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L’implication des États est déterminante pour la relance des économies africaines, selon l’analyste Travaly

Ouagadougou, 13 sept. 2024 (AIB) – Les Etats africains doivent se doter d’instruments pour financer les secteurs stratégiques de l’économie. C’est l’État qui décide des secteurs prioritaires pour son développement, pour le développement économique. Et il faut que les États se dotent aussi de moyens conséquents pour pouvoir influer sur ces secteurs soutien Cheick Travaly, co-fondateur d’une organisation panafricaine dénommée MANSSAH.
«Je suis partisan d’une intervention délibérée de l’État dans le secteur financier. Et je le vois dans certains pays. L’État prend le contrôle de banques qui sont en train d’être privatisées. Ou de banques pour lesquelles les actionnaires originaux, sont en train de sortir. Je le vois en Côte d’Ivoire, je le vois au Sénégal, je le vois dans certains pays» justifie l’ancien directeur de Banque, Cheick Travaly.
Pour l’administrateur indépendant, Si l’État décide que les PME et les PMI, c’est important, qu’il créé une banque pour financer les PME et PMI. Si l’État décide que l’agriculture est stratégique et d’importante, qu’institution financière soit mis en place pour financer l’agriculture.
«Cela est contre-courant de la pensée normale, orthodoxe, qui dit que l’État ne doit pas investir dans ces domaines, il doit laisser le secteur privé. Mais aujourd’hui, c’est nécessaire de le faire», justifie Monsieur Travaly.
L’expert des questions financière estime qu’il est de la génération de ceux qui ont vu toutes les banques publiques faire faillite. Mais il appelle les pays africains à apprendre des erreurs du passé. Toute situation qui passe par le choix des personnes compétentes.
Les décideurs doivent faire abstraction de tout ce qui est politique, dans la nomination de ces compétences, de tout ce qui est ethnique, de tout ce qui est religieux insiste-t-il.
IK/ck
Source : MANSSAH

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