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Moustiques génétiquement modifiés au Burkina Faso : Une coalition d’organisations exige l’arrêt immédiat des expérimentations

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Moustiques génétiquement modifiés au Burkina Faso : Une coalition d’organisations exige l’arrêt immédiat des expérimentations

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Coalition pour la souveraineté sanitaire (CO.SOU.SA) a tenu une conférence de presse, le samedi 9 mars 2024 à Bobo-Dioulasso, pour dénoncer les expérimentations en cours sur les moustiques génétiquement modifiés. «Stop à l’expérimentation des moustiques génétiquement modifiés. Nous ne sommes pas des cobayes !», Pouvait-on lire sur l’affiche de la conférence de presse organisée par la Coalition pour la souveraineté sanitaire (CO.SOU.SA), le samedi 9 mars 2024 à Bobo-Dioulasso. En effet, la coalition exige un arrêt immédiat des expérimentations mises en œuvre par le projet Target Malaria à Bobo-Dioulasso. Pour ce faire, elle demande la mise en place d’un moratoire sur les organismes génétiquement modifiés au Burkina Faso et la promotion et la généralisation des pratiques agro écologiques qui sont respectueuses de l’environnement, de la santé humaine et animale à travers la mise à l’écart des engrais chimiques et des pesticides de synthèse. Selon le porte-parole de la coalition, Nestor Podassé, ces expérimentations en cours n’ont nullement pour objectif de lutter contre le paludisme comme leurs porteurs essaient de le faire croire. « La modification génétique de moustiques, et en définitive, le forçage génétique qui est l’étape ultime recherchée permettront aux firmes internationales, notamment celles dirigées par Bill Gates, de mettre au point des biotechnologies dangereuses pour la souveraineté alimentaire et sanitaire des populations, notamment africaines », a-t-il soutenu dans sa déclaration liminaire. Nestor Podassé et ses camarades estiment que les expérimentations menées au Burkina Faso par le projet Target Malaria ne sont pas en phase avec la législation, en l’occurrence la Loi N° 064-2012/AN du 20 décembre 2012 portant régime de sécurité en matière de biotechnologie. Selon le président de Terre à vie, membre de la coalition, Ali Tapsoba de Goamma, les lâchés de moustiques ne devraient pas se faire sans le consentement de toute la population dans la mesure où, a-t-il dit, les moustiques peuvent voyagés. « C’est du terrorisme scientifique parce que si l’ennemi décide de nous faire du mal, il peut passer par les moustiques pour nous envoyer des maladies », a-t-il lâché. Quelle alternative proposez-vous pour lutter contre le paludisme ? A cette question, le président de Terre à vie répond : « Pour nous, c’est tout simplement la mise en place d’une bonne politique d’hygiène et d’assainissement en impliquant les communautés locales ».

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

Houndé Gold Operation : Les fournisseurs locaux outillés sur les opportunités de marché

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Houndé Gold Operation : Les  fournisseurs locaux outillés  sur  les  opportunités  de  marché

Houndé, (AIB)-La Société minière Houndégold Operation (HGO), filiale du groupe Endeavour Mining, a organisé une session de renforcement des  capacités au profit des acteurs économiques de la province du Tuydans le cadre de sa politique du contenu local, le jeudi 7 mars 2024 à Houndé.

La mine Houndé Gold Operation (HGO) est soucieuse de la part de marché des entreprises locales dans son approvisionnement en biens et  services.

Pour donner plus de chance aux fournisseurs locaux, elle a initié une session de renforcement des capacités le jeudi 7 mars 2024 à Houndé au profit des acteurs économiques de la province du Tuy.

Deuxième du genre, cette formation, selon le directeur général de HGO, Adama Savadogo, fait partie des engagements de la mine relatifs à la  politique  du  contenu local.

M. Savadogo a révélé qu’en  2023, HGO a effectué plus de 110 milliards d’achat avec des entreprises au niveau national dont 5 milliards au niveau de Houndé.

Pour lui, cette formation vise à améliorer les capacités des acteurs économiques locaux pourleur permettre d’accroitre leurs parts de marché auprès de la mine.  

« Cette formation va permettre de faire un bilan des marchés que les acteurs ont pu engranger en 2023 et présenter le potentiel de marchés  de 2024 », a expliqué AdamaSavadogo.

A en croire le DG, au  terme  de la session, la mine HGO espère voir des acteurs économiques engagés pour relever les défis  afin que le montant de 5 milliards F CFA  d’achat local à Houndé de 2023 passe à 20 milliards F CFA voire même les 50% de ses investissements en termes d’achat de biens et services.

Dans sa présentation des résultats du plan d’achat local de 2023 et le plan prévisionnel d’approvisionnement de l’année 2024 de la mine, le directeur des achats et des approvisionnements de HGO, Guy Modeste Damiba, a indiqué que les prévisions des biens et services de 2024, s’élèvent à plus de 183 milliards F CFA.

Les  prévisions d’achat par domaine font état de 30 334  577 460 F CFA pour le carburants et le lubrifiant, 1 895 737 761 F CFA pour la restauration, 108 936 993 F CFA pour le matériel de bureau, etc.

Pour le chargé des achats locaux du groupe Endeavour Mining, Balla Niambélé, il s’est agi d’entretenir les participants sur la stratégie du contenu local et le processus d’achat, d’une part, et sur le code de conduite des fournisseurs, d’autre part.

Concernant la stratégie, M. Niambélé a laissé entendre que la mine fait du contenu local une  priorité « opérationnelle ».

Dans sa présentation, il a, par ailleurs, expliqué  aux  participants la conformité avec la législation et les obligations contractuelles au niveau de Endeavour Mining.

A ce titre, il a exhorté les acteurs économiques de la province du Tuy  à  sortir  de  l’informel  pour  développer leurs activités dans le formel.

Les échanges après les différentes communications, ont  permis  aux  acteurs économiques ainsi que les acteurs de la société civile présents à la  rencontre de  soumettre  leurs  préoccupations et faire des plaidoyers  aux  responsables de la  mine.

Ces échanges ont révélé que plusieurs fournisseurs locaux ont des difficultés, notamment en matière de financement et de capacités  pour bénéficier des marchés de la mine.

Pour relever ces défis,  plusieurs acteurs économiques  locaux  se  sont  engagés à s’organiser  en association pour postuler aux marchés de HGO.

C’est le cas de la  présidente des commerçantes du marché central de Houndé, Fatoumata Guiré, qui s’est réjouie d’avoir participé à cette session.

Selon  elle, cette  formation a permis de découvrir les opportunités de marché de la mine HGO.

« Nous, les femmes nous comptons nous mettre en association pour  aller  postuler  aux marchés de la mine », a-t-elle indiqué.

Agence d’information du Burkina

BEB/hb/bz

Houet/Vie des industries : Le ministre Jacques Sosthène Dingara dans les locaux de la SN-Citec

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Houet/Vie des industries : Le ministre Jacques Sosthène Dingara dans les locaux de la SN-Citec

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), Jacques Sosthène Dingara, a visité la SN-Citec, le jeudi 7 mars 2024 à Bobo-Dioulasso. Cette visite rentre dans le cadre du renforcement du partenariat entre le département de l’éducation et cette unité d’huilerie.

La société d’huilerie SN-Citec et le ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), entretiennent de bonnes relations de partenariat.

C’est pour renforcer ce partenariat que le ministre en charge de l’éducation nationale, Jacques Sosthène Dingara, a visité les locaux de la société dans l’après-midi du jeudi 7 mars 2024 à Bobo-Dioulasso.

L’hôte du jour, à pas de course, a pu parcourir les installations industrielles de l’huilerie et de la savonnerie.

Il a entre autres, visité l’atelier de conditionnement de l’huile, le laboratoire et l’atelier de savonnerie.

Le ministre Dingara s’est dit satisfait de ce qu’il a pu constater de visu. «Nous sommes rassurés de la qualité des produits au regard du dispositif de production en place », a affirmé Jacques Sosthène Dingara.

A suivre le chef du département de l’éducation nationale, cette sortie vise à encourager l’ensemble du personnel de l’entreprise pour sa résilience et son engagement.

« Dans un contexte où le développement endogène est en vogue, il faut encourager l’ensemble des unités industrielles qui continuent de faire la fierté du pays », a confié Jacques Sosthène Dingara.

Outre le motif de l’encouragement, selon le ministre, la visite du jour s’inscrit dans le renforcement du partenariat existant entre le MENAPLN et la SN-Citec, mais aussi parler de nouveaux partenariats en vue.

Le ministre a rappelé qu’il existe un partenariat entre son département et la SN-Citec, surtout dans le domaine de la cantine scolaire.

Cette visite, à l’en croire, a pour but de permettre à l’entreprise de pouvoir disponibiliser davantage de l’huile de qualité pour les élèves et sur tout le territoire national.

Aussi, le patron de l’éducation nationale a profité évoquer une possible mise en relation des élèves formés dans le cadre de l’enseignement technique et industriel avec les unités industrielles du pays.

« Il s’agira de voir avec le dispositif qui existe à la SN-Citec, comment mettre à leur disposition des cadres formés au pays dans le domaine industriel », a expliqué Jacques Sosthène Dingara.

Quant au Directeur général (DG) de la SN-Citec, Ibrahim Traoré, il a remercié le ministre pour cette visite et pour ses messages bienveillants à l’endroit de la société.

« C’est une visite d’encouragement d’un partenaire stratégique », a-t-il reconnu.

Ibrahim Traoré a mentionné que le partenariat entre sa structure et le ministère en charge de l’éducation nationale dure déjà de plus d’une dizaine d’années.

Il a en outre rassuré son hôte que sa « maison » ne ménagera aucune diligence pour répondre aux éventuelles sollicitations de son partenaire.  

D’ores et déjà, a laissé entendre Ibrahim Traoré, les stocks d’huile pour la cantine scolaire, dans le cadre de l’initiative présidentielle pour les cantines scolaires, sont disponibles et sont en attente d’enlèvement pour les cantines scolaires.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/yo

Burkina : La police municipale doit jouer son rôle de rempart pour la sécurité des populations, Jean Marie Ouédraogo

L'inspecteur de police municipale, Jean Marie Ouédraogo (à droite), a évoqué le rôle de rempart que joue la police municipale pour garantir la sécurité des populations

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Burkina : La police municipale doit jouer son rôle de rempart pour la sécurité des populations, Jean Marie Ouédraogo

Ouagadougou, 12 Mars 2024 (AIB)-Le nouveau Directeur du suivi et de la promotion des polices municipales (DSPPM), l’Inspecteur de policemunicipale, Jean Marie Ouédraogo, a déclaré jeudi, que la police municipale doit jouer son rôle de rempart pour la sécurité des populations ainsi que les populations déplacées internes.

« Il nous appartient dès lors, avec les directeurs et commandants de police municipale de jouer notre rôle de rempart pour garantir la sécurité de nos populations ainsi que les populations déplacées internes dans nos villes respectives », a indiqué le nouveau Directeur du suivi et de la promotion des polices municipales (DSPPM), l’Inspecteur de police municipale, Jean Marie Ouédraogo.

 

Des collaborateurs venus assister à la cérémonie d’installation

Il a été installé officiellement jeudi à Ouagadougou, dans ses fonctions de DSPPM, par le Directeur général des Collectivités territoriales, Issoufou Kongo.

Selon M. Ouédraogo, c’est dans ce contexte d’insécurité généralisée qui constitue un défi pour les policiers municipaux qu’ils doivent jouer leur rôle pour la sécurité des populations des différentes communes.

Le nouveau Directeur a exprimé sa gratitude aux autorités qui ont placé leur confiance en sa modeste personne pour diriger la Direction de suivi et de la promotion des polices municipales.

Il a également rendu hommage à son prédécesseur l’Inspecteur de police municipale, Kiénou Waman, qui a passé sept ans à la tête de la direction.

Jean Marie Ouédraogo, a par ailleurs appelé à une synergie d’action avec les différentes forces de sécurité en vue de booster le terrorisme hors du Burkina Faso.

« La police municipale ne saurait et ne doit être en marge de cette lutte et nous nous efforceront pour une pleine participation et une intégration totale des polices municipales en tant que maillon de la chaîne de la lutte contre le terrorisme au Burkina », a-t-il ajouté.

Nommé en Conseil des ministres du mercredi 27 février 2024 comme  DSPPM, l’Inspecteur de police municipale, Jean Marie Ouédraogo,remplace à ce poste l’Inspecteur de police municipale, Waman Kienou, qui occupait ce poste depuis octobre 2017.

Agence d’information du Burkina

HB/no/bz

Ioba/Célébration provinciale du 8 mars 2024 : Le PDS remet 20 vélos à des enfants vulnérables des lycées et collèges de la commune de Oronkua 

La haut commissaire du Ioba a relevé que les femmes sont largement organisées en coopératives reconnues dans la province du Ioba

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Ioba/Célébration provinciale du 8 mars 2024 : Le PDS remet 20 vélos à des enfants vulnérables des lycées et collèges de la commune de Oronkua 

 

Dano, 11 mars 2024 (AIB)- La cérémonie commémorative de la journée internationale des droits de la femme a été célébrée dans la province du Ioba, le 8 mars 2024 à Oronkua sous la présidence de la haut-commissaire, Bernadette Adenyo née Sermé. Le Président de la délégation spéciale a remis 20 vélos à 20 orphelins et autres enfants vulnérables (OEV) des lycées et collèges de la commune.

 

 

La 167e journée internationale des droits de la femme a été célébrée sous le thème : «Promotion de l’entrepreneuriat communautaire : Quelle contribution des femmes ».

C’est la commune de Oronkua qui a abrité cette année, les festivités de la journée internationale des droits de la femme dans la province du Ioba. La commémoration était placée sous le parrainage de l’ingénieur en génie civil, président de la coopérative burkinabé de l’habitat, Tièfa Somé.

Plusieurs activités ont marqué cette journée pour magnifier la femme. Les femmes avec à leur tête la haut-commissaire de la province, Bernadette Adenyo / Sermé, accompagnée par le préfet, président de la délégation spéciale communale de Oronkua, Victor Dondyré, ont manifesté leur solidarité aux malades hospitalisés du centre de santé et de promotion sociale (CSPS) en leur apportant des présents, le jeudi 07 mars.

Une équipe de l’agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) est venue animer une conférence sur le thème du 08 mars 2024. Le bien-fondé de cette initiative présidentielle a été expliqué aux participants.

Une course cycliste féminine a été organisée et a connu une participation remarquable des femmes, le 07 mars 2024. La cérémonie commémorative s’est déroulée dans la cour de l’école Centre de Oronkua, le 08 mars dernier.

Elle a réuni plusieurs centaines d’invités venus des 7 autres communes du Ioba et des villages du département de Oronkua.

Vingt orphelins et autres enfants vulnérables de la commune de Oronkua ont reçu chacun un vélo de la part de la délégation spéciale communale.

La cérémonie était ponctuée d’animations de troupes de danse, de chœur populaire, de prestation d’artistes musiciens, de séance de sensibilisation et de discours.

Le PDS de Oronkua, Victor Dondyré, a saisi l’occasion pour remettre officiellement 20 vélos à 20 orphelins et autres enfants vulnérables (OEV) des lycées et collèges de la commune.

Les cinq premières de la course cycliste ont également reçu leur prix à la cérémonie officielle. Les conférenciers de la veille, membres de l’équipe de l’APEC ont profité de la grande mobilisation pour faire une séance de sensibilisation suivie de recensement de nouveaux adhérents.

Le PDS de la commune de Oronkua, Victor Dondyré, a remercié tous ceux qui ont fait le déplacement pour honorer la femme. Pour le parrain, Tièfa Somé, il constate que depuis quelques années que les populations du sud-ouest ont compris que sans la femme, le développement durable n’existe pas.

C’est pourquoi, il a félicité les autorités provinciales et communales pour l’organisation de cette cérémonie. Selon M. Somé, il faut promouvoir le développement endogène en organisant les femmes en coopérative.

«C’est ce qui va aboutir plus tard au développement national gage d’une souveraineté nationale assurée», a-t-il soutenu.

La coordonnatrice provinciale des femmes du Ioba, Clémentine Dabiré / Hien, a invité les femmes à parler d’une même voix afin de mieux défendre leur cause.

La première responsable de la province du Ioba, Bernadette Adenyo, a félicité le PDS, la coordonnatrice départementale des femmes, et les autorités coutumières et religieuses de Oronkua pour l’accueil chaleureux réservé à toutes les délégations.

«La participation indispensable de la femme à la dynamique pour la reconquête économique, sécuritaire et humanitaire de notre pays justifie le choix du thème national de la présente journée», a-t-elle ajouté. Pour elle, la journée internationale de la femme se présente comme une halte, pour une réflexion profonde et une prise de conscience individuelle et collective sur le rôle combien important que joue cette composante de la population dans la société.

«Dans la province du Ioba, les femmes sont très actives dans les domaines de la transformation et de la commercialisation des produits céréaliers et forestiers non ligneux. Elles sont largement organisées en coopératives et associations en vue d’améliorer leurs connaissances et de mutualiser les efforts pour des gains plus conséquents » a-t-elle relevé.

«Ces festivités sont pour nous, la manifestation de notre résilience et de notre espoir quant à la fin du terrorisme et de notre foi à des lendemains meilleurs pour notre pays», a indiqué la

Haut-commissaire.

Le flambeau pour l’organisation prochaine de la journée internationale de la femme a été remis à la commune de Koper. Agence d’information du Burkina

SZ/dnk

SIAEL 2024 : Les organisateurs disent merci au gouvernement de la Transition

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SIAEL 2024 : Les organisateurs disent merci au gouvernement de la Transition

Ouagadougou, 11 mars 2024 (AIB)- Le commissaire général du Salon international de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage (SIAEL), Jean Victor Ouédraogo, accompagné des lauréats de la 7e édition, ont remercié lundi, le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambéla pour l’accompagnement reçu.

« Notre avenir c’est dans l’agriculture, c’est dans l’environnement et c’est dans l’élevage », a déclaré le commissaire général du Salon international de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage (SIAEL), Jean Victor Ouédraogo à l’issu d’une audience, lundi 11 mars 2024 avec le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambéla
M. Ouédraogo a étayé son propos en prenant le cas du Kuuri d’or en agriculture Kani Bicaba, qui cultive sur environ 600 hectares de terre, et qui a des magasins pleins de vivres.

Il a également parlé du lauréat du Kuuri d’or en environnement Mikailou Sidibé qui a planté 35 000 baobabs en 56 ans et du Kuuri d’or en élevage Lassina Sawadogo qui compte plus de 15 000 têtes.

« Voici un monsieur qu’il faut accompagner pour créer des emplois afin de lutter contre la faim et le chômage au Burkina Faso », a ajouté le commissaire général du SIAEL.
Pour M. Ouédraogo, l’autosuffisance commence par ces gens et il nous faut absolument consommer ce que nous produisons et produire ce que nous consommons.

« Pendant que les autres sont sur le terrain en train de combattre le terrorisme, eux, ils ont décidé de le combattre autrement en accompagnant les initiatives du chef de l’Etat » a poursuivi Jean Victor Ouédraogo.
Pour lui, ces lauréats ont dit non au terrorisme à travers l’agriculture parce que ceux qui doivent revenir du front doivent aussi manger.

M. Ouédraogo et les lauréats du Kuuri d’or étaient venus faire le bilan de la de la 7e édition du SIAEL au Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambéla, et remercier le gouvernement pour leur accompagnement à la réussite de cette édition.
Agence d’information du Burkina
AMZ/BMC/MJR/ata

Bogandé : Un crocodile sauvé d’un puits

Bogandé : Un crocodile sauvé d’un puits

Bogandé, 11 mars 2024(AIB)- Un crocodile mesurant plus de 2 m, tombé dans un puits artisanal pendant 72 heures, a été sauvé d’une mort certaine lundi, par des agents des eaux et forêts avec l’appui des riverains.

Un crocodile d’une taille d’environ 2,15 mètres, a été extrait d’un puits artisanal d’une profondeur de 4 à 5 mètres, à peine 80 centimètres de diamètre, situé à proximité du barrage de Bogandé, a constaté le correspondant de l’Agence d’information du Burkina.

Selon les témoignages recueillis par l’AIB, ce sont des femmes à la recherche d’eau, qui ont appercu le crocodile dans le puits. Elles ont alerté les riverains qui après de multiples et vaines tentatives de l’extraire, ont à leur tour avisé les autorités compétentes.

Pour extraire le crocodile, une technique à la corde a été utilisée pour lui ceinturer la gueule avant de le retirer du puits.

Après son retrait et bénéficiant d’une petite pause il a par la suite été convoyé plus loin dans son biotope pour sa survie. À en croire les riverains, le crocodile était resté coincé dans le puits depuis près de 72 heures.

Le chef de la mission de sauvetage, le Lieutenant Ba-Seydou Traoré a remercié les riverains pour la collaboration et leur appui , toute chose qui a permis de sauver le crocodile.

En rappel, le crocodile est une espèce intégralement protégée selon la loi 98-07 du 29 avril 1998 fixant le régime de la chasse et de la protection de la faune au Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina
AYT/ata

Le Burkina élabore une stratégie pour mieux gérer sa diaspora

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Le Burkina élabore une stratégie pour mieux gérer sa diaspora

Ouagadougou, 11 mars (AIB) – Le Burkina Faso est en train d’élaborer une stratégie nationale de gestion de sa diaspora pour la renforcer et l’impliquer davantage dans la défense et le progrès du pays actuellement engagé dans une lutte pour son intégrité, sa souveraineté et son développement.

Réunis du 11 au 14 février 2024 à Ziniaré, des experts et des acteurs impliqués examinent à des fins d’améliorations et de validation, un document portant stratégie nationale de gestion de la diaspora burkinabè.

Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, organise du 11 au 14 mars 2024 à Ziniaré, un atelier de validation de la stratégie nationale de gestion de la diaspora.

A la cérémonie d’ouverture de l’ateler de validation du document, l’ambassadeur Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur,, Issa Boro a salué l’apport de la diaspora au développement socio-économique du pays et à la reconquête de notre souveraineté.

Il a indiqué que ce document en validation offrira au gouvernement un référentiel pour la coordination et la mise en cohérence des différentes interventions de la diaspora burkinabè.

Pour lui, cette stratégie qui fait ressortir quatre axes stratégiques d’intervention, permettra de pallier aux insuffisances constatées dans la gestion des Burkinabè de l’extérieur.

Ces axes sont entre autres, la coordination stratégique et le renforcement des capacités institutionnelles pour la gestion efficace de la diaspora burkinabè, la préservation du sentiment d’appartenance chez les Burkinabè de l’extérieur à la mère patrie, l’accroissement de l’apport des Burkinabè de l’extérieur au développement socio-économique du Burkina Faso, et la promotion de l’intégration africaine et des relations internationales propices au développement.

Le Secrétaire général ajoute également que « la mise en œuvre de la stratégie nationale permettra au Burkina Faso de disposer à l’horizon 2028, d’une diaspora fortement motivée, dynamique, solidaire et engagée pour impacter significativement son progrès et son rayonnement à international.

De son coté, monsieur Mandèma Jean-Baptiste Sankara, directeur de la promotion économique et des investissements de la diaspora, relève que dans le contexte actuel du pays, cette stratégie, permettra de tirer un meilleur profit de la diaspora burkinabè compte tenu de ses traits caractéristiques.
La gestion de la diaspora étant un sujet transversal, plusieurs départements ministériels et institutions ont répondu présents à cette activité.
Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP/ MAECR-BE

Reconquête du territoire : Une association du Centre-Nord soutient les forces combattantes

Reconquête du territoire : Une association du Centre-Nord soutient les forces combattantes

Kaya, le 9 mars 2024 (AIB)-La Coalition pour la défense de la patrie du Centre-Nord a organisé, samedi, un meeting de soutien aux forces combattantes engagées sur le théâtre des opérations pour la reconquête du territoire national.

Plusieurs doléances ont été formulées par la Coalition pour la défense de la patrie du Centre-Nord (CODP/CN), lors de son meeting de soutien aux Forces de défense de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) organisé, le samedi 9 mars 2024 à la Place de la Nation de Kaya.

Selon le président de ladite coalition, Karim Ouédraogo, par ailleurs Maaneyam-naba du Sanmatenga, il s’agit de mener une opération militaire d’envergure dans la région du Centre-Nord, d’ouvrir les voies pour l’accès de certaines communes rurales de certaines provinces sous blocus, de recruter massivement des VDP pour le Centre-Nord et de renforcer la collaboration entre les populations et les FDS.

«Notre meeting est un appel à tous les Burkinabè pour un soutien patriotique en faveur des FDS et VDP et des autorités de la Transition pour la libération totale du territoire», a souhaité le aanemyam-naaba.
De ce fait, la collecte spontanée de fonds au profit des VDP a permis de récolter 247.150 francs CFA, selon le comité d’organisation.

Pour lui, c’est dans l’union sacrée que les Burkinabè arriveront au bout du terrorisme.
« Le Centre-nord était la région la plus touchée par la crise avec un déplacement massif de populations. Aujourd’hui, grâce aux actions de sécurisation, plusieurs villages ont été réinstallés avec la mise en place des VDP communaux », a salué Karim Ouédraogo.
Cependant, il a reconnu que d’énormes défis restent à relever. D’où la formulation de certaines doléances suscitées.

La plupart des intervenants ont rendu un «vibrant» hommage aux FDS et VDP avant de manifester leur soutien à la Transition et au capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’Etat.
Ainsi, la représentante des femmes du Centre-Nord, Binta Sawadogo a invité ses «coépouses» à être des mères exemplaires comme la princesse Yennega dans la gestion de cette crise.

« Je vous exhorte à épauler vos maris qui sont sur les fronts en éduquant bien vos enfants à travers des valeurs culturelles positives comme l’amour de la patrie, la tolérance », a supplié Mme Sawadogo.

Le porte-parole de la délégation du Bam/Kongoussi, Karim Badini a remercié les populations de Kaya pour leur mobilisation constante leur solidarité envers les déplacés internes.

C’est pourquoi, il a invité les chefs coutumiers à œuvrer davantage pour la cohésion sociale entre les communautés.

A son tour, le représentant de la délégation du Namentenga/Boulsa, Sonw-naaba, lui, a demandé aux fidèles catholiques et musulmans de profiter de leur carême et jeûne pour implorer Dieu pour le retour de la paix et du vivre-ensemble au Faso.

« Je demande aux coutumiers d’utiliser la journée des coutumiers et traditions, le 15 mai prochain pour mener des rites traditionnels pour le retour de la paix », a espéré le Sonw-naaba de Boulsa.

Le chargé de mission du Centre-nord du président du Faso, Issa Lagvaré, quant à lui, s’est appesanti sur la mobilisation de la jeunesse pour la reconquête du territoire et surtout leur engagement pour l’adhésion à l’APEC.

Dans la même dynamique de mobilisation générale, le représentant du parrain de la cérémonie, le kasir-naaba a invité les populations à une union sacrée pour soutenir la Transition dans ses actions de libération du territoire et de recherche de la souveraineté du Burkina.

Le meeting a été marqué par la présence des représentants de la veille citoyenne et des groupes d’auto-défense kogl-wéogo tels que le Rasam-kan Naaba Sonré, président national des kogl-wéogo, Nadbanka Boureima, chef kogl-wéogo de Boulsa et Mohamed Sinon, un leader des «Wayiyans».

Ils ont tous salué l’initiative de la CODP/CN avant d’inviter les populations à un soutien «sans faille» des autorités de la Transition.
Selon son président, la CODP/CN a été créée en octobre 2022 avec pour but d’apporter son soutien aux FDS et VDP dans l’œuvre de sécurisation et de préservation de l’intégrité territoriale.

Agence d’information du Burkina
EARS/ATA

Sanguié : Dassa la résiliente accueille la commémoration du 8 mars

Sanguié : Dassa la résiliente accueille la commémoration du 8 mars

Dassa, (AIB)-La commune de Dassa qui a subi le courroux des terroristes en fin 2022, est maintenant debout grâce aux Forces combattantes et à la résilience des populations, à tel point d’accueillir la commémoration du 8 mars 2024 au nom de la province du Sanguié.

Dassa revient de loin. C’est le moins que l’on puisse dire de cette localité du Sanguié qui a été la cible d’attaques des groupes terroristes vers la fin de 2022. Dassa s’était ainsi vidé de ses habitants, lesquels s’étaient réfugiés à Réo et à Koudougou, pour avoir la vie sauve.

L’on se rappelle, en effet, qu’à la commémoration du 8 mars 2023, à la place de la nation de Réo, les populations déplacées internes et notamment celles de Dassa étaient là en nombre impressionnant pour bénéficier de la solidarité de bonnes volontés dont Rosalie Kyelem, épouse du Premier ministre du Burkina Faso.

A entendre la coordonnatrice provinciale des femmes du Sanguié, Esther BAMOUNI, il était tout indiqué que la commémoration du 8 mars 2024 se tienne à Dassa, pour saluer la bravoure et la résilience de ses populations qui ont vécu le martyr courant 2023, à cause justement des assauts répétés des groupes armés terroristes qui ont passé le temps à écumer la localité.

Fort heureusement, il fallait compter avec les forces combattantes (FDS et VDP) engagés dans la reconquête et la restauration du territoire.

Ainsi donc, grâce à leur détermination sans relâche, Dassa sera débarrassé de ces « sans foi ni loi » pour retrouver ses allures de gaieté et de bonheur.

Ce 8 mars a ainsi été la convergence des filles et fils de la province à l’invite de la coordination provinciale pour féliciter et galvaniser les populations de Dassa pour avoir repris la vie de plus belle.

Le ministre en charge de la justice, Edasso Rodrigue Bayala, qui était de la partie, a dit être venu apporter les chaleureuses salutations du chef de l’État, Ibrahim Traoré.
Puis d’ajouter :  » Dassa, c’est le symbole de la résilience ; Dassa, c’est le symbole de la reconquête et la sécurisation du territoire; population de Dassa, vous avez tenu bon et vous êtes vraiment à féliciter pour cette résilience dont vous avez fait montre ».
La célébration était placée sous la présidence du haut-commissaire du Sanguié, Talari Germaine Ouoba et du parrain Jean Bosco Bazié de Eau Vive International.

Celui-ci a, dans son intervention, salué également la résilience des populations de Dassa, remercié toutes les bonnes volontés qui ont entouré les PDI de tous les soins jusqu’ à leur retour au bercail. Il a encouragé les uns et les autres à toujours vivre en symbiose et dans la solidarité pour qu’aucune épreuve ne déstabilise leur vivre-ensemble. Le parrain n’a pas perdu de vue de rendre un vibrant hommage aux forces combattantes.

Cette commémoration du 8 mars à Dassa a, au-delà du réconfort à la population, a vu une remise d’attestations de reconnaissance aux différents acteurs et aux bonnes volontés qui n’ont pas hésité un seul instant à laisser parler leurs cœurs en faveur des PDI de Dassa et autres localités. Dans la même veine, une collecte de fonds patriotique initiée sur place a permis de recueillir un peu plus de quatre cent mille francs CFA.
Agence d’information du Burkina
PB/ata

Balé : Les athlètes de Ouagadougou s’emparent des premiers prix au Semi-Marathon de Boromo

Balé : Les athlètes de Ouagadougou s’emparent des premiers prix au Semi-Marathon de Boromo

Boromo, le 11 mars 2024(AIB)-L’association ANVIKULTUR a organisé le vendredi 08 mars 2024 à Boromo la première édition de compétition de Semi-Marathon de Boromo sous le thème « Sport, facteur de cohésion sociale pour un peuple résilient ». La compétition a rassemblé une centaine de compétiteurs professionnels et amateurs.
La ville de Boromo a désormais une compétition d’athlétisme professionnelle dénommée « Semi-marathon de Boromo ».

La compétition est une initiative de l’association ANVIKULTUR en partenariat avec la Mairie de Boromo.

La première édition du Semi- marathon de Boromo a rassemblé une centaine de participants venus de Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Boussé, Houndé, Koudougou, Léo, Dédougou, et de la province des Balé.

Plusieurs athlètes ont fait la distance de 21 km. Ils ont pris le départ sur les bords du barrage de Petit Balé à la sortie ouest. Puis ils ont parcouru environ 9 km pour rejoindre la ville de Boromo, avant d’accomplir un circuit fermé quatre (4) fois trois (3) km à l’intérieur de la ville.

C’est le premier marathon de l’histoire de la ville. A cet effet des milliers de spectateurs se sont rassemblés tout au long du trajet jusqu’à la ligne d’arrivée pour admirer le spectacle et encourager les coureurs. La distance a été pénible pour les amateurs à cause du rythme dicté par les athlètes en tête du groupe. Certains ont dû abandonné après la moitié de la distance des 21 km.

Les athlètes professionnels partis en tête depuis le km zéro ont rivalisé jusqu’à la ligne d’arrivée au centre-ville de Boromo sur la nationale un.

Nion Roger est arrivé premier sur la ligne d’arrivée. Il a parcouru les 21 km en 1h 12 minutes 44 secondes. Il est suivi respectivement de Simporé Inoussa et de Dabiré Jean Francois devancés d’une seconde. Le podium est constitué d’athlètes de Ouagadougou.

La première des femmes est Saboué Marie Aude, athlète de Dédougou, 8e du classement général elle a bouclé la distance en 1h27minuites 09 seconde. Elle a tenu la dragée haut aux hommes jusqu’au dernier km avant l’arrivée. Son talent et courage lui ont valu des applaudissements et des dons.

Selon le vice-président du comité d’organisation Inoussa Zongo, cette première édition a connu un véritable succès malgré l’absence de sponsor et de partenaires.
« La qualité de l’organisation, le niveau des compétiteurs, la mobilisation des premières autorités de la province et du public ont donné un caractère national à l’évènement. Aussi a-t-il lancé un appel aux sponsors et partenaires pour les éditions à avenir.

Le haut-commissaire de la province Ibrahim Boly, patron de la cérémonie, a felicité l’association ANVIKULTUR pour cette initiative sportive nouvelle.

A cet effet l’autorité a instruit la Mairie de Boromo a aidé la compétition à grandir au vue des nobles objectifs. Le préfet, président de la délégation spéciale de Boromo a dit la disponibilité de la Mairie pour accompagner les éditions prochaines car les enjeux d’une telle compétition pour la commune de Boromo sont nombreux.

La cérémonie d’arrivée du Semi-marathon de Boromo a connu la présence de plusieurs invités en plus des autorités administratives. L’association ANVIKULTUR a aussi bénéficié de l’accompagnement de bonnes volontés dont l’apport a été important dans les récompenses des champions.

Ainsi dans la catégorie des hommes, le premier a reçu 125millle frs, une médaille et des gadgets, le 2è 75 milles une médaille et des gadgets et le 3è 50000frs une médaille et des gadgets. Les trois premières de la catégorie dame ont également reçu des prix en plus des dons du public. Le plus âgé des athlètes a été aussi honoré par divers dons.
Agence d’information du Burkina
OM/ata

Solidarité : Des jeunes de Thion font un don de vivres d’une valeur d’environ 500.000 francs aux PDI

Burkina -Solidarite -don

Solidarité : Des jeunes de Thion font un don de vivres d’une valeur d’environ 500.000 francs aux PDI

Bogandé, 11 mars 2024(AIB)- Une initiative de jeunes natifs de la commune de Thion, dans la Gnagna, région de l’Est, a abouti, lundi 11 mars 2024, à une remise de vivres aux Personnes déplacées internes (PDI) à Thion.

D’une valeur d’environ 500.000 de Francs CFA, le don est composé essentiellement de sorgho blanc. C’est en présence des autorités coutumières de la localité que les différents bénéficiaires sont rentrés en possession du don.

Selon Namoussa Lankoandé, membres des donateurs, l’initiative est née le 15 février 2024 à partir de laquelle tout jeune avait été invité à apporter sa contribution pour acquérir des vivres. A l’entendre, ses camarades ont voulu par ce don répondre à l’appel à contribution volontaire des plus hautes autorités du pays. « C’est notre apport pour la prise en charge des PDI qui traversent actuellement une situation difficile» a-t-il précisé.

Pour les bénéficiaires, le geste constitue un ouf de soulagement pour leurs familles surtout en cette période difficile. Par la voix de Possi Tindano, ils ont tenu à remercier les donateurs pour leur élan de solidarité. Les personnes déplacées internes de Thion ont à l’occasion formulé le voeux de regagner leurs localités respectives.

Agence d’Information du Burkina
Oat/ata

Nord/Projet Communautaire de Relèvement et de Stabilisation du Sahel : Une foire pour promouvoir les PFNL

La visite des stands et dégustation des mets locaux par les autorités

Nord/Projet Communautaire de Relèvement et de Stabilisation du Sahel : Une foire pour promouvoir les PFNL

Gourcy, le 9 mars 2024 (AIB)- L’Association Monde Rural (AMR) en collaboration avec le Projet Communautaire pour le Relèvement et la Stabilisation du Sahel (PCRSS) a organisé du 7 au 9 mars 2024 à Gourcy, une foire régionale pour la promotion et la valorisation des Produits Forestiers non Ligneux (PFNL). Placée sous la présidence du Gouverneur de la Région du Nord, Issouf Ouédraogo, la foire avait pour thème «Contribution des produits forestiers non ligneux à la paix et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des PDI et leurs hôtes».

Du 7 au 9 mars 2024, la cité de Naaba Yadéga a vibré au rythme de la première édition de  la foire Régionle de promotion des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) organisée par l’AMR en partenariat avec le Projet Communautaire de Relèvement et de Stabilisation du Sahel (PCRSS).

Cette activité était placée sous la présidence du Gouverneur de la Région du Nord Issouf Ouédraogo, et le coparrainage de Harouna Ouédraogo, Directeur Régional de l’environnement du Nord et du Président de la Chambre Régional d’Agriculture (CRA) du Nord Abdoulaye Sanfo.

Le Gouverneur de la Région du Nord Issouf Ouédraogo à l’ouverture de la foire.

Pour le Coordonnateur national de l’AMR, Amadou Wangré, cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du PCRSS dans les Régions du Nord et du Sahel, a pour objectif, non seulement de promouvoir et de valoriser les PFLN, mais aussi de créer un cadre de rencontre et de partage d’expériences entre les acteurs du domaine.

« Nous avons voulu également organiser cette activité en marge de la Journée internationale de la femme pour rendre un vibrant hommage aux femmes qui sont les plus actives dans tous les maillons de la filière PFNL » a ajouté monsieur Wangré.

Le Gouverneur de la Région du Nord Issouf Ouédraogo a félicité les organisateurs de la foire qui ont bien voulu satisfaire à une demande exprimée par les acteurs de la filière.

Pour lui, la contribution des PFNL au produit intérieur brut (PIB) est estimée à 10%.

La visite des stands et dégustation des mets locaux par les autorités

Mieux, dira-t-il :  la promotion de cette filière constitue « une réponse efficace à la vulnérabilité face aux changements climatiques et à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle qui limitent le développement de notre pays ».

Après la coupure symbolique du ruban, le Gouverneur et son équipe ont tenu à encourager les acteurs en visitant les 75 stands des exposants venus des quatre provinces de la régiondu Nord  (Loroum, Passoré, Yatenga et Zondoma) avec des produits issus principalement  du karité, du baobab, du néré, du moringa, du neem, du tamarin, du balanites, et bien d’autres plantes.

                         Renforcer les connaissances des acteurs de la filière

En marge de la foire, une conférence publique a été animée le 8 mars 2024 dans la salle de conférence des CITES de Gourcy sur le thème ‘’Contribution des PFNL à la paix et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle’’.

Animée par le Directeur régional de l’environnement du Nord Harouna Ouédraogo, les participants ont échangé sur le potentiel en PFNL dans la région du Nord et du Burkina, leurs valeurs aux plans alimentaires et nutritionnelles, au plan culturel et sanitaire et au plan économique.

Des scolaires sont venus à la découverte des merveilles de la forêt

Les conditions de récolte, la protection et la restauration de l’environnement, la transformation et la commercialisation des produits ont aussi été abordées.

A l’en croire, plus d’un milliard de personnes vivent des PFNL dans le monde selon l’OMS.

Au Burkina Faso, ils viendraient en 3ème position après l’agriculture et l’élevage et occuperaient près de 82% de femmes parmi les acteurs du domaine.

Avant de terminer sa communication, le Directeur régional a fait des recommandations comme l’inscription des PFNL dans les PCD des communes, la mise en place d’infrastructures de transformation, l’organisation des acteurs en réseau et leur inscription sur le registre de commerce, la bonne présentation des produits à travers des emballages de qualité lors des expositions etc.

Le Haut-commissaire de la province du Zondoma Aboubacar Sidiki Nabé (Faso danfani) a remis les attestations aux lauréats de la filière transformation.

Au terme de la foire qui a refermé ses portes dans la soirée du 9 mars 2024, quinze prix allant de 75 000 à 20 000 francs CFA ont été remis aux meilleurs exposants dans les trois maillons à savoir la production, la transformation et la commercialisation. Chaque participant est reparti avec une attestation décernée par les organisateurs.

Agence d’Information du Burkina

Aziz KIEMDE

Sissili/8 Mars 2024 :   L’autre moitié du ciel magnifiée à Léo

Les femmes ont défilé pour marquer leur engagement à l'entrepreneuriat communautaire

Burkina-Sissili-Journée-Célébration

Sissili/8 Mars 2024 :   L’autre moitié du ciel magnifiée à Léo

Léo,(AIB)-La coordination provinciale des organisations féminines de la Sissili a célébré le vendredi 8 mars 2024 à Léo, la 167e  journée internationale des droits de la femme sous le thème «  Promotion de l’entrepreneuriat communautaire: quelle contribution des femmes ». Cette journée a été une occasion pour magnifier « l’autre moitié du ciel » dans la « cité des ignames ».

Parade de défilé, animation grand public, conférence, activités sportives ont constitué les temps forts de la 167e journée internationale de la femme à Léo, chef-lieu de la province de la Sissili, dans la région du Centre-Ouest.

La cérémonie a été placée sous la présidence du haut- commissaire de la province de la sissili, Tewendé Isaac Sia et le co-parrainage du président de la délégation spéciale de Léo, Kassoum Koalaga, de sa majesté, chef de canton et de Thiombiano Ivonne/ Nignan fonctionnaire à la CEDEAO.

Pour la coordinatrice provinciale des femmes de la Sissili, Mariétou Napon/ Dagano, la journée constitue une occasion pour les femmes de mener des activités de plaidoyer à l’endroit du public pour une prise en compte des femmes dans le développement économique durable.

 A entendre Mme Napon, la situation de la représentativité des femmes au niveau de l’entrepreneuriat communautaire est non enviable.

 « C’est en cela que le thème de ce 8 mars nous interpelle tous et chacun à son niveau d’y mettre du sien pour l’émergence des femmes dans tous les domaines de l’entrepreneuriat communautaire dans notre pays et plus précisément dans la Sissili a- t- elle souligné.

Mariétou Napon/ Dagano a, au nom de toutes les femmes de la province remercié toutes les personnes physiques et morales, qui malgré le contexte national difficile que traverse le pays n’ont ménagé aucun effort pour soutenir cette manifestation.

La représentante des parrains, Ivonne Thiombiano/Nignan a traduit toute sa gratitude et sa reconnaissance à l’endroit de la coordination provinciale des organisations féminines pour la considération portée à leur égard pour parrainer cette journée dédiée à la femme.

Mme Thombiano a ensuite salué le courage et l’engagement des femmes qui malgré les nombreuse difficultés se battent nuit et jour pour relever les défis de leur participation à la vie publique et à la prise en compte de leurs potentialités dans tous les secteurs du développement.

 Pour elle, l’importance de la place de la femme dans le système économique du Burkina n’est plus à démontrer.

Ivonne Thiombiano/Nignan a  invité les uns et les autres à faire preuve de disponibilité aux côtés des femmes pour un développement durable de la société.

Mme Thiombiano a rassuré la Coordination de leur  accompagnement dans la mise en œuvre de  ses activités prioritaires, en lien avec le thème de la journée.

Le haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewendé Isaac Sia a saisi l’occasion pour apprécier les avancées réalisées, en matière de promotion de la femme au Burkina.

Sia a également remercié les ONG et les associations pour leurs multiples actions, en faveur des femmes et des filles de la province.

 Le premier responsable de la province a par ailleurs exhorté chacun et chacune à redoubler beaucoup d’efforts dans son domaine d’intervention, en vue d’un meilleur accompagnement des femmes pour leur participation active à l’entrepreneuriat communautaire, gage d’un développement endogène durable.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

 

                                                                                                                                   

 

 

 

72 heures pour valoriser le patrimoine culturel des localités de Saponé et environnants

Culture – Festival Boul-Yam de Koumsagha

72 heures pour valoriser le patrimoine culturel des localités de Saponé et environnants

Kombissiri, le 10 mars 2024 (AIB) À Koumsagha dans la commune de Saponé, province du Bazèga, a eu lieu le samedi 9 mars 2024, l’ouverture officielle de la 2è édition du festival Boul-Yam qui se tient du 8 au 10 mars 2024. 72 heures d’activités culturelles pour valoriser le patrimoine culturel et promouvoir la cohésion sociale.

La valorisation du patrimoine culturel des localités de la commune de Saponé, l’éducation culturelle et l’initiation des jeunes aux instruments musicaux locaux et la promotion de la cohésion sociale à travers la culture, tels sont les objectifs de la 2è édition du festival Boul-Yam. Ce grand rendez-vous culturel qui se tient pour la deuxième année consécutive est placée sous le patronage du ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo.

‹‹Cohésion sociale et développement durable, rôle de la chefferie coutumière››, est le thème retenu pour cette 2è édition organisé en hommage à Naba Googho, chef coutumier du canton de Saponé de 1896 à 1982.

‹‹ Nous avons l’ambition à travers ce festival, d’exhumer, de documenter et de valoriser nos références›› s’est exprimé Matthieu Bilgo, coordonnateur général du festival Boul-Yam. Selon lui, c’est conscient de la place et du rôle des responsables coutumiers dans la construction et la sauvegarde de la cohésion sociale et du développement que ce thème a été retenu.

Convaincus de leur rôle dans le processus de développement de la commune, les chefs coutumiers avec à leur tête le chef du canton de Saponé Naba Sigri, ont pris part à cet événement culturel.

À l’ouverture officielle du festival, le Haut-commissaire du Bazèga, Téné Justine Kientega/Ilboudo a, au nom du ministre en charge de la culture, felicité les organisateurs et invité les chefs coutumiers à prendre leur bâton de leader et d’occuper la place qui est la leur dans les programmes de développement initiés par le gouvernement et ses partenaires pour le progrès durable et inclusif au Burkina Faso.

Pour cette édition plusieurs activités culturelles sont menées, notamment la formation des jeunes sur l’utilisation des instruments traditionnels de musique, l’organisation du  »Kombi-kéogo » ou le concours scolaire sur l’utilisation des instruments musicaux locaux.

À ces activités, s’ajoutent la conférence publique sur la vie et les œuvres de Naba Googho ainsi que des prestations d’artistes et de troupes traditionnelles locales et étrangères, une exposition d’animaux sauvages et une rue marchande.

La cérémonie d’ouverture à laquelle ont pris part des troupes traditionnelles de Tiébélé et de Pô de la province du Nahouri, été l’occasion pour les organisateurs de primer les lauréats du concours scolaire sur l’utilisation des instruments musicaux locaux.

Pour rappel, Boul-Yam du nom du festival organisé par  »l’association l’école des citoyens » signifie en langue mooré, apprendre, se ressourcer. D’où l’ambition du festival selon les organisateurs, qui se veut un cadre d’apprentissage pour les jeunes à travers le rappel des pratiques et valeurs culturelles.

Agence d’information du Burkina

TPT/ata

Burkina : Dr Dramane Konaté célèbre ses 30 ans au service des Lettres, des Arts et des Savoirs

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Burkina : Dr Dramane Konaté célèbre ses 30 ans au service des Lettres, des Arts et des Savoirs

Ouagadougou, 11 mars 2024 (AIB)-L’écrivain burkinabè, Dr Dramane Konaté a célébré le jeudi 7 mars 2024 à Ouagadougou, ses 30 ans au service du Burkina des Lettres, des Arts et des Savoirs.

«Célébrer les 30 ans, permet à l’écrivain de se ressourcer, de voir son parcours et voir s’il a été vraiment utile à la communauté et à la jeunesse», a indiqué ce jeudi 7 mars 2024, Dr Dramane Konaté au cours d’une cérémonie de célébration de ses 30 ans au service du Burkina des Lettres, des Arts et des Savoirs.

Il a souligné que ses 30 ans sont aussi une occasion d’évaluer sa contribution en tant qu’écrivain «à l’éveil des consciences, à l’excellence de l’écriture que ce soit au niveau national, continental ou international».

Il a pour ce fait relevé que plusieurs fois, il y a eu les extraits de ses œuvres qui ont été soumis aux examens scolaires et universitaires.

Plusieurs acteurs du monde de la littérature, des personnalités politiques et coutumières ont pris par à la cérémonie qui a permis de se rendre compte que l’homme à a son actif une quinzaine d’œuvres écrites et que treize autres œuvres inédites, tous genres confondus sont en attente de publication.  

Le Pr à la retraite Yves Dakyuo a salué la tenue de l’évènement qui est une première au Burkina Faso. «Ce n’est pas fréquent dans notre milieu, qu’un écrivain fête son anniversaire professionnelle. Ce que nous vivons ce soir, c’est l’instauration d’un nouveau style littéraire qui donnera plus d’opportunités à nos écrivains de sortir de l’ombre», s’est-il réjoui.

La cérémonie a été marquée par des dédicaces de certaines œuvres du Dr Dramane Konaté et d’un certain nombre de témoignages.

Pour rappel, c’est en 1993 que Dr Konaté a présenté son premier scénario au FESPACO qui a été internationalement reconnu comme étant le meilleur alors qu’il venait à peine de quitter l’université.

Agence d’information du Burkina

WIS/no

Burkina : Un mouvement soutient les actions de reconquête du territoire et de souveraineté de la transition

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Burkina : Un mouvement soutient les actions de reconquête du territoire et de souveraineté de la transition

Ouagadougou, 10 mars 2024 (AIB)-Le mouvement Faso Sira « le chemin de la patrie » en langue nationale dioula, s’est engagé samedi à Ouagadougou, à soutenir les actions patriotiques de reconquête de l’entièreté du territoire des mains de l’ennemi mais aussi de souveraineté, affichées par les autorités de la Transition.

« Au regard de la brillance et de l’audace de la nouvelle dynamique impulsée par le capitaine (Ibrahim Traoré : ndlr) et toute son équipe, la jeunesse, fer de lance du développement s’identifie sans ambages dans le combat qui est désormais nôtre. Celui de récupérer l’entièreté de notre territoire des mains de l’ennemis mais aussi et surtout d’arracher notre souveraineté », a indiqué le Coordonnateur du mouvement Faso Sira, Henry Joël Zaongho.

Selon lui, son mouvement ne saurait « rester en marge de cette lutte noble et hautement patriotique ».

« Nous lançons un vibrant appel à tous les Burkinabè à se liguer derrière nos autorités actuelles pour mener ce combat patriotique. C’est à l’unisson que nous relèverons les défis du moment et ouvrirons les portes de perspectives nouvelles », a ajouté le coordonnateur de Faso Sira.

Le coordonnateur de Faso Sira, s’exprimait samedi à Ouagadougou, à l’occasion du lancement de son mouvement.

Faso Sira, compte « mener des actions fortes pour tracer les sillons d’un réel développement pour le Burkina ».

Henry Joël Zaongho prévoit déjà dans les jours à venir, faire des collectes de sang et de fond pour soutenir l’effort de paix.

Le mouvement se veut une nouvelle force de proposition et d’action adjuvant aux initiatives déjà engagées pour la restauration du territoire et de la souveraineté.

Faso Sira prône la cohésion sociale et œuvre au retour de la paix au Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
DNK/as

 

Encadrement des Etalons : « Brama Traoré est l’homme de la situation » selon Lazare Banssé

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Encadrement des Etalons : « Brama Traoré est l’homme de la situation » selon Lazare Banssé

Ouagadougou, 11 mars 2024 (AIB) – Le président de la Fédération burkinabè de football (FBF) Lazare Banssé qui a désigné Brama Traoré comme entraineur des Etalons du Burkina Faso, a fait savoir lundi lors de sa présentation à Ouagadougou, qu’il est l’homme de la situation, a-t-on constaté.

« Brama Traoré est l’homme de la situation. Nous avons fait appel à l’expertise nationale », a déclaré le président de la Fédération burkinabè de football Lazare Banssé lors de la conférence de presse de présentation du nouveau sélectionneur des Etalons du Burkina Faso.

Le comité de désignation mis en place par le président de la FBF, a travaillé sur une short-liste de six prétendants à la tête de l’équipe fanion du Burkina Faso.

Ce qui a pesé pour le choix de Brama Traoré « c’est son CV et son expérience. L’expérience est un élément important. Il a travaillé aux côtés de plusieurs entraineurs des Etalons. Il a le tempérament qu’il faut. Il est quelqu’un de pondéré. Il sait parler aux joueurs. Il sait galvaniser les joueurs », a précisé le président Banssé.

La durée du contrat de coach Brama alias « Le chercheur » n’a pas été dévoilé mais le président la FBF a mentionné que « nous allons travailler avec lui sur un projet à long terme ».

L’objectif qui lui a été assigné est de qualifier les Etalons pour la prochaine CAN et la coupe du monde. Il lui a été également assigné de construire et de rajeunir l’équipe tout en attirant les binationaux. L’autre objectif est de ramener la discipline au sein des Etalons.

Le nouvel entraineur Brama Traoré a rendu un vibrant hommage aux anciens présidents de Fédération burkinabè de football qui sont passés avant Lazare Banssé et aussi les entraineurs nationaux qui sont passés à la tête de l’encadrement technique des Etalons.

« J’ai confiance en moi »

Le nouvel homme fort des Etalons du Burkina Faso vient avec une sérénité rassurante. « Je suis un entraîneur résilient et sage. Je ferai tout pour qualifier les Etalons à une coupe du monde et remporter une CAN. J’ai confiance en moi », confie Brama Traoré.

Il dit bien connaitre l’environnement de l’équipe et va apporter de la joie aux Burkinabè.

« Je connais les joueurs depuis leurs bas-âges. Je sais comment travailler avec eux. Je saurai bien manier la carotte et le bâton. Je ferai tout pour imposer ma marque. Je pense que cette équipe va nous impressionner », a-t-il fait savoir.

Se basant sur la participation des Etalons à la dernière CAN en Côte d’Ivoire, Brama Traoré a souligné que « face au Mali les gens n’ont pas fait attention mais le Mali a fait 17 passes avant de marquer leur but à la 3e mn. Ça veut dire qu’au sein des Etalons, le don de soi, l’engagement et la discipline n’existaient pas ».

Le président Banssé a également fait savoir que libre cours est laissé au nouveau sélectionneur Brama Traoré de choisir son adjoint pour éviter les mésententes au sein de la sélection.

Brama Traoré est titulaire de deux licences (A et B) de la Fédération allemande de football, d’une licence A de la Fédération burkinabè de football et de la Licence A de la Confédération africaine de football (CAF). Il est également titulaire d’un certificat FIFA (participation à la Coupe du monde) au Nigéria, de plusieurs autres certificats FIFA (instructeur et entraineurs) etc.

Brama Traoré remplace le Français Hubert Velud dont le contrat n’a pas été renouvelé après l’élimination en 8e de finale des Etalons à la CAN 2023 disputée en 2024 en Côte d’Ivoire.
Agence d’information du Burkina
as/ata

L’Eglise de France et des soignants indignés par le projet sur l’ »aide à mourir »

L’Eglise de France et des soignants indignés par le projet sur l' »aide à mourir »

Ouagadougou, (AIB)-Des associations de soignants et l’Eglise de France ont vivement critiqué le lundi 11 mars 2024 le projet de loi sur « l’aide à mourir » présenté par le président Emmanuel Macron, des soignants évoquant un projet « qui va à l’encontre des valeurs du soin » et l’Eglise « une tromperie ».

« Appeler +loi de fraternité+ un texte qui ouvre à la fois le suicide assisté et l’euthanasie est une tromperie. Une telle loi, quoi qu’on veuille, infléchira tout notre système de santé vers la mort comme solution », déclare le président de la Conférence des évêques de France, Eric de Moulins-Beaufort, dans le quotidien catholique La Croix.

« Une très mauvaise surprise », a abondé Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, sur la radio France Inter. « Il y a quelque chose d’incompréhensible, et la dissimulation, derrière un terme de fraternité, de l’absence de fraternité », selon cet évêque.

« Ce qui me frappe, c’est qu’on a l’impression que dans la +start-up nation+, les personnes non productives n’ont plus le droit de cité », a déploré Mgr Rougé.

« C’est avec consternation, colère et tristesse que les soignants réunis au sein du collectif sur la fin de vie ont pris connaissance de l’interview du président », ont réagi de leur côté plusieurs associations de soignants dans un communiqué.

« Avec une grande violence, le chef de l’État annonce un système bien éloigné des besoins des patients et des réalités quotidiennes des soignants, avec en perspective de graves conséquences sur la relation de soin », ajoutent-ils.

Pour eux, « mourir dans la dignité est une demande bien légitime, mais c’est précisément la mission des soins palliatifs notoirement sous-dotés » en France.

Après de longs mois de réflexion et plusieurs reports, Emmanuel Macron a dévoilé son « modèle français de la fin de vie »: une « aide à mourir » qui doit permettre à certains patients, selon des « conditions strictes », de recevoir une « substance létale ».

Les patients majeurs, « capables d’un discernement plein et entier », atteints d’une « maladie incurable » avec « pronostic vital engagé à court ou moyen terme » et subissant des souffrances « réfractaires » (ne pouvant être soulagées) pourront « demander à pouvoir être aidés afin de mourir », a dit le chef de l’Etat.

Les mineurs et les patients atteints de maladies psychiatriques ou neurodégénératives qui altèrent le discernement, comme Alzheimer, en seront donc exclus.

Le processus parlementaire s’annonce long et l’aboutissement n’interviendra probablement pas avant 2025.

Anticipant les critiques, le président a aussi annoncé un renforcement des soins palliatifs, avec un milliard d’euros supplémentaires pour ce secteur sur dix ans.

Agence d’Information du Burkina

Source:AFP

Burkina/Islam : 26 personnes dont 12 femmes achèvent la lecture du saint Coran à Djikofè

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Burkina/Islam : 26 personnes dont 12 femmes achèvent la lecture du saint Coran à Djikofè

Ouagadougou 10 mars 2024(AIB)-L’association Neymatoulahi a organisé dimanche à Djikofè, dans l’arrondissement n°11 de la ville de Ouagadougou, une cérémonie de lecture du saint Coran, marquant la fin de plusieurs années  de formation  au profit de 26  apprenants dont 12 femmes.

L’association Neymatoulahi de Djikofè est basée au secteur n°47 dans l’arrondissement 11 de la ville de Ouagadougou. Ce Dimanche 10 mars 2024, elle  a initié une cérémonie de lecture du saint Coran, à l’endroit de 26 apprenants dont 12 filles, en fin de formation.

L’évènement a été placé sous l’autorité spirituelle du Cheick et président du Conseil supérieur des Oulémas, Mahamadou Bandé avec le parrainage du président directeur général (PDG) de la société MOUN- SARL, Ablassé Sawadogo.

Le co-parrain de la cérémonie, Assami Bonkoungou, s’est dit très ému du fait que les femmes s’intéressent à la lecture du saint Coran. M. Bonkoungou a saisi l’occasion pour encourager  le maître coranique, Cheick Issaka Ouédraogo, dans sa marche de  promotion  de l’Islam.

« J’encourage le cheick Issaka Ouédraogo, d’avoir initié des enseignements islamiques pour les femmes  afin qu’elles puissent connaitre le bon Dieu  », a-t-il confié tout en se réjouissant de la grande mobilisation autour de l’activité.

Le co-parrain Bonkoungou a traduit également toute sa disponibilité  à soutenir toute  initiative qui concourant à l’apprentissage de l’Islam au Burkina Faso.

« Ce qu’on cherche aujourd’hui demeure le superficiel, mais nous recherchons tous l’au-delà et même les actes qui nous posons ici rentre le cadre de l’au- delà », a-t-il soutenu.

Le maître coranique et président de l’association Neymatoulahi, cheick Issaka Ouédraogo s’est dit heureux du fait que les apprenants ont achevé leur formation en beauté.

Cheick Ouédraogo a fait remarquer que les 26 apprenants dont 12 femmes qui ont passé au moins cinq ans avec lui, dans la lecture du coran.

Il a aussi fait savoir que des difficultés ont existé dans l’apprentissage  mais qu’avec l’aide du Créateur, la formation s’est bien achevée.

« Aujourd’hui constitue un grand jour pour nous. Nous sommes très contents. Nous sommes au terme de l’apprentissage du saint Coran et cela constitue une fierté », s’est réjoui le guide.

L’apprenante Zara Compaoré dit avoir passer 7 ans avec son maître  coranique, cheick Issaka Ouédraogo et s’est dite satisfaite du fait qu’elle ait pu acquérir des connaissances en Islam.

Elle a félicité cheick Ouédraogo pour le travail abattu tout au long de leur formation.

Même son de cloche pour l’apprenant, Adama Ouédraogo qui soutient avoir passer au moins 3 ans avec son maître dans l’apprentissage du coran.

« Je remercie le bon Dieu qui m’a permis de terminer mon apprentissage», a renchéri M. Ouédraogo.

Notons que cette cérémonie de lecture du saint coran avait comme marraine Bibata  Tapsoba.

Agence d’information du Burkina

 NO/ata

 

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