La délégation du Burkina au conclave Afrique-Inde défend la mobilisation des ressources domestiques pour le développement de l’Afrique
Ouagadougou, le 22 août 2024 (AIB) – La délégation du Burkina Faso au 19e conclave Afrique Inde qui se tient du 19 au 22 août à New-Dehli, a défendu la nécessité pour les pays africains de redoubler d’effort dans la mobilisation des ressources domestiques pour une croissance soutenue en Afrique.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a insisté sur l’autofinancement du continent au cours d’un panel de discussion sur les modèles de financement dans l’histoire de la croissance en Afrique, rapporte le service de communication du ministre.
M. Nacanabo a relevé certes l’apport non négligeable des modèles classiques de financement issus de la coopération multilatérale et bilatérale, des marchés financiers, du secteur privé et des mécanismes innovants de financement dont les partenariats public-privé. Mais il a souligné la nécessité pour les pays africains de redoubler d’effort dans la mobilisation des ressources domestiques pour une croissance soutenue et durable.
Le ministre était accompagné à ce panel du Coordonnateur national de l’Unité de partenariat Public privé et du Directeur de la coopération bilatérale. Sont également présents au conclave le ministre du Commerce et de l’Industrie, celui de la Transition digitale et le ministre délégué chargé de la coopération régionale,
Au cours de leur séjour, la délégation burkinabè a échangé avec le ministre indien des finances, Nirmala Sitharaman, sur l’état de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et l’Inde et sur les questions de digitalisation des taxes et impôts.
En outre, la délégation et le Directeur général de Exim Bank ont fait le point de l’exécution des projets financés par cette Institution et échangé sur les perspectives de financement de nouveaux projets avec lesquels des engagements ont été pris pour renforcer le suivi de la coopération et de la mise en œuvre des projets de développement.
Koudougou : Le PUDTR en voie de soulager les écoles à larges effectifs
Koudougou, 22 août 2024(AIB)-Grâce au Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) lancé par la Transition, les écoles de Koudougou à larges effectifs sont en voie de se désengorger avec la construction de nouvelles infrastructures innovantes et inclusives. Le directeur régional en charge de l’éducation, Abylaicé Rouamba, est allé constater de visu, le lundi 19 août 2024, l’état d’avancement des travaux entamés en juillet dernier.
Dans les agglomérations urbaines comme Koudougou, 3 ème ville du Burkina Faso, nombre d’écoles connaissent des effectifs pléthoriques. Cet état de faits joue beaucoup en défaveur de la qualité de l’enseignement.
A Koudougou, c’est le cas au niveau des écoles de Dapoya au secteur 1, Teeltaaba au secteur 5 , Écoles Sud au secteur 6 et Wendpanga au secteur 9.
On note même dans certaines classes des effectifs qui dépassent 100 élèves. Toute chose qui rebute les structures syndicales qui, pour cela, n’ont de cesse de réclamer à cor et à cri le respect des textes qui prévoient cinquante élèves par classe.
Un tel environnement n’est pas pour arranger la quiétude des responsables en charge de l’éducation au niveau local.
Fort heureusement, grâce aux initiatives de la Transition qui ont permis de lancer le projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR), les lignes sont entrain de bouger dans le Centre-Ouest.
En effet, depuis déjà le mois de juillet, un certain nombre d’écoles à larges effectifs à Koudougou, bénéficient de nouvelles infrastructures scolaires.
En sortant sur le terrain le lundi 19 août 2024, le DREPPNF du Centre-Ouest, Abylaicé Rouamba, voulait s’assurer de la bonne marche des chantiers.
A l’entendre, il tire un satisfecit général à partir de ce qu’il a vu dans la mesure où, dit-il, le taux de réalisation des travaux avoisine 50% en moins de deux mois.
Au niveau des écoles Sud, par exemple, le responsable du suivi- contrôle, Tanguy Lompo, ne dit pas le contraire quand il avance ceci: « le niveau des travaux est satisfaisant ». Et de justifier : « le chantier avance sans difficultés majeues ».
Au niveau du bloc 2, par exemple, c’est la ferme que les ouvriers s’activent à monter.
Chaque bloc, faut-il le rappeler, comprend trois salles de classes, un hall, un bureau, un magasin sans oublier les latrines modernes qui prennent en compte les rampes pour les personnes à mobilité réduite.
Le constat a donné de voir sur les différents sites que les chantiers avancent normalement.
Du reste les responsables de ces entreprises de construction, promettent de livrer à bonne date les salles de classes pour la rentrée prochaine.
Le PDG de l’entreprise EOM, Moumini Ouedraogo, a salué la démarche du DREPPNF venu les encourager dans leur tâche.
Tout compte fait, le DREPPNF se réjouit énormément de cette initiative des plus hautes autorités qui ne fait qu’améliorer la qualité de l’enseignement dans la région.
En ce sens qu’avec cette possibilité de désengorger les salles de classes, l’on gagne à plusieurs égards. D’abord en climat social vu que cela va apaiser les tensions entre les structures syndicales et les responsables de l’éducation. Ensuite, en qualité parce que les enseignants seront à l’aise face à des effectifs réduits. Enfin, les parents d’élèves ne pourront que se réjouir des meilleures conditions d’apprentissage pour leurs progénitures.
M.Rouamba a tenu à saluer et à remercier vivement « cette bonne action » des premières autorités du pays dont
le président de l’Assemblée Législative de la Transition , qui a bien voulu offrir les blocs au niveau des écoles de Dapoya.
C’est un directeur régional tout comblé qui a regagné son bureau parce que quelque chose de concret est faite sur le terrain pour la qualité de l’enseignement et qui va permettre de relever les défis.
Agence d’information du Burkina
BP/ata
Burkina : Des manifestants appellent à une réforme de la justice
Ouagadougou, 22 août 2024 (AIB) – La veille citoyenne a appelé jeudi à Ouagadougou à une reforme de la justice burkinabè pour la cadrer avec les «aspirations profondes» du peuple.
Une foule de manifestants a arpenté les artères de la ville de Ouagadougou pour dénoncer des insuffisances de la justice burkinabè et demander qu’elle soit reformée.
Selon l’un des manifestants, les décisions de la justice burkinabè ne cadrent pas avec les réalités socio-culturelles du pays. Selon lui, le peuple ne se sent pas dans les décisions de la justice.
«Le pays est en guerre, alors que des magistrats estiment que ce n’est pas le cas. Nous avons l’impression que nous ne vivons pas dans le même pays», s’est insurgé un autre.
Selon lui, le pays dispose de magistrats intègres qui ne doivent pas laisser les autres ternir l’image de l’institution.
Tout en renouvelant leur soutien au chef de l’État le capitaine Ibrahim Traoré, les manifestants ont invité les acteurs de la justice à accompagner la marche de la reconquête et de la restauration de l’intégrité territoriale du pays.
Les manifestants ont remis une plateforme revendicative à la justice.
Notons que cette manifestation a lieu quelques jours après la sortie de l’intersyndicale des magistrats dénonçant la réquisition de magistrats pour le front.
Balé : Le gouverneur au chevet des populations sinistrées de Hèrèdougou
Boromo, le 22 août 2024 (AIB) – Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Pierre Bassinga, a conduit une importante délégation des autorités administratives dans l’après-midi du mercredi 21 août 2024 dans le village sinistré de Hèrèdougou pour témoigner de la solidarité de la Nation. La délégation a pu constater l’évolution de la situation de l’eau ayant submergé le pont dudit village et a pris des mesures urgentes.
Quelques heures après l’arrêt momentané de la circulation routière sur la nationale 1 au niveau du village de Hèrèdougou, dans la commune de PA, une délégation des autorités administratives conduite par le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Pierre Bassinga, s’est rendue sur les lieux pour réconforter les populations sinistrées, encourager les forces de défense et de sécurité sur le terrain, et prendre des décisions nécessaires.
La délégation du gouverneur a constaté l’ampleur de l’eau sur la chaussée. Selon les explications du commandant de la brigade nationale des sapeurs-pompiers de Boromo, le capitaine Boris Ouédraogo, le niveau de l’eau n’a cessé d’augmenter depuis les premières heures de la matinée jusqu’à l’arrivée de la délégation.
Les techniciens de la direction générale de l’eau ont précisé que le niveau de l’eau a dépassé 1,5 m sur la chaussée, qui est submergée sur plus de quatre kilomètres, rendant le pont complètement invisible. Tous s’accordent à dire que le niveau de l’eau ne baissera pas de sitôt.
Tirant les conséquences de l’impraticabilité de la chaussée, le gouverneur Bassinga a, dans un communiqué en date du 21 août 2024, informé les populations riveraines de la rivière Grand Balé ainsi que les usagers de la Route Nationale N°1 que le trafic est désormais strictement interdit sur cette partie du tronçon, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Selon les termes du même communiqué, le gouverneur exhorte les populations et les usagers de la RN1 à faire preuve de prudence et de patience, à suivre scrupuleusement les consignes de sécurité émises par les autorités locales, et à rester informés des mises à jour régulières sur la situation météorologique et hydrologique.
Le communiqué ayant pris effet immédiat, la circulation a été bloquée à quelques mètres de la sortie de Boromo et de PA, immobilisant de nombreux usagers, avec une file interminable de véhicules de tous genres.
Au-delà des mesures de sécurisation du tronçon, le gouverneur a porté une attention particulière aux populations sinistrées du village de Hèrèdougou.
Les autorités ont également constaté les nombreux dégâts matériels suite à l’inondation du village, que les eaux ont transformé en un grand lac, laissant dans le désarroi plus de trois cents (300) personnes sinistrées, selon les chiffres provisoires du recensement de la direction provinciale en charge de l’action humanitaire, appuyée par les volontaires de la Croix-Rouge locale.
La délégation a rendu visite aux sinistrés réfugiés dans les salles de classe de l’école du village, dans l’église locale, et chez certains proches.
Sur leurs visages se lisait une grande tristesse. Les femmes et les enfants étaient les plus nombreux. L’espace d’accueil était visiblement restreint pour abriter les vivres sauvés, les sacs d’habits, ainsi que les nattes pour la nuit.
Face à la situation humanitaire, le gouverneur a tenu à les rassurer : « Nous sommes venus vous dire que vous n’êtes pas seuls, nous sommes là pour vous témoigner la solidarité de toute la nation. C’est pour mieux organiser le secours d’urgence que les services de l’action humanitaire procèdent au recensement des ménages. Dans les heures à venir, le CONASUR viendra à votre secours », a déclaré l’autorité régionale.
Ce fut également l’occasion pour le gouverneur d’inviter les parents à faire attention aux enfants afin d’éviter le pire. Il a aussi sensibilisé les habitants à éviter de construire en zone inondable pour se mettre à l’abri.
Le gouverneur était accompagné par la secrétaire générale de la province des Balé, les préfets de PA et de Boromo, les responsables des forces de défense et de sécurité, ainsi que les directeurs régionaux et provinciaux en charge de l’eau, des infrastructures, de l’agriculture et de l’action humanitaire, et le directeur général des ressources en eaux.
Ouagadougou: une association opte pour un reboisement de proximité à Pazani
Ouagadougou, 22 août 2024 (AIB) – L’association Action citoyenne pour le développement endogène (ACDE) a planté jeudi une cinquantaine d’arbres devant des concessions qu’elle a identifiées dans le quartier Pazani de Ouagadougou.
Dans le cadre de son activité dénommée « Ma ville verte », l’association Action citoyenne pour le développement endogène (ACDE) a mis en terre 50 pieds d’arbres devant des concessions qu’elle a recensées dans le quartier Pazani, dans l’arrondissement 9 de la ville de Ouagadougou.
Selon le président de l’association, Abdoudramane Sawadogo, l’initiative « Ma ville verte », portée par l’ACDE, vise à planter au moins un arbre devant la porte de chaque concession des villes du Burkina Faso.
« L’entretien des arbres plantés dans les grands espaces est assez difficile. Malgré les nombreuses campagnes de reboisement, les résultats sont moins visibles », a déclaré le président de l’association ACDE.
Fort de ce constat, a poursuivi M. Sawadogo, notre association a opté pour un reboisement de proximité, c’est-à-dire qui se fait devant les domiciles pour reverdir le Burkina Faso.
Concrètement, « Nous nous entretenons avec les personnes intéressées qui choisissent l’arbre, puis nous leur remettons une grille d’entretien des arbres avant de passer à la plantation proprement dite », a expliqué M. Sawadogo.
Action citoyenne pour le développement endogène est une association créée en 2023 dans le but de promouvoir le développement endogène, selon le président de l’organisation.
Pour cette première édition, seules le manguier et le neem ont été retenus comme espèces d’arbres pour le reboisement dans l’unique quartier de Pazani.
Les organisateurs projettent, lors des prochaines éditions, de planter le maximum d’espèces dans toutes les villes du pays.
USA: Trump annonce le lancement de sa propre plateforme de cryptomonnaies
New York, États-Unis
Donald Trump a annoncé jeudi le lancement prochain d’une plateforme de cryptomonnaies, la présentant comme une alternative aux offres des grandes banques et des institutions financières majeures.
« Les Américains sont essorés par les grandes banques et les élites financières depuis trop longtemps », a écrit le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine sur X (ex-Twitter) et son réseau social Truth Social. « Il est temps que nous résistions, ensemble. »
Donald Trump n’a fourni aucune précision quant à la teneur exacte du projet, appelé The DeFiant Ones. Deux de ses fils, Eric et Donald Jr, dirigeants du conglomérat familial Trump Organization, l’ont décrit, ces dernières semaines, comme de « l’immobilier numérique ».
Dans le New York Post, Eric Trump a évoqué « du collatéral auquel tout le monde peut avoir accès instantanément ». En finance, le collatéral désigne généralement des actifs déposés en contrepartie de l’obtention d’un prêt.
Défavorable, durant sa présidence, aux cryptomonnaies, qu’il a même qualifiées d' »arnaque », Donald Trump a radicalement changé sa position depuis, au point de se présenter désormais en champion des devises numériques.
De passage à une importante conférence du secteur, fin juillet, à Nashville (Tennessee), le promoteur immobilier a promis qu’en cas de réélection, il serait « le président pro-innovation et pro-bitcoin dont l’Amérique a besoin ».
L’ancien président prend ainsi le contrepied du gouvernement Biden, considéré comme partisan d’une régulation du secteur.
Des documents publiés mi-août ont montré que Donald Trump détenait entre 1 et 5 millions de dollars d’ether, la deuxième cryptomonnaie la plus importante au monde.
La plateforme promise par Donald Trump s’appuiera sur la finance dite décentralisée, un mécanisme qui permet de ne plus passer par un intermédiaire comme une banque pour effectuer des transactions avec un tiers.
La finance décentralisée ou DeFi est basée sur la technologie dite de la blockchain, qui tient un registre théoriquement inviolable des transactions, consultable par tous.
Pâ/ Hèrèdougou : Des populations sinistrées se réfugient dans des salles de classe
Pâ, 22 août 2024 (AIB)-Des dizaines de personnes ont trouvé refuge dans les salles de classes de l’école de Hèrèdougou, après les fortes pluies de ces dernières 72 heures, a constaté l’AIB hier mercredi dans la matinée.
Plusieurs dizaines de personnes ont été sinistrées dans le village de Hèrèdougou suite aux fortes pluies tombées dans la nuit du 20 au 21 août 2024. Depuis la matinée du mercredi, plusieurs habitations et boutiques se sont effondrées sous le poids de l’eau. À travers le village, les dégâts matériels sont énormes. Plusieurs personnes ont fui leurs maisons pour se réfugier à l’école, emportant avec elles des vivres, de la volaille et du bétail.
Yatenga: Lancement du projet : « Gardien de nos valeurs »
Ouahigouya, 22 août 2024 (AIB) – L’Association pour la Relance Culturelle et Artistique Nouvelle (ARCAN) a lancé le 16 août 2024, son projet « Gardien de nos Valeurs » (GAVAL). La cérémonie s’est tenue sous la présidence de Issouf Sawadogo, conseiller technique représentant le Gouverneur de la région du Nord.
Depuis 2017, l’Association pour la Relance Culturelle et Artistique Nouvelle s’engage dans la lutte contre l’extrémisme violent à travers des projets de renforcement des capacités des jeunes sur la cohésion sociale et la résilience.
Le projet « Gardien de nos valeurs » (GAVAL), porté par ARCAN et lancé ce vendredi 16 août, s’inscrit dans la continuité de ces actions de sensibilisation, de formation et d’information saine sur les valeurs culturelles et démocratiques dans les communes de Kaya et Ouahigouya.
GAVAL vise à renforcer les capacités des jeunes et des femmes en mettant en place un cadre de formation et d’information saine, axé sur les valeurs culturelles et démocratiques.
Selon Germain Ouédraogo, directeur de l’association et promoteur du projet, il s’agit de former et d’équiper les jeunes pour les amener à explorer les valeurs traditionnelles et culturelles de la démocratie.
À en croire M. Ouédraogo, le projet mènera notamment des recherches-actions, réalisera une étude pour élaborer une cartographie locale des valeurs culturelles et traditionnelles de la démocratie, et formera une soixantaine de jeunes sur la participation citoyenne et des thématiques liées au vivre ensemble.
Issouf Sawadogo, conseiller technique, au nom du premier responsable de la région, a félicité ARCAN pour ses multiples actions sur le terrain dans un contexte sécuritaire et humanitaire difficile.
Il a remercié l’ambassade du Royaume de Belgique, qui, à travers son projet « Espace Civique », a compris la pertinence du projet en appuyant ARCAN techniquement et financièrement.
M. Sawadogo a assuré les membres de l’association du soutien de l’administration tout au long des 21 mois de mise en œuvre du projet pour l’atteinte des objectifs visés.
L’AES bientôt dotée d’une Stratégie de Communication et d’une plateforme numérique de diffusion de web TV
Ouagadougou, 22 août 2024 (AIB/ANP) – Un atelier d’élaboration de la stratégie de communication et de mise en place d’une plateforme numérique certifiée de diffusion de la web TV de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), a ouvert ses travaux, ce jeudi 22 août 2024 à Bamako au Mali sous la présidence du ministre malien de la Communication, de l’Economie numérique et de modernisation de l’Admistration.
Cet atelier regroupe plusieurs experts de la communication et du digital qui vont se pancher sur les grands axes de la communication de l’AES pour répondre aux besoins informationnels et commucationnels des populations du Burkina, du Mali et du Niger.
Ainsi, les participants à cet atelier vont discuter des termes de références pour l’élaboration de la stratégie de Communication et échanger sur le chronogramme des actions de commutation communes pour le développement et les intérêts des trois pays.
La mise en place de l’architecture de défense collective et d’assistance mutuelle, en réponse aux défis communs des trois pays, par la signature le 16 septembre 2023 de la Charte du Liptako-Gourma, instituant l’Alliance des Etats du Sahel (AES) marque le point de départ de cette volonté partagée et d’un leadership africain solidaire. Elle vise à établir un mécanisme de coopération tourné vers la Confédération des trois États et l’intégration socio-économique des peuples de l’Alliance.
À cet effet, la communication de l’AES doit se dérouler dans un environnement largement occupé sur les réseaux sociaux par des plateformes qui diffusent des informations au nom de l’Alliance.
Aussi l’AES doit, pour ce faire, communiquer en vue de faire face à la guerre informationnelle qui lui est imposée, rassurer et encourager ses populations dans le but d’obtenir leur accompagnement et leur soutien aux efforts des Autorités des trois pays pour l’atteinte des objectifs fixés et se faire entendre et comprendre par la communauté internationale.
Rappelons que l’Alliance des Etats du Sahel (AES) est une confédération regroupant trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger). Elle est née de la volonté politique des chefs d’Etat des pays de créer un espace africain de souveraineté sur le plan sécuritaire, politique, géostratégique et économique.
Elle a été mise en place dans un environnement d’hostilité et de vive tension politique et sécuritaire, et est un instrument de mutualisation de capacités qui suscite espoir et engouement chez les populations et aux panafricains.
L’AES devrait être soutenue par une véritable stratégie de communication orientée, d’une part vers les populations locales pour renforcer leur résilience face aux chocs internes et externes et, d’autre part, vers une communauté internationale de plus en plus soumise au diktat de certaines puissances.
Revue à mi-parcours du budget 2024 et examen des avant-projets de budget 2025-2027
Ouagadougou, le 22 août 2024 (AIB) – La Commission d’arbitrage budgétaire, présidée par madame le ministre délégué chargé du Budget, Fatoumata Bako/Traoré, procède à l’examen de la revue à mi-parcours de l’exécution du budget 2024 et des avant-projets de budget 2025-2027 des ministères et institutions.
L’exercice qui s’étale sur une semaine verra le passage à tour de rôle des ministres et des présidents d’institutions, accompagnées de leurs collaborateurs. Il consiste en un examen de l’exécution du budget de chaque entité au 30 juin 2024. La commission examine également les programmations projetées par chaque ministère et institution sur la période 2025-2027 et procède à un arbitrage.
Les travaux de la commission d’arbitrage budgétaire constituent une étape importante dans le processus d’élaboration du Budget de l’Etat. Elle intervient après les rencontres techniques préparatoires.
Agence d’Information du Burkina
Source DCRP/MEF
Kourweogo/Accès vaccinal dans le district sanitaire de Boussé : Une association présente son rapport trimestriel
Boussé, (AIB)-L’Association de développement intégré des jeunes du Burkina Faso (ADIJ-BF), a présenté, le lundi 19 août 2024 à Boussé, son rapport trimestriel de veille communautaire sur l’accès à la vaccination. C’était sous la présidence du secrétaire général de la province du Kourweogo, Harouna Kombasséré.
Le rapport trimestriel de veille communautaire sur l’accès à la vaccination a été présenté le lundi 19 août 2024 à Boussé par l’Association de développement intégré des jeunes du Burkina Faso (ADIJ-BF).
Le président de l’ADIJ-BF, Michel Ouédraogo, a indiqué que pour le trimestre, sa structure a pu conduire deux activités en rapport avec la prévention des maladies dans la province.
Il s’agit, a-t-il dit, du projet d’appui à l’accélération du programme de vaccination de zéro dose et l’intégration de la vaccination contre la COVID 19 dans les soins de santé primaires dans les régions du Centre, Plateau Central, Centre Ouest, Hauts-Bassins et Centre Sud du Burkina Faso et le projet intitulé « Bâtir ensemble un argumentaire en faveur de la vaccination ».
Selon lui, ce cadre d’échange périodique permet aux acteurs du domaine de la santé du Kourwéogo de prendre connaissance des résultats atteints par sa structure et ses partenaires dans la mise en œuvre des projets suscités.
Michel Ouédraogo, a ajouté que c’est pour apporter leurs contributions à la résolution des entraves et dysfonctionnement à l’accès vaccinal relevés par les facilitateurs du niveau district.
Les différentes présentations ont permis à l’assistance d’apprécier le travail effectué par l’association à partir du mois d’avril 2024.
Ainsi, 130 enfants insuffisamment vaccinés sur 55O prévus ont été rattrapés.
Pour les enfants de zéro dose, sur une prévision de 80, 7 ont pu être retrouvés et leurs carnet mis à jour.
Dans le même registre, 83 femmes non à jour ont reçu leur dose de vaccin anti tétanique et 53 filles de neuf ans vaccinées contre le HPV.
La synthèse des collectes de données sur l’accès vaccinal s’est aussi intéressée entre autres, à la disponibilité des antigènes et réactifs, des intrants et petits matériels, des équipements de la chaine de froid et outils et au personnel.
Le constat fait suite aux communications, révèle des freins à la couverture vaccinale et des insuffisances en termes de personnel et matériel.
En effet, la mobilité et le non-respect de l’aire sanitaire par certains parents, et la question des manifestations post vaccinales indésirables sont entre autre des blocages au bon déroulement des opérations sur le terrain.
En outre, les 15 CSPS visités présentent des besoins divers tels que des fosses à cendre, d’incinérateur, de hall de vaccination, de portes-vaccins, de moyens roulants et de renforcement de capacité au profit des agents.
En termes de recommandations, les participants ont évoqué la nécessité de redoubler d’efforts dans la sensibilisation de la population et d’engager des plaidoyers auprès des collectivités et des PTF, afin de résoudre des questions d’infrastructures et de matériel.
Le secrétaire général de la province du Kourweogo, Harouna Kombasséré, a salué les acteurs du système de santé du district sanitaire de Boussé pour le travail accompli au quotidien dans la province.
Il a également remercié le Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME), à l’ADIJ – BF et à l’UNICEF pour leurs soutiens constants à l’accès des populations burkinabè a des services de santé de qualité.
Les chauffeurs de la direction régionale de Bobo du BUMIGEB, formés ont reçu des attestations
Bureau des mines et de la géologie du Burkina
Les chauffeurs formés en réparation de véhicules
Le cabinet FBC Office Sarl a formé, du lundi 22 au vendredi 26 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso, les conducteurs de la direction régionale de Sya du Bureau des mines et de la géologie du Burkina Faso (BUMIGEB). La formation va permettre aux chauffeurs d’entretenir et de réparer les véhicules de ce service régional.
Le cabinet FBC Office Sarl est un bureau d’études spécialisé en emploi et formation professionnelle ainsi que l’appui-conseil en management. Il a organisé du 22 au 26 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso une formation des chauffeurs afin de les doter de connaissances, de compétences et des outils nécessaires pour une bonne utilisation des véhicules automobiles. Les bénéficiaires étaient les chauffeurs de la direction régionale de Bobo du Bureau des mines et de la géologie du Burkina Faso (BUMIGEB).
Elle était axée sur le thème : « Les moteurs thermiques et la suspension des véhicules automobiles ». Les chauffeurs mécaniciens du BUMIGEB ont appris en théorie et en pratique le moteur thermique des véhicules et la suspension de l’automobile. Pour le gérant du cabinet FBC Office Sarl, Mohamed Lamine Faichal Sankara, la formation a été initiée afin d’apporter une solution « efficace et pérenne » aux problèmes de pannes mécaniques récurrentes des véhicules automobiles dans les administrations publiques et privées. « Au Burkina Faso, les différentes administrations sont régulièrement confrontées aux pannes mécaniques des véhicules automobiles.
Cette situation engendre très souvent, l’arrêt momentané ou l’annulation pure et simple de certaines activités. Cela influence négativement sur le rendement des agents et par ricochet, empêche l’atteinte des objectifs escomptés. En outre, les pannes récurrentes des véhicules automobiles constituent de grosses charges financières et sont souvent source d’accidents de circulation », a justifié le premier responsable du cabinet. Le directeur régional de Bobo du BUMIGEB, Mamadou Nimi, a loué la tenue de cette formation. Pour lui, elle va permettre aux chauffeurs mécaniciens d’améliorer leurs prestations, et de réparer eux-mêmes en cas de besoin, les véhicules sur le terrain.
L’un des apprenants, Henri Yameogo a également apprécié à sa juste valeur cette formation qui a, selon lui, renforcé leurs connaissances sur les moteurs des véhicules et la suspension des véhicules automobiles.
La nouvelle maternité dispose de matériels de pointe notamment des salles d’hospitalisation, de couches et d’un bloc opératoire
Centre médical diocésain de Dédougou
Une maternité inaugurée
Le centre médical diocésain Monseigneur Zéphyrin Toé de Dédougou a inauguré le samedi 27 juillet une nouvelle maternité équipée d’un bloc opératoire. Avec cette infrastructure, cet établissement est accrédité en centre médical avec antenne chirurgicale (CMA).
Le centre médical Mgr Zéphyrin Toé devient un centre médical avec antenne chirurgicale (CMA). Cela fait suite à l’inauguration le samedi 27 juillet de sa nouvelle maternité équipée d’un bloc opératoire. D’un coût global de 317 millions F CFA, la bâtisse dispose de matériels de pointe, des salles d’hospitalisation, de couches et d’un bloc opératoire. Ce joyau qui permet de prendre en charge les femmes et les enfants s’inscrit selon les responsables, dans les politiques de santé publique du Burkina Faso en ce sens que les activités viennent renforcer l’action du District sanitaire de Dédougou.
Le directeur du centre, Abbé Jean Zougouri, a rappelé que le centre médical diocésain place la communauté au cœur des activités en facilitant la prise en charge de leurs problèmes de santé. « L’élévation du centre médical Zéphirin Toé en Centre médical avec antenne chirurgicale ne constitue pas une finalité, mais au contraire le point de départ d’un projet plus global d’amélioration de la qualité des soins, surtout maternelle, néonatale et infantile en particulier », a-t-il expliqué. Le Médecin-chef du district sanitaire de Dédougou, Nathalie Ouadeba, a salué l’initiative.
A ses dires, le diocèse de Dédougou vient renforcer le système de santé de soins de santé en contribuant ainsi à l’amélioration de la santé de la population. Pour la Secrétaire générale de la Boucle du Mouhoun, Adjara Kientéga, et marraine de la cérémonie, la santé maternelle néonatale et infantile est une problématique importante. « Au Burkina Faso, le niveau de mortalité maternelle est toujours élevé. Cette situation préoccupante mérite que tous les efforts soient déployés pour offrir, non seulement des soins de qualité, mais également des infrastructures adaptées pour minimiser la situation », a-t-elle indiqué.
Mme Kientega a traduit sa reconnaissance au premier responsable du diocèse de Dédougou et au responsable du centre médical pour cette vision qui vient en complément aux efforts du gouvernement. L’évêque de Dédougou, Mgr Prosper Bonaventure KY, a traduit la fierté de l’Eglise famille de Dieu qui, dans sa vision, met à la disposition de la population une infrastructure pour une prise en charge adéquate de sa santé. « Cette infrastructure est l’accomplissement d’un rêve porté par la communauté catholique et nourrit par les valeurs chrétiennes de solidarité et d’amour du prochain », a-t-il laissé entendre. Avant la cérémonie, une messe d’Action de grâce a été célébrée suivie de la bénédiction des locaux. Egalement des personnes déplacées internes ont reçu des kits composés de couvertures et de moustiquaires.
les différents mets à base de chenilles de karité dans leur richesse et leur diversité
Fête du citumu ou chenille de karité
20 ans de promotion d’une identité culinaire bobo
L’Association pour l’épanouissement de la commune de Bobo-Dioulasso (AECB) tient du 29 juillet au 4 août 2024 la 19e édition de la fête du chitumu ou chenille de karité dans l’enceinte du siège de la semaine nationale de la culture.
Cela fait 20 ans que l’association pour l’épanouissement de la commune de Bobo-Dioulasso (AECB) organise annuellement (sauf l’édition 2022) la fête de la chenille de karité ou chitumu. Cette année la 19e édition se tient du 29 juillet au 4 août 2024 sous le thème : « Défis sécuritaire et résilience des femmes rurales : quelles perspectives ? ». Organisée dans l’enceinte du siège de la Semaine nationale de la culture (SNC) à Bobo-Dioulasso, la cérémonie d’ouverture a eu lieu le lundi 29 juillet 2024.
Selon le président de l’AECB, Lassina Sanon, par ailleurs président du comité d’organisation de la 19e édition, l’objectif est non seulement de faire la promotion du chitumu en un rendez-vous culturel et gastronomique identitaire, mais aussi d’offrir aux femmes un créneau de commercialisation du chitumu.
A cette 19e édition, le public, à ses dires, pourra découvrir le chitumu cru sec ou frais de qualité, les différents mets à base de chenilles de karité dans leur richesse et leur diversité. Selon le représentant du ministre en charge de la culture, Siaka Sanou, cette foire est un bel exemple de résilience et d’accompagnement de l’Etat en matière de promotion et de valorisation de la culture.
Pour lui, en s’intéressant cette année à cette thématique, cette 19e édition s’inscrit parfaitement en droite ligne avec le plan du ministère en charge de la culture. « Ces 20 années d’organisation ont fait de la foire aux chenilles une école de rigueur, d’excellence et de persévérance au profit de la jeunesse », a-t-il souligné. Pour le parrain de cette édition, Mamadou Lamine Sanogo, l’initiative de cette fête est originale et les perspectives qu’elle laisse augurer pour la sauvegarde du chitumu sont prometteuses.
Plusieurs promoteurs de la région des Hauts-Bassins ont pris part à cet atelier d’information et de sensibilisation
Maison de l’entreprise du Burkina Faso
Les entrepreneurs s’informent sur le nouveau projet ECOTEC
La Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF) a organisé un atelier d’information et de sensibilisation sous la composante 1.2 du projet d’appui à l’Entrepreneuriat, au développement des compétences et à l’adoption technologique (ECOTEC), le vendredi 26 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso. L’atelier avait pour but de renforcer les capacités des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) ainsi que l’adoption de technologies dans la région des Hauts-Bassins.
Dans l’optique de promouvoir et de développer l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes au Burkina Faso, le gouvernement et la Banque mondiale ont lancé un projet dénommé Projet d’appui à l’entrepreneuriat, au développement des compétences et à l’adoption technologique (ECOTEC), le 29 mai 2023. La Maison de l’entreprise du Burkina Faso a organisé le 26 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso un atelier d’information et de sensibilisation sur ledit projet afin de renforcer des capacités des micros, petites et moyennes entreprises (MPME). Ce projet a un coût de 25 milliards F CFA.
La Banque mondiale et le gouvernement contribuent pour 16 milliards F CFA et le secteur privé 9 milliards F CFA. A la cérémonie d’ouverture de l’atelier, le représentant du gouverneur des Hauts-Bassins, Issiaka Segda, a affirmé que le projet ECOTEC est une opportunité que la région des Hauts-Bassins doit saisir pour sortir la population de la pauvreté.
Il a laissé entendre que la mise en place du présent projet devrait permettre, à terme, d’aboutir à la participation de 1 750 entrepreneurs et entreprises, et à la mobilisation de la part contributive du secteur privé à hauteur de 9 milliards F CFA. « Connaissant l’abnégation des promoteurs burkinabè et le dynamisme de la MEBF, je n’ai aucun doute sur le fait que le projet ECOTEC contribuera à la transformation structurelle de l’économie dans l’ensemble des zones cibles », a fait savoir Issiaka Segda. Pour le coordonnateur national du projet ECOTEC et par ailleurs directeur général de la MEBF, Karim Ouattara, le projet ECOTEC est une réponse à la requête du pays pour un appui en faveur de l’enseignement, la formation technique et professionnelle, la création d’emplois et la transformation de l’économie dans les 13 régions du Burkina Faso.
Une opportunité à saisir
A l’écouter, les micros, petites et moyennes entreprises (MPME) connaissent une certaine fragilité financière et restent très vulnérables face à la conjoncture économique nationale et internationale. C’est pour cette raison, selon M. Ouattara que quelques solutions ont été proposées pour appuyer les MPME du Burkina Faso. Il s’agit entre autres de l’identification de nouveaux débouchés, la mise en relation commerciale, et les formations techniques. A en croire son coordonnateur, le projet ECOTEC a pour objectif d’accroitre l’accès des MPME au financement, à la technologie et à une main-d’œuvre mieux formée.
Il a par ailleurs fait savoir que la composante 1.2 du projet ECOTEC qui est prévue pour une durée de six mois a une couverture nationale qui s’articule autour de quatre composantes dont l’une est relative à l’accès au financement. Elle va permettre de mobiliser les ressources financières pour le secteur privé qui s’élève à plus de 25 milliards F CFA, dont 16 milliards F CFA donnés par la Banque mondiale, via le gouvernement, et 9,5 milliards F CFA à réunir par le secteur privé.
Le vice-président de la direction consulaire régionale de la chambre de commerce, Seydou Traoré, a salué à sa juste valeur le projet ECOTEC. « Ce projet va contribuer sans nul doute à renforcer les capacités et les compétences de nos micros, petites et moyennes entreprises, mais aussi à leur permettre de renforcer leurs capacités financières par l’octroi de subvention et la facilitation du financement de leurs activités », a-t-il fait savoir. Il a invité tous les promoteurs d’entreprises, les porteurs d’idées de projets à saisir cette opportunité.
L’AFEMIB forme des femmes vulnérables en technique de warrantage et d’élevage de petits ruminants
Yako, 22 août 2024 (AIB) – L’Association des femmes du secteur minier du Burkina (AFEMIB) a organisé du 19 au 21 août 2024, une session de formation théorique et pratique en technique de warrantage et d’élevage des petits ruminants au profit des femmes installées sur le site d’orpaillage artisanal de Bouda, et Song-Naba dans la commune de Yako.
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du volet «du développement communautaire de la sous composante Contenu local, intégration économique et développement communautaire» du Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), l’Association des femmes du secteur minier du Burkina (AFEMIB) a renforcé les capacités d’au moins 50 femmes et jeunes issues de Song-Naba et du site artisanal minier de Bouda sur les activités rémunératrices de revenus.
L’activité visait globalement à renforcer les capacités des bénéficiaires dans la pratique des activités génératrices en extraction minière, en maraichage, en élevage de petits ruminants, en aviculture, en production pluviale, en warrantage et dans la production de beurre de karité.
Dans la mise en œuvre de ces activités, deux associations de la commune de Yako à savoir les associations Relwendé de Bouda et Renaissance de Song-Naba sont bénéficiaires.
A Bouda, village abritant un site d’or, l’AFEMIB a formé les femmes de l’Association Relwendé en technique de warrantage.
Il s’agit d’une technique qui consiste à stocker et à commercialiser les céréales en vue de les rendre financièrement autonome.
L’Association Renaissance de Song-Naba est l’autre formation bénéficiaire de la formation sur la technique d’élevage des petits ruminants. Cette activité vise à créer des activités génératrices de revenus pour ces bénéficiaires à travers leur automatisation financière.
La formation sur la technique d’élevage des petits ruminants a été assurée par le chef d’unité d’appui technique en élevage (UATE) de la direction provinciale en charge des ressources animales du Passoré, N’go Sanou.
Selon ses explications, l’activité consacrée à l’élevage consistait à développer les compétences en élevage de petits ruminants à savoir la sélection de races, l’alimentation, l’abreuvage, les soins de santé, la production et la commercialisation des animaux et produits dérivés.
A ces bénéficiaires débutants en élevage, le formateur a les recommandées des races locales composées d’ovins et de caprins.
Il leur a aussi conseillé de commencer avec un nombre réduit de trois ou quatre animaux dont un mâle et deux femelles.
D’autres conseils axés sur l’alimentation et l’abreuvage des animaux ont prodigués à ces femmes pour une bonne réussite dans leur projet d’élevage.
«Quant aux protocoles sanitaires, il faut nettoyer chaque fois leur enclos, éviter de maintenir les animaux dans une humidité de longue durée et faire une vaccination régulière pour les prévenir les maladies animales», a recommandé l’UATE.
La formation a été bien appréciée par les bénéficiaires, à l’image de la responsable de l’association Renaissance, Sophie Kafando qui a avoué que la formation a été d’une grande importance ses pairs et surtout qu’elle leur a permis de sortir de notre ignorance.
Celle-ci a, dit par ailleurs avoir bien compris comment entretenir un animal.
«Nous partons bien outiller et près pour mieux nous améliorer. Nous adressons nos remerciements l’AFEMIB et ses partenaires d’avoir pensé à nous pour la formation», s’est réjouie Mme Kafando.
La représentante de l’Association des femmes du secteur minier du Burkina, Djamila Kiello a signifié qu’en tout 500 femmes issues de 10 localités abritant des sites d’orpaillage artisanaux du pays dont celles de Bouda, dans la commune de Yako sont les potentielles bénéficiaires de ces deux activités génératrices de revenus organisées par l’AFEMIB avec l’appui du projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM).
Mme Kiéllo a, dit être satisfaite de la mobilisation et la participation effective des femmes et a adressé ses remerciements au cabinet «What You Need» pour son appui technique.
«A l’issue de ces formations, nous attendons que ces bénéficiaires parviennent à se mettre en coopérative afin que nous puissions les doter en matériels de travail et être capables d’être financièrement autonomes.», a-elle souhaité.
L’atelier a pour but de faire des leaders communautaires, des relais efficaces dans la lutte contre la désinformation
Lutte contre la désinformation
Des leaders communautaires des Hauts-Bassins outillés
Le Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse (CN-CMAPR), en partenariat avec l’ONG Search For Common Ground (SFCG), a organisé le mardi 30 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso un atelier sur la désinformation au profit de cinquante leaders communautaires de la région des Hauts-Bassins. Cet atelier de sensibilisation s’est déroulé sous le thème : « Problématique de la désinformation au Burkina Faso ».
Face aux menaces contre la paix et la cohésion sociale du fait de la désinformation et des discours de haine sur les réseaux sociaux, le Centre national pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse (CN-CMAPR), en partenariat avec l’ONG Search For Common Ground (SFCG), a tenu un atelier thématique régional au profit de cinquante leaders communautaires de la région des Hauts-Bassins le mardi 30 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso. Il a porté sur deux communications. La première était relative à la présentation de CN-CMAPR et la deuxième, sur la problématique de la désinformation. A l’ouverture de la session de formation, le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Yiyé Abraham Somdo, a salué cette initiative qui vient à point nommé.
En effet selon lui, le Burkina Faso vit une situation où les technologies de l’information et de la communication évoluent à une vitesse vertigineuse. Il a fait comprendre que si ces progrès offrent des opportunités extraordinaires pour le développement, ils présentent également des défis considérables, notamment la propagation rapide de la désinformation et des discours de haine. Il a souligné que dans notre pays, ces menaces pèsent lourdement sur la paix et la cohésion sociale.
Des participants satisfaits de l’initiative
A l’écouter, l’objectif de cet atelier est alors de faire des participants, des relais efficaces dans la lutte contre la désinformation et les discours de haine sur les réseaux sociaux. « C’est l’occasion qui vous est offerte de vous outiller de sorte à vous permettre de sensibiliser et mobiliser vos communautés respectives contre les dangers de la désinformation », a-t-il laissé entendre.
Il a par ailleurs rappelé que le pays est dans une situation où la population a besoin de résilience à tous les niveaux, même au niveau de la diffusion de l’information et de l’utilisation du numérique. Selon le capitaine Franck Sarambé, représentant le secrétaire permanant du CN-CMAPR, la désinformation est un fléau préexistant au Burkina Faso. Pour lui, ce phénomène s’explique par l’essor des réseaux sociaux, la sophistication des moyens employés par les désinformateurs et le déficit de sensibilisation de certaines populations. Selon ses dires, il est important d’outiller au mieux les leaders communautaires pour mener à bien cette lutte.
A l’en croire le CN-CMAPR fait de l’alerte précoce, du suivi d’un certain nombre d’indicateurs en mesure de détecter les menaces à la sécurité humaine qui pourrait subvenir, et enfin, le renseignement des autorités en vue de leur faire des propositions pour mitiger ou annihiler ces menaces avant qu’elles ne surviennent. Pour les participants, cette initiative est la bienvenue. « Nous sommes aujourd’hui dans un contexte de défis sécuritaire, il n’y a pas seulement les armes qui tuent, mais l’information aussi. Lorsqu’elle est mal véhiculée, elle porte atteinte à toutes les couches sociales », a déclaré Sansan Pacôme Hien, un des participants.
Les membres des conseils municipaux et ceux régional vont explorer des pistes de solutions face aux changements climatiques.
Des membres de conseils municipaux et régionaux renforcent leurs capacités sur la finance climat
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), en collaboration avec l’Autorité nationale désignée du fonds vert pour le Climat (AND/FVC), a organisé les 31 juillet et 1er août 2024 à Dédougou une session de sensibilisation sur les informations climatiques et la finance climat au profit des membres des conseils municipaux et régionaux de la Boucle du Mouhoun.
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) veut renforcer les connaissances des acteurs des régions sur les efforts d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. C’est pourquoi en collaboration l’Autorité nationale désignée du fonds vert pour le Climat (AND/FVC), elle a initié une série d’ateliers de sensibilisation dans les 13 régions du Burkina Faso. Ainsi, les 31 juillet et 1er août 2024, les gouvernements locaux de la Boucle du Mouhoun, à savoir les membres des conseils municipaux et ceux du conseil régional ont été sensibilisés sur les informations climatiques mais aussi sur la finance climat.
Pendant les 48 heures, la trentaine de participants ont suivi des communications et échangé autour de plusieurs thèmes que sont entre autres, les manifestations actuelles et les projections sur les changements climatiques au Burkina Faso, les généralités sur la finance climat et les mécanismes du Fonds vert pour le climat (FVC). A terme, les organisateurs entendent réduire les écarts d’informations entre les administrations centrales et locales ainsi qu’entre les scientifiques et les communautés locales. L’objectif étant de renforcer la synergie entre les différents acteurs en vue de la mobilisation des ressources du FVC et autres fonds destinés au climat.
Abdou Nouridine Sanfo, assistant à AND/FVC dit attendre des membres des conseils municipaux et régionaux une participation active aux travaux afin d’acquérir des connaissances et des comportements à adopter face aux changements climatiques au Burkina Faso. Le résultat recherché, selon lui, est qu’ils puissent disposer d’informations relatives aux différents fonds dédiés au climat pour soumettre éventuellement des projets pour des financements.
Le secrétaire général de la province du Mouhoun, Boureima Ouédraogo, représentant le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, a salué la tenue de cet atelier qui va permettre aux acteurs locaux de faire face aux effets des changements climatiques. Il pense que la réponse à ce fléau nécessite des politiques et stratégies mais aussi des connaissances solides sur les mécanismes mis en place pour accroitre la résilience des communautés face au phénomène.
Il a ainsi invité les participants à tirer le meilleur profit de ces deux jours de formation et à explorer des pistes de solutions pour relever les défis des changements climatiques dans la Boucle du Mouhoun. En rappel, l’UICN a reçu un don du Fonds vert pour le Climat à travers un projet de préparation intitulé «READINESS : Renforcement des capacités techniques et opérationnelles de l’AND et de son réseau pour apporter un appui stratégique aux acteurs des activités du Fonds vert pour le climat au Burkina Faso ». Le chargé de projet, Bassourou Boyla, représentant de l’UICN, programme du Burkina Faso, a précisé que le projet READINESS vise à renforcer les capacités et les compétences des acteurs afin qu’ils puissent être opérationnels dans l’élaboration de projets bancables à soumettre au FVC.
Les stagiaires sont embarqués par vagues dans l’aéronef pour leurs exercices de saut
Formation des parachutistes commandos
Une matinée dans les airs avec les apprentis-chuteurs du CITAP
Le Groupement Commando parachutiste (GCP), basé au Camp Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso, abrite le Centre d’instruction des troupes aéroportées (CITAP). Ce centre a pour mission de former et d’aguerrir les commandos parachutistes de l’armée burkinabè. Deux jours durant, à l’occasion d’une immersion, nous nous sommes plongés dans le quotidien de ce groupement, maison-mère du parachutisme au Burkina Faso, où des soldats parachutistes sont moulés à travers théorie et pratique.
Le ciel est relativement dégagé ce matin du samedi 27 juillet 2024. Seuls quelques légers nuages poursuivent leur course effrénée vers l’Est. Il est 6 heures sur le tarmac de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso. Dans la fraîcheur matinale, 200 stagiaires du Centre d’instruction des troupes aéroportées (CITAP), tous équipés, se préparent pour leur dernière séance de saut. Ce saut est le dernier des six prévus pour chacun des stagiaires au cours de la formation. Une formation qui dure 6 semaines et où ils seront sanctionnés par un brevet militaire de parachutiste, première qualification du CITAP.
Quatre semaines ont été consacrées à l’instruction au sol et deux pour la pratique dans les airs. Les stagiaires doivent embarquer par vagues dans le « Hercules C130 H », un avion militaire affecté à l’exercice du jour pour une série de largages au-dessus du camp Ouézzin Coulibaly à Bobo-Dioulasso. Les commandants du CITAP et du 25e Groupement commando parachutiste (GCP) (Groupement dont relève le CITAP) sont tous présents, les moniteurs aussi.
A 7 heures les membres d’équipages de l’aéronef arrivent. Le début de l’embarquement est imminent. Les 200 apprenants seront transportés en 3 vagues pour leur exercice du jour. 7 heures 50 minutes. Nous embarquons avec la 2e vague. Les stagiaires, assis, le visage ferme, sont alignés en quatre colonnes dans l’avion. Deux passages sont prévus lors du largage en vol. L’encadrement technique multiplie les dernières consignes aux stagiaires. Ils seront seuls dans les nuages dans quelques instants. Une dizaine de minutes après le décollage, l’appareil a atteint la bonne altitude, 400 mètres du sol, et s’est positionné au-dessus du camp Ouézzin Coulibaly.
L’atterrissage des parachutistes se fera sur un vaste espace bien dégagé. Le compte à rebours est lancé, les deux portes latérales de l’aéronef sont désormais ouvertes, place à la partie la plus sensationnelle. Du haut, l’on peut apercevoir les quartiers de la ville en miniature. Un par un, et en deux passages, les stagiaires parachutistes sont poussés dans le vide. Toute l’opération, du décollage à l’atterrissage de l’avion en passant par le largage des parachutistes dure environ quinze minutes.
La formation au sol
Ces exercices de saut sont la dernière phase de l’instruction. La veille, le vendredi 26 juillet 2024 dans l’après-midi, nous avons visité le processus de l’instruction au sol sous la direction du commandant David Palm, commandant du CITAP. Les 200 stagiaires sont répartis en plusieurs groupes, chaque groupe occupant un atelier. Le CITAP, explique d’entrée, compte au total cinq ateliers d’instruction.
Un par un, les parachutistes sont poussés hors de l’aéronef
Au premier atelier, appelé « atterrissage », les stagiaires et le moniteur sont au charbon. Les apprenants exécutent minutieusement et dans une parfaite harmonie, les instructions du « mono » (Ndlr : terme désignant le moniteur dans le jargon du CITAP). Tout est mis en œuvre, indique le commandant Palm, pour apprendre aux stagiaires les gestes et postures à avoir afin de se poser au sol avec le minimum de risque possible.
Le 2e atelier est celui dit « équipement ». Sous l’œil vigilant des « monos », ce groupe de stagiaires apprend à vérifier la conformité du matériel et l’enfiler, en fonction du type de parachute, avant l’embarquement pour le saut. Le 3e atelier est appelé « maquette ». Un dispositif mis en place représente l’avion dans lequel les parachutistes doivent sauter. La conduite à tenir, au moment de l’embarquement, une fois dans l’avion et à la sortie de l’avion, est méthodiquement inculquée au groupe d’apprenants. Ils reprennent fièrement et en chœur le récital fait par leur moniteur parachutiste. « Premier avion, premier passage, câble A.
Premier avion, premier passage câble B (…) » peut-on par exemple les entendre répéter à tue-tête. Enfin, le « harnais suspendu », l’atelier où les stagiaires reçoivent les instructions sur toutes les opérations et manœuvres à effectuer une fois sortis de l’aéronef au ciel jusqu’à ce qu’ils prennent contact avec le sol. La zone de saut y est présentée en miniature avec des harnais suspendus à des poutres en béton. Le dernier atelier de la chaîne est celui dit « opérations après le saut ». On y évoque avec les apprenants toutes les opérations à effectuer juste après l’atterrissage. « Ça regroupe toutes les opérations à effectuer par le parachutiste après avoir atterris en sécurité sur la zone afin de continuer sa mission », explique le commandant David Palm.
Des femmes passionnées
Bien que minoritaires, les femmes sont également présentes dans le monde des parachutistes commandos. Zarata Congo est la seule fille parmi les 200 stagiaires de cette session. Elle est issue du Groupement de transport aérien de la Gendarmerie nationale où elle est en service. Depuis son enfance, dit-elle, elle a nourri un amour pour l’armée, et plus précisément le parachutisme.
Intégrée l’Ecole nationale des sous-officiers de la gendarmerie en 2011, aujourd’hui grâce à sa hiérarchie, elle a pu réaliser son rêve d’enfance : devenir commando parachutiste. Le sergent Jacqueline Toé, elle, est déjà une parachutiste commando chevronnée. Elle a rejoint le GCP depuis la fin de sa formation militaire initiale au Groupement d’instruction des forces armées (GIFA) en 2010. En compagnie de quelques chuteurs professionnels du CITAP, elle a effectué un saut d’entrainement en marge du dernier jour de sauts des stagiaires. Elle a chuté d’une altitude de 2 500 mètres.
Pour être bon parachutiste, dit-elle, il faut avoir le courage et l’abnégation et suivre surtout les conseils bien avisés des moniteurs. Celle pour qui le métier de parachutiste est une passion, encourage la gent féminine à faire comme elle, s’intéresser à cette spécialité de la grande muette.
La maison-mère du parachutisme burkinabè
Le GCP dont dépend le CITAP, est la maison-mère de tous les parachutistes commandos au Burkina Faso. Actuellement, il est Sous le commandement du Chef de bataillon Tampougré Honoré Sia. Selon le commandant, cette première session de formation de l’année comme les précédents, visent plusieurs objectifs. Le premier est d’ordre opérationnel : inculquer aux stagiaires des techniques et des tactiques aéroportées. « Nous les aguerrissons sur le plan physique, leur donnons le gout du risque et de l’action, le dépassement de soi, le don de soi et surtout l’assurance », indique-t-il fièrement.
Des aptitudes opérationnelles, fait savoir M. Sia, qui sont essentielles pour l’armée dans le cadre de la défense du territoire national, et particulièrement dans la lutte contre le terrorisme. Le 2e objectif visé à travers cette formation, et non des moindres, poursuit-il, est la cohésion au sein des forces armées nationales. « Ces stagiaires sont issus de presque toutes les entités des forces armées nationales telles que l’Armée de l’Air, la Gendarmerie nationale, le Groupement des Forces spéciales, l’Armée de Terre, le Centre national d’entrainement commando et du GCP », explique le Chef de bataillon.
Il se réjouit du bilan de la présente session de formation, première de 2024. « Le bilan est positif. Ils ont appris à planifier et à conduire des exercices des troupes aéroportées ensemble. Ce qui reste lorsqu’on a bien appris, c’est de le mettre en pratique sur le terrain », se félicite-t-il. Ce qui, selon lui, aura un effet positif sur le terrain. Le GCP, rappelle le commandant Sia, a des missions classiques ainsi que des missions spéciales. Les soldats du groupement, comme tout autre militaire, peuvent être déployés pour intervenir sur le théâtre national, précise-t-il.
Aussi, ils peuvent spécifiquement être déployés en tant que troupes aéroportées, pour agir plus vite derrière l’ennemi. Le recrutement au sein du CITAP et du GCP, est méticuleusement effectué. Les conditions requises, être déjà un militaire en activité, être volontaire et être apte médicalement et physiquement. Que ce soit le stage d’initiation ou celui de la qualification, toutes les formations des parachutistes commando burkinabè (et souvent de stagiaires de pays amis) se déroulent au CITAP.
Le retour à l’ancienne dévise du pays et l’inondation du pont de Hérédougou à la Une des journaux
Burkina-Presse-Revue
Le retour à l’ancienne dévise du pays et l’inondation du pont de Hérédougou à la Une des journaux
Ouagadougou, 22 août 2024 (AIB)- La presse burkinabè de ce jeudi fait écho de l’inondation du pont de Hérédougou sur la route nationale No1 (RN1) et du retour de « La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons » comme dévise du Burkina Faso.
« Projet de révision de la Constitution : « La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons » redeviendra notre devise », arbore sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.
Selon le journal privé, le Conseil des ministres du mercredi 21 août 2024 a adopté un projet de révision de la Constitution pour consacrer désormais « La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons » comme dévise du pays en lieu et place de « Unité-Progrès- Justice ».
Le doyen des quotidiens privés burkinabè rapporte que malgré le changement de dévise intervenue en 1997, l’ancienne reste et demeure dans la conscience populaire.
Dans la même dynamique le journal privé Le Pays soutient que selon le ministère en charge de la Justice, ce changement va renforcer le sentiment patriotique et faire revivre la flamme de l’engagement citoyen.
Le quotidien d’Etat Sidwaya ajoute que le Conseil des ministres a également acté un projet de modification de la loi fondamentale afin de permettre désormais à l’Assemblée nationale d’approuver « exceptionnellement » les accords de confédération, de fédération ou d’entrée du Burkina Faso dans une union d’Etats au plan africain.
Sous un autre volet, le même journal public évoque l’inondation du pont de Hérédougou sur l’axe Ouagadougou-Bobo Dioulasso, à la sortie de Pâ, intervenue dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 août 2024.
Le journal indique que la montée des eaux a entraîné la suspension momentanée la circulation par les Forces de défense et de sécurité.
Le confrère Le pays rapporte pour sa part que dans un communiqué, le ministère en charge de l’Eau a appelé les usagers de la RN1 à la prudence.
L’Observateur Paalga, de son côté, précise que la hauteur maximale de l’eau sur la chaussée était 15 cm le mercredi 21 août 2024 à 8 h.
Agence d’information du Burkina
NO-YOS/ata
Ouagadougou, 22 août 2024 (AIB)- La presse burkinabè de ce jeudi fait écho de l’inondation du pont de Hérédougou sur la route nationale No1 (RN1) et du retour de « La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons » comme dévise du Burkina Faso.
« Projet de révision de la Constitution : « La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons » redeviendra notre devise », arbore sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.
Selon le journal privé, le Conseil des ministres du mercredi 21 août 2024 a adopté un projet de révision de la Constitution pour consacrer désormais « La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons » comme dévise du pays en lieu et place de « Unité-Progrès- Justice ».
Le doyen des quotidiens privés burkinabè rapporte que malgré le changement de dévise intervenue en 1997, l’ancienne reste et demeure dans la conscience populaire.
Dans la même dynamique le journal privé Le Pays soutient que selon le ministère en charge de la Justice, ce changement va renforcer le sentiment patriotique et faire revivre la flamme de l’engagement citoyen.
Le quotidien d’Etat Sidwaya ajoute que le Conseil des ministres a également acté un projet de modification de la loi fondamentale afin de permettre désormais à l’Assemblée nationale d’approuver « exceptionnellement » les accords de confédération, de fédération ou d’entrée du Burkina Faso dans une union d’Etats au plan africain.
Sous un autre volet, le même journal public évoque l’inondation du pont de Hérédougou sur l’axe Ouagadougou-Bobo Dioulasso, à la sortie de Pâ, intervenue dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 août 2024.
Le journal indique que la montée des eaux a entraîné la suspension momentanée la circulation par les Forces de défense et de sécurité.
Le confrère Le pays rapporte pour sa part que dans un communiqué, le ministère en charge de l’Eau a appelé les usagers de la RN1 à la prudence.
L’Observateur Paalga, de son côté, précise que la hauteur maximale de l’eau sur la chaussée était 15 cm le mercredi 21 août 2024 à 8 h.