à préparer et assurer la présidence russe en 2024 a été formé par décret présidentiel en vue de la mettre en œuvre. Cette structure, que j’ai encadrée, est chargée notamment de la coordination de la participation des organes fédéraux et régionaux, ainsi que des milieux d’affaires et parlementaires, dans les mécanismes des Brics. En bref, tous les enjeux relatifs à la présidence de la Russie, y compris les réunions de différents niveaux et le sommet du groupe, sont de son ressort.

Le comité tient des réunions régulièrement, des groupes de travail qui coordonnent les affaires étrangères, les aspects techniques et les questions financières ont été créés sous son égide. Toutes les structures impliquées (départements, ministères, sociétés) présentent des rapports sur leur fonctionnement au comité.

En décembre 2023, le comité a approuvé une feuille de route qui inclut quelque 250 événements prévus dans plus d’une dizaine de villes russes. Cependant, de nouvelles demandes à lancer des événements supplémentaires en lien avec les importants axes de la coopération au sein des Brics ne cessent d’émerger. Les informations d’actualité sur tout ce qui est planifié et se réalise sont mises à jour sur le site spécial — brics-russia2024.ru (disponible en russe et en anglais).

Bien évidemment, l’événement majeur de la présidence de la Russie sera le sommet des Brics à Kazan les 22, 23 et 24 octobre, d’autant plus que ce sera le premier sommet du groupe après son élargissement. Pour rappel, en août dernier, à Johannesburg, les dirigeants des pays des Brics ont pris la décision d’inviter de nouveaux membres, et depuis le 1er janvier, le groupe comprend dix pays. Le nombre des participants a doublé, ce qui, sans doute, ouvre de nouveaux horizons devant l’union en ce qui concerne la croissance de son rôle et de son influence sur l’échiquier mondial. Dans ce contexte, la Russie, qui est le membre président effectif, est surtout responsable de l’assurance de l’intégration la plus vite et harmonieuse possible des novices dans tous les mécanismes des Brics. De toute évidence, c’est une tâche indispensable transversale de notre présidence.

Pourquoi la ville de Kazan a-t-elle été choisie pour héberger le sommet des Brics en 2024?

Kazan a été choisie pour cause. La ville dispose de tout le nécessaire pour faire face d’une manière digne à un défi tel qu’un sommet de dirigeants mondiaux. On y retrouve des réseaux de transport bien aménagés, de l’infrastructure touristique et de l’ambiance urbaine moderne en général. Les autorités de la république du Tatarstan ont assez d’expérience, car depuis plusieurs années divers forums internationaux s’y déroulent sans accroc.

Les membres de notre comité visitent souvent Kazan afin de contrôler en temps réel tous les préparatifs du sommet et de l’accueil des nombreuses délégations des pays des Brics. On est en contact étroit avec les autorités tatares, avec toutes les parties impliquées qui accomplissent les missions auxquelles la ville est confrontée en prévision d’un événement d’une telle ampleur.

Par ailleurs, le comité inspecte si une cinquantaine d’hôtels de Kazan aussi bien que d’autres locaux là-bas sont prêts à héberger les chefs d’État et de gouvernement étrangers et leurs entourages. Les logements doivent répondre aux plus hauts standards de confort et de sécurité. Les collectivités locales sont en train de moderniser l’infrastructure et de rééquiper les zones urbaines pour les hôtes, tout en attachant une importance particulière aux sites qui sont censés devenir des plateformes du programme du sommet.

Les entretiens des dirigeants et d’autres réunions qui y sont associées auront lieu dans le centre d’expositions international Kazan Expo. Ce complexe unique est l’un des plus grands et modernes en Russie, en termes d’équipements techniques. Construit exprès pour les événements de taille, il est en mesure d’accueillir des dizaines de milliers d’invités. C’est ici que récemment, en présence du président de la Russie et de certains de ses homologues étrangers, s’est tenue la cérémonie d’ouverture des Jeux du futur. Le bâtiment est situé à cinq minutes de l’aéroport et à vingt minutes du centre-ville en voiture. Pendant le sommet, les hôtes du Kazan Expo pourront également utiliser des bus-navettes gratuits.

Quant au programme de la présidence russe des Brics, je tiens à rappeler que nombre d’événements ont déjà eu lieu à ce jour, parmi eux une rencontre des ministres des Finances et des directeurs des banques centrales des pays membres, une réunion des hauts responsables dans le domaine énergétique, des consultations des experts sur la cybersécurité et la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, un conférence de bénévolat de la jeunesse, ainsi qu’une session d’un groupe de travail sur la médecine nucléaire. Bien sûr, les sherpas et leurs adjoints ont des contacts réguliers visant à remplir l’agenda de l’interaction des Brics d’une manière substantielle. Leur dernière réunion s’est déroulée à Moscou fin janvier – début février.

Ainsi, le calendrier officiel des événements des Brics en 2024 est très intense et dense, alors que l’éventail de sujets à aborder s’avère ambitieux et tous azimuts.

Est-ce que les Brics vont demeurer un club des grandes puissances ou de petits pays peuvent aussi compter sur l’adhésion?

Je voudrais commencer par une brève rétrospective là-dessus. L’abréviation Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine) a été inventée en 2001 par un analyste occidental [Jim O’Neill de la société Goldman Sachs] qui étudiait le potentiel économique des pays en voie de développement. Il s’est rendu compte que ces quatre États allaient déterminer l’économie et la politique mondiales au XXIe siècle. De cette façon, il a inconsciemment anticipé la création du groupe. Or, cinq ans plus tard, en 2006, en marge de la 61e session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, les chefs de diplomatie russe, brésilien et chinois ainsi que le ministre indien de la Défense ont tenu une réunion spéciale qui a donné lieu à leur coopération au format quadripartite.

Le premier sommet de ces quatre États a eu lieu en 2009 à Iekaterinbourg. La déclaration commune finale a reflété la volonté des participants d’intensifier un dialogue cohérent, actif, pragmatique, ouvert et transparents, non seulement au bénéfice des pays en développement et des pays aux marchés émergents, mais également en vue de construire un ordre mondial harmonieux, qui garantisse une paix durable et la prospérité de tout le monde. En choisissant un nom pour la nouvelle union, les participants ont compris que le terme académique, Bric, convenait parfaitement, la partie russe et ses partenaires brésiliens, indiens et chinois sont convenus donc de l’utiliser désormais.

En 2011, l’Afrique du Sud y a adhéré, d’où résulte l’ajout d’une lettre de plus à l’abréviation – s, puisqu’en anglais, le pays s’appelle South Africa. Dorénavant, l’union était baptisée Brics.

En une période assez courte, le groupe des Brics a connu un essor et s’est transformé en un mécanisme multicouche qui aborde un large éventail d’enjeux de l’agenda mondial. On peut y mentionner à titre d’exemple le sommet de 2015 à Oufa, lorsque les premières institutions financières de l’union, la Nouvelle banque de développement et la Réserve de change éventuelle, ont été inaugurées, leur volume total des ressources financières s’élevant à 200 milliards de dollars. Alors, l’impact croissant de nos pays sur l’économie mondiale s’est fait voir avec éclat.

D’ailleurs, en termes de parité de pouvoir d’achat, les Brics ont déjà dépassé le Groupe des sept (G7). Aujourd’hui, les Brics représentent 35,6% du PIB mondial, tandis que le G7 en représente 30,3%. Il est évalué que, d’ici 2028, la situation continuera de changer en faveur des Brics (36,6% contre 27,8%). Ce n’est pas par hasard que notre chef d’État, intervenant récemment devant l’Assemblée fédérale (parlement) y a fait attention. Le poids collectif des États membres de l’union dans l’économie mondiale se chiffre à 58.900 milliards de dollars. Les Brics occupent plus d’un tiers de la superficie terrestre (36%) peuplé par 45% de la population mondiale (3,6 milliards de personnes), produisent plus de 40% du pétrole et environ un quart des exportations mondiales de marchandises.

Il n’y a rien d’étonnant qu’une telle emprise accompagnée d’un rôle constructif sérieux des Brics dans l’économie et la politique mondiale attirent l’attention d’autres États qui ont commencé à manifester le désir de se joindre au groupe sous une forme ou une autre. Nombreux sont ceux qui perçoivent les Brics comme un prototype de multipolarité, une structure qui unit le Sud et l’Est sur les principes d’égalité, de souveraineté et de respect mutuel. À la veille du 15e sommet, qui s’est tenu l’année dernière à Johannesburg, les Brics ont reçu une vingtaine de demandes d’adhésion. Le sommet a donné lieu à la décision politique de principe d’élargir le groupe. Un travail méticuleux a permis de définir le cercle d’États à inviter en premier lieu. Par conséquent, il a été convenu d’accepter six pays en tant que nouveaux membres à partir du 1er janvier, ce sont l’Égypte, l’Iran, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, l’Éthiopie et l’Argentine. Dans le même temps, il a été décidé de garder le même nom, Brics, après l’élargissement, étant donné qu’il était devenu bien connu dans le monde. Cela permet de mettre en exergue le rôle clé des États-fondateurs et de faire ressortir la continuité du travail de l’union.

Quant peut-on s’attendre à la prochaine étape d’élargissement des Brics?

Compte tenu de l’élargissement qui vient d’avoir lieu, la Russie, dans le cadre de sa présidence cette année, a pour mission d’assurer l’intégration de tous les nouveaux membres tout en gardant et amplifiant les acquisitions accumulées pendant des décennies, en maintenant et développant l’efficacité de la coopération. À ces fins, nous envisageons d’engager les novices dans l’architecture des mécanismes de partenariat et dans la culture des Brics qui a une histoire d’une quinzaine d’années. Les organes fédéraux de l’exécutif, en coordination étroite avec le ministère des Affaires étrangères, sont chargés d’impliquer activement les cinq pays nouvellement intégrés dans les processus de fonctionnement du groupe en les initiant à la pratique de la collaboration au sein de l’union.

Nonobstant, le nombre de ceux qui désirent établir telle ou telle interaction avec notre formation ne cesse d’augmenter. S’il y en avait une vingtaine à la veille du sommet à Johannesburg, comme je l’ai déjà mentionné, on en a également d’autres aujourd’hui. Actuellement, il est précoce de parler d’une nouvelle vague d’élargissement. Pour autant, tous les pays membres sont d’accord qu’il importe de saluer et favoriser l’intérêt d’autres pays pour les Brics. Les principes à la base de notre union sont proches de beaucoup d’États, on dirait de la « majorité mondiale ».

Une autre décision importante adoptée à Johannesburg concerne le format de l’interaction avec les pays qui ne font pas partie des Brics. L’idée consiste à élaborer un tout nouveau modèle pour la catégorie des pays partenaires du groupe qui pourront participer à des projets concrets en matière politique et économique.

Est-ce que les portes restent ouvertes pour l’Argentine, qui, sous sa nouvelle présidence, a renoncé à l’intégration dans le groupe des Brics?

En ce qui concerne l’Argentine, on n’ignore pas qu’à la fin de l’année dernière elle a connu une élection présidentielle, et la nouvelle administration a constaté qu’elle n’envisageait pas de faire entrer son pays dans les Brics à l’heure actuelle. Les dirigeants des cinq États membres ont reçu les lettres officielles en ce sens. C’est le choix des autorités argentines, certes, il faut le respecter, mais cette puissance, selon son poids politique et économique, mérite toujours de participer à notre formation.

Y a-t-il des critères concrets d’adhésion aux Brics?

La Russie s’est penchée sur les critères de sélection et les candidats des pays partenaires dans le cadre de sa présidence tournante. Ces critères aussi bien que la liste d’éventuels partenaires doivent être concordés par les membres du groupe, ils seront soumis à l’examen lors du sommet à Kazan.

Il est tout à fait logique qu’à l’avenir, à mesure que les pays partenaires acquièrent de l’expérience en matière d’interaction dans le cadre des divers mécanismes des Brics, leurs demandes d’adhésion à part entière soient étudiées. Relativement à chaque candidat, son poids politique et économique, ainsi que sa place non seulement dans sa région, mais aussi sur la scène internationale, seront pris en compte. De plus, parmi les conditions indispensables figurent le soutien aux principes de multipolarité et au rôle accru des pays en développement dans la gouvernance mondiale, ainsi qu’aux valeurs fondamentales des Brics, dont l’esprit d’égalité, de respect mutuel, d’ouverture, d’inclusion et de coopération constructive.

En outre, le format de l’interaction avec les alliés et les amis, Outreach/Brics+, qui a déjà fait ses preuves, continuera d’exister. C’est un format ad hoc: les dirigeants qui souhaitent faire un apport constructif sans les discussions des questions d’actualité de l’ordre de jour international et régional reçoivent une invitation au sommet du groupe. Par exemple, l’année dernière, à Johannesburg, beaucoup de pays du continent africain ont été invités par l’Afrique du Sud. Cette année, à Kazan, une réunion au format Outreach/Brics+ est également prévue par la Russie à Kazan, les dirigeants et les chefs de l’exécutif des États membres de l’Union économique eurasienne, de la Communauté des États indépendants, de l’Organisation de coopération de Shanghai et d’autres structures régionales peuvent y être appelés.

Qu’est-ce que vous pensez de l’attitude des pays occidentaux à l’égard des Brics? Constatez-vous un intérêt de se joindre au travail de l’union de leur part?

Tout est clair en ce sens: ils ne sont point ravis que l’influence et l’autorité des Brics augmentent. Franchement dit, ils sont évidemment jaloux face à l’élargissement du groupe et au fait que les pays de la « majorité mondiale » souhaitent s’unir plus étroitement pour coopérer sur la plateforme des Brics. Nous voyons pas mal de témoignages des tentatives occidentales de saboter et d’affaiblir notre activité.

En résumé, les Brics, tout comme le processus même de la formation d’un nouvel ordre mondial, ont des détracteurs intransigeants qui cherchent à freiner et endiguer l’émergence de centres indépendants de développement et d’influence à travers le monde. Néanmoins, les Brics eux-mêmes ne font concurrence à personne, ne s’opposent à personne, ce n’est pas une entité antioccidentale, et notre président a insisté là-dessus à plusieurs reprises.

L’un des axes les plus importants de l’activité des Brics est la coopération dans le domaine économique et financier. Comme on le sait, la Nouvelle banque de développement a été fondée suite à l’union des membres, et la Réserve de change éventuelle permet, le cas échéant, de répondre de manière adéquate aux crises économiques mondiales. L’éventualité d’introduire une devise unique des Brics est activement débattue par les experts. Dans le même temps, Vladimir Poutine a souligné maintes fois l’importance de la coopération sur le plan humanitaire, dans les domaines de la culture et du sport. Pourriez-vous détailler quelles idées et propositions la présidence russe a préparées pour les partenaires des Brics sur ces sujets?

Sur le plan économique, la présidence russe se concentre sur les questions liées au renforcement du partenariat stratégique des États participants dans les domaines du commerce, de l’investissement, de l’innovation, de la technologie et du social. L’objectif commun est de créer les conditions d’une croissance économique sûre dans tous les pays des Brics. Pour y parvenir, il est nécessaire d’intensifier la coopération multiforme entre les milieux d’affaires de nos pays et d’élargir les contacts de ce type, notamment par l’intermédiaire des petites et moyennes entreprises. Nous rechercherons les moyens optimaux d’accroître le commerce et les investissements mutuels et aborderons les questions visant à garantir la stabilité financière. Nous explorerons les possibilités d’une coopération continue dans un contexte de risques liés à la multiplication des sanctions unilatérales et des mesures protectionnistes.

Nous considérons l’augmentation du rôle des pays Brics dans le système monétaire et financier international comme une des tâches pour l’année en cours. Dans la déclaration de Johannesburg de 2023, les dirigeants ont signalé que nos pays étaient disposés à intensifier les règlements en monnaies nationales et à renforcer des réseaux de correspondants bancaires pour assurer les transactions internationales. On poursuit les travaux pour améliorer le mécanisme de la Réserve de change éventuelle, principalement en termes d’utilisation de devises alternatives au dollar américain. Nous pensons qu’un objectif important pour l’avenir est la création, sous l’égide des Brics, d’un système de paiement indépendant basé sur les technologies les plus modernes, telles que les monnaies numériques et la blockchain. Il importe surtout que cela soit confortable pour les États, les populations et les entreprises, sans nécessiter de grandes dépenses ni être politisé.

Avec nos partenaires, nous travaillons sur des initiatives liées à la sécurité et la durabilité des chaînes de transport mondiales, l’augmentation de l’efficacité des transports et la réduction des coûts logistiques. En particulier, il s’agit du développement accéléré du corridor transcontinental Nord-Sud. Cette artère principale reliera les ports russes des mers du Nord et de la Baltique aux terminaux maritimes des côtes du golfe Persique et de l’océan Indien pour assurer dans le futur le transit annuel de jusqu’à 30 millions de tonnes de marchandises. En outre, la Russie a proposé de créer une commission permanente des transports dans le cadre des Brics, qui s’occuperait non seulement du projet Nord-Sud, mais aussi, plus largement, du développement des corridors de logistique et de transport interrégionaux et mondiaux.

Dans le domaine de la science et de l’innovation, premièrement, des mesures seront prises pour mettre en œuvre l’accord de coopération sur la constellation de satellites de télédétection des Brics.

Qui plus est, on travaille pour promouvoir le Code d’éthique dans le domaine de l’intelligence artificielle élaboré par la partie russe. Nous avons l’intention d’encourager par tous les moyens possibles la coopération des parcs scientifiques et des incubateurs d’entreprises de nos États dans le cadre de l’initiative du réseau d’innovation iBrics.

Enfin, nous souhaitons élargir les liens entre les centres universitaires et scientifiques, les établissements de recherche et d’enseignement supérieur des pays membres, notamment à travers le réseau universitaire des Brics. Les participants à l’union font des démarches afin de rendre possible la reconnaissance réciproque des qualifications académiques et de perfectionner les systèmes de classement des universités.

Nous envisageons de collaborer avec nos partenaires des Brics pour approfondir la coopération en matière d’économie numérique, d’innovations, de technologies de l’information et de la communication. Cette vaste rangée de tâches comprend le développement du commerce électronique, l’implémentation de l’intelligence artificielle, le traitement de gros volumes de données et l’internet des objets, ainsi que le soutien aux start-up technologiques. À l’initiative de la Russie, le dialogue entre les autorités fiscales, douanières et antimonopoles s’intensifie, aussi bien que l’interaction sur la plateforme de recherche énergétique des Brics. Nous espérons que les membres de l’union appuieront également notre idée de créer un groupe de contact sur le climat et le développement durable.

Pour ce qui est de la santé publique, nous contribuons à l’initiative russe visant à lancer un système global d’alerte précoce contre le risque de maladies infectieuses généralisées. Outre cela, nous suggérons de créer l’Association médicale et le Bulletin médical des Brics et de renforcer la coordination dans notre groupe de travail consacré à la médecine nucléaire. La résistance aux antimicrobiens, le développement de la médecine sociale et le soutien aux personnes handicapées sont sur le tapis.

Force est de constater que la présidence russe se pose comme objectif d’approfondir les contacts sociaux et culturels, dans les secteurs du sport et du tourisme. Le programme annuel prévoit des festivals culturels et cinématographiques, des forums académique et civique, un forum et un camp de jeunesse ainsi qu’un forum des jeunes diplomates. Un forum municipal international des pays Brics+ et le traditionnel Forum des villes et municipalités jumelles seront également préparés cette année.

Les Jeux des Brics auront lieu en juin, des athlètes de plus de 60 pays y prendront part, et leur programme comprend 29 sports.

Ces Jeux auront lieu un mois avant le début des Jeux olympiques de Paris. Est-ce que la Russie a pour but de les organiser comme une alternative aux Jeux olympiques et de montrer l’exemple d’un sport non politisé? Ou s’agit-il plutôt d’une compétition amicale de type festival?

L’initiative d’organiser des jeux sportifs des Brics n’est pas une réponse aux restrictions illégales et discriminatoires dans le domaine du sport imposées par l’Occident, mais un autre format d’interaction multiforme entre les États membres dans divers domaines, en l’occurrence dans le domaine des sports. Ce n’est pas un événement à part, mais déjà une tradition du programme de chaque pays président depuis 2016. Par exemple, en 2023, les Jeux des Brics ont été organisés par l’Afrique du Sud à Durban. Cette année, de tels concours sont organisés par la Russie, avec la garantie à tous les États intéressés d’un accès égal à une pleine participation. À propos, les équipes des pays du groupe étaient largement représentées aux Jeux du futur innovants qui ont récemment pris fin à Kazan.

La politique et la sécurité constituent un des axes majeurs de la coopération au sein des Brics. Est-ce que les pays membres des Brics pourront dans l’avenir s’échanger des responsabilités dans le domaine sécuritaire, à l’exemple de l’OTSC? La Russie le souhaite-t-elle? Évoque-t-on la possibilité de mener des exercices militaires sous la houlette des Brics?

Dans le cadre de la présidence russe du groupe des Brics, nous avons prévu un agenda élargi de la coopération dans le domaine de la politique et de la sécurité. Notre groupe ne mène pas et n’a jamais mené de coopération militaire. Je suppose que je ne vais pas vous révéler un secret: les Brics n’ont pas le projet de construire ce genre de coopération ni de mener des exercices militaires.

Maintenant, quelques mots sur nos objectifs pour l’année en cours. Nous allons continuer de mener des consultations régulières entre les ministres des Affaires étrangères et les responsables qui s’occupent des questions de sécurité. Nous allons également contribuer au renforcement des contacts entre les représentants des États des Brics au sein de l’ONU et sur d’autres plateformes multilatérales. Nous allons développer davantage la pratique des rencontres des chefs des missions diplomatiques des États membres dans des pays tiers. Tout cela nous permettra de porter une contribution utile dans le règlement des enjeux mondiaux et régionaux, de créer des mécanismes stables de coopération du groupe avec les pays intéressés en voie de développement.

Je tiens à souligner que la coopération au sein des États des Brics dans le domaine politique et sécuritaire se construit sur une base privée de toute idéologie et sans pratique de deux poids deux mesures, avec le respect de la souveraineté des pays membres et sans ingérence aucune dans leurs affaires intérieures. Nous prenons en compte les intérêts nationaux et les priorités de chaque État, son expérience et ses spécificités. Les organes compétents des États membres effectuent un échange d’informations qui permet de révéler et de neutraliser des menaces qui apparaissent.

Les participants des Brics préfèrent résoudre leurs désaccords via le dialogue et soutiennent tous les efforts visant le règlement pacifique des crises. Nous aspirons également à contribuer au renforcement du système du contrôle des armements, du désarmement et de la non-prolifération des armes de destruction massive. Nous sommes solidaires sur la prévention du non-déploiement d’armes et de la course aux armements dans l’espace.

Pour renforcer la lutte contre le terrorisme, nous comptons utiliser activement le groupe de travail des Brics, contribuer à la réalisation de la stratégie antiterroriste des Brics qui a été approuvée en 2020 lors de la précédente présidence de la Russie. Nous sommes tout aussi sérieux dans notre approche envers la résolution de problèmes pratiques, tels que la lutte contre le trafic de drogues, le blanchiment d’argent et la rupture de canaux qui financent des activités criminelles.

La Russie appelle à élever à un autre niveau la coopération dans le domaine de la sécurité de l’information. Le développement des technologues crée de nouvelles opportunités pour leur utilisation dans des buts criminels. Pour lutter contre ce fléau, il convient d’élaborer des règles universelles, des normes et des principes du comportement responsable dans l’espace informationnel.

Au sein du Brics, il existe un groupe de travail pour la sécurité dans l’utilisation des technologies de l’information. Nous comptons également sur le soutien des idées russes sur l’échange d’informations sur des incidents informatiques et sur la signature du mémorandum sur la sécurité de l’information.

Nous renforçons également notre coopération au sein des Brics dans la lutte contre la corruption. Nos pays suivent des programmes de formation anticorruption, échangent d’expérience et d’informations, s’entraident dans l’enquête des flux financiers illégaux et dans la récupération des avoirs volés.

Nous comptons accorder une attention particulière à l’interaction interparlementaire. Le Forum parlementaire des Brics se déroulera à Saint-Pétersbourg en juillet. Il sera précédé par la première rencontre des présidents des comités pour les affaires étrangères des parlements des pays membres. Nous sommes certains que ces réunions contribueront au renforcement des liens interparlementaires.

Peut-on considérer les Brics comme un G20 moins l’Occident? Le groupe des Brics pourra-t-il devenir une alternative au G20 et un contre-poids au G7 ou bien s’agit-il de formats totalement différents?

Je le répète une fois de plus: la Russie n’a jamais opposé le groupe des Brics à d’autres structures internationales que ce soit le G7 ou le G20. Cependant, nous trouvons que les Brics représentent une union unique. C’est un mécanisme autosuffisant qui joue un des rôles majeurs dans la création de l’agenda mondial. Au sein des Brics, s’est formée durant toutes ces années une culture particulière du dialogue des États qui représentent des civilisations, des religions et des macrorégions différentes. Les participants sont liés par des relations de confiance basées sur les principes de l’égalité souveraine, du respect de l’élection de sa propre voie et de la prise en compte garantie des intérêts mutuels. Cela aide à trouver des points de partage et à résoudre les questions les plus difficiles.

Dans toutes leurs actions et leurs déclarations, en théorie et en pratique, les pays des Brics font preuve d’ouverture pour mener un dialogue honnête et basé sur l’égalité des droits. Nous saluons la construction de liens horizontaux entre différents processus régionaux d’intégration dans les pays d’Eurasie, d’Afrique et d’Amérique latine. Il s’agit notamment de l’Organisation de coopération de Shanghai, de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est et de l’Union économique eurasiatique. Cette dernière coopère activement avec nos partenaires chinois, notamment dans la réalisation du projet de Nouvelle route de la soie. Tous ces processus vont s’accélérer et devenir plus substantiels.

C’est précisément cette coopération de différents niveaux qui doit constituer une base pour un monde multipolaire, un modèle de communication interétatique afin de trouver les réponses aux défis posés devant le monde. La recette de l’attractivité et du succès des Brics consiste en l’absence d’un agenda de confrontation et d’un agenda secret. Les États qui en font partie ne construisent pas leur relation dans la logique de celui qui guide et celui qui se laisse guider. Nous menons des consultations, nous prenons des décisions de façon concertée et nous respectons le principe du consensus.

En appliquant ces principes, les pays des Brics expriment les intérêts de la majorité mondiale.

Avec TASS

Gourcy/Soutien à la transition: Plus de 5 millions de francs, des vivres et des motos mobilisés par les forces vives du Zondoma.

Gourcy/Soutien à la transition: Plus de 5 millions de francs, des vivres et des motos mobilisés par les forces vives du Zondoma.

Gourcy, le 2 mars 2024 : (AIB)- L’Association Faso Lagam taaba a organisé un meeting de soutien à la transition le samedi 2 mars 2024 à Gourcy. A cette occasion, un chèque de 5 016 575 francs CFA, des vivres et des fournitures scolaires ont été remis au Gouverneur de la Région du Nord Issouf Ouédraogo en guise de contribution à l’ effort de paix.

A l’appel de l’Association Faso Lagam-taaba, les force vives de la province du Zondoma ont répondu présent ce samedi 2 mars 2024 à la place de la nation de Gourcy pour une fois de plus manifester à travers un meeting leur soutien à la transition et aux forces combattantes (FDS et VDP). Au terme de la manifestation, un chèque géant de 5 016 575 francs CFA, 3 tonnes de riz et un lot de fournitures scolaires ont été remis au Gouverneur de la Région du Nord Issouf Ouédraogo pour soutenir les efforts de reconquête du territoire national. Selon les organisateurs, 10 motos viendront renforcer cette contribution collectée depuis la base dans les cinq communes de la province. En recevant le don, le premier responsable de la région a félicité les forces vives du Zondoma pour leur initiative et les a invité à poursuivre le travail en synergie d’action avec les autres acteurs jusqu’à la libération totale de la Région et du pays tout entier.

Le Gouverneur avait à ses côtés, le Haut-commissaire de la province du Zondoma, les Préfets des départements, les responsables des forces de défense et de sécurité, les députés de la région à l’ALT, des notabilités coutumières et religieuses, des acteurs de l’économie etc. Profitant de la présence de toutes ces personnalités, les portes paroles des forces vives ont égrainé des difficultés et des besoins persistants dans la province et dans la région dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la sécurité alimentaire, de l’eau, des routes etc.

Mais avant, ils ont traduit leurs reconnaissances pour les efforts fournis par les autorités et les forces combattantes dans l’amélioration de la situation sécuritaire dans la province du Zondoma qui s’est traduite selon eux par la réinstallation de presque tous les villages deguerpis de la province. Le meeting a connu également la présence des délégations venues des provinces du Passoré, du Yatenga, du Loroum, du Kadiogo et bien d’autres localités qui ont unanimement salué l’exemple de résilience des filles et fils du Zondoma dans la lutte contre l’insécurité.

Agence d’Information du Burkina

Ak/ATA

La France n’envisage pas d’envoyer ses soldats en Ukraine dans un avenir proche

La France n’envisage pas d’envoyer ses soldats en Ukraine dans un avenir proche

 

PRAGUE, 4 mars. /TASS/. La France n’envisage pas d’envoyer ses militaires en Ukraine dans un avenir proche, a déclaré le président français Emmanuel Macron dans une interview au journal tchèque Pravo.

Il a notamment commenté la réaction internationale aux propos qu’il avait tenu lors d’une conférence sur l’Ukraine organisée à Paris la semaine dernière: « En répondant à une réponse posée sur l’envoi de troupes, j’ai déclaré que rien n’était exclu. »

« Cela ne signifie pas que nous envisageons l’envoi de troupes françaises en Ukraine dans un avenir proche, mais que nous ouvrons une discussion et songeons à tout ce qu’on pourrait faire pour soutenir l’Ukraine, tout d’abord sur le territoire ukrainien », a précisé Emmanuel Macron.

Selon lui, les participants à cette réunion se sont mis d’accord sur cinq domaines de coopération: la défense dans le cyberespace, la production conjointe de moyens militaires pour l’Ukraine, le soutien à la sécurité des pays les plus vulnérables au conflit en Ukraine, l’aide à l’Ukraine à la frontière biélorusse et la coopération dans des opérations de déminage.

« Qui plus est, je définissais toujours clairement notre cadre posé: nous ne combattons pas contre le peuple russe et rejetons la logique d’escalade », a ajouté Emmanuel Macron.
Avec TASS

Ioba/Montée des couleurs : La haut-commissaire de la province invite les corps constitués à payer leurs impôts individuels

La haut commissaire du Ioba, Bernadette Adenyo tenant sa quittance de sa taxe de résidence à Dano

Burkina-Ioba-Montée-Couleurs nationales      

Ioba/Montée des couleurs : La haut-commissaire de la province invite les corps constitués à payer leurs impôts individuels

Dano, (AIB)- La haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo née Sermé, a invité les corps constitués à payer leurs impôts individuels, à l’occasion de la cérémonie de la montée mensuelle des couleurs nationales couplée à la journée de l’exemplarité fiscale, le lundi 4 mars 2024 à Dano.   

La cérémonie de la montée des couleurs nationales de ce mois de mars s’est déroulée à la direction provinciale des impôts (DPI) du Ioba.

Ce service a été choisi à dessein par les autorités provinciales.

En effet, la cérémonie de la montée du drapeau était couplée à la journée de l’exemplarité fiscale.

A l’issue du cérémonial de la montée des couleurs, les participants ont pris d’assaut les bureaux des recettes de la DPI pour payer leurs impôts.

C’est la deuxième fois que cette activité est organisée par le haut-commissariat de Dano en collaboration avec la direction provinciale des impôts (DPI) du Ioba.

Les corps constitués avec à leur tête la première responsable de la province du Ioba ont une fois de plus montré le bon exemple en matière de civisme fiscal.

Ils se sont acquittés de leurs taxes individuelles telles que la taxe de résidence, la taxe sur les véhicules à moteur et la taxe sur les armes.

Les membres des corps constitués de la province du Ioba tenant leurs quittances de payement des taxes individuelles.

 

Le directeur provincial des impôts du Ioba, Joël Dinaba, a d’abord présenté l’organisation, les attributions et le fonctionnement de la DPI. Il a remercié les autorités administratives pour l’organisation de cette activité et l’ensemble des contribuables pour leur participation. La haut-commissaire du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé, a souligné que les agents de la fonction publique contribuent également au développement socio-économique de la région.

Selon elle, c’est important que les populations constatent que les fonctionnaires font preuve d’exemple.

Mme Adenyo a expliqué le bien-fondé du payement des impôts. Elle a soutienu que le recouvrement des taxes soulage non seulement les délégations spéciales communales et régionales et plus loin le gouvernement.

«Sans nul doute, il permet aux enfants malnutris d’avoir une alimentation équilibrée et à d’autres d’avoir accès à l’éducation et aux soins de santé», a-t-elle précisé.

Elle a félicité les agents des services publics et privés et les commerçants de la province du Ioba qui ont payé leurs impôts individuels en 2023.

La première responsable du Ioba a informé les participants de la tenue dans la commune de Oronkua, des activités entrant dans le cadre du 167e anniversaire de la journée internationale de la femme, le 8 mars 2024. Elle a remercié l’ensemble des membres des corps constitués pour leur mobilisation remarquable et constante à chaque cérémonie de la montée des couleurs nationales.

Agence d’information du Burkina                               

SZ/dnk

 

Bam: Les membres du CTS examinent les réalisations du  projet Laafi La Bumbu à Nounou

Le premier vice-president de la délégation spéciale de Kongoussi Etienne Sawadogo (micro) et le coordonnateur du projet à l’association Sougr-Nooma Christophe Koutawendé à l’ouverture du CTS

Bam: Les membres du CTS examinent les réalisations du  projet Laafi La Bumbu 

  L’association Sougri-Nooma pour le développement  (ADSN) de Kongoussi a tenu  sa deuxième session avec le Comité technique de suivi ( CTS) du projet Laafi La Bumbu ce  28 février 2024 à Kongoussi sous la présidence du premier vice-président de la commune de Kongoussi Etienne Sawadogo.

Au cours de ce deuxième CTS, les participants  composés des représentants des services techniques et des organisations partenaires ont examiné l’état d’exécution du projet, formulé des recommandations et effectué une visite terrain pour apprécier les situations pratiques.

Les activités du projet sont entre autres, la formation d’apprenants en coup-couture, en maçonnerie, en agriculture hors-sol et des activités de divertissement qui contribueront à renforcer la cohésion sociale entre les personnes déplacées internes et les communautés hôtes.

Sur le terrain, les membres du CTS ont pu visiter le site de l’agriculture hors sol, le chantier école du secteur 1 et la formation des filles en coupe- couture.

Les membres du CTS posant avec les apprenants de la maçonnerie sur le chantier école du secteur 1

Le représentant de la direction provinciale en charge de la formation professionnelle du Bam Abdou Fatao Mogonmenga a rasuré  que les différents apprentissages se déroulent dans les conditions prévues par la législation du Burkina Faso et sont en phases avec la politique nationale du ministère en charge de l’emploi et de la formation professionnelle.

« C’est très excellent ce que nous avons vu ce matin sur le terrain. Vous voyez que de tous les sites visités, les apprenants utilisent des produits locaux. Cela s’inscrit dans la dynamique des orientations du gouvernement qui encourage les populations à consommer local » a-t-il  précisé.

le coordonnateur du projet  à l’association Sougr-Noom, a Christophe Koutawendé, a indiqué que le 2e CTS vise à partager l’état d’avancement de la mise en oeuvre du projet avec les membres et receuillir leurs recommandations pour la bonne exécution des activités programmées.

Le premier vice-president de la délégation spéciale de Kongoussi Etienne Sawadogo qui a présidé les travaux, a indiqué que  le projet Laafi La Bumbu vise à assurer  “la survie des populations en cette période de crise humanitaire et répond aux besoins des populations de la commune de Kongoussi.

Il a remercié l’association Sugri Nooma pour le développement de Kongoussi et son partenaire financier Expertise pour avoir retenu la commune de Kongoussi dans pour la mise en oeuvre de ce projet.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

RDC: deux femmes accusées de sorcellerie brûlées dans un village du Sud-Kivu

RDC: deux femmes accusées de sorcellerie brûlées dans un village du Sud-Kivu

Bukavu, RD Congo

Deux femmes de 60 et 65 ans, accusées de sorcellerie, ont été lapidées puis brûlées en public dimanche dans un village du Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, selon plusieurs sources interrogées lundi.

A la tombée de la nuit, un groupe de jeunes de Nyamutiri « a lapidé ces femmes et brûlé leurs corps après les avoir extirpées de leur domicile », a indiqué à l’AFP André Byadunia, président de la société civile d’Uvira, chef-lieu du territoire où se sont déroulés les faits.

Il a précisé que ces deux femmes avaient été tuées parce qu’accusées par une partie de la population de pratiquer la sorcellerie et « d’être derrière le décès de plusieurs personnes » de la communauté.

« Les cendres sont en train d’être dégagées du lieu du drame », a de son côté indiqué Makelele Murande, secrétaire administratif de la chefferie des Bafuliru, où ont été tuées les deux femmes, joint par téléphone sur place lundi en milieu de journée.

« La police et l’armée n’ont pas pu intervenir à temps pour sauver ces deux dames », a déploré l’administrateur adjoint du territoire d’Uvira, Timothée Bakanirwa.

Des manifestations ont éclaté par la suite, organisées par « les gens qui ont tué » les deux femmes, a expliqué Kelvin Bwija, un responsable de la société civile dans la zone. Selon lui, les manifestants se plaignaient que les « présumés sorcières qui sont arrêtées sont toujours relâchées par les services de sécurité ».

Makelele Murande a indiqué que « grâce à l’intervention de l’armée », les barricades des manifestants avaient été dégagées et que « la situation était revenue à la normale ».

Selon Nelly Adidja, de l’Association des femmes des médias (AFEM) du Sud-Kivu, 33 femmes accusées de sorcellerie ont été tuées dans la province en 2023, et « bien d’autres ont été chassées de leurs villages et vivent en errance ».

Le président de la société civile d’Uvira dénonce « des pratiques rétrogrades », qui selon lui doivent être abandonnées. M. Byadunia demande que les « coupables de cet acte » soient poursuivis et déplore « devoir enterrer des femmes lynchées », alors que débute « le mois de la femme ».

En 2021, le Pr Bosco Muchukiwa, sociologue et directeur général de l’Institut supérieur de développement rural (ISDR) de Bukavu, observait « une résurgence du phénomène » qu’il attribuait à une faillite de l’Etat dans « ses missions régaliennes », car selon lui, « la police et la justice ne font pas leur travail ».

Avec l’AFP

Attaques au Yatenga: Le Procureur Aly Benjamin Coulibaly apporte d’importantes précisions

Attaques au Yatenga: Le Procureur Aly Benjamin Coulibaly apporte d’importantes précisions

Agence d’information du Burkina

COMMUNIQUE DU PROCUREUR DU FASO, PRES LE TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE OUAHIGOUYA

Suite à mon dernier communiqué n°2024-176/CA-O/TGI-OHG/PF du 1 mars 2024, faisant état des allégations d’attaques meurtrières survenues dans les localités de Komsilga, Nodin, et Soro, je constate avec regret que dans le traitement de l’information aussi bien au plan national qu’international, il est fait état de 170 personnes exécutées ou tuées ».

Faisant suite à ces affirmations, je voudrais rappeler qu’à l’étape actuelle de l’enquête ouverte, aucun élément ne permet de confirmer ce chiffre de « 170 personnes exécutées ou tuées » tel que cela se laisse lire dans certains médias qui se sont abstenus de publier l’intégralité de mon communiqué.

Le transport effectué sur les lieux de l’attaque le 29 février 2024 en compagnie de la Police Judiciaire n’a pas non plus permis de constater 170 corps tel qu’il ressort des allégations parvenues au préalable à mon Parquet.

C’est pourquoi j’en appelle à la prudence dans l’attente des résultats de l’enquête.

C’est également l’occasion pour moi de réitérer l’appel à témoins lancé dans mon communiqué sus-cité.

Le Procureur du Faso

Aly Benjamin COULIBALY, Ouahigouya 4 mars 2024 ».

#AIB

Banwa : Un auditeur de la radio « lotamu » fait un don de 8  sacs de 100kg de maïs

Les bénéficiaires reçoivent un sac de 100 kg pour deux personnes

Burkina-Don-Maïs-Auditeur

Banwa : Un auditeur de la radio « lotamu » fait un don de 8  sacs de 100kg de maïs

Solenzo, (AIB) – Un auditeur de la radio locale dénommée « Lotamu » a fait un don de maïs aux auditeurs vulnérables et déplacés internes de Solenzo, ce lundi 4 mars dans la cours de la radio lotamu.

Le don est composé de 8  sacs de 100kg de maïs.

«Je suis un fidèle auditeur de la radio et je suis dans un village de la province des Banwa. J’ai entendu dire que plusieurs PDI souffrent et n’ont même pas à manger. Comme j’ai cultivé, je veux aider des auditeurs qui souffrent et qui sont présentement à Solenzo. Ce n’est pas beaucoup mais ça peut faire quelque chose. On est tous burkinabè et on doit aider ceux qui souffrent comme notre président Ibrahim Traoré dit chaque jour», a affirmé le fidèle auditeur qui a voulu garder l’anonymat.

Le maïs a été donné à 16 auditeurs vulnérables, soit un sac de 100 kg pour deux personnes.

«Je n’ai rien à dire, si ce n’est pas Dieu personne ne peut la payer. Nous ne sommes pas nombreux mais chacun va nourrir plusieurs une fois à la maison», a indiqué une bénéficiaire.

Ainsi le Directeur de la radio lotamu, Ali Sery, a salué le geste du donateur et affirme qu’il fera des émissions radiophoniques afin d’encourager ces genres de gestes qui renforcent les liens de la cohésion sociale.

Agence d’information du Burkina

 SO/dnk

Ghana: le ministère des Finances met en garde contre les conséquences de la loi anti-LGBT+

Ghana: le ministère des Finances met en garde contre les conséquences de la loi anti-LGBT+

Accra, Ghana

Le ministère ghanéen des Finances a déconseillé au président Nana Akufo-Addo d’approuver un projet de loi anti-LGBT+, mettant en garde contre d’éventuelles retombées financières, notamment la perte de milliards de dollars provenant de la Banque mondiale.

La semaine dernière, les législateurs ghanéens ont approuvé un projet de loi visant à restreindre considérablement les droits des personnes LGBT+, suscitant l’indignation chez les défenseurs des droits de l’Homme.

Selon les dispositions du projet de loi, les personnes se livrant à des activités LGBT+ encourent une peine d’emprisonnement allant de deux mois à trois ans. En outre, « la promotion » de l’homosexualité est passible d’une peine de prison allant de cinq à 10 ans.

Un document de quatre pages provenant du ministère des Finances, consulté lundi par l’AFP, liste les conséquences économiques dévastatrices qu’engendrerait l’adoption de cette loi par le président ghanéen.

« Au total, le Ghana devrait perdre 3,8 milliards de dollars de financement de la Banque mondiale au cours des cinq à six prochaines années. Pour 2024, le Ghana perdra 600 millions de dollars pour le soutien budgétaire et 250 millions de dollars pour le Fonds de stabilité financière », indique le document.

Sollicitée par l’AFP, une source au sein du ministère des Finances a confirmé l’authenticité du document, mais la présidence n’a pas réagi dans l’immédiat à son contenu.

En 2022, le Ghana a connu sa pire crise économique depuis des décennies, avec une inflation de plus de 50%, ce qui a contraint ce grand producteur d’or, de pétrole et de cacao à contracter un prêt de 3 milliards de dollars auprès du FMI et à mener une restructuration de sa dette.

Le président Akufo-Addo doit quitter ses fonctions cette année et son parti, le New Patriotic Party (NPP), est engagé dans une compétition serrée avec le principal parti d’opposition, le National Democratic Congress (NDC), pour le scrutin présidentiel de décembre 2024.

Les prêts étrangers, la gestion de la dette, l’économie et son redressement seront les principaux thèmes de la campagne.

Le projet de loi anti-LGBT+ a fait l’objet d’une large condamnation internationale, notamment de la part des Nations unies et des gouvernements américain et britannique.

M. Akufo-Addo n’a pas indiqué la date à laquelle il va promulger la loi, mais il a déjà déclaré par le passé que le mariage entre personnes de même sexe ne serait jamais autorisé tant qu’il serait au pouvoir.

« Le président devra peut-être reporter la promulgation du projet de loi jusqu’à ce que le tribunal se prononce sur les questions juridiques soulevées par les principales parties prenantes nationales », indique le document du ministère.

Avec l AFp

Sissili : Des producteurs célèbrent la journée promotionnelle des tubercules

une visite des stands d'exposition par les officiels

Burkina-Sissili-Célébration-Journée

Sissili : Des producteurs célèbrent la journée promotionnelle des tubercules

Léo, (AIB)- Les producteurs agricoles de la Sissili, à travers l’union provinciale des sociétés coopératives des tubercules ont célébré le samedi 2 mars 2024 à Léo, la 26e édition de la journée promotionnelle des tubercules. La cérémonie a été placée sous le haut patronage du ministre en charge de l’Agriculture, Ismaël Sombié et la présidence du gouverneur de la région du Centre-Ouest, Aboubacar Nouhoun Traoré 

Cette 26e édition de la journée promotionnelle des tubercules s’est tenue  le samedi 2 mars 2024 à Léo, sous le thème « Relance des journées promotionnelles des tubercules de Léo : Quelle stratégie pour une meilleure contribution des acteurs de la filière à la souveraineté alimentaire et nutritionnelle ».

La cérémonie a également connu la présence du ministre d’Etat en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Léo, Kassoum Koalaga a indiqué que les tubercules occupent une place de choix après les céréales.

Pour lui, les journées promotionnelles des tubercules révèlent un symbole particulier pour la commune d’où sa tenue chaque année.

M.Koalaga a  rassuré  les  producteurs agricoles que la commune ne ménagera aucun effort pour soutenir cette initiative.

Le représentant du ministre en charge de l’Agriculture, le gouverneur de la région du Centre-ouest, a félicité et encouragé les promoteurs des présentes journées promotionnelles de tubercules.

Le premier responsable de la région a indiqué que les plantes à racines et à tubercules (patate, manioc et igname) ont toujours gardé une place importante dans le système agricole et dans l’alimentation des populations, particulièrement dans la province de la Sissili.

A l’entendre, au cours des dix dernières années, la  production moyenne annuelle des trois spéculations dans la Sissili est estimée à plus de 20.000 tonnes.

« Ces résultats ont été obtenus grâce aux efforts soutenus des producteurs, mais également grâce aux appuis conjugués de l’Etat et ses partenaires qui ont accompagné le renforcement des capacités des acteurs tant sur le plan organisationnel que technique a- t- il  soutenu.

 

Une remise du matériel par les officiels à la journée promotionnelle des tubercules de Léo

Moussa Traoré a invité l’ensemble des acteurs à faire une autocritique du chemin parcouru depuis 1991, une analyse profonde des acquis, des contraintes et des défis actuels de la filière pour mieux orienter les actions futures.

Le gouverneur de la région du Centre-Ouest a cependant rassuré l’ensemble des acteurs de la filière de sa disponibilité et celle de son département à les accompagner dans la réalisation de leurs activités respectives.

Il les a exhortés à mieux s’organiser pour construire de véritables chaînes de valeur autour de leurs filières qui constituent des sources de revenus et d’emplois.

Traoré a aussi remercié les partenaires au développement ainsi qu’à tous ceux qui ont contribué au développement de l’agriculture en général et des tubercules en particulier.

La journée promotionnelle de tubercules est une occasion pour exposer et vendre l’igname et ses produits dérivés mais aussi une contribution  pour l’atteinte de la sécurité alimentaire.

Des prix en nature et en espèces ont été remis aux meilleurs producteurs d’ignames et de manioc et 47 exposants dont 40 en igname, 4 en manioc, 1 en pomme de terre et 2 transformatrices.

Agence d’information  du Burkina

OAN/no/ata

 

 

 

 

 

 

Amélioration des conditions de vie du consommateur : la Ligue des consommateurs échange avec le Chef de l’État 

Amélioration des conditions de vie du consommateur : la Ligue des consommateurs échange avec le Chef de l’État 

 

Ouagadougou, 4 mars 2024(AIB)-Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé, ce lundi en fin de matinée, une audience à une délégation de la Ligue des consommateurs du Burkina Faso (LCB) conduite par son premier responsable, Dasmané TRAORE.

 

Cette audience a été une occasion, selon le président de la LCB « de signifier toute notre admiration et tous nos encouragements au Chef de l’Etat par rapport aux résultats engrangés sur le terrain ».

 

« Nous avons également signifié au Président qu’au-delà de l’aspect sécuritaire du pays, il faut aussi aller vers l’aspect économique parce qu’aujourd’hui malheureusement, le consommateur fait l’objet de toute sorte d’exactions sur le terrain au point où cela risque de saper, à un moment donné, son moral », a souligné Dasmané TRAORE. A cet effet, au niveau des opérateurs de téléphonies mobiles, la LCB a demandé au Chef de l’Etat de « siffler la fin de la récréation pour que le consommateur cesse d’être l’objet d’exactions ».

 

Aussi, la LCB milite-t- elle pour l’avènement d’un quatrième opérateur de téléphonie mobile dans l’espoir que cela contribue à améliorer la concurrence dans le secteur pour des prestations de qualité au profit du consommateur.

Par ailleurs, « nous avons dit que les gens qui transvasent du riz dans de nouveaux sacs pour les vendre encore aux consommateurs peuvent être considérés comme des criminels de guerre », a soutenu le président de la LCB.

Au cours de l’entretien avec le Président de la Transition, la délégation de la LCB a aussi évoqué la problématique liée à la qualité des soins de santé et des produits pharmaceutiques, les pénuries artificielles du gaz butane créées par certains revendeurs au détriment des consommateurs.

« Nous sommes très satisfaits de nos échanges » avec le Chef de l’Etat, a conclu le président de la LCB à l’issue de l’audience. Il a réaffirmé l’engagement de son organisation aux côtés du Capitaine Ibrahim TRAORE pour l’atteinte des résultats escomptés.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Sissili : Une association offre 20 cartons de savon à des personnes vivant avec un handicap

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Sissili : Une association offre 20 cartons de savon à des personnes vivant avec un handicap

Léo, (AIB)- Le président du Mouvement d’unification nationale pour le départ de la France (MUNADF), Ali Diasso a offert le samedi 2 mars 2024 à Léo, 20 cartons de savon aux personnes vivant avec un handicap. Cette remise a connu la présence du conseiller du MUNADF, Salif Tagnan.

Le geste de solidarité du Mouvement d’unification nationale pour le départ de la France (MUNADF) a été salué à sa juste valeur par les personnes vivant avec un handicap de Léo.

Selon ces dernières, elles ne sont pas  seules car beaucoup d’hommes et de femmes pensent toujours à elles.

Les bénéficiaires ont également imploré Dieu, afin qu’il bénisse les donateurs dans leurs entreprises allant dans le sens du bien-être social.

Les personnes vivant avec un handicap ont aussi souhaité voir d’autres personnes ou structures emboîter les pas du MUNADF.

« Nous avons pensé à nos mamans et petits frères qui sont dans des conditions difficiles en leur apportant notre petite contribution », a soutenu le  conseiller du MUNAD, Salif Tagnan.

Il a rassuré les bénéficiaires de l’engagement et de la détermination de son mouvement à œuvrer pour le bien-être des populations et la restauration de leur dignité.

Agence d’information  du Burkina

OAN/no/ata

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