Burkina – Contrats – Objectifs – Ministère – Affaires Étrangères
Burkina : Les Affaires étrangères réalisent 55,29 % des objectifs assignés au premier semestre 2024
Ouagadougou, 8 août 2024 (AIB) – Le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamogo Jean Marie Traoré, s’est déclaré satisfait du niveau d’exécution des contrats d’objectifs assignés à son département, qui a atteint 55,29 % au premier semestre de 2024.
« Je dois dire qu’au 30 juin, avec un taux de 55,29 %, par rapport aux prévisions que nous avions envisagées, nous sommes plutôt satisfaits du niveau d’exécution », a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Karamogo Jean Marie Traoré.
Le ministre s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion de la séance d’évaluation semestrielle des contrats d’objectifs des différents ministères.
Pour M. Traoré, trois objectifs majeurs sont assignés à son département : la contribution à la défense et à la sécurité nationale, la consolidation du rayonnement du pays et le renforcement de l’intégration africaine, ainsi que la gestion de la diaspora.
Cependant, selon lui, le taux global réalisé par son ministère cache des disparités.
Il souligne un taux de réalisation de 60 % au niveau de la consolidation et du positionnement du pays, contre 43 % pour la contribution à la sécurité, un objectif réalisé conjointement avec le ministère en charge de la défense.
En ce qui concerne les objectifs liés à la gestion des Burkinabè de l’extérieur, il note un taux de 54 %.
« Nous avons soumis au chef du gouvernement la préoccupation de revoir notre instrument de planification au regard des mutations que nous avons connues », a-t-il confié.
Pour lui, il s’agit notamment du retrait de la CEDEAO et de la création de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui n’étaient pas initialement prévus dans le schéma de planification.
« Nous avons reçu l’accord favorable du Premier ministre pour cette relecture, ce qui nous permettra d’être en cohérence avec le nouveau contexte », a-t-il rassuré.
De ce fait, le chef de la diplomatie burkinabè a assuré que la confédération de l’AES sera désormais prise en compte dans les objectifs du ministère.
Par ailleurs, le ministre a ajouté que son département a été confronté à deux types de contraintes : la première, d’ordre programmatique, liée au changement de contexte sous-régional, ce qui a eu une incidence sur la réalisation des activités du ministère.
La deuxième contrainte, selon lui, est d’ordre budgétaire.
Il a expliqué que le ministère a subi une régulation budgétaire qui « n’a pas permis de respecter certains rendez-vous pour un certain nombre d’activités que nous avions planifiées ».
Agence d’information du Burkina
DNK/ata