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Loroum/Campagne de traitement de masse contre la schistosomiase : Les communautés invitées à s’impliquer

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Loroum/Campagne de traitement de masse contre la schistosomiase : Les communautés invitées à s’impliquer

Titao, le 05 mai 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé par ailleurs président du conseil du district de Titao, a présidé le samedi 02 mai 2025, un atelier de plaidoyer auprès des leaders administratifs et communautaires sur la campagne de traitement de masse contre la schistosomiase.
La schistosomiase est une maladie négligée par les populations pourtant depuis un certain temps ces maladies tropicales sont en nette résurgence.

C’est pour mobiliser les communautés contre ces Maladies tropicales négligées (MTN) qu’en prélude à la campagne de traitement de masse contre la schistosomiase qui se déroulera du 05 au 10 mai 2025, le Haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, a convié les représentants d’associations, responsables de services techniques, leaders coutumiers et religieux, les responsables d’organisation de femmes le samedi 02 mai 2025 au siège du district sanitaire de Titao.

Les leaders d’opinion se sont engagés à porter l’information dans la communauté afin de contribuer à une adhésion massive des populations à la campagne.
La coordonnatrice provinciale des femmes du Loroum, Aminata Porgo, a invité les parents à aider les enfants à prendre les produits.

« La schistosomiase est une maladie invalidante. Elle peut durer sur la personne et évoluer en cancer. Il faut amener les enfants à prendre les produits », a indiqué Mme Porgo.
Pour le président du conseil provincial des Organisations de la société civile (OSC), Saidou Niampa, les communautés doivent adhérer à la campagne.

« Nous invitons les populations à se mobiliser pour un franc succès de la campagne. J’invite les associations membres à donner le meilleur d’eux-mêmes pour l’information et la sensibilisation des populations », a souligné M. Niampa.
Le Haut-commissaire de la province du Loroum, a également invité les leaders à sonner la mobilisation.

« Avec les agents de santé, nous avons informé les leaders d’opinion sur cette maladie et ses conséquences. Je souhaite que chaque leader puisse amplifier cette information auprès de sa base et susciter une bonne mobilisation dans cette campagne qui va s’ouvrir bientôt », a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina
ASO/hb/bz

Toma, 23 avril 2025 (AIB)-Le village de Kisson, dans la province du Nayala, a vécu une journée historique avec l’inauguration de sa toute nouvelle maternité, symbole d’un engagement fort pour la santé maternelle et infantile. 

Nayala : La maternité de Kisson, un nouvel espoir pour la santé communautaire

Toma, 23 avril 2025 (AIB)-Le village de Kisson, dans la province du Nayala, a vécu une journée historique avec l’inauguration de sa toute nouvelle maternité, symbole d’un engagement fort pour la santé maternelle et infantile. 

Fruit du partenariat entre le ministère de la Santé, l’ONG Pathfinder et l’ambassade des Pays-Bas, cette maternité marque une avancée majeure pour l’accès aux soins dans la région

Le Préfet et président de la délégation spéciale de Toma, Zakaria Sawadogo, a salué la finalisation de ce centre de santé communautaire. Il a exprimé le vœu que chaque village de la commune puisse bénéficier d’infrastructures similaires, essentielles pour réduire l’automédication et rapprocher les services de santé des populations.

Le poste de santé de Kisson, désormais opérationnel, comprend une salle d’attente, une salle de soins équipée, une salle d’observation, un bureau pour l’agent de santé communautaire, un dépôt pharmaceutique, des latrines et un forage alimentant un château d’eau.

Selon le Dr Harouna Sissao, médecin chef du district sanitaire de Toma, cette maternité répond aux normes et permettra une prise en charge efficace, notamment des cas de malnutrition.

L’ONG Pathfinder, par la voix du Dr Denis Bognini, a rappelé la formation de 300 agents sanitaires dans 16 districts, soulignant l’importance de l’implication communautaire dans la gestion de l’infrastructure. Ce centre, qui desservira plus de 1 165 personnes, dont des déplacés internes, a nécessité un investissement de près de 65 millions de francs CFA.

La cérémonie s’est achevée par une visite des locaux et une plantation d’arbres fruitiers, symbole d’un avenir prometteur pour la santé à Kisson.

Agence d’information du Burkina

Hommage aux enseignants : des anciens élèves expriment leur reconnaissance à Robert Tiendrébéogo

Hommage aux enseignants : des anciens élèves expriment leur reconnaissance à Robert Tiendrébéogo

Koudougou, le 03 mai 2025 (AIB) – des anciens élèves ayant fréquenté dans des établissements de Koudougou ont exprimé leur reconnaissance à leur ancien professeur de mathématique à la retraite Robert Tiendrébéogo à la faveur de la Semaine de reconnaissance de l’élève et de l’étudiant envers l’enseignant (SRE), a constaté l’AIB.

Le Directeur régional de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Centre-Ouest, Bienzi Didier Paré a conduit, le samedi 3 mai, une délégation d’anciens élèves à la résidence de Robert Tiendrebeogo, enseignant de mathématiques à la retraite.

Cette visite qui s’inscrit dans le cadre des activités de la première édition de la Semaine de Reconnaissance de l’Élève et de l’Étudiant envers l’Enseignant (SRE), a permis aux responsables administratifs et aux anciens élèves de traduire leur reconnaissance et de rendre ainsi hommage à celui qu’ils appelaient au lycée provincial de Koudougou, « Thalès ».

Entouré des membres de sa famille, « Thalès » s’est dit honoré pour cette reconnaissance et a remercié les initiateurs pour le choix porté sur sa personne. A l’occasion, des présents symboliques lui ont été offerts avec des vœux et prières de santé, de paix, de longévité et de bonheur.

L’hôte a offert en retour à ses visiteurs, un repas partagé dans une bonne ambiance ponctuée d’anecdotes et de témoignages.
Robert Tiendrebeogo aura passé des décennies de service au lycée provincial de Koudougou et a réussi a donné à de nombreux élèves le goût des mathématiques, de l’enseignement, des valeurs de dévouement, de travail bien fait et de patriotisme.

Agence d’information du Burkina
pb/as/ata

Avec la collaboration de : 𝐒𝐂𝐓𝐈𝐂 𝐃𝐑𝐄𝐒𝐅𝐏𝐓-𝐂𝐎𝐒

Kossi/Examens scolaires : Le top de départ des épreuves sportives du BEPC, BEP et du CAP

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Kossi/Examens scolaires : Le top de départ des épreuves sportives du BEPC, BEP et du CAP

Nouna 5 mai 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé, a donné, le 05 mai 2025, le top de départ des épreuves sportives du BEPC, du BEP et du CAP de la session de 2025, au lycée provincial de Nouna.

Les épreuves sportives se déroulent du 5 au 8 mai 2025 pour le BEPC et du BEP et du 9 au 10 mai 2025 pour le CAP dans la province de la Kossi.1707 candidats au BEPC répartis dans 7 jurys dont 5 à Nouna et 2 à Djibasso et 97 candidats au BEPC et au CAP dont 7 dispensés.

Accompagné du président de la délégation spéciale de la commune de Nouna, Souleymane Tiono et de la Sécurité, le Haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé, a lancé un poids de 5 kilogrammes.

Il a salué les élèves et les encadreurs pour leur résilience et a ensuite souhaité une bonne session aux candidats.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

Boulgou/Jubilé d’or de l’école classique de sabtenga : Les anciens élèves plaident pour la construction d’un lycée technique

Burkina-Boulgou-Ecole-Cinquantenaire-Célébration

Boulgou/Jubilé d’or de l’école classique de sabtenga : Les anciens élèves plaident pour la construction d’un lycée technique

Tenkodogo, 3 Mai 2025 (AIB)- Les anciens élèves de l’école primaire publique classique de Sabtenga dans la commune de Tenkodogo ont plaidé, samedi lors de la célébration du cinquantième anniversaire de leur école, la construction d’un lycée technique à vocation agricole.

Les organisateurs du jubilé d’or de l’école classique de sabtenga ont plaidé auprès des plus hautes autorités et les partenaires pour la construction d’un lycée technique afin de former des jeunes suffisamment actifs pour le développement de la localité.

Selon le président du comité d’organisation, Dr Ibrahim Moné, l’objectif était de rendre hommage à tous les enseignants de cette école et de créer un cadre de concertation pour tous les anciens élèves afin de relever les défis liés aux problèmes de l’éducation, de plaider auprès des autorités administratives pour le renforcement des infrastructures dans toutes les écoles de Sabtenga et la construction d’un lycée technique à vocation agricole.
Créée depuis 1975, l’école primaire de Sabtenga comporte 6 classes avec un effectif de plus de 355 élèves.
L’occasion a été également saisi pour poser des doléances notamment l’insuffisance de salles de classes et de matériel éducatif pour absorber les élèves du primaire et du secondaire.
« Au regard des nombreux cadres que cette école a mis à la disposition de l’état burkinabé, je rends hommage au corps enseignant pour l’esprit de sacrifice et du don de soi dont vous avez fait preuve, j’invite les élèves des autres écoles à emboîter le pas des anciens élèves de Sabtenga, afin de soutenir l’éducation car c’est le socle de tout développement » a lancé le représentant du ministre en charge de l’enseignement de base Serges Tiambè Dioma.
Cette cérémonie a été marquée entre autres par la tenue d’un match de football, une course cycliste féminine, un don de sang, une soirée de retrouvaille, une remise d’attestations de reconnaissance aux anciens et nouveaux directeurs de l’école de Sabtenga.

Agence d’information du Burkina
SM/ata

Nahouri/Entreprenariat : 9 femmes tisseuses reçoivent leurs parchemins de fin de formation

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Nahouri/Entreprenariat : 9 femmes tisseuses reçoivent leurs parchemins de fin de formation

Pô, 5 mai 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, a présidé, ce samedi 3 mai 2025 à Kampala, commune de Pô, située à une vingtaine de km à l’Est de la ville de Pô, la sortie officielle de la première promotion de Kampala de 9 femmes tisseuses de la coopérative « Le-Ma » suivie de remise d’attestations.

La première promotion de Kampala de 9 femmes tisseuses de la coopérative « Le-Ma », ont effectué leur sortie, ce samedi 3 mai 2025 à Kampala, suivie de la remise de leurs parchemins.

La représentante des apprenantes, Monique Goumoudongo, a traduit sa reconnaissance à l’endroit de la promotrice qui n’a ménagé aucun effort durant les 3 ans pour leur transmettre les connaissances dans le domaine du tissage des pagnes traditionnels et la fabrication des pagnes kokodonda.

Pour la promotrice, Delphine Bayabou, cette sortie officielle marque le début d’un engagement qui transmettre des valeurs culturelles à la jeune génération et à promouvoir le pagne traditionnel et le kokodonda voulu par les plus hautes autorités du pays.

Elle a invité les 9 apprenantes à être des modèles dans leurs entreprises.
Mme Bayabou, a posé quelques difficultés que rencontrent la coopérative, notamment le manque d’un cadre idéal pour les apprenantes car le site actuel étant sous des arbres.

Le directeur provincial en charge de la Culture du Nahouri, Hermann Ouédraogo, a encouragé et félicité la promotrice pour cette belle initiative.

Pour lui, les connaissances acquises par ces apprenants leur permettront de créer leurs propres entreprises de tissage. Subvenir à leurs besoins quotidiens et partant lutter contre la pauvreté.
« Vous êtes les gardiens d’un art, et vous portez très haut l’artisanat qui la fierté de notre identité », a laissé entendre le parrain, Théophile Ouedraogo.

Selon lui, les trois ans de formation sont le symbole d’un engagement, une autonomisation, mais aussi une fierté collective, surtout en ce mois que notre pays consacre à la valorisation du patrimoine culturel.

Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, a soutenu que les femmes sont des ambassadrices du savoir-faire traditionnel, à la croisée de l’économie sociale et solidaire et de la préservation de notre identité culturelle.

La cérémonie a connu la présence des fils et filles de la province venus soutenir la promotrice pour sa vision.
Des prières ont été dites pour les autorités de la Transition et pour les forces combattantes engagées pour la reconquête du territoire national.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

Centre-Ouest/Montée des couleurs : le Gouverneur Béré appelle au patriotisme

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Centre-Ouest/Montée des couleurs : le Gouverneur Béré appelle au patriotisme

Koudougou, 5 mai 2025 (AIB) – le Gouverneur de la région du Centre-Ouest Jean Yves Béré a appelé lundi au patriotisme et au « soutien à la révolution en cours », à l’occasion de la mensuelle cérémonie de montée des couleurs, a constaté l’AIB sur place à Koudougou.

Le Gouverneur du Centre-Ouest, Adama Jean Yves Béré, a prononcé un discours plein de sens lors de la cérémonie mensuelle de montée des couleurs au sein de la Direction régionale des eaux et forêts du Centre-Ouest.

Le gouverneur a salué l’attachement aux symboles nationaux et a souligné le caractère patriotique de cet acte. Il s’est réjoui du « soutien populaire à la révolution en cours, notamment face aux critiques du général américain Michael Langley ».

Il a mis en lumière l’important engagement financier des Burkinabè au Fond de soutien patriotique (33 milliards FCFA collectés au 23 mars 2025), essentiel pour les FDS et les VDP. M. Béré a rendu hommage à leur engagement et a évoqué la reprise en main des secteurs stratégiques par le gouvernement pour garantir les intérêts nationaux.

Le Gouverneur a insisté sur la dynamique souverainiste du Burkina Faso face aux ingérences étrangères, dénonçant les manœuvres visant à déstabiliser le pays. Il a salué la mobilisation populaire du 30 avril comme une affirmation de la souveraineté nationale.

Enfin, il a rappelé les initiatives régionales, notamment le mois du patrimoine burkinabè et la Semaine de reconnaissance de l’Elève envers l’Enseignant, appelant à la mobilisation pour un Burkina Faso digne et prospère.

Agence d’information du Burkina
FGB/PB

Burkina/Education : 1910 établissements rouverts en 2024 au profit de plus 400 milles élèves

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Burkina/Education : 1910 établissements rouverts en 2024 au profit de plus 400 milles élèves

Ouagadougou, 5 mai 2025 (AIB)- Le secrétaire général du ministère de l’éducation de base de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MEBAPLN), Ibrahima Sanon, a annoncé qu’au cours de l’année 2024, 1910 établissements des zones reconquises ont été rouverts et ont permis à plus de 400 milles élèves de reprendre le chemin de l’école.

« Pour l’année 2024, 1910 établissements qui ont été rouvert dans les zones reconquises avec plus de 400 400 élèves qui ont pu reprendre le chemin de l’école », a informé le secrétaire général du ministère de l’éducation base de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MEBAPLN), Ibrahima Sanon.

En outre, plus de 49 000 centres et classes ont été ouverts. Ce qui a permis à plus de 4 400 000 élèves de pouvoir aller en classe, a-t-il ajouté.

Le secrétaire général du ministère de l’éducation base de l’alphabétisation s’exprimait lundi 5 mai 2025 lors du lancement des travaux de la troisième mission conjointe de suivi de la mise en œuvre du plan stratégique de développement de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire (PSDEBS) de l’année 2024.

Selon Ibrahima Sanon, la mise en œuvre du PSDEBS connait une avancée significative avec un taux de réalisation de 84,72%.

Malgré ces avancées, M. Sanon a indiqué quelques défis restent à relever à savoir la reprise des cours dans toutes les zones reconquises, le renforcement de l’éducation au niveau des zones de réplique et des zones à fort de défis sécuritaires et la mobilisation des ressources pour accompagner le système éducatif.

Prévue du 5 au 9 mai 2025, cette rencontre permettra de réaliser le suivi de l’évolution du sous-secteur de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire en faisant le bilan technique et financier des activités menées en 2024.

Cette mission conjointe de suivi de la mise œuvre du PSDEBS se tient en collaboration avec les partenaires financiers et techniques.

Pour la cheffe de file des partenaires techniques et financiers, (PTF) Celeste Staley, au regard du contexte mondial, la mobilisation des ressources est certes difficile, mais les partenaires sont engagés à accompagner le gouvernement dans ses efforts en faveur d’une éducation de qualité pour tous les enfants du Burkina Faso.

Cette rencontre selon elle, est une opportunité pour les PTF de voir l’ensemble des progrès PSDEBS et les défis à relever.

Agence d’information du Burkina

BAK/YOS

Gnagna: La CEB de Piéla lance la mutuelle du personnel de l’éducation

Gnagna: La CEB de Piéla lance la mutuelle du personnel de l’éducation

Piéla, 1er mai 2025 (AIB) – À l’occasion de la fête du Travail, la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Piéla, dans la province de la Gnagna, a procédé, jeudi, au lancement officiel de la Mutuelle du personnel de l’éducation de Piéla (MUPEP), pour renforcer la protection sociale des acteurs.

Réunis dans une ambiance fraternelle et empreinte de responsabilité, les enseignants et encadreurs pédagogiques de la CEB de Piéla ont célébré le 1er mai sous le sceau de la solidarité. Le pont marquant de cette journée a été l’officialisation de la MUPEP, une mutuelle sociale portée par et pour les travailleurs de l’éducation.

Selon le chef de la CEB de Piéla, Matthieu Ouédraogo, la création de la MUPEP répond à un besoin pressant de couverture sociale face aux aléas de la vie professionnelle et personnelle : « Cette mutuelle vise à renforcer la cohésion entre collègues, tout en apportant un soutien en cas d’événements heureux ou malheureux et de difficultés financières passagères ».

La mise en place de la MUPEP est l’aboutissement de plusieurs mois de concertation entre les représentants du personnel, les structures syndicales locales et les autorités éducatives. Les membres fondateurs ont adopté les statuts et règlement intérieur de la mutuelle, qui débutera ses activités dès ce mois de mai 2025.

Le personnel a salué l’initiative, qui traduit une volonté de prendre en main leur propre bien-être. « La MUPEP est un outil d’entraide, mais aussi un levier de motivation et de dignité pour nous autres éducateurs », a affirmé la présidente de la MUPEP, Bahanla Mano.

La MUPEP entend également initier, à moyen terme, des actions dans le domaine de la formation de ses membres. Avec cette initiative, la CEB de Piéla ouvre la voie à une dynamique nouvelle de solidarité et d’autonomisation dans le secteur éducatif local.

Agence d’information du Burkina

Bobo-Dioulasso : Lancement des activités du 20ᵉ anniversaire du décès Sangoulé Lamizana

Bobo-Dioulasso : Lancement des activités du 20ᵉ anniversaire du décès Sangoulé Lamizana

Bobo-Dioulasso, 5 mai 2025 (AIB)-Le ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Boubacar Savadogo, a lancé les activités commémoratives du 20ᵉ anniversaire du décès du général Aboubacar Sangoulé Lamizana, au sein du lycée privé qui porte son nom.

Placée sous le thème « Général Aboubacar Sangoulé Lamizana : un modèle de résilience au service de l’éducation et de la réussite des jeunes », cette commémoration se déroulera du 5 au 11 mai 2025. Pour marquer cette première journée de célébration, une montée des couleurs nationales a eu lieu dans l’enceinte du lycée privé Général Aboubacar Sangoulé Lamizana de Bobo-Dioulasso. La cérémonie a été présidée par le ministre Boubacar Savadogo, accompagné de son collègue en charge de l’Habitat Mikaïlou Sidibé et du secrétaire général du gouvernement Ousmane Ouattara.
Selon Boubacar Savadogo, cette cérémonie représente un véritable devoir de mémoire. Il a affirmé que le général Aboubacar Sangoulé Lamizana demeure aujourd’hui un modèle intemporel de résilience, d’engagement patriotique, de discipline et de travail.

« Son parcours est une source d’inspiration pour toute la jeunesse de notre pays. Il nous enseigne que la grandeur d’une nation repose d’abord sur la qualité de ses citoyens, forgée dans l’effort, la loyauté et l’amour du bien commun », a-t-il déclaré.

Le ministre a invité les élèves, à travers cette commémoration, à cultiver la discipline, à rechercher l’excellence par le travail et à aspirer au succès dans l’humilité et l’intégrité.

« Le Burkina Faso de demain vous appartient, et votre engagement aujourd’hui déterminera ce qu’il sera demain. Notre pays, dans son processus actuel de reconquête de sa souveraineté, a besoin d’une jeunesse debout, instruite, disciplinée, attachée aux valeurs de patriotisme et d’intégrité », a-t-il lancé aux élèves.
Pour lui, l’école est le premier champ de bataille de cette reconquête. Elle doit, selon lui, former des femmes et des hommes capables de penser librement, d’agir avec responsabilité et de défendre fièrement la souveraineté, les cultures et les aspirations du pays.

Le président du comité d’organisation des activités commémoratives, Nouhoun Coulibaly, a souhaité que cette montée des couleurs nationales soit perçue comme un serment de ne jamais trahir les idéaux du deuxième président du pays.
À l’écouter, cet acte symbolise l’unité, la dignité et la reconnaissance nationales. « Nous rendons hommage à un homme dont le nom évoque la droiture, la retenue, le sens du devoir, la discipline, l’intégrité, l’engagement, le respect, la résilience et la combativité », a-t-il affirmé.

Les activités se poursuivent avec, entre autres, des conférences sur la vie du général Aboubacar Sangoulé Lamizana, des projections de films, des activités sportives, ainsi que le lancement du mouvement « Jeunesses des valeurs ».

Pour le directeur du lycée privé Général Aboubacar Sangoulé Lamizana de Bobo-Dioulasso, cette commémoration vise à rendre hommage à un soldat et homme d’État, à le faire connaître et à transmettre à la jeune génération, qui ne l’a pas connu, les valeurs d’intégrité, de bravoure et d’humilité qu’il a incarnées toute sa vie.

Pour rappel, le général Aboubacar Sangoulé Lamizana a été le deuxième président de la Haute-Volta, du 3 janvier 1966 au 25 novembre 1980. Il est décédé le 26 mai 2005.
Agence d’information du Burkina

Léraba : Un atelier de plaidoyer pour un traitement de masse pour lutter contre la schistosomiase 

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Léraba : Un atelier de plaidoyer pour un traitement de masse pour lutter contre la schistosomiase 

Sindou, 02 mai 2025 (AIB)- Le Haut-commissaire de la province de la Léraba, Yacouba Sawadogo, a présidé, le vendredi 02 mai 2025, un atelier de plaidoyer avec les différentes autorités provinciales sur la campagne de traitement de masse contre la schistosomiase. 

C’est dans le cadre de la lutte contre les Maladies tropicales négligées (MTN) et précisément la schistosomiase dans la province de la Léraba que le district sanitaire de Sindou, a organisé le vendredi 02 mai 2025, l’atelier de plaidoyer auprès des autorités provinciales pour leur engagement de mobilisation dans le traitement de masse.

Ainsi, cette campagne est prévu se dérouler à partir du lundi 05 au samedi 10 mai 2025.

Les participants ont bénéficié d’une brève communication sur les MTN en général et sur la schistosomiase en particulier.

En termes de statistiques, ils sont un peu plus de 62 mille enfants âgés de 05 à 14 ans dans la Léraba qui doivent bénéficier de ce traitement de masse.

Signalons que cette campagne est organisée par le ministère de la santé et est d’envergure nationale concernant 12 régions sanitaires excepté la région du centre-sud.

Au cours de cette campagne, c’est le Praziquantel qui sera administré gratuitement à la population cible.

Le Médecin chef de district (MCD) sanitaire de Sindou, Lamine Ouattara, a souhaité atteindre 100% de réussite comme objectif sans incident majeur à l’issue de cette campagne.

« Les MTN sont une réalité dans la province de la Léraba. Car nous avons plusieurs cas suspects pris en charge dans nos pratiques quotidiennes. Du début janvier à nos jours 03 cas suspects sont notifiés en lien avec le schistosomiase », a souligné M. Ouattara.

Le Haut-commissaire de la province de la Léraba, Yacouba Sawadogo, a indiqué que l’organisation de cette campagne dans la province, invite les directeurs provinciaux et l’ensemble des autorités coutumières et religieuses à s’impliquer sérieusement dans la mobilisation de leurs communautés afin d’atteindre l’objectif visé.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/bz

Burkina : L’immersion patriotique des élèves et la journée mondiale de la presse font la une des quotidiens

Burkina- Presse-Revue

Burkina : L’immersion patriotique des élèves et la journée mondiale de la presse font la une des quotidiens

Ouagadougou 5 Avril 2025 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce lundi font écho de l’institution par le gouvernement d’une immersion patriotique pour les élèves et l’adoption bientôt d’un pacte patriotique pour les médias lors de commémoration de la journée mondiale de la presse.

« Immersion patriotique obligatoire pour les admis aux examens scolaires » titre à sa Une le quotidien d’Etat, Sidwaya. Selon le journal, cette décision a été adoptée par le gouvernement lors du conseil des ministres vendredi 2 mai.

« Cette mesure selon le porte-parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, s’inscrit en droite ligne de l’initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous qui prévoit en sa composante 7, l’organisation de la discipline scolaire et la propreté des établissements », rapporte Sidwaya.

Le doyen des quotidiens, L’Observateur Paalga précise que cette immersion patriotique obligatoire concerne les élèves admis au brevet d’étude du premier cycle (BEPC), au certificat d’aptitude professionnel (CAP) et au Baccalauréat.

Et le quotidien, Le Pays d’ajouter que la phase pilote qui commencera cette année, concernera les élèves admis au Baccalauréat à l’issu des prochains examens scolaires et la durée de cette immersion ainsi que les différentes modalités seront précisés par un arrêté.

Dans un autre registre, les journaux abordent la question la participation citoyenne de la presse dans un contexte de crise sécuritaire à l’ occasion de l’atelier organisé par le conseil supérieur de la communication (CSC) pour la journée internationale de la presse.

« Bientôt un pacte patriotique pour les médias ? » affiche l’Obs. Pour le confrère, cette rencontre a été une occasion pour les responsables des médias, des journalistes et des experts en la matière de mener une réflexion sur leur rôle dans la lutte contre le terrorisme et la quête de la souveraineté.

« L’atelier a pour objectif, selon le président du CSC, Lois Modeste Ouédraogo de mieux cerner les difficultés structurelles que rencontre la presse et de proposer des solutions concrètes pour lui permettre de jouer pleinement son rôle » a affirmé Sidwaya.

Il a notifié que parmi les recommandations majeures issues de cette rencontre figure la mise en place d’un pacte patriotique pour la presse nationale.

Le journal le pays a confié que ce pacte vise à réconcilier la presse nationale avec elle-même, avec l’opinion et avec les autorités.

Agence d’Information du Burkina

ZAF/yos

 

Gourma : Une rencontre pour valider le plan régional de développement de l’Est 

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Gourma : Une rencontre pour valider le plan régional de développement de l’Est 

Fada N’Gourma, 03 mai 2025 (AIB)-Le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, a présidé, le mercredi 30 avril 2025 à Fada N’Gourma, l’atelier de restitution du projet de rapport diagnostic du plan régional de développement de l’Est. L’objectif est de procéder à l’examen et à la validation de la version provisoire dudit rapport diagnostic. 

Le Plan régional de développement (PRD) est élaboré pour le pilotage et la gestion des régions. Il définit en effet les domaines de compétences de la région, les priorités et les objectifs de développement stratégique, en prenant en compte les orientations nationales et sectorielles.

Pour répondre aux besoins de la population, la région de l’Est a entrepris l’élaboration de son quatrième PRD depuis le 04 mars 2025.

« Ce présent atelier de restitution du projet de rapport diagnostic du PRD, le mercredi 30 avril 2025 à Fada N’Gourma, vise à faire des amendements et observations pertinents, en vue d’améliorer le contenu du document », a déclaré le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando.

Selon le Directeur régional (DR) de l’Economie et de la planification de l’Est, Rasmané Sankara, le diagnostic des données collectées au niveau des 05 provinces de la région de l’Est révèle une situation sécuritaire qui a impacté négativement l’activité économique.

Ainsi, a-t-il dit, l’objectif de ce PRD est de voir les actions à réaliser pour renforcer la résilience de ces populations affectées par l’insécurité.

M. Sankara a souligné que le problème d’eau potable est toujours criard dans certaines localités.

« Le réseau routier régional est défectueux et on constate des pistes rurales impraticables en saison pluvieuse », a-t-il ajouté.

Pour le DR, les données collectées signalent que l’activité industrielle n’est pas rose au niveau régional.

Rasmané Sankara, a laissé entendre que ces différents points de manquements seront minutieusement examinés envie de proposer des actions réalisables dans les domaines ci-dessus cités pour le bonheur des populations de la région de l’Est.

Le représentant les associations de défense des droits humains, Emmanuel Y. Ouôba, a soutenu que les services techniques ont pris en compte la situation réelle dans les différents départements.

« Avec les travaux des services techniques et les amendements et apports, nous aboutirons à un diagnostic exhaustif qui nous permettra l’adoption d’un PRD qui répond à la réalité et aux besoins de la population », a précisé M. Ouôba.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/bz

Gourma/Santé : Une rencontre de plaidoyer pour une campagne contre la bilharziose réussie

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Gourma/Santé : Une rencontre de plaidoyer pour une campagne contre la bilharziose réussie

Fada N’Gourma, 03 mai 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Gourma, Silas Nacanabo, a présidé, le vendredi 02 mai 2025 à Fada N’Gourma, une rencontre de plaidoyer pour la mise en œuvre de la campagne nationale contre la bilharziose, afin de susciter l’adhésion de la population à cette campagne. 

La schistosomiase ou bilharziose est la 2e maladie parasitaire au Burkina Faso la plus mortelle après le paludisme.

Au regard de la dangerosité de la maladie, l’Etat burkinabè a entrepris d’organiser une campagne nationale de traitement de masse contre cette maladie durant la période du 05 au 10 mai 2025 et concernera la cible de 05 à 14 ans.

« Cette rencontre de plaidoyer pour la mise en œuvre de la campagne nationale contre la bilharziose qui a regroupé les autorités administratives, religieuses et les leaders d’opinion, vise à donner la bonne et juste information afin de susciter l’adhésion de la population à cette campagne », a indiqué le Haut-commissaire de la province du Gourma, Silas Nacanabo.

La Médecin chef du district (MCD) sanitaire de Fada N’Gourma, Dr Sandrine Bienvenue Sam, assistée de ses techniciens, a déroulé l’état de lieu de la bilharziose, a montré comment la maladie se manifeste avant de démontrer les mécanismes de mise en œuvre de cette campagne.

« La bilharziose est causée par 05 espèces de vers nématodes. Elle est transmise à l’homme par trois (03) facteurs que sont la contamination de l’eau douce, la présence de mollusques vecteurs et le contact de la population avec l’eau infestée », a affirmé Dr Sam.

Elle a fait savoir que cette maladie existe sur 02 formes à savoir la forme intestinale et la forme urogénitale.

La MCD a indiqué que cette campagne de traitement de masse vise à lutter contre ces deux formes de la bilharziose car non traitées pourraient présenter des complications à l’homme.

« Des effets indésirables comme le vomissement, les vestiges, les douleurs abdominales, les nausées pourraient être constatés chez les enfants ayant bénéficié des produits contre la bilharziose », a-t-elle déclaré.

Dr Sandrine a demandé aux intéressés ou à leurs parents de signaler ces cas à l’équipe médicale la plus proche.

Pour éviter cette maladie, a-t-elle mentionné, l’homme doit améliorer son cadre de vie en évitant surtout de rentrer en contact avec l’eau infestée.

M. Nacanabo a exhorté les chefs d’établissements scolaires, les leaders d’opinion et les populations à faciliter le travail aux différentes équipes de santé lors de leur passage afin que cette campagne contre la bilharziose qui est gratuite soit une réussite.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/bz

Mouhoun/Education : Une semaine de reconnaissance de l’élève envers l’enseignant pour renforcer les valeurs de respect

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Mouhoun/Education : Une semaine de reconnaissance de l’élève envers l’enseignant pour renforcer les valeurs de respect

Dédougou, le 02 mai 2025 (AIB)- Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, a présidé, le vendredi 2 mai 2025 à Dédougou, le lancement régional de la semaine de reconnaissance de l’élève envers l’enseignant. Cet événement a rassemblé les élèves, les enseignants et divers acteurs du milieu éducatif.

La cérémonie de reconnaissance de l’élève envers l’enseignant, a débuté par une montée des couleurs, lieu de recueillement et de respect, symbolisant l’unité et l’engagement envers l’éducation.

Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, a salué l’engagement des enseignants et a encouragé les élèves à exprimer leur gratitude de manière sincère et respectueuse.

Selon lui, cette semaine est l’occasion de renforcer les valeurs de respect et d’appréciation mutuelle au sein de la communauté éducative.

Le proviseur de l’établissement, a présenté son établissement qui a ouvert ses portes en 2014 et compte 05 filières avec un effectif de 588 élèves.

Il a souligné l’importance de cette initiative qui vise à renforcer les liens entre élèves et enseignants et à valoriser le rôle essentiel de ces derniers dans la formation des jeunes.

L’élève Koura Melissa a, au nom de ses camarades, exprimé sa gratitude envers les enseignants qui les ont guidés et inspirés tout au long de leur parcours éducatif.

« Vous êtes bien plus que des enseignants ou des administratifs. Vous êtes les architectes de nos savoirs, les bâtisseurs de notre avenir. Chaque geste, chaque mot, chaque regard d’encouragement que vous nous adressez, façonne la personne que nous devenons. Derrière chaque réussite, chaque progrès, il y a votre engagement, votre passion et votre dévouement silencieux », a-t-elle dit.

Le délégué du personnel du Lycée, Somé Juvénal, a également ajouté que l’impact positif des enseignants sur la vie des élèves, rappelant que leur dévouement mérite d’être célébré.

« Cette semaine de reconnaissance doit être, au-delà des mots, un moment fort de cohésion, d’estime mutuelle et d’engagement renouvelé », a dit M. Somé.

Félix Kaboré, enseignant à la retraite et parrain de la cérémonie, a partagé des anecdotes touchantes, rappelant aux jeunes l’importance de la persévérance et du respect envers ceux qui leur transmettent le savoir.

Il a affirmé que cette idée de la semaine de reconnaissance de l’élève envers l’enseignant s’ajoute à d’innombrables initiatives mises en œuvre pour encourager les enseignants dans leurs tâches et pour améliorer l’enseignement.

Le directeur régional en charge de l’Enseignement secondaire, Raoul Sanon, a salué l’initiative des autorités du ministère en charge de l’Enseignement secondaire qui permet de formaliser la reconnaissance des élèves envers leurs enseignants.

Il a encouragé tous les établissements à participer activement à cette semaine de célébration.

Prévue se dérouler du 30 avril au 06 mai 2025, cette semaine de reconnaissance sera ponctuée dans les six provinces de région de la Boucle du Mouhoun par différentes activités.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/bz

Sangoulé Lamizana : un héritage gravé dans la pierre et les mémoires

Sangoulé Lamizana : un héritage gravé dans la pierre et les mémoires

Ouagadougou, 3 mai 2025 (AIB) – Vingt ans après sa disparition, plusieurs infrastructures à travers le Burkina Faso perpétuent la mémoire du général Aboubacar Sangoulé Lamizana, ancien président de la Haute-Volta (actuel Burkina Faso), qui a dirigé le pays de 1966 à 1980.

En hommage à son œuvre et en reconnaissance de ses quinze années à la tête de l’État, de nombreuses infrastructures publiques portent son nom.

Le majestueux Stade Général Aboubacar Sangoulé Lamizana de Bobo-Dioulasso, d’une capacité de 50 000 places, a notamment accueilli la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 1998. Il reste le fief du Racing Club de Bobo-Dioulasso.

Une renaissance qui renforce sa place dans le paysage sportif national.

Plus au nord, à Tougan, un autre stade portant son nom témoigne de son ancrage local, de sa passion pour le sport et de l’importance de celui-ci dans la province du Sourou.

À Ouagadougou, le Camp militaire Général Sangoulé Lamizana constitue un pilier stratégique des Forces armées nationales. Ce camp, qui abrite un centre médical rénové, verra bientôt l’ouverture d’un hôpital militaire de 300 lits. Ce projet ambitieux reflète la volonté de moderniser la défense et d’améliorer les soins destinés aussi bien aux militaires qu’aux civils.

Le lycée technique national Aboubacar Sangoulé Lamizana, également situé à Ouagadougou, joue un rôle central dans la formation technique de milliers d’apprenants à travers le pays.

Le Building Lamizana au  coeur de Ouagadougou abrite plusieurs services publics pour servir les usagers.

Ces infrastructures contribuent à faire connaître l’homme et à entretenir sa mémoire auprès des jeunes générations. Au-delà des plaques apposées sur les édifices, elles incarnent l’histoire d’un président intègre, dont la vision et le courage ont contribué à façonner le Burkina Faso moderne. Un héritage vivant, à la hauteur d’un géant.

Agence d’information du Burkina
MZ/ata

Burkina/Concours artistiques des talents scolaires de Ouagadougou : Le lycée Rimvougré sacré champion en sketch et en chanson

Burkina/Concours artistiques des talents scolaires de Ouagadougou : Le lycée Rimvougré sacré champion en sketch et en chanson

Ouagadougou, 4 mai 2025 (AIB) – Le festival Dam Kania a refermé ses portes dimanche avec la remise des prix aux lauréats du Concours artistique des talents scolaires de Ouagadougou (CATSO), où le lycée municipal Rimvougré a été sacré champion en sketch et en chanson.

Premier en sketch et en chanson, le lycée municipal Rimvougré a reçu, le dimanche 4 mai 2025, au Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA), la somme de 150 000 FCFA ainsi qu’une attestation pour chacun des deux prix.

Également lauréat en orchestre, en slam et en chanson, le lycée a obtenu le 3e prix, d’un montant de 75 000 FCFA, accompagné d’une attestation, soit un total de 225 000 FCFA pour les trois catégories.

Le lycée Rimvougré a ainsi reçu au total la somme de 525 000 FCFA et des attestations pour l’ensemble de ses distinctions.

Selon le jury, le Juvénat Garçon Saint Camille a été désigné meilleur orchestre et a reçu une attestation et la somme de 150 000 FCFA.

Dans les catégories slam et danse, le lycée Nelson Mandela et le lycée privé Le Technicien ont remporté le premier prix, composé d’une attestation et de la somme de 150 000 FCFA chacun.

Les deuxièmes prix en orchestre, en sketch et en slam sont revenus respectivement à l’Association musicale des enfants du monde (AMEM), au lycée municipal Paspanga et au lycée Gabriel Tabourin.

Quant à l’Institut national de formation artistique et culturelle (INAFAC) et au lycée Émergence C, ils ont remporté le 2e prix dans les catégories chanson et danse.

Tous ces lauréats du 2e prix ont bénéficié, de la part des organisateurs, d’une attestation et d’une enveloppe de 100 000 FCFA.

Il faut noter que les élèves ont rivalisé de talents à travers, entre autres thématiques, la résilience scolaire, le patriotisme, l’éducation et la culture.

Le représentant du ministre en charge de la Culture, le chargé de mission Dr Jean Noël Bonkoungou, a félicité les élèves pour leur talent, ajoutant que le festival Dam Kania est un cadre d’inculcation des valeurs culturelles du Burkina Faso aux élèves.

Saluant l’initiative, Dr Bonkoungou a indiqué que son département ne ménagera aucun effort pour soutenir toute action entrant dans le cadre de l’éducation et de la formation citoyenne des élèves, pour une bonne relève.

« Quand vous investissez dans le capital humain, c’est la clé du développement d’une nation », a-t-il soutenu, tout en encourageant les organisateurs à poursuivre l’activité, au vu de son importance pour les jeunes.

Le directeur général du Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA), Abraham Ouesséna Abassagué, a émis le vœu de pouvoir étendre le concours à tous les lycées du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Sangoulé Lamizana : un exemple d’intégrité reconnu par la Justice révolutionnaire

Sangoulé Lamizana : un exemple d’intégrité reconnu par la Justice révolutionnaire

Ouagadougou, 3 mai 2025 (AIB) – Jugé le 3 août 1984 par le Tribunal populaire de la révolution (TPR) pour des faits présumés de détournement de fonds estimés à 400 millions de F CFA au cours de ses quinze années à la tête de l’État, le général Aboubacar Sangoulé Lamizana, deuxième président de la Haute-Volta (actuel Burkina Faso), a été acquitté.

Le général Lamizana avait été renversé le 25 novembre 1980, sans effusion de sang, par un coup d’État mené par le Comité militaire de redressement pour le progrès national (CMRPN), dirigé par le colonel Saye Zerbo, ancien ministre des Affaires étrangères.

Quatre ans plus tard, en janvier 1984, il est traduit devant le premier Tribunal populaire de la révolution, dont les premières audiences se sont tenues à la Maison du Peuple à Ouagadougou.

Les TPR étaient des juridictions populaires à travers lesquelles le peuple burkinabè participait aux procès pour crimes économiques commis par les anciens régimes, ainsi qu’à l’examen de la gestion des responsables politiques et des hauts fonctionnaires de l’État.

Accusé d’avoir détourné 400 millions de francs CFA de fonds spéciaux durant sa présidence, le général Lamizana avait déclaré devant le tribunal qu’il serait heureux qu’on l’aide à retrouver cette somme supposément détournée, car lui-même ignorait où elle pouvait se trouver.

« Mes biens sont peu de choses en rapport avec votre accusation. En quinze ans de pouvoir, j’ai construit deux villas, acheté une Mercedes et une Peugeot 404 bâchée, sur mes fonds propres. Je tiens à votre disposition la liste de mes biens meubles et immeubles acquis au cours de ma vie », avait-il affirmé.

Il avait souhaité que le tribunal saisisse ses biens si cela pouvait faire le bonheur du peuple, ajoutant que sa principale préoccupation restait le bien-être, la liberté et l’épanouissement du peuple burkinabè : « Car c’est dans ce but que j’ai sacrifié quinze ans de ma vie paisible. »

Le président Lamizana avait précisé n’avoir hérité que de peu de choses de ses parents, notamment quelques arpents de terre au village, comme bon nombre d’hommes du peuple voltaïque.

« J’ai voulu faire un peu mieux pour mes enfants. Je me suis privé de certains plaisirs et j’ai investi en économisant sou par sou. Le résultat est peu satisfaisant au regard des moyens honnêtes dont je disposais. Je pense vous l’avoir démontré », avait-il soutenu.

Selon lui, son train de vie, aussi bien avant 1966 que durant sa présidence, était connu de tous, tout comme celui de sa famille depuis sa chute en 1980.

« Cette modestie n’est pas volontaire, elle est naturelle : c’est celle de l’homme que j’ai toujours été, un homme du peuple. J’ai dépassé l’âge de m’expatrier et je vivrai sous le regard du peuple, prêt à tout moment -aujourd’hui comme demain-à répondre de mes biens et de mes actes de citoyen. Je n’ai rien à cacher », avait-il assuré.

De nombreux Burkinabè lui avaient alors accordé leur confiance, formant de longues files pour réclamer son acquittement.

Le tribunal l’a finalement blanchi de toutes les accusations de détournement de deniers publics.

Le général Aboubacar Sangoulé Lamizana, président de la République de Haute-Volta de 1966 à 1980, est décédé le jeudi 26 mai 2005, à l’âge de 89 ans.
Agence d’information du Burkina
HB/ata

Boulgou : Rencontre de plaidoyer en faveur de la mise en œuvre de la campagne de traitement contre la schistosomisomiase à Bittou

Burkina/Boulgou-Plaidoyer-Vaccination

Boulgou : Rencontre de plaidoyer en faveur de la mise en œuvre de la campagne de traitement contre la schistosomisomiase à Bittou

Bittou, 2 mai 2025 (AIB) – Le district sanitaire de Bittou a organisé une rencontre d’orientation et de plaidoyer en faveur de la mise en œuvre de la campagne de traitement de masse contre la schistosomiase ou la bilharziose, édition 2025, avec les corps constitués, le vendredi 2 mai 2025 à la mairie de Bittou.
La rencontre d’orientation et de plaidoyer en faveur de la mise en œuvre de traitement de masse contre la bilharziose a été présidé par le préfet de la commune de Bittou, président de la délégation spéciale (PDS) de Bittou, Mohamed Lamine Diabaté, en présence du Pds de la commune de Bané, les chefs de circonscription de Bittou et de Bané, des représentants des leaders coutumiers et religieux, des directeurs de service, des forces de l’ordre et de sécurité et la société civile ainsi que les agents de santé.

L’objectif de la rencontre avec les leaders, selon le médecin chef de district sanitaire de Bittou, Bourama Ouattara, est de leur communiquer la gravité de la maladie et demander leur implication pour mobiliser les communautés à atteindre le nombre d’enfants dans le district sanitaire de Bittou, qui est de 47961

La campagne de traitement de masse contre la bilharziose est couplée au déparasitage avec l’utilisation de l’albendazole. Elle va toucher les enfants de 5 à 14 ans et va commencer à partir du 5 mai 2025.

Les présidents des délégations spéciales de Bittou et de Bané ont salué l’ensemble des participants et les ont exhortés à véhiculer l’information pour la réussite de la campagne.
Le Médecin chef du district a aussi exprimer sa satisfaction à l’endroit des autorités et les participants pour leur présence effective.
Agence d’information du Burkina

Kénédougou : La SONATUR rénove le bâtiment du Haut-Commissariat

Kénédougou : La SONATUR rénove le bâtiment du Haut-Commissariat

Orodara, 4 mai 2025 (AIB)-La Société Nationale d’Aménagement des Terrains Urbains (SONATUR) a procédé, le vendredi 2 mai 2025, à la remise officielle des infrastructures rénovées du Haut-Commissariat de Orodara, accompagnée d’un don de vivres à l’endroit des personnes vulnérables.

La cérémonie a été présidée par le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mariama KONATÉ/GNANOU, représentant le Ministre d’État, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Mobilité.

Dans le cadre de sa politique de Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE), la SONATUR a engagé la rénovation du bâtiment du Haut-Commissariat de Orodara. D’un coût estimé à environ 17 millions de francs CFA, les travaux ont porté sur la pose de carrelage, la reprise de peinture sur enduit ciment, la réhabilitation des toilettes, des placards et des plafonds, ainsi que la réparation des installations électriques.

Dans son mot d’accueil, le représentant de la notabilité coutumière de Orodara, Brahima COULIBALY, a souhaité la bienvenue à l’assistance, tout en exprimant sa gratitude à la SONATUR pour son engagement dans le développement local. Il a également formulé des bénédictions pour ses responsables.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Orodara, Emmanuel KONATÉ, a salué l’initiative, soulignant qu’une administration ne peut remplir efficacement sa mission sans des conditions de travail adéquates.

Selon lui, la rénovation du bâtiment permettra au personnel du Haut-Commissariat d’offrir un meilleur service aux usagers. Il a remercié la SONATUR pour son soutien, qu’il considère comme le symbole d’une bonne coopération entre l’entreprise et ses partenaires stratégiques.

 

Le Directeur général de la SONATUR, Boureima OUATTARA, a rappelé que son institution va au-delà de l’aménagement urbain.

Elle œuvre aussi pour répondre aux besoins réels de ses partenaires en infrastructures de qualité, tout en apportant une contribution à l’amélioration des conditions de vie des populations à travers le pays. Selon lui, la rénovation vise à offrir un cadre de travail agréable et sécurisé aux agents, ainsi qu’un meilleur accueil aux citoyens.

Il a ajouté que ces actions découlent d’une vision claire : celle d’une SONATUR citoyenne, solidaire et proche des populations, qui place le développement du pays au cœur de ses priorités.

 

Dans cet esprit de solidarité, et au regard du contexte socio-économique et sécuritaire difficile, la SONATUR a également offert 5 tonnes de vivres (riz et maïs) aux personnes vulnérables.

Ce geste humanitaire vise, selon le DG OUATTARA, à exprimer la solidarité de son institution envers ceux qui traversent des moments difficiles. « Nous espérons, à travers ce don, contribuer à soulager un tant soit peu leurs souffrances », a-t-il déclaré.

 

S’exprimant au nom du Ministre d’État, le gouverneur Mariama KONATÉ/GNANOU a félicité la SONATUR pour ses multiples actions de responsabilité sociétale au profit des populations de l’ouest du pays.

Elle a salué la réhabilitation du Haut-Commissariat comme un acte concret d’amélioration des services publics, rappelant qu’il s’agit d’un exemple à suivre pour toutes les autres structures, publiques comme privées.

 

Enfin, elle a lancé un appel à l’unité et à la solidarité des populations du Kénédougou, les invitant à s’engager aux côtés du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, et du gouvernement, pour la reconquête totale du territoire national.

La cérémonie s’est clôturée par la coupure du ruban symbolique et la visite guidée des nouveaux locaux.

Agence d’Information du Burkina

AK/ata

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