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Mouhoun/Conseil régional du patronat burkinabè : El Hadj Tinga Harouna Compaoré aux commandes

BURKINA-MOUHOUN-PATRONAT-CONSEIL-PRESIDENCE-ELECTION

Mouhoun/Conseil régional du patronat burkinabè : El Hadj Tinga Harouna Compaoré aux commandes

Dédougou, (AIB)-L’opérateur économique de Dédougou, El Hadj Tinga Harouna Compaoré, a été élu, le samedi 21 septembre 2024 à Dédougou, président du conseil régional du patronat burkinabè de la Boucle du Mouhoun, pour un mandat de cinq ans renouvelable. C’était lors de l’assemblée générale constitutive, sous la présidence du haut-commissaire de la province du Mouhoun, Souleymane Nacanabo.

Le paysage du secteur économique de la Boucle du Mouhoun connait une nouvelle structure qui est le conseil régional du patronat burkinabè.

Ses missions sont entre autres, de représenter le conseil national du patronat burkinabè dans la région, d’organiser les acteurs du secteur privé et de défendre leurs intérêts matériels, moraux et professionnels.

 

Cest à travers une assemblée générale constitutive que les acteurs de la région de la Boucle du Mouhoun ont mis en place, le samedi 21 septembre 2024 à Dédougou, leur conseil régional du patronat burkinabé.

 

Fort de 17 membres, El Hadj Tinga Harouna Compaoré, a été élu président par consensus par ses paires.

 

La rencontre a connu la présence du haut-commissaire de la province du Mouhoun, Souleymane Nacanabo, représentant les autorités régionales, du vice-président du patronat chargé des régions, Hamidou Ouédraogo et du président du comité statutaire du patronat, Augustin Bambara.

La cérémonie a été parrainée par l’honorable député Nonyessa Bonzi et du Ministre en charge de L’urbaniste représenté par son conseiller technique.

 

Pour le vice-président chargé des régions, Hamidou Ouédraogo, la mise en place du conseil régional du patronat burkinabè dans la Boucle du Mouhoun marque une étape importante dans lorganisation du secteur privé de la région et entre dans le cadre de la décentralisation du conseil national du patronat burkinabè et ce, conformément à larticle 74 de son règlement intérieur.

 

« Les conseils régionaux du patronat burkinabè constituent une pierre angulaire de cette stratégie du conseil national », a-t-il dit tout en invitant le conseil de la Boucle du Mouhoun à travailler dans la cohésion et à lémulation.

 

Hamidou Ouédraogo a demandé aux membres de rester des VDP économiques malgré la crise sécuritaire et humanitaire que connait notre pays.

Le haut-commissaire de la province du Mouhoun, Souleymane Nacanabo, a salué l’esprit de consensus qui a dominé l’élection ce qui témoigne unité dans ce conseil.

 

Il na pas manqué de prodiguer des conseils à la nouvelle structure pour mener à bien leur mission de développement socio-économique au niveau de la région de la Boucle du Mouhoun.

 

En sadressant à lassistance, El Hadj Tinga Harouna Compaoré, a exprimé sa gratitude à tous ceux qui ont participé à lélection par consensus ce qui témoigne lunité et lentente des acteurs économiques pour le bien du patronat burkinabè.

 

« Je me confie à chacun pour la réussite de notre mission commune qui est le développement du secteur privé dans notre région forte de six province et connue pour ses potentialités agro-sylvo-pastoral et halieutique », a-t-il dit.

 

Avec l’installation de son conseil régional du patronat burkinabè, la Boucle du Mouhoun devient ainsi la 7e région à installer son bureau régional qui s’inscrit dans la dynamique nationale visant à rapprocher les acteurs économiques et du secteur privé dans chaque région et à mieux répondre aux réalités et aux défis locaux.

La cérémonie a connu une forte mobilisation de la population et des acteurs du monde économiques des différentes provinces ce qui dénote de l’importance de la nouvelle structure pour l’avenir économique de la région de la Boucle du Mouhoun.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

Gayéri : la population de la ville de Gayéri assainit la mairie et la gendarmerie

Gayéri : la population de la ville de Gayéri assainit la mairie et la gendarmerie

Gayéri, le 22 septembre 2024 (AIB) – Les populations de la ville de Gayéri ont assaini le 18 septembre 2024, les locaux de la mairie et de la gendarmerie en nettoyant les abords desdits locaux.

Le 18 septembre 2024, suite à l’invitation de la Coordination Nationale des Associations de la Veille Citoyenne (CNAVC), les populations de la ville de Gayéri, dans la province de la Komondjari, se sont mobilisées pour nettoyer les alentours des locaux de la mairie et de la gendarmerie de Gayéri.

Selon Monsieur Diallo Lompo, président de la structure au niveau provincial, cette initiative vise à manifester le soutien de la population aux Forces de l’Ordre et de Sécurité (FDS), qui se battent nuit et jour pour la sécurisation de la province de la Komondjari, ainsi qu’à renforcer la solidarité et la cohésion sociale entre eux.

Après la gendarmerie et la mairie, d’autres services comme l’environnement et la police sont visés pour la même activité.
Agence d’information du Burkina

Tuy / Religion : La JAD de Houndé célèbre son 40ᵉ anniversaire

Tuy / Religion : La JAD de Houndé célèbre son 40ᵉ anniversaire

Houndé, 22 sept. 2024, (AIB) – La Jeunesse des Assemblées de Dieu (JAD) régionale de Houndé a célébré son 40ᵉ anniversaire du 18 au 21 septembre 2024 à Houndé sous le thème « Faisons fructifier nos talents ».

1984-2024, cela fait 40 ans que la Jeunesse des Assemblées de Dieu (JAD) régionale de Houndé est au service de l’église. Pour célébrer l’événement, les jeunes réunis au sein de la JAD de Houndé ont communié dans l’édification et l’exaltation pendant 4 jours (du 18 au 21 septembre) autour du thème « Faisons fructifier nos talents ».

La cérémonie de clôture a eu lieu le samedi 21 septembre 2024 à l’église centrale des Assemblées de Dieu de Houndé, en présence des premiers responsables du conseil régional des AD, de la JAD nationale et des autorités administratives.

Selon le secrétaire général de la JAD régionale de Houndé, Sylvain Kiendrébéogo, en 40 années d’existence, la JAD de Houndé a engrangé plusieurs acquis.

Il a cité, entre autres, des évangélisations, des constructions d’églises, le renforcement du mouvement, ainsi que des œuvres sociales à travers des soutiens aux veuves, aux orphelins et aux personnes nécessiteuses.

Les activités commémoratives ont débuté par un camp biblique sur le thème du quarantenaire, qui a mobilisé plus de 400 jeunes.

Sylvain Kiendrébéogo s’est dit satisfait de la mobilisation des jeunes durant les festivités. « Aujourd’hui, nous avons plus de 1000 personnes réunies au sein de l’église pour la cérémonie de clôture », a-t-il indiqué.

Le président de la JAD nationale, Pasteur Étienne Konkobo, a félicité les devanciers qui, par leur courage et leur vision, ont permis à la JAD de voir le jour et d’évoluer.

Il a salué l’évolution en termes d’organisation de la jeunesse de Houndé et rendu grâce à Dieu pour sa maturité. Par ailleurs, le président de la JAD nationale a exhorté la jeunesse à cultiver l’humilité et le respect des pères spirituels.

Le coordonnateur adjoint du centre n°1, le Dr Michel Ouédraogo, a exprimé sa satisfaction par rapport à la mobilisation des jeunes. Cependant, il a exhorté la jeunesse à la persévérance, à l’unité et à compter sur le Seigneur pour continuer l’œuvre des devanciers.

Pour sa part, le haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda, a félicité la JAD de Houndé pour ses 40 années passées au service de Dieu.

« Nous sommes venus les encourager et leur souhaiter de fêter encore les 40 ans à venir », a-t-il soutenu. Le haut-commissaire a, en outre, fait comprendre que la jeunesse est le fer de lance du pays et que les autorités comptent sur elle pour les activités sur le plan physique mais également sur le plan spirituel.

L’occasion a également été mise à profit pour présenter à l’assistance un car acquis par la JAD régionale de Houndé et prier pour la paix et la sécurité au Burkina Faso.

Pour rappel, la région des églises des Assemblées de Dieu de Houndé est composée de quatre sous-régions : Boni, Bouahoun, Houndé et Koumbia. Elle regroupe environ 76 églises des Assemblées de Dieu.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
Babou Eric BAZIE

(AIB/Tuy)

La dette de la France dépasse 3 mille milliards d’euros

ÉCONOMIE: FRANCE-BARNIER-DETTE

La dette de la France dépasse 3 mille milliards d’euros

Ouagadougou, 22 sept.(AIB /TASS)- La dette publique de la France s’élève à plus de 3 mille milliards d’euros, avec « 50 milliards d’intérêts à payer » chaque année. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre Michel Barnier s’exprimant sur France 2.

« Notre pays est dans une situation très grave », a-t-il constaté.

Selon la chaîne, la dette du pays se chiffre à près de 3,160 milliards d’euros.

Le chef du gouvernement n’a pas exclu qu’afin d’y remédier, il faudrait que « les personnes les plus fortunées participent à l’effort national ».

« Je ne veux pas aggraver la double dette écologique et financière, donc il faut faire un effort collectif pour maîtriser les dépenses, ça peut se faire notamment avec des prélèvements ciblés sur les personnes fortunées, ou certaines grosses entreprises », a-t-il expliqué.

« Je ne vais pas alourdir encore l’impôt sur l’ensemble des Français qui payent déjà le plus d’impôts de tous les partenaires européens », a assuré en outre M. Barnier, « ni sur les gens les plus modestes, ni sur les gens qui travaillent, ni sur les classes moyennes ».

AIB avec TASS

La Une de Sidwaya

Le Pacte adopté lors du Sommet de l’avenir est déséquilibré et porte un coup à l’ONU

POLITIQUE: ONU-RUSSIE-SOMMET-PACTE

Le Pacte adopté lors du Sommet de l’avenir est déséquilibré et porte un coup à l’ONU

ONU, 22 septembre. /TASS/. Le Pacte pour l’avenir, adopté lors du Sommet de l’avennir au siège de l’ONU, est déséquilibré, contient des dispositions dangereuses et porte un coup à l’organisation mondiale. C’est ce qu’a déclaré le vice-président de la Russie auprès des Nations unies, Dmitri Polianski.

« Malheureusement, il n’y a rien de réjouissant dans le fait qu’aujourd’hui, l’ONU ait adopté le Pacte pour l’avenir. L’ONU a enfreint ses propres principes pour satisfaire le groupe de délégations du « beau jardin » qui a usurpé les négociations dès le début. Et la majorité du troupeau de la « jungle » n’a tout simplement pas eu le courage de protester et de défendre ses droits. Et ce sont eux qui en subiront les conséquences », a écrit le diplomate sur sa page du réseau social X.

Selon M. Polianski, « le Pacte est déséquilibré et contient des dispositions très dangereuses qui auront l’effet inverse et saperont le multilatéralisme et la nature intergouvernementale de l’ONU, soutenus par la Charte de l’ONU ». « C’est un coup dur pour l’organisation dans son ensemble », a-t-il expliqué.

Le vice-président de la Russie auprès de l’ONU a noté que « par conséquent, le processus de négociation inclusif au sens normal du terme a échoué ». « Le nouveau président de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies [Philémon Young] a tenté de corriger la situation, mais il était trop tard ».

Avec TASS

Entretien

Entretien

Le samedi 21 septembre 2024, Monsieur Ibrahim BELEM, Secrétaire chargé du budget et des finances du Cercle d’Actions pour le Développement Economique et Social du Burkina Faso (CADES- BF) et par ailleurs Président du Comité d’Organisation de la Première Université d’été de l’AES nous a accordé un entretien. Et ce, en prélude à l’organisation de la Première Université d’été de l’AES. La Première Université d’été de l’AES est prévue pour se tenir du 25 au 27 septembre 2024 à Ziniaré. Cet important rendez-vous des intellectuels vise à mener des réflexions, à s’organiser et à proposer des actions pour la continuité de la lutte jusqu’à une souveraineté effective des Etats, sous le thème principal : « l’impératif engagement de la jeunesse de l’AES pour une reconstruction réelle des nations ».

Cette activité majeure se tient sous le très haut patronage de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Chef de l’Etat. La Présidence des ministres en charge de la jeunes du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Respectivement, Monsieur Anûuyirtole Roland SOMDA, Monsieur Abdoul Kassim FOMBA et le Colonel Major Abdourahamane Amadou. Et les parrainages des Directeurs généraux des structures en charge du volontariat du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Respectivement, Monsieur Djourmité Nestor NOUFE, Monsieur Hamed Salif CAMARA et Monsieur Moussa Mahaman SANI. Avec pour invité d’honneur, Son Excellence Monsieur Karamoko Jean Marie TRAORE, Ministre des affaires étrangères, de la coopération régionale et des burkinabè de l’extérieur.

Agence d’Information du Burkina Faso (AIB)

Ibrahim BELEM (IB)

AIB : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

IB: Je suis Ibrahim BELEM, Economiste gestionnaire. Je suis le Secrétaire chargé du Budget et des Finances de CADES-BF, par ailleurs je suis le Président du Comité d’Organisation de la Première Université d’été de l’AES.

AIB : Justement, c’est quoi la Première Université d’été de l’AES ?

IB : il faut d’abord que je précise que le mot « Première » utilisé ici ne veut pas dire « première édition » mais juste souligner la « paternité » de l’activité car il se pourrait que d’autres structures ici au Burkina Faso ou dans d’autres pays organisent des Université d’été.

La première université d’été se veut un cadre d’échanges et de proposition des jeunes issus des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel.

Nous avons utilisé le mot « université » pour refléter le temple de savoir et « été » pour caricaturer la situation difficile que traverse les pays de l’AES. Je veux parler de la crise socioéconomique et sécuritaire des trois pays. Au sein de notre association nous nous sommes dit que si les efforts des filles et fils des 3 pays sont conjugés, bientôt le soleil brillera des mille feux. Donc le concept n’est pas lié à l’été qui est l’une des quatre saisons de l’année, dans les zones tempérées et polaires de la planète.

AIB : dites-nous, qu’est-ce qui a motivé l’organisation d’un tel événement ?

IB : l’idée est partie du constat que depuis que nos pays ont décidé solidairement de quitter la CEDEAO le 28 janvier 2024 et crée l’Alliance des Etats du Sahel « AES » dont le premier sommet des Chefs d’Etats a lieu le 6 juillet 2024 à Niamey au Niger, aucune rencontre d’envergure n’a été tenue entre les jeunes de cet espace.

Conscient que la jeunesse reste une force de proposition et qu’elle a un rôle principal a joué dans le processus de reconstitution réelle de nos Nations, le Cercle d’Actions pour le Développement Economique et Social du Burkina Faso (CADES- BF), a décidé de créer ce cadre d’échanges entre les jeunes pour traiter des problématiques et des enjeux de la souveraineté, d’engagement citoyen, de patriotisme, de volontariat, de développement endogène, etc. dans la reconstruction de nos nations.

AIB : Qui peut prendre part à cette activité ?

IB : l’activité est ouverte au grand public. Mais elle est beaucoup plus orientée à tout jeune voulant inscrire son nom dans le livre d’or de l’histoire de l’Afrique libre. Parce qu’en plus des conférence débats et des panels, il est prévu des travaux de groupe.

AIB : quelles sont les conditions de participation

IB : comme je l’ai dit, toute personne engagée dans une démarche constructive peut participer. Ils peuvent laisser leurs noms, prénoms, contacts et lieu de résidence par WhatsApp au +226 78 79 77 08.

AIB : Qu’elles sont les objectifs poursuivis ?

IB : l’activité sera d’abord un cadre pour lancer un appel à l’union et à l’action de la jeunesse des trois pays.

L’activité vise principalement à susciter un engagement patriotique et volontariste des jeunes pour la souveraineté des pays de l’AES et spécifiquement à (1) créer un cadre d’échanges entre les jeunes de l’AES pour un soutien réel des autorités à la reconstruction des pays de l’AES ;(2)Promouvoir les idéaux de souveraineté au sein de la jeunesse de toute l’Afrique afin d’inciter un sursaut  patriotique et (3) Promouvoir le civisme, la citoyenneté, le patriotisme, la cohésion sociale et le volontariat en milieu jeune.

AIB : Où et quand se tiendra la Première Université d’été de l’AES ?  Et sous quel thème ?

IB : la première université d’été de l’AES se tiendra à Ziniaré à la salle de conférence du Conseil régional les 25, 26 et 27 septembre 2024 sous le thème principal : « L’impératif engagement de la jeunesse de l’AES pour une reconstruction réelle des Nations. » le thème central servira de conférence inaugurale. La conférence inaugurale sera animée par des conseillers spéciaux des trois chefs d’Etats. A savoir le Pr Serge Théophile BALIMA du Burkina Faso, le Lieutenant-colonel Baba CISSE du Mali et Monsieur Mahaman Laouan GAYA du Niger. La modération de la conférence inaugurale est assurée par Monsieur Abdoul Karim SANGO, ancien ministre de la culture, des arts et du tourisme du Burkina Faso. Le sous thème1 est intitulé comme suit : « le volontariat comme outil de développement endogène des pays de l’AES. » Les Directeurs Généraux des structures en charge du volontariat des 3 pays, à savoir Monsieur Djourmité Nestor NOUFE, Directeur Général du Groupement d’Intérêt Public-Programme National de Volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB), Monsieur Hamed Salif CAMARA, Directeur Général du Centre National de Promotion du Volontariat (CNVP) du Mali et Monsieur Moussa Mahaman SANI, Directeur Général de l’Agence Nigérienne de Volontariat pour le Développement (ANVD). Sous forme de débat, Monsieur Etienne KADIOGO du Burkina Faso, Chef d’antenne régionale de volontariat du centre va assurer la police des débats. Enfin le sous thème2 « Développement endogène des pays de l’AES : responsabilités et modalités d’engagement de la jeunesse. » ce thème est confié à Dr SORE Zakaria, Secrétaire Général de la Présidence du Faso. Il est assisté de Monsieur NABE IVO,économiste gestionnaire en qualité de modérateur.

Les travaux de débats s’articuleront autour des problématiques ci-après :

Responsabilité de la jeunesse dans la reconquête du territoire.
Quel modèle de gouvernance pour une souveraineté des Etats ?
Quel modèle de politique économique pour le développement des Etats ?

AIB : A quoi va servir les conclusions de cette rencontre qui va réunir la jeunesse intellectuelle de l’espace AES ?

IB : les conclusions de cette rencontre seront transmises aux différents Chefs d’Etat de la confédération pour exploitation et mise en œuvre.  

                                                                             Entretien réalisé par Toussaint NATURE 

Mélenchon a appelé à se débarrasser au plus vite du nouveau gouvernement français

POLITIQUE: FRANCE-GOUVERNEMENT-GAUCHE-CRITIQUE

Mélenchon a appelé à se débarrasser au plus vite du nouveau gouvernement français

PARIS, 21 septembre. /TASS/. Jean-Luc Mélenchon, fondateur du parti de gauche La France insoumise, estime que le nouveau gouvernement français n’a pas d’avenir et appelle à la démission anticipée de ses membres.

« Le casting du nouveau film catastrophe macroniste est connu », a-t-il écrit sur le réseau social X. « Cette combinaison n’a ni légitimité ni futur. Il faudra s’en débarrasser aussitôt que possible. »

« Ce n’est pas un nouveau gouvernement. C’est un remaniement », a écrit Fabien Roussel, dirigeant du Parti communiste français, sur le réseau social X. Selon lui, contrairement au récit promu dans les médias sur les désaccords entre le premier ministre Michel Barnier et le président Emmanuel Macron, il n’y a pas de cohabitation entre la fonction de premier ministre et celle de chef de l’État, mais seulement une collaboration. « Vite, tournons la page », a-t-il conclu.

« Un gouvernement réactionnaire en forme de bras d’honneur à la démocratie », a déclaré à son tour le président du Parti socialiste Olivier Faure.

Avec TASS

Une « panne des maires » fait craindre un « crash démocratique » en France

Une « panne des maires » fait craindre un « crash démocratique » en France

« On n’imagine pas que les élus tombent en panne », mais « si nous ne prenons garde (…) le risque est grand, mais vraiment très grand, qu’une panne des maires » entraîne un « crash démocratique et même un black-out terrible », a déclaré Christophe Bouillon, président de l’Association des petites villes de France (APVF).

Les maires des petites villes ont alerté vendredi, par la voix de leur président, sur un risque de « panne des maires » qui, s’ils arrêtaient de remplir leur mission, entraînerait un « crash démocratique », appelant le futur gouvernement à faire de la cohésion sociale et territoriale une priorité.

« On n’imagine pas que les élus tombent en panne », mais « si nous ne prenons garde (…) le risque est grand, mais vraiment très grand, qu’une panne des maires » entraîne un « crash démocratique et même un black-out terrible », a déclaré Christophe Bouillon, président de l’Association des petites villes de France (APVF), réunie en congrès à Amboise (Indre-et-Loire).

Il faisait notamment référence à l’« inflation débridée » des textes normatifs qui pèse selon lui sur les élus et les empêche d’agir, aux transferts de compétences de l’Etat non financés, aux suppressions d’impôts insuffisamment compensés et aux répercussions des différentes crises qui touchent le pays.

Black-out territorial

Et « s’il y a un black-out territorial, à l’échelle des citoyens, des administrés, nous courons à la catastrophe », a-t-il ajouté devant le président LR du Sénat, Gérard Larcher.

Dressant un état des lieux sombre de l’accès au logement dans les petites villes (2.500 à 25.000 habitants), avec « 25 % des jeunes couples qui décident de ne pas avoir d’enfant faute de logement plus grand », il a également décrit un « nomadisme médical », qui oblige de plus en plus d’administrés à faire « 50 à 80 kilomètres pour trouver un médecin ».

Revenant sur le résultat des dernières élections, il a estimé que la colère était « en train de s’enraciner ».

« C’est une nouvelle fois dans les territoires qui souffrent le plus des conséquences de la disparition des services publics (…) ou encore du sentiment de relégation que le vote populiste s’est exprimé avec le plus de force », souligne l’APVF dans sa résolution finale.

L’APVF, première des associations d’élus à organiser son congrès avant la présentation du projet de loi de finances, appelle par ailleurs le gouvernement à ne pas réduire les moyens financiers des collectivités, notamment pour répondre au défi de la transition écologique.
Avec AFP

France: une manifestation contre la politique de Macron se tient à Paris

SOCIÉTÉ: FRANCE-MACRON-MANIFESTATION

France: une manifestation contre la politique de Macron se tient à Paris

PARIS, 21 septembre. /TASS/. Plus d’un millier de personnes se sont rassemblés ce samedi près de la place de la Bastille à Paris pour manifester leur mécontentement face à la politique du président Macron et sa décision de nommer Michel Barnier, issu du parti Les Républicains, au poste de premier ministre. C’est ce que rapporte le correspondant de TASS sur place.

« Macron, destitution!, À bas le gouvernement Barnier!, On nous a volé les élections!, ont scandé les manifestants, dont la plupart sont venus avec les drapeaux des partis politiques de gauche, notamment de La France insoumise et du Nouveau Front populaire. Parmi les banderoles brandies par les manifestants, on pouvait lire d’autres slogans tels que « à bas la Vème République ». De nombreuses personnes ont également exprimé leur désaccord concernant le futur gouvernement, qui selon des médias devrait être composé d’hommes politiques de droite et de membres du parti présidentiel Ensemble pour la République.

Le correspondant de TASS a constaté que la manifestation est calme, et se déroule sans incident majeur, bien que la police antiémeute escorte la colonne de manifestants qui s’est dirigée vers la place de la Nation. Au total, une cinquantaine de manifestations ont lieu ce samedi dans toute la France. Elles ont été organisées à l’appel d’organisations estudiantines et du parti La France insoumise.

Pour rappel, Michel Barnier a été nommé à Matignon le 5 septembre et tente de former un nouveau gouvernement depuis plus de deux semaines. Cette nomination intervient dans un contexte politique difficile, à la suite d’élections législatives anticipées, où ni l’ancienne majorité au pouvoir ni les forces d’opposition n’ont été en mesure d’obtenir une majorité absolue.

Le premier test de la solidité du gouvernement Barnier aura lieu le 1er octobre, lors de la présentation de son programme d’action à l’Assemblée nationale.

TASS

Promotion de la cohésion sociale : Les femmes du Zondoma apportent leurs contributions

Promotion de la cohésion sociale : Les femmes du Zondoma apportent leurs contributions

Gourcy, 18 sept. 2024 (AIB)-L’Association des Femmes Unies de la Province du Zondoma (AFUPZ), en partenariat avec le Réseau Ouest-Africain pour l’édification de la paix (WANEP-Burkina), a tenu ce mercredi 18 septembre 2024, à la mairie de Gourcy, un dialogue communautaire afin de contribuer à la promotion de la paix et de la cohésion sociale dans la province.

En dépit de la crise sécuritaire, la région du Nord connaît des conflits de tout genre, dont les conséquences affectent principalement les femmes et les enfants.

Forte de cette conviction, l’AFUPZ a pris l’initiative d’organiser ce dialogue communautaire, tenu ce mercredi 18 septembre 2024 à la mairie de Gourcy.

Pour la présidente de l’association, Kadjiètou Sidibé, cette activité vise à promouvoir la paix et la cohésion sociale, mises à rude épreuve dans la région du Nord, et particulièrement dans la commune de Gourcy.

Spécifiquement, selon elle, l’objectif était d’amener, à travers des échanges, les participants-constitués majoritairement de femmes, de jeunes, de responsables coutumiers et religieux, de responsables d’associations, etc.- à identifier, dans un premier temps, les facteurs de division et de tension au sein des communautés.

Ensuite, il s’agissait de proposer des stratégies de remédiation et, enfin, de créer un espace d’échanges pour renforcer la compréhension mutuelle et la tolérance entre les différentes composantes sociales.

Pour le facilitateur, Issifou Bissiri, cet objectif a été atteint, au regard de la participation et de la pertinence des contributions des participants. « Nous nous reconnaissons dans tout ce qui a été dit lors des échanges, et nous prenons l’engagement de changer nos comportements pour consolider la cohésion sociale dans nos foyers et dans le pays tout entier », a déclaré la coordonnatrice communale des femmes de Gourcy, Adjara Mandé, qui a par ailleurs félicité la promotrice de l’activité pour avoir permis aux femmes de s’exprimer sur un sujet d’actualité.

S’exprimant au nom du président de la délégation spéciale de Gourcy, président de l’activité, Alassane Baguigna s’est réjoui du choix des femmes de Gourcy de s’investir dans le renforcement de la paix et de la cohésion sociale, chose sans laquelle aucun développement n’est possible, selon lui.

À en croire les responsables de l’Association, ce dialogue communautaire s’inscrit dans le cadre du Projet de renforcement de l’autonomisation et de la résilience des femmes pour promouvoir la paix et la cohésion sociale dans la région du Nord, initié par WANEP-Burkina.

Agence d’Information du Burkina

Aziz KIEMDE

Entrepreneuriat: L’AFEMIB met en place la coopérative « Dwi-Gnè » de Réo

Entrepreneuriat: L’AFEMIB met en place la coopérative « Dwi-Gnè » de Réo

Réo, (AIB)-L’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina Faso a organisé les 20 et 21 septembre à Réo, avec le soutien du Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines, des Assemblées générales constitutives pour la formalisation de deux coopératives dédiées à la production de volailles et de petits ruminants.

Dans sa volonté de contribuer à l’accroissement des opportunités d’entrepreneuriat et d’autonomisation socioéconomique des jeunes et des femmes des sites miniers, l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina Faso (AFEMIB) a initié le projet « Renforcement des capacités de 500 femmes et jeunes sur dix (10) sites miniers à travers des activités génératrices de revenus (AGR) ».

Dans le cadre de la quatrième phase dudit projet, l’AFEMIB était à Réo les 18 et 19 septembre 2024 pour la tenue des Assemblées générales constitutives, afin de formaliser deux coopératives et valider les spécifications techniques des équipements des bénéficiaires.

Il s’agit de la coopérative pour la production de volailles de Zoula et de la Coopérative « Dwi-Gnè » des productrices de petits ruminants de Réo.

Le projet est financé par le Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM) et exécuté, dans son volet technique, par le cabinet WHAT YOU NEED, chargé de la formation des bénéficiaires.

Selon Nathalie Lompo, secrétaire à l’information et à la communication de l’AFEMIB, tout est parti d’un constat : « Certains artisans miniers n’arrivent pas à profiter des fruits de leur travail parce que leur santé s’est détériorée ; d’autres ont travaillé dur, gagné de grosses sommes, mais n’ont pas su épargner ou investir dans des secteurs d’avenir, devenant par la suite un poids pour la société ».

L’AFEMIB, qui connaît bien les enjeux de l’orpaillage, entend donc, à travers ce projet, apporter sa pierre à la construction sociale et au développement communautaire.

D’après elle, après la formation théorique et pratique, cette phase consiste à formaliser les coopératives afin de leur permettre de bénéficier de toutes les opportunités liées à la vie d’une coopérative, telles que les appels à projets et l’accès aux crédits des institutions financières.

« L’engagement et la détermination des femmes de Réo sont des motifs de satisfaction. Nous avons perçu, dès le départ, la volonté de ce groupe de travailler ensemble pour relever le défi », a-t-elle affirmé.

Les travaux ont été dirigés par Arnaud Sanon, chargé de la formation du monde rural, et Boubié Nignan, technicien d’élevage, tous deux en service à la direction provinciale du Sanguié.

Ils ont expliqué aux femmes qu’une association est à but non lucratif, alors qu’une coopérative est une entreprise qui cherche à faire du profit.

Boudry, Mogtédo, Korsimoro, Zabré, Bagassi, Bouda, Boussé, Sabcé et Poura sont les autres localités concernées par le projet.

Agence d’information du Burkina 

Beyon Romain NEBIE

Sanguié/Exploitation minière artisanale: le projet Or forme les acteurs de Guido

Sanguié/Exploitation minière artisanale: le projet Or forme les acteurs de Guido

 

Réo, (AIB)-Pour la deuxième fois consécutive, le projet de promotion de l’orpaillage responsable appelé projet OR a organisé un atelier de formation à l’intention des acteurs du site de Guido, dans la commune de Réo, le 19 septembre 2024, sous la présidence du Haut-Commissaire, Talari Germaine Ouoba.

 

Avec plus de 600 sites majeurs sur l’ensemble du territoire national, l’exploration minière artisanale a besoin d’un accompagnement conséquent pour son essor.

 

 

C’est dans cette perspective que se sont engagés des partenaires techniques et financiers aux côtés de l’État au nombre desquels le consortium composé de Caritas Suisse, Artisanal Gild Council et Solidarité Suisse, chargé de la mise en œuvre du projet OR.

 

Ce projet qui est à sa deuxième année de mise en œuvre a pu réaliser, selon le représentant pays de Artisanal Gild Council, Saidou Kabré, des activités de sensibilisation, de formation et de renforcement de capacités tant au niveau des collectivités territoriales que des acteurs de la chaîne de production aurifère.

 

Ainsi donc, des progrès significatifs ont été observés dans l’élaboration des chartes communales, l’appui à la mobilisation des ressources locales, la promotion des pratiques respectueuses de l’environnement et des droits humains sur les sites, a relevé dans son intervention, le Haut-Commissaire de la province, Talari Germaine Ouoba.

 

C’est dire donc que l’atelier de Réo s’est fixé pour objectif de renforcer les capacités des artisans miniers sur l’exploitation des données géologiques et la santé sécurité dans l’environnement de travail.

 

Les participants venus du site de Guido ont vu leurs lanternes éclairées sur quelques thématiques.

 

Il s’agit de l’introduction des acteurs sur le processus de formation des gisements aurifères ainsi que les types de minéralisation aurifère, l’interprétation des données géologiques à savoir les méthodes de collecte des données sur le terrain, la cartographie géologique ainsi que les techniques de prélèvement des échantillons ; les procédés d’exploitation adaptés à la minéralisation de chaque zone d’intervention et l’utilisation des équipements ; la santé sécurité dans l’environnement de travail.

 

En marge de la formation, le projet a apporté un appui aux responsables du site d’orpaillage avec des équipements de protection individuelle et d’extraction à savoir des casques, des cache-nez, des gants, des paires de lunettes, du matériel de protection sonore, entre autres.

La formation s’est achevée par une sortie-terrain sur le site de Guido, pour joindre l’acte à la parole.

Selon le représentant pays de Artisanal Gold Council, Saidou Kabré, depuis la session dernière, il note une nette amélioration à tous les niveaux (changement de comportement, organisation spatiale des sites d’orpaillage, les zones d’extraction et les zones de commerce, etc.)

Agence d’information du Burkina

PB/ata

Gourma/Education : Le top de départ pour la rentrée administrative lancé

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Gourma/Education : Le top de départ pour la rentrée administrative lancé

Fada N’Gourma, (AIB)-La Circonscription d’éducation de base de Fada N’Gourma (CEB) 1, a donné le top de départ de la rentrée administrative de l’année scolaire 2024-2025, le mardi 17 septembre 2024 dans la cité de Yendabili.

C’est avec la montée des couleurs nationales suivie du ditanyé chanté en gourmantchéma, que le premier responsable de la CEB de Fada N’Gourma, Ahadi Idani, a lancé officiellement la rentrée administrative dans son entité administrative.

C’était en présence des enseignants et des directeurs d’école à qui M. Idani, a livré la condescendance des instructions officielles de la rentrée administratives et a rappelé les dispositions pratiques qui rentrent dans le cadre de la bonne rentrée scolaire 2024-2025.

Ahadi Idani, a salué l’abnégation et la résilience des acteurs au cours de l’année scolaire écoulée.

Selon lui, ces qualités dont ont fait les acteurs ont permis de hisser la CEB à la première place des meilleures circonscriptions d’éducation de Base de la province du Gourma au Certificat d’études primaires (CEP) 2024.

« Une chose est de parvenir à un meilleur résultat mais l’autre est de maintenir le cap à défaut de faire mieux », a-t-il précisé.

Un autre défi à relever, a indiqué M. Idani, est de travailler à résorber tous les enfants d’âge scolarisable qui sont restés hors de l’école.

Il a souhaité une bonne année scolaire à tous.

Les directeurs d’école par la voix de la directrice de l’école primaire de Bansoundi B, Perpétue Gorgo, se sont engagés à accompagner la politique du gouvernement en matière de l’éducation malgré l’adversité .

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

Gourma/Campagne agricole humide 2024-2025 : Le gouverneur de la région de l’Est visite des champs et des rizières

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Gourma/Campagne agricole humide 2024-2025 : Le gouverneur de la région de l’Est visite des champs et des rizières

Fada N’Gourma, (AIB)-Dans le cadre de la campagne agricole humide 2024-2025, le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, a visité le mercredi 18 septembre 2024, des champs dans les communes de Diapangou et de Fada N’Gourma, pour toucher du doigt les réalisations des producteurs.

L’un des défis du pouvoir du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré est la souveraineté socio-politique et économique.

L’atteinte de cette souveraineté ne saurait être effective que par l’autosuffisance alimentaire.

C’est pourquoi l’Etat burkinabè a investi des moyens colossaux dans le domaine agro-sylvo–pastoral.

Pour cette campagne agricole humide 2024-2025, le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, a effectué une visite le mercredi 18 septembre 2024, pour voir les réalisations des producteurs des communes de Diapangou et de plusieurs secteurs de la ville de Fada N’Gourma.

Dans le cadre de l’offensive agropastorale et halieutique, les productions végétales attendues pour la région de l’Est sont de 619 562 tonnes de céréales, 146 085 tonnes de cultures de rente et 185 172 tonnes de cultures vivrières.

Pour atteindre ces rendements agricoles, le gouvernement burkinabè a mis à la disposition des producteurs et des faîtières de cette région, 16 tracteurs qui ont labouré 10 hectares, 3 300 tonnes d’engrais et 357 tonnes de semences de variétés améliorées.

Toujours, pour ces producteurs, l’Etat a aménagé 835 hectares de basfonds.

En plus, ils ont bénéficié de la restauration, la préservation et la conservation de 740 hectares.

Dans un village de Diapangou et dans les secteurs 2 et 9 de Fada N’Gourma, le gouverneur de la région de l’Est et sa délégation ont touché du doigt la réalisation de ces producteurs qui ont bénéficié d’un accompagnement de l’Etat burkinabè et constaté l’évolution de la campagne agricole dans les rizières, les champs de maïs, de niébé et d’autres spéculations.

Selon le directeur régional en charge de l’Agriculture de l’Est, Bassirou Mandé, la physionomie de cette campagne agricole se porte bien car le mil et le sorgho sont au stade d’épiaison de 75%.

Aussi, a-t-il ajouté, sur 14 postes pluviométriques, 10 sont excédentaires.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/bz

 

 

 

 

 

Des hommes d’affaires burkinabè et chinois échangent sur un partenariat bénéfique au développement des deux pays

Des hommes d’affaires burkinabè et chinois échangent sur un partenariat bénéfique au développement des deux pays

Ouagadougou, 20 septembre 2024 (AIB) – Sous la présidence du Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, des hommes d’affaires sino-burkinabè ont échangé vendredi sur un partenariat gagnant-gagnant au profit des deux Nations.

Des hommes d’affaires sino-burkinabè se sont concertés dans le but de poser les bases d’un partenariat économique durable entre le Burkina Faso et la République populaire de Chine, le vendredi 20 septembre 2024.

 

« Avec les partenaires chinois, nous élaborons les plans ensemble et construisons ensemble. Ce n’est pas comme les autres, qui veulent définir notre développement à notre place », a déclaré le Premier ministre burkinabè Dr Apollinaire Kyelem de Tambèla.

Soulignant l’importance du respect mutuel dans cette coopération bilatérale, le chef du gouvernement a rappelé les besoins urgents en infrastructures, notamment la construction de routes, d’aéroports et de voies ferrées, tout en attirant l’attention sur les opportunités de transformation agro-industrielle.

 

Pour lui, l’objectif est d’écrire l’histoire du Burkina et de son développement avec la stratégie inspirante des partenaires chinois.

Le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, a mis en avant les récentes améliorations économiques du pays, avec une croissance de 1,6 % en 2022 à 3,6 % en 2023, et des projections optimistes de 5,5 % pour 2024.

Selon Dr Nacanabo, « le Burkina Faso, dans sa nouvelle vision, est plus que jamais un terreau fertile pour les investissements ».

À l’en croire, malgré les défis sécuritaires, le Burkina Faso reste « ouvert aux affaires » avec une main-d’œuvre jeune, dynamique et des ressources naturelles abondantes.

Il a ainsi encouragé les investisseurs chinois à explorer des secteurs prioritaires tels que les nouvelles technologies, l’innovation et l’industrie du développement durable.

Ce forum marque un tournant décisif dans les relations économiques sino-burkinabè, ouvrant la voie à un partenariat stratégique et à des investissements durables dans des secteurs qui bénéficieront à la fois au développement local et à la coopération bilatérale.

Agence d’information du Burkina

OSA/ata

Kombissiri: des producteurs de tomates font face à une mévente

Kombissiri: des producteurs de tomates font face à une mévente

 

Kombissiri, 20 sept. 2024(AIB)-Des producteurs de tomates font face depuis quelques semaines à une mévente, obligeant certains à vendre la caisse de 60 000 à 7500 FCFA et le panier de 3000 à 500FCFA, a constaté l’AIB.

 

La province du Bazèga est reconnue pour ses différentes productions maraîchères. Ces produits ravitaillent essentiellement la capitale, Ouagadougou, à partir du marché de Kombissiri, chef-lieu de la province dans la région du Centre-Sud.

 

Le vendredi 20 septembre 2024, jour de marché dans la ville de Kombissiri, des maraîchers des villages de la commune de Kombissiri et des communes voisines y ont convergé pour écouler leurs productions.

 

En cette saison pluvieuse, outre la culture des céréales, nombreux sont les cultivateurs qui ont mis l’accent sur la production de tomates.

 

Cependant, la surproduction de ce légume, qui inonde le marché de Kombissiri, provoque une crise d’écoulement.

 

La place du « 2 Juin » de la ville et les artères tout autour sont occupées par de nombreux vendeurs de tomates, ainsi que d’autres légumes et fruits.

 

Des centaines de caisses et de paniers de tomates ne trouvent pas preneur. Beaucoup de producteurs, dans le désarroi, se voient obligés de brader leurs produits.

 

C’est le cas de Jean-Marie Dikodogo. « Vraiment, c’est triste. Depuis ce matin, j’ai du mal à écouler mes tomates, pourtant je dois repartir au village avant la tombée de la nuit. »

 

Pour M. Dikodogo, ce sont les clients eux-mêmes qui proposent leurs prix.

 

Pour une caisse de tomates vendue en temps normal à plus de 60 000 F, les clients proposent de l’acheter à 7 500 F, et le panier à 500 F au lieu de 3 000 F habituellement, s’est-il indigné.

 

La même déception règne chez les autres producteurs. Selon eux, cette situation de mévente perdure depuis plusieurs semaines.

 

« Dans cette crise de mévente, ce sont les clients qui se frottent les mains tandis que les producteurs affichent des mines froissées », regrette un autre.

 

Lorsque nous quittions les lieux aux alentours de 17 heures, des producteurs, avec des caisses et des paniers pleins de tomates, attendaient toujours, dans l’espoir de pouvoir vendre leurs produits à vil prix aux derniers clients, plutôt que de les laisser aux animaux qui rôdaient autour.

Agence d’information du Burkina

TPT/dnk/ata

Burkina: La DG-MEC souhaite une meilleure coordination dans l’établissement des actes de l’Etat civil

Burkina: La DG-MEC souhaite une meilleure coordination dans l’établissement des actes de l’Etat civil

Ouagadougou, 19 sept. 2024(AIB)- Le directeur général de la modernisation et de l’état civil (DG-MEC), Justin Omer Balima, a souhaité jeudi, une meilleure coordination dans toutes les actions autour de l’établissement des actes de l’Etat civil.

« La mise en œuvre d’une stratégie demande une certaine coordination, parce qu’étant un document de planification, tous les partenaires devraient être axés sur sa mise en œuvre », a déclaré le directeur général, Justin Omer Balima.

M. Balima s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors de la première session ordinaire de l’année 2024 du comité de la stratégie nationale de l’Etat civil.

Le directeur général a par ailleurs précisé que des concertations sont en cours avec tous les acteurs pour une meilleure coordination des actions autour de l’État civil.

Malgré cette absence de coordination et le défi sécuritaire, le bilan des activités menées en 2023 par l’organe de pilotage est satisfaisant, selon Justin Omer Balima.

À l’en croire, ces activités incluent, entre autres, la numérisation des faits d’État civil, l’établissement de 299 809 actes de naissance au profit de certaines personnes, la mise en réseau de 15 centres principaux d’État civil, l’enregistrement exhaustif des naissances et la production des statistiques de vie.

En outre, la responsable du service de la planification, du suivi et de l’évaluation à la DG-MEC, Raïssa Kambou, a informé qu’un comité multisectoriel a adopté une solution informatique pour l’enregistrement électronique des faits d’État civil.

Selon elle, la phase pilote de cette solution sera mise en œuvre au mois d’octobre, avant d’être déployée dans tous les centres de l’Etat civil du pays.

Adoptée en 2023, la stratégie nationale de l’Etat civil (2023-2027) est un document de planification qui permet aux structures faîtières de l’État de planifier toutes les activités relatives à l’enregistrement des faits d’Etat civil et à la production des statistiques de vie.
Agence d’Information du Burkina
AB/yos/ata

Les ambulances, corbillards, véhicules diplomatiques et autres à l’entrée de Ouagadougou désormais soumis au contrôle policier

Les ambulances, corbillards, véhicules diplomatiques et autres à l’entrée de Ouagadougou désormais soumis au contrôle policier

 

Ouagadougou, 20 sept. 2024 (AIB) – Les ambulances, certains véhicules tels que les corbillards et les véhicules des corps diplomatiques seront désormais contrôlés par la police à l’entrée de la ville de Ouagadougou, dans le cadre du renforcement de la lutte contre le terrorisme.

 

« Jusqu’à présent exemptés de contrôle policier, les ambulances et assimilés, les véhicules transportant des restes mortels, les véhicules de type fourgon blindé transportant des devises ou autres biens, les véhicules des mines et carrières, ainsi que les véhicules de corps diplomatique, etc., seront désormais soumis à un contrôle policier à l’entrée de Ouagadougou, pour parer à toute éventualité de perfidie », indique un communiqué de la commune.

 

La même source invite les conducteurs ou chefs de mission à bord desdits véhicules à présenter, en cas de contrôle, l’ordre de mission ou la fiche de transfert du patient dûment remplie, ou l’arrêté de transfert des restes mortels, signés par l’autorité compétente, ou encore l’ordre de mission signé par le responsable de la société chargée du transfert, ou la carte diplomatique.

 

« En tout état de cause, les services de contrôle, en plus des documents présentés, se réservent le droit de procéder à d’autres vérifications sur le véhicule ou sur les individus », précise la note.

 

Le communiqué indique par ailleurs que les véhicules arborant des signes distinctifs, notamment les fanions, sont obligés de les enlever à l’entrée de la ville.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

ATTENTION : photo d’archive et d’illustration

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