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Brésil: l’entraîneur des Corinthians limogé au bout d’une semaine

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Brésil: l’entraîneur des Corinthians limogé au bout d’une semaine

 

RIO DE JANEIRO, 27 avr 2023  – Contesté par les supporters en raison d’une affaire de viol remontant à plus de trente ans, l’entraîneur Alexi Stival, dit Cuca, n’a tenu qu’une semaine sur le banc du club brésilien des Corinthians, qui a annoncé son limogeage jeudi.

 

« Cuca a quitté son poste à la demande de sa famille, pour résoudre des questions personnelles. Nous lui souhaitons du succès dans la suite de sa carrière », peut-on lire dans un communiqué publié sur le site officiel du club de Sao Paulo.

 

Le technicien de 59 ans avait pris les rênes des Corinthians jeudi dernier, après le limogeage de Fernando Lazaro.

 

Il n’a dirigé l’équipe que pour deux matches, une défaite face à Goias (1-3) en championnat dimanche et une rencontre de Coupe du Brésil face à Remo mercredi (qualification aux tirs aux buts pour les huitièmes de finale).

 

En lice pour la Copa Libertadores, l’équivalent sud-américain de la Ligue des Champions européenne, les Corinthians sont actuellement deuxièmes de leur groupe, derrière Argentinos Juniors, avec une victoire et une défaite en deux matches.

 

L’annonce du recrutement de Cuca la semaine dernière a suscité une levée de boucliers chez les supporters des Corinthians, connus pour leur engagement politique.

 

En 1989, quand il était attaquant de l’équipe brésilienne de Gremio, Cuca et deux autres joueurs ont été condamnés par contumace à 15 mois de prison en Suisse, pour « attentat à la pudeur avec usage de violence » contre une adolescente de 13 ans.

 

Ils se trouvaient à Berne pour un tournoi amical, en 1987.

 

La condamnation a eu lieu quand ils étaient déjà rentrés au Brésil, un pays qui n’extrade pas ses ressortissants.

 

Ce scandale n’a pas empêché Cuca de faire carrière par la suite comme entraîneur, remportant notamment la Copa Libertadores en 2013, avec l’Atlético Mineiro, qui comptait dans ses rangs la star Ronaldinho.

 

Dans une affaire similaire, Robinho, ex-attaquant du Milan AC et du Real Madrid, condamné en Italie à neuf ans de prison pour un viol en réunion commis en 2013, demeure en liberté au Brésil.

 

La justice italienne a demandé à ce qu’il purge sa peine au Brésil, mais le processus pourrait prendre des années.

Avec l’AFP

Burkina : 241 tonnes de drogues saisis en 2022

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Burkina : 241 tonnes de drogues saisis en 2022

Ouagadougou, 27 avril 2023 (AIB)- Le Contrôleur général de police Emmanuel Kaboré et secrétaire  permanent du comité national de lutte contre la drogue (CNLD) à affirmer jeudi lors de la 18ème Assemblée générale ordinaire du CNLD que les statistiques de  saisis de drogue en 2022 est d’environ 241 tonnes.

Les statistiques de  saisis sont en gros 241 tonne de drogues de toutes nature  qu’on a pu saisir,  plus les alcool qu’on a pas la quantité, le poids, mais on a saisi  plus 400 cartons de  produits, de l’alcool frelater », a déclaré le secrétaire  permanent du CNLD Emmanuel Kaboré.

Il a expliqué que « il n’y a pas une étude qui montre clairement le taux de la consommation de la drogue au Burkina Faso, mais nous voyons que partout dans les villes au niveau  de la franche jeune la consommation est beaucoup plus accentuée ».

Il ajoute que « les alcools constituent aussi de la drogue que les enfants consomment dans les établissements ».

« C’est pour cela nos actions  vont à l’endroit de ces jeunes  pour leurs  montrer les méfaits des drogues afin qu’ils puissent arrêter, parce que ça les amène à être des fous, des personnes qui ne peuvent pas travailler et des échecs scolaires  bien sûr à tous les niveaux », a-t-il indiqué.

Le bilan de l’année 2022 fait par le CNLD ressort que les activités programmées  ont  été exécutées à 100%, à savoir la réalisation des sensibilisations au niveau de la ville de Ouagadougou, dans les établissements et des sensibilisations dans six(06) régions du Burkina.

Ces activités ont permis de toucher au minimum 1million de personnes, avec  l’appui des publicités, des médias pour les sensibiliser sur les méfaits de la consommation des drogues.

« Pour l’année 2023 nous allons renforcer la sensibilisation comme il y a quatre  (04) axes de luttes dans le domaine de la drogue. On a d’abord la prévention, la répression, la prise en charge sanitaire et la réinsertion sociale» à expliqué le secrétaire permanent du CNLD.

L’accent  sera donc mis sur la prévention  au niveau des établissements, jusqu’à la vie scolaire et impliquer les parents d’élèves pour les sensibiliser sur comment se comporter pour que les enfants ne s’adonnent pas à la drogue.

« Outre ces mesures s’ajouteront des campagnes de formation pour nos partenaires, les associations qui nous accompagnent. Cette formation, pour qu’ils puissent être nos relais pour sensibiliser toute la population contre les méfaits de ces drogues » a dit le contrôleur Emmanuel Kaboré.

Des perspectives de réformes politiques en matière de lutte contre la drogue sont envisagées notamment « la relecture de la loi portant code des drogues et l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre la drogue » a fait savoir le représentant du ministre délégué de la sécurité, le Commissaire Principal Mahamadou Sana qui a présidé la cérémonie.
Agence d’Information du Burkina
KSG/as/ata/ak

Soudan: violents combats à Khartoum et au Darfour malgré la trêve

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Soudan: violents combats à Khartoum et au Darfour malgré la trêve

 KHARTOUM, 27 avr 2023- Les combats meurtriers opposant des paramilitaires à l’armée sont entrés jeudi dans leur treizième jour au Soudan où la capitale Khartoum et la région du Darfour sont désormais en proie au chaos des bombes, les belligérants ignorant la trêve.

 

Des avions militaires ont survolé la banlieue nord de Khartoum où les troupes des deux généraux en guerre pour le pouvoir ont échangé des tirs à la mitrailleuse et à l’arme lourde, ont rapporté des témoins à l’AFP.

Avant l’expiration à minuit (22H00 GMT) d’une trêve de 72 heures, l’armée a annoncé mercredi soir avoir accepté d’envoyer un représentant à Juba, la capitale du Soudan du Sud voisin, pour des pourparlers avec les paramilitaires « à l’initiative de l’IGAD », bloc régional d’Afrique de l’Est, pour discuter d’une prolongation de la trêve globalement peu respectée. Les paramilitaires n’ont de leur côté pas commenté cette initiative régionale.

Les nombreuses tentatives de faire taire les armes ont échoué depuis le début du conflit le 15 avril entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane, et les très redoutés paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti ».

Au Darfour, région la plus touchée avec la capitale, les violences s’intensifient, notamment dans la ville d’El-Geneina, capitale du Darfour-Oues

« Hôpitaux, bâtiments publics et centres de soin y ont été sévèrement endommagés et il y a des pillages à chaque coin de rue », a confié à l’AFP un habitant d’El-Geneina où, selon des médecins, une balle perdue a fauché un radiologue.

Pillages, meurtres et incendies de maisons ont lieu dans cette région frontalière du Tchad et théâtre dans les années 2000 d’une guerre particulièrement sanglante, confirme l’ONU.

Selon le ministère soudanais de la Santé, au moins 512 personnes ont été tuées et 4.193 blessées depuis le début du conflit.

La situation à Khartoum est « extrêmement mauvaise », raconte à l’AFP Chaaban, un ressortissant syrien à Port-Soudan, en attendant son évacuation vers l’Arabie saoudite « On veut juste quitter le Soudan ».

– « Les plus grands risques » –

« La violence, l’interruption du fonctionnement de nombreux hôpitaux et dispensaires, l’accès limité à l’eau potable, les pénuries alimentaires et le déplacement forcé des populations » constituent « les plus grands risques pour la santé au Soudan » alerte de son côté l’Organisation mondiale pour la santé (OMS).

Au Darfour, 50.000 enfants « souffrant de malnutrition aiguë » sont privés d’aide alimentaire, indiquent les Nations unies, qui ont interrompu leurs activités après la mort de cinq humanitaires.

Les combats ont provoqué un exode massif dans ce pays de 45 millions d’habitants, l’un des plus pauvres au monde.

Ceux restés au Soudan doivent composer avec les pénuries de nourriture, d’eau et d’électricité ainsi que les coupures d’internet et des lignes téléphoniques.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont déjà arrivées dans les pays frontaliers, notamment l’Ethiopie à l’est et l’Egypte au nord où, selon les autorités égyptiennes, plus de 14.000 Soudanais et 2.000 ressortissants d’autres pays sont arrivés. Au total, 270.000 personnes pourraient fuir au Tchad et au Soudan du Sud, selon l’ONU.

– « Partir maintenant » –

Ces derniers jours, plusieurs pays ont organisé des évacuations. La France a annoncé jeudi avoir évacué encore près de 400 personnes de différentes nationalités, la Chine a dit avoir déjà rapatrié 1.300 de ses ressortissants à bord de navires de guerre, et le Royaume-Uni a appelé ses ressortissants à « partir maintenant ».

Jusqu’ici, 14 hôpitaux ont été bombardés, selon le syndicat des médecins, et 19 autres ont été évacués de force à cause de tirs, de manque de matériel et de personnel ou parce que des combattants y avaient pris leurs quartiers.

Dans le chaos général, des centaines de détenus se sont évadés de trois prisons, en particulier l’établissement de haute sécurité de Kober, qui accueillait le premier cercle de l’ancien dictateur Omar el-Béchir, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » au Darfour.

Détenu dans un hôpital militaire en raison de son état de santé, selon l’armée, M. Béchir, âgé de 79 ans, a été limogé par l’armée en avril 2019 sous la pression d’un soulèvement populaire.

Douchant les espoirs d’une transition démocratique, les deux généraux avaient évincé ensemble les civils du pouvoir en 2021, avant d’entrer en guerre, ne parvenant pas à s’accorder sur l’intégration des paramilitaires à l’armée.

Avec l’AFP

 

Massacre de Karma: « Tout sera fait pour la manifestation totale de la vérité », gouvernement

Massacre de Karma: « Tout sera fait pour la manifestation totale de la vérité », gouvernement

Ouagadougou, 27 avril 2023 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a assuré jeudi, que tout sera fait pour la manifestation totale de la vérité sur la tuerie de plusieurs civils à Karma, par des présumés soldats burkinabè.

Agence d’information du Burkina

Lisez le communiqué en intégralité

« Le Gouvernement est particulièrement préoccupé par des informations faisant état de tueries le 21 avril 2023 dans des circonstances non encore élucidées de dizaines de personnes dans le village de Karma, département de Barga, Province du Yatenga.

Selon ces informations, des populations civiles de ladite localité ont été la cible d’Hommes armés habillés dans des tenues des forces armées burkinabè.

Ces Hommes auraient ainsi massacré et pillé les biens de paisibles habitants du village de Karma et blessé plusieurs autres pris en charge dans des formations sanitaires.

Le Gouvernement condamne fermement ces actes ignobles et barbares. Il présente ses sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes, leur exprime toute sa compassion et souhaite prompt rétablissement aux blessés.

Une information judiciaire a été ouverte par le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouahigouya et le Gouvernement suit de très près l’évolution de l’enquête.

Il espère vivement que la lumière sera faite dans cette affaire qui révolte la conscience individuelle et collective de toutes les femmes et de tous les hommes épris de paix, de justice et de liberté.

Le Gouvernement rassure l’opinion nationale et internationale qu’il fera absolument tout ce qui relève de ses prérogatives pour la manifestation totale de la vérité dans ce drame.

Il réaffirme son attachement à la défense des Droits humains et singulièrement à la protection de la vie humaine.

Plus que jamais le Gouvernement de Transition demeure solidaire des Burkinabè des villes et des campagnes durement éprouvées par cette guerre injuste que nous imposent les groupes armés terroristes, et de toutes les forces patriotiques dont l’engagement héroïque dans le combat sans merci contre l’hydre terroriste permet à notre peuple de rester débout et d’assumer pleinement son destin.

#AIB

L’Iran saisit un pétrolier dans le Golfe d’Oman, selon la marine américaine               

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L’Iran saisit un pétrolier dans le Golfe d’Oman, selon la marine américaine

 DUBAÏ, 27 avr 2023  – L’Iran a saisi jeudi un pétrolier battant pavillon des Iles Marshall dans le Golfe d’Oman, a indiqué la marine américaine, en exhortant Téhéran à le libérer « immédiatement ».

« Le pétrolier Advantage Sweet a été saisi par la marine du Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran alors qu’il transitait dans les eaux internationales du Golfe d’Oman », a précisé dans un communiqué la 5e flotte américaine, basée à Bahreïn.

« Le gouvernement iranien doit libérer immédiatement » le navire, a ajouté la marine américaine, en dénonçant des agissements « contraires à la loi internationale et menaçant la sécurité et la stabilité régionale ».

L’incident s’est produit en début d’après-midi et le navire a envoyé un signal de détresse, selon le communiqué.

Les Etats-Unis dénoncent régulièrement les agissements de Téhéran dans cette zone maritime particulièrement stratégique, voie de navigation quasi-exclusive pour connecter les pays pétroliers du Golfe aux marchés mondiaux.

Au cours des deux dernières années, l’Iran a saisi « illégalement » au moins cinq navires commerciaux au Moyen-Orient, selon le communiqué.

En 2019, les Gardiens de la révolution iraniens avaient saisi un pétrolier battant pavillon britannique, avant de le relâcher deux mois plus tard.

Les tensions entre l’Iran et les Etats-Unis se sont intensifiées depuis que l’ancien président américain Donald Trump s’est retiré de l’accord international visant à geler le programme nucléaire iranienne et réimposé des sanctions au pays.

Avec l’AFP

Sissili : Le nouveau directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire Towendé Dawèga installé 

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Sissili : Le nouveau directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire Towendé Dawèga installé 

Léo, 27 avril 2023 (AIB)-Le secrétaire général de la province Baowindsida Bingo a au nom du Haut-commissaire, procédé le jeudi 20 avril 2023 à l’installation officielle à Léo, de Towendé Dawèga comme nouveau directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire de la Sissili.

Nommé en conseil des ministres en sa séance du 24 mars 2023, le nouveau directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire de la Sissili,Towendé Dawèga a été officiellement installé ce jeudi 20 avril 2023 dans ses fonctions par le secrétaire général de la province de la Sissili, Baowindsida Bingo.

Le nouveau directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire de la sissili,Towendé Dawèga a exprimé sa gratitude aux plus hautes autorités du pays et singulièrement à celles de son département ministériel pour la confiance placée en lui.

Il a également rendu un hommage appuyé à son prédécesseur et souhaité que tous ces vœux de succès l’accompagnent dans ses nouvelles fonctions.

Il a dit compter sur l’appui des autorités, des partenaires et surtout du personnel de la direction provinciale de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire pour la réussite de sa mission.

Il remplace ainsi à ce poste Jean Séverin Bakala nommé lui aussi par le même conseil des ministres à la tête de la direction provinciale de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire du Ziro.

Le directeur provincial sortant, Jean Séverin Bakala a remercié l’ensemble des corps constitués et collaborateurs de service pour leur soutien inestimable à l’accomplissement de sa mission.

Le nouveau directeur provincial de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire de la sissili,Towendé Dawèga (à droite) serrant la main de son prédécesseur Jean Séverin Bakala

Il a exprimé ces sincères remerciements à l’ensemble du personnel de la direction qui lui a facilité le travail pour l’atteinte des résultats engrangés à la satisfaction de tous.

Il a félicité son successeur pour sa nomination et lui a souhaité plein succès.

Il a enfin demandé aux personnels d’accompagner efficacement le nouveau directeur comme ils l’ont fait avec lui pour plus de résultat au bénéfice des usagers de la direction provinciale.

Le secrétaire général de la province de la Sissili, Baowindsida Bingo a au nom du Haut-commissaire traduit ces vives et chaleureuses remerciements au directeur provincial sorti,Jean Séverin Bakala pour l’excellent service rendu à la nation.

Il lui a enfin souhaité plein succès dans ces nouvelles fonctions.

Il a ensuite adressé ces félicitations à Towendé Dawèga pour la confiance renouvelée des plus hautes autorités en le plaçant à la tête de la direction provinciale de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire de la Sissili.

Le représentant du personnel de la direction provinciale de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire de la Sissili, pour dire au revoir au directeur provincial sortant et souhaiter la bienvenue à son successeur.

Il a au nom de ses collègues traduit toute sa reconnaissance et gratitude au directeur sorti pour la qualité de la collaboration, son sens élevé d’écoute, d’innovation, de partage d’expérience et de solidarité dont il a toujours su incarner.

Selon lui, cela a permis à tous les agents de se sentir utiles et de s’impliquer davantage pour l’atteinte des objectifs communs durant son bref séjour à la tête de la direction.

Le représentant du personnel a ensuite souhaité plein succès au nouveau directeur provincial dans ses nouvelles fonctions.

Agence d’information du Burkina

OAN/wis

Transferts monétaires pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle au profit de 15 000 femmes du ioba

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Transferts monétaires pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle au profit de 15 000 femmes du ioba

Dano, 27 avril 2023 (AIB)-Le projet Filets Sociaux en collaboration avec l’ONG Progettomondo a organisé le mardi 18 avril à Dano, un atelier d’immersion au profit des acteurs de mise en œuvre du projet «Transferts monétaires pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle». 

C’est la Haut commissaire du Ioba Bernadette Adenyo /Sermé qui a présidé les travaux de cet atelier.

Le projet «Transferts monétaires pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle » s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et la disparité inter et intra régionales.

La Haut commissaire Bernadette Adenyo / Sermé (au centre)

L’organisation du présent atelier vise à permettre à l’ensemble des acteurs de mise en œuvre du projet de s’approprier ses objectifs, son approche et ses mécanismes d’intervention.

Les participants ont échangé autour des points essentiels présentés dans les communications.

Il s’agit de la structuration globale du projet (ses objectifs, les composantes, les domaines d’intervention, les parties prenantes et leurs rôles) ; des mécanismes de ciblage des bénéficiaires, des transferts monétaires, des mesures d’accompagnement, de gestion des plaintes y compris des violences basées sur le genre (VBG).

Initiés en faveur des personnes pauvres et vulnérables à la pauvreté, les transferts monétaires par le biais de ce projet vont accroître directement la consommation des bénéficiaires et leur accès aux services sociaux de base.

Ces bénéficiaires dans la province du Ioba sont les femmes enceintes et ou les mères d’enfants de 0 à 59 mois.

L’objectif du projet est d’améliorer la sécurité alimentaire et de réduire la malnutrition des femmes enceintes et des enfants de moins de cinq (05) ans.

Les huit (08) communes de la province du Ioba sont concernées par le projet.

A terme, le projet compte pourvoir 15 000 femmes bénéficiaires des transferts monétaires.

C’est pourquoi, le projet va focaliser ses interventions dans le domaine des transferts monétaires réguliers et inconditionnels, des mesures d’accompagnement sur la nutrition des enfants et des femmes enceintes ou allaitantes, et des mesures de production sur la promotion et la protection des moyens d’existence des ménages pauvres avec un accent sur l’autonomisation des femmes.

Le président des personnes âgées du Ioba Albert Dindomè Somé (debout)

Chaque femme bénéficiaire des transferts monétaires recevra tous les deux mois la somme de 35.000 francs CFA pendant douze paiements au profit de son ménage.

Pour les mesures d’accompagnement productives les bénéficiaires obtiendront une subvention de 100.000 francs CFA.

En collaboration avec l’ONG Progettomondo, le projet filets sociaux est mise en œuvre grâce au financement de la coopération allemande à travers la KfW.

Les principaux acteurs de la mise en œuvre des activités du projet sont entre autres l’unité de gestion du projet, les services centraux, déconcentrés et décentralisés des ministères de l’action humanitaire, de la santé et de l’administration territoriale, l’ONG Progettomondo, les agents de santé à base communautaire sans oublier les populations bénéficiaires.

Dans son discours d’ouverture, la Haut commissaire du Ioba a souligné que la problématique du relèvement économique et nutritionnel des personnes vulnérables est prise à bras le corps par le gouvernement de notre pays à travers de nombreuses initiatives.

Les participants ont posé avec la Haut commissaire pour la postérité

Dans la province du Ioba, la mise en œuvre du projet «transferts monétaires pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle » participe de cette dynamique a -t-elle poursuivi.

Au regard du rôle crucial de chacune des parties prenantes et de la nécessité de leur implication, Mme Adenyo a invité tous les participants à apporter toutes analyses objectives et constructives pour une mise en œuvre réussie du projet dans la province du Ioba.

Le président des personnes âgées du Ioba Albert Dindomè Somé (debout) a remercié les autorités pour l’initiative de ce projet qui va éduquer les populations à bien utiliser les denrées alimentaires locales pour une bonne alimentation.

Les travaux de l’atelier ont pris fin sur des notes d’engagement et d’adhésion et de satisfaction des acteurs pour la réussite des interventions au profit des personnes vulnérables.

Agence d’information du Burkina

SZ/wis

Burkina : Pose de la première pierre d’une crèche à l’université Joseph Ki-Zerbo 

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Burkina : Pose de la première pierre d’une crèche à l’université Joseph Ki-Zerbo 

Ouagadougou, 27 avril 2023 (AIB)-Le président de l’université Joseph Ki Zerbo, Pr Jean François Silas Kobiané a présidé mercredi au sein du Temple du savoir à Ouagadougou, la cérémonie de la pose de la première pierre de construction d’une crèche au profit des étudiantes mères et du personnel de son université. 

Selon le président de l’université Joseph Ki Zerbo, Pr Jean François Silas Kobiané,  la construction de cet édifice va permettre d’améliorer les conditions d’études des mères étudiantes et assurer une meilleure protection de leurs enfants.

Le Pr Jean François Silas Kobiané a estimé à 2 000, le nombre des étudiantes mères sur un total de 20 000 étudiantes à l’université Joseph Ki Zerbo.

Selon le directeur technique du cabinet SATA Afrique, l’architecte Jean Sawadogo, il s’agit de la réalisation d’une crèche de 40 places dans un délai de 3 mois, estimée à 68 millions de Francs CFA pour la première phase.

L’architecte Sawadogo a également fait savoir que la crèche est construite avec une extension allant à 160 places avec un coût de réalisation global de 500 millions de francs CFA.

« Au niveau de la crèche, nous avons des salles pour les moniteurs, une salle de repos, une salle de jeu, des toilettes et une zone pour la préparation de biberons et autres » a relevé Jean Sawadogo.

Le directeur technique du cabinet SATA Afrique, l’architecte Jean Sawadogo (en bleu)

Il a ajouté que pour l’extension, il est prévu un restaurant, des salles de classe pour le préscolaire, des salles de réunion, des bureaux et des espaces de jeux.

Cependant, compte tenu des contraintes budgétaires, M. Sawadogo a indiqué que la construction de l’extension de la crèche se fera plus tard.

Agence d’information du Burkina

KSG/ho/wis

Festival de Musique Allons à Bobo : « Par la culture notre peuple sortira vainqueur de l’hydre terroriste » (autorité)

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Festival de Musique Allons à Bobo : « Par la culture notre peuple sortira vainqueur de l’hydre terroriste » (autorité)

Bobo-Dioulasso, 26 avril 2023 (AIB)-Le directeur régional en charge de la Culture des Hauts-Bassins, Siaka Sanou, a déclaré mercredi à Bobo-Dioulasso, lors du lancement de la deuxième édition du Festival de musique allons à Bobo (FEMABO), que par la culture, le Burkina Faso sortira vainqueur de l’hydre terroriste.

« Par la culture, nous pouvons réaliser de grandes prouesses et par la culture notre peuple sortira vainqueur de l’hydre terroriste », a déclaré le Directeur régional en charge de la Culture des Hauts-Bassins, Siaka Sanou.

Le Directeur régional en charge de la Culture des Hauts-Bassins, Siaka Sanou, représentant le ministre en charge de la Culture

Il s’exprimait mercredi à Bobo-Dioulasso, lors du lancement de la deuxième édition du Festival de musique allons à Bobo (FEMABO), placé sous le thème : « Musique, facteur de résilience pour une Nation prospère et inclusive », qui se tient du 26 au 30 avril 2023.

Le directeur régional représentait le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo, patron du de la deuxième édition du FEMABO.

La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de nombreux invités et amoureux de la culture burkinabè

M. Sanou a indiqué que les missions du FEMABO s’arriment avec la politique sectorielle en matière de culture.

« C’est pourquoi, je voudrais traduire mes félicitations et mes encouragements au comité d’organisation qui n’a ménagé aucun effort pour la tenue de cette 2e édition », a-t-il précisé.

Pour le parrain de la cérémonie, Maître Yacouba Dembélé, le FEMABO contribuera à promouvoir notre culture et à accroître davantage de cadre de promotion de nos artistes.

Le parrain de la cérémonie, Maître Yacouba Dembélé

« Le FEMABO se veut un cadre de visibilité de nos artistes », a-t-il ajouté.

Pour lui, la musique est un canal d’expression de nos émotions soient-elles gaies ou tristes et occupe une place de choix dans nos traditions et dans nos cultures.

« Au regard du contexte difficile que traverse notre pays et face à la résilience de notre peuple, nous réaffirmons notre solidarité au peuple, aux Forces combattantes et aux autorités », a-t-il poursuivi.

Maître Dembélé a lancé un appel aux opérateurs économiques et aux mécènes à soutenir la culture.

Invité d’honneur de la deuxième édition du FEMABO, le chef du quartier de Belle Ville Sa Majesté Salia Sanou

Il a réaffirmé son engagement à accompagner des initiatives visant à promouvoir les artistes.

De son côté le promoteur du FEMABO Siaka Coulibaly dit Sa majesté Chako Lombardy a indiqué que l’idée du festival a été mûri depuis quelques années et il vise à créer un cadre d’expression aux artistes burkinabè.

Le promoteur du FEMABO Siaka Coulibaly dit Sa majesté Chako Lombardy

« Dans ces périodes où notre pays est en proie aux attaques terroristes, la culture reste une arme, un levier sur lequel nous devons recourir pour la consolidation de la paix », a rappelé Siaka Coulibaly.

Il a remercié ceux qui l’ont accompagné dans l’organisation de ce festival.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par des défilés des ethnies Dioula, Peul et Bobo/Bwaba.

Plusieurs activités seront au menu de cette deuxième édition du FEMABO telles que la foire commerciale, une caravane des sponsors et un village enfants.

Durant les 5 jours que va durer le FEMABO, des artistes presteront à tour de rôle chaque soir sur le site du festival, à l’espace Gana So dans le quartier Belle Ville de Bobo-Dioulasso.

Agence d’information du Burkina 

BH/wis 

Kantchari : L’armée burkinabè inflige une cinglante défaite aux terroristes 

Kantchari : L’armée burkinabè inflige une cinglante défaite aux terroristes 

Ouagadougou, 26 avril 2023(AIB)-L’armée burkinabè a neutralisé plusieurs terroristes à Kantchari dans la destruction d’une grande base qui abritait aussi des véhicules de combat, des camions et des voitures volées, a appris l’AIB de sources sûres.

Les services de renseignements burkinabè ont prouvé une fois de plus leur efficacité.

Grâce à leurs actions, une grande base terroriste dans la zone de Kantchari (Tapoa, Est), a été identifiée.

Des terroristes et autres bandits armés y avaient élu domicile.

On y trouvait également des véhicules de combat, des camions et voitures volées ainsi qu’une importante logistique destinée aux prochaines attaques.

Les moyens aériens engagés par le 6e groupement, ont passé toute la nuit du mardi 25 au mercredi 26 avril 2023 à pulvériser les indésirables occupants.

Les fuyards qui tentaient de rejoindre la frontière nigérienne, ont été anéantis dans d’autres salves de frappes précises.

Les opérations se poursuivent et les récalcitrants devront déposer définitivement les armes, s’ils souhaitent rester en vie.

Pour ce faire, ils peuvent contacter le Centre national des appels (CNA) par appel au 199 et par WhatsApp aux numéros +226 71 20 33 33 et +226 68 24 44 44.

Agence d’information du Burkina

Sanguié: La vie reprend son droit dans la commune de Dassa

Sanguié: La vie reprend son droit dans la commune de Dassa

Dassa, 25 avril 2023(AIB)-Timidement mais sûrement, la vie a repris son cours normal à Dassa, depuis le mois de mars 2023. Et cela grâce aux FDS et aux VDP qui veillent au grain sur la sécurité des âmes qui y vivent. Constat.

 

Actuellement à Dassa, l’heure n’est plus à la désolation ni au sauve-qui-peut.

 

En effet, depuis le mois de mars, les habitants de cette bourgade située à 34 kms de Réo, qui avaient déserté les lieux pour cause d’assauts répétés des groupes armés terroristes (GAT), ont majoritairement regagné leur terroir.

Chaque jour qui se lève, les habitants retrouvent leurs habituelles occupations.

Le marché qui est situé au beau milieu du village est quelque peu animé grâce à des vendeuses de beignets, de galettes et de gâteaux.

Un peu devant, d’autres personnes ( vendeurs et acheteurs) s’agitent autour de gros tas de mangues.

Les boutiques et autres débits de boissons ne sont pas en reste.

Plus loin, un mécanicien sous son hangar se rend utile. C’est vrai que la fréquentation est encore timide mais l’on s’aperçoit que le secteur économique tente de se relancer comme il peut.

Après le marché, un peu plus à l’Ouest, se trouvent les services publics.

À la mairie située à moins d’un kilomètre du marché, le président de la délégation spéciale et ses collaborateurs sont sur place. Les bureaux sont ouverts et attendent d’éventuels usagers.

De la mairie, nous mettons le cap sur l’inspection primaire.

Le chef de la circonscription d’éducation de base, K. Pascal Ouédraogo, nous rassure que le travail a repris depuis le 17 avril aussi bien à l’inspection que dans les écoles à l’intérieur de Dassa.

À l’en croire, les autres écoles qui sont toujours fermées, vont reprendre du service.

Tout est mis en œuvre de concert avec les responsables des bureaux des parents d’élèves pour que les parents qui ont déjà regagné leurs domiciles puissent permettre à leurs enfants de reprendre le chemin de l’école.

La tâche n’est pas facile car les gens ont toujours la peur au ventre à cause de ce qu’ils ont subi lors des quatre attaques des GAT entre mi-décembre 2022 et fin février 2023.

Tout compte fait, tout n’est pas encore rose mais grâce à la présence des FDS et des VDP qui veillent au grain, la confiance et la résilience gagnent du terrain, a conclu M. Ouédraogo.

La boucle a été bouclée avec le centre de santé et de promotion sociale (CSPS). Là également, ça fonctionne. Quelques patients assis sur un banc, rentrent à tour de rôle pour la consultation.

Sur la route du retour, nous sommes tombés sur l’association Pointoua de Réo venue rendre une visite de courtoisie aux PDI de Dassa qui avaient aménagé entre temps à Réo.

Et Joseph Badolo, responsable de ladite association de se réjouir du fait que les PDI aient pu regagner leurs terres.

La plupart des PDI qui sont revenues à Dassa, relève-t-il, à qui nous avons rendu visite sont sereines et vaquent à leurs occupations.

Agence d’information du Burkina

PB/ata

Burkina : Signature de contrat et le projet FASOVEIL au menu des quotidiens burkinabè

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Burkina : Signature de contrat et le projet FASOVEIL au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 26 avril 2023 (AIB)-Les quotidiens de ce mercredi traitent de la signature de contrat de cession à Afro Turk et le lancement du projet FASOVEIL.

« Redevabilité et veille citoyenne : La phase opérationnelle du projet FASOVEIL lancée », titre à sa Une le quotidien public Sidwaya.

Le journal informe que le Premier ministre, Joachimson Appolinaire Kyélem de Tembela, a officiellement lancé, le mardi 25 avril 2023 à Ouagadougou, la phase opérationnelle du projet « Faciliter la redevabilité et la veille citoyenne avec la société civile », FASOVEIL.

Selon le quotidien public Sidwaya, l’objectif principal de ce projet est de renforcer la culture démocratique à travers l’exercice de la redevabilité citoyenne par les femmes et les jeunes.

Le journal poursuit que le projet est axé sur 7 thématiques prioritaires que sont la lutte contre la corruption, les reformes politiques nationales, la décentralisation et gouvernance locale, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la gouvernance du secteur de la sécurité et la réconciliation nationale.

Sur le même sujet, le quotidien privé Le Pays affiche à sa manchette « Promotion de la bonne gouvernance au Burkina : FASOVEIL pour renforcer la veille citoyenne avec la société civile ».

Le journal indique que le projet est structuré en deux composantes dont la première est relative au renforcement des capacités des OSC et la coordination générale du programme pour l’amélioration des politiques est assurée par le Laboratoire Citoyennetés.

La seconde composante assurée par la Fondation Hirondelle, porte sur la production et la diffusion de contenus médias de qualité pour la visibilité et le soutien à l’influence des actions de redevabilité sur les politiques publiques.

Sous un autre angle, le quotidien public Sidwaya affiche à sa Une « Actifs miniers de Tambao et d’Inata : L’Etat signe le contrat de cession à Afro Turk ».

Le journal renseigne que l’Etat burkinabè a cédé les actifs miniers de Tambao et d’Inata à la société minière Afro Turk. L’acte de cession a été matérialisé par la signature d’un contrat, le mardi 25 avril 2023, à Ouagadougou, entre le ministre en charge des mines, Simon Pierre Boussim et celui de l’économie, Dr Aboubacar Nacanabo d’un côté et le représentant de la société Afro Turk, Savas Balcik.

Le quotidien ajoute que par cet acte, le Burkina Faso a cédé à la société Afro Turk deux actifs miniers pour l’exploitation industrielle du manganèse de Tambao, pour un montant de 28 milliards FCFA et de la grande mine d’or d’Inata, pour un montant de 2 milliards de FCFA, soit 30 milliards FCFA en tout pour les deux actifs miniers selon le ministre en charge des mines, Simon Pierre Boussim.

Sous un autre volet, « Journée mondiale de lutte contre le paludisme : Plus d’un million d’enfants seront vaccinés en 2024 », titre à sa manchette le doyen des quotidien L’Observateur Paalga.

L’Observateur Paalga informe que le paludisme continue de tuer et les acteurs de la lutte sont plus que déterminés à trouver de nouvelles stratégies pour le vaincre.

Le journal illustre qu’a l’instar des autres pays, le Burkina Faso l’a célébré le mardi 25 avril 2023 à Ouagadougou, dans le district sanitaire de Boulmiougou.

C’est le ministre de la santé, le Dr Robert Kargougou, qui a annoncé pour 2024 la vaccination d’un million d’enfants avec des doses RTS, S le vaccin de tous les espoirs.

Agence d’information du Burkina

MAO/wis

Burkina : 1 335 interventions de déguerpissement du domaine public effectuées en 2022 (ministre)

Burkina-Occupation-Anarchie-Règlementation

Burkina : 1 335 interventions de déguerpissement du domaine public effectuées en 2022 (ministre)

Ouagadougou 26 avril 2020 (AIB)-Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le colonel Boukaré Zoungrana a déclaré mardi, devant l’Assemblée législative de transition (ALT) que 1 335 interventions de déguerpissement et de désencombrement du domaine public ont été effectuées en 2022.

« En 2022, la police municipale a effectué 1 335 interventions de déguerpissement et de désencombrement de rue », a indiqué le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le colonel Boukaré Zoungrana.

Selon lui, pour assurer le respect de la réglementation de la circulation du stationnement des véhicules poids lourd en ville afin d’éviter les encombrements des rues et ruelles, la commune mène des actions tant sur le plan opérationnel que sur le plan infrastructurel.

Le colonel Boukaré Zoungrana a renseigné que sur le plan opérationnel, des actions sont menées en amont pour sensibiliser la population Ouagavillois en général et les conducteurs des véhicules poids lourd en particulier.

M. Zoungrana a ajouté que sur le plan infrastructurel, la commune de Ouagadougou a élargi quelques axes routiers de fréquentation importante, aménagée et construit des gares routières.

« La commune de Ouagadougou compte construire des parkings en hauteur à la maison du peuple et un autre parking moderne au niveau du camps fonctionnaire », a-t-il ajouté.

Le colonel Boukaré Zoungrana a fait savoir que concernant l’insécurité dans les marchés et yaars, des dispositions sont prises par la commune en collaboration avec les forces de l’ordre pour éviter ce qui peut porter atteinte à la sécurité des installations, des biens et des personnes.

« Il s’agit du contrôle des branchements électriques, des encombrements des voies d’accès et l’application de l’interdiction des produits inflammables ou explosif, a-t-il-conclu.

Agence d’information di Burkina

FT/wis                  

Burkina : Les associations de consommateurs invitent les opérateurs des téléphonies à réduire les tarifs de services

Burkina-Télécommunication-Administration-Consomateurs-Revendication

Burkina : Les associations de consommateurs invitent les opérateurs des téléphonies à réduire les tarifs de services

Ouagadougou, 26 avril 2023 (AIB)-Les associations de consommateurs ont appelé dans un communiqué parvenu à l’AIB mardi, les opérateurs de téléphonie mobile à réduire les tarifs de leurs services « suite aux mécontentements des consommateurs exprimés notamment sur la toile ».

Dans un communiqué parvenu mardi à l’AIB, les associations de consommateurs exigent entre autres, la réduction des tarifs des services des opérateurs de téléphonie mobile et l’amélioration de la qualité des mêmes services.

Ils exigent aussi la revalorisation des investissements avec une gestion solidaire des pylônes et ils veulent que soit assurer une meilleure gestion des bonus avec la possibilité de les ouvrir aux autres réseaux et garantir un traitement diligent des désabonnements des services à valeur ajoutée.

Le communiqué parvenu à l’AIB est signé du porte-parole des associations de consommateurs Benoît Kagambega. Le communiqué est le compte rendu d’une rencontre initiée par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) avec les associations de consommateurs.

Dans le communiqué Benoit Kagambega invite l’ARCEP à prêter une oreille attentive aux préoccupations des consommateurs à savoir, s’inscrire davantage dans l’anticipation, entreprendre la relecture du cadre juridique en vigueur pour une meilleure protection du consommateur.

« La coalition appelle les consommateurs à rester mobilisés et déterminés, en attendant les mots d’ordre à venir, Elle les invite surtout à se joindre à la dynamique citoyenne, encore à ses débuts, pour lui assurer un écho retentissant et déterminant », a-t-il conclu.

Notons que les consommateurs avaient observé, le mardi 18 Avril 2023, de 11 à 12 heures, le mot d’ordre de boycottage pour exprimer leur ras-le-bol.

Agence d’information du Burkina

HO-KSG/wis 

Photo d’archive pour illustration

« Nous devons veiller à renforcer la culture démocratique au Burkina Faso » (REN-LAC)

Burkina-Gouvernance-OSC-Lancement

« Nous devons veiller à renforcer la culture démocratique au Burkina Faso » (REN-LAC)

Ouagadougou, 26 avril 2023 (AIB)-Le secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), Sagadogo Nacanabo a affirmé mardi que les Organisations de la société civile doivent veiller à renforcer la culture démocratique au Burkina Faso.

« Nous devons veiller à renforcer la culture démocratique au Burkina Faso à travers l’exercice de la recevabilité citoyenne », a déclaré le secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), Sagadogo Nacanabo.

Selon lui, « veiller est la chose la plus difficile mais aussi la plus importante à faire », surtout dans ce contexte de crise sécuritaire et humanitaire que le Burkina Faso traverse, a-t-il noté.

Le secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), Sagadogo Nacanabo

Sagadogo Nacanabo s’exprimait le mardi 25 avril 2023 à Ouagadougou, au cours du lancement du projet Faciliter la Redevabilité et la Veille citoyenne avec la Société civile (FASOVEIL) par le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem De Tambela.

Dans ce projet FASOVEIL, le REN-LAC, intervient particulièrement avec l’action « TELENIYA» qui veut dire la droiture en langue nationale dioula, a précisé son secrétaire exécutif.

Pour lui, il s’agit de contribuer, à l’instar des autres actions que sa structure mène déjà, à lutter contre les pratiques de corruption dans les administrations publiques du Burkina Faso.

Le lancement du projet Faciliter la Redevabilité et la Veille citoyenne avec la Société civile (FASOVEIL) a été effectué par le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem De Tambela (extrême droite)

Pour lui, chacun est, d’une manière ou d’une autre, engagé sur le front sécuritaire. De ce fait, il contribue, par quelque action que ce soit, au bon déroulement de la lutte contre l’insécurité qui est aussi et surtout une lutte pour une gouvernance vertueuse du pays.

« A travers ce Projet, nous sommes engagés sur des chantiers différents: lutte contre la corruption, réforme politique nationale, gouvernance locale, gouvernance des ressources minières, sécurité alimentaire, gouvernance du secteur de la sécurité, la cohésion sociale et la réconciliation nationale », a-t-il fait savoir.

Le premier responsable du REN-LAC, représentant des OSC, a relaté que la mise en œuvre de ces différentes actions du projet FASOVEIL va permettre d’améliorer la gouvernance du pays.

Notons que le projet FASOVEIL est financé par l’Union européenne et la Coopération suisse à hauteur de plus de 5,5 milliards de FCFA pour une durée de 4 ans.

Le projet Faciliter la Redevabilité et la Veille citoyenne avec la Société civile (FASOVEIL) est un projet multi-acteurs dont l’objectif est de renforcer la culture démocratique à travers l’exercice de la redevabilité citoyenne, notamment par les femmes et les jeunes.

FASOVEIL vise à favoriser la construction d’un dialogue ouvert, critique et efficace entre l’Etat et la société civile en soutenant, d’une part, des dynamiques de veille citoyenne et de plaidoyer et, d’autre part, les processus de reddition des comptes en lien avec les politiques de développement.

Agence d’information du Burkina

HO-KSG/wis

Lutte contre le terrorisme : Ouagadougou réagit à la déclaration d’un officier de l’armée nigérienne, jugée malheureuse

Lutte contre le terrorisme : Ouagadougou réagit à la déclaration d’un officier de l’armée nigérienne, jugée malheureuse

Ouagadougou, 26 avril 2023(AIB)-Ouagadougou a jugé que le général nigérien, Mahamadou Tarka dit Abou, qui a dénigré la stratégie burkinabè de lutte contre le terrorisme, a « un besoin avéré de mise à niveau sur l’évolution du contexte sécuritaire actuel au Burkina Faso et dans le Sahel et sur l’histoire des deux pays », a appris l’AIB mercredi de sources diplomatiques.

Nos interlocuteurs sont également convaincus que les propos de cet officier supérieur « ne sauraient avoir la caution des frères nigériens qui à n’en pas douter, ne se reconnaitront ni à travers sa teneur, ni à travers le style utilisé ».

En rappel, le général Mahamadou Tarka dit Abou, se félicitant de l’excellence de la coopération entre son pays et des chancelleries, a prédit le 24 avril 2023, un « réveil douloureux » au Burkina Faso et au Mali qui se sont détournés de certains partenaires dans la lutte contre le terrorisme.

Mais pour Ouagadougou, il s’agit du choix d’une gestion endogène de la sécurité du pays, à travers ses braves filles et fils, face à l’hydre terroriste.

Agence d’information du Burkina

Burkina : La présidence du Faso suspend toutes activités immobilières, foncières et d’excavation sur son domaine (communiqué)

Burkina-Présidence-Suspension-Activités-Immobilières

Burkina : La présidence du Faso suspend toutes activités immobilières, foncières et d’excavation sur son domaine (communiqué)

Ouagadougou, 26 avril 2023 (AIB)-Le secrétaire général de la présidence du Faso, Mathias Traoré, a suspendu, par communiqué en date du jeudi 20 avril dernier, toutes activités immobilières, foncières et d’excavation sur le domaine présidentiel à Kosyam.

Le communiqué du secrétaire général de la présidence du Faso précise que le domaine de la présidence du Faso à Kosyam fait l’objet d’activités immobilières, foncières et d’excavation par des personnes physiques et morale dont certaines semblent se prévaloir des documents officiels fondant leurs agissements.

Aussi, « en attendant d’élucider la situation réelle des personnes concernées », Mathias Traoré annonce la suspension de « toute activité immobilière, foncière et d’excavation sur le domaine réservé à la Présidence du Faso, notamment à ses sections 289B et 290B », lit-on dans le communiqué parvenu à l’AIB.

« La direction des infrastructures et de l’équipement de la présidence du Faso se tient à disposition des concernées pour les informations complémentaires », conclu le document.

Agence d’information du Burkina

DNK/FD/wis

Photo d’archive pour illustration 

Xi assure à Zelenzky être « du côté de la paix », appelle à « la négociation »

POLITIQUE-CHINE-UKRAINE-RUSSIE-DIPLOMATIE-CONFLIT,LEAD

Xi assure à Zelenzky être « du côté de la paix », appelle à « la négociation »

 

PÉKIN, 26 avr 2023  – Le président chinois Xi Jinping a assuré à son homologue ukrainien que « la Chine a toujours été du côté de la paix » et appelé à « la négociation », lors de leur premier entretien téléphonique depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, a indiqué mercredi la télévision d’Etat CCTV.

 

« Sur le sujet de la crise ukrainienne, la Chine a toujours été du côté de la paix et sa position fondamentale est de promouvoir un dialogue de paix », selon la chaîne.

 

« Le dialogue et la négociation » sont la « seule issue » au conflit avec la Russie, a encore assuré le dirigeant, selon CCTV.

 

De son côté, le président ukrainien a déclaré avoir eu un « long et significatif » entretien avec son homologue chinois, dans un tweet confirmé par la présidence ukrainienne à l’AFP. Il a aussi dit espérer « une poussée puissante du développement des relations bilatérales » entre Kiev et Pékin.

 

Il s’agit du premier échange connu entre les deux hommes depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022. Leur dernier appel remontait à juillet 2021.

 

Volodymyr Zelensky avait jugé « nécessaire » en février dernier de « travailler » avec la Chine pour oeuvrer à une résolution du conflit avec la Russie.

 

Il avait réitéré en mars son souhait de dialoguer avec son homologue chinois sur ce sujet et « attendre une réponse » de sa part.

 

La Chine a publié en février un document en 12 points présentant sa position sur le conflit en Ukraine. L’initiative, parfois perçue comme un plan de paix, exhorte notamment Moscou et Kiev à tenir des pourparlers.

 

Le texte s’oppose également à tout recours à l’arme nucléaire et appelle à respecter l’intégrité territoriale de tous les pays –sous-entendu également celle de l’Ukraine dont une partie du territoire est sous contrôle russe.

 

Pékin n’a pas reconnu en septembre l’intégration de quatre territoires du Donbass ukrainien à la Fédération de Russie et ne l’avait pas fait non plus en 2014 lors de l’annexion de la Crimée.

 

La Chine, qui n’a pas condamné publiquement la guerre en Ukraine, a fortement accru ces derniers mois sa coopération politique et économique avec son voisin russe.

 

Tumultueuses durant la Guerre froide, les relations Pékin-Moscou se sont nettement renforcées ces dernières décennies pour faire front commun face à l’influence des Etats-Unis.

Avec l’AFP

Moscou annonce l’expulsion de 10 diplomates norvégiens en réponse à celle de 15 Russes

DIPLOMATIE-RUSSIE-NORVÈGE-UKRAINE-CONFLIT,LEAD

Moscou annonce l’expulsion de 10 diplomates norvégiens en réponse à celle de 15 Russes

MOSCOU, 26 avr 2023 – La Russie a annoncé mercredi l’expulsion de 10 diplomates norvégiens en réponse à celle mi-avril de 15 employés de son ambassade à Oslo soupçonnés d’espionnage, en pleine détérioration des relations depuis le début de l’offensive en Ukraine.

 

Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères a dit avoir convoqué mercredi l’ambassadeur norvégien, Robert Kvile, et l’avoir informé de ces expulsions « dans le cadre de mesures de rétorsion ».

 

Le ministère a également exprimé « une vigoureuse protestation » contre l’expulsion de diplomates russes par Oslo, regrettant que cet « acte hostile » ait aggravé encore l’état de relations qui « se trouvaient déjà sans cela à un niveau bas critique ».

 

« D’autres mesures suivront après les actes inamicaux d’Oslo, notamment l’introduction de restrictions au recrutement par les missions diplomatiques norvégiennes d’employés ayant la nationalité russe », a ajouté le ministère.

 

La diplomatie norvégienne, via l’une de ses porte-paroles, Ragnhild Simenstad, a immédiatement réagi.

 

« Nous considérons la décision russe comme une action de représailles. Tous nos diplomates en Russie exercent un travail diplomatique normal. Les autorités russes le savent bien », a-t-elle indiqué.

 

Membre de l’Otan dont il garde les frontières face à la Russie dans le Grand Nord, ce pays scandinave avait annoncé mi-avril l’expulsion de « 15 agents de renseignement » accusés, sous couverture diplomatique, de mener des activités menaçant les intérêts d’Olso.

 

La Russie et la Norvège, qui ont longtemps entretenu des relations étroites, notamment dans le Grand Nord, ont vu leurs rapports se dégrader considérablement du fait du conflit en Ukraine.

 

Bien qu’elle ne soit pas membre de l’Union européenne, la Norvège a adopté la quasi-totalité des sanctions prises par Bruxelles à l’égard de Moscou.

Avec l’AFP

 

Au Kenya, l’essor incontrôlé des « églises » et « pasteurs » autoproclamés

Digged holes are seen after exhuming bodies at the mass-grave site in Shakahola, outside the coastal town of Malindi, on April 25, 2023. - Kenyan investigators unearthed another 16 bodies on Tuesday in a forest where a cult was believed to be practising mass starvation, bringing the number of victims so far to 89 including children. There are fears more corpses could be found in Shakahola forest where cult leader Paul Mackenzie Nthenge had allegedly been telling his followers that starvation was the only path to God. (Photo by Yasuyoshi CHIBA / AFP)

KENYA-POLITIQUE-CRIME-CULTES,PREV

 

Au Kenya, l’essor incontrôlé des « églises » et « pasteurs » autoproclamés

Par Hillary ORINDE

NAIROBI, 26 avr 2023 – La mort d’au moins 90 personnes, adeptes d’un culte préconisant un jeûne extrême pour rencontrer Dieu, a révélé les dangers des « églises » et « pasteurs » autoproclamés au Kenya, que les autorités de ce pays d’Afrique de l’Est peinent à encadrer.

Devant l’ampleur des découvertes macabres, les pouvoirs publics ont rapidement monté le ton. « Ce qui s’est passé à Shakahola est un tournant dans la manière dont le Kenya gère les menaces à la sécurité posées par les extrémistes religieux », a déclaré mardi le ministre de l’Intérieur Kithure Kindiki.

« L’utilisation prétendue de la Bible pour tuer des gens, pour commettre des massacres de masse de civils innocents ne peut être tolérée », a-t-il affirmé.

Les propos du ministre faisaient suite à ceux du président William Ruto qui a promis de réprimer les mouvements religieux « inacceptables », comparant leurs dirigeants à des « terroristes ».

Les autorités religieuses aussi ont commencé à donner de la voix.

« Ce sont des gens qui ont interprété de façon abusive les écritures au lieu de les utiliser à bon escient », a dit Calisto Odede, évêque de l’église Christ Is The Answer Ministries, d’influence pentecôtiste.

« Nous devons être capables d’évaluer les messages de certains prédicateurs », a-t-il ajouté.

– Garde-fous –

Les efforts pour mettre en place des garde-fous pourraient toutefois se heurter à une forte résistance.

Mgr Odede a précisé lundi que les églises indépendantes ont rejeté précédemment des propositions de surveillance de la part du Conseil national des églises du Kenya.

En 2019, le « pasteur » autoproclamé Paul Mackenzie Nthenge, accusé d’être au coeur du « massacre de la forêt de Shakahola », a décidé de fermer son Eglise Internationale de Bonne Nouvelle (Good News International Church) près de la ville cotière de Malindi en assurant: « Jésus m’a dit que le travail qu’il m’a confié est terminé ».

Mais le chef charismatique aurait ensuite emmené ses fidèles dans une forêt voisine et les aurait convaincus de jeûner pour rencontrer Dieu.

Le Kenya a découvert avec stupéfaction la semaine dernière les premières fosses communes de fidèles, dont beaucoup abritant les restes d’enfants morts de faim.

Mais selon Stephen Akaranga, professeur de religion à l’Université de Nairobi, il est peu probable que ce « massacre » entraîne une attitude plus ferme des autorités vis-à-vis des sectes.

Les tentatives de contrôle des questions religieuses ont souvent rencontré de l’opposition dans ce pays à majorité chrétienne, en particulier au nom de la liberté de culte.

Il existe plus de 4.000 églises au Kenya, un pays d’environ 50 millions d’habitants, selon des chiffres officiels.

Certains incitent les fidèles à s’acquitter de dons financiers. D’autres exercent un contrôle bien plus dramatique sur la vie des croyants, n’hésitant pas à détourner certains passages de la Bible.

« La plupart de ces pasteurs autoproclamés n’a jamais mis un pied dans une université de théologie », assure à l’AFP M. Akaranga.

Mais leurs lacunes en théologie ne sont pas perçues par leurs ouailles, dit-il, ajoutant que la plupart de ces églises indépendantes ont essaimé dans les zones rurales du Kenya « où les gens ont peu d’informations sur l’éducation ».

– Sermons en ligne –

La pauvreté, le manque d’éducation et un accès facile aux sermons en ligne ont contribué à l’essor de ce type de cultes.

En 2018, une famille a perdu sept enfants en quatre ans car l’organisation Kanitha wa Ngai (Eglise de Dieu) préconisait de ne pas avoir recours aux hôpitaux et à la médecine moderne.

La même année, le Directoire des enquêtes criminelles (DCI) a lancé un avertissement au sujet d’une secte nommée Young Blud Saints, visant les étudiants d’université.

« Les membres sont incités à sacrifier ce qu’ils aiment le plus pour prouver leur loyauté à l’organisation », prévenait la DCI dans un communiqué appelant les parents à surveiller leurs enfants.

Mais les sectes du Kenya ont souvent réussi à échapper à la loi.

Paul Mackenzie Nthenge lui-même avait été arrêté en 2017, accusé de « radicalisation ».

Il avait à nouveau été arrêté en mars après que deux enfants étaient morts de faim sous la garde de leurs parents. Il avait rejeté les accusations et avait été libéré contre une caution de 100.000 shillings kényans (environ 670 euros).

Il est aujourd’hui détenu, avec 14 autres personnes, dans l’affaire des morts de la forêt de Shakahola.

Avec l’AFP

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