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Laurent Gbagbo compte améliorer les relations de la Côte d’Ivoire avec l’AES, s’il revient au pouvoir

Laurent Gbagbo compte améliorer les relations de la Côte d’Ivoire avec l’AES, s’il revient au pouvoir

Ouagadougou, 22 oct. 2024 (AIB)-L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo compte améliorer les relations de son pays avec les membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), s’il revient aux affaires en 2025.

« Je n’ai pas fait un putsch pour arriver au pouvoir, mais je travaillais avec des gens comme Lansana Conté (République de Guinée). J’ai collaboré avec de nombreux chefs d’État issus de l’armée », a déclaré l’ancien président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, la semaine dernière à Afomedia.

Selon lui, il n’y a aucune raison de recevoir le président gabonais tout en rejetant les présidents du Faso, du Mali ou du Niger.

D’après Laurent Gbagbo, il faut simplement accepter les pays de l’AES « dont les dirigeants sont arrivés au pouvoir par leurs propres moyens ».

Il a ensuite dénoncé le deux poids, deux mesures de certains dirigeants européens qui qualifient de putschistes les chefs d’État de l’AES, tout en « adoubant » d’autres coups d’État comme ceux du Tchad et du Gabon.

« Quand je vois cela, je me demande ce qu’il se passe dans la tête de ceux qui raisonnent ainsi intellectuellement. Car soit un coup d’État est un coup d’État, soit il n’en est pas un », s’est-il insurgé.

En plus des coups d’État militaires, Laurent Gbagbo a également pointé du doigt les coups d’État civils, qu’il met sur le même pied d’égalité.

« Quand votre Constitution vous permet de faire deux mandats et que vous en faites trois, quatre, cinq, six ou sept, c’est un coup d’État », s’est indigné M. Gbagbo, avant d’inviter les dirigeants africains et européens à plus de cohérence dans leurs prises de positions.

Agence d’information du Burkina

ZO-ATA/bz

Bam: Une ONG offre des vivres à des personnes déplacées internes de Kongoussi et de Tikaré

Bam: Une ONG offre des vivres à des personnes déplacées internes de Kongoussi et de Tikaré

Kongoussi, 22 octobre 2024 (AIB) – L’Agence Adventiste d’Aide et de Développement (ADRA) a lancé, mardi, la distribution de kits alimentaires à 1200 ménages des communes de Tikaré et de Kongoussi.

L’appel des premières autorités du Burkina Faso à soutenir les Personnes Déplacées Internes (PDI) a trouvé un écho favorable auprès de l’Agence Adventiste d’Aide et de Développement (ADRA).

Le 22 octobre 2024, l’ONG a fait preuve de générosité en faveur des PDI de Tikaré et de Kongoussi.

Ce sont 1200 kits alimentaires qui ont été remis à des ménages vulnérables, composés de personnes déplacées internes (PDI) et de communautés hôtes des communes de Kongoussi et de Tikaré.

Les kits se composent de 50 kg de riz, 50 kg de mil, 20 kg de niébé et de condiments (soumbala, huile, sel, poisson fumé), qui ont été distribués à chaque ménage bénéficiaire.

À Kongoussi, 800 ménages ont été identifiés, contre 400 ménages dans la commune de Tikaré.

Selon le directeur pays d’ADRA au Burkina Faso, Edmond Gué, le choix des bénéficiaires a été effectué en collaboration avec la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire du Bam.

Pour lui, cette assistance d’ADRA contribuera à aider les populations à faire face aux défis actuels.

« Aujourd’hui, cette cérémonie symbolise notre détermination à accompagner 1200 ménages des communes de Tikaré et de Kongoussi, en leur apportant une assistance alimentaire composée de 60 tonnes de riz, 60 tonnes de mil et 24 tonnes de haricot, dans le cadre de notre effort collectif pour améliorer leur sécurité alimentaire et nutritionnelle », a-t-il précisé.

Kadiguèta Ouédraogo, bénéficiaire et PDI de la commune de Zimtanga à Kongoussi, a exprimé sa reconnaissance à ADRA pour ce geste.

« Je suis contente parce que ce don est venu nous soulager. Je remercie tous ceux qui ont œuvré pour que nous bénéficions de cette aide », a-t-elle témoigné.

Le directeur régional en charge de l’Action humanitaire du Centre-Nord, Moïse Bado, a souligné que ce don respecte les normes de l’assistance humanitaire au Burkina Faso, qui est de 12,5 kg minimum par personne.

Il a également exprimé sa gratitude à ADRA pour ce geste, qui soutient les efforts du gouvernement.

Le secrétaire général de la province du Bam, Karim Ouédraogo, représentant le haut-commissaire, a invité les bénéficiaires à une utilisation rationnelle de l’aide, afin de pouvoir subvenir à leurs besoins alimentaires.

Agence d’information du Burkina
AR/ata

Page triste à Sidwaya : Donald Wendpouiré Nikiéma repose au cimetière de Goundrin

Page triste à Sidwaya : Donald Wendpouiré Nikiéma repose au cimetière de Goundrin

Ouagadougou, (AIB)-Décédé lundi 21 octobre, le journaliste Donald Wendpouiré Nikiéma a été inhumé, mardi 22 octobre 2024 au cimetière de Goundrin, en présence des membres de sa famille, ses collègues et amis.

Le monde de la presse est en deuil. La grande faucheuse a eu raison du journaliste à la rédaction du quotidien des Editions Sidwaya, Donald Wendpouiré Nikiema.

L’information est tombée tel un couperet, dans l’après-midi du lundi 21 Octobre 2024 et s’est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux.

Mardi 22 octobre 2024, sa famille, ses collègues et amis se sont mobilisés comme un seul homme pour lui rendre un dernier hommage.

De la morgue, à la cour familiale, en passant par l’église, la tristesse se lisait sur les visages. Au cimetière de Goundrin où l’homme de la plume a été inhumé dans la soirée, la douleur était plus intense.

En témoigne le message de l’oraison funèbre lu par le représentant de la direction des ressources humaines de la « maison commune » Nongdo Belem, au nom du ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du gouvernement, du président du Conseil d’administration, de la directrice générale et de l’ensemble du personnel des Editions Sidwaya.

Il ressort du discours que le regretté, né le 15 juillet 1976 à Ouagadougou dans la province du Kadiogo, a intégré la fonction publique, le 18 juillet 2012 et a pris service
aux Editions Sidwaya, le 17 décembre 2012.

Petit à petit comme l’oiseau qui tisse son nid, il s’est montré incontournable dans le fonctionnement de la Maison commune respectivement aux postes d’agent, chef du service régional du Nord Ouahigouya et dernièrement chef adjoint du desk société et culture à la direction des Rédactions du Quotidien Sidwaya.

Par sa façon toute humaine de communiquer, Donald Wendpouiré Nikiema a toujours su distribuer la bonne humeur autour de lui.

Sa hiérarchie a découvert son don de soi, sa
disponibilité constante à chaque fois qu’elle a eu besoin de lui durant les grands moments de Sidwaya.

Ses collègues et supérieurs retiennent de lui un collaborateur affable, disponible, dévoué et plein d’initiatives.

« Tu nous quittes au moment où Les Editions Sidwaya, que tu as tant aimée, a besoin de tous ses agents pour relever de nouveaux défis.

Ton départ constitue donc une grosse perte pour nous, mais nous demeurons convaincus qu’auprès du Tout Puissant tu nous assisteras dans notre volonté de relever ces défis », a relevé le représentant de Sidwaya.

Au nom du ministre d’Etat, du président du Conseil d’administration, de la directrice générale, et de la Grande famille des Editions Sidwaya, M. Belem a souhaité que la terre libre du Burkina lui soit légère. A 48 ans Donal Wendpouiré Nikiema laisse une veuve inconsolable et trois enfants.
Agence d’information du Burkina
AB/ata

Architecture : Le Burkinabè Joseph Kologo lauréat du Prix africain du Développement 2024 à Kigali

Architecture : Le Burkinabè Joseph Kologo lauréat du Prix africain du Développement 2024 à Kigali

Ouagadougou, 22 septembre 2024 (AIB) – Le Prix africain du Développement (PADEV) 2024, dans la catégorie architecture, a été décerné la semaine dernière à Kigali, au Rwanda, à l’architecte burkinabè Joseph Kologo.

Le Burkina Faso a brillé lors de la 19e édition du Prix africain du Développement à travers le patron de Cauris, Joseph Kologo, qui a remporté à Kigali un trophée dans la catégorie du meilleur architecte africain.

Le jury a vanté ses réalisations empreintes d’esthétique, d’écologie et de développement durable.

Les organisateurs du PADEV l’ont d’ailleurs salué pour sa capacité à façonner les rêves de ses clients, en mettant toujours un point d’honneur à imaginer des solutions pratiques et harmonieuses pour le bien-être collectif.

Diplômé de l’École africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU) à Lomé, au Togo, Joseph Kologo a également suivi des études à l’École inter-États d’architecture et d’urbanisme (DEIAU), où il s’est spécialisé en architecture et urbanisme.

En termes d’œuvres réalisées, M. Kologo est l’auteur du monument du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso à Bobo-Dioulasso, un site devenu un lieu d’inspiration et de rassemblement pour de nombreuses générations.

Il est également le concepteur du monument de la jeunesse situé dans le quartier de Tampouy à Ouagadougou.

Joseph Kologo a aussi réalisé des chefs-d’œuvre pour le Sanctuaire Notre-Dame de Yagma et pour l’École nationale de santé animale.
Agence d’information du Burkina
YS/ata

Bittou : Un motocycliste meurt en percutant un tricycle en stationnement

Bittou : Un motocycliste meurt en percutant un tricycle en stationnement
Bittou, 23 oct. 2024 (AIB) – Un motocycliste a trouvé la mort dans la nuit de mardi à mercredi à Mogandé, après avoir percuté un tricycle en panne, a appris l’AIB.
Un accident de la circulation a fait une victime à Mogandé, un village situé à 10 km sur la RN16, axe Bittou-Cinkansé.
L’accident est survenu dans la nuit du mardi 22 octobre 2024, aux environs de 20 heures.
La cause de cet accident serait liée à un tricycle endommagé et stationné au milieu de la chaussée, apparemment sans panneau de signalisation.
Le tricycle revenait de Cinkansé, chargé d’une grande quantité de marchandises.
L’homme, qui circulait en scooter, a percuté l’arrière du tricycle et est mort sur le coup.
La gendarmerie territoriale de la brigade de Bittou a procédé au constat. La victime a été inhumée au cimetière principal de Bittou, situé au secteur 4. Le conducteur du tricycle reste pour l’instant introuvable.
Agence d’information du Burkina
IZ/ata

Burkina: L’inspecteur des douanes Kienou appelle à légiférer sur le prix des transferts pour minimiser les pertes de recettes 

Burkina-Soutenance-Ecole-Douanes

Burkina: L’inspecteur des douanes Kienou appelle à légiférer sur le prix des transferts pour minimiser les pertes de recettes

Ouagadougou, 24 oct. 2024(AIB)- Analysant les défis de la problématique des prix de transfert au Burkina Faso, l’inspecteur des douanes, Laurent Saba Kienou, a appelé les autorités à légiférer sur la question pour réduire les pertes de recettes douanière.

« Au niveau douanier, Il n’existe pas au Burkina Faso une réglementation spécifique relative au contrôle des prix de transfert. C’est pourquoi nous appelons à l’adoption d’une loi permettant à l’administration douanière de contrôler les prix de transfert, afin de réduire les pertes de recettes », a déclaré l’inspecteur des douanes, Laurent Saba Kienou.

M. Kienou s’exprimait le mardi 22 octobre 2024 à Ouagadougou, lors sa soutenance pour l’obtention du diplôme d’inspecteur des douanes à l’Ecole nationale des douanes. Son étude intitulée : «  Problématique des prix de transfert au Burkina Faso : défis et perspectives » lui a value la mention très bien de la part du jury.

Les prix de transfert c’est les prix auxquels des biens, des services et des actifs incorporels sont échangés au sein d’un groupe d’entreprise multinationale d’après M. Kienou.

« Lorsqu’une entreprise liée à sa société-mère importe des marchandises au Burkina Faso, ces marchandises doivent être évaluées comme si c’était des transactions entre parties indépendantes. Le prix auquel l’entreprise va livrer le produit à sa filiale établie au Burkina Faso, doit être comparable au prix du marché», a expliqué l’inspecteur des douanes.

Or, selon lui, dans certains cas, ces entreprises liées fixent des prix en dessous du prix pratiqué sur le marché, alors qu’il y a une relation entre le prix du transfert et la valeur en douane.

En conséquence, lorsque ce prix est inférieur au prix pratiqué sur le marché, cela réduit le montant des droits de douane, a-t-il déploré.

Pour le rapporteur du jury, le colonel Jules Bertrand Damiba, l’impétrant a « très bien » réalisé une étude qui porte sur un thème qui sort de l’ordinaire douanier.

« Cette étude, nous donne des pistes à explorer en matière de contrôle de la valeur lorsqu’elle se passe entre des parties liées à une transaction commerciale », a fait savoir le membre du jury.

Et d’ajouter « Il nous a permis d’explorer un très bon travail, d’apporter des analyses pertinentes et des observations pour un document scientifique exploitable par le monde universitaire, les étudiants et le monde fiscal ».

Le colonel Damiba a par ailleurs souligné que la question du prix des transfert est assez complexe d’où la nécessité d’avoir « une législation claire et évidente, pour permettre aux vérificateurs d’avoir des bases réglementaires pour pouvoir faire un bon travail.

Agence d’information du Burkina

YOS/NO/ATA

Bonne gouvernance et promotion du « consommer local » en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Bonne gouvernance et promotion du « consommer local » en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 24 oct. 2024 (AIB)- Les parutions de ce jeudi, font cas de la bonne gouvernance et de la promotion du « consommer local » au Burkina Faso.

« Promotion du consommer local : Les costumes d’audience des magistrats et greffiers désormais en Faso Dan Fani », titre à sa Une, le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal public, à travers un document de la direction de la communication de la présidence du Faso précise que le Conseil des ministres d’hier mercredi, a décidé que les magistrats et les greffiers portent désormais des tenues, en Faso Dan Fani pendant leurs audiences.

Le quotidien d’Etat soutient que selon le ministre en charge de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, ces nouveaux costumes d’audiences des magistrats et des greffiers entièrement faits avec de la cotonnade burkinabè sont « cinq fois moins chers » que ceux importés jusque-là.

Sidwaya fait remarquer que des discussions se poursuivent entre le ministre Bayala et les autres professionnels judiciaires que sont les avocats, les huissiers et les notaires pour emboîter le pas.

Le doyen des journaux burkinabè, L’Observateur Paalga souligne que les magistrats et les greffiers, au cours de leurs audiences seront désormais en Faso Dan Fani.

Le journal Le Pays, de son côté, indique le gouvernement veut promouvoir le consommer local au Burkina.

Dans la même dynamique, le journal privé, L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso informe que la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté/Gnanou a visité trois unités industrielles de la ville de Sya.

De l’avis du quotidien bobolais, Mme Konaté, dans le cadre du « consommer local » a encouragé promoteur de ces unités industrielles.

Sous autre un chapitre, L’Observateur Paalga affiche à sa première page : « Bonne gouvernance en Afrique : Les mauvaises notes de la Fondation MO ».

Le confrère informe que la Fondation Mo-Ibrahim a rendu public hier mercredi, son rapport 2023 sur la bonne gouvernance en Afrique.

Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso ajoute que selon les rapporteurs, l’année n’a pas été des meilleures pour le pays.

A l’en croire, les causes sont liées aux conflits, à l’insécurité, la réduction des espaces démocratiques avec des répercussions sur les secteurs sociaux de base comme l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable, etc.

Le journal privé Le pays, à propos note que sur 54 pays du continent, le Burkina occupe le 24e rang en précisant que ledit rapport couvre la décennie 2014-2023.

Agence d’information du Burkina

NO/YOS/ATA

 

 

 

 

Burkina : Le gouvernement ressuscite Brafaso

Burkina : Le gouvernement ressuscite Brafaso
Ouagadougou, 23 oct. 2024(AIB)-Le gouvernement burkinabè a annoncé mercredi, la création de la Société Nouvelle-Brasserie du Faso en abrégé « SN-BRAFASO », détenue à 70% par l’État.
« La SN-BRAFASO est une société d’économie mixte au capital fixé à six milliards (6000 000 000) F CFA. La participation de l’Etat est fixée à 4 200 000 000 F CFA, représentant 70% du capital social. Celle du secteur privé est de 1800 000 000 F CFA, représentant 30% du capital social de la SN-BRAFASO », indique le rapport du conseil des ministres.
Selon la même source, la reprise de l’ex Brafaso est une réaffirmation du rôle de l’Etat-stratège dans le cadre de la politique nationale de relance industrielle.
Elle vise surtout la réduction du chômage des jeunes qualifiés, la transformation des matières premières locales et la réduction de l’importation des boissons.
La SN-BRAFASO se fixe pour objectifs, la fabrication et la vente de tous produits industriels, finis ou semi-finis, la fabrication et la vente de bière, de malt, de boisson alcoolisée, de vin, de liqueur, de boisson gazeuse, de jus de fruits, l’entreposage frigorifique et la fabrication de glace.
Elle se chargera aussi de l’achat, de la vente et de la transformation de tous produits servant à l’exploitation de ses industries.
La production et/ou les achats de boissons, alcools et marchandises diverses et leur distribution sur le territoire national ou leur exportation, font également parties des objectifs de la SN-BRAFASO.
En rappel les activités de Brafaso ont été lancées en octobre 2004 dans la commune de Komsilga par un particulier burkinabè.
La société a refermé ses portes en 2008 après des ennuis judiciaires suivis de sa liquidation et de sa reprise.
Agence d’information du Burkina
ATA/as

Attentat en Turquie: le Président du Faso condamne

Attentat en Turquie: le Président du Faso condamne

« J’exprime ma compassion et ma solidarité au peuple turc et au Président Recep Tayyip Erdoğan à la suite de l’attentat meurtrier perpétré ce mercredi, devant le siège des industries de défense turques.
Je condamne avec fermeté cet acte lâche et barbare qui vise à saper nos efforts communs dans la lutte contre le terrorisme.
Aux côtés de nos alliés et de tous ceux qui militent pour l’avènement d’une paix véritable dans le monde, restons engagés et déterminés! »

S.E. le Capitaine Ibrahim TRAORÉ
Président du Faso, Chef de l’État

Le sommet des Brics démontre que l’Occident n’a plus le monopole sur le monde, dit Paris

POLITIQUE: FRANCE-BRICS-OCCIDENT

Le sommet des Brics démontre que l’Occident n’a plus le monopole sur le monde, dit Paris

PARIS, 24 oct 2024 (AIB/TASS)-Le sommet des Brics à Kazan montre que l’Occident n’a plus le monopole sur le monde. C’est ce qu’a déclaré Benjamin Haddad, ministre français délégué chargé de l’Europe, sur la chaîne LCI.

Dans le contexte du « sommet des Brics et des élections américaines [qui auront lieu] dans quelques semaines et qui auront des conséquences majeures sur la sécurité de l’Europe et les relations transatlantiques, l’Europe, l’Occident se rend compte qu’on n’a plus le monopole sur le monde », a-t-il noté. Les pays occidentaux doivent être capables de « porter ce message vis-à-vis des pays du Sud » lorsqu’il s’agit du soutien à l’Ukraine et des « capacités des Européens de défendre notre vision du monde, nos intérêts, notre sécurité et notre autonomie stratégique », a souligné le diplomate.

Le 16e sommet des Brics se tient à Kazan du 22 au 24 octobre. Le deuxième jour du sommet, les participants ont adopté la déclaration de Kazan. Les principaux sujets abordés dans ce document sont le développement de l’association, la position sur les questions mondiales et le règlement des crises régionales, y compris celles de l’Ukraine et du Moyen-Orient.

Le groupe des Brics a été fondé en 2006. En 2011, l’Afrique du Sud a rejoint la composition initiale (Brésil, Russie, Inde et Chine). Le 1er janvier 2024, l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran sont devenus membres à part entière du groupe.

Avec TASS

17ème édition du SIAO ouaga 2024: L’artisanat nigérien à l »honneur (Ministre de l’Artisanat)

 

17ème édition du SIAO ouaga 2024: L’artisanat nigérien à l »honneur (Ministre de l’Artisanat)

Niamey, 23 Oct (ANP)-La Ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Sofiane Agaichata Guichene, a animé dans l’après midi de ce mercredi 23 octobre 2024, un point de presse relatif à la 17ème édition du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO), dont le Niger est pays invité d’honneur.

Notons que cet événement majeur qui célèbre la créativité et le savoir-faire artisanal, se tiendra à Ouagadougou au Burkina FASO du 25 Octobre au 03 Novembre 2024.

À travers ce point de presse, la Ministre en charge de l’Artisanat entend informer l’opinion nationale et internationale que le Niger exposera à cette 17 édition du SIAO des produits de haute qualité qui illustrent la richesse de son artisanat.

Selon la Ministre Mme Sofiane « cette manifestation représente bien plus qu’une simple exposition ; elle est une vitrine de la richesse culturelle et de l’héritage artisanal du Niger ».

Elle a aussi annoncé « qu’elle sera à la tête d’une délégation dynamique, composée des cadres de son département ministériel et des artisans les plus talentueux, qui auront l’opportunité de faire découvrir au monde la diversité et la qualité exceptionnelle des produits nigériens ».

Il faut préciser que pour la première fois, les plus hautes autorités ont totalement pris en charge la délégation du Niger au SIAO, notamment le transport aller-retours et la location de trente stands dont dix (10) climatisés et vingt (20) ventilés ainsi que leur branding.

Occasion saisie par la Ministre pour exprimer sa profonde reconnaissance envers les autorités, en particulier le Général de brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ainsi que le Premier Ministre, Ali Mahaman LAMINE ZEINE pour leur soutien indéfectible au secteur de l’Artisanat.

S’adressant aux artisans, la Ministre Guichene a indiqué « que chaque produit que nous présenterons doit être le reflet fidèle de notre savoir-faire, de notre culture et de notre identité, et c’est en maintenant des standards élevés que nous pourrons non seulement conquérir de nouveaux marchés, mais également renforcer notre position sur la scène internationale ».

Selon toujours Mme Sofiane Agaichata, « cet événement est aussi une occasion précieuse de tisser des liens, d’échanger des idées et de découvrir de nouvelles tendances dans le secteur de l’artisanat ».

« Je voudrais souligner l’importance cruciale du professionnalisme et de l’excellence dans notre démarche », a-t-elle souligné avant d’appeler les artisans nigériens à  »saisir cette opportunité pour se démarquer par leur créativité et leur professionnalisme en présentant au monde des produits de haute qualité qui illustrent la richesse de notre artisanat et la fierté de notre nation ».

« Ensemble, faisons briller le Niger sur la scène internationale et montrons à tous que notre patrimoine artisanal mérite d’être reconnu et célébré », a conclu la Ministre Agaichata.

ADA/AS/ANP 0102 octobre 2024

Burkina : La hiérarchie militaire encourage les Forces combattantes engagées à Ouo et à Iolonioro

Burkina : La hiérarchie militaire encourage les Forces combattantes engagées à Ouo et à Iolonioro

Ouagadougou, 24 oct. 2024(AIB)-Une mission de l’armée burkinabè conduite par le chef d’Etat-major adjoint de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Issa Yaguibou, est allée mardi dernier, galvaniser les troupes engagées contre le terrorisme à Ouo (Cascades) et à Iolonioro (Sud-Ouest), a appris l’AIB.

Agence d’information du Burkina

Reconquête du territoire national : le Chef d’Etat-Major Adjoint de la Gendarmerie Nationale galvanise les hommes sur le théâtre des opérations au nom de la hiérarchie militaire

Le mardi 22 octobre 2024, le lieutenant-colonel YAGUIBOU Issa, chef d’Etat-Major adjoint de la Gendarmerie Nationale, en compagnie du Commandant de l’Unité Spéciale d’Intervention de la Gendarmerie Nationale est allé saluer l’engagement des personnels de la gendarmerie en poste dans les régions des Cascades et du Sud-Ouest précisément dans les communes de Ouo et de Iolonioro.

En effet, cette visite s’inscrit dans la vision des autorités de la Transition de demeurer à l’écoute des hommes afin de favoriser l’exécution de leurs missions de reconquête de l’intégralité du territoire et de la souveraineté de notre pays.

Au cours de cette visite, la délégation s’est entretenue avec l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité de ces deux détachements ainsi que les VDP desdites localités. Ces vaillants combattants se sont dits conscients du bienfondé de leurs missions et ont réaffirmé leur ferme détermination à ne céder aucune portion du territoire national à l’ennemi.

Aussi, elle a permis de s’enquérir des conditions réelles de vie et de travail des personnels de ces détachements, de réaffirmer le soutien indéfectible des chefs à leurs égards, de témoigner la satisfaction de la hiérarchie quant au travail abattu au quotidien par les forces combattantes et de les féliciter pour les efforts sacrificiels consentis au quotidien qui ont permis d’obtenir des résultats probants dans la lutte contre l’hydre terroriste.

En outre, cette visite fut l’occasion de partager avec les unités combattantes sur le terrain, les directives du commandement sur le déroulement des opérations et les informations importantes concernant la vie de la nation.

Ces moments d’échanges entre la hiérarchie et la troupe ont constitué véritablement une source de motivation pour celle-ci qui s’est vu rassurée de l’accompagnement total des plus hautes autorités et de l’ensemble de la population de notre pays .

Communiqué de presse Gendarmerie nationale

 

Foot/C1: le Barça corrige le Bayern 4 à 1 dans le choc de la 3e journée

Foot/C1: le Barça corrige le Bayern 4 à 1 dans le choc de la 3e journée

Barcelone, Espagne

Le FC Barcelone s’est offert le choc de la 3e journée de la phase de groupe de la Ligue des champions en corrigeant le Bayern Munich 4 à 1, mercredi soir à domicile dans son stade olympique de Montjuic.

Portés par le triplé de leur capitaine Raphinha, les hommes de Hansi Flick comptent six points, contre trois pour les Munichois après trois matches dans cette première phase de la compétition reine du football européen.

Agence d’Information du Burkina avec AFP

RDC : Tshisekedi pour une « constitution adaptée » aux réalités congolaises

RDC : Tshisekedi pour une « constitution adaptée » aux réalités congolaises

Kisangani, RD Congo

Le président congolais Félix Tshisekedi a promis mercredi de mettre en place dès l’année prochaine une commission chargée d’élaborer une « constitution adaptée aux réalités » de la République démocratique du Congo (RDC). »Notre constitution n’est pas bonne, elle a été élaborée à l’étranger et par des étrangers », a déclaré M. Tshisekedi lors d’un meeting à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo (nord-est).

« Notre constitution doit être élaborée sur la base de nos habitudes, en tant que peuple congolais », a-t-il expliqué.

Au cours des derniers mois, à l’occasion de déplacements à l’étranger, M. Tshisekedi a évoqué à plusieurs reprises une constitution « dépassée » et le besoin de faire des « réformes ».

« L’année prochaine, je vais désigner une commission nationale chargée d’élaborer une constitution adaptée à nos réalités congolaises et qui ne va plus handicaper le fonctionnement du pays », a indiqué M. Tshisekedi.

Félix Tshisekedi, 61 ans, a été largement réélu pour un second mandat de cinq ans en décembre 2023. Depuis, l’opposition qui a contesté le résultat le met en garde contre une possible tentative de s’accrocher au pouvoir.

Les propos du président sur l’élaboration d’une nouvelle constitution n’ont pas suscité grands applaudissements du public, contrairement à l’appel à l’unité entre deux communautés rivales, évoqué quelques instants plus tôt, a constaté un correspondant de l’AFP.

Adopté en 2006 par référendum, la constitution congolaise a été révisée en 2011 par les parlementaires qui n’ont pas touché aux articles dits « verrouillés », dont l’un stipulant que le Président est élu pour « un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. »

Pour modifier cette disposition, « il revient au peuple de le décider et non au président de la République », a souligné mercredi Félix Tshisekedi.

La révision de 2011 avait en revanche porté le scrutin universel à un tour au lieu de deux.

En janvier 2015, des manifestations avaient éclaté notamment dans la capitale Kinshasa et Goma (est), pour protester contre une loi électorale susceptible de permettre à l’ex-président Joseph Kabila (2001-2019) de se maintenir au pouvoir au-delà de deux mandats.

Les violences ont fait des dizaines de morts. Kabila ne s’était pas présenté à la présidentielle de 2018 qui s’était tenue dans un climat tendu et avait donné Félix Tshisekedi vainqueur.

En RDC, un changement de Constitution doit être approuvé par référendum ou par le vote favorable des 3/5e du Parlement.

Avec AFP

La Turquie désigne le PKK après un attentat qui a fait 5 morts et 22 blessés près d’Ankara

La Turquie désigne le PKK après un attentat qui a fait 5 morts et 22 blessés près d’Ankara

Ankara, Turquie

Les autorités turques ont désigné le parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) comme « probable » responsable de l’attentat qui a fait cinq morts et plus de vingt blessés, mercredi contre le siège des industries de défense de Turquie, près d’Ankara.Pour le ministre de l’Intérieur Ali Yerlikaya, « la manière dont cette action a été menée est très probablement liée au PKK ».

Selon lui, les assaillants étaient deux et ils ont été tués.

« Le processus d’identification et la recherche d’empreintes digitales se poursuivent et nous dirons quelle organisation terroriste est à l’origine de l’attentat » a-t-il précisé, en annonçant un bilan de cinq morts et 22 blessés.

Le ministre de la Défense, Yasar Güler, a prévenu: « Nous infligeons toujours à ces scélérats du PKK le châtiment qu’ils méritent (…) Nous ne renoncerons pas à les poursuivre jusqu’à ce que le dernier terroriste soit éliminé et nous les ferons souffrir pour ce qu’ils ont fait ».

Le vice-président turc, Cevdet Yilmaz, qui a rendu visite aux blessés en soirée avec plusieurs membres du gouvernement, a indiqué qu’une des personnes décédées, outre quatre employés du site, est un chauffeur de taxi dont le commando a braqué la voiture avant l’attentat. Et que sept des blessés sont des policiers.

Le ministère de la Justice a annoncé l’ouverture d’une enquête.

L’opération, qui s’est déroulée en milieu d’après-midi à une quarantaine de km d’Ankara, visant le siège des industries de défense, n’avait pas été revendiquée dans la soirée.

– échanges de tirs –

 

La chaine de télévision privée NTV a évoqué une attaque suicide, qui n’a pas été confirmée, assurant qu’un « groupe de terroristes » avait fait irruption devant l’entrée des bâtiments avant que l’un d’eux se fasse « exploser ». L’explosion, selon les médias, a été suivie d’échanges de tirs pendant plus d’une heure.

Le journal Sabah a publié sur son compte X une photo issue des caméras de surveillance à l’entrée du bâtiment visé, montrant un jeune homme entièrement vêtu de noir, portant un sac à dos et apparemment muni d’un fusil d’assaut avec la mention: « Voici un des terroristes qui ont attaqué #TUSAŞ ».

Des images télévisées ont montré d’importants flammes suivies d’une fumée blanche devant l’entrée du site, avant de devoir renoncer au direct sur ordre de la RTürk, l’organe de régulation des radios et télévisions turques .

Dénonçant une « attaque ignoble » visant « l’une des locomotives de l’industrie de défense turque », le président Recep Tayyip Erdogan a promis de « briser ceux qui portent des mains sales sur la Turquie ».

« Notre lutte contre toutes les menaces terroristes se poursuivra avec détermination » a-t-il assuré sur X.

Le chef de l’Etat se trouvait à Kazan, en Russie, au côté de son homologue russe Vladimir Poutine qui lui a adressé ses condoléances, « condamnant tout acte de ce genre, quelles que soient ses motivations ».

– « dialogue » –

Cette attaque survient alors que la classe politique semble vouloir trouver une solution politique et négociée au conflit sanglant avec les combattants kurdes.

Le principal parti pro-kurde, le Dem (ex-HDP), troisième force au parlement, a ainsi jugé « significatif » qu’elle se produise  « alors que la société turque discute de solutions pour faire émerger la possibilité d’un dialogue ».

Mardi, le président du MHP (nationaliste) Devlet Bahçeli, principal allié du parti AKP de M. Erdogan, a invité le chef du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) Abdullah Öcalan, 75 ans, en prison depuis 1999, à s’exprimer devant le Parlement pour annoncer la dissolution de son parti, considéré comme un mouvement « terroriste » par Ankara et ses alliés.

Depuis sa cellule à Edirne (ouest), l’ex-co-président du Dem et toujours charismatique Selahattin Demirtas, condamné à 42 ans de prison en mai dernier, a dénoncé l’attaque et une « mentalité qui tente de briser dans le sang la recherche de solutions par le dialogue ».

« Si Öcalan prend une initiative et veut ouvrir la voie à une (solution) politique, nous le soutiendrons de toutes nos forces » prévient-il: « Nous ne permettrons jamais que la voix des (partisans) de la paix soit étouffée, d’où qu’elle vienne « .

Le chef de l’opposition au parlement, Özgür Özel, président du CHP, qui avait rendu visite à M.Demirtas mardi dans sa prison, a également dénoncé « l’attaque terroriste », précisant « condamner le terrorisme, peu importe de qui et d’où il vient ».

De nombreuses condamnations ont afflué de l’étranger, dont celle de Mark Rutte, secrétaire général de l’Otan, dont la Turquie est membre, qui a indiqué « se tenir au côté de notre allié, la Turquie ».

La Maison Blanche, le chef de a diplomatie européenne Josep Borrell, les responsables italien, grec, allemand et l’ambassade de France en Turquie ont également exprimé leur condéoléances et leur soutien.

Le PKK en lutte armée contre le gouvernement, avait perpétré une attaque à Ankara devant un commissariat de police en octobre 2023, qui avait fait deux morts (les assaillants) et blessé deux policiers.

Avec l ‘AFP

Promotion du consommer local : les costumes d’audience des magistrats et greffiers désormais en « Faso Dan Fani »

Promotion du consommer local : les costumes d’audience des magistrats et greffiers désormais en « Faso Dan Fani »

(Ouagadougou, 23 octobre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi 23 octobre 2024, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Selon le ministre porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, des dossiers inscrits à l’ordre du jour ont été examinés et des décisions importantes prises pour la bonne marche de la Nation.

Au titre du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le Conseil a adopté le projet de loi portant Statut général des personnels des Forces armées nationales dans l’optique de corriger certaines insuffisances et d’opérer des réformes pour plus d’efficacité. En termes d’innovations, et dans la forme, le ministre de la Sécurité, assurant l’intérim du ministre en charge de la Défense, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA a indiqué que désormais, il y aura une seule loi au lieu de deux notamment les lois 037 et 038.

Dans le fond, il a cité la réduction de la durée légale de service ramenée à douze (12) mois au lieu de dix-huit (18) au regard de l’engagement des militaires du rang sortis d’école dans les opérations de reconquête du territoire national. Ce décret consacre le rétablissement de la catégorie des militaires du rang dans la hiérarchie des personnels de la Gendarmerie nationale pour être conforme avec les autres armées et l’introduction d’un nouveau mode d’avancement, « l’avancement à titre posthume » pour tenir compte de l’engagement des hommes sur le terrain des opérations intérieures.

Le ministre SANA a ajouté que la promotion des inscrits au tableau d’avancement est ramenée sur deux semestres en l’occurrence le 1er janvier et le 1er juillet au lieu de quatre trimestres. Autre innovation contenue dans ce décret, selon le ministre SANA, c’est « l’ouverture de la possibilité pour tous les officiers issus du rang d’accéder à tous les grades de la catégorie des officiers, ainsi que la possibilité de nommer les officiers du rang parmi les adjudants-chefs ayant au moins 3 ans d’ancienneté de grade ».

Pour le compte du ministère de la Justice et des Droits humains en charge des Relations avec les Institutions, le Conseil a adopté deux décrets portant respectivement définition des caractéristiques et conditions de port du costume d’audience des magistrats et des greffiers.

Pour le ministre Edasso Rodrigue BAYALA, ces costumes d’audience sont entièrement faits de la cotonnade burkinabè, le Faso Dan Fani. « Le processus a été participatif. Nous poursuivons les discussions avec les autres professions judiciaires (avocats, huissiers et notaires) pour qu’ils puissent emboiter le pas », a précisé le Garde des Sceaux. Il a souligné qu’en termes de coût, les nouveaux costumes d’audience des magistrats et des greffiers sont « cinq fois moins chers » que ceux importés jusque-là.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Namentenga : Le haut-commissaire de la province salue la résilience des villages réinstallés de Dargo 

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Namentenga : Le haut-commissaire de la province salue la résilience des villages réinstallés de Dargo

Boulsa 22 oct. 2024 (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, en compagnie de l’ensemble des directeurs provinciaux et l’équipe de l’unité Guépard du commandant, Gérard Sindogo a effectué le mardi 22 octobre 2024, une sortie-terrain, dans les villages réinstallés de la commune de Dargo pour leur traduire sa solidarité et féliciter leur résilience.

«Les mots nous manquent pour traduire fidèlement les sentiments qui nous animent », a indiqué le chef coutumier de Yaongo, au cours de la visite-terrain avec les autorités provinciales.

Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga et sa délégation, sous un soleil ardent ont sillonné les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), les écoles primaires et les lycées et collèges rouverts dans la commune de Dargo, deux ans après leur fermeture pour s’imprégner de l’état de lieu et encourager les agents en poste.

A cet effet, la seule classe du cours préparatoire 1re année de (CP1) de l’école « B » de Dargo comptait au total 292 élèves, celle du CP1 de Dargo « A » 76 élèves. L’école de Yaongo regroupait 574 élèves dont 146 au CP1.

Les élèves de Boko qui sont passés de 116 élèves à 61 ont retenu l’attention des visiteurs.

« Pour le dernier cas de Boko , c’est assurément la dernière attaque du village en ce mois d’octobre qui en est la cause », a indiqué le directeur en charge de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle, Bernard Kaboré.

Selon lui, les acteurs de l’éducation au niveau du secondaire s’activent pour remobiliser le maximum d’élèves au profit du lycée départemental au collège de Yaongo et de Boko.

« La plupart de ces élèves, entendent assurément poursuivre leurs cursus scolaires là où ils résidaient, il y a deux ans », a confié le Directeur provincial des enseignements post primaires et secondaires AbdoulayeYarbanga.

Dans les CSPS de Dargo, Yaongo et de Boko, tout comme dans les établissements primaires et secondaires, le constat est le même, les agents sont en poste pour le travail.

Les populations, au cours échanges à bâtons rompu ont formulé des doléances qui ont porté sur la téléphonie mobile pour faciliter les communications et les transactions financières, les routes, la réinstallation des populations d’autres villages, l’aide alimentaire, les formations et les activités génératrices de revenus.

Elles ont également témoigné leur reconnaissance au commandant de l’unité Guépard pour son dynamisme et sa bravoure et aux autorités provinciales pour tous les accompagnements.

« Je ne suis pas venu pour qu’on parle des problèmes. Faites des difficultés rencontrées, des opportunités pour avancer. Je suis venu pour vous encourager et vous féliciter pour votre résilience » renchéri le haut-commissaire, Adama Conseiga.

Et de poursuivre «Rassurez vos parents vivant ailleurs que la vie continue à Dargo et ne tombons pas dans le piège de l’ennemi qui ne souhaite pas voir nos écoles et nos CSPS fonctionner. Montrons-leur le contraire ».

M. Conseiga a aussi fait une mention spéciale à la localité de Yaongo, qui malgré les attaques terroristes répétées résiste toujours.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 

Gourma : Le mouvement SHALOM offre un centre pour mineurs à l’administration pénitentiaire

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Gourma : Le mouvement SHALOM offre un centre pour mineurs à l’administration pénitentiaire

Fada N’Gourma, (AIB)- Le directeur de cabinet du ministère en charge des Droits humains, Bepoadi Sinini, a présidé, le mardi 22 octobre 2024 à Fada N’Gourma, la cérémonie de rétrocession d’un centre d’une superficie de 7 000 m2, dédié aux mineurs en conflits avec la loi, par le mouvement SHALOM.

Créé il y a 50 ans, le mouvement SHALOM qui œuvre dans le domaine humanitaire et le développement durable depuis 1988 au Burkina Faso, a rétrocédé officiellement et gracieusement son centre CASA MARCO d’une superficie de 7 000 m2, le mardi 22 octobre 2024, à l’administration pénitentiaire de Fada N’Gourma.

Le domaine est construit depuis 2010 et comprend une boulangerie et des ateliers équipés dont celui de la menuiserie.

Le fondateur du mouvement SHALOM, Andrea Pio Cristian, a indiqué que cette rétrocession de la part de sa structure témoigne de la volonté collective de bâtir une société plus juste et incluse.

Aussi, a-t-il ajouté, cet événement marque leur engagement collectif en faveur de la justice, de la paix et des droits humains.

Andrea Pio Cristian a estimé que le centre servira de plateforme pour sensibiliser, former et mobiliser les concitoyens autour des valeurs de paix et de respect des droits humains.

Le directeur de cabinet du ministère en charge des Droits humains, Bepoadi Sinini, a déclaré que le centre vient renforcer les capacités d’accueil des établissements pénitentiaires dédiés aux mineurs en conflits avec la loi.

« Ce joyau, va davantage humaniser nos centres de détention car non seulement, ces mineurs en conflit avec la loi pourraient apprendre des métiers qui faciliteraient leur insertion sociale après épuisement de leur peine », a souligné le directeur de cabinet.

M. Sinini, a ajouté que cette volonté d’humaniser nos prisons s’inscrit dans la politique du président du Faso qui souhaite que ces lieux de détention deviennent des lieux d’apprentissage et de production.

En marge de cette remise officielle, Andrea Pio Cristian et un autre membre de la délégation du mouvement SHALOM, ont été médaillés d’honneur de l’administration pénitentiaire à titre exceptionnel pour leur amitié et leur don de soi dans le développement durable du Burkina Faso.

« Ma structure est disposée à tout moment à accompagner ce centre rétrocédé pour peu que l’administration pénitentiaire exprime la nécessité il ne reste que dans la formation », a soutenu le fondateur du mouvement SHALOM.

Le mouvement SHALOM, qui signifie « paix » en hébreux, incarne des valeurs fondamentales que sont la solidarité, la tolérance et le respect des droits de chaque individu.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

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