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Loroum/Violences basées sur le genre et autres abus : Une association sensibilise 250 acteurs HIMO

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Loroum/Violences basées sur le genre et autres abus : Une association sensibilise 250 acteurs HIMO

Titao, (AIB)- L’Association Monde rural (AMR) a organisé les 11 et 12 septembre 2024 à Titao, un atelier de sensibilisation des bénéficiaires de l’opération de Haute intensité de main d’oeuvre (HIMO), sur les risques liés aux violences basées sur le genre, à l’exploitation et abus sexuels et le harcèlement sexuel et évaluer leur besoin en formation sur les activités génératrices de revenus.
Ils sont 250 hommes et femmes bénéficiaires de l’opération Haute intensité de main d’œuvre (HIMO), retenus par la mairie de Titao, à prendre part à cet atelier de formation organisé par l’Association Monde Rurale les 11 et 12 septembre 2024 à Titao.
L’objectif de cet atelier de formation est de sensibiliser les brigadiers HIMO de la commune de Titao sur les risques de violences basées sur le genre, les exploitation et autres abus sexuel et le harcèlement sexuel.
L’atelier vise également à sensibiliser les acteurs sur les Mécanismes de gestion des plaintes (MGP) du projet PCRSS ainsi qu’évaluer leurs besoins de formation en AGR.
«On nous a dit ce qu’on peut faire et ce qu’on ne dois pas faire. Les brigadiers ont été organisés en groupe de travail. Chaque groupe dispose d’un responsable et cela permet à chacun de connaître ses droits et ses devoirs», a dit Clarisse Tao, bénéficiaire HIMO.
Embouchant la même trompette, Sayouba Konfé, brigadier HIMO, insisté sur le lien entre ces activités et la cohésion sociale.
«Cette formation contribue à la promotion de la paix et de la cohésion sociale en ce sens que si nous suivons les principes de l’intervention HIMO, nous ne serons jamais en conflit», a t-il indiqué.
Selon lui, pour profiter de ce travail pour abuser la femme d’autrui ou bien porter atteinte à sa dignité.
«Nous ne devrons pas profité des retombées de ce travail pour se foutre des autres», a rappelé M. Konfé.
Le deuxième vice-président de la délégation spéciale de Titao, Oumarou Dialla, a dit sa fierté.
«Nous sommes fiers de cette activité qui a permis de rappeler des règles essentielles de la mise en oeuvre du projet aux brigadiers. La formation a permis d’établir un code de bonne conduite et a insisté sur les violences basées sur le genre, l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel», a souligné M. Dialla.
L’atelier de deux jours a été un cadre de sensibilisation des brigadiers afin qu’ils puissent mener à bien leur activités.
Pour le facilitateur de l’atelier, Sayouba Sawadogo, le PCRSS a permis de recruter 250 hommes et femmes pour la mise en oeuvre de travaux HIMO dans la ville de Titao.
«Il fallait donc les former et les amener à bien connaître les principes du projet», a-t-il soutenu.
La mise en oeuvre du PCRSS recommande un certain nombre de principes parmi lesquels l’interdiction formelle des violences basées sur le genre, l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel entre autres.

Il recommande également la mise en place d’un mécanisme de gestion des plaintes qui permettra aux bénéficiaires de remonter leurs ressentis dans la mise en oeuvre des activités.
Dans la région du Nord c’est l’association AMR qui en est le partenaire facilitateur.
Agence d’information du Burkina
ASO/hb/bz

Les Brics sont un contrepoids au système financier mondial existant (Anadolu)

ÉCONOMIE: BRICS-FINANCES-ANADOLU

Les Brics sont un contrepoids au système financier mondial existant (Anadolu)

ANKARA, 14 septembre. /TASS/. Les Brics proposent un modèle de relations économiques alternatif au système financier mondial existant, a constaté le directeur général de l’agence turque Anadolu, Serdar Karagöz, qui participe au sommet des médias des Brics à Moscou, dans une interview accordée à TASS.

« Les Brics sont une structure géante qui représente environ 27.000 milliards de dollars de l’économie mondiale et couvre 40% de la population mondiale. Ces pays produisent plus de 25% du produit intérieur brut mondial et ont un poids important dans le commerce mondial. Les pays des Brics offrent un modèle économique alternatif pour les pays en développement, représentant ainsi un contrepoids au système financier actuel », a déclaré M. Karagöz.

Le sommet des médias des Brics se déroule du 13 au 17 septembre à Moscou, avec la participation des dirigeants et des professionnels de plus de 60 médias de 45 pays. Le forum a lieu au Centre du commerce international. L’événement est organisé par l’agence de presse TASS, qui a célébré son 120e anniversaire le 1er septembre dernier.

Le sommet des médias se tient pour la première fois sous un nouveau format du Forum des médias des Brics. Le Forum des médias a été créé en 2015 à l’initiative de l’agence Xinhua et se déroule depuis lors sous la présidence des Brics, la Russie présidant à partir du 1er janvier 2024.

Stabilisation des communautés dans le Liptako-Gourma : 300 jeunes de Seytenga formés et équipés

Stabilisation des communautés dans le Liptako-Gourma : 300 jeunes de Seytenga formés et équipés

Dori, 14 septembre 2024(AIB)-Le bureau du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a organisé à Dori, le vendredi 13 septembre 2024, une cérémonie officielle de remise de kits d’installation d’une valeur de 85 104 300 FCFA à 300 jeunes de la commune de Seytenga, formés pour 35 000 000 FCFA dans 12 métiers porteurs.

Selon le chef de bureau du PNUD à Dori, M. Moumini Ouédraogo, cette activité s’inscrit dans le cadre de l’exécution du projet « Facilité de stabilisation dans la région du Liptako-Gourma, fenêtre du Burkina Faso ».

À en croire M. Ouédraogo, cette action de sa structure vise à atténuer les effets néfastes de l’insécurité que connaît la région du Sahel en général, et la commune de Seytenga en particulier, qui a été durement éprouvée par des attaques terroristes ayant occasionné des pertes en vies humaines et des déplacements, au cours desquels les populations ont tout perdu.

Pour lui, cette activité, d’un coût global de 120 millions de FCFA, permettra aux jeunes sélectionnés par les services techniques de repartir sur de nouvelles bases.

M. Ouédraogo a exprimé l’espoir que, dans un délai de trois à six mois, des résultats concrets produits par ces équipements seront observés auprès des jeunes formés et équipés.

Le chef de bureau de Dori a ajouté que le PNUD, dans sa vision d’accompagner le gouvernement burkinabè, œuvre chaque jour à l’amélioration des conditions de vie des populations.

C’est pourquoi il a souhaité beaucoup de volonté et de courage aux bénéficiaires, car de leur réussite dépendra l’extension de cette initiative aux autres communes de la région du Sahel.

Le premier vice-président de la délégation spéciale communale de Seytenga, M. Hama Diallo, a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance au PNUD pour ce précieux accompagnement en faveur des populations de sa commune.

Selon lui, cette action est la bienvenue, au regard du manque d’emploi que connaissent les jeunes et les femmes de Seytenga après leur réinstallation.

M. Diallo a vivement remercié les autorités administratives régionales et les formateurs dont les efforts conjugués ont permis la réalisation de ce projet.

L’entrepreneur dans le domaine de l’énergie solaire, M. Boubacar Hama Dicko, a, au nom des bénéficiaires, exprimé tout leur engagement à mettre en œuvre les connaissances acquises.

M. Dicko a chaleureusement remercié le PNUD et promis que de leur cohorte sortiront de grands entrepreneurs.

Il faut noter que ces jeunes bénéficiaires des kits d’installation ont été formés durant six sessions, dans les domaines du développement des compétences de la vie, de l’entrepreneuriat et de l’éducation financière.

Les métiers concernés sont la maçonnerie, la menuiserie, la couture, l’énergie solaire, la saponification, la réparation de téléphones, la coiffure, la restauration, l’aviculture et l’embouche ovine.

Ali Mamoudou Maiga
AIB/Séno

Barsalogho: Le général Coulibaly appelle à resserrer les rangs pour une victoire certaine contre les forces du mal

Barsalogho: Le général Coulibaly appelle à resserrer les rangs pour une victoire certaine contre les forces du mal

 

Kaya, 14 septembre 2024 (AIB)- Une mission gouvernementale conduite par le général Coulibaly, ministre d’État, ministre de la défense et des Anciens Combattants, a échangé avec les forces vives de la province du Sanmatenga, le 14 septembre 2024 à Kaya. Ces échanges ont porté sur des sujets d’actualité tels que la sécurité, la paix et la cohésion sociale.

C’est par le Ditanyè, chanté en chœur, que la rencontre d’échanges entre la mission gouvernementale et les forces vives de la province du Sanmatenga a débuté le samedi 14 septembre 2024 dans la salle de conférence du Conseil régional du Centre-Nord à Kaya.

Après une minute de silence en mémoire des compatriotes tombés sous les balles assassines des terroristes, le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, chef de la mission, a livré le message de félicitations et d’encouragement du chef de l’État.

L’unité des filles et fils du Burkina, sans distinction aucune, la cohésion sociale, la solidarité et surtout l’engagement individuel et collectif dans la lutte actuelle ont été les maîtres-mots du message délivré par le ministre d’État en charge de la Défense.

Les échanges directs ont permis aux participants d’exprimer, sans tabou, leurs préoccupations en lien avec la situation sécuritaire.

Le chef de la mission, appuyé par Timtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, porte-parole du gouvernement, Robert Lucien Jean Claude Kargougou, ministre de la Santé, et Boubacar Savadogo, ministre de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique, a su apporter des réponses satisfaisantes, mettant en confiance l’assistance quant à l’issue de la lutte pour la libération totale engagée par le chef de l’État.

La mission a engagé la responsabilité individuelle et collective des forces vives dans tous les domaines de la lutte pour la reconquête du territoire burkinabè. Parlant du drame de Barsalogho, le général Kassoum Coulibaly s’est voulu rassurant.

« Le drame de Barsalogho ne doit pas nous divertir, au contraire, nous devons resserrer les rangs et nous donner la main. Nous sommes sur un chemin difficile, on fera tout pour nous décourager, mais nous devons rester debout. Il faut que nous nous unissions, il faut que nous fassions bloc pour une victoire imminente. »

« Aucun Burkinabè n’est abandonné, aucun morceau de terre du Burkina Faso n’est délaissé. L’État essaie de faire de son mieux, avec pour priorité la sécurité », a renchéri le ministre d’État Timtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, qui a souligné que de grands efforts sont faits en termes d’équipement et de fonctionnement des troupes pour la reconquête du territoire national.

Au terme de cinq heures d’échanges, jugés francs et satisfaisants par le Naaba Koom, chef du canton de Sanmatenga, le chef de la mission a affirmé ne pas faire de promesses politiciennes face aux doléances exprimées par les forces vives. « Nous avons pris bonne note, le gouvernement fera ce qu’il peut dans la mesure du possible », a-t-il conclu.

Le Colonel-Major Z. Blaise Ouédraogo, gouverneur de la région du Centre-Nord, a salué la disponibilité des gouvernants à écouter tous les Burkinabè sans distinction aucune.

« Il appartient aux populations de comprendre les enjeux qui menacent notre pays », a-t-il déclaré avant d’émettre le souhait qu’au sortir de cette rencontre, la responsabilité individuelle soit le souci quotidien de chaque citoyen afin de relever les défis qui s’offrent à tous.

Dès son arrivée sur la terre de Sandbondo, la mission s’est entretenue avec les forces combattantes de la région militaire, leur apportant les encouragements et le soutien indéfectible du Président du Faso.

Selon le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, cette mission gouvernementale s’inscrit dans le cadre d’un programme de concertation avec les populations du Burkina Faso, voulu par le président du Faso.

Augustin Irwaya OUEDRAOGO

Zondoma/Prévention et gestion des VBG : Des points focaux de la Région du Nord outillés

Zondoma/Prévention et gestion des VBG : Des points focaux de la Région du Nord outillés

Gourcy, 13 sept. 2024 (AIB)- Du 9 au 13 septembre 2024 à Gourcy, l’Association Monde Rural (AMR), en collaboration avec le Projet communautaire de Relèvement et de Stabilisation du Sahel (PCRSS-Burkina), a organisé une session de renforcement des capacités des points focaux de la Région du Nord sur l’identification, la prise en charge et la gestion des incidents liés aux violences basées sur le genre (VBG).

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet communautaire pour le Relèvement et la Stabilisation du Sahel (PCRSS-Burkina), l’Association Monde Rural a mis un point d’honneur sur la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).

Dans cette perspective, elle a entrepris de sensibiliser et d’outiller toutes les parties prenantes (acteurs et bénéficiaires du projet) sur les concepts d’Exploitation et d’Abus Sexuel (EAS), de Harcèlement Sexuel (HS) et des autres formes de Violences Basées sur le Genre (VBG).

Ainsi, après les agents et les membres de l’association, les prestataires et les bénéficiaires, à l’image des brigadiers des travaux à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO), c’était au tour des points focaux de la Région du Nord de se retrouver à Gourcy, du 9 au 13 septembre 2024, pour un renforcement de capacités.

S’exprimant à l’ouverture de la session, le Directeur des programmes de l’AMR, David Seth Worokuy, a invité les participants à s’approprier le contenu de la session, dont le réinvestissement contribuera, selon lui, à renforcer la cohésion sociale et la sécurité des partenaires dans toute la zone du projet.

Constitués majoritairement d’agents de santé et de l’action humanitaire, les points focaux seront chargés, selon M. Worokuy, d’identifier les cas de VBG, de les prendre en charge ou de les référer vers les structures appropriées.

C’est pourquoi, avec les spécialistes du sujet, Moara Noel Ouoba et Lucie Kirakoe, ils ont d’abord abordé les risques d’exploitation, d’abus et de harcèlement sexuel liés à la réalisation des sous-projets du PCRSS et du plan d’action EAS/HS/VBG du PCRSS.

Par la suite, ils se sont penchés sur les mécanismes de gestion des plaintes, notamment les points d’entrée, la manière de les saisir, les services fournis, ainsi que les principes directeurs de l’approche centrée sur les besoins des survivants, etc.

Il a également été question de techniques d’animation de causeries éducatives, d’exercices pratiques d’enregistrement des plaintes sur les outils mis en place et de l’analyse des différentes politiques liées à la protection contre les VBG, à la protection des dénonciateurs et à la politique d’enquête.

« Je repars muni des connaissances et des outils nécessaires pour bien remplir ma mission dans la gestion des éventuels cas de VBG », a confié l’un des participants.

Pour le Coordonnateur national de l’AMR, Amadou Wangré, c’est une satisfaction de pouvoir compter sur l’accompagnement de cette équipe aguerrie dans la mise en œuvre des activités du projet, dont l’objectif principal est de soutenir la résilience des populations affectées par la crise sécuritaire.

Au total, plus de 20 personnes, venues des communes d’Arbollé, Yako, Gourcy, Ouahigouya, Namissiguima, Thiou, Barga, Titao et Ouindigui, ont pris part à la session qui a duré cinq jours.

En rappel, le PCRSS est une initiative de l’État burkinabè en partenariat avec la Banque mondiale.
Agence d’Information du Burkina
Aziz KIEMDE

Boulgou : Les populations de Bittou mobilisent plus de 600 mille pour sauver la vie d’une citoyenne

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Boulgou : Les populations de Bittou mobilisent plus de 600 mille pour sauver la vie d’une citoyenne

Bittou, (AIB) – La coordination de veille citoyenne de Bittou a lancé une cotisation d’argent pour venir en aide à une malade souffrante d’une tumeur. Cette action citoyenne a permis de mobiliser la somme de 614 500 FCFA, remise aux parents de la malade, le jeudi 12 septembre 2024.

La coordination de la veille citoyenne de Bittou a remis la somme de 614 500 FCFA aux parents d’une malade souffrante de tumeur.

Cette femme souffre d’une tumeur d’épaule qui nécessite une intervention.
Grâce à l’effort et à la bonne collaboration de la coordination communale de la veille citoyenne et la population de Bittou, la somme a été vite mobilisée.

Les parents de la victime ont remercié la veille citoyenne pour ce don qui va « permettre de sauver la vie de cette femme ».

Agence d’information du Burkina
IZ/dnk/as/ata

Dédicace : Tome II de « Parcours, Souvenirs et Témoignages de Pionniers», un portail des pionniers de la communication burkinabè

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Dédicace : Tome II de « Parcours, Souvenirs et Témoignages de Pionniers», un portail des pionniers de la communication burkinabè

Ouagadougou, 13 septembre (AIB) – L’Association des retraités de la communication et de l’information du Burkina Faso (ARCI-BF) a dédicacé vendredi, le Tome II du livre « Parcours, Souvenirs et Témoignages de Pionniers », un ouvrage de 196 pages qui met en lumière le parcours de 19 doyens des médias burkinabè, âgés de 75 à 81 ans.

Le tome II du livre « Parcours, Souvenirs et Témoignages de Pionniers » dresse les portraits de figures emblématiques de la communication et du journalisme au Burkina Faso.

Selon le président de l’ARCI, Bélibié soumaïla Bassolé, l’œuvre retrace le parcours des professionnels de l’information tels que Fidèle Toe, Boureima Jérémie Sigué, Jean-Baptiste Ilboudo, Bitiou Germain Nama, Serge-Théophile Balima, et bien d’autres.

Dans ce document l’ARCI rend également hommage à Somlawendé Clément Zéda, ingénieur en radioélectricité disparu en décembre 2022, après avoir consacré sa carrière à la télévision nationale.

« Ces professionnels retraités sont des personnes capables de soutenir de façon consistante et de la plus belle manière le développement de notre pays à travers l’information et la communication constructives», a reconnu M. Bassolé à l’endroit des devanciers.
Le doyen, Jean-Hubert Bazié, a aussi rappelé l’importance de transmettre aux jeunes générations les leçons du passé à travers des témoignages écrits et audiovisuels pour faire une bonne projection dans l’avenir.

La publication de ce tome II est la suite logique du premier ouvrage, publié en octobre 2020, qui retraçait le parcours d’une vingtaine de doyens de la communication âgés de 74 à 85 ans.
Cette première œuvre rendait hommage à trois figures disparues ayant joué un rôle central dans la création et le renforcement de l’ARCI-BF.

Les deux tomes de « Parcours, Souvenirs et Témoignages de Pionniers » sont disponibles au prix de 2000 francs CFA. Ils s’imposent comme des archives précieuses pour les générations futures, témoignant des contributions inestimables de ces pionniers dans le domaine des médias et de la communication au Burkina Faso, selon leurs auteurs.

Agence de l’information du Burkina
OSA/oz/ata

 

 

Le gouvernement burkinabè veut réduire la vulnérabilité de 100 000 ménages

Le gouvernement burkinabè veut réduire la vulnérabilité de 100 000 ménages

Ouagadougou, 14 sept. 2024(AIB)-Le gouvernement burkinabè a lancé samedi, l’initiative Lafia d’un coût de près de 10 milliards de FCFA, afin de réduire la vulnérabilité de 100 000 ménages.

il s’agira de mettre des prêts aux taux d’intérêts bas au profit des personnes qui ont été formées et qui ont des activités génératrices de revenus, dans l’optique de favoriser leur réinsertion dans la société et réduire leur vulnérabilité.

L’initiative Lafia a été lancée le samedi 14 septembre 2024 à Ouahigouya par le ministre de l’Economie, Aboubakar Nakanabo.

L’opérationnalisation de l’initiative Lafia, se fera à travers le Fonds national de la Finance Inclusive (FONAFI), en collaboration avec les prestataires des services financiers.
Agence d’information du Burkina

Le ministère des Affaires étrangères et le Groupe Kastor signent un mémorandum d’entente pour la construction de la maison du Burkina à Dakar

Le ministère des Affaires étrangères et le Groupe Kastor signent un mémorandum d’entente pour la construction de la maison du Burkina à Dakar

Ouagadougou, 14 sept. 2024(AIB)-Le ministre des Affaires étrangères Karamoko Jean Marie Traoré et l’Administrateur général du groupe Kastor Africa, ont signé hier vendredi, un mémorandum d’entente pour la construction d’un complexe immobilier moderne, dénommé « Maison du Burkina » à Dakar, au profit de l’ambassade du Burkina au Sénégal.

La « Maison du Burkina » à Dakar vise à valoriser le patrimoine immobilier de l’État à l’étranger, à réduire les charges locatives et à offrir un cadre de travail optimal au personnel diplomatique, a indiqué le chef de la diplomatie burkinabè.

De l’avis de Karamoko Jean Marie Traoré, ce projet renforcera l’image du Burkina Faso à Dakar et générera des recettes pour soutenir l’action diplomatique.

Pour l’Administrateur général du Groupe Kastor Africa, cet accord est une étape clé pour mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation efficace de ce projet.

« En signant ce mémorandum d’entente, nous affirmons notre engagement envers un avenir moderne et prospère pour notre continent africain. Chez Kastor Africa, nous croyons fermement que des initiatives comme la « Maison du Burkina » à Dakar sont des étapes cruciales vers un avenir où l’Afrique se distingue par son dynamisme, son innovation et son unité », a déclaré M. Zagré.
Agence d’information du Burkina

La France a pris en considération les avertissements de Poutine, selon Le Monde

SÉCURITÉ: FRANCE-RUSSIE-ESCALADE

La France a pris en considération les avertissements de Poutine, selon Le Monde

PARIS, 14 septembre. /TASS/. Les responsables français ont entendu les avertissements du président russe Vladimir Poutine sur une escalade inévitable en cas de frappes avec des armes à longue portée contre le territoire de la Russie et veulent éviter une troisième guerre mondiale, rapporte Le Monde, se référant à une source diplomatique.

« Il faut tout faire pour éviter une troisième guerre mondiale. Vous ne pouvez pas juste écarter l’hypothèse que les Russes étendent le domaine de la guerre », a indiqué l’interlocuteur du journal.

Malgré l’élargissement des débats dans les médias sur d’éventuelles frappes en profondeur du territoire russe, Paris continue de garder silence au niveau officiel. Le Monde souligne que cette question aurait été évoquée par le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Vladimir Zelenski, mais l’Élysée ne l’a pas confirmé.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré précédemment que l’Ukraine n’était pas en mesure de frapper en profondeur le territoire russe sans l’aide de l’Occident, car elle a besoin de renseignements provenant de satellites. Le dirigeant russe a également fait remarquer que les pays de l’Otan ne se contentent pas de débattre de l’utilisation éventuelle par Kiev d’armes occidentales à longue portée, mais qu’ils décident en réalité de s’impliquer directement dans le conflit ukrainien. Il a indiqué que Moscou prendrait des décisions en fonction des menaces qui pèseraient sur la Russie.

Avec TASS

Banwa: El Hadj Salifou, champion de l’arbre 2024, présente ses distinctions au Haut- commissaire

Banwa: El Hadj Salifou, champion de l’arbre 2024, présente ses distinctions au Haut- commissaire

Solenzo,14 SEP 2024(AIB)- Le sexagénaire El Hadj Salifou Ouedraogo, après avoir réussi à planter plus de 35000 pieds de baobab,a reçu 4 distinctions en 2024 qu’il a tenu à présenter au Haut Commissaire de la province des Banwa Oumarou Sandwidi ce vendredi 13 septembre à Solenzo.
Il a été accueilli dans le bureau du Haut Commissaire accompagné du Directeur Provincial de l’environnement Rodrigue Ouedraogo ainsi que deux éléments du service départemental des eaux et forêts de Solenzo.

En effet dans son village à Signonguin situé à moins de 20 km de Solenzo et dans le Sud-Ouest il a reverdi plusieurs hectares avec des baobabs.

Tous ses efforts lui ont permis d’être le champion de l’arbre de l’année 2024.
Un chèque de 500000f et 4 trophées ont été présentés dont le prix kuuri d’or du Salon Internationnal de l’Agriculture, de l’Environnement et de l’Élevage , le prix du Salon International de l’Arbre où il a été sacré champion de l’arbre 2024.

Le Haut Commissaire Oumarou Sandwidi a félicité les efforts du champion de l’arbre au nom des plus hautes autorités du pays .
La direction provinciale de l’environnement qui accompagne le propriétaire de l’arbre dans les Banwa se dit honorée par cet accueil et ces encouragements du Haut Commissaire de la province des Banwa.

SO/DN

Agence d’Information du Burkina

Le pape François a déclaré que Trump et Harris étaient « contre la vie »

SOCIÉTÉ: VATICAN-ÉTATSUNIS-PAPE

Le pape François a déclaré que Trump et Harris étaient « contre la vie »

ROME, 14 septembre. /TASS/. Les deux candidats à la présidence des États-Unis, Donald Trump et Kamala Harris, sont « contre la vie ». C’est ce qu’a déclaré le pape François lors d’une conférence de presse à bord d’un avion en provenance de Singapour, où il a terminé son voyage apostolique en Asie du Sud-Est et en Océanie.

« Tous deux sont contre la vie: celui qui rejette les migrants et celui qui tue les enfants », a déclaré le souverain pontife interrogé sur les conseils qu’il donnerait à un électeur catholique qui aurait à choisir entre deux candidats, l’un favorable à l’avortement et l’autre à l’expulsion des migrants.

« Expulser les migrants, ne pas leur donner une vie meilleure, ne pas leur permettre de se développer, c’est une mauvaise chose, une chose diabolique. Jeter un bébé hors du ventre de sa mère est un meurtre. Il faut être clair sur ce point », a poursuivi François. « Dans la politique moderne, ils disent que ne pas voter est mal, et si vous votez, vous devez choisir le moindre mal, mais lequel d’entre eux [Donald Trump et Kamala Harris] – chacun doit choisir selon sa conscience », a recommandé le chef de l’Église catholique romaine.

François a déjà indirectement condamné Trump pour sa politique à l’égard des migrants, déclarant que « quelqu’un qui construit des murs ne peut pas être considéré comme un bon chrétien ». Le pape est connu pour avoir eu d’autres désaccords avec l’ancien président américain, notamment sur le changement climatique, suite à la décision de Trump de se retirer de l’accord de Paris sur le climat. L’actuel président démocrate Joe Biden est un catholique pratiquant mais soutient le droit à l’avortement. Trump et la majorité de catholiques conservateurs qui le soutiennent s’opposent à l’avortement.

Avec TASS

Ioba: Arsène Armand Hien offre 25 matelas au Centre médical urbain de Dano

Ioba: Arsène Armand Hien offre 25 matelas au Centre médical urbain de Dano

Dano, 13 septembre 2024 (AIB) – Arsène Armand Hien, a offert le 27 août dernier, 25 matelas, d’une valeur d’environ 1 060 000 francs CFA, qui ont permis de remplacer tous les matelas usagés de la maternité du Centre médical urbain (CMU).

Le directeur général du Centre régional africain d’administration du travail (CRADAT), Arsène Armand Hien, a remis 25 matelas à la maternité du CMU de Dano, d’une valeur d’environ 1 060 000 francs CFA.

La cérémonie de remise a été présidée par le secrétaire général de la mairie de Dano, Elisée Bambara, en présence du médecin-chef du district sanitaire (MCD), Salam Mandé.

En poste à Yaoundé, au Cameroun, Arsène Armand Hien a été sollicité par le président du comité de gestion (COGES) du CMU de Dano, Joël Dabiré, pour venir en aide à la maternité.

En effet, les nouveau-nés et leurs mères étaient reçus sur des matelas délabrés. Ce don a permis de remplacer la totalité des matelas de cette maternité.

Le donateur, fils d’un agent de santé, se dit concerné par les difficultés du personnel des services sanitaires.

« Je suis de la province du Ioba et je sais qu’il y a d’énormes difficultés. Nous essayons d’apporter des solutions tant que nous pouvons. Je viens, par ce geste, soutenir l’ensemble de l’administration, les services de santé et les femmes qui viennent donner la vie », a relevé Arsène Armand Hien.

Selon lui, tous les agents des différents services méritent beaucoup d’encouragement et de soutien. « C’est pourquoi, à chaque fois que je suis interpellé, j’interviens dans la mesure de mes possibilités », a-t-il ajouté.

Le président du COGES du CMU de Dano, Joël Dabiré, s’est réjoui de la résolution d’un problème prioritaire pour cette formation sanitaire.

« Les mots me manquent pour remercier M. Hien. Je prie les mânes des ancêtres de le bénir pour ce qu’il a fait », a-t-il déclaré.

D’autres besoins importants, tels que la clôture du CMU, l’éclairage solaire et un poste d’eau autonome, restent à réaliser pour le bon fonctionnement des services, a poursuivi Joël Dabiré. Il a invité toutes les bonnes volontés de la commune de Dano à apporter leur contribution pour la réhabilitation du CMU.

Le MCD de Dano, Dr Salam Mandé, a affirmé que M. Hien n’en est pas à son premier soutien au secteur de la santé. Il a réitéré sa gratitude au directeur général du CRADAT pour ce don de matelas.

Il a salué la démarche entreprise par le président du COGES afin de résoudre les difficultés du CMU.

Salam Mandé a exhorté le personnel de la maternité à bien utiliser et entretenir ces matelas au profit des femmes et de leurs bébés.

Le secrétaire général de la mairie de Dano, Elisée Bambara, a félicité le président du COGES pour ses actions entreprises au bénéfice du CMU.

Il a remercié Arsène Armand Hien pour sa générosité et son appui constant à l’amélioration de la santé de la population.

Selon lui, ce don est un acte patriotique et s’inscrit dans le cadre de la politique de développement des collectivités territoriales.

M. Bambara a demandé à tous les fils et filles de Dano de contribuer au développement endogène de la commune.
Agence d’information du Burkina
Souleymane ZOURE
AIB / IOBA

L’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique favorable à l’approfondissement de la coopération avec le Burkina Faso

L’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique favorable à l’approfondissement de la coopération avec le Burkina Faso

Ouagadougou, 13 sept. 2024(AIB)-La nouvelle Ambassaseur des États-Unis d’Amérique Joann M. Lockard a discuté vendredi, avec le ministre de l’Administration territoriale Émile Zerbo, de l’approfondissement de la coopération bilatérale entre son pays et le Burkina Faso.

« Nous avons abordé la solide coopération entre nos deux pays et discuté des possibilités d’approfondir cette collaboration pour aider le Burkina Faso », a déclaré la diplomate américaine, citée par le service de communication du ministère de l’Administration territoriale.

Selon la même source, la rencontre avec le ministre Émile Zerbo, a porté sur divers domaines, notamment la décentralisation, la réforme des lois et le protocole électoral.

« La prise en compte de ces aspects aidera à préparer le pays pour les élections lorsque la situation sécuritaire sera stabilisée », a souligné la diplomate.

Joann Lockard a également expliqué au ministre Zerbo comment les États-Unis d’Amérique peuvent aider le peuple burkinabè par rapport à la crise humanitaire.
Agence d’information du Burkina

Comoé : une femme meurt après avoir bu des pesticides

Burkina-Société

Comoé : une femme meurt après avoir bu des pesticides

Banfora, 11 sept. 2024 (AIB) – Une femme est décédée au Centre de promotion de santé (CSPS) de Torokôrô, un village rattaché de commune de Mangodara, province de la Comoé, après avoir bu des pesticides et en donné à son fils de 10 ans, encore en vie.

Selon des sources, cette femme âgée de plus d’une cinquantaine d’années aurait prévenu son mari, après un repas pris en famille, qu’elle venait de manger son dernier plat.
«C’est mon dernier repas comme ça, je ne vais plus manger encore avec vous», aurait-elle dit.
Les témoins sur place pensent que c’est après qu’elle est allée boire des pesticides et en donner à son enfant de 10 ans, sans personne ne s’en aperçoive.
Transportée au CSPS du village, elle n’a pas survécu. L’enfant par contre a pu être sauvé par les agents de santé.
Agence d Information du Burkina
JPY/dn

photo d’illustration

L’implication des États est déterminante pour la relance des économies africaines, selon l’analyste Travaly

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L’implication des États est déterminante pour la relance des économies africaines, selon l’analyste Travaly

Ouagadougou, 13 sept. 2024 (AIB) – Les Etats africains doivent se doter d’instruments pour financer les secteurs stratégiques de l’économie. C’est l’État qui décide des secteurs prioritaires pour son développement, pour le développement économique. Et il faut que les États se dotent aussi de moyens conséquents pour pouvoir influer sur ces secteurs soutien Cheick Travaly, co-fondateur d’une organisation panafricaine dénommée MANSSAH.
«Je suis partisan d’une intervention délibérée de l’État dans le secteur financier. Et je le vois dans certains pays. L’État prend le contrôle de banques qui sont en train d’être privatisées. Ou de banques pour lesquelles les actionnaires originaux, sont en train de sortir. Je le vois en Côte d’Ivoire, je le vois au Sénégal, je le vois dans certains pays» justifie l’ancien directeur de Banque, Cheick Travaly.
Pour l’administrateur indépendant, Si l’État décide que les PME et les PMI, c’est important, qu’il créé une banque pour financer les PME et PMI. Si l’État décide que l’agriculture est stratégique et d’importante, qu’institution financière soit mis en place pour financer l’agriculture.
«Cela est contre-courant de la pensée normale, orthodoxe, qui dit que l’État ne doit pas investir dans ces domaines, il doit laisser le secteur privé. Mais aujourd’hui, c’est nécessaire de le faire», justifie Monsieur Travaly.
L’expert des questions financière estime qu’il est de la génération de ceux qui ont vu toutes les banques publiques faire faillite. Mais il appelle les pays africains à apprendre des erreurs du passé. Toute situation qui passe par le choix des personnes compétentes.
Les décideurs doivent faire abstraction de tout ce qui est politique, dans la nomination de ces compétences, de tout ce qui est ethnique, de tout ce qui est religieux insiste-t-il.
IK/ck
Source : MANSSAH

De hauts fonctionnaires préparent à Bamako la réunion des ministres en charge des Affaires étrangères de l’AES

Sahel-AES-Diplomatie
De hauts fonctionnaires préparent à Bamako la réunion des ministres en charge des Affaires étrangères de l’AES

Ouagadougou, 13 sept. 2024 (AIB) – De hauts fonctionnaires de la diplomatie du Burkina Faso, du Mali et du Niger, ont débuté des travaux préparatoires ce vendredi à Bamako en prélude à la réunion des ministres des Affaires étrangères de la Confédération des Etats du Sahel,

Deux jours durant, ils examineront les projets de textes en lien avec le pilier diplomatie de la Confédération, ainsi que les actions et mesures relatifs à la coordination de l’action diplomatique dans les relations de la Confédération avec ses partenaires bilatéraux et multilatéraux.
Dans le discours d’ouverture, le Secrétaire général du ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Seydou Coulibaly, a invité les participants à travailler dans un esprit de solidarité et de fraternité, en vue d’une mise en œuvre efficiente des conclusions du dernier sommet de Niamey.

La réunion de Bamako s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la Confédération des Etats du Sahel, actée par les Chefs d’Etat du Burkina Faso du Mali et du Niger, lors du premier sommet des Chefs d’Etat de l’Alliance des États du Sahel tenu le 6 juillet 2024 à Niamey en République du Niger.

Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP/MAECR

Namentenga /Conférence pédagogique annuelle 2024 : Les enseignants outillés sur  les curricula du cours élémentaire

Burkina-Namentenga- Education-Conférence

Namentenga /Conférence pédagogique annuelle 2024 : Les enseignants outillés sur  les curricula du cours élémentaire

Boulsa  13 sept. 2024 (AIB)- Les enseignants des sept   Circonscriptions d’éducations de base (CEB) sur les neuf que compte  la province du Namentenga,  ont clos le vendredi 13 septembre 2024  à Boulsa, leur conférence pédagogique annuelle. Au terme des travaux, ils se sont appropriés les  curricula du cours élémentaire pour leur mise en œuvre.

4 jours après,  les participants que sont  les maitres des classes des Cours élémentaires  (CE)  se  sont dits  mieux  outillés  pour aborder la rentrée  scolaire 2024-2025 .

La  recommandation majeure a porté sur l’accompagnement  humain et matériel pour réussir le pari de l’Etat dans les innovations curriculaires.

Les curricula et le pluriel de curriculum en latin se définissent selon le chef de la CEB Boulsa 1, Charles Zongo  comme étant   « Un parcours de formation initiale ou continue dont les objectifs, les programmes ainsi que les modalités d’apprentissage et d’évaluation des acquis sont conçus  comme un ensemble cohérent»

Par rapport à la mise en œuvre dans les classes, Nomam Kafando et Wo Traoré ont présenté des leçons de grammaire et de mathématiques à leurs collègues selon l’approche intégratrice (API) avec les élèves.

Ces leçons ont permis aux autres enseignants/ observateurs   d’échanger notamment sur  la démarche pédagogique de l’API.

« L’API est une approche qui donne un sens à l’éducation. Cette approche permet à l’élève d’acquérir par lui-même des connaissances indispensables à sa socialisation »,  a indiqué l’inspecteur de CEB Boulsa1, Koudougou Rasmané Zongo.

Au cours des échanges avec les commandants des unités militaires Fantôme et Guépard, l’obligation a été donnée aux enseignants  d’ouvrir  cette année, toutes les écoles des villages réinstallés.

Selon les conférenciers, l’accompagnement de l’Etat en ressources matérielles et humaines permettra de réussir le pari des innovations entamées.

Satisfait du bon déroulement de la conférence, le directeur provincial en charge de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Namentenga, Ouiraogo Bernard  Kaboré  a remercié les autorités provinciales et les partenaires de l’éducation  pour leurs soutiens à l’endroit du secteur éducatif.

M. Kaboré a également saisi l’occasion pour féliciter les enseignants et les encadreurs pour la qualité des résultats auxquels ils sont parvenus.

« Bonne et fructueuse  rentrée scolaire 2024-2025  à tous » a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata  

 

 

Yatenga : l’opérationnalisation de l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 en débat

Yatenga : l’opérationnalisation de l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 en débat

Ouahigouya, 13 septembre 2024 (AIB) – Le Conseil régional de la sécurité alimentaire (CRSA) de la région du Nord a tenu la première session de son Assemblée générale de l’année 2024 le jeudi 12 septembre à Ouahigouya. L’objectif était de réfléchir sur l’opérationnalisation de l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025.

C’est sous le thème « Contribution des partenaires au développement dans l’opérationnalisation de l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 dans la région du Nord : état des lieux et perspectives » que s’est tenue la première session de l’Assemblée générale du Conseil régional de la sécurité alimentaire (AG-CRSA) de la région du Nord.

Dans le but d’assurer le fonctionnement pérenne de ses structures déconcentrées, il a été relevé la nécessité de la tenue régulière du comité technique en vue de coordonner l’ensemble des actions pour répondre efficacement à la situation alimentaire et nutritionnelle dans la région.

Cette activité s’inscrit en droite ligne de l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 lancée par les autorités de la transition.

C’est pourquoi il est demandé aux partenaires techniques et financiers d’apporter leur contribution pour l’opérationnalisation de cette initiative.

Membres statutaires, comités techniques des quatre provinces et partenaires techniques et financiers se sont tous réunis autour d’une même table pour trouver des solutions appropriées à la sécurité alimentaire.

Le secrétaire général de la région, Kouilga Albert Zongo, président de la cérémonie et représentant le gouverneur, a d’abord salué les efforts consentis par les comités techniques provinciaux jusqu’à l’Assemblée générale du 12 septembre.

Il a ensuite déclaré : « La présente Assemblée générale donne l’occasion d’examiner et d’échanger sur la situation alimentaire et nutritionnelle dans la région, puis de trouver les mesures nécessaires par une synergie d’actions entre les acteurs intervenant dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle. L’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 vise l’atteinte de la souveraineté alimentaire. Par conséquent, j’invite l’ensemble des acteurs à s’engager pleinement pour réussir, au bonheur des populations. »

Plusieurs communications ont été présentées aux participants : une communication sur le décret portant création, composition, attributions, organisation et fonctionnement du Conseil national de la sécurité alimentaire, une autre sur l’offensive agropastorale 2023-2025, et une sur le plan opérationnel de l’offensive agropastorale et halieutique dans la région du Nord.

« Les membres du comité technique du Conseil régional de la sécurité alimentaire ont travaillé d’arrache-pied, parfois jusqu’à 18h, afin de préparer cette Assemblée générale. Je remercie l’ensemble des membres statutaires des comités techniques pour leur participation active aux différentes sessions », a indiqué le directeur régional en charge de l’agriculture du Nord, Alexis Constantin Toé.

M. Toé a conclu en saluant les partenaires et particulièrement le Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC) qui a contribué financièrement à la tenue de l’Assemblée générale.

À l’issue des travaux, les recommandations formulées par le comité technique ont été amendées et validées à l’unanimité.
Agence d’Information du Burkina
BB/ata

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