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Burkina/Hôpital Bogodogo : 112 femmes seront réparées des séquelles de mutilations génitales féminines 

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Burkina/Hôpital Bogodogo : 112 femmes seront réparées des séquelles de mutilations génitales féminines

Ouagadougou, 3 mars 2025 (AIB)- Le Centre hospitalier universitaire de Bogodogo a débuté lundi, une campagne de chirurgie réparatrice vulvo-vaginale de 14 jours, au cours de laquelle, 112 femmes seront réparées des séquelles de mutilations génitales féminines pour leur permettre de vivre leur désir sexuel.

« Cette campagne s’inscrit dans le cadre d’une formation universitaire que nous organisons au profit des futurs gynécologues obstétriciens et des gynécologues obstétriciens venant d’Afrique et d’Europe qui souhaitent acquérir la technique de la chirurgie réparatrice vulvo-vaginale », a déclaré Pr Charlemagne Ouédraogo.

Pr Ouédraogo par ailleurs chef de service de la gynécologie obstétrique et médecine de reproduction du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B), a précisé que 112 femmes seront réparées de séquelles des Mutilations génitales féminines (MGF).

Il s’exprimait lundi à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie de lancement officiel de la campagne chirurgie réparatrice vulvo-vaginale qui se tient du 3 au 17 mars 2025 dans les locaux du CHU-B.

A l’en croire, cette campagne se déroule chaque année au mois de mars pour célébrer la femme et apporter des soins à ces dernières qui sont victimes des MGF, à celles qui souffrent des séquelles de l’accouchement et à celles qui ont besoin d’améliorer leur confort sexuel pour leur vie de couple.

Pr Charlemagne Ouédraogo a indiqué que cette opération de chirurgie réparatrice vulvo-vaginale est organisée depuis 2006 au Burkina pour renforcer les capacités des agents de santé et d’offrir des services aux femmes.

« Nous avons déjà, en prélude à cette phase pratique, organisé deux semaines de consultations qui nous ont permis d’enregistrer 500 femmes qui sont demandeuses de réparation. Pour cette campagne nous pourrons réparer que 112 femmes », a-t-il poursuivi.

Le chef de service de la gynécologie obstétrique et médecine de reproduction du CHU-B, a fait remarquer que le reste des patientes sera programmé chaque semaine jusqu’à la fin de l’année.

D’après M. Ouédraogo, c’est une chirurgie ambulatoire et que les femmes sont opérées dix par jour tout en regagnant leur domicile le soir avec des conseils.

« Nous restons toujours en contact avec ces femmes au téléphone ou en présentiel pour les préoccupations qui s’en suivent après une telle intervention », a-t-il soutenu.

Le Directeur général (DG) du CHU-B, Seydou Nombré, a appelé les femmes à faire de cette campagne de chirurgie réparatrice une réussite.

Selon lui, l’opération est initiée chaque année au mois de mars pour magnifier « l’autre moitié du ciel » et de soulager les mères souffrant des multiples conséquences liées aux MGF.

« Le retour que nous avons des campagnes précédentes est très satisfaisant et ce sont toutes ces raisons qui nous encouragent à poursuivre cette chirurgie réparatrice », a renchéri M. Nombré.

Une patiente qui a requis l’anonymat, a souligné que la reconstruction de son clitoris va lui permettre de devenir une femme comme les autres et d’éviter les douleurs pendant ses rapports sexuels.

Elle a également invité les femmes victimes à venir au CHU-B pour subir la chirurgie réparatrice pour leur épanouissement sexuel.

Agence d’information du Burkina

NO/HB/ATA

 

 

 

 

Mouhoun/Religion : Bientôt, une mosquée moderne dans le village de Moundasso

BURKINA-MOUHOUN-RELIGION-MOSQUEE

Mouhoun/Religion : Bientôt, une mosquée moderne dans le village de Moundasso

Dédougou, le 02 mars 2025 (AIB)-La communauté musulmane de Moundasso, dans la commune urbaine de Dédougou, a lancé, le jeudi 27 février 2025, les travaux de construction d’une mosquée moderne. Cette initiative, portée par El Hadj Adama Sawadogo, un guide spirituel originaire du village de Karo-Dona, marque un moment historique pour la région.

Le lancement des travaux de construction de la mosquée à Moundasso, le jeudi 27 février 2025, est un événement qui illustre l’engagement des leaders spirituels envers le développement de leur communauté, un pas vers une coexistence pacifique et une pratique religieuse enrichissante, ancrée dans les valeurs de respect et de tolérance.

Conçue pour accueillir jusqu’à 25 000 fidèles, cette mosquée en R+1 a pour vocation d’aider spirituellement les musulmans dans leur foi tout en servant de lieu de promotion de la paix et de la cohésion sociale.

Le promoteur, le guide spirituel El Hadj Adama Sawadogo, a souligné l’importance du projet qui vise non seulement à renforcer la pratique religieuse, mais aussi à favoriser le dialogue interreligieux et la solidarité entre les différentes communautés.

Il a témoigné sa gratitude aux coutumiers qui ont cru au projet et qui ont accepté lui céder une partie de leur terre pour lédification de cette mosquée.

El Hadj Sawadogo, a salué les autorités administratives qui ont facilité les démarches dans la réalisation de ce noble projet qui lui tenait à cur.

Le lancement des travaux a été présidé par le frère du promoteur, le guide spirituel Cheick Ibrahim Sawadogo, basé à Ségou, en république du Mali.

Il a exprimé sa gratitude envers ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet ambitieux.

Cheick Ibrahim Sawadogo, a encouragé les fidèles à s’engager activement dans la construction de cette mosquée, afin qu’elle devienne un symbole de foi et de paix pour les générations à venir.

« La mosquée moderne ne se contentera pas d’être un lieu de culte mais un espace de rencontre et d’échanges. Des activités éducatives, culturelles et sociales y seront organisées, renforçant ainsi le tissu communautaire du village de Moundasso », a-t-il ajouté.

Avant le lancement des travaux, des bénédictions ont été faites pour la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Burkina Faso.

De nombreux fidèles et d’invités de marque ont fait le déplacement au village de Moundasso, pour être témoins de ce lieu de prière.

Agence d’information du Burkina

 

SB/hb/yo

Nahouri : Le nouveau haut-commissaire s’engage à servir dans le respect des valeurs républicaines 

BURKINA-NAHOURI-ADMINISTRATION-TERRITORIALE

Nahouri : Le nouveau haut-commissaire s’engage à servir dans le respect des valeurs républicaines

Pô, 2 mars 2025 (AIB)-Le nouveau Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, s’est engagé lors de son installation, ce jeudi 27 février 2025 à Pô, à servir avec dévouement, dans le respect des lois et des valeurs républicaines. C’était sous la présidence de la secrétaire générale de la région du Centre-sud, Ouo Abibaba Bamouni/Traoré.

Nommé en conseil des ministres du 12 février 2025, le nouveau Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, a officiellement pris les rênes de la province ce jeudi 27 février 2025 en présence des corps constitués, des amis et connaissances.

Le Haut-commissaire sorti, Auguste Kinda, a exprimé sa gratitude à toutes les parties prenantes dont leurs soutiens indéfectibles ont été des éléments déterminants dans la coordination et la mise en œuvre des politiques publiques dans la province.

Après son installation, Sié Aristide Mohamed Kam, a exprimé sa gratitude à son prédécesseur pour le travail abattu durant les 2 ans et 7 mois passés à la tête de la province.

Il a dit mesurer la tâche et la lourdeur de la responsabilité dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire que vit le Burkina.

« Je prends donc l’engagement solennel de servir avec dévouement, dans le respect des lois et des valeurs républicaines », a indiqué M. Kam.

La secrétaire générale de la région du Centre-Sud, Ouo Abibaba Bamouni/Traoré, a félicité le Haut-commissaire sorti pour tout ce qu’il a fait pour la province.

« C’est pour ses qualités qu’il a été promu secrétaire général de la région du Sahel par le même conseil des ministres », a-t-elle ajouté.

Mme Traoré, a invité le nouveau Haut-commissaire, à se mettre au travail afin de relever les défis.

Ce fut également une occasion de présenter le nouveau secrétaire général de la province, Emile Hien.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

Banwa : Le haut-commissaire instaure une montée des couleurs tournante dans les services 

Burkina/Banwa-Patriotisme-Montée-Couleurs

Banwa : Le haut-commissaire instaure une montée des couleurs tournante dans les services

Solenzo,3 mars (AIB) – Le haut-commissaire des Banwa, Sanfiénalé Joseph Sirima, a instauré lundi Solenzo, une montée solennelle des couleurs chaque premier lundi du mois, de façon tournante dans les services et les établissements scolaires.

Cette initiative débutée ce premier lundi du mois de mars 2025, a regroupé les directeurs et chefs de service, les FDS et des responsables des couches sociales devant la préfecture de Solenzo.

Selon le haut-commissaire, Sanfiénalé Joseph Sirima, cette montée des couleurs est un moment solennel qui ravive le sentiment d’appartenance à un seul pays qui est le Burkina Faso et surtout de cultiver l’esprit patriotique et de cohésion sociale.

« À la montée des couleurs on parle d’un peuple, d’un pays, d’une terre, d’une unité alors chérissons cette terre et prenons soin de nous avec sincérité dans un amour sans frontière et dans une détermination sans fin », a lancé M. Sirima dans son message

Il a appelé la population à se mobiliser les mois à venir pour que l’hymne national retentisse dans les cœurs afin d’amener chacun à la communion et à la réflexion de ce qui lie les burkinabè et que le Burkina Faso demeure debout

Agence d’information du Burkina

SO/dnk/ata

Ioba : 40 tonnes de maïs vendus à prix social à Dano 

Burkina-Ioba-Sécurité-Alimentaire

Ioba : 40 tonnes de maïs vendus à prix social à Dano

Dano, 03 mars 2025 (AIB) – Les populations de la commune de Dano ont bénéficié d’une opération de vente spéciale sur camion de céréales à prix subventionné, le vendredi 28 février dernier.

Cette opération spéciale de vente sur camion de céréales à prix subventionné, a été organisée dans le cadre de la régulation des prix des produits de grande consommation, a dit le Président de la délégation spéciale (PDS) communale de Dano, Denis Zanré.

Elle va surtout permettre de réduire la hausse exponentielle des prix des céréales, a-t-il souligné. Ce sont au total 40 tonnes de maïs soit 800 sacs de 50 kilogrammes de maïs de la SONAGESS vendus à prix social.

Agence d’information du Burkina

Gourma/Communication : Le nouveau directeur provincial s’engage à placer l’humain au cœur de ses préoccupations

BURKINA-GOURMA-COMMUNICATION-PASSATION-CHARGE

Gourma/Communication : Le nouveau directeur provincial s’engage à placer l’humain au cœur de ses préoccupations

Fada N’Gourma, 3 mars 2025 (AIB)- Le nouveau directeur provincial en charge de la Communication du Gourma, Hamado Nako, s’est engagé le vendredi 28 février 2025 à Fada N’Gourma, à placer l’humain au cœur de ses préoccupations. C’était lors de son installation par le secrétaire général de la province du Gourma, Yaya Koné.

Nommé en conseil des ministres du 12 février 2025 comme directeur provincial en charge de la Communication du Gourma, Hamado Nako, remplace le vendredi 28 février 2025, Jean Lompo qui a passé près de 04 ans à ce poste.

Le nouveau directeur provincial, a exprimé sa gratitude aux plus hautes autorités de son ministère qui lui ont placé leur confiance en le nommant à la tête de la direction provinciale.

M. Nako s’est engagé pour mériter humblement cette marque de confiance et a salué le travail gigantesque abattu par son prédécesseur qui a guidé cette direction avec une grande attention et dont les résultats sont visibles.

Il s’est engagé à poursuivre son œuvre tout en apportant sa propre vision et son expérience.

Hamado Nako, a indiqué qu’il s’attacherait entre autres priorités l’humain au cœur de ses préoccupations et à créer un environnement de travail positif et inclusif.

Au regard de la délicatesse de sa mission, le nouveau directeur a demandé d’ores et déjà l’accompagnement des autorités provinciales, des autres membres des corps constitués et de la population pour y parvenir.

Le directeur sorti, Jean Lompo, a salué l’accompagnement dont il a bénéficié des autorités et des acteurs de la culture lorsqu’il était au commandement de cette direction provinciale.
Sur son leadership, la direction provinciale a accompli avec satisfaction certaines activités dont on pourrait citer entre autres la collecte des patronymes, l’organisation réussie des journées provinciales des communautés, participation à l’édition 2024 de la semaine nationale de la culture où la province du Gourma a écopé 05 prix nationaux.

Le secrétaire général de la province du Gourma, Yaya Koné a reconnu et a salué l’engagement acharné du directeur sorti dans la culture avant de souhaiter bon vent aux deux élus du jour.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/yo

Gourma/Communication : Le nouveau directeur provincial s’engage à placer l’humain au cœur de ses préoccupations

BURKINA-GOURMA-COMMUNICATION-PASSATION-CHARGE

Gourma/Communication : Le nouveau directeur provincial s’engage à placer l’humain au cœur de ses préoccupations

Fada N’Gourma, 3 mars 2025 (AIB)- Le nouveau directeur provincial en charge de la Communication du Gourma, Hamado Nako, s’est engagé le vendredi 28 février 2025 à Fada N’Gourma, à placer l’humain au cœur de ses préoccupations. C’était lors de son installation par le  secrétaire général de la province du Gourma, Yaya Koné.

Nommé en conseil des ministres du 12 février 2025 comme directeur provincial en charge de la Communication du Gourma, Hamado Nako, remplace le vendredi 28 février 2025, Jean Lompo qui a passé près de 04 ans à ce poste.

Le nouveau directeur provincial, a exprimé sa gratitude aux plus hautes autorités de son ministère qui lui ont placé leur confiance en le nommant à la tête de la direction provinciale.

  1. Nako s’est engagé pour mériter humblement cette marque de confiance et a salué le travail gigantesque abattu par son prédécesseur qui a guidé cette direction avec une grande attention et dont les résultats sont visibles.

Il s’est engagé à poursuivre son œuvre tout en apportant sa propre vision et son expérience.

Hamado Nako, a indiqué qu’il s’attacherait entre autres priorités l’humain au cœur de ses préoccupations et à créer un environnement de travail positif et inclusif.

Au regard de la délicatesse de sa mission, le nouveau directeur a demandé d’ores et déjà l’accompagnement des autorités provinciales, des autres membres des corps constitués et de la population pour y parvenir.

Le directeur sorti, Jean Lompo, a salué l’accompagnement dont il a bénéficié des autorités et des acteurs de la culture lorsqu’il était au commandement de cette direction provinciale.

Sur son leadership, la direction provinciale a accompli avec satisfaction certaines activités dont on pourrait citer entre autres la collecte des patronymes, l’organisation réussie des journées provinciales des communautés, participation à l’édition 2024 de la semaine nationale de la culture où la province du Gourma a écopé 05 prix nationaux.

Le secrétaire général de la province du Gourma, Yaya Koné a reconnu et a salué l’engagement acharné du directeur sorti dans la culture avant de souhaiter bon vent aux deux élus du jour.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

 

 

 

Kénédougou : Le chargé de  mission  auprès de la présidence du Faso échange avec les forces vives

BURKINA-KENEDOUGOU-INITIATIVES-PRESIDENTIELLES

Kénédougou : Le chargé de  mission  auprès de la présidence du Faso échange avec les forces vives

Orodara, 28 fév. 2025 (AIB)-Dans le cadre de la présentation des initiatives présidentielles, le chargé de mission auprès de la présidence du Faso pour le compte des Hauts-Bassins, Oumar Traoré, a échangé le vendredi 28 février 2025, avec les forces vives  de la ville de Orodara, sur la nouvelle vision de transformation nationale.

A Orodara, capitale fruitière du Burkina Faso, le chargé de mission, Oumar Traoré, a échangé le vendredi  28 février 2025, avec les forces  vives de la province du Kénédougou, sur la nouvelle vision de transformation nationale portée par le chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Il s’est agi d’exposer les grandes orientations stratégiques portant sur plusieurs secteurs notamment dans les volets de la sécurité, de la santé, de l’éducation, de l’offensive agricole et halieutique, de l’actionnariat  populaire et des contributions pour le fonds patriotique.

Dans le domaine sécuritaire, le chargé de mission a déclaré que la sécurité du pays se renforce progressivement mais qu’il reste toujours des efforts à faire.

Oumar Traoré, a laissé entendre que dans le secteur de la santé, il est prévu bientôt l’érection de quelques Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) en Centre médicaux dans la province du Kénédougou.

Il a aussi parlé de la construction d’un centre d’enseignement technique à Orodara.

A ce niveau, le chargé de mission, a plaidé auprès des propriétaires terriens  pour l’obtention d’un terrain devant  abriter ledit centre.

M. Traoré, a indiqué que les participants ont posé le problème du lotissement des secteurs 4 et 5, de la construction des forages dans les écoles, du foncier et de l’accès aux soins au CMA de Orodara.

Selon le chargé de mission, la ville de Orodara est la dernière étape de sa tournée régionale  dans les 33 communes que compte la région des Hauts-Bassins.

Pour l’instant, il a dressé un bilan positif de cette sortie et se réjouit de l’accueil chaleureux qui lui a été́ réservé́ dans les différentes localités sillonnées.

Agence d’information du Burkina.

AK/hb/yo

4e région militaire : Le Chef de bataillon Amadou Sanou s’engage à travailler sans relâche

4e région militaire : Le Chef de bataillon Amadou Sanou s’engage à travailler sans relâche

Dori, 28 fév. 2025 (AIB) – Le nouveau commandant de la 4ᵉ région militaire, le Chef de bataillon Amadou Sanou, a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions le vendredi 27 février 2025 à Dori par le chef d’état-major de l’armée de terre, le colonel Hermann Hamed Rouamba.

Il s’est engagé à travailler sans relâche afin d’accomplir la mission qui lui est assignée dans la région du Sahel.

« Officiers, sous-officiers, militaires du rang de la 4ᵉ région militaire, par le président du Faso, vous reconnaîtrez désormais pour chef le Chef de bataillon Amadou Sanou, ici présent, et vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour le bien du service… »

C’est par cette formule militaire classique que le nouveau commandant de la 4ᵉ région militaire, le Chef de bataillon Amadou Sanou, a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions par le chef d’état-major de l’armée de terre, le colonel Hermann Hamed Rouamba.

La nomination de M. Sanou à cette responsabilité s’inscrit dans la dynamique de réorganisation de l’armée de terre et de renforcement du maillage sécuritaire, a déclaré le colonel Rouamba.

Selon lui, il est attendu du nouveau commandant de la 4ᵉ région militaire une intensification des opérations militaires en vue de la reconquête de l’ensemble de la zone sous sa responsabilité, ainsi que le renforcement de la cohésion entre les Forces de défense et de sécurité (FDS), les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et les populations de la région du Sahel.

Tout en le félicitant pour cette nomination, le colonel Rouamba l’a encouragé et rassuré quant à la disponibilité de la hiérarchie à l’accompagner dans l’atteinte de ces objectifs.

Le Chef de bataillon Amadou Sanou, pour sa part, s’est engagé à travailler sans relâche afin d’accomplir la mission qui lui est assignée.

Il a exprimé toute sa gratitude à la plus haute hiérarchie militaire pour la confiance placée en lui en lui confiant la direction de cette région militaire.

S’adressant aux populations du Sahel, il les a exhortées à poursuivre leurs efforts en faveur du retour effectif de la paix dans la région.

Il a également rendu hommage à son prédécesseur, le lieutenant-colonel Bapio Kouayé Narcisse Bassinga, qui est désormais à la tête du Groupement central des armées.

Parcours du Chef de bataillon Amadou Sanou

Le nouveau commandant de la 4ᵉ région militaire, le Chef de bataillon Amadou Sanou, est né le 20 octobre 1986 dans la province du Houet. Il a effectué son école primaire à Ouagadougou, avant d’intégrer le Prytanée militaire du Kadiogo, où il a obtenu son baccalauréat, série A.

En 2006, il est incorporé dans l’armée. Il a suivi plusieurs formations et stages de perfectionnement à Taïwan, en Italie, au Niger et au Burkina Faso, notamment à l’Académie militaire Georges Namouano.

Au cours de sa carrière, il a occupé plusieurs postes de responsabilité, notamment celui de commandant de brigade et de commandant de plusieurs promotions d’officiers d’active.

M. Sanou a participé à plusieurs déploiements dans les régions de l’Est, du Nord et du Sahel, ainsi qu’à des opérations de maintien de la paix au Mali et au Darfour.

Plusieurs fois distingué, il parle plusieurs langues nationales et étrangères. Il est marié et père de deux enfants.
Agence d’information du Burkina
Ali Mamoudou Maïga
AIB / Séno

 

Guinée Bissau : La CEDEAO sommée de quitter le pays après une tentative de médiation

Guinée Bissau : La CEDEAO sommée de quitter le pays après une tentative de médiation

Ouagadougou, 2 mars 2025(AIB)- Alors qu’elle présentait sa feuille de route pour des élections présidentielles et législatives en Guinée Bissau, la mission conjointe CEDEAO- Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS),a été sommée de quitter le territoire, a appris dimanche l’AIB.

<<La Mission a quitté Bissau le 1er mars au petit matin, à la suite des menaces d’expulsion proférées par le président Umaro Sissoco Embalo>>, a indiqué un communiqué de presse de la mission politique de haut niveau CEDEAO- UNOWAS.

Cette menace d’expulsion est intervenue alors les émissaires présentaient aux parties prenantes leur projet d’accord sur la feuille de route pour la tenue d’élections législatives et présidentielles en 2025, précise le communiqué.

Pour rappel, le mandat du président Embalo est arrivé à échéance en février dernier mais contre toute attente le président décide de prolonger son mandat jusqu’au 30 novembre 2025, plongeant le pays une crise politique.

C’est face à cette situation que la mission a été envoyée en Guinée Bissau du 21 au 28 février 2025 afin de soutenir les efforts des acteurs politiques et autres parties prenantes pour parvenir à un consensus politique sur une feuille de route pour la tenue d’élections inclusives et pacifiques en 2025.

Selon la note, la mission présentera son « rapport au président de la commission de la CEDEAO, y compris sa proposition sur la façon de trouver une feuille de route consensuelle pour la conduite d’élections inclusives et pacifiques en 2025.>>

Agence d’information de Burkina

Banwa/Tournoi inter services : La sofitex remporte son 7e trophée

Burkina/Banwa-sport-finale intersevice

Banwa/Tournoi inter services : La sofitex remporte son 7e trophée

Solenzo, 2 mars(AIB)-L’equipe de la Sofitex a remporté hier samedi sa 7e coupe du tournoi interservices des Banwa en battant en finale au tir au but celle de l’administration générale.

La finale de la 9è édition du tournoi inter service des Banwa a connu son apothéose le samedi 1er mars 2025 en présence des autorités et de nombreux amoureux du ballon rond.

Malgré les occasions de buts de part et d’autres, le score final à du temps réglementaire était de zéro but partout.
Le moment fatidique des tirs aux buts a permis à l’équipe de la sofitex de remporter le trophée à sa 7è fois consécutive.
L’équipe victorieuse repart avec le trophée, un jeu de maillot, un ballon et la somme de 65 000f.

La deuxième du tournoi, l’administration générale a reçu un ballon, un jeu de maillot et la somme de 50 000f.
Des prix spéciaux et des attestations de reconnaissance ont été décernés à certains joueurs et à des personnes qui ont œuvré pour le bon déroulement de cette édition.

Le parrain de cette neuvième édition de la compétition interservices, Mathieu Ouédraogo a indiqué que la victoire finale est celle de toute la population et en particulier celle de l’administration provinciale dont le personnel a su se mobiliser autour de ce tournoi qui leur aura permis de se défouler sainement après des périodes troubles qu’à connu notre province ».

Pour sa part, le Haut commissaire de la province, Sanfiénalé Joseph Sirima a exhorté à perpétuer l’esprit de solidarité, de paix, de cohésion sociale et de fraternité dans lequel ce tournoi s’est inscrit.

Agence d’information du Burkina
SO
SO/yos/ata

6ème Région militaire : Le Chef de Bataillon Aboubacar DADIJAN prend le commandement

6ème Région militaire : Le Chef de Bataillon Aboubacar DADIJAN prend le commandement

La 6ème Région militaire est désormais sous le commandement du Chef de Bataillon Aboubacar DADIJAN, qui succède au Colonel Éric DABIRE, nommé à la tête de la 3ème Région militaire. La cérémonie de passation de commandement s’est déroulée le 26 février 2025 à Fada N’Gourma, sous la présidence du Colonel Hermann Hamed ROUAMBA, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre.

L’événement a suscité une mobilisation des corps constitués de la Région, témoignant de l’importance de cette transition. À cette occasion, le CEMAT a réaffirmé la continuité des opérations de sécurisation, en rassurant que le nouveau Commandant s’inscrira dans la dynamique tracée par son prédécesseur. Il a également exhorté les populations à redoubler de vigilance et à intensifier leur collaboration avec les Forces combattantes engagées dans la région.

Armées

Le Burkina a relevé triomphalement le défi de l’organisation du Fespaco 2025

Burkina-Fespaco-Clôture

Le Burkina a relevé triomphalement le défi de l’organisation du Fespaco 2025

Ouagadougou, 1er mars 2025 (AIB) – Après 28 ans à rechercher le plus prestigieux prix du Fespaco qu’est l’Etalon d’or de Yennega, les acteurs du 7e art et les cinéphiles burkinabè sont enfin comblés avec le sacre, ce samedi à Ouagadougou, de Dani Kouyaté et de son œuvre «Katanga ou la danse des scorpions».

Mais la plus grande satisfaction est que le Burkina Faso a relevé avec succès le défi de l’organisation de ce 29ᵉ Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), surmontant les défis auxquels le pays est confronté.Un succès à célébrer et à partager avec l’ensemble des «soldats derrière la camera» du continent qui non seulement ont contribué à la création et à la renommée du Fespaco mais ont toujours pris une part active pour que l’événement se tienne régulièrement malgré les difficultés factuelles et les contingences sociopolitiques et internationales.

C’est ainsi que cet événement emblématique du cinéma africain s’est déroulé, pour cette édition de 2025, dans une atmosphère de résilience et de fierté nationale partagée par la plupart des festivaliers invités. Le gouvernement burkinabè et les organisateurs ont mis en place d’importants dispositifs pour assurer la sécurité des participants et le bon déroulement des festivités. Des milliers de festivaliers et de professionnels du cinéma venus de divers horizons ont célébré le cinéma africain à Ouagadougou en toute communion avec les pays de l’AES et de la forte délégation du Tchad, pays invité d’honneur à cette édition.

L’État burkinabè avec le président du Faso et le chef du gouvernement en personne, a déployé des efforts importants pour garantir la sécurité et le bon déroulement des événements. Des partenaires nationaux et étrangers n’ont pas hésité à s’impliquer pour la réussite de cette biennale.En tenant fermement cette édition, le Burkina Faso démontre la capacité de l’Afrique à surmonter les épreuves grâce à la culture dans laquelle elle tire sa force de résilience.

Au-delà de la fierté nationale, cet exploit doit pouvoir inspirer toute l’Afrique, aujourd’hui ébranlée par des guerres et des crises multiformes, en prouvant que l’adversité ne doit jamais freiner l’épanouissement culturel et artistique, encore moins la lutte pour l’indépendance réelle du continent.Dans le fonds, le FESPACO 2025 a une fois de plus célébré la richesse et la diversité du cinéma africain, attirant des cinéastes, des acteurs, des producteurs et des passionnés de culture venus de 53 pays du continent, de la diaspora et au-delà. 235 films de 48 pays ont été sélectionnés sur 1 351 films proposés pour ce festival, soit une hausse de 12,53% par rapport à l’édiction précédente. Et aussi, 625 œuvres ont été projetées sur 12 sites en huit jours. 178 millions FCFA ont été remis aux professionnels au titre des prix officiels et des prix spéciaux.

Cette édition a confirmé si besoin en était, le rôle central du Burkina Faso comme capitale du cinéma africain, malgré les défis actuels.Le succès du 29ᵉ Fespaco est d’autant plus retentissant que les perceptions parfois négatives du Burkina Faso à l’étranger, du fait du contexte sécuritaire et politique, sont de nature à affecter l’image du pays et à réduire l’engouement pour la destination-Burkina. Le succès du 29ᵉ Fespaco est alors une démonstration éclatante que le pays est debout, résilient et prêt à jouer pleinement son rôle sur la scène internationale.

C’est, on ne peut plus, un signal fort que le Burkina Faso demeure un acteur culturel majeur, une terre de résilience et de créativité. Le festival a montré que, malgré les défis, le pays reste déterminé à promouvoir la culture africaine et à faire rayonner le savoir-faire cinématographique africain et à contribuer, de manière déterminante, à la défense de l’identité culturelle africaine. Il ne reste qu’à espérer que ce succès qui vient s’ajouter à d’autres, puisse éclairer le monde entier sur la vraie réalité du Burkina Faso, le pays des Thomas Sankara, le pays des hommes intègres.

Agence d’Information du Burkina

Burkina : La transmission des valeurs culturelles aux enfants au cœur du concept FESPACO Kids

Burkina : La transmission des valeurs culturelles aux enfants au cœur du concept FESPACO Kids

Ouagadougou, 1ᵉʳ mars 2025 (AIB) – Le cinéaste burkinabè Issaka Sawadogo a organisé, dans la nuit de vendredi à samedi à Saaba, le concept FESPACO Kids, un espace de projection de films dédié aux enfants, en vue de leur transmettre des rêves, des connaissances et des valeurs culturelles pour la construction d’une nation de paix.

« L’enjeu, c’est de transmettre nos rêves, nos connaissances, nos valeurs culturelles et humaines à la nouvelle génération, qui porte la vision de notre pays », a indiqué le cinéaste Issaka Sawadogo.

Il a invité la société à présenter aux enfants des images positives et constructives, tirées des valeurs culturelles léguées par les devanciers.

Selon lui, cela fera des enfants de futurs bâtisseurs d’une nation de paix, portant haut le flambeau de l’héritage culturel.

« Nous avons tous intérêt à nous unir, à nous concerter pour canaliser nos rêves vers un même but : la construction de l’édifice national. Il s’agit de laisser un exemple remarquable à nos enfants, qui porteront notre héritage au-delà de nos espérances », a ajouté M. Sawadogo.

Le FESPACO Kids s’est déroulé dans six endroits différents de la ville de Ouagadougou durant douze jours. Il a proposé des projections de films, des pièces de théâtre de sensibilisation sur des thématiques d’actualité et des concours de danse pour les enfants. Ceux-ci ont également eu droit à des prestations d’artistes.

Face à l’engouement suscité par le concept auprès des enfants, le promoteur de FESPACO Kids ambitionne de l’étendre à d’autres villes du pays et même au-delà, lors des prochaines éditions du FESPACO.

Le vice-président chargé de la diplomatie à la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (AES), Emmanuel Darakoum, a salué l’initiative du FESPACO Kids.

Pour lui, la forte mobilisation des enfants constitue un message d’espoir et de résilience. « Cela prouve aux yeux du monde que le Burkina Faso est debout et avance méthodiquement vers son propre développement », a-t-il affirmé.

D’après lui, le recours aux valeurs culturelles endogènes est le seul moyen de parvenir au développement. Il considère la culture, notamment à travers le cinéma, comme « le véhicule idéal » pour transmettre ces valeurs aux enfants.

« Pour comprendre ce que signifie être Burkinabè, nous devons puiser dans notre culture, dans les racines de nos ancêtres et dans nos véritables valeurs. C’est là que réside notre identité », a conclu M. Darakoum.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

FESPACO 2025 : le Burkina renoue avec l’Or 28 ans après

FESPACO 2025 : le Burkina renoue avec l’Or 28 ans après

Ouagadougou, 1ᵉʳ mars 2025 (AIB) – « Katanga ou la danse des scorpions », du cinéaste burkinabè Dani Kouyaté, a remporté, samedi, l’Étalon de Yennenga lors de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

Le Burkina Faso, pays hôte du festival, renoue avec la plus prestigieuse des récompenses du cinéma africain grâce à ce film.

Le cinéaste Dani Kouyaté a dédié son trophée à la population burkinabè et aux forces combattantes engagées pour la souveraineté du pays.

« C’est une immense joie et un grand honneur pour moi que le Burkina Faso remporte l’Étalon d’or, 28 ans après », a-t-il déclaré.

Le fils du célèbre comédien Sotigui Kouyaté a aussi rendu un vibrant hommage au défunt cinéaste malien Souleymane Cissé.

Dani Kouyaté devient ainsi le troisième Burkinabè de l’histoire du FESPACO à remporter l’Étalon de Yennenga, après Idrissa Ouédraogo (1991) et Gaston Kaboré (1997).
Agence d’information du Burkina
YOS/ata

FESPACO 2025 : Retour sur quelques chiffres de la 29ᵉ édition

FESPACO 2025 : Retour sur quelques chiffres de la 29ᵉ édition

Ouagadougou, 1ᵉʳ mars 2025 (AIB) – Plus de 13 500 festivaliers accrédités, dont plus de 3 500 professionnels du cinéma et de l’audiovisuel et près de 2 000 journalistes, ont participé à la 29ᵉ édition du FESPACO, a annoncé, samedi, lors de la clôture de la biennale du cinéma africain, le délégué général du festival, Moussa Alex Sawadogo.

Cette édition a enregistré la participation de 53 pays issus des quatre coins du monde, ainsi que 95 directeurs de festivals de films, a ajouté le délégué général du FESPACO.

À l’en croire, 1 350 films ont été soumis à l’appréciation du comité de sélection, dont 235 ont été retenus pour concourir dans les différentes catégories de compétition.

625 projections ont eu lieu sur 12 sites durant huit jours de festivités intenses, qui ont également favorisé 60 rencontres professionnelles, incluant des masterclasses, colloques et conférences.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

Ouagadougou : La BMCRF scelle un magasin clandestin de boissons alcoolisées

Ouagadougou : La BMCRF scelle un magasin clandestin de boissons alcoolisées

Ouagadougou, 1ᵉʳ mars 2025-(AIB) – Le coordonnateur général de la Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes (BMCRF), Sanibé Faho, a procédé, le 1ᵉʳ mars 2025, à la fermeture d’un magasin clandestin de reconditionnement de boissons alcoolisées à Pissy, dans l’arrondissement 7 de Ouagadougou.

Dans ce magasin, une activité illicite, louche et dangereuse était menée. La méthode consistait à vider des boissons importées dans des fûts, avant de les reconditionner dans de nouveaux emballages, a indiqué le coordonnateur général de la BMCRF, Sanibé Faho.

« Au regard de ces infractions, le contrevenant a vu son magasin mis sous scellé et encourt de lourdes sanctions conformément aux textes en vigueur », a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs précisé qu’environ 700 cartons de vin Sangria Don Simon, 300 cartons de whisky Royal Kingston, 90 cartons de Muscador, 45 fûts d’alcool éthanol, 300 cartons de Del Vino PL, 300 cartons de whisky Imperial Blue, 55 cartons de whisky Royal Stage et 300 cartons de Bon’s Dry Gin ont été saisis à cette occasion.

« La valeur approximative de la marchandise stockée dans le magasin est évaluée à trente (30) millions de francs CFA », a-t-il déclaré.

Sanibé Faho a qualifié ces actes de tromperie, de falsification et de violation flagrante de la réglementation en matière d’industrie.

Il a mis en garde les commerçants et les opérateurs économiques qui s’adonnent à la recherche du gain facile qu’ ils trouveront sur leur chemin la BMCRF et subiront toute la rigueur de la loi.

Ces produits, parfois prohibés ou périmés, mettent en danger la vie des consommateurs.

« Nous lançons un appel à l’ensemble de la population pour qu’elle vérifie les dates de péremption des produits et collabore avec les structures de contrôle à travers les numéros verts 80 00 11 84 et 80 00 11 85 », a conclu le coordonnateur général du BMCRF, Sanibé Faho.
Agence d’information du Burkina

FESPACO 2025 : Des festivaliers africains saluent le sacre de Dani Kouyaté 

Burkina-FESPACO-Impressions-Festivaliers

FESPACO 2025 : Des festivaliers africains saluent le sacre de Dani Kouyaté 

Ouagadougou, 2 mars 2025 (AIB) – Le réalisateur burkinabè Dani Kouyaté a remporté, samedi, l’Étalon d’or de Yennenga de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) avec le film Katanga ou la danse des scorpions. À cet effet, des festivaliers ont salué le réalisateur pour la joie et l’honneur qu’il a apportés au pays à travers ce prix.

Le festivalier Marius Lompo, satisfait du sacre du Burkina Faso à cette 29ᵉ édition du FESPACO, a félicité le réalisateur pour ce prix que le pays n’avait plus remporté depuis 1997.


Ne s’attendant pas à une telle consécration pour le Burkina Faso, M. Lompo a déclaré avoir été agréablement surpris.

Selon le festivalier tchadien Laka Béchir Moustapha, le Burkina Faso a mérité cet Étalon d’or de Yennenga. « C’est après un travail rigoureux d’évaluation que le jury a décerné le prix », a-t-il souligné. M. Béchir a par ailleurs exprimé le souhait de voir son pays remporter la prochaine édition du festival.

D’après le festivalier Hamidou Ouédraogo, alias Beckham 1er, à l’image de Dani Kouyaté, le Burkina Faso dispose de nombreux talents dans le domaine du cinéma, et ce retour à l’Étalon d’or se veut définitif.


« L’Étalon d’or de Yennenga ne quittera plus le Burkina », a-t-il affirmé avec assurance.

« Nous avons partagé la joie des Burkinabè. Je suis très contente que l’Étalon d’or revienne au Burkina », a déclaré la festivalière tunisienne Sara Ben Hassen.

Le fait que l’œuvre de Dani Kouyaté ait été primée à cette biennale du cinéma est, selon elle, une marque de mérite.

L’ancien ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication, Philippe Savadogo, a rendu hommage à Sotigui Kouyaté, le père de Dani Kouyaté.

Selon lui, l’Étalon d’or a emprunté la voie tracée par son géniteur, grâce à un travail professionnel de grande qualité.

« Pour moi, Dani Kouyaté incarne, à travers son œuvre, les vertus de la persévérance et du travail acharné », a-t-il indiqué au sujet du réalisateur, qui a offert un véritable cadeau à l’ensemble des communautés du Burkina Faso.

L’ancien ministre a également salué le mérite du film, qui témoigne d’un itinéraire artistique rigoureux et d’une recherche approfondie, intégrant diverses formes d’expression artistique.

« Dans Katanga ou la danse des scorpions, Dani Kouyaté a su mettre en valeur l’art vestimentaire à travers le choix des costumes. Le récit raconté est également authentique, car il met en perspective la volonté de vivre ensemble dans la diversité au sein d’un même pays », a décrit Philippe Savadogo.

Le festivalier Achille Bambara a, quant à lui, salué à sa juste valeur la tenue de cette 29ᵉ édition du FESPACO.

« De la communication à l’organisation du festival, en passant par la production et la diffusion des films dans les salles de cinéma, ainsi que par la chorégraphie et la scénographie des cérémonies d’ouverture et de clôture, tout a été une réussite », a-t-il félicité.

Journaliste communicateur et coordonnateur média, Achille Bambara a souligné que c’est un honneur et une grande satisfaction de remporter l’Étalon d’or de Yennenga après tant d’années d’attente.

Selon lui, ce succès va de nouveau galvaniser les cinéphiles burkinabè et les inciter à fréquenter les salles de projection pour soutenir le cinéma national.

Il convient de noter que la prochaine édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou se tiendra du 27 février au 6 mars 2027.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

 

Inauguration d’une piscine olympique à Tintilou : Un nouvel élan pour la natation burkinabè

Inauguration d’une piscine olympique à Tintilou : Un nouvel élan pour la natation burkinabè

Le Ministre des Sports de la jeunesse et de l’emploi Monsieur Roland SOMDA a présidé ce 1er mars 2025, l’inauguration de la piscine olympique de DIMA Hôtel à Tintilou dans la commune de Komki Ipala.

D’une longueur de 50 mètres et d’une largeur de 25 mètres, cette piscine dotée de 10 couloirs répond aux normes internationales et ouvre de nouvelles perspectives pour la natation burkinabè. Elle constituera un cadre idéal pour l’organisation de compétitions nationales et africaines, ainsi que pour la formation des athlètes dans diverses disciplines aquatiques telles que l’aquagym, le water-polo et la natation synchronisée.

Le Ministre Roland SOMDA a salué la vision et l’engagement patriotique de Monsieur André OUEDRAOGO, promoteur de cette infrastructure. Il a souligné l’importance du sport comme levier de cohésion sociale et de développement : « Le sport est une école de vie qui enseigne la discipline et l’excellence. Cette piscine olympique est un symbole d’espoir et d’ambition pour notre jeunesse. Elle offre aux athlètes burkinabè une opportunité unique de s’illustrer sur la scène internationale », a-t-il rappelé.

Nombreuses personnalités sportives et administratives ont été témoins de l’inauguration de cette piscine olympique, qui marque également l’ouverture de Dima Hôtel. La cérémonie a été l’occasion pour organiser une compétition de natation de jeunes filles et garçons. Un premier plongeon symbolique vers l’avenir du sport aquatique burkinabè.

DCRPMSJE

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