BURKINA-LOROUM-GENRE-VIOLENCES
Loroum/Violences basées sur le genre et autres abus : Une association sensibilise 250 acteurs HIMO
Titao, (AIB)- L’Association Monde rural (AMR) a organisé les 11 et 12 septembre 2024 à Titao, un atelier de sensibilisation des bénéficiaires de l’opération de Haute intensité de main d’oeuvre (HIMO), sur les risques liés aux violences basées sur le genre, à l’exploitation et abus sexuels et le harcèlement sexuel et évaluer leur besoin en formation sur les activités génératrices de revenus.
Ils sont 250 hommes et femmes bénéficiaires de l’opération Haute intensité de main d’œuvre (HIMO), retenus par la mairie de Titao, à prendre part à cet atelier de formation organisé par l’Association Monde Rurale les 11 et 12 septembre 2024 à Titao.
L’objectif de cet atelier de formation est de sensibiliser les brigadiers HIMO de la commune de Titao sur les risques de violences basées sur le genre, les exploitation et autres abus sexuel et le harcèlement sexuel.
L’atelier vise également à sensibiliser les acteurs sur les Mécanismes de gestion des plaintes (MGP) du projet PCRSS ainsi qu’évaluer leurs besoins de formation en AGR.
«On nous a dit ce qu’on peut faire et ce qu’on ne dois pas faire. Les brigadiers ont été organisés en groupe de travail. Chaque groupe dispose d’un responsable et cela permet à chacun de connaître ses droits et ses devoirs», a dit Clarisse Tao, bénéficiaire HIMO.
Embouchant la même trompette, Sayouba Konfé, brigadier HIMO, insisté sur le lien entre ces activités et la cohésion sociale.
«Cette formation contribue à la promotion de la paix et de la cohésion sociale en ce sens que si nous suivons les principes de l’intervention HIMO, nous ne serons jamais en conflit», a t-il indiqué.
Selon lui, pour profiter de ce travail pour abuser la femme d’autrui ou bien porter atteinte à sa dignité.
«Nous ne devrons pas profité des retombées de ce travail pour se foutre des autres», a rappelé M. Konfé.
Le deuxième vice-président de la délégation spéciale de Titao, Oumarou Dialla, a dit sa fierté.
«Nous sommes fiers de cette activité qui a permis de rappeler des règles essentielles de la mise en oeuvre du projet aux brigadiers. La formation a permis d’établir un code de bonne conduite et a insisté sur les violences basées sur le genre, l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel», a souligné M. Dialla.
L’atelier de deux jours a été un cadre de sensibilisation des brigadiers afin qu’ils puissent mener à bien leur activités.
Pour le facilitateur de l’atelier, Sayouba Sawadogo, le PCRSS a permis de recruter 250 hommes et femmes pour la mise en oeuvre de travaux HIMO dans la ville de Titao.
«Il fallait donc les former et les amener à bien connaître les principes du projet», a-t-il soutenu.
La mise en oeuvre du PCRSS recommande un certain nombre de principes parmi lesquels l’interdiction formelle des violences basées sur le genre, l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel entre autres.
Il recommande également la mise en place d’un mécanisme de gestion des plaintes qui permettra aux bénéficiaires de remonter leurs ressentis dans la mise en oeuvre des activités.
Dans la région du Nord c’est l’association AMR qui en est le partenaire facilitateur.
Agence d’information du Burkina
ASO/hb/bz