𝐀𝐜𝐜è𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐧𝐭é : 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭é 𝐀𝐡𝐦𝐚𝐝𝐢𝐲𝐲𝐚 𝐨𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐮𝐧 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐱𝐞 𝐦é𝐝𝐢𝐜𝐚𝐥

Ce samedi, 22 février 2025, le ministre de la Santé, Dr Robert Kargougou, a présidé, la cérémonie d’inauguration du Complexe médical Masroor, à Kouba dans la commune de Koubri.

Inauguré en présence du ministre en charge de l’Urbanisme, Mikaïlou Sidibé, ce centre médical est évalué à plus de 750 millions de FCFA. Il est composé, notamment d’un département de médecine générale et de spécialité médico-chirurgicale, d’un département mère-enfant, d’un service d’imagerie, de dentisterie, des services d’urgences et d’hospitalisation, ainsi qu’un laboratoire d’analyses biomédicales.

Selon le premier responsable du département de la Santé, l’inauguration de ces nouvelles unités de soins est d’une avancée significative pour l’accès aux soins à Kouba et au-delà. Il a par ailleurs reconnu la qualité de la coopération qu’il y a entre la communauté Ahmadiyya et le ministère de la Santé dans le cadre de l’offre de soins. « C’est pour moi l’occasion de remercier la communauté Ahmadiyya, parce que ces infrastructures viennent améliorer l’accès des populations à des soins et services de santé de qualité», a-t-il adressé aux donateurs.

Le représentant de la Sainteté, le Ve Calife de la communauté Ahmadiyya, Abdul Majid Tahir, a quant à lui, confié que servir l’humanité fait partie des objectifs de base de leur communauté. « C’est en ce sens que la communauté Ahmadiyya a construit de nombreux centres de santé, pas seulement ici mais dans plusieurs endroits », a-t-il dit.

En rappel, ce complexe médical a, entre autres pour mission de proposer des tarifs adaptés aux réalités économiques de la région et d’organiser des campagnes de sensibilisation et de dépistages gratuits pour les maladies courantes.

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Burkina-Infrastructures-Contrôles

Burkina/Infrastructure : Le ministère intensifie les contrôles des ouvrages de franchissement pour évaluer leur état

Ouagadougou, 21 fév. 2025 (AIB) – Le ministère des infrastructures, a lancé depuis le 18 février 2025, une opération de contrôles des ponts et ouvrages de franchissement à travers le pays afin d’évaluer l’état des infrastructures et prévenir d’éventuelles dégradations pouvant compromettre leur fonctionnalité, rapporte les services de communication dudit ministère.

Cette vaste campagne d’inspection cible en priorité les infrastructures situées sur les routes nationales, ainsi que certaines routes régionales et départementales, rapporte la source.

A cet effet, le directeur général de l’entretien des infrastructures de Transport, Salfo Pacéré, en compagnie du directeur régional des infrastructures, Dominique Zongo et leurs collaborateurs, a effectué une visite de terrain sur l’ouvrage de Loumbila.

Cette mission s’inscrit dans une démarche proactive visant à évaluer l’état des infrastructures et à prévenir d’éventuelles dégradations pouvant compromettre leur fonctionnalité, a-t-il expliqué.

« Cette sortie est une inspection visuelle des ouvrages. Il s’agit d’identifier les signes de dégradation afin d’anticiper sur d’éventuelles réparations. Si certaines détériorations sont avancées, nous prendrons des mesures pour remplacer les éléments affectés », a assuré M. Pacéré, précisant que ces visites seront désormais régulières.

Lors de l’inspection de l’ouvrage de Loumbila, l’équipe technique a minutieusement examiné les culées, les piles et les poutres afin de détecter d’éventuelles failles structurelles. L’analyse a révélé des éboulements nécessitant des mesures de protection, notamment en prévision de la saison des pluies, période durant laquelle ces instabilités pourraient fragiliser davantage l’infrastructure, fait savoir le ministère.

M. Parécé a souligné que cette campagne d’inspection répond à une instruction du ministre des Infrastructures et du Désenclavement.

« L’objectif est d’éviter toute interruption du trafic due à l’effondrement des ouvrages, comme cela a pu être le cas l’année dernière. Les équipes d’inspection alimenteront nos bases de données avec les constats terrain », a-t-il précisé.

De son avis, en cas de dégradations critiques, des mesures d’urgence seront prises pour restaurer les ouvrages. Si les dommages sont mineurs, ils seront intégrés dans les programmes d’entretien courant des infrastructures.

Revenant sur les effondrements enregistrés l’année précédente, M. Pacéré a insisté sur l’importance de tirer les leçons du passé pour améliorer la gestion des infrastructures : « Ces incidents nous rappellent la nécessité d’une anticipation rigoureuse afin d’éviter que de telles situations ne se reproduisent à l’avenir. »

En marge de cette visite, le directeur général a échangé avec les commerçantes de poisson et les chauffeurs de camions en panne stationnés en bordure de route. Il les a sensibilisés aux risques encourus et les a invités à libérer la chaussée afin de prévenir les accidents.

Avec cette campagne d’inspection, la direction générale en charge l’entretien des infrastructures de Transport réaffirme son engagement à assurer une gestion professionnelle et préventive des infrastructures routières, contribuant ainsi à la sécurité des usagers et à la pérennisation du réseau routier national, conclu les services de communication du ministère en charge des infrastructures.

Agence d’information du Burkina
DNK/zo