Zondoma/Prévention et gestion des VBG : Des points focaux de la Région du Nord outillés

Gourcy, 13 sept. 2024 (AIB)- Du 9 au 13 septembre 2024 à Gourcy, l’Association Monde Rural (AMR), en collaboration avec le Projet communautaire de Relèvement et de Stabilisation du Sahel (PCRSS-Burkina), a organisé une session de renforcement des capacités des points focaux de la Région du Nord sur l’identification, la prise en charge et la gestion des incidents liés aux violences basées sur le genre (VBG).

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Projet communautaire pour le Relèvement et la Stabilisation du Sahel (PCRSS-Burkina), l’Association Monde Rural a mis un point d’honneur sur la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).

Dans cette perspective, elle a entrepris de sensibiliser et d’outiller toutes les parties prenantes (acteurs et bénéficiaires du projet) sur les concepts d’Exploitation et d’Abus Sexuel (EAS), de Harcèlement Sexuel (HS) et des autres formes de Violences Basées sur le Genre (VBG).

Ainsi, après les agents et les membres de l’association, les prestataires et les bénéficiaires, à l’image des brigadiers des travaux à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO), c’était au tour des points focaux de la Région du Nord de se retrouver à Gourcy, du 9 au 13 septembre 2024, pour un renforcement de capacités.

S’exprimant à l’ouverture de la session, le Directeur des programmes de l’AMR, David Seth Worokuy, a invité les participants à s’approprier le contenu de la session, dont le réinvestissement contribuera, selon lui, à renforcer la cohésion sociale et la sécurité des partenaires dans toute la zone du projet.

Constitués majoritairement d’agents de santé et de l’action humanitaire, les points focaux seront chargés, selon M. Worokuy, d’identifier les cas de VBG, de les prendre en charge ou de les référer vers les structures appropriées.

C’est pourquoi, avec les spécialistes du sujet, Moara Noel Ouoba et Lucie Kirakoe, ils ont d’abord abordé les risques d’exploitation, d’abus et de harcèlement sexuel liés à la réalisation des sous-projets du PCRSS et du plan d’action EAS/HS/VBG du PCRSS.

Par la suite, ils se sont penchés sur les mécanismes de gestion des plaintes, notamment les points d’entrée, la manière de les saisir, les services fournis, ainsi que les principes directeurs de l’approche centrée sur les besoins des survivants, etc.

Il a également été question de techniques d’animation de causeries éducatives, d’exercices pratiques d’enregistrement des plaintes sur les outils mis en place et de l’analyse des différentes politiques liées à la protection contre les VBG, à la protection des dénonciateurs et à la politique d’enquête.

« Je repars muni des connaissances et des outils nécessaires pour bien remplir ma mission dans la gestion des éventuels cas de VBG », a confié l’un des participants.

Pour le Coordonnateur national de l’AMR, Amadou Wangré, c’est une satisfaction de pouvoir compter sur l’accompagnement de cette équipe aguerrie dans la mise en œuvre des activités du projet, dont l’objectif principal est de soutenir la résilience des populations affectées par la crise sécuritaire.

Au total, plus de 20 personnes, venues des communes d’Arbollé, Yako, Gourcy, Ouahigouya, Namissiguima, Thiou, Barga, Titao et Ouindigui, ont pris part à la session qui a duré cinq jours.

En rappel, le PCRSS est une initiative de l’État burkinabè en partenariat avec la Banque mondiale.
Agence d’Information du Burkina
Aziz KIEMDE

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