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Burkina/Terrorisme : Des menteurs amenés au front pour constater « les vraies réalités », PM

Burkina/Terrorisme : Des menteurs amenés au front pour constater « les vraies réalités », PM

Ouagadougou, 19 juillet 2024(AIB)-Le Premier ministre burkinabè, Dr Apollinaire Kyelem, a expliqué jeudi à un diplomate belge, que des personnes de mauvaise foi racontant des mensonges sur la lutte contre le terrorisme, ont été conduites au front pour constater « les vraies réalités ».

« Il y a des personnes de mauvaise foi qui rapportent des contrevérités sur les combats qui se mènent sur le terrain de la lutte contre le terrorisme. Nous les amenons sur le front pour qu’ils s’imprègnent des vraies réalités du terrain », a déclaré jeudi le Premier ministre burkinabè Dr Apollinaire Kyelem de Tambèla.

Dr Kyelem dont les propos ont été rapportés par la Primature, répondait à l’ambassadeur de Belgique en fin de mission, Jean Jacques Quairiat, qui lui a « questionné sur les libertés au Burkina Faso ».

« Nous sommes fatigués de la condescendance des Occidentaux vis-à-vis des pays africains », a ajouté le chef du gouvernement burkinabè, selon la même source.

Me Apollinaire Kyelem de Tambèla a insisté sur la nécessité que les relations soient au profit des peuples et non en fonction des personnes que les Occidentaux veulent désigner pour être au pouvoir à la tête des Etats africains.

« Le Burkina Faso ne s’ingère pas dans les affaires des autres pays, donc le Burkina Faso souhaite à son tour que les autres pays ne s’ingèrent pas dans ses affaires internes», a-t-il martelé.

En rappel, le capitaine Ibrahim Traoré arrivé aux affaires en septembre 2022, a fait de la lutte contre le terrorisme, du développement endogène, du partenariat multipolaire et gagnant-gagnant et du respect de la souveraineté du Burkina Faso, ses priorités.
Agence d’information du Burkina
ATA/ck

Panne géante: Microsoft dit prendre des « mesures d’atténuation »

Panne géante: Microsoft dit prendre des « mesures d’atténuation »

Washington, États-Unis

Le géant de la tech Microsoft a déclaré vendredi qu’il était en train de prendre des « mesures d’atténuation » après qu’une panne a touché de nombreuses entreprises, et notamment des compagnies aériennes. »Nos services sont en cours d’amélioration tandis que nous continuons à prendre des mesures d’atténuation », a écrit l’entreprise sur le réseau social X (ex-Twitter).

L’annonce est survenue alors que de nombreuses entreprises font part de problèmes techniques ou de panne: des entreprises australiennes telles que la TV ABC, l’aéroport de Sydney et une chaîne de supermarchés, l’aéroport de Berlin, ou encore le plus grand opérateur ferroviaire britannique ainsi que la Bourse de Londres.

Dans un message intitulé « Dégradation du service », Microsoft indique que les utilisateurs « peuvent être dans l’incapacité d’accéder à diverses applications et services Microsoft 365 ».

Microsoft ajoute rester « mobilisé pour gérer cet événement avec la plus haute priorité et en urgence, tout en continuant à traiter l’impact persistant pour les applications Microsoft 365 restantes qui sont dans un état dégradé ».

Avec AFP

La décision du Nigeria d’importer massivement des denrées alimentaires pourrait détruire son agriculture, prévient Akinwumi Adesina

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La décision du Nigeria d’importer massivement des denrées alimentaires pourrait détruire son agriculture, prévient Akinwumi Adesina

Ouagadougou, 18 juil. 2024 (AIB) – Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina a déclaré, il y a quelques jours à Abuja, que la décision du gouvernement nigérian d’autoriser l’importation massive de denrées alimentaires risque de détruire l’agriculture du pays.

Cette déclaration du patron de la BAD, rapportée par ses services de communication, intervient après l’annonce du ministre nigérian de l’Agriculture, Abubakar Kyari. le 10 juillet, selon laquelle le gouvernement fédéral suspendrait les droits, tarifs et taxes sur l’importation de maïs, de riz brun décortiqué, de blé et de niébé aux frontières terrestres et maritimes du pays, pour une durée de 150 jours.

«La politique récemment annoncée par le Nigéria d’ouvrir ses frontières à des importations massives de denrées alimentaires, juste pour lutter à court terme contre les hausses des prix des denrées alimentaires, est déprimante», a souligné M. Adesina qui s’exprimait lors d’une réunion des primats africains de l’Église anglicane à Abuja, au Nigéria.

Il a averti que cette politique pourrait compromettre tous les efforts et les investissements privés réalisés dans le secteur agricole du Nigéria.

«Le Nigéria ne peut pas compter sur l’importation de denrées alimentaires pour stabiliser les prix. Le Nigéria devrait produire davantage de denrées alimentaires pour stabiliser les prix, tout en créant des emplois et en réduisant les dépenses en devises, ce qui contribuera à stabiliser davantage le Naira » [la monnaie locale], a poursuivi le président de la Banque africaine de développement.

«Le Nigéria ne peut pas importer pour sortir de l’insécurité alimentaire. Le Nigéria ne doit pas devenir une nation dépendante des importations alimentaires», a-t-il insisté.

M. Adesina qui s’exprimait à cette réunion organisée par des milieux religieux sur la thématique de sécurité alimentaire et la viabilité financière en Afrique, a déclaré que le Nigéria «doit se nourrir lui-même avec fierté».

«Une nation qui dépend des autres pour se nourrir n’est indépendante que de nom», a-t-il avertit après avoir exhorté le gouvernement nigérian à tirer parti des investissements et du soutien de la Banque aux agriculteurs africains ; à faire preuve d’une plus grande détermination et d’un plus grand engagement pour réaliser l’autosuffisance alimentaire, et mettre en place des mesures incitatives à l’intention des entreprises agro-industrielles du secteur privé.

LA BAD dispose d’un programme de 25 milliards de dollars visant à transformer l’agriculture en fournissant des technologies agricoles hautement performantes à 40 millions d’agriculteurs et en rendant l’Afrique autosuffisante sur le plan alimentaire d’ici 2030.

Avant d’être promu la tête de la BAD, Akinwumi Adesina a été ministre en charge de l’agriculture et du développement rural au Nigeria et vice-président de l’Alliance pour l’Agriculture verte en Afrique (AGRA). Afro-optimiste, il prédit que l’Afrique sera le pivot du monde.

Agence d’Information du Burkina
CK/dnk

Burkina : Lancement d’une formation pour 80 militaires et paramilitaires en phase de reconversion

Burkina-Armées-Reconversion-Formation

Burkina : Lancement d’une formation pour 80 militaires et paramilitaires en phase de reconversion

Ouagadougou, 18 juil. 2024 (AIB) – Une session de formation professionnelle en reconversion de militaires et paramilitaires en fin de service, a été lancée à Ouagadougou au profit de 80 bénéficiaires, a appris l’AIB auprès de l’Etat-Major général des Armées.
«Ce sont au total 80 militaires et paramilitaires porteurs de projets de reconversion en agriculture et élevage repartis entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso qui bénéficieront de ce programme», détaille le service de communication de l’Etat-major général des Armées sur sa page facebook.

«Cette formation a pour objectif de donner aux bénéficiaires les techniques et les rudiments nécessaires à même de leur permettre de se réinsérer activement dans la vie civile », dit-on de même source.

La session de formation, la 14e du genre, a été parrainée par le Directeur général de la Maison de l’Entreprise du Burkina, Karim Ouattara
Agence d’Information du Burkina
CK/as

Burkina : 127 PDI retirées de la rue pour la production agro-pastorale

Burkina : 127 PDI retirées de la rue pour la production agro-pastorale

Ouagadougou, 17 juillet 2024 (AIB) – La ministre en charge de la Solidarité, Nandy Somé/Diallo, a réinstallé lundi 127 personnes déplacées internes (PDI), retirées de la situation de mendicité, sur un site de 60 hectares à Néboun, dans le Centre-ouest, pour la production agro-pastorale.

Cette initiative, selon la ministre Nandy Somé, fait partie intégrante des efforts du gouvernement pour la réinsertion socioéconomique des PDI afin de préserver leur dignité et faciliter leur intégration sociale.

« Le dispositif de réinstallation des 127 PDI retirées de la rue de Ouagadougou consiste en la prise en charge psychosociale et l’hébergement, ainsi qu’en l’accompagnement de 120 ménages dans l’exploitation agro-pastorale », a confié la ministre.

Pour elle, chaque ménage bénéficiera également d’un hectare de terre pour la production agricole.

Les PDI ont également bénéficié de vivres, dont deux tonnes de riz, une tonne de maïs et de haricots, ainsi que de non-vivres constitués de nattes, de semences et de matériel agricole.

Agence d’Information du Burkina

BA/dnk/ata

L’artiste Floby présente son 7e album au ministre Jean Emmanuel Ouédraogo

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L’artiste Floby présente son 7e album au ministre Jean Emmanuel Ouédraogo

Ouagadougou, 18 juil. 2024 (AIB) – Le chanteur et compositeur burkinabè Floby, de son vrai nom Florent Belemgnegré a présenté son 7e album baptisé «Burkina Faso» au ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, ce jeudi 18 à Ouagadougou, accompagné de son manager, Papus Zongo.

Pour Floby, cet album est une déclaration d’amour à sa mère patrie qui fait face à l’hydre terroriste. «Nous vivons des moments difficiles certes, mais nous sommes toujours debout et résilients et nous nous battrons jusqu’à la victoire finale», a déclaré l’artiste cité par les services de communication du ministre Ouédraogo.

L’œuvre de 18 titres sorti le 30 juin 2024 est chantée en langue nationale mooré et en français pour rendre hommage à la richesse culturelle du Burkina Faso, promouvoir le vivre-ensemble, la cohésion, le partage et la paix. Elle représente pour l’artiste sa «façon de dire à ceux qui pensent que le Burkina Faso est invivable à cause des fausses informations véhiculées, que c’est tout le contraire».
Le ministre d’État, tout en félicitant l’artiste pour la qualité de son répertoire musical, a saisi l’occasion pour encourager Floby et son staff pour le travail abattu en faveur de la culture et de la promotion d’un Burkina Faso de paix et de cohésion sociale. Pour lui, la bataille du front sera gagnée par les FDS et VDP mais pour la victoire globale sur les ennemis, la culture a un rôle crucial à jouer et cette œuvre est un bel exemple à suivre.

CK/ata
Agence d’Information du Burkina

Le monde a besoin de «dirigeants visionnaires et passionnés», selon le patron de la BAD

Afrique-Agriculture-Perspectives-BAD

Le monde a besoin de «dirigeants visionnaires et passionnés», selon le patron de la BAD

Ouagadougou, 18 juil. 2024 (AIB) – Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina a déclaré que le monde avait grand besoin de dirigeants résolument engagés et tournés vers des «solutions stratégiques» et des «changements transformationnels».

«Proposant des solutions pour l’agriculture en Afrique, M. Adesina a déclaré que le monde avait désespérément besoin de «dirigeants visionnaires et passionnés qui sont des fournisseurs de solutions stratégiques et des acteurs de changements transformationnels», a déclaré le patron de la BAD, cité par ses services de communication.

Invité par des milieux religieux à s’exprimer sur la sécurité alimentaire et la viabilité financière en Afrique, M. Adesina a informé ses hôtes du programme de 25 milliards de dollars de la BAD visant à transformer l’agriculture africaine en fournissant des technologies agricoles hautement performantes à 40 millions d’agriculteurs et en rendant l’Afrique autosuffisante sur le plan alimentaire d’ici 2030.

Il a rappelé que le programme phare de la BAD sur le sujet, le programme des Technologies pour la transformation de l’agriculture africaine (TAAT) a aidé l’Éthiopie à devenir un exportateur net de blé en l’espace de cinq ans et permis d’augmenter de manière significative la production de blé au Soudan entre autres.

Concernant le Nigéria, M. Adesina a déclaré : «Avec la Banque islamique de développement et le Fonds international de développement agricole, nous avons fourni 520 millions de dollars pour soutenir la création de zones spéciales de transformation agro-industrielles qui permettront aux entreprises agro-industrielles privées d’établir des industries qui transforment et ajoutent de la valeur aux produits agricoles.»

La Banque a fourni, en outre, 134 millions de dollars au Nigéria pour la production alimentaire d’urgence afin d’aider à réduire l’inflation des prix des denrées alimentaires, en augmentant considérablement la production locale de blé et de manioc, dans le cadre du Programme national de croissance agricole.

M. Adesina a exhorté le gouvernement nigérian à tirer parti des investissements et du soutien de la Banque aux agriculteurs africains ; à faire preuve d’une plus grande détermination et d’un plus grand engagement pour réaliser l’autosuffisance alimentaire, et mettre en place des mesures incitatives à l’intention des entreprises agro-industrielles du secteur privé.

Pour soutenir les ambitions de l’Afrique de progresser dans les chaînes de valeur agricoles mondiales, le Groupe de la Banque africaine de développement et ses partenaires, soutiennent le développement de 28 Zones spéciales de transformation agro-industrielle (SAPZ) dans 11 pays, avec 4,5 milliards de dollars mobilisés jusqu’à présent.

Avant la BAD, Akinwumi Adesina a été ministre en charge de l’agriculture et du développement rural au Nigeria et vice-président de l’Alliance pour l’Agriculture verte en Afrique (AGRA). Afro-optimiste, il prédit que l’Afrique sera le pivot du monde.
Agence d’Information du Burkina
CK/dnk

Balé : Sports et loisirs/L’équipe des anciennes gloires et commerçants vainqueur du tournoi interservices et MENAPL2 vainqueur de la pétanque

Burkina-Balé-Final-Tournoi-Interservices

Balé : Sports et loisirs/L’équipe des anciennes gloires et commerçants vainqueur du tournoi interservices et MENAPL2 vainqueur de la pétanque

Boromo, (AIB) – L’équipe des anciennes gloires et commerçants a remporté la finale de la 15e édition de la coupe interservices face à l’équipe de la Santé, le samedi 13 juillet dernier sur le terrain de l’école Boromo A. La finale s’est jouée en présence du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun et plusieurs invités. Le thème de cette édition est : «Sport, facteur de résilience et d’amélioration du vivre ensemble».

Débuté le 25 mai, le tournoi interservices de la province des Balé saison 2024 a pris fin le 13 juillet avec la victoire de l’équipe des anciennes gloires et commerçants en maillot jaune est vainqueur.
Elle a battu l’équipe de la Santé 1 à 0. L’unique but du match a été marqué dans la première minute de la 2è mi-temps par Guira Ali après une première période nettement dominée par l’équipe de la Santé.

Malgré l’effort de revenir au score, le champion en titre n’y parviendra pas jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre central Moumouni Dao.
Dans l’ensemble, deux adversaires ont fait plaisir au public sportif fortement mobilisé comme les éditions précédentes par de beau jeu dans le fair-play.

Le champion a reçu la somme de 100 000 FCFA, un jeu de maillot, un ballon et le trophée du vainqueur. C’est l’équipe de la justice qui a complété le podium à la troisième place. 10 équipes ont pris part à ce tournoi maracana placé sous la direction technique de la direction provinciale des sports et loisirs. Elles ont tous été récompensées et félicitées, selon leur classement.

Le comité d’organisé présidé par madame la Secrétaire générale de la province, Asseta Kouanda, a dit sa satisfaction quand au déroulement de la compétition et l’accompagnement des autorités administratives et des partenaires.
La finale a été patronnée par le gouverneur du Mouhoun, Pierre Bassinga. Le premier responsable de la région a saisi l’occasion pour féliciter les autorités administratives de la province pour la forte mobilisation et le succès de l’évènement.

Aussi, une mention spéciale a été faite aux forces de défense et de sécurité de la région. Selon le gouverneur, au-delà du sport, ce tournoi est une activé de haute importance du fait qu’il est une preuve de résilience face au mécanisme terroriste.
« Quel que soit les difficultés du moment, la mobilisation doit être un levier puissant pour les autorités, les fils et filles de la région et les FDS pour accompagner les premières autorités du pays», a dit le gouverneur Bassinga.

A cet effet, il a salué l’engagement des FDS qui a permis de reprendre plusieurs localités et des axes routiers. Dans ce sens, il a invité les populations des Balé à rester mobilisées derrières les autorités et à participer pour la reconquête du territoire et à l’offensive agrosylvopastorale.
Le haut-commissaire de la province, Ibrahim Boly, a traduit sa gratitude au gouverneur pour sa présence, et salué la forte mobilisation des populations, des partenaires et des services publics et privés pour leur contribution.

«Dans l’union et la cohésion, nous arriverons à bout de tout ce qui veut s’opposer à notre marche triomphale vers l’horizon du bonheur », a laissé entendre M. Boly.

De plus, il a invité les populations à la pratique du sport pour leur santé.
En rappel, dans la matinée un cross populaire suivi d’une séance d’aérobic a rassemblé les autorités administratives, les FDS et les populations civiles. La finale de la compétions de pétanque a été aussi jouée avec la victoire de l’équipe du MENAPL 2. La ville de Boromo a ainsi vécu une journée riche en sport et en loisirs. Rendez-vous est pris pour la 16è édition.

Agence d’information du Burkina
OM/dnk/ata

 

Présidence de la FBF : un fauteuil pour 4 candidats

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Présidence de la FBF : un fauteuil pour 4 candidats

Ouagadougou, 18 juil. 2024 (AIB) – Quatre prétendants à la présidence de la Fédération burkinabè de football (FBF) ont déposé leur candidature au Centre technique national de football à Ouagadougou, attendant leur validation par la commission électorale pour les votes du 31 août prochain, a-t-on constaté.

Le consensus autour de la candidature du Colonel-Major à la retraite Oumarou Sawadogo a existé avec deux autres candidats : Rahim Ouédraogo et Ousmane Boly. Pour cause, 3 autres candidats ont déposé leur candidature.

Après le dépôt mercredi, de la candidature du Colonel-Major Oumarou Sawadogo, le président de l’AS Douanes Ali Guissou et l’ex international Jonathan Pitroipa ont suivi avec leur dossier de candidature pour le dépôt. Le président du club de 3e division Djawaba-Djawaba de Fada N’Gourma aurait également déposé sa candidature avant les trois autres. La commission électorale n’a pas confirmé, ni infirmé avoir reçu 4 candidatures quand la question lui a été posée par les journalistes.

Après les différents les candidats n’ont pas voulu parler. « Je ne peux pas répondre aux questions parce qu’on attend la validation de notre dossier », a déclaré le colonel Oumarou Sawadogo après le dépôt de son dossier de candidature », a dit le Colonel-Major Sawadogo.

Le Gabelou Ali Guissou n’a fait aucune déclaration. Quant à l’ex international Pitroipa, il a fait savoir que « nous sommes venus déposer un rêve, une vision, plus qu’une candidature », tout en ajoutant qu’il est « très confiant » quant à sa victoire au soir du 31 Août, jour des élections.

La presse a pu se faire une idée des listes des différents candidats, au vue des accompagnents. Le président Guissou était accompagné du président de FAC (L2) Koudougou David Yaméogo, du juge Ramdé, de l’ancien Secrétaire exécutif de la Ligue de football des jeunes Abdoul Karim Minoungou, de la présidente de Ringo club Gloria Guissou et bien d’autres personnes du milieu du football.

Quelques noms ont pu être aperçus sur la liste du potentiel nouveau Comex, avec leur responsabilité : Rahim Ouédraogo (Rahimo FC, 1er vice-président), Colonel Hamed Rouamba (USFA, 2e vice-président), Kassoum Traoré (FC Ténakourou), Jacques Dalla (Logoin FC), Haibata Kabré/Nyampa (ancienne membre du Comex sortant), Jérôme Tiendrebeogo (Journaliste), Issa Sama (avocat), Losséni Paré (arbitre à la retraite).

La commission électorale se réunira le 24 juillet prochain pour passer au scanner les différents dossiers de candidatures pour les valider le lendemain.

L’élection du président de la Fédération burkinabè de football se tiendra le 31 Août prochain.
Agence d’information du Burkina
As/ata

Délégation spéciale régionale des Hauts-Bassins : des équipements scolaires de plus de 19 millions F CFA pour la Commune de Bobo-Dioulasso

Délégation spéciale régionale des Hauts-Bassins

Des équipements scolaires de plus de 19 millions F CFA pour la Commune de Bobo-Dioulasso

La délégation spéciale régionale des Hauts-Bassins a remis le mardi 16 juillet 2024, des équipements scolaires aux écoles de la commune de Bobo-Dioulasso. Cet équipement d’une valeur de 19 132 000 F CFA est composé de 350 tables-bancs, de 5 bureaux pour enseignants, de 5 armoires et 15 chaises métalliques.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de développement, la délégation spéciale régionale des Hauts-Bassins a fait don d’équipements scolaires à la commune de Bobo-Dioulasso le mardi 16 juillet 2024.

Le don est constitué de 350 tables-bancs, de 5 bureaux pour enseignant, de 5 armoires, et de 15 chaises métalliques. L’équipement,  d’une valeur de plus de 19 millions F CFA est destiné aux établissements scolaires construits par la délégation spéciale régionale dans la commune de Bobo-Dioulasso. C’est la présidente de la délégation spéciale régionale des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, qui a remis ce don aux bénéficiaires.

En remettant les tables-bancs, elle a souligné que la délégation spéciale a fait de son cheval de bataille l’accompagnement des populations dans le domaine éducatif à travers la construction des écoles et des dons équipements scolaires. « Nous avons la volonté de doter chaque école  d’équipements nécessaires pour les meilleures conditions de travail des équipes d’encadrement ainsi que les élèves », a fait savoir Mariama Konaté. Elle a souligné que la délégation spéciale ne dispose pas d’assez de moyens au vu du contexte actuel du pays pour accompagner toutes les écoles.

Cependant, elle a rassuré que les efforts vont continuer pour accompagner le maximum d’écoles et a invité les écoles bénéficiaires à bien utiliser le matériel reçu. La présidente de la délégation de l’arrondissement numéro 6, Salamata Compaoré, et le représentant de la direction régionale de l’enseignement post-primaire et secondaire des Hauts-Bassins, Azer Traoré, ont témoigné leur reconnaissance à la délégation spéciale pour le matériel qui, disent-ils, viendra soulager les acteurs de l’éducation dans la commune de Bobo-Dioulasso.

Yéri Augustine LADEDJI

(Stagiaire)

Campagne cotonnière 2024-2025 : La SOFITEX galvanise les producteurs de Safané

Campagne cotonnière 2024-2025

La SOFITEX galvanise les producteurs de Safané

Les responsables de la Société des fibres et textiles (SOFITEX) ont séjourné les 16 et 17 juillet 2024 dans la commune de Safané (Province du Mouhoun). L’objectif était de recueillir les préoccupations des producteurs, mais aussi de les encourager pour la réussite de cette campagne cotonnière 2024-2025.

Il est attendu pour cette campagne 2024-2025 de la région cotonnière de Dédougou, une production d’au moins 100 mille tonnes de coton. Et le département de Safané y contribuera fortement à hauteur de 22 mille tonnes selon les prévisions. Ainsi, pour encourager les coton-culteurs à s’engager pour l’atteinte de ces objectifs, une délégation de la SOFITEX, conduite par son Directeur général (DG), Arsène Somda, a séjourné dans la Commune de Safané les 16 et 17 juillet 2024. Le premier jour, consacré au forum, a permis aux deux partenaires de se parler sans langue de bois sur les difficultés de la filière. Les préoccupations de producteurs se sont résumées à l’attente toujours des paiements de la production de la saison écoulée.

Le DG a rassuré que des dispositions sont prises pour palier à ce retard et que les producteurs entreront en possession de leur dû dans les jours à venir.  « Jusqu’à présent, il y a une quarantaine de groupements de producteurs de coton qui restent à être payés. Nous nous arrangeons pour les payer dans la semaine qui court », a-t-il promis. Il a dit compter sur les agriculteurs de Safané qui sont de « grands professionnels » dans la culture du coton pour atteindre les objectifs fixés par la SOFITEX. « Pour la campagne écoulée, Safané était à un rendement moyen de 1,16 tonne à l’hectare contre 867 kilogrammes au niveau national. Nous avons encouragé les producteurs afin qu’ils fassent mieux cette année. Ils sont capables de le réaliser. Malgré le retard dans l’installation de la saison, ils sont déjà à 15 mille hectares emblavés », s’est réjoui Arsène Somda. Le président de l’union départementale des producteurs de Safané, Abdoulaye Séré, a salué la démarche des responsables de la SOFITEX. « Des propositions concrètes ont été faites au sujet du retard des paiements. Nous sommes convaincus de la sincérité des responsables, et nous allons nous mettre au travail pour atteindre la production escomptée », a-t-il laissé entendre.

Il a traduit sa reconnaissance à l’Etat qui a œuvré pour une baisse des coûts des intrants. « Cela nous galvanise davantage et nous comptons maintenant sur une bonne pluviométrie », a-t-il indiqué. Pour la deuxième journée de son séjour, le directeur général et sa délégation sont allés à la rencontre des producteurs modèles dans leurs champs. A Tika, un village aux encablures de Safané, Lassina Yé s’illustre dans la production de coton. Sur une superficie de onze hectares, il était à un rendement de 1,35 tonne par hectare. Il compte faire plus cette année. Même chose pour Lalo Souaré du village de Kongoba dont les performances ont été reconnues. Il a réalisé un record de 1,6 tonne de coton par hectare.

Dans son champ, les plantes sont au stade de préfloraison. Son secret, a-t-il confié, il a commencé tôt les travaux. « Dès le 10 juin 2024, j’ai commencé à semer et le résultat est encourageant aujourd’hui. Malgré le retard, je suis confiant et je crois pouvoir mieux faire que l’année dernière », a-t-il rassuré. Il a dit sa fierté de recevoir les responsables de la SOFITEX dans son exploitation. « Cela nous encourage à mieux faire », a-t-il dit. A l’issue de la visite, le directeur général, Arsène Somda a dit sa satisfaction de la physionomie des champs. « Nous avons accusé un retard dans l’installation de la saison agricole. Nous avons pris des dispositions pour un encadrement rapproché des producteurs pour qu’ils puissent tirer le maximum de profit. Nous ne devons pas nous inquiéter, car les prévisions météo nous rassurent », a-t-il rappelé. Pour la campagne en cours, la SOFITEX s’est fixé un objectif de 450 mille tonnes de coton.

Adama SEDGO

Protection des données à caractère personnel : La CIL sensibilise les élèves forestiers

Protection des données à caractère personnel

La CIL sensibilise les élèves forestiers

La Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) a organisé une séance de sensibilisation sur la protection des données à caractère personnel au profit des élèves de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF), le mercredi 17 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso.

La protection des données à caractère personnel ! C’est le cheval de bataille de la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL). Depuis quelques années, elle mène des séances de sensibilisation dans les différentes localités du pays. Le mercredi 17 juillet 2024, c’était le tour des élèves de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) de passer à l’école de la CIL. En effet, ils ont été outillés sur la protection des données à caractère personnel à l’ENEF sis à Dindéresso à une vingtaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso. Selon l’ingénieur informaticien, Sié Maxime Da, représentant la présidente de la CIL, l’objectif est non seulement de porter à la connaissance des élèves forestiers la loi, mais aussi de les sensibiliser à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Il s’agit de leur montrer qu’au regard de leur statut tout ce qu’ils publient peut engager leur responsabilité et compromettre la sécurité des opérations et l’image de leur institution. « Nous avons pensé qu’il est important aussi de leur rappeler qu’ils ont un droit de réserve et de discrétion et aussi qu’au regard de leur statut, ils seront amenés à s’occuper des sites sensibles, et les technologies qu’ils utilisent peut compromettre la quiétude de leurs opérations », a fait savoir le conseiller technique. A l’écouter, il s’agit de leur faire comprendre qu’ils doivent avoir une séparation entre ce qui est professionnel et ce qui est privé lorsqu’ils se retrouvent sur les plateformes numériques. « Même s’ils se retrouvent sur leur propre page ou plateforme, qu’ils évitent de publier ce qui est professionnel », a-t-il lancé.

 

Changer les habitudes

 

Pour le secrétaire général de l’ENEF, le lieutenant-colonel des eaux et forêts Joachim Zongo, cette session de sensibilisation sur la protection des données à caractère personnel vient à point nommé. « La formation de nos stagiaires dans ce domaine prépare ces futurs cadres à mieux s’outiller et prendre en compte un certain nombre de considérations, de pratiques dans le traitement de données », a-t-il indiqué. Selon lui, elle permettra également d’avoir une souveraineté en matière de traitement de données dans la mesure où les élèves sauront comment mieux s’y prendre quand il s’agira de diffuser un certain nombre d’informations qui peuvent être en rapport avec la structure au regard de leur statut de corps paramilitaire. Selon l’élève assistant des eaux et forêt, Sié Aristide Da, cette séance a permis d’avoir de meilleures informations dans le domaine de l’informatique et de la communication pour mieux mener leur mission. « Cela va changer notre façon de faire vu que nous allons devoir laisser certaines habitudes qu’on avait et prendre l’exemple d’éthique », a-t-il affirmé. Quant à sa camarade Fanta Combary du contingent spécial 2023, elle a exprimé sa gratitude à la CIL pour cette formation. « Cette session de formation nous a apporté beaucoup de choses parce que d’abord nous étions ignorants de l’utilisation des plateformes numériques. Souvent on reçoit des informations qu’on partage sans avoir étudié l’impact que cela peut causer. Maintenant cela va changer », a-t-elle assuré.

Noufou NEBIE

Centre hospitalier Sourô Sanou : Le SYNTSHA fait le diagnostic de l’hôpital

Centre hospitalier Sourô Sanou

Le SYNTSHA fait le diagnostic de l’hôpital

Le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), section du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanou, a animé une conférence de presse sur les difficultés de l’hôpital, le jeudi 18 juillet 2024 à la bourse du travail de Bobo-Dioulasso.

Le Centre universitaire Sourô Sanou (CHUSS) est malade de ses infrastructures, des équipements, et de sa gestion de 2021-2023. Ce sont les résultats du diagnostic du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) partagés aux animateurs de média ce jeudi 18 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso. Département par département ou service par service, les conférenciers ont mis à nue les différents dysfonctionnements qui plombent la bonne marche de cet établissement hospitalier de référence du grand Ouest. Du département de la chirurgie, à celui de la médecine en passant par les services d’urgences, de réanimation, et d’imagerie, le constat est le même : manque de consommables et d’équipements combinés à la vétusté des infrastructures. Le principal animateur de ce face-à-face avec les hommes de média, Yaya Traoré, Secrétaire général du SYNTSHA-CHUSS, a fait savoir que par manque du nécessaire les programmes de la chirurgie ont été suspendus au profit des urgences il y a un mois. « Ce service manque d’aspirateurs, connait un problème de stérilisation du matériel, de table orthopédique, d’amplificateur de brillance, de chariot d’anesthésie ainsi que le mauvais état des tables d’opération », a-t-il signifié. Les services d’urgence (médicale, chirurgicale, pédiatrique), a poursuivi le SG du SYNTSHA, manquent de façon « criarde » d’équipements tel que des moniteurs de surveillance, et des tensiomètres. Au passage Yaya Traoré a mentionné qu’un court-circuit en néonatologie a paralysé ce service depuis bientôt dix jours. « Ce qui occasionne des évacuations d’enfants à Ouagadougou », s’est-il désolé. Dans son chapelet, Yaya Traoré a mentionné que « tous les services de l’hôpital connaissent des difficultés récurrentes de climatisation, notamment dans les dépôts pharmaceutiques, de toilettes, de rupture de fournitures de bureau (registre et papier pour imprimer les bulletins) ». « Les marchés de maintenance et de matériels médicotechniques censés couvrir une année, sont passés en milieu d’année ou en fin d’année », a martelé Yaya Traoré. En 2023, suite à une « maintenance fictive », a poursuivi le SG, le groupe électrogène a connu un dysfonctionnement par défaut de batterie, d’huile de vidange, et de carburant. L’hôpital, a témoigné avec désolation M. Traoré, connait fréquemment des cas de vol de matériel.

Kamélé FAYAMA

Yéri Augustine LADEDJI

(Stagiaire)

Manga : 150 arbres plantés pour reverdir des lieux publics et des domiciles

Plus de 150 arbres vont être plantés par AZLY à Manga

Burkina-Environnement-Reboisement-Zoundwéogo

 Manga : 150 arbres plantés pour reverdir des lieux publics et des domiciles

Manga, 18 juillet 2024 (AIB) – L’Association Zak La yilguemdé (AZLY) a organisé, jeudi, une séance de plantation de 150 arbres dans des lieux publics et des domiciles de Manga (province du Zoundwéogo) pour les reverdir, à l’occasion de sa semaine de l’arbre.

A Manga, chef-lieu de la province du Zoundwéogo, les membres de AZLY, une association qui œuvre dans le développement durable et l’environnement, ont organisé une activité de plantation de plusieurs variétés d’arbres, en présence d’autorités gouvernementales et administratives.

 

Plusieurs lieux publics et des domiciles de citoyen ont abrité cette séance de reboisement qui a coûté à l’association, sur ses fonds propres, la somme de 750 000 francs CFA, a indiqué la chargée de communication de AZLY, Sarah Ouédraogo.

« Nous avons constaté qu’au CSPS du secteur 5 ici, il n’y a pas assez d’arbres où les accompagnants des malades peuvent s’y reposer. Et c’est ainsi que nous avons décidé de faire le reboisement avec des espèces comme le bombardier et le flamboyant jaune pour pallier la situation », a-t-elle expliqué.

« Nous avons aussi planter des arbres aux abords de voies au niveau du secteur 4. Et ce sont des espèces comme le bombardier, le flamboyant jaune, le caïlcédrat et le raisinier que nous avons utilisé à ce niveau. Il y’a d’autres espèces d’arbres fruitiers comme le manguier, le goyavier et le citronnier que les membres de l’association vont planter aussi chez elles à domicile », a poursuivi la chargée de communication de AZLY.

Pour l’opération de reboisement entrepris à Manga, 150 arbres, au total, vont être plantés par l’association qui a également prévu des grilles renforcées pour leur protection.

Le Kalssin Baloum Naaba, membre du COGES du CSPS du secteur 5, tout en saluant l’action de AZLY, a promis de bien entretenir les arbres reçus.

« Ce reboisement est un soulagement pour les usagers du CSPS parce que d’ici quelques années tous ceux qui fréquenteront le lieu pourront avoir de l’ombre où se reposer et le COGES va veiller à ce que les arbres grandissent bien », a confié le Kalssin Baloum Naaba.

Pour le Haut-commissaire du Zoundwéogo, Julien Ouédraogo, le choix de AZLY de reverdir des lieux publics et des domiciles est un acte citoyen qui entre en droite ligne de la vision gouvernementale de faire de l’engagement populaire au reboisement une réalité en vue de contrer la désertification.

« AZLY vient de concrétiser le mot d’ordre donné aux populations du Centre-sud et partant, de la province du Zoundwéogo, après le lancement, au niveau local, de la journée de l’arbre, au cours duquel il a été demandé aux populations de planter utile pour faire face aux changements climatiques », a déclaré l’autorité provinciale.

Le reboisement de lieux publics et des domiciles entrepris par AZLY s’inscrit dans les activités au programme de la semaine de l’arbre que l’association a institué pour contribuer à la protection de l’environnement et la lutte contre la désertification.

Au terme de ladite semaine, a informé Sarah Ouédraogo, AZLY envisage, au total, planter plus de 2500 arbres à travers les différentes communes de la province du Zoundwéogo avec le concours de ses membres et les groupes de femmes ‘’Epargner pour le Changement’’ (EPC) qui lui sont affiliés.

« Nous avons aussi animé une émission radiophonique sur les enjeux du reboisement et nous espérons à travers cela susciter l’engagement des populations pour la plantation des arbres afin de se prémunir des effets pervers des changements climatiques », a-t-elle également fait savoir.

Sarah Ouédraogo a annoncé, au demeurant, que le résultat de ces différentes actions va faire subséquemment l’objet d’un suivi-évaluation pour corriger les insuffisances lors des prochaines éditions de la semaine de l’arbre de AZLY.

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

Burkina : 324 décès et 900 blessés dans des accidents impliquant des compagnies de transport

Burkina : 324 décès et 900 blessés dans des accidents impliquant des compagnies de transport

Ouagadougou, 18 juil. 2024 (AIB) – 324 personnes ont trouvé la mort et 900 autres ont été blessées entre 2019 et 2024, dans des accidents impliquant une soixantaine de compagnies de transport en commun, ont révélé jeudi les pompiers.

Une soixantaine de compagnies de transport en commun ont provoqué, de 2019 à juin 2024, la mort de 324 personnes et la blessure de 900 autres, dans des accidents, a déclaré jeudi le commandant de la première compagnie de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP), Didier Bazongo.

M. Bazongo s’exprimait lors de la restitution des statistiques sur l’implication des transports en commun dans les accidents de circulation.

La compagnie de transport TSR enregistre 61 décès suite à 105 accidents qu’elle a occasionnés, a précisé le commandant. Elle est suivie par STAF qui cumule 57 décès sur la même période avec 136 accidents. Les compagnies Rakieta, Saramaya et Sotraco ont enregistré respectivement 19, 10 et 6 décès.

Le ministre en charge de la Sécurité, Mahamadou Sana, a invité les responsables des compagnies de transport en commun à tout mettre en œuvre pour réduire les accidents.
Il les a également appelés au respect de la réglementation, notamment la limitation de la vitesse, à disposer d’une boîte à pharmacie et à effectuer régulièrement les visites techniques.

Le ministre a par ailleurs informé les transporteurs et chauffeurs que les contrôles routiers seront désormais permanents.

D’où son invitation à se mettre en règle pour être à l’abri d’éventuels désagréments.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Le Namentenga enregistre un taux global de succès de 66,27% aux examens scolaires 2024

Burkina-Namentenga-Examens-Bilan

Le Namentenga enregistre un taux global de succès de 66,27% aux examens scolaires 2024

Boulsa, 17 juil. 2024- La province du Namentenga, dans la région du Centre-Nord a obtenu un taux global de succès de 66,27% aux examens scolaires de la session de 2024.

Sur 3733 candidats inscrits au certificat d’études primaires (CEP),du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), du certificat d’aptitudes professionnelles l (CAP) du brevet d’études professionnelles (BEP), du Baccalauréat ‘A’ et ‘D’ et du baccalauréat professionnel, dans la province du Namentenga, 2474 élèves ont décroché leurs diplômes soit un taux global de réussite de 66,27%.

Le département de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle a enregistré 88, 83% au CEP en 2024 contre 90,79% en 2023.

Celui des enseignements post-primaires secondaires a obtenu 44, 18% au BEPC dont 452 admis sur 1023 candidats présents.

81,98% au CAP /BEP soit 164 admis sur 202 candidats. Le BAC ‘A’ et ‘D’enregistrent un taux de 52,38% contre 28,10% en 2023. Le bac professionnel a obtenu 23 admis sur 51 candidats soit 45, 09%.

Le département de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle a enregistré une légère baisse à l’examen du CEP par rapport à la session de 2023 mais garde toujours sa place de leader dans la région du Centre-Nord.

Au niveau de l’enseignement post-primaire et secondaire l’on note une hausse du taux de succès comparativement à la session de 2023.

Les deux responsables provinciaux Bernard Ouiraogo Kaboré du primaire et Abdoulaye Yarbanga du secondaire ont salué les résultats auxquels ils sont parvenus.

Ils ont souhaité que le Burkina retrouve rapidement sa quiétude d’antan pour de meilleures performances en 2025.
M. Kaboré et M.Yerbanga ont également remercié tous les partenaires pour leurs contributions inestimables dans leurs départements respectifs et ont souhaité bonnes vacances aux élèves.

Agence d’information du Burkina
JBD/no/ata

Criminalité financière et élection du président de la FBF à la Une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Criminalité financière et élection du président de la FBF à la Une des journaux

Ouagadougou, 18 Juillet 2024 (AIB)-Les parutions burkinabè de ce jeudi font écho de l’adoption d’un avant-projet de loi sur le code des douanes pour contrer la criminalité financière et de l’élection à la présidence de la Fédération burkinabè du football (FBF)

« Lutte contre le blanchissement d’argent et le financement du terrorisme, un avant-projet de loi sur le code des douanes adopté », affiche à sa manchette, le journal de tous les burkinabè, Sidwaya.
Selon le quotidien public, c’est à l’issue du conseil des ministres du mercredi 16 juillet, présidé par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré que l’avant-projet de loi a été adopté.

Le journal rapporte les propos du ministre de l’économie qui explique que les innovations du nouveau code visent à lutter contre le blanchissement d’argent, le financement du terrorisme et à contrôler l’importation des armes.

Sur le même sujet, le journal privé Le Pays précise que ce nouveau code prend également en compte le commerce électronique au plan international afin de renforcer le dispositif de collecte des ressources.

Les quotidiens ont également commenté l’élection à la tête de la fédération burkinabè de football.

A ce propos, Le Pays informe que trois candidatures pour la présidence de la FBF ont été enregistrées à savoir celles de l’ex-Etalon Jonathan Pitroïpa, du colonel major Oumarou Sawadogo et de Ali Guissou.

Dans la même veine, le doyen des quotidiens précise que la campagne se déroulera du 15 au 29 août, soit deux jours avant le scrutin.

Le Refoulement de 173 burkinabé de la Côte-d’Ivoire est l’autre sujet qui a retenu l’attention des confrères.

Le journal de tous les burkinabé mentionne que le mercredi 16 juillet, une délégation gouvernementale a rendu visite dans la région des cascades, aux Burkinabè qui ont été refoulés de la Côte-d’Ivoire.

Selon le ministre d’Etat, Jean Emmanuel Ouédraogo, le conseil a pris connaissance de ce refoulement en communication orale et il est due « au mépris des règles humanitaires » rapporte le journal quotidien Sidwaya.

Et le journal Le Pays d’indiquer que des mesures idoines sont prises pour assurer un accueil et une installation digne à ces compatriotes.

Agence d’information du Burkina
BA/yos/ata

 

Le gouvernement au chevet des Burkinabè refoulés de la Côte-d’Ivoire

Le gouvernement au chevet des Burkinabè refoulés de la Côte d’Ivoire*

Niangoloko, 17 juillet 2024 (AIB) – Une délégation gouvernementale a apporté mercredi, à Niangoloko, son soutien et du matériel aux 173 Burkinabè refoulés de la Côte d’Ivoire la veille.

Le siège de l’Association Ton à Niangoloko, à la frontière Burkina-Côte d’Ivoire, a accueilli le mardi 16 juillet 2024 des Burkinabè qui ont été refoulés de la Côte d’Ivoire. Sur ce site d’accueil, des femmes et des enfants sont logés dans les bâtiments qui s’y trouvent, et d’autres dans des tentes érigées par la Croix-Rouge. Des équipes de l’Action sociale ou de la santé font des va-et-vient pour s’assurer que leur séjour sur ce site se passe bien. Ces Burkinabè sont au nombre de 173.

Le plus âgé a 75 ans et le plus jeune est un bébé de 4 mois. Selon un des rapatriés, Mamady Diallo, ils vivaient à Ouangolodougou, en terre ivoirienne avec leurs troupeaux. Ils ont été recensés et embarqués dans un véhicule pour le Burkina Faso sans explication. Beaucoup y ont laissé une partie de leur famille et leurs animaux. Ces Burkinabè rapatriés sont tous d’ethnie peulh et originaires d’un village de la commune de Ouarkoye, dans la Boucle du Mouhoun.

La ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre, et de la Famille, Nandy Somé, et son collègue délégué en charge de la Sécurité, Mahamadou Sana, leur ont rendu visite le mercredi 17 juillet 2024. Les deux membres du gouvernement ont visité leur site d’accueil et se sont entretenus avec eux. La ministre en charge de l’Action humanitaire s’est dite satisfaite du dispositif mis en place pour accueillir ces rapatriés.

« Sur instruction du président du Faso, nous avons effectué cette mission pour nous enquérir des conditions d’accueil de nos compatriotes qui ont été refoulés de la terre ivoirienne. Nous avons constaté qu’un dispositif d’urgence a été mis en place pour les héberger, les nourrir et soigner les personnes dans le besoin », a souligné Nandy Somé.

Ce plan, a poursuivi Nandy Somé, est une réponse d’urgence active qui a été mise en œuvre depuis leur arrivée. Elle a révélé que son département avait pris des dispositions pour gérer ce genre de situation.

« Depuis un moment, nous avions pris des dispositions parce que nous avions des alertes de ce refoulement massif. Donc cela ne nous surprend pas. Les dispositions prises démontrent que nous sommes dans un pays responsable capable de recevoir tout Burkinabè où qu’il se trouve », a-t-elle ajouté.

Cette visite a été l’occasion pour Nandy Somé d’inviter les Burkinabè à construire le Burkina Faso en restant au pays.

« C’est l’occasion de dire à nos frères qui se sont établis dans des pays étrangers qu’il y a du travail au Burkina Faso. Qu’ils restent avec nous pour qu’on puisse construire le pays. L’instruction donnée par le chef de l’État est de faire le point individuel de toutes ces personnes qui sont arrivées pour apporter la réponse adéquate », a indiqué le ministre Somé.

Pour le ministre délégué en charge de la sécurité, le refoulement viole les dispositions des conventions internationales sur le statut des réfugiés.

« Le refoulement n’a pas été préalablement notifié. Nous ignorons les intentions réelles des autorités ivoiriennes. En tout état de cause, nous avons pris des dispositions de sûreté pour non seulement enquêter, mais aussi pour voir l’élément déclencheur de ce refoulement. Est-il lié au sommet de la CEDEAO ? Ou ces gens ont-ils été refoulés en raison de leur appartenance ethnique ? Quoi qu’il en soit, nous avons pris des dispositions pour les protéger », a fait savoir Mahamadou Sana, ajoutant que le gouvernement va également chercher à comprendre ce qui s’est passé, car il se pourrait qu’il y ait des intentions malveillantes derrière ce refoulement.

Tout comme son collègue de l’Action sociale, le ministre délégué a invité les Burkinabè à fédérer leurs efforts pour sauver le Burkina Faso.

« C’est l’occasion pour nous de lancer cet appel aux Burkinabè : nous n’avons pas deux nations. Nous devons fédérer nos efforts pour préserver cette nation, sinon la conséquence directe est ce que nous sommes venus constater », a-t-il conclu.

La mission gouvernementale n’est pas allée à Niangoloko les mains vides. Elle a apporté des vivres et du matériel pour renforcer les moyens humains et matériels du dispositif de réponse d’urgence existant.

« Il n’est pas exclu qu’il y ait d’autres afflux », a signifié Mme Somé. L’un des refoulés, Idrissa Barry, a remercié le gouvernement pour cette attention portée à leur égard et a témoigné sa reconnaissance à la population pour l’accueil qui leur a été réservé dès leur arrivée à Niangoloko.

Burkina : le gouvernement veut produire de l’engrais à hauteur de 15 milliards FCFA pour améliorer la production agricole

Burkina-Engrais-Production

Burkina : le gouvernement veut produire de l’engrais à hauteur de 15 milliards FCFA pour améliorer la production agricole

Ouagadougou, 17 juil. 2024 (AIB)- Le Gouvernement Burkinabè et ses partenaires veulent produire urgemment de l’engrais minéraux à plus 15 milliards FCFA, en vue de booster la productivité et la production agricole .

Un projet de production d’urgence d’engrais minéraux d’un montant total de 15 milliards 69 millions, financé par l’Etat burkinabè, la Banque Ouest africaine de développement (BOAD) et la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) sera lancé au Burkina, selon le rapport du Conseil des ministres du mercredi 17 juillet 2024.

Le rapport précise que le projet production d’engrais minéraux vise à améliorer la productivité et la production agricoles et de faciliter l’accès aux engrais de qualité, en quantité et à des prix compétitifs.

Ainsi en a décidé le gouvernement en attendant l’accord de l’Assemblée législative de transition
Agence d’information du Burkina
YOS/ata

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