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Bogandé/ Immersion patriotique : Le Haut-commissaire salue la discipline et encourage les jeunes au patriotisme

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Bogandé/ Immersion patriotique : Le Haut-commissaire salue la discipline et encourage les jeunes au patriotisme

Bogandé, 29 août 2025 (AIB) – Le Haut-commissaire de la Gnagna, Jean Baptiste Béogo, a rendu visite ce vendredi aux 371 jeunes participants à la première édition de l’immersion patriotique, afin de s’enquérir du bon déroulement des activités et de galvaniser encadreurs et participants.

Accueilli par les responsables militaires en charge du commandement, le Haut-commissaire Jean Baptiste Béogo a effectué, ce vendredi 29 août 2025, une visite aux 371 jeunes réunis à Bogandé dans le cadre de la première édition de l’immersion patriotique.

L’Objectif étant de constater le déroulement des activités, encourager les participants et féliciter les équipes mobilisées.

Le Haut-commissaire a d’abord assisté à une brève démonstration de discipline collective, ponctuée par les réponses enthousiastes des jeunes : « Affirmatif mon lieutenant ! ».

Pour lui, ce comportement traduit l’émergence de l’esprit de rigueur et d’obéissance chez les immergés.

Dans son intervention, M.Béogo a félicité les nouveaux bacheliers et exhorté l’ensemble des participants à s’investir pleinement.

« Vous allez vous procurer des connaissances, des valeurs et des vertus prônées par notre patrie. Je vous exhorte à suivre avec abnégation afin de devenir de vrais patriotes pour un Burkina nouveau », a-t-il déclaré.

Il a visité les services de soutien, notamment l’équipe de santé et la cantine du lycée provincial, saluant leur dévouement et leur contribution au bon déroulement du programme.

Le Haut-commissaire a remercié les encadreurs et formateurs pour leur rôle crucial dans la transmission des valeurs civiques et citoyennes.

Cette immersion patriotique vise à inculquer discipline, amour de la patrie et esprit de responsabilité aux 371 jeunes afin de jeter les bases d’un Burkina Faso nouveau.

Agence d’information du Burkina

Bam : La veille citoyenne réclame le départ 3 responsables de Bissa Gold

Bam : La veille citoyenne réclame le départ 3 responsables de Bissa Gold

Kongoussi, 28 août 2025 (AIB) – Les organisations de veille citoyenne de Kongoussi et de Sabcé ont manifesté, jeudi à Imiougou, contre la société minière Bissa Gold. Elles accusent trois responsables d’avoir attisé un différend lié à un reboisement sur un site de résidus miniers et exigent leur remplacement.

Selon des leaders communautaires, la mine a mobilisé des jeunes de Sabcé pour reboiser sur le tailing d’Imiougou, malgré le refus des habitants de cette localité, qui demandaient plutôt un apport en latérite. Cette décision aurait conduit les sages d’Imiougou à invoquer des fétiches (Tinsé en mooré) contre ceux ayant procédé au reboisement.

Le chef du village d’Imiougou, ancien employé de la mine, a déploré le manque de dialogue. « Nous manifestons parce que nous savons que le Président Ibrahim Traoré est un homme de vertu et qu’il nous écoutera », a-t-il ajouté.

Le responsable de la veille citoyenne du Bam, Noufou Sawadogo dit Naf Naf, a pour sa part averti que la situation pourrait menacer la cohésion entre les villages. Les manifestants exigent ainsi le départ de trois responsables de la mine.

La société Bissa Gold se dit « surprise » par cette contestation, affirmant avoir toujours associé les communautés aux activités de réhabilitation. « Dans le cadre de la réhabilitation de notre TSF, nous avons décidé de planter des arbres, en associant toujours les communautés concernées. Certaines n’étaient pas d’accord et nous avons travaillé avec celles qui l’étaient. Nous sommes donc surpris par cette manifestation qui demande en plus le départ de certains responsables », a expliqué un représentant de la mine.

En rappel, le tailing (ou résidu minier) désigne les déchets issus du traitement du minerai, composés d’eau, de particules de roche et de réactifs chimiques. Les deux options de gestion – reboisement ou recouvrement d’argile – sont considérées comme appropriées par des spécialistes.

Agence d’Information du Burkina
AR/ata

Le Maroc, pays le plus titré de l’histoire du CHAN

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Le Maroc, pays le plus titré de l’histoire du CHAN

Ouagadougou, 30 août 2025 (AIB)-Les Lions de l’Atlas A’ du Maroc ont remporté samedi à Nairobi au Kenya, le 8e Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de football devant les Bareas de Madagascar (3-2), leur 3e sacre et devenant le pays le plus titré de l’histoire dans cette compétition.

Malgré l’ouverture matinale du score de l’équipe malgache par Félicité Manohantsoa (9e), les Lions marocains ont vite rugi avec l’égalisation de Yousef Mehri (27e) et le doublé du meilleur buteur de la compétition Oussama Lamlioui (44e et 80e) qui marquait ses 5e et 6e buts du CHAN. Toky Rakotondraibe avait égalisé à 2 partout (69e).

C’est la 3e fois après 2018 (à domicile) et 2020 (au Cameroun) que le Maroc brandi ce trophée du CHAN. Le capitaine de l’équipe marocaine Mohamed Rabie Hrimat a été élu meilleur joueur du tournoi, pendant que Oussama Lamlioui en est le meilleur buteur avec six réalisations.

C’est le dernier rempart sénégalais Marc Diouf qui est élu meilleur gardien de but du tournoi. Les Lions locaux tenants du titre, ont terminé 3e de la compétition après leur victoire aux tirs au but devant le Soudan.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Sahel : La Journée mondiale de l’aide humanitaire commémorée en différé

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Sahel : La Journée mondiale de l’aide humanitaire commémorée en différé

Dori, 28 août 2025 (AIB) – La communauté humanitaire de la région du Sahel a commémoré en différé, le mercredi 27 août 2025 à Dori, la Journée mondiale de l’aide humanitaire (JHAH). Cette célébration a été un cadre de reconnaissance de l’engagement des acteurs humanitaires, de sensibilisation et de mobilisation autour des défis de l’action humanitaire dans un contexte marqué par la crise sécuritaire et humanitaire.

L’édition 2025 de la Journée mondiale de l’aide humanitaire a rassemblé à Dori les corps constitués, les ONG, les personnes déplacées internes (PDI) et les communautés hôtes.

Le chef du sous-bureau Sahel de l’Office de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Amidou Doumbia Baba, a rappelé que cette journée, célébrée chaque 19 août, rend hommage à tous les travailleurs humanitaires tombés dans l’exercice de leur mission.

Selon lui, cette commémoration constitue aussi une occasion de sensibiliser sur les réalités humanitaires, mais également de mobiliser des ressources financières indispensables à la poursuite des interventions.

M. Doumbia Baba a salué la bonne collaboration entre la communauté humanitaire et l’administration régionale, soulignant que cette synergie est un gage d’efficacité des interventions.

Il a exhorté les acteurs humanitaires à inscrire leurs actions dans les orientations nationales, en mettant l’accent sur la durabilité, la résilience et le développement.

« L’objectif ultime demeure d’accompagner les communautés affectées à retrouver leur dignité et à se reconstruire », a-t-il indiqué, avant de remercier l’ensemble des partenaires pour leur engagement constant.

Pour le gouverneur de la région du Sahel, Abdoul Karim Zongo, le thème retenu cette année, « Agir pour l’humanité », prend tout son sens dans une région éprouvée par les défis sécuritaires et humanitaires.

« Ici, l’humanité se conjugue chaque jour avec urgence, solidarité, courage et espoir », a-t-il souligné.

À l’entendre, « Agir pour l’humanité » signifie rester présent aux côtés des populations malgré les difficultés, leur offrir de l’eau potable, des vivres, des soins de santé, une éducation et un abri.

Il a rendu un hommage appuyé à l’engagement indéfectible des humanitaires auprès des populations vulnérables du Sahel.

La commémoration a été ponctuée par plusieurs activités, notamment la remise de Cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB) aux personnes déplacées internes, un exposé sur la cohésion sociale et des expositions mettant en lumière les initiatives des différents acteurs humanitaires.

Ces actions visent à renforcer la résilience des communautés touchées et à consolider le vivre-ensemble dans la région.

La Journée mondiale de l’aide humanitaire 2025, célébrée en différé à Dori, a été un moment de reconnaissance et de plaidoyer. Elle a permis de rappeler le rôle crucial des humanitaires dans le Sahel, de réaffirmer la solidarité envers les populations vulnérables et de renouveler l’engagement collectif à « agir pour l’humanité », même dans les conditions les plus difficiles.

Agence d’information du Burkina

AMM/yos

 

 

 

Le Sanguié à l’unisson pour la Révolution Progressiste et Populaire

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Le Sanguié à l’unisson pour la Révolution Progressiste et Populaire

Réo, 30 août 2025 (AIB) – La place de la Nation de Réo a été le théâtre d’un rassemblement exceptionnel ce samedi, où la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne (CNAVC), section provinciale du Sanguié, a organisé un grand meeting de soutien au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Sous un soleil radieux, des milliers de participants venus des dix communes de la province du Sanguié ont affiché une impressionnante mobilisation, témoignant de leur engagement indéfectible envers la « Révolution Progressiste et Populaire » en cours.

L’événement a réuni plusieurs personnalités originaires du Sanguié, à commencer par le président de la Commission de l’AES, Bassolma Bazié et le ministre de la Justice, Edasso Rodrigues Bayala. Leurs interventions, empreintes d’un sentiment de fierté et de détermination, ont mis l’accent sur la nécessité pour la jeunesse et l’ensemble de la population de soutenir sans réserve le leadership du Capitaine Traoré.

Le meeting a également vu la participation d’autorités coutumières, religieuses, militaires, et paramilitaires, soulignant le caractère inclusif de l’initiative.

Le coordinateur provincial de l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire, Basile Bationo, a salué la présence massive des participants, y voyant un signal fort de soutien au chef de l’État. Il a rappelé que la prise de pouvoir du Capitaine Traoré n’était pas motivée par l’ambition, mais par la volonté de sauver un pays au bord du gouffre.

Bationo a également souligné que la Révolution vise à refonder la société burkinabè, en luttant contre l’impérialisme, en instaurant une gouvernance vertueuse et en assurant la souveraineté du pays. Son discours s’est conclu par un appel poignant à l’union, un rempart indispensable pour surmonter les défis actuels, paraphrasant l’historien Joseph Ki-Zerbo : « S’unir ou périr ».

L’exemple du Sanguié et la fierté d’une jeunesse engagée

Les propos des deux éminents fils du Sanguié, Bassolma Bazié et Edasso Rodrigues Bayala, ont été particulièrement marquants. Le ministre de la Justice, Edasso Bayala, a exprimé sa gratitude pour cette mobilisation exceptionnelle, rappelant que ce n’est pas la première fois que la province se montre solidaire. Il a cité les précédents rassemblements et les contributions financières significatives au Fonds de soutien patriotique, démontrant la constance de l’engagement des habitants du Sanguié.

Le ministre Bayala a insisté sur l’importance de ce meeting pour rendre hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), qui « bravent chaque jour la mort » pour assurer la sécurité du peuple. Il a clarifié le concept de « Révolution Progressiste et Populaire », expliquant qu’il s’agit d’une transformation sociale qui implique la population à la base pour atteindre les objectifs de développement. « C’est une nouvelle manière de faire », a-t-il précisé, appelant à un comportement exemplaire de la part de tous.

Le représentant des parrains, Jean Bosco Bazié, quant à lui, a exhorté les jeunes à soutenir le leader de la Transition, reconnaissant les sacrifices de celui-ci et de toute son équipe. Il a fustigé ceux qui « deviennent un obstacle » pour le pays, prévenant qu’ils « s’allumeront », une métaphore qui a souligné la détermination à ne tolérer aucune trahison.

Il a exhorté la jeunesse à faire preuve d’engagement et à ne pas « suivre » ceux qui s’opposent à la Révolution.

Les discours ont été entrecoupés d’interludes musicaux et de prières de la part des chefs coutumiers et religieux, qui ont réaffirmé que le président est un « don de Dieu ».

En conclusion, le grand meeting de Réo a non seulement réaffirmé le soutien du Sanguié à la « Révolution Progressiste et Populaire », mais a également été un puissant appel à l’unité, au sacrifice et à l’engagement citoyen.

C’était un message clair aux ennemis de la patrie : le peuple burkinabè est plus que jamais uni derrière son leader pour faire du Burkina Faso un véritable Eldorado.

Séance tenante, une collecte de fonds a permis de récolter la somme de 406.150 F pour soutenir les FDS et VDP. Outre cette somme d’argent, ils bénéficient également de vivres et de chaussures militaires.
Agence d’information du Burkina
FGB/PB/AS/ATA

Le Sergent Wendwaogo Daniel KABORÉ, blessé de guerre, partage son expérience du terrain avec les campeurs

PERSONNALITÉ INVITÉE AU CAMP VACANCES FASO MÊBO DU GUIRIKO

Le Sergent Wendwaogo Daniel KABORÉ, blessé de guerre, partage son expérience du terrain avec les campeurs 

(Bobo-Dioulasso, 30 août 2025). Le Sergent Wendwaogo Daniel KABORÉ du Groupement des Forces spéciales antiterroristes et de campagne Hôrônya (FORSATEC Hôrônya) est la personnalité invitée de ce jour au Camp vacances Faso Mêbo du Guiriko.

Le Sergent Wendwaogo Daniel KABORÉ, blessé en opération, a partagé avec les campeurs son expérience du terrain et les a exhortés au patriotisme et à la mobilisation pour la défense de la Patrie.

Face aux campeurs, l’élément du FORSATEC Hôrônya indique avoir participé à de nombreuses missions de sécurisation, à des théâtres d’opérations parfois très dangereux où il a vu des frères d’armes tombés en défendant la patrie.

En dépit du danger permanent sur le terrain, le Sergent KABORÉ dit n’avoir jamais baissé les bras par amour pour la Patrie.

Déployé à l’Est en août dernier pour une mission à haut risque, le Sergent sera touché au bras gauche avant d’être évacué d’urgence à Ouagadougou. En phase de rétablissement, l’élément du Groupement des Forces spéciales antiterroristes rassure les campeurs de sa volonté de rejoindre ses frères d’armes au front dans les semaines à venir.

« Je ne peux pas être tranquille en ville, quand je sais que mes camarades sont au front pour défendre la Patrie », indique le Sergent KABORÉ pour qui l’amour de la Patrie l’appelle.

Il a invité les campeurs à développer des valeurs comme la solidarité, le civisme et le sacrifice de soi pour la Patrie.

Les campeurs ont aussi eu droit, ce samedi, à plusieurs modules de formation sur l’instruction militaire, l’instruction civique et morale, la confection de pavés.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Agence d’Information du Burkina 

Conflit intercommunautaire : Plus de 1291 déplacés accueillis à Kpuéré

Burkina Faso-Conflit-Communautaire

Conflit intercommunautaire : Plus de 1291 déplacés accueillis à Kpuéré

Noumbiel, 27 août 2025 (AIB) – Plus de 1291 personnes, majoritairement des femmes et des enfants, ont trouvé refuge à Kpuéré (Noumbiel) après un conflit intercommunautaire survenu au Ghana, a constaté l’AIB.

Le Haut-commissaire Drissa Hema, qui leur a rendu visite le 27 août, a exprimé la solidarité des autorités et annoncé des mesures d’assistance. Il a salué la population hôte et les forces de sécurité pour leur esprit de solidarité.

Selon les déplacés, le conflit serait lié à un litige foncier.

Agence d’ Information du Burkina

Ho/BZ

Nayala : Les acteurs locaux engagés pour la vaccination contre le paludisme

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Nayala : Les acteurs locaux engagés pour la vaccination contre le paludisme

Toma, 28 août 2025 – (AIB) – Le Centre de lecture publique et d’animation culturelle (CELPAC) de Toma a accueilli, jeudi, un atelier de plaidoyer sur l’introduction du vaccin antipaludique dans le calendrier vaccinal, au profit des enfants de 5 à 23 mois du district sanitaire.

La rencontre, présidée par le secrétaire général de la province du Nayala, représentant le haut-commissaire, a réuni les autorités locales, les leaders communautaires, les agents de santé, les infirmiers-chefs de poste et les responsables COGES des formations sanitaires.

L’objectif était de mobiliser l’ensemble des acteurs de la province afin de réussir cette nouvelle étape dans la lutte contre le paludisme.

M. Diallo a invité les participants à s’investir pleinement pour garantir le succès de l’introduction du vaccin. « La réussite de cette initiative repose sur la mobilisation et la sensibilisation de chacun », a-t-il déclaré. Il a également salué les efforts des professionnels de santé qui assurent la continuité du service public malgré les difficultés sécuritaires.

De son côté, le responsable de la prévention par la vaccination, Samaté Tiéré, a souligné que l’adhésion des autorités, des associations, des médias et des agents de santé sera déterminante. Il a insisté sur la nécessité de dissiper les craintes et rumeurs entourant la vaccination, en exhortant les leaders locaux à relayer des messages clairs dans les lieux de culte et au sein des communautés.

Pour l’équipe cadre du district sanitaire (ECD), l’arrivée de ce vaccin marque un tournant important. Il vient renforcer les autres moyens de prévention déjà existants, dans un contexte où le paludisme demeure la première cause de consultation et de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans.

Le schéma vaccinal prévoit quatre doses pour les enfants de 5 à 23 mois, administrées aux 5ᵉ, 6ᵉ, 7ᵉ et 15ᵉ mois.

Les participants se sont engagés à relayer le message afin que chaque enfant concerné bénéficie de cette protection supplémentaire.

Lancée en février 2024 avec le vaccin RTS,S, la première phase de la vaccination contre le paludisme avait couvert 27 districts. Le passage à l’échelle nationale est intervenu le 15 août 2025.

En 2024, le Burkina Faso a enregistré plus de 10,8 millions de cas de paludisme, dont 3 523 décès. Parmi ces décès, 2 206 concernaient des enfants de moins de 5 ans.

Agence d’information du Burkina
KTA/BAK/ata

Boulgou/Don : L’ancien député Harouna Bayiré offre 50 tonnes de ciment à Faso Mêbo à Tenkodogo

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Boulgou/Don : L’ancien député Harouna Bayiré offre 50 tonnes de ciment à Faso Mêbo à Tenkodogo

Tenkodogo, 28 août 2025 (AIB) – La brigade Faso Mêbo de Tenkodogo, basée au secteur 6, a reçu jeudi, un don de 50 tonnes de ciment offert par l’ancien député Harouna Bayiré, à travers son représentant Déné Harouna.

La remise du don a été présidée par le chargé de mission de la Présidence du Faso pour la région du Nakambé, Adaman Kamboné, en présence des autorités locales.

Selon Déné Harouna, ce don s’inscrit dans le cadre de l’adhésion de l’honorable Harouna Bayiré à l’initiative présidentielle pour le développement communautaire.

Il a indiqué que l’ancien député soutient la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, et encourage les ressortissants du Nakambé à se mobiliser autour de lui.

« Cette dynamique marque une étape dans le renforcement de l’indépendance de notre pays », a-t-il affirmé, ajoutant que d’autres actions seront envisagées dans la mesure des possibilités de l’honorable Bayiré.

Dans son intervention, le chargé de mission Adaman Kamboné a salué l’initiative, soulignant qu’elle traduit la volonté de certains fils de la région de contribuer à son développement. Il a invité les ressortissants vivant à Ouagadougou et ailleurs à suivre cet exemple afin d’appuyer les actions locales.

La remise de ce don à la brigade Faso Mêbo s’inscrit dans une dynamique de participation communautaire aux efforts de développement, en cohérence avec les orientations nationales.

Agence d’information du Burkina
SM/bbp/ata

Boulgou/Don : Une association offre des fournitures scolaires de 200 000 F CFA aux élèves PDI de Tenkodogo

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Boulgou/Don : Une association offre des fournitures scolaires de 200 000 F CFA aux élèves PDI de Tenkodogo

Tenkodogo, 28 août 2025 (AIB)- La présidente de l’Association Mouvement Jeunesse Consciente, Latifatou Sana, a remis jeudi, à Tenkodogo, des fournitures scolaires d’une valeur de 200 000 F CFA aux élèves déplacés internes de la commune.

La présidente de l’association profite de son anniversaire, célébré le 3 août de chaque année, mener une activité d’utilité publique.

Latifatou Sana a expliqué avoir lancé cette collecte de fournitures scolaires à l’occasion de son anniversaire, avec le soutien de ses amis.

L’objectif, selon elle, est d’accompagner les enfants déplacés internes dans leur scolarisation et de soulager les parents confrontés à de nombreuses difficultés.

« L’éducation est un levier essentiel pour l’avenir et nécessite l’implication de tous », a-t-elle déclaré.

En 2024, pour marquer son anniversaire, elle avait initié une opération de plantation d’arbres. Cette année, elle a choisi d’appuyer les élèves en situation de vulnérabilité, afin de leur permettre de mieux aborder la rentrée scolaire.

La remise officielle des fournitures s’est tenue en présence du président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Tenkodogo, Sami Bérenger Pooda. Ce dernier a salué le geste de la présidente du Mouvement Jeunesse Consciente et de ses partenaires, tout en invitant d’autres bonnes volontés à suivre cet exemple.

Pour lui, ces actions citoyennes renforcent les efforts des autorités locales et nationales dans la prise en charge des personnes déplacées internes.

La cérémonie a mis en lumière l’importance de la solidarité et de l’engagement citoyen dans la promotion de l’éducation. Fidèle à sa démarche, Latifatou Sana entend poursuivre chaque année des actions sociales au profit de sa communauté, en associant ses proches et ses partenaires aux défis de développement local.

Agence d’information du Burkina
SM/bbp/ata

Séno : La délégation spéciale régionale équipe les forces combattantes de 200 motos et 10 drones

Burkina – Sahel – Don – FDS -Motos– Drone

Séno : La délégation spéciale régionale équipe les forces combattantes de 200 motos et 10 drones

Dori, 27 août 2025, (AIB) – Le gouverneur de la région du Sahel, Abdoul Karim Zongo, président de la délégation spéciale régionale, a remis mercredi, un important lot de matériel au commandant de la 4e région militaire, chef de bataillon Amadou Sanou dans le cadre de mobilisation citoyenne face aux défis sécuritaires que traverse le Burkina Faso.

La dotation est composée de 200 motos, 10 drones, des pièces de rechange et du lubrifiant. La cérémonie, qui s’est tenue au Camp Liptako de Dori, a mobilisé les corps constitués de la région du Sahel.

Dans son allocution, le gouverneur Abdoul Karim Zongo a expliqué que ce geste s’inscrit dans le cadre d’une mobilisation citoyenne face aux défis sécuritaires que traverse le Burkina Faso. Selon lui, la délégation spéciale régionale du Sahel a voulu, à travers cet appui, traduire la solidarité et l’engagement des populations à soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).
« Le Burkina Faso est engagé dans une lutte acharnée contre le terrorisme et il est de bon ton que chaque citoyen apporte sa contribution à cet effort de paix », a-t-il déclaré.
Le gouverneur a par ailleurs insisté sur les attentes des populations vis-à-vis des forces combattantes, en soulignant que la sécurisation des personnes et des biens demeure une priorité partagée.
Le matériel remis se compose principalement de motos tout-terrain, de drones de surveillance et de pièces de rechange. Ces équipements sont destinés à renforcer la mobilité opérationnelle des forces sur le terrain.
Selon M. Karim Zongo, l’acquisition de ces moyens logistiques vise à améliorer la capacité de réaction rapide des FDS et des VDP, particulièrement dans les zones difficiles d’accès.

Les drones, quant à eux, permettront d’intensifier la surveillance et de collecter des informations stratégiques utiles dans la reconquête du territoire national.
En recevant officiellement les clés des engins et le matériel associé, le commandant de la 4e région militaire, chef de bataillon Amadou Sanou, a exprimé sa profonde gratitude. Pour lui, ce soutien arrive à point nommé, car le rythme soutenu des opérations de sécurisation a fortement usé le matériel roulant disponible.

« Ce don constitue une véritable bouffée d’oxygène pour nos hommes. Il va non seulement renforcer nos capacités logistiques, mais aussi accroître notre efficacité sur le terrain », a-t-il déclaré.
Le chef de bataillon Amadou Sanou a rassuré que le matériel sera utilisé de manière rationnelle et judicieuse, dans le strict respect des besoins opérationnels. Il a également insisté sur la nécessité de maintenir et de renforcer la collaboration entre les FDS et les populations civiles.
Pour lui, la lutte contre l’insécurité ne peut être gagnée sans un engagement collectif.
À travers ce don, la délégation spéciale régionale du Sahel illustre la volonté des populations de prendre part à l’effort de guerre national. En mettant à disposition des moyens logistiques conséquents, elle apporte une réponse concrète aux besoins des forces combattantes et témoigne de la solidarité civilo-militaire.

Pour les autorités comme pour les soldats, ce geste représente un pas supplémentaire vers la reconquête du territoire et la consolidation de la paix dans la région du Sahel.

Agence d’information du Burkina
AMM/bbp/ata

Koudougou : Les chefs traditionnels burkinabè s’engagent pour les droits de l’enfant

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Koudougou : Les chefs traditionnels burkinabè s’engagent pour les droits de l’enfant

Koudougou, 29 août 2025 (AIB) – Dans un élan d’une large mobilisation, les chefs traditionnels et coutumiers du Burkina Faso se sont réunis à Koudougou du 26 au 29 août pour un forum historique, campé sur les droits des enfants.

Cet événement, organisé par l’UNICEF et l’association RAYIMI, visait à renforcer le rôle des leaders traditionnels dans la promotion et la protection des droits de l’enfant, un enjeu crucial dans un pays confronté à de multiples défis.

Le forum s’est tenu dans un contexte difficile, marqué par des chiffres alarmants : 3,3 millions d’enfants non scolarisés en 2022, la fermeture de nombreuses écoles due à l’insécurité, et des taux élevés de mortalité infantile causés par des maladies évitables. C’est en reconnaissant l’influence de leur statut que les chefs traditionnels ont décidé d’agir.

Durant quatre jours, les chefs et leurs épouses ont pris part à des sessions de formation intensives. Ils ont été sensibilisés à des thématiques essentielles telles que l’enregistrement des naissances, les violences faites aux enfants, les mutilations génitales féminines (MGF) et le mariage des enfants.

Ces échanges, conçus pour allier tradition et modernité, ont souligné l’importance de s’appuyer sur les valeurs coutumières pour impulser un changement positif.

L’apogée du forum a été la signature de l’engagement de Koudougou, une charte collective symbolisant la volonté des chefs de passer de la parole à l’action.

Dans ce document, les leaders traditionnels s’engagent à lutter contre les mariages d’enfants et les MGF et d’autres pratiques traditionnelles nuisibles en promouvant l’éducation des filles; encourager la scolarisation des garçons et des filles sans discrimination et soutenir les initiatives d’éducation civique; promouvoir la santé et la nutrition en soutenant les campagnes de vaccination, en sensibilisant aux bonnes pratiques alimentaires pour les femmes enceintes et en luttant contre la malnutrition.

Cette liste s’allonge avec d’autres engagements notamment : améliorer l’accès à l’eau potable et l’hygiène en incitant à l’utilisation de latrines et en promouvant le lavage des mains; favoriser la paix et la cohésion sociale, partant du principe que la stabilité du pays commence par le bien-être de l’enfant.

Pour garantir la mise en œuvre de ces engagements, les chefs ont également convenu de créer un comité de veille communautaire qui évaluera les progrès trimestriellement. Ces actions serviront de base à des plans d’action locaux qui bénéficieront de l’appui technique et financier de l’UNICEF.

Cet engagement collectif marque un tournant majeur. Les chefs traditionnels, gardiens des coutumes, se positionnent désormais comme des acteurs clés du développement, prêts à transformer les normes sociales et comportementales pour garantir un avenir meilleur à tous les enfants du Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
PB/AS/ATA

Koosin/Cours de vacances islamiques : 200 apprenants enseignés sur la promotion d’un islam tolérant

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Koosin/Cours de vacances islamiques : 200 apprenants enseignés sur la promotion d’un islam tolérant

Nouna 30 août 2025(AIB)- La mosquée du mouvement sunnite de Nouna a abrité, du 1er juillet au 30 août 2025, des cours de vacances islamique au profit de 200 apprenants âgés de 6 à 15 ans. Ils ont été outillés sur la promotion d’un islam tolérant.

« Le mouvement sunnite a initié des cours de vacances en vue de promouvoir un islam tolérant », selon Issiaka Sidibé directeur des cours de vacances.

200 apprenants ont suivi des cours de vacances islamique du 1er juillet au 30 août 2025 à Nouna.

Les cours s’articulent autour de la lecture du Coran, l’enseignement des hadiths et l’instruction religieuse à travers l’enseignement de la biographie du prophète.

Ils sont dispensés cinq jours sur sept et uniquement dans la matinée.

200 élèves dont 88 filles et 112 garçons sont répartis dans 4 salles de classes sous la responsabilité de 4 professeurs en langue arabe.

L’accès au cours est conditionné par le payement de la somme de 2500 francs.

La cérémonie de clôture s’est déroulée le 30 août 2025, sous le signe de la tolérance et de la cohésion sociale.

En rappel, les cours de vacances islamiques ont vu le jour en 2022 au bonheur des parents d’élèves venus pour la circonstance suivre les différentes prestations des apprenants.

A tour de rôle, les apprenants se présentent pour réciter soit le coran, une bénédiction où un hadith.

L’éclat de la cérémonie a été rehaussé par la présence du grand prêcheur de la cité du Noumandou, Moustapha Dramé.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/oo

Rabat accueille la première édition du Future Media Initiative

Maroc-Médias-Football-Dialogue

Rabat accueille la première édition du Future Media Initiative

Ouagadougou, 30 août 2025 (AIB)-La capitale marocaine abrite jeudi 4 septembre, l’édition inaugurale de la conférence internationale Future Media Initiative (FMI), une plateforme innovante visant à renforcer le dialogue entre médias traditionnels et nouveaux médias, avec le football comme catalyseur de développement stratégique.

Au programme, plusieurs panels d’experts vont porté sur l’émergence des nouvelles puissances médiatiques à l’horizon 2030, le rôle de la jeune génération et des réseaux sociaux dans la construction de nouvelles narrations, ainsi que l’impact de l’intelligence artificielle sur la production et la diffusion de l’information.

Les participants vont également échangé sur le rôle des médias dans le développement du football marocain et africain, conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

La rencontre sera marquée par des interventions de personnalités du monde médiatique et diplomatique, des performances artistiques ainsi que des débats sur la souveraineté informationnelle, l’innovation responsable et la régulation des réseaux sociaux.

La conférence va prendre fin avec la lecture d’une déclaration finale réaffirmant la volonté des acteurs médiatiques d’accompagner les mutations du paysage mondial, tout en plaçant l’Afrique au cœur du nouvel ordre informationnel.

Agence d’information du Burkina

Mouhoun/Entrepreneuriat des jeunes et des femmes : L’ONG BASO soutient les chaînes de valeur du riz et des légumes

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Mouhoun/Entrepreneuriat des jeunes et des femmes : L’ONG BASO soutient les chaînes de valeur du riz et des légumes

Dédougou, 29 août 2025 (AIB) – La secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, Adjara Sandrine Kientéga/Ouédraogo, a présidé, le vendredi 29 août 2025 à Dédougou, l’atelier de lancement et de ciblage du projet intitulé « Etendre l’accès au marché et les opportunités pour les petites et moyennes entreprises dirigées par des jeunes et appartenant à des jeunes femmes au Burkina Faso ». Ce projet d’une durée de trois ans est une initiative de l’ONG Bridge Africa Solutions Organization (BASO), financée par l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA) et sera mis en œuvre dans les chaînes de valeur du riz et des légumes dans la Boucle du Mouhoun.

La rencontre, tenue le vendredi 29 août 2025 à Dédougou, a réuni des autorités administratives et coutumières, des représentants des services techniques, des organisations de la société civile et des acteurs économiques.

Elle marque le début d’une dynamique collective axée sur le renforcement des capacités, la formation et le développement de marchés plus accessibles pour faire émerger des PME compétitives dans la Boucle du Mouhoun.

L’objectif du projet est de renforcer les capacités des petites et moyennes entreprises (PME) dirigées par des jeunes et des femmes, afin de faciliter leur accès aux marchés et aux opportunités économiques.

Ces filières agricoles, stratégiques pour l’économie régionale, constituent des leviers essentiels pour la création d’emplois et la lutte contre la pauvreté.

La secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, Adjara Sandrine Kientéga/Ouédraogo, a salué cette initiative qu’elle a qualifiée de « porteuse d’espoir » pour les populations.

Elle a insisté sur l’importance d’identifier clairement les besoins et priorités des bénéficiaires afin que les interventions aient un impact réel sur leurs conditions de vie.

« Cet atelier constitue une étape essentielle pour adapter les actions aux réalités de la région et pour que les communautés puissent en tirer pleinement profit », a-t-elle déclaré.

Adjara Sandrine Kientéga/Ouédraogo, a ajouté que ce projet s’inscrit dans la politique nationale de promotion de l’emploi et de l’autonomisation des jeunes et des femmes, avant d’inviter tous les acteurs à s’approprier le programme pour en assurer la réussite et la pérennité.

« Ce projet est une opportunité à saisir. Il doit être porté par les bénéficiaires eux-mêmes pour avoir un impact durable », a-t-elle insisté.

Le représentant pays de BASO, Yendie Gayéri, a, pour sa part, affirmé que cette initiative traduit la volonté de son organisation et de ses partenaires de miser sur les jeunes et les femmes comme moteurs de développement.

« Nous croyons au potentiel de la jeunesse et des femmes entrepreneures. Ce projet leur offrira de meilleures opportunités, un accompagnement technique et une ouverture sur de nouveaux marchés », a-t-il souligné.

M. Gayéri, a ajouté que le projet répond à des défis concrets auxquels font face les entrepreneurs locaux, souvent limités par le manque de moyens techniques et financiers.

« En plus de renforcer leurs compétences en gestion et en production, ce projet prévoit d’améliorer les infrastructures de transformation et de commercialisation des produits. L’objectif est de créer une dynamique économique capable de générer des revenus, de réduire le chômage et de stimuler le développement communautaire », a-t-il conclu.

Les échanges ont permis d’identifier les provinces des Banwa et de la Kossi comme zones prioritaires d’intervention. Les participants ont travaillé sur des actions concrètes pour renforcer les PME, encourager l’entrepreneuriat féminin, favoriser les réseaux de collaboration entre producteurs, transformateurs et distributeurs, et améliorer l’accès aux marchés locaux et nationaux.

Un accent particulier a été mis sur la nécessité d’un accompagnement technique et financier pour permettre aux bénéficiaires de surmonter les obstacles à leur développement.

Créée en 2020, l’ONG BASO s’est donnée pour mission de lutter contre la pauvreté, de promouvoir la sécurité alimentaire et d’accompagner l’entrepreneuriat des jeunes.

L’appui d’AGRA, acteur clé de la transformation agricole en Afrique, souligne l’importance stratégique de ce projet.

L’organisation travaille depuis des années à moderniser les systèmes agricoles du continent et à améliorer les revenus des producteurs.

En soutenant BASO, AGRA veut promouvoir des solutions concrètes et durables pour aider les petites entreprises agricoles et commerciales à prospérer dans un environnement où l’accès au financement et aux débouchés reste un défi.

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SB/hb/oo

Burkina : Le congrès américain salue l’avancée de la reconquête territoriale 

Burkina : Le congrès américain salue l’avancée de la reconquête territoriale 

Ouagadougou, 30 août 2025 (AIB)-Le Congrès américain a salué hier vendredi, l’avancée de la reconquête territoriale et les réussites de l’offensive agricole.

Le président de l’Assemblée législative de transition (ALT), Dr Ousmane Bougouma, a reçu en audience, le vendredi 29 août 2025, une délégation du Congrès américain conduite par le sénateur James Austin Scott.

Les échanges ont porté sur les enjeux de développement communs, notamment dans les domaines économique, agricole et sécuritaire.

L’Honorable Scott a salué les efforts du gouvernement burkinabè, en particulier le succès de l’offensive agricole ainsi que les avancées enregistrées dans la reconquête du territoire national et le dynamisme du secteur économique.

Pour sa part, Dr Ousmane Bougouma a exprimé sa gratitude pour cette marque de considération et de sympathie, soulignant que cette rencontre ouvre la voie à un renforcement des liens de coopération et d’amitié entre le Burkina Faso et les États-Unis d’Amérique.

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Source : ALT

Loroum/CSAPé, session 2025 : La province enregistre un taux de 95,23% d’admissibilité 

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Loroum/CSAPé, session 2025 : La province enregistre un taux de 95,23% d’admissibilité 

Titao, 29 août 2025 (AIB) – La province du Loroum a enregistré un taux de succès à la phase écrite du Certificat supérieur d’aptitude pédagogique (CSAPé), ouvrant ainsi la voie au titre de professeurs certifié des écoles aux enseignants du primaire, a appris l’AIB.

Les résultats du CSAPé sont connus depuis ce vendredi 29 août 2025. Sur 21 candidats ayant pris part aux épreuves écrites, 20 candidats ont été déclarés admissibles, soit un taux de réussite de 95,23 %.

Pour valider ce titre de capacité, ces candidats admissibles seront soumis à une phase pratique au cours de l’année scolaire prochaine

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OAS/hb/oo

Koosin/Conseil de santé du district sanitaire : Les acteurs de santé échangent pour un meilleur service aux populations 

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Koosin/Conseil de santé du district sanitaire : Les acteurs de santé échangent pour un meilleur service aux populations 

Nouna, 29 août 2025(AIB)- Le conseil de santé du district sanitaire s’est réuni ce jeudi 28 août 2025, sous la présidence du Haut-commissaire de la province du Koosin, Noufo Dembelé. Au menu des échanges, la situation des indicateurs du Programme élargie de vaccination (PEV), le renouvellement des conseils de gestion (COGES) et la situation épidémiologique.

La session du conseil de santé s’est réunie ce jeudi 28 août 2025, en dépit du contexte sécuritaire.

Elle a regroupé les professionnels et non professionnels de la santé des communes de la province en vue d’offrir un meilleur service aux populations de la province.

La présente session s’est articulée essentiellement autour des indicateurs du Programme élargie de vaccination (PEV), de la situation épidémiologique et de l’état des lieux des formations sanitaires.

Selon le responsable PEV, Ibrahim Ouédraogo, la situation des indicateurs dudit programme, affiche une couverture vaccinale au-dessus de la moyenne dans les dix communes de la province, une bonne maîtrise des déperditions des enfants.

L’arrêt de fonctionnement de 19 formations sanitaires et la rupture de vaccination dans certains villages ont constitué des difficultés rencontrées au cours des différentes campagnes de vaccination.

La situation épidémiologique dans le district à occasionnée une surveillance hebdomadaire des cas, des investigations, des prélèvements et l’acheminement des échantillons ont constitué les moments forts de cette surveillance.

Le responsable du service d’information sanitaire et de surveillance épidémiologique, Diegou Ouali, a indiqué que la population de l’aire du district estimée à 411 531 habitants, est repartie entre les 10 communes et les 284 villages et se partagent 56 formations sanitaires dont 19 sont en arrêts de fonctionnement, 5 privés et 3 officines privées et le rayon d’accès aux formations sanitaires est de 6,38 km .

Plus de la moitié des comités de gestion des formations sanitaires ont été renouvelés et instructions ont été données pour plus de célérité en tenant compte des textes.

Le Haut-commissaire, a rendu un vibrant hommage aux VDP de la santé qui ont fait preuve de résilience au côté de la population.

En rappel pour des impératifs, le conseil de santé s’est tenu en même temps que le plaidoyer auprès des autorités administratives religieuses et coutumières pour l’introduction du vaccin anti paludique.

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AC/hb/oo

Boulgou : Les occupants du site du parking du poste de contrôle de Bittou indemnisés pour la réhabilitation de l’infrastructure

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Boulgou : Les occupants du site du parking du poste de contrôle de Bittou indemnisés pour la réhabilitation de l’infrastructure

Bittou, 29 août 2025 (AIB) – Dans le cadre du projet régional du Corridor économique Lomé-Ouaga-Niger (PcELON), avec l’appui de la Banque mondiale, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a entamé la réhabilitation du parking du poste de contrôle de douane de Bittou. Les occupants installés sur l’emprise du mur de la clôture du site ont été indemnisés afin de libérer l’espace pour les travaux, a constaté vendredi un correspondant de l’AIB.

Selon l’agent d’exploitation de la CCI-BF à Bittou, Barthélémy Zoungrana, l’opération s’est déroulée en trois étapes : sensibilisation, recensement et paiement des indemnisations. « Vous voyez vous-mêmes l’état de dégradation du site. Il fallait réaménager le parking pour accueillir les gros camions. Le projet prévoit le pavage du parking et la reconstruction de la clôture », a-t-il confié.

Des commerçants et artisans affectés ont exprimé leur satisfaction d’avoir été pris en compte. Bytogo Chérif, cuisinier, affirme avoir reçu un chèque de 2 489 600 F CFA. Ouedraogo Mahamoudou, mécanicien installé sur le site depuis vingt ans, dit également être « ravi » d’avoir bénéficié d’une compensation de plus d’1 150 000 F CFA. Plusieurs autres acteurs du secteur formel et informel, notamment des restauratrices, mécaniciens, laveuses de vêtements et démarcheurs, ont aussi perçu des indemnisations jugées conséquentes.
Ces compensations permettent d’accompagner la modernisation du poste de contrôle de Bittou, considéré comme un point stratégique du corridor économique. L’initiative vise à doter la plateforme logistique de normes modernes, en tenant compte des réalités économiques et sociales locales.

Les bénéficiaires ont salué les autorités et les partenaires techniques et financiers pour leurs efforts en faveur du développement de la commune de Bittou et de la facilitation du commerce sous-régional.

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Tapoa/Diapaga : la délégation spéciale communale visite les 10 ha de rizière qu’elle a offerte aux producteurs locaux

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Tapoa/Diapaga : la délégation spéciale communale visite les 10 ha de rizière qu’elle a offerte aux producteurs locaux

Diapaga, 29 août 2025 (AIB) – la délégation spéciale communale de Diapaga a visité le mardi 26 août, les 10 ha de rizière qu’elle a offerte aux producteurs locaux de riz, a constaté l’AIB.

La ville de Diapaga, chef-lieu de la province de la Tapoa, amorce une étape importante dans le développement agricole. 10 ha ont été aménagés et offerts à des producteurs locaux de riz afin de relancer l’économie des ménages, et augmenter la sécurité alimentaire dans la commune.

Le 26 août 2025 une équipe de mise en œuvre du projet conduite par Soali Ouali premier vice-président de la délégation spéciale est allée constater de visu l’évolution du champ dont les spéculations sont au stade de montaison avec une bonne physionomie qui augure de bonnes récoltes.

Depuis 2018, la province de la Tapoa est impactée par une crise sécuritaire et humanitaire. Cette situation a occasionné un flux de déplacés des communes et des villages vers le chef-lieu de la province.
Pouf inverser la tendance, la délégation spéciale communale de Diapaga a adressé une lettre de demande d’accompagnement auprès des ONG sur place, ceci afin d’accroître la production maraîchère et rizicole ainsi que les activités génératrices de revenu.

C’est dans cette optique que l’ONG Action contre la faim (ACF) qui œuvre dans les domaines de l’autonomisation des ménages, la diversification alimentaire, la lutte contre la malnutrition, a accepter d’accompagner la délégation spéciale à travers l’aménagement de 10 ha de terrain qui seront équipés de deux châteaux d’eau pour la culture de contre saison .

A la date du 26 août ce sont 404 parcelles, individuelles qui sont exploitées par 138 hommes et 168 femmes. La spéculation qui est au stade de montaison, présente une bonne physionomie. Pour Soali Ouali 1er vice président de la délégation spéciale communale de Diapaga, aucune négligence ne sera tolérée et les comportements contre productifs sur le site seront bannis.

Le représentant de l’ONG ACF a salué les avantages de l’approche concertée entre les services techniques, les autorités locales et la communauté au-delà de l’impact immédiat de ce projet sur la vie des populations.

Des dires du représentant de la Direction provinciale de l’agriculture Bakari Salam Kaboré, si tout se passe bien, c’est 40 tonnes de riz qui seront engrangés par les producteurs. Une production qui va sans nul doute améliorer significativement les revenus des ménages bénéficiaires du site.
Sur les 10 h soit 101.000 m2 ils sont au total 138 hommes et 168 femmes repartis sur 404 parcelles. Le rendement attendu est de 40 tonnes soit 400 sacs de 100 kg de riz. Les bénéficiaires ont eu droit à des formations sur les semis, repiquages, démariage et l’épandage d’engrais organiques.

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lkb/ata/as

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