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L’AFEMIB forme des femmes vulnérables en technique de warrantage et d’élevage de petits ruminants

Burkina-Elevage-Formation

L’AFEMIB forme des femmes vulnérables en technique de warrantage et d’élevage de petits ruminants

Yako, 22 août 2024 (AIB) – L’Association des femmes du secteur minier du Burkina (AFEMIB) a organisé du 19 au 21 août 2024, une session de formation théorique et pratique en technique de warrantage et d’élevage des petits ruminants au profit des femmes installées sur le site d’orpaillage artisanal de Bouda, et Song-Naba dans la commune de Yako.

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du volet «du développement communautaire de la sous composante Contenu local, intégration économique et développement communautaire» du Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), l’Association des femmes du secteur minier du Burkina (AFEMIB) a renforcé les capacités d’au moins 50 femmes et jeunes issues de Song-Naba et du site artisanal minier de Bouda sur les activités rémunératrices de revenus.

L’activité visait globalement à renforcer les capacités des bénéficiaires dans la pratique des activités génératrices en extraction minière, en maraichage, en élevage de petits ruminants, en aviculture, en production pluviale, en warrantage et dans la production de beurre de karité.

Dans la mise en œuvre de ces activités, deux associations de la commune de Yako à savoir les associations Relwendé de Bouda et Renaissance de Song-Naba sont bénéficiaires.
A Bouda, village abritant un site d’or, l’AFEMIB a formé les femmes de l’Association Relwendé en technique de warrantage.

Il s’agit d’une technique qui consiste à stocker et à commercialiser les céréales en vue de les rendre financièrement autonome.

L’Association Renaissance de Song-Naba est l’autre formation bénéficiaire de la formation sur la technique d’élevage des petits ruminants. Cette activité vise à créer des activités génératrices de revenus pour ces bénéficiaires à travers leur automatisation financière.

La formation sur la technique d’élevage des petits ruminants a été assurée par le chef d’unité d’appui technique en élevage (UATE) de la direction provinciale en charge des ressources animales du Passoré, N’go Sanou.

Selon ses explications, l’activité consacrée à l’élevage consistait à développer les compétences en élevage de petits ruminants à savoir la sélection de races, l’alimentation, l’abreuvage, les soins de santé, la production et la commercialisation des animaux et produits dérivés.
A ces bénéficiaires débutants en élevage, le formateur a les recommandées des races locales composées d’ovins et de caprins.
Il leur a aussi conseillé de commencer avec un nombre réduit de trois ou quatre animaux dont un mâle et deux femelles.

D’autres conseils axés sur l’alimentation et l’abreuvage des animaux ont prodigués à ces femmes pour une bonne réussite dans leur projet d’élevage.

«Quant aux protocoles sanitaires, il faut nettoyer chaque fois leur enclos, éviter de maintenir les animaux dans une humidité de longue durée et faire une vaccination régulière pour les prévenir les maladies animales», a recommandé l’UATE.

La formation a été bien appréciée par les bénéficiaires, à l’image de la responsable de l’association Renaissance, Sophie Kafando qui a avoué que la formation a été d’une grande importance ses pairs et surtout qu’elle leur a permis de sortir de notre ignorance.

Celle-ci a, dit par ailleurs avoir bien compris comment entretenir un animal.
«Nous partons bien outiller et près pour mieux nous améliorer. Nous adressons nos remerciements l’AFEMIB et ses partenaires d’avoir pensé à nous pour la formation», s’est réjouie Mme Kafando.

La représentante de l’Association des femmes du secteur minier du Burkina, Djamila Kiello a signifié qu’en tout 500 femmes issues de 10 localités abritant des sites d’orpaillage artisanaux du pays dont celles de Bouda, dans la commune de Yako sont les potentielles bénéficiaires de ces deux activités génératrices de revenus organisées par l’AFEMIB avec l’appui du projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM).

Mme Kiéllo a, dit être satisfaite de la mobilisation et la participation effective des femmes et a adressé ses remerciements au cabinet «What You Need» pour son appui technique.

«A l’issue de ces formations, nous attendons que ces bénéficiaires parviennent à se mettre en coopérative afin que nous puissions les doter en matériels de travail et être capables d’être financièrement autonomes.», a-elle souhaité.

Agence d’Information du Burkina
ZES/ata

Des leaders communautaires des Hauts-Bassins outillés

L’atelier a pour but de faire des leaders communautaires, des relais efficaces dans la lutte contre la désinformation

Lutte contre la désinformation

Des leaders communautaires des Hauts-Bassins outillés

Le Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse (CN-CMAPR), en partenariat avec l’ONG Search For Common Ground (SFCG), a organisé le mardi 30 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso un atelier sur la désinformation au profit de cinquante leaders communautaires de la région des Hauts-Bassins. Cet atelier de sensibilisation s’est déroulé sous le thème : « Problématique de la désinformation au Burkina Faso ».

Face aux menaces contre la paix et la cohésion sociale du fait de la désinformation et des discours de haine sur les réseaux sociaux, le Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse (CN-CMAPR), en partenariat avec l’ONG Search For Common Ground (SFCG), a tenu un atelier thématique régional au profit de cinquante leaders communautaires de la région des Hauts-Bassins le mardi 30 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso. Il a porté  sur deux communications. La première était relative à la présentation de CN-CMAPR et la deuxième, sur la problématique de la désinformation. A l’ouverture de la session de formation, le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Yiyé Abraham Somdo, a salué cette initiative qui vient à point nommé.

En effet selon lui, le Burkina Faso vit une situation où les technologies de l’information et de la communication évoluent à une vitesse vertigineuse. Il a fait comprendre que si ces progrès offrent des opportunités extraordinaires pour le développement, ils présentent également des défis considérables, notamment la propagation rapide de la désinformation et des discours de haine. Il a souligné que dans notre pays, ces menaces pèsent lourdement sur la paix et la cohésion sociale.

 

Des participants satisfaits de l’initiative

 

A l’écouter, l’objectif de cet atelier est alors de faire des participants, des relais efficaces dans la lutte contre la désinformation et les discours de haine sur les réseaux sociaux. « C’est l’occasion qui vous est offerte de vous outiller de sorte à vous permettre de sensibiliser et mobiliser vos communautés respectives contre les dangers de la désinformation », a-t-il laissé entendre.

Il a par ailleurs rappelé que le pays est dans une situation où la population a besoin de résilience à tous les niveaux, même au niveau de la diffusion de l’information et de l’utilisation du numérique. Selon le capitaine Franck Sarambé, représentant le secrétaire permanant du CN-CMAPR, la désinformation est un fléau préexistant au Burkina Faso. Pour lui, ce phénomène s’explique par l’essor des réseaux sociaux, la sophistication des moyens employés par les désinformateurs et le déficit de sensibilisation de certaines populations. Selon ses dires, il est important d’outiller au mieux les leaders communautaires pour mener à bien cette lutte.

A l’en croire le CN-CMAPR fait de l’alerte précoce, du suivi d’un certain nombre d’indicateurs en mesure de détecter les menaces à la sécurité humaine qui pourrait subvenir, et enfin, le renseignement des autorités en vue de leur faire des propositions pour mitiger ou annihiler ces menaces avant qu’elles ne surviennent. Pour les participants, cette initiative est la bienvenue. « Nous sommes aujourd’hui dans un contexte de défis sécuritaire, il n’y a pas seulement les armes qui tuent, mais l’information aussi. Lorsqu’elle est mal véhiculée, elle porte atteinte à toutes les couches sociales », a déclaré Sansan Pacôme Hien, un des participants.

Adaman DRABO

Yéri Augustine LADEDJI

Des membres de conseils municipaux et régionaux renforcent leurs capacités sur la finance climat

Les membres des conseils municipaux et ceux régional vont explorer des pistes de solutions face aux changements climatiques.

Des membres de conseils municipaux et régionaux renforcent leurs capacités sur la finance climat

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), en collaboration avec l’Autorité nationale désignée du fonds vert pour le Climat (AND/FVC), a organisé les 31 juillet et 1er août 2024 à Dédougou une session de sensibilisation sur les informations climatiques et la finance climat au profit des membres des conseils municipaux et régionaux de la Boucle du Mouhoun.

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) veut renforcer les connaissances des acteurs des régions sur les efforts d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. C’est pourquoi en collaboration l’Autorité nationale désignée du fonds vert pour le Climat (AND/FVC), elle a initié une série d’ateliers de sensibilisation dans les 13 régions du Burkina Faso. Ainsi, les 31 juillet et 1er août 2024, les gouvernements locaux de la Boucle du Mouhoun, à savoir les membres des conseils municipaux et ceux du conseil régional ont été sensibilisés sur les informations climatiques mais aussi sur la finance climat.

Pendant les 48 heures, la trentaine de participants ont suivi des communications et échangé autour de plusieurs thèmes que sont entre autres, les manifestations actuelles et les projections sur les changements climatiques au Burkina Faso, les généralités sur la finance climat  et les mécanismes du Fonds vert pour le climat (FVC). A terme, les organisateurs entendent réduire les écarts d’informations entre les administrations centrales et locales ainsi qu’entre les scientifiques et les communautés locales. L’objectif étant de renforcer la synergie entre les différents acteurs en vue de la mobilisation des ressources du FVC et autres fonds destinés au climat.

Abdou Nouridine Sanfo, assistant à AND/FVC dit attendre des membres des conseils municipaux et régionaux une participation active aux travaux afin d’acquérir des connaissances et des comportements à adopter face aux changements climatiques au Burkina Faso. Le résultat recherché, selon lui, est qu’ils  puissent disposer d’informations relatives aux différents fonds dédiés au climat pour soumettre éventuellement des projets pour des financements.

Le secrétaire général de la province du Mouhoun, Boureima Ouédraogo, représentant le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, a salué la tenue de cet atelier qui va permettre aux acteurs locaux de faire face aux effets des changements climatiques. Il pense que la réponse à ce fléau nécessite des politiques et stratégies mais aussi des connaissances solides sur les mécanismes mis en place pour accroitre la résilience des communautés face au phénomène.

Il a ainsi invité les participants à tirer le meilleur profit de ces deux jours de formation  et à explorer des pistes de solutions pour relever les défis des changements climatiques dans la Boucle du Mouhoun. En rappel, l’UICN a reçu un don du Fonds vert pour le Climat à travers un projet de préparation intitulé «READINESS : Renforcement des capacités techniques et opérationnelles de l’AND et de son réseau pour apporter un appui stratégique aux acteurs des activités du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso ». Le chargé de projet, Bassourou Boyla, représentant de l’UICN, programme du Burkina Faso, a précisé que le projet READINESS vise à renforcer les capacités et les compétences des acteurs afin qu’ils puissent être opérationnels dans l’élaboration de projets bancables à soumettre au FVC.

Adama SEDGO

Une matinée dans les airs  avec les apprentis-chuteurs du CITAP

Les stagiaires sont embarqués par vagues dans l’aéronef pour leurs exercices de saut

Formation des parachutistes commandos

Une matinée dans les airs  avec les apprentis-chuteurs du CITAP

Le Groupement Commando parachutiste (GCP), basé au Camp Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso, abrite le Centre d’instruction des troupes aéroportées (CITAP). Ce centre  a pour mission de former et d’aguerrir les commandos parachutistes de l’armée burkinabè. Deux jours durant, à l’occasion d’une immersion, nous nous sommes plongés dans le quotidien de ce groupement, maison-mère du parachutisme au Burkina Faso, où des soldats  parachutistes sont moulés à travers théorie et pratique.

Le ciel est relativement dégagé ce matin du samedi 27 juillet 2024. Seuls quelques légers nuages poursuivent leur course effrénée vers l’Est. Il est 6 heures sur le tarmac de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso. Dans la fraîcheur matinale, 200 stagiaires du Centre d’instruction des troupes aéroportées (CITAP), tous équipés, se préparent pour leur dernière séance de saut. Ce saut est le dernier des six prévus pour chacun des stagiaires au cours de la formation.  Une formation qui dure 6 semaines et où ils seront sanctionnés par un brevet militaire de parachutiste, première qualification du CITAP.

Quatre semaines ont été consacrées à l’instruction au sol et deux pour la pratique dans les airs. Les stagiaires doivent embarquer par vagues dans le « Hercules C130 H », un avion militaire affecté à l’exercice du jour pour une série de largages au-dessus du camp Ouézzin Coulibaly à Bobo-Dioulasso. Les commandants du CITAP et du 25e Groupement commando parachutiste (GCP) (Groupement dont relève le CITAP) sont tous présents, les moniteurs aussi.

A 7 heures les membres d’équipages de l’aéronef arrivent. Le début de l’embarquement est imminent. Les 200 apprenants seront transportés en 3 vagues pour leur exercice du jour. 7 heures 50 minutes.  Nous embarquons avec la 2e vague. Les stagiaires, assis, le visage ferme, sont alignés en quatre colonnes dans l’avion. Deux passages sont prévus lors du largage en vol. L’encadrement technique multiplie les dernières consignes aux stagiaires. Ils seront seuls dans les nuages dans quelques instants. Une dizaine de minutes après le décollage, l’appareil a atteint la bonne altitude, 400 mètres du sol, et s’est positionné  au-dessus du camp Ouézzin Coulibaly.

L’atterrissage des parachutistes se fera sur un vaste espace bien dégagé. Le compte à rebours est lancé, les deux portes latérales de l’aéronef sont désormais ouvertes, place à la partie la plus sensationnelle. Du haut, l’on peut apercevoir les quartiers de la ville en miniature. Un par un, et en deux passages, les stagiaires parachutistes  sont poussés dans le vide. Toute l’opération, du décollage à l’atterrissage de l’avion en passant par le largage des parachutistes dure environ quinze minutes.

La formation au sol

Ces exercices de saut  sont la dernière phase de l’instruction. La veille, le vendredi 26 juillet 2024 dans l’après-midi,  nous avons visité le processus de l’instruction au sol sous la direction du commandant David Palm, commandant du CITAP. Les 200 stagiaires sont répartis en plusieurs groupes, chaque groupe occupant un atelier. Le CITAP, explique d’entrée, compte au total cinq ateliers d’instruction.

 

Un par un, les parachutistes sont poussés hors de l’aéronef

Au premier atelier, appelé « atterrissage », les stagiaires et le moniteur sont au charbon. Les apprenants exécutent minutieusement et dans une parfaite harmonie, les instructions du « mono » (Ndlr : terme désignant le moniteur dans le jargon du CITAP). Tout est mis en œuvre, indique le commandant Palm, pour apprendre aux stagiaires les gestes et postures à avoir afin de se poser au sol avec le minimum de risque possible.

Le 2e atelier est celui dit « équipement ». Sous l’œil vigilant des « monos », ce groupe de stagiaires apprend à vérifier la conformité du matériel et l’enfiler, en fonction du type de parachute, avant l’embarquement pour le saut. Le 3e atelier est appelé « maquette ». Un dispositif mis en place représente l’avion dans lequel les parachutistes doivent sauter. La conduite à tenir, au moment de l’embarquement, une fois dans l’avion et à la sortie de l’avion, est méthodiquement inculquée au groupe d’apprenants. Ils reprennent fièrement et en chœur le récital fait par leur moniteur parachutiste. « Premier avion, premier passage, câble A.

Premier avion, premier passage câble B (…) » peut-on par exemple les entendre répéter à tue-tête. Enfin, le « harnais suspendu », l’atelier où  les stagiaires reçoivent les instructions sur toutes les opérations et manœuvres à effectuer une fois sortis de l’aéronef au ciel jusqu’à ce qu’ils prennent contact avec le sol. La zone de saut y est présentée en miniature avec des harnais suspendus à des poutres en béton. Le dernier atelier de la chaîne est celui dit « opérations après le saut ». On y évoque avec les apprenants toutes les opérations à effectuer juste après l’atterrissage. « Ça regroupe toutes les opérations à effectuer par le parachutiste après avoir atterris en sécurité sur la zone  afin de continuer sa mission », explique le commandant David Palm.

Des femmes passionnées

Bien que minoritaires, les femmes sont également  présentes dans le monde des parachutistes commandos. Zarata Congo est la seule fille parmi les 200 stagiaires de cette session. Elle est issue du Groupement de transport aérien de la Gendarmerie nationale où elle est en service. Depuis son enfance, dit-elle, elle a nourri  un  amour pour l’armée, et plus précisément le parachutisme.

Intégrée l’Ecole nationale des sous-officiers de la gendarmerie en 2011, aujourd’hui grâce à sa hiérarchie, elle a pu réaliser son rêve d’enfance : devenir commando parachutiste. Le sergent Jacqueline Toé, elle, est déjà une parachutiste commando chevronnée. Elle a rejoint  le GCP depuis la fin de sa formation militaire initiale au Groupement d’instruction des forces armées (GIFA) en 2010. En compagnie de quelques chuteurs professionnels du CITAP, elle a effectué un saut d’entrainement en marge du dernier jour de sauts des stagiaires. Elle a chuté d’une altitude de 2 500 mètres.

Pour être bon parachutiste, dit-elle, il faut avoir le courage et l’abnégation et suivre surtout les conseils bien avisés des moniteurs. Celle pour qui le métier de parachutiste est une passion, encourage  la gent féminine à faire comme elle, s’intéresser à cette spécialité de la grande muette.

La maison-mère du parachutisme burkinabè

Le GCP dont dépend le CITAP, est la maison-mère de tous les parachutistes commandos au Burkina Faso. Actuellement, il est Sous le commandement du  Chef de bataillon Tampougré Honoré Sia. Selon le commandant, cette première session de formation de l’année comme les précédents, visent plusieurs objectifs. Le premier est d’ordre opérationnel : inculquer aux stagiaires des techniques et des tactiques aéroportées. « Nous les aguerrissons sur le plan physique, leur donnons le gout du risque et de l’action, le dépassement de soi, le don de soi et surtout l’assurance », indique-t-il fièrement.

Des aptitudes opérationnelles, fait savoir M. Sia, qui sont essentielles pour  l’armée dans le cadre de la défense du territoire national, et particulièrement dans la lutte contre le terrorisme. Le 2e objectif visé à travers cette formation, et non des moindres, poursuit-il, est la cohésion au sein des forces armées nationales. « Ces stagiaires sont issus de presque toutes les entités des forces armées nationales telles que l’Armée de l’Air, la Gendarmerie nationale, le Groupement des Forces spéciales, l’Armée de Terre, le Centre national d’entrainement commando et du GCP », explique le Chef de bataillon.

Il se réjouit du bilan de la présente session de formation, première de 2024. « Le bilan est positif. Ils ont appris à planifier et à conduire des exercices des troupes aéroportées ensemble. Ce qui reste lorsqu’on a bien appris, c’est de le mettre en pratique sur le terrain », se félicite-t-il. Ce qui, selon lui, aura un effet positif sur le terrain. Le GCP, rappelle le commandant Sia, a des missions classiques ainsi que des missions spéciales.  Les soldats du groupement, comme tout autre militaire, peuvent être déployés pour intervenir sur le théâtre national, précise-t-il.

Aussi, ils  peuvent spécifiquement être déployés en tant que troupes aéroportées, pour agir plus vite derrière l’ennemi. Le recrutement au sein du CITAP et du GCP, est méticuleusement effectué. Les conditions requises, être déjà  un militaire en activité, être volontaire et être apte médicalement et physiquement.  Que ce soit le stage d’initiation ou celui de la qualification, toutes les formations  des parachutistes commando burkinabè (et souvent de stagiaires de pays amis) se déroulent au CITAP.

Alpha Sékou BARRY

Le retour à l’ancienne dévise du pays et l’inondation du pont de Hérédougou à la Une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Le retour à l’ancienne dévise du pays et l’inondation du pont de Hérédougou à la Une des journaux

Burkina-Presse-Revue
Le retour à l’ancienne dévise du pays et l’inondation du pont de Hérédougou à la Une des journaux
Ouagadougou, 22 août 2024 (AIB)- La presse burkinabè de ce jeudi fait écho de l’inondation du pont de Hérédougou sur la route nationale No1 (RN1) et du retour de « La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons » comme dévise du Burkina Faso.
« Projet de révision de la Constitution : « La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons » redeviendra notre devise », arbore sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.
Selon le journal privé, le Conseil des ministres du mercredi 21 août 2024 a adopté un projet de révision de la Constitution pour consacrer désormais « La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons » comme dévise du pays en lieu et place de «  Unité-Progrès- Justice ».
Le doyen des quotidiens privés burkinabè rapporte que malgré le changement de dévise intervenue en 1997, l’ancienne reste et demeure dans la conscience populaire.
Dans la même dynamique le journal privé Le Pays soutient que selon le ministère en charge de la Justice, ce changement va renforcer le sentiment patriotique et faire revivre la flamme de l’engagement citoyen.
Le quotidien d’Etat Sidwaya ajoute que le Conseil des ministres a également acté un projet de modification de la loi fondamentale afin de permettre désormais à l’Assemblée nationale d’approuver « exceptionnellement » les accords de confédération, de fédération ou d’entrée du Burkina Faso dans une union d’Etats au plan africain.
Sous un autre volet, le même journal public évoque l’inondation du pont de Hérédougou sur l’axe Ouagadougou-Bobo Dioulasso, à la sortie de Pâ, intervenue dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 août 2024.
Le journal indique que la montée des eaux a entraîné la suspension momentanée la circulation par les Forces de défense et de sécurité.
Le confrère Le pays rapporte pour sa part que dans un communiqué, le ministère en charge de l’Eau a appelé les usagers de la RN1 à la prudence.
L’Observateur Paalga, de son côté, précise que la hauteur maximale de l’eau sur la chaussée était 15 cm le mercredi 21 août 2024 à 8 h.
Agence d’information du Burkina
NO-YOS/ata

Ouagadougou, 22 août 2024 (AIB)- La presse burkinabè de ce jeudi fait écho de l’inondation du pont de Hérédougou sur la route nationale No1 (RN1) et du retour de « La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons » comme dévise du Burkina Faso.

« Projet de révision de la Constitution : « La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons » redeviendra notre devise », arbore sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Selon le journal privé, le Conseil des ministres du mercredi 21 août 2024 a adopté un projet de révision de la Constitution pour consacrer désormais « La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons » comme dévise du pays en lieu et place de «  Unité-Progrès- Justice ».

Le doyen des quotidiens privés burkinabè rapporte que malgré le changement de dévise intervenue en 1997, l’ancienne reste et demeure dans la conscience populaire.

Dans la même dynamique le journal privé Le Pays soutient que selon le ministère en charge de la Justice, ce changement va renforcer le sentiment patriotique et faire revivre la flamme de l’engagement citoyen.
Le quotidien d’Etat Sidwaya ajoute que le Conseil des ministres a également acté un projet de modification de la loi fondamentale afin de permettre désormais à l’Assemblée nationale d’approuver « exceptionnellement » les accords de confédération, de fédération ou d’entrée du Burkina Faso dans une union d’Etats au plan africain.

Sous un autre volet, le même journal public évoque l’inondation du pont de Hérédougou sur l’axe Ouagadougou-Bobo Dioulasso, à la sortie de Pâ, intervenue dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 août 2024.

Le journal indique que la montée des eaux a entraîné la suspension momentanée la circulation par les Forces de défense et de sécurité.

Le confrère Le pays rapporte pour sa part que dans un communiqué, le ministère en charge de l’Eau a appelé les usagers de la RN1 à la prudence.

L’Observateur Paalga, de son côté, précise que la hauteur maximale de l’eau sur la chaussée était 15 cm le mercredi 21 août 2024 à 8 h.

Agence d’information du Burkina
NO-YOS/ata

La diplomatie chinoise s’accorde avec les autorités burkinabè en prélude au sommet Afrique-Chine 2024 à Beijing

Afrique-Chine-Sommet-Préparatif

La diplomatie chinoise s’accorde avec les autorités burkinabè en prélude au sommet Afrique-Chine 2024 à Beijing

Ouagadougou, 22 aout 2024 (AIB) – Le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré et l’ambassadeur de la République Populaire de Chine son Excellence Monsieur Lu Shan ont échangé sur les préparatifs du sommet Afrique-Chine prévu du 4 au 6 septembre 2024 à Beijing, la capitaine chinoise.

Ce sommet qui se déroule sous a forme de Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) est placé sous le thème «s’associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau».

Pour le ministre Karamoko Jean Marie Traoré, le Burkina Faso a de fortes attentes de ce sommet, en termes de renforcement de la coopération bilatérale, et en termes d’opportunités à saisir pendant les travaux.
Il vise à renouveler et à renforcer une amitié qui dure depuis plusieurs décennies.
«Le diplomate chinois est venu échanger avec le ministre des Affaires étrangères, sur les préparatifs de ce sommet, et surtout évoquer la participation du Burkina Faso à ladite rencontre de haut niveau», rapporte le service de communication du ministère des Affaires étrangères.

«Lu Shan rassure que les préparatifs vont bon train, et que toutes les dispositions sont en train d’être prises pour assurer un bon séjour à la délégation burkinabè, et à celles des autres pays d’Afrique», dit-on de même source.
Agence d’Information du Burkina

Poutine a salué les membres de la Grande expédition africaine

SOCIÉTÉ: POUTINE-AFRIQUE-EXPÉDITION-SALUTATIONS

Poutine a salué les membres de la Grande expédition africaine

MOSCOU, 22 août. /TASS/. Le président russe Vladimir Poutine a envoyé des salutations aux organisateurs et aux participants à la Grande expédition africaine en soulignant que l’objectif de ce projet scientifique de grande envergure était d’évaluer l’état des réserves des ressources biologiques aquatiques dans les zones économiques exclusives des pays d’Afrique.

« L’objectif de ce projet scientifique de grande envergure et unique est d’évaluer l’état des réserves des ressources biologiques aquatiques dans les zones économiques exclusives dans pays d’Afrique », souligne un message publié sur le site du Kremlin.

Ainsi, les études des chercheurs russes favoriseront l’efficacité de la pêche dans les pays d’Afrique ce qui devrait contribuer à la sécurité alimentaire du continent.

Vladimir Poutine a notamment souligné un développement actif des relations entre la Russie et les pays africains, ce qui avait été confirmé par le bilan du deuxième sommet Russie-Afrique organisé en 2023 à Saint-Pétersbourg.

Avec TAS

Médias: L’AIB érigée en EPA pour mieux remplir ses missions

Médias: L’AIB érigée en EPA pour mieux remplir ses missions

Ouagadougou, 21 août 2024(AIB)-Le gouvernement burkinabè a érigé mercredi, l’Agence d’information du Burkina (AIB), en un Établissement public de l’État (EPA) à caractère administratif pour lui permettre de mieux remplir ses missions de collecte d’informations pour tous.

Ce mercredi 21 août 2024, le conseil des ministres a adopté deux rapports qui portent respectivement érection de l’Agence d’Information du Burkina (AIB), en Etablissement public de l’Etat à caractère administratif et approbation des statuts particuliers de la nouvelle structure.

Selon le ministre de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, cette érection, permettra de donner à l’AIB tous les moyens pour assumer pleinement la mission de collecte, de traitement et de mise à disposition d’une information saine et professionnelle au profit des institutions et des médias.

D’après l’autorité, il s’agira également de faire en sorte qu’on puisse accomplir le droit du citoyen à l’ information.

l’Agence d’information du Burkina créée le 27 mai 1964, a perdu son autonomie en 1999 avant d’être rattachée au quotidien Sidwaya pour former les Éditions Sidwaya.

Ce statut n’a pas toujours permis à l’AIB de remplir convenablement ses missions, faute de ressources humaines et de moyens matériels entre autres.
Agence d’information du Burkina

Burkina : «La Patrie ou la Mort, nous vaincrons » sera de retour comme devise du pays, (gouvernement)

Burkina-Révision-Constitution

Burkina : «La Patrie ou la Mort, nous vaincrons » sera de retour comme devise du pays, (gouvernement)

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB)- Le gouvernement a décidé mercredi en conseil des ministres de ramener le Burkina Faso à son ancienne devise qui est «La Patrie ou la Mort, nous vaincrons», en lieu et place de « Unité, Progrès et Justice ».

Selon le rapport du conseil des ministres, le gouvernement veut modifier l’alinéa 4 de l’article 34 de la constitution du 1991 pour consacrer dorénavant «La Patrie ou la Mort, nous vaincrons » comme devise du Burkina Faso.

La même source soutient que ce changement vise à renforcer le sentiment patriotique d’une part, et d’autre part à faire revivre la flamme de l’engagement citoyen, une flamme qui éclaire la marche du peuple vers l’horizon du bonheur.

Agence d’information du Burkina

L’avant-projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution a adopté par le conseil des ministres.
Agence d’information du Burkina
YOS/ck/ata

Burkina : La délivrance de duplicata et des fonds de dossier des associations sera désormais facturée

Burkina-Finances-Recette nouvelle

Burkina : La délivrance de duplicata et des fonds de dossier des associations sera désormais facturée

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB)- Le gouvernement a adopté mercredi, un décret pour facturer la délivrance de duplicatas des actes de reconnaissance officielle des associations ainsi que la délivrance de leurs copies de fond de dossiers et/ou autres informations statistiques.

Selon le compte rendu du conseil des ministres, certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques notamment la délivrance de duplicatas des actes de reconnaissance officielle des associations ainsi que la délivrance de leurs copies de fond de dossiers et/ou autres informations statistiques, seront désormais payantes.

La même source indique que l’adoption de ce décret permet la perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge des libertés publiques en vue de contribuer à l’accroissement des recettes de service au profit du budget de l’Etat.

La même source précise qu’à ces prestations s’ajoutent les amendes pour défaut de tenue régulière des registres et celles pour non déclaration de renouvellement dans le délai légal.

Ce décret est une relecture du code portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations dudit ministère en vue d’élargir l’assiette des recettes, à travers la prise en compte de nouvelles prestations identifiées.

Agence d’Information du Burkina
AB/yos/ata

Burkina: Le gouvernement veut autoriser «exceptionnellement» l’Assemblée nationale à approuver les accords de confédération ou de fédération

Burkina-Révision-Constitution

Burkina: Le gouvernement veut autoriser «exceptionnellement» l’Assemblée nationale à approuver les accords de confédération ou de fédération

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè veut autoriser l’Assemblée nationale à approuver exceptionnellement les accords qui consacrent une Fédération, une Confédération ou l’entrée du Burkina Faso, dans une union d’Etats au plan africain.
Selon le compte rendu du conseil des ministres du 21 août 2024, le gouvernement a acté la modification de l’article 147 de la constitution pour y adjoindre un alinéa qui va permettre à l’Assemblée nationale d’approuver des accords de fédération, de confédération ou l’entrée du Burkina dans une union d’Etat au plan africain.

La même source indique que cette approbation législative se fera après avis du conseil constitutionnel.

En rappel, l’article 147 de la Constitution dispose que les accords qui consacrent une Fédération, une Confédération ou l’entrée du pays dans une Union d’Etats au plan africain ne peuvent être approuvés que par un référendum du peuple.
Pour le ministre en charge de la Justice, Rodrigue Bayala, l’approbation par référendum du peuple sera maintenue parce que la souveraineté nationale appartient au peuple.

Toutefois a-t-il ajouté, il s’agit de faire une ouverture pour permettre à l’Etat de s’adapter à des situations d’urgence et des cas de force majeure.

Agence d’Information du Burkina
YOS/no/ck

Le Burkina a enregistré une baisse significative des décès maternels et périnatals entre 2010 et 2021

Burkina-Santé-Mortalité-Baisse

Le Burkina a enregistré une baisse significative des décès maternels et périnatals entre 2010 et 2021

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB) – Le Burkina Faso a enregistré, entre 2010 et 2021, une réduction des décès maternels, périnatals et une baisse de l’indice de fécondité, passant de 129 à 48 décès pour 1000 naissances vivantes pour les enfants de moins de 5 ans, de 28 à 18 pour 1000 pour les néonatals et 341 à 154 pour 100 milles pour la mortalité maternelle, a indiqué le rapport du conseil des ministres de ce mercredi.

Le Burkina Faso a enregistré une baisse du taux de mortalité des moins de 5 ans qui est passé de 129 à 48 décès pour 1000 naissances vivantes, indique le rapport du conseil des ministres de ce mercredi.

Selon la même source, la mortalité néonatale est passée de 28 à 18 décès pour 1000 naissances vivantes et le taux de mortalité maternelle est passé de 341 à 154 décès pour 100 milles mères.
Le document précise également que l’indice synthétique de fécondité est passé de 6 à 4,9 enfants par femme.

Le rapport estime également à 87,4% la proportion des femmes enceintes qui ont accouché dans les établissements de santé en 2021, contre 66% en 2010.

Le Burkina Faso a entrepris la démarche de la surveillance des décès maternels, néonatals et la riposte en 2011. Depuis la cinquième semaine 2022, cette surveillance a intégré les mortinaissances selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.

Pour relever le défi, le Burkina Faso a réalisé de nombreux progrès et cela s’est renforcé par la mise en œuvre de la gratuité des soins et de la planification familiale qui ont permis d’engranger ces résultats de 2010 à 2021.

Cependant, le gouvernement estime que le Burkina Faso n’a pas encore atteint les objectifs en termes de prestations, d’accès aux soins de santé essentiels en général et de services obstétricaux, prénataux et néonatals en particulier.
Par conséquent, le gouvernement envisage la mise en œuvre de plusieurs stratégies pour parvenir à une réduction rapide de la mortalité maternelle et périnatale.

Il s’agit notamment de l’activation du Centre des opérations de réponses aux urgences sanitaires (CORUS) avec la mise en place d’un système de gestion des incidents pour la surveillance des décès maternels, périnatals et la riposte ainsi que la nomination d’un gestionnaire d’incident.
Il envisage également la prise en charge adéquate des complications obstétricales et des pathologies périnatales et l’acquisition et la distribution des produits vitaux pour la santé de la mère et de l’enfant, des réactifs, des consommables et matérielles médicotechniques.

Agence d’Information du Burkina
DNK-OSA/ata

Burkina: Le gouvernement veut restructurer la SOTRACO pour une gouvernance vertueuse

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Burkina: Le gouvernement veut restructurer la SOTRACO pour une gouvernance vertueuse

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB)- L’Etat burkinabè a décidé mercredi, lors de la rencontre hebdomadaire des ministres, de la restructuration de la Société de transports en commun de Ouagadougou (SOTRACO) par une recapitalisation pour permettre la continuité de l’activité et de l’inscrire dans une dynamique de gouvernance vertueuse.

«Depuis un certain temps, la SOTRACO se trouve confrontée à des difficultés financières et de gestion, malgré le soutien permanent de l’Etat, compromettant ainsi sa viabilité», indique le rapport du Conseil des ministres de ce mercredi 21 août 2024.

Selon toujours le même document, le gouvernement burkinabè a décidé de sa restructuration par une recapitalisation dans le but de permettre la continuité de l’activité et de l’inscrire dans une dynamique de gouvernance vertueuse.

«En raison de cette restructuration, l’Assemblée générale extraordinaire de la SOTRACO, en sa séance du 24 janvier 2024, a acté la recapitalisation de la société pour passer d’un capital social de 800 millions F CFA à 5 milliards F CFA, avec au moins 75% des actions pour l’Etat et ses démembrements et 25% pour le privé», poursuit le rapport.

Le Conseil des ministres fait remarquer également que l’adoption de ce décret augmentera la participation du Fonds burkinabè de développement économique et social et de la commune de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina
NO/yos/ata

La Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest se tiendra du 26 au 28 septembre à Ouagadougou

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La Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest se tiendra du 26 au 28 septembre à Ouagadougou

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB) – La 6è édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) est prévue du 26 au 28 septembre 2024 à Ouagadougou, a indiqué le gouvernement ce mercredi.

L’organisation de ce salon permettra, entre autres, d’offrir des opportunités d’affaires aux acteurs de la chaîne de valeur de l’industrie minière en Afrique en général et au Burkina Faso en particulier, a indiqué le rapport du conseil des ministres de ce mercredi.

Selon le même rapport, ce salon permettra également d’attirer des investisseurs pour soutenir la croissance du secteur des mines et des carrières et de soutenir le développement durable du secteur des mines et des Carrières.

La même source précise que cette 6eme édition de la SAMAO se tiendra à Ouagadougou sous le thème «les minéraux critiques : quelles stratégies de développement pour les pays africains ?».

Agence d’Information du Burkina
AB/dnk/ck

Le Burkina recrute des interprètes pour répondre au besoin de la diversification de ses partenaires

Burkina-Recrutement-Interprètes

Le Burkina recrute des interprètes pour répondre au besoin de la diversification de ses partenaires

Ouagadougou, 21 août 2024 (AIB) – Le gouvernement a autorisé mercredi le recrutement, au titre de l’année 2024, d’interprètes-traducteurs au profit du ministère en charge des Affaires étrangère, pour mieux communiquer avec ses partenaires stratégiques.

Sur concours direct et sans formation initiale, 11 interprètes-traducteurs seront recrutés pour répondre à la politique de diversification des partenaires engagés par le Burkina Faso depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré.

«Le besoin de recrutement d’interprètes-traducteurs se justifie au regard des nouveaux défis de notre diplomatie ainsi que de la demande de plus en plus croissante au niveau du Bureau d’interprétation et de la traduction», a indiqué le rapport du conseil des ministres de ce mercredi.

Des pays comme la Russie, l’Iran, la Turquie ou la Chine de même que des organisations comme le BRICS, ont manifesté un intérêt pour le Burkina Faso, engagé dans une lutte contre l’insécurité, le terrorisme et la rapacité impérialiste.

Agence d’information du Burkina
DNK/ck/ata

Moscou est un partenaire honnête pour les États du Sahel

POLITIQUE: RUSSIE-SAHEL-MALI-RELATIONS

Moscou est un partenaire honnête pour les États du Sahel

MOSCOU, 21 août. /TASS/. Les États du Sahel, à savoir le Niger, le Burkina Faso et le Mali qui sont unis en une confédération depuis juillet dernier, considèrent la Russie comme un partenaire sincère et honnête. Moscou n’est pas guidé par des approches impérialistes, il comprend les défis des pays africains et se dit disposé à les aider à y faire face. C’est ce qu’a déclaré, dans une interview à la chaîne RTVI, le chef d’état-major de l’armée de l’air de la République du Mali, Alou Boï Diarra. Selon lui, la Russie n’est pas un pays à vouloir dominer sur les autres.

Les peuples malien, burkinabè et nigérien se ressemblent beaucoup, ils sont liés par une continuité historique, sociale, culturelle, politique, ils ont actuellement la même notion de la situation géopolitique, de leur souveraineté et intégrité, et partagent la volonté de prendre sous contrôle leurs propres affaires pour exercer par eux-mêmes l’administration publique, a souligné Alou Boï Diarra. Il a ajouté que les trois membres de la confédération luttaient contre la même menace – le terrorisme.

Début juillet, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont entériné leur alliance au sein d’une « confédération des États du Sahel » lors de leur premier sommet à Niamey. En septembre dernier, ces trois pays avaient signé une charte visant à créer une organisation de défense collective dans la zone clé de la région du Sahel. Par la suite, ils ont quitté la Cédéao, en soulignant que cette dernière, « sous l’influence de puissances étrangères, trahissant ses principes fondateurs », était devenue une menace pour ses États membres et leurs populations.

Avec TASS

Ganzourgou : Célébration de la Journée nationale de l’arbre à Méguet, un engagement pour un avenir plus vert

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Ganzourgou : Célébration de la Journée nationale de l’arbre à Méguet, un engagement pour un avenir plus vert

Zorgho, (AIB)- La commune de Méguet, située dans la province du Ganzourgou, région du Plateau central, a célébré en différé, le 10 août 2024, la sixième édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA). Placée sous le patronage du gouverneur de la région, Sy Assetou Barry/Traoré, et sous la présidence du Haut-Commissaire de la province, Aminata Sorgho/Gouba, cette journée a été marquée par des initiatives de reforestation visant à promouvoir un environnement durable.

Le slogan retenu pour cette célébration, « Un ménage, deux arbres pour une résilience face au changement climatique », traduit l’urgence de renforcer le couvert végétal dans un contexte où les effets du changement climatique se font de plus en plus ressentir. Sous le parrainage d’El Hadj Issouf Kaboré, PDG de l’entreprise Buud-nooma, et le coparrainage de l’ancien ministre Joseph Kaboré, représenté par M. Émile Kaboré, cette journée a réuni une foule nombreuse, témoignant de l’importance de l’événement pour la communauté.

La célébration a débuté par l’ensemencement à la volée de plus de 300 boules de semences d’espèces épineuses dans la forêt villageoise de Koulwéogo.

Cette technique, qualifiée d’innovante par le directeur provincial en charge de l’environnement du Ganzourgou, Sayouba Sigué, a pour objectif de favoriser la régénération naturelle des forêts. En plus de cet ensemencement, 300 plants d’espèces fruitières ont été mis en terre, soit 103 plants chez le chef de Méguet et le reste dans les ménages, matérialisant ainsi le slogan de la journée.

Dans son allocution, la préfète de Méguet a insisté sur l’importance de la préservation de l’environnement et a souligné les nombreux bienfaits des arbres pour les écosystèmes et la qualité de vie des populations. Elle a également mis en garde contre les dangers de la déforestation et a appelé à une prise de conscience collective pour contrer les effets dévastateurs du changement climatique.

Le Haut-Commissaire de la province, Aminata Sorgho/Gouba a quant à elle, rappelé l’importance non seulement de planter des arbres, mais aussi de veiller à leur entretien pour assurer leur croissance. Elle a salué la mobilisation exemplaire des populations et des partenaires, sans qui cette journée n’aurait pu être une réussite. Elle a d’ailleurs partagé un adage béninois : « Celui qui a planté un arbre avant de mourir n’a pas vécu inutilement », une citation qui a résonné avec l’esprit de la journée.

La célébration avait pour objectifs principaux de sensibiliser les populations à l’importance des arbres et de la préservation de l’environnement, de lutter contre la déforestation et ses effets néfastes, de promouvoir la régénération naturelle des forêts, et d’améliorer la qualité de l’air pour rendre les milieux de vie plus sains.

Le Naba Saaga, chef de Méguet, visiblement ému, a exprimé sa gratitude envers les autorités pour avoir choisi sa commune pour abriter cet événement significatif. Il a appelé ses concitoyens à assurer la survie des plants mis en terre, soulignant ainsi la responsabilité de chacun dans la lutte pour un avenir plus vert. Comme pour couronner le succès de l’événement, une pluie bienfaisante s’est abattue sur Méguet à la fin du reboisement, symbolisant, peut-être, un signe de bénédiction pour les efforts de reforestation entrepris.

La célébration de la Journée nationale de l’arbre à Méguet a non seulement été un succès, mais elle témoigne aussi de la détermination des populations et des autorités locales à œuvrer pour un environnement plus durable. Les actions entreprises lors de cette journée contribueront sans aucun doute à renforcer le couvert végétal, à lutter contre la désertification, et à améliorer la qualité de vie des habitants de la province du Ganzourgou.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

Namentenga : Des anciens élèves reverdissent la cour du  lycée provincial de Boulsa avec une centaine de plants

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Namentenga : Des anciens élèves reverdissent la cour du  lycée provincial de Boulsa avec une centaine de plants

Boulsa le 17 août  2024 (AIB)- L’Union des anciens élèves du lycée provincial de Boulsa (UAE-LPB) a  mis en terre le samedi 17 août  2024, pour la 2e  fois consécutive, au lycée provincial de Boulsa, une centaine de plants sous la présidence du haut-Commissaire, Adama Conseiga. Selon le président de l’Union, Mathieu Bonkoungou, l’objectif a été atteint.

Suite au cri de cœur de l’UAE-LPB lancé à cette occasion sur l’Etat des lieux du lycée, le Haut-commissaire a donné des orientations aux partenaires de l’éducation, notamment au bureau de l’association des parents d’élèves (APE), pour la réhabilitation du bâtiment décoiffé par le vent.

« L’objectif est atteint. L’importance accordée à notre cri de cœur nous réjouit à plus d’un titre », a fait savoir le président de l’UAE-LPB, Mathieu Bonkoungou, à l’issue de la mise en terre d’une centaine de plans et de la visite guidée du lycée

Les  autorités provinciales,  les filles et fils de l’intérieur comme de l’extérieur de la province , les forces combattantes particulièrement ont pris d’assaut le lycée suite à l’appel de l’UAE-LPB pour sa 2e  édition de reboisement.

Les plants sont protégés par des grilles. A l’issue du reboisement, les participants ont été invités à une visite guidée du lycée.

Selon l’UAE-LPB, le lycée a été créé en 1984, il couvre une superficie d’environ 15 ha. A l’en croire, les défis liés, entre autres, au système d’adduction d‘eau potable, à l’équipement du laboratoire,  à l’état des bâtiments et surtout à la clôture du lycée méritent d’être  évoqués.

Concernant le bâtiment décoiffé par le vent, le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a instruit le bureau APE du lycée de ne ménager aucun effort pour sa réhabilitation.

Satisfait de la mobilisation et des efforts consentis aussi bien par les parrains, les co-parrains, la population, M. Conseiga a félicité l’UAE-LPB pour son initiative et lui a souhaité bon vent dans son projet de construction du mur de la clôture  du lycée  provincial de Boulsa.

Agence d’information du Burkina

JBB/no/ata

 

Namentenga : Le comité de suivi de la réhabilitation de l’école Boulsa « A » installé

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Namentenga : Le comité de suivi de la réhabilitation de l’école Boulsa « A » installé

Boulsa le 16 août 2024 (AIB)- Le haut-commissaire, Adama Conseiga a installé le vendredi 16 août 2024, les membres du comité de suivi des travaux du projet de l’Association Nayinéré pour le développement du Namentenga (ANDN) pour la réhabilitation de l’école Boulsa «A», en présence du président, Fulbert Bembamba et du secrétaire général, Frédéric Pamoussa Kafando .

En installant, le comité de suivi de la réhabilitation de l’école Boulsa « A » le vendredi 16 août 2024, le haut-commissaire a situé aux membres les enjeux de la réussite du projet pour la province du Namentenga.

Près de 54.116.000 F CFA est le montant du projet de l’Association Nayinéré pour le développement du Namentenga (ANDN) financé par la coopération japonaise.
Selon le président de l’ANDN, Bembamba Fulbert, ce projet a pour objectif principal, la construction du mur de la clôture de l’école Boulsa « A », la fourniture d’équipements divers, la réfection des différents bâtiments de l’école.

Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, a exhorté le comité à exercer sans complaisance la mission de veille à lui confiée pour l’atteinte des objectifs de l’ANDN, d’une part et pour mériter la confiance du partenaire financier d’autre part.
« La réussite de ce projet sera une porte d’entrée du Namentenga à d’autres financements. » a-t-il soutenu.

Retenons également que l’ANDN est la promotrice du projet avec un comité de suivi de 13 membres dont le président de l’ANDN section de Boulsa, Antoine Ouédraogo et le directeur de l’école, Sibri Koudougou, le rapporteur.

Parmi les membres, on retrouve le représentant du haut-commissariat, de la mairie, de la direction provinciale en charge de l’éducation primaire
En rappel, l’école de Boulsa a été créée en 1944 sous le règne de Naaba Saaga du Namentenga. Son premier directeur s’appelle, Kinkéni Konaté.

Agence d’information du Burkina
JBD/no/ata

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