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Gayéri/ CEP : 107 admis sur 137 candidats présentés

Gayéri/ CEP : 107 admis sur 137 candidats présentés

 Gayéri, le 16 juin 2023 (AIB)-La Circonscription d’Education de Base de Gayéri a enregistré 107 admis au Certificat d’Etude Primaire (CEP) session 2023 sur 137 candidats présentés.

La Circonscription d’Education de Base de Gayéri dans la province de la Komondjari a enregistré 107 candidats admis toutes options confondues, sur 137 candidats présentés soit un taux global de succès de 78,10%.

Ce résultat est le fruit des sacrifices de Monsieur Yatenyoua Lucien OUOBA, chef de Circonscription d’Education de Base de Gayéri et de ses braves enseignants qui malgré un contexte sécuritaire très difficile, ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour sauver l’année scolaire dans la province.

Il faut noter que durant toute l’année scolaire, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) appuyés par les Volontaires de la Défense de la Patrie(VDP) ont assuré la protection des écoles et des différents acteurs.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Thèse: Kokou Prosper Semekonawo propose des outils pour la planification energétique dans l’espace CEDEAO

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Burkina/Thèse: Kokou Prosper Semekonawo propose des outils pour la planification energétique dans l’espace CEDEAO

Ouagadougou, le 16 juin (AIB)-Kokou Prosper Semekonawo (25ans) a défendu jeudi, à l’université Joseph Ki-Zerbo, sa thèse unique de doctorat en physique appliquée, en proposant des outils pour résoudre la question de la planification énergétique dans l’espace CEDEAO, où 58% de la population n’ont pas accès à l’énergie, malgré d’énormes potentialités.

Kokou Prosper Semekonawo (25ans) a defendu sa thèse unique de doctorat à l’Université Joseph Ki Zerbo, le jeudi 15 juin juin 2023. Il propose dans ses recherches des outils pour la planification énergetiques dans les 15 pays de l’espace  CEDEAO.

Selon lui, en Afrique occidentale, plus de 58 % de la population, soit environ 175 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité, malgré les énormes ressources d’énergies fossiles et d’énergies renouvelables dont dispose cette sous-région.

«Cette situation lui fait perdre 2% de sa croissance économique annuelle », a-t-il déploré.

Pour lui, afin d’arriver à une autosuffisance énergétique d’ici à 2030, comme le recommande le septième Objectif du Développement Durable (ODD), le système énergétique ouest-africain doit pouvoir résoudre le problème de précarité financière et de manque d’investissements.

Il doit également développer les infrastructures de production et de transport de l’électricité, a-t-il ajouté.

Il doit enfin résoudre le problème d’insécurité énergétique et pardessus tout, résoudre le problème de planification énergétique auquel font face les pays de la région.

«Le problème de la planification se pose avec acuité et mérite une attention particulière car comment gouverner un secteur si l’on ne sait de quoi seront les futurs besoins réels du secteur et si l’on n’a pas à sa disposition, un planning concret des réalisations à opérer dans le secteur ? », s’est-il interrogé.

«L’on s’aperçoit tout de suite que la production, le transport et la distribution de l’électricité ou en d’autres termes, la gestion entre l’offre et la demande d’électricité sont intimement liées à la planification », a-t-il assuré.

Pour résoudre ce problème de planification «nous avons dans le cadre de nos travaux de recherches, proposé des modèles de réseaux de neurones artificiels LSTM, ARIMA et de régression multivariable pour la prévision de la demande d’électricité des pays de l’Afrique de l’Ouest», a-t-il souligné.

«Ces modèles sont des outils d’aide à la planification énergétique», qui se basent sur les données de la Banque Mondiale notamment le produit intérieur brut (PIB) de chaque pays, sa population et la consommation d’électricité entre 1980 et 2018.

Pour chaque pays, M. Semekonawo propose un modèle de planification énergétique «capable de prédire au mieux la demande d’électricité».

Pour lui, le modèle de régression multivariable prédit au mieux la demande d’électricité de la Gambie, du Ghana, du Libéria et du Togo.

Le modèle ARIMA prédit au mieux la demande d’électricité du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la République de Guinée, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et de la Sierra Léone

Celui de réseaux de neurones artificiels LSTM prédit au mieux la demande d’électricité du Burkina Faso, du Cap-Vert et du Nigéria.

L’impétrant utilise le modèle final de chaque pays pour faire une prévision à l’horizon 2050  pour le modèle ARIMA, 2030 pour celui LSTM et 2028 pour le modèle de régression.

Selon lui, ces résultats montrent d’une manière générale pour tous les pays de l’Afrique de l’Ouest, une forte croissance de la demande d’électricité à l’horizon 2028, 2030 et 2050.

«J’ai décidé de me pencher sur ce sujet parce que c’est une question qui est négligée dans nos Etats. Les gens en parlent peu, mais, c’est une question importante parce que quand la planification d’un pays est ratée, il faut savoir que c’est totalement le système énergétique de celui-ci qui est défaillant», a-t-il noté.

Aussi, à travers cette étude, Dr  Semekonawo veut attirer l’attention des décideurs sur «ces sujets qui sont très importants».

Pour lui, il faut en tenir  compte de la planification énergétique car ça y va de l’amélioration de l’économie des differents pays de l’Afrique de l’Ouest et partant des conditions de vie des populations.

De son avis, il compte poursuivre les recherches pour améliorer davantage les outils de planification énergétique qu’il propose.

«Nous comptons mettre en place des logiciels qui seront mis à la disposition des structures étatiques en vue de les aider à faire de façon efficace,  leur planification énergétique».

Le président du jury, Pr Dieudonné Joseph Bathiebo, a trouvé le document pertinent et en phase avec l’actualité.

«Vous ne pouvez faire une bonne planification énergétique que si vous savez quels sont vos besoins. Donc il faut prévoir les besoins futurs pour pouvoir bien planifier. Et c’est une bonne planification énergétique qui va faire un bon développement puisque vous savez que l’énergie est directement liée au développement économique», a-t-il souligné.

Et de poursuivre que «les outils utilisés vont permettre de baliser et de savoir exactement ce qu’on pourra faire comme planification, de savoir ce qu’il faut investir et aussi ce qu’il faut mobiliser comme ressources en vue de financer les différents projets energétiques».

A l’issue de son exposé, le jury composé d’éminents professeurs de l’Université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou et du Togo, a jugé le travail digne d’interêt et lui a decerné le grade de Docteur de l’Université Joseph Ki-Zerbo, mention physique appliquée, spécialité énergetique, avec la mention très honorable.

Il lui a également exhorté à poursuivre ses travaux en tenant compte du changement climatique.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

 

 

Burkina : Les enfants du Sahel veulent manger à leur faim et rester en dehors des conflits

Burkina-Journée-Enfants-Africain-Message

 Burkina : Les enfants de Dori veulent manger à leur faim et rester en dehors des conflits

 Ouagadougou, 16 juin 2023 (AIB)- «Manger à sa faim et boire à sa soif ne devraient pas être un luxe», lit-on dans une émouvante lettre adressée par les enfants de Dori aux bonnes volontés et diffusée par l’ONG Save the Children, à l’occasion de la journée de l’enfant africain. «Veilliez à ce que les enfants que nous sommes restent en dehors des conflits», ont-ils par ailleurs souhaité.

 

                        JOURNEE DE L’ENFANT AFRICAIN

                 MESSAGE D’ENFANTS DE DORI (Burkina Faso)

 

La Journée de l’Enfant Africain a été instituée en souvenir du 16 juin 1976 où des milliers d’étudiants sud-africains ont manifesté à Soweto pour exiger une éducation de qualité. Des centaines d’enfants ont été tués et blessés par le régime de l’apartheid en place à l’époque. Pour commémorer cette journée, Save the Children a organisé à Dori une journée de discussion avec une dizaine d’enfants, y compris des déplacés internes, sur leurs droits.

Cette discussion soutenue par le projet FHRAOC (Fond humanitaire régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre) est assortie d’un message que les enfants ont construit autour des préoccupations qu’ils vivent.

Sans surprise, ils se sont beaucoup plus appesantis sur l’impact du conflit sur leur vie et ont appelé à des actions concrètes pour répondre à leurs droits et à leurs besoins.  Ci-dessous l’intégralité de leur message.

«Notre pays traverse une crise sécuritaire depuis plusieurs années déjà et nous les enfants, nous sommes affectés de plusieurs façons. Nous vivons dans la peur au quotidien et le moindre bruit nous effraie, même l’explosion d’un ballon, car nous entendons fréquemment les bruits des armes et les explosions. En plus de cela, beaucoup de nos camarades qui ont dû se déplacer peinent à trouver une alimentation suffisante. Beaucoup d’enfants sont sans abris à cause de l’insécurité et ils sont exposés à plusieurs dangers de la rue et aux maladies. Maladies que nous rencontrons des difficultés à soigner car les revenus de nos parents ont été réduits par la crise et les déplacements.

Ici à Dori, la vie est devenue plus chère. Les prix ont doublé, sinon même triplé. Nos parents peinent à trouver de l’emploi, ce qui entraîne une conséquence directe sur notre quotidien et oblige certains enfants à quitter l’école. Nous manquons également du minimum, comme l’eau ou l’électricité depuis le début de cette crise. Nous n’avons qu’un seul souhait : que cette crise prenne fin le plus rapidement possible. Ce que nous voulons faire entendre, c’est le message suivant :   Veilliez à ce que les enfants que nous sommes restent en dehors des conflits.

Nous aimerions donc formuler quelques recommandations dans l’espoir d’être entendus :

  • Aux autorités, nous voulons vous partager nos craintes liées au fait que beaucoup d’enfants n’ont plus accès à l’école. Vous pouvez donc continuer à œuvrer pour que les enfants aient accès à l’éducation et se sentent en sécurité ;
  • Aux ONGs comme Save the Children, nous voulons adresser ce message : Vous pouvez contribuer à protection en continuant à lutter contre les mariages d’enfants, en les protégeant de toutes les formes de violences et en leur garantissant une alimentation saine et suffisante ;
  • A tous ceux qui en ont la capacité, pensez aux parents désœuvrés à cause de l’insécurité et aider les à avoir des opportunités de travail pour prendre soin de leurs enfants ;
  • Pour notre part, nous, enfants de la région du Sahel, pouvons également apporter notre contribution. En effet, nous devons être unis et solidaires des autres enfants les plus affectés. Nous devons travailler à leur offrir amitié et écoute, et faire preuve d’intelligence et de compréhension vis-à-vis de nos parents.

A toutes les personnes qui liront ce message, nous aimerions passer ce cri de cœur : Manger à sa faim et boire à sa soif ne devraient pas être un luxe. C’est un minimum et nous aimerions que tous les enfants aient ce minimum.

Nous enfants du Sahel, avons juste un souhait : que la paix revienne, que les personnes déplacées retournent dans leurs villages d’origines et que tous les enfants soient heureux, épanouis et aient les mêmes chances que tous les autres enfants du monde. Nous n’avons pas de pouvoir magique, mais juste notre voix. Si vous vous accordez pour nous protéger, pour que nous survivions, et pour que nous apprenions, aucun enfant ne souffrira des conflits.

A l’occasion de cette journée, nous aimerions également exprimer notre solidarité à tous les enfants du monde qui souffrent des conflits et particulièrement aux enfants africains. »

#AIB

Source : Save the Children

 

 

 

 

BEPC-2023/Ioba : 100% pour le Petit Séminaire Saint Tarsicius 

Burkina-Education-Examen-BEPC-Résultats

BEPC-2023/Ioba : 100% pour le Petit Séminaire Saint Tarsicius 

Dano, 16 juin 2023 (AIB)- L’établissement ‘’le Petit Séminaire Saint Tarsicius’’ dans la province du Ioba, a enregistré mercredi, un taux de 100% à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2023.

Comme à la session de 2022, l’établissement ‘’le Petit Séminaire Saint Tarsicius’’ dans la province du Ioba, a encore enregistré un taux de succès de 100% soit 23 candidats admis à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2023.

La province du Ioba dans la région du Sud-ouest a engrangé 1070 candidats admis soit un taux de réussite de38,05% sur 2812 candidats présentés à l’examen du BEPC.

Les résultats définitifs de l’examen du BEPC, session de 2023, ont été proclamés le mercredi 14 juin 2023 dans la province du Ioba.

Agence d’information du Burkina

SZ/ho/ata

 

CEP-2023/Komondjari : 78,1% de taux de réussite soit 107 candidats admis

Burkina-Education-Examen-CEP-Résultat

CEP-2023/Komondjari : 78,1% de taux de réussite soit 107 candidats admis

Gayéri, (AIB)- La province de la Komondjari dans la région de l’Est, a enregistré vendredi 78,10% de taux de réussite soit 107 candidats admis à l’examen du Certificat d’Etude primaire (CEP), session 2023.

La Circonscription d’Education de Base de Gayéri de la province de Komondjari dans la région de l’Est, a enregistré 107 candidats admis sur 137 candidats présentés, soit un taux global de succès de 78,10% à l’examen du Certificat d’étude primaire (CEP), session 2023.

Il faut noter que l’examen du CEP a pu se tenir grâce aux concours des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie(VDP).

Agence d’information du Burkina

LNY/ho/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 Zelensky exclut toute négociation avec Moscou après sa rencontre avec des dirigeants africains

DIPLOMATIE-UKRAINE-RUSSIE-AFRIQUE-CONFLIT,CORRECTION

 Zelensky exclut toute négociation avec Moscou après sa rencontre avec des dirigeants africains

KIEV (Ukraine), 16 juin 2023  – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exclu à nouveau toute négociation avec la Russie à l’issue de sa rencontre avec des dirigeants africains venus tenter une médiation entre Kiev et Moscou.

 

« Aujourd’hui j’ai clairement dit pendant notre rencontre (avec la délégation africaine) que permettre toute négociation avec la Russie maintenant, quand l’occupant est sur notre terre, signifie de geler la guerre, geler la douleur et la souffrance », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec des dirigeants africains.

Avec l’AFP

Frappes russes sur Kiev en pleine mission de médiation africaine  

RUSSIE-UKRAINE-CONFLIT,LEAD

Frappes russes sur Kiev en pleine mission de médiation africaine

 KIEV (Ukraine), 16 juin 2023 – Des missiles russes ont été lancés vendredi contre Kiev et au moins une explosion y a été entendue, a indiqué le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko, une attaque qui intervient le jour de la visite d’une délégation de dirigeants africains.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba a estimé que Moscou envoyait avec ces missiles le message aux médiateurs africains qu’il ne veut pas de paix. Ces dirigeants doivent rencontre le président ukrainien vendredi et son homologue russe samedi.

« Les missiles russes sont un message à l’Afrique : la Russie veut plus de guerre, pas de paix », a-t-il écrit sur Twitter.

Un peu plus tôt, en fin de matinée à Kiev, le maire Vitali Klitschko avait fait était d’une explosion dans le quartier de Podil.

« Les missiles volent encore en visant Kiev », a-t-il ajouté, alors que la défense anti-aérienne était en action, selon les autorités.

Des journalistes de l’AFP ont entendu des déflagrations, mais il n’était pas possible de dire dans l’immédiat s’il y avait des dégâts ou des victimes.

Toute l’Ukraine était à la mi-journée en état d’alerte antiaérienne.

« Menaces d’armes balistiques sur le Centre, l’Est et l’Ouest, restez dans les abris » a indiqué sur Telegram l’armée de l’air ukrainienne.

La délégation de dirigeants africains pour une médiation en Ukraine, dont le président sud-africain Cyril Ramaphosa, était à Kiev et dans ces environs vendredi pour une mission de médiation, avant de se rendre samedi en Russie.

La délégation était dans la matinée à Boutcha, théâtre d’un massacre de civils imputé à l’armée russe, et doit ensuite rencontre le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Avec l’Afp

Nahouri : une foire de produits forestiers non ligneux pour inciter à la restauration du paysage

Nahouri : une foire de produits forestiers non ligneux pour inciter à la restauration du paysage

Pô (AIB)-L’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) en collaboration avec la faitière de coopératives villageoises ‘’koudjigui-Tina’’ organise, du 15 au 17 juin 2023, à Tiébélé dans la province du Nahouri (région du Centre-sud), la première édition de la foire des connaissances sur les Produits forestiers non ligneux (PFNL) de Tiébélé, à l’effet d’inciter les populations à participer à la préservation et à la restauration de la biodiversité forestière.

Des expositions-vente de PFNL, des conférences publiques portant sur le thème de la foire, à savoir «Concilier la neutralité de dégradation des terres et les chaines de valeur des produits forestiers non ligneux à l’échelle des paysages en zone sahélienne» et des matchs de gala entre parents à plaisanterie Gurunsi et Bissa constituent, entre autres, les activités au programme de la première édition de la foire des connaissances sur les PFNL de Tiébélé, dans la province du Nahouri (région du Centre-sud).

La gouverneure du Centre-sud, Yvette Nacoulma et son équipe ont visité plusieurs stands d’exposition.

Les PFNL exposés sont essentiellement composés de beurre, des amandes, du savon et des pommades pour les produits dérivés du karité et le soumbala, le miel, la poudre de pain de singe, les feuilles de baobab moulues, les confitures, les biscuits, le jus…pour les autres produits.

L’organisation de la foire bénéficie de l’accompagnement du projet ‘’Terres d’opportunités au Sahel’’ encore connu sous l’acronyme LOGMe (Land Opportunities Global Mechanism), financé par le Ministère italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique et mis en œuvre par l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).

En se joignant à la faitière communale de coopératives villageoises de Tiébélé ‘’Koudjigui-Tina’’ pour tenir l’activité, l’UICN entend principalement promouvoir les chaines de valeur des PFNL afin d’inciter les producteurs à la restauration des paysages, a fait savoir la coordonnatrice régionale du projet « Terres d’opportunités au Sahel », Félicité Vodounhessi.

Il s’agit aussi, à l’écouter, de renforcer les capacités techniques et organisationnelles et assurer une connexion durable des acteurs intervenant dans la chaine de valeur des PFNL, faciliter une commercialisation en quantité et en qualité des PFNL et contribuer à la sécurité alimentaire des populations par des moyens leur permettant d’être résilientes et de s’adapter aux changements climatiques.

Le directeur régional en charge de l’Environnement du Centre-sud, Aboudou Ouédraogo, se réjouit de la tenue de la foire.

Le directeur régional de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement du Centre-sud, Aboudou Ouédraogo, à l’issue de la cérémonie d’ouverture, a dit accueillir positivement l’initiative. Il a expliqué qu’elle entre surtout en droite ligne de l’appel du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, à la consommation locale. « Ce sont des ressources forestières qui sont transformées localement et nous nous réjouissons de cela », a-t-il indiqué.

La gouverneure du Centre-sud, Yvette Nacoulma, a, elle aussi, salué la tenue effective de la foire communale. Elle s’est dit émerveillée par le savoir-faire des femmes au niveau de la transformation des PFNL appelant les organisateurs à pérenniser l’activité ainsi que d’autres structures et ONG à accompagner la promotion de secteur et les acteurs de la chaine.

Dans le cadre du soutien à l’organisation de la foire, l’UICN entend également primer des productrices et transformatrices. Ces récompenses seront décernées à des participantes qui se seront démarquées par la qualité de leurs produits, la présentation, le savoir et savoir-faire, a confié la coordonnatrice régionale de  » Terres d’opportunités au Sahel ».

Plusieurs coopératives féminines locales participent à la foire.

Au premier jour de l’évènement, Félicité Vodounhessi a dit tirer des motifs de satisfaction et escompte une réussite à son terme. « On sent déjà une volonté et un engouement des femmes autour de la question et aussi une forte mobilisation de plusieurs productrices », a-t-elle souligné.

La société coopérative Koudjigui-Tina, co-organisatrice de la foire, est constituée d’un regroupement de 64 coopératives villageoises de la commune de Tiébélé qui compte à ce jour plus de 2 039 membres majoritairement des femmes.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

RDC: l’ONU appelle les autorités à démanteler des maisons closes dans des camps de déplacés

RDCONGO-ONU-FEMMES-SOCIÉTÉ-PROSTITUTION-GOUVERNEMENT-CONFLIT

RDC: l’ONU appelle les autorités à démanteler des maisons closes dans des camps de déplacés

 

 KINSHASA, 16 juin 2023  – Une responsable des Nations unies a appelé vendredi les autorités congolaises à démanteler des « maisons de tolérance » érigées selon elle dans et autour de camps de déplacés à Goma, dans l’est troublé de la République démocratique du Congo (RDC).

Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Pramila Patten est en RDC depuis le 9 juin pour une visite officielle de huit jours.

Elle s’est notamment rendue mardi et mercredi à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Cette province frontalière du Rwanda et de l’Ouganda est au coeur des violences armées en cours depuis près de 30 ans dans l’est congolais, avec des rébellions répétées et des drames humanitaires constants

Devant la presse à Kinshasa, Mme Patten a déclaré être « particulièrement choquée par l’existence de nombreux lieux communément baptisés +maisons de tolérance+ autour et dans les camps de déplacés ».

Dans ces maisons, « des femmes et des jeunes filles sont contraintes, y compris pour des raisons de survie, pour subvenir à leurs besoins de base et à ceux de leurs familles, à se prostituer en échange de quelques francs », a-t-elle déploré.

Il m’a été rapporté, a dit la diplomate, que « même des femmes mariées le font pour nourrir leurs enfants », par « contrainte et non de gaieté de coeur ».

« J’ai exhorté les autorités à démanteler ces maisons (…) où des prédateurs abusent de la vulnérabilité de (ces) femmes et des jeunes filles », a-t-elle déclaré.

La visite de Mme Patten intervient dans un contexte de « recrudescence des violences sexuelles dans l’est de la RDC, dans la situation complexe pré-électorale, et des discussions autour de la transition/reconfiguration de la Monusco (Mission de l’ONU en RDC) », a indiqué dans un communiqué la mission onusienne.

La semaine dernière, Jean-Pierre Lacroix, patron des opérations de paix de l’ONU, avait affirmé à Kinshasa que son organisation étudiait comment retirer sa force de maintien de la paix en RDC « le plus rapidement possible » mais de manière « graduelle et responsable ».

La Monusco (anciennement Monuc), l’une des plus importantes et plus coûteuses missions de l’ONU au monde, est présente en RDC depuis 1999 et y compte environ 16.000 soldats de maintien de la paix.

Avec l’AFP

La Russie a livré de premières ogives nucléaires au Bélarus (Poutine)

CONFLIT-RUSSIE-UKRAINE-BELARUS-INDUSTRIE-DÉFENSE-ÉNERGIE,LEAD

La Russie a livré de premières ogives nucléaires au Bélarus (Poutine)

 

 MOSCOU, 16 juin 2023 – Le président russe Vladimir Poutine a annoncé vendredi avoir transféré au Bélarus de premières armes nucléaires, concrétisant le déploiement annoncé en mars par Moscou.

« Les premières ogives nucléaires ont été livrées sur le territoire du Bélarus. Ce ne sont que les premières, d’ici la fin de l’été, la fin de l’année, nous achèverons totalement, entièrement ce travail », a-t-il dit lors d’un forum économique à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), retransmis en direct à la télévision russe, mais auquel l’AFP n’a pas pu assister faute d’avoir été accréditée.

Il a rappelé que le « déploiement d’armes nucléaires tactiques » au Bélarus était le fruit d’un accord annoncé en mars avec le président bélarusse Alexandre Loukachenko, qui a prêté le territoire de son pays à la Russie pour attaquer l’Ukraine.

Selon lui, il s’agit d’un élement de dissuasion pour « ceux qui pense à infliger à la Russie une défaite stratégique ».

Ces premières livraisons semblent avoir été accélérées, M. Poutine ayant dit encore le 9 juin que le déploiement se ferait en juillet.

Il avait ainsi contredit M. Loukachenko qui avait lui au contraire affirmé le 25 mai que les premières ogives étaient déjà arrivées dans son pays.

Le président russe avait annoncé le 25 mars que Moscou allait déployer des armes nucléaires « tactiques » sur le territoire du Bélarus, un pays situé aux portes de l’Union européenne, nourrissant la crainte d’une d’escalade du conflit en Ukraine.

L’annonce avait suscité des critiques de la communauté internationale, les Occidentaux en particulier, d’autant que le dirigeant russe a depuis le début de son assaut contre son voisin ukrainien en février 2022 évoqué la possibilité d’un recours à l’arme atomique.

Les armements nucléaires dits « tactiques » peuvent provoquer d’immenses dégâts, mais leur rayon de destruction est plus limité que celui d’armes nucléaires « stratégiques ».

Début avril, la Russie avait indiqué avoir commencé à former les militaires bélarusse à l’utilisation d’armes nucléaires « tactiques ».

En outre, M. Poutine a indiqué par le passé que dix avions avaient déjà été équipés au Bélarus pour l’utilisation de telles armes et qu’un entrepôt spécial serait terminé d’ici au 1er juillet.

Avec l’AFP

Le Mali demande le « retrait sans délai » de la mission de l’ONU (ministre)

CONFLIT-ARMÉES-MALI-ONU

Le Mali demande le « retrait sans délai » de la mission de l’ONU (ministre)

 

 NATIONS UNIES (Etats-Unis), 16 juin 2023  – Le ministre malien des affaires étrangères a demandé vendredi devant le Conseil de sécurité de l’ONU le « retrait sans délai » de la mission des Nations unies dans son pays (Minusma), dont il a dénoncé « l’échec » pour répondre au défi sécuritaire.

 

« Le gouvernement du Mali demande le retrait sans délai de la Minusma. Cependant le gouvernement est disposé à coopérer avec les Nations unies dans cette perspective », a déclaré Abdoulaye Diop, rejetant toutes les options d’évolution du mandat de la mission de maintien de la paix proposées par le secrétaire général de l’ONU.

Avec l’AFP

Balé: Deux morts et 28 blessés dans un accident de la route à Pâ

Balé: Deux morts et 28 blessés dans un accident de la route à Pâ

Boromo, 16 juin 2023(AIB)-Un accident de la route a provoqué, tôt vendredi, le décès de deux personnes et blessé 28 autres autres, a appris l’AIB auprès des pompiers.

Un car de transport en commun s’est renversé à l’aube dans la commune de Pâ sur la Nationale 1, le vendredi 16 juin 2023.

L’accident a fait 2 morts, 8 blessés graves et 20 blessés légers, selon les pompiers.

Les passagers ont été secourus par la 6e compagnie des sapeurs pompiers de Boromo, suite à une alerte reçue à 5h25mn.

Les blessés ont été évacués au centre médical de Boromo, ont précisé les mêmes sources.

Mais pour l’instant les causes de l’accident, sont inconnues.

Ces derniers jours, au moins trois autres accidents mortels ont eu lieu dans la province des Balé.

Agence d’information du Burkina

Obkiri MIEN

AIB-BALE

Zondoma: Les forces vives de Gourcy échangent sur leurs contributions à la vie de leur commune.

Burkina-Province-Zondoma-Dialogue

Zondoma: Les forces vives de Gourcy échangent sur leurs contributions à la vie de leur commune.

Gourcy, (AIB) – L’Association monde rural (AMR) a organisé un dialogue communautaire le lundi 12 juin à Gourcy, pour permettre aux forces vives de la commune, d’échanger sur leurs contributions au bon fonctionnement de leur collectivité territoriale, dans un contexte de Transition.

Organisé par l’Association monde rural (AMR) le dialogue communautaire a regroupé des jeunes, des femmes, des leaders communautaires, des représentants de personnes vivant avec un handicap, des personnes déplacées Internes (PDI) et des membres de la délégation spéciale de la commune de Gourcy.

Ce cadre d’échanges dont l’objectif est de permettre aux participants de mieux comprendre le fonctionnement des délégations spéciales ainsi que le rôle des différents acteurs dans l’implication de la gestion appropriée et rigoureusese des affaires publiques, dans le strict respect des textes en vigueur et en fonction du contexte.

A cet effet, le facilitateur,Hassane Sawadogo s’est entretenu dans un premier temps avec les participants sur la composition, le fonctionnement et les attributions des délégations spéciales installées, à la suite du coup d’État intervenu en janvier 2022.

Par la suite, il a abordé le concept de participation citoyenne en développant ses bases légales, les types et les mécanismes de participation, ainsi que les obstacles y relatifs.

«La délégation spéciale joue le même rôle que le conseil municipal », a indiqué M.Sawadogo.

 

Il a par ailleurs précisé que dans ce contexte actuel, l’accompagnement de toutes les couches sociales, particulièrement les organisations de la société civile est plus que necessaire.

Selon lui, ces organisations ont un rôle important qui consiste principalement à influencer les politiques publiques et contribuer à l’amélioration de l’accès et la qualité des services sociaux de base.

Les participants ont identifié les acteurs de la décentralisation et leurs rôles dans le fonctionnement des communes. Se basant sur la situation actuelle, ils ont analysé les forces, les faiblesses, les difficultés de leur commune tout en insistant sur les différents défis à relever.

Pour eux , il s’agit, entre autres, du retour à l’ordre constitutionnel, de la promotion de la paix et le développemen, de la lutte contre l’insécurité et de la corruption etc.

Face à toutes ces exigences, les forces vives ont pris l’engagement à l’unanimité de jouer leurs partitions pour le succès de la mission de la délégation spéciale.

Il faut noter que ce cadre de dialogue s’inscrit dans la mise en œuvre du projet  »Renforcement de la gouvernance locale par une sensibilisation pour une meilleure appropriation par les citoyens de la mise en place des délégations spéciales apaisées.

Il s’exécute dans neuf communes des régions du Nord et du Centre-Nord avec l’accompagnement technique et financier de l’IGR (Gouvernance Inclusive pour la Résilience).

Agence d’informatio du Burkina

AK/no/ta

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Banwa : Les membres du CCP tiennent leur première rencontre à Solenzo

 

Burkina-Province-Banwa-Concertations- CCP

Banwa : Les membres du CCP tiennent leur première rencontre à Solenzo

Solenzo, (AIB)- La province des Banwa, dans la région de la Boucle du Mouhoun a tenu le jeudi 15 juin 2023, son premier Cadre de concertations provinciale (CCP) de l’année 2023 avec ses membres à Solenzo, pour faire le bilan des activités et des difficultés rencontrées.

Depuis la reconquête de la ville de Solenzo par les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), toutes les activités sont tenues dans ladite ville.

Ainsi, les membres du Cadre de concertations provinciale (CCP) se sont retrouvés pour la première le jeudi 15 juin 2023 à Solenzo, afin faire le bilan des activités et des difficultés rencontrée

Le haut-commissaire a invité le préfet et président de la délégation spéciale (PDS) de Solenzo à livrer la première communication qui porte sur le bilan de mise en œuvre des activités du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR).

Selon le préfet, plusieurs infrastructures ont été réalisées dans les communes de Solenzo et Kouka, mais compte tenu de la situation sécuritaire, les réalisations de la commune de Sanaba et quelques villages de Solenzo ont été résiliées.

A cet effet, les membres du CCP ont demandé au préfet de faire un plaidoyer auprès du projet, afin que toutes les communes bénéficient des actions du PUDTR.

Le directeur provincial en charge de l’Action humanitaire, de la solidarité nationale, du genre et de la famille a présenté aux membres les difficultés que rencontre son service et aussi de la situation des Personnes déplacées internes (PDI).

« En 2017, les PDI se comptaient au bout du doigt mais de nos jours, il y a un afflux des PDI à Solenzo, de ce fait que les appuis sont rares mais le service fait de tout son possible pour leur venir en aide », a-t-il ajouté.

Des structures comme l’Association des grossistes et détaillants d’intrants agricoles du Burkina Faso (AGRODIA), le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) et le Programme alimentaire mondial (PAM) accompagnent les PDI avec des vivres.

La province des Banwa n’a pas pu entamer la rentrée pédagogique 2022-2023, à cause de l’insécurité, selon le directeur provincial en charge de l’Education nationale.

A ses dires, 276 structures éducatives sont fermées mais un site a été érigé pour accueillir les élèves de la commune de Sanaba et Kouka à Dédougou.

« Nous avons pu héberger 276 élèves à Dédougou. La reprise de Solenzo a permis d’ouvrir toutes les classes avec 2 537 élèves ce qui nous a permis également de prendre part aux examens de fin d’année, même si nous avons repris en fin février », a-t-il confié.

Les membres ont également demandé au directeur provincial de l’Education et au préfet de plaider auprès du PUDTR, afin que des solutions adaptées soient trouvées à Solenzo, pour permettre à tous les élèves de la province de suivre les cours.

Le représentant du Médecin chef du district (MCD) de la ville de Solenzo a dans sa communication, noté que les services fonctionnent à minima dans la province. Il a aussi signalé que 5 ambulances médicales ont été emportées par les hommes armés non identifiés (HANI).

Notons 48 césariennes ont été faites au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Solenzo depuis son ouverture le 26 mars 2023.

L’insécurité a également contraint les Centres sociaux de promotion sociale (CSPS) de la commune de Sanaba et de quelques villages de Solenzo à fermer leurs portes.

« Si rien n’est fait surtout le retour de la sécurité, nous aura des accouchements à domicile, la mortalité maternelle et infantile, car même avec la sécurité à Solenzo, il est très difficile pour nous de faire à bien notre travail. Il nous faut de l’électricité et du carburant pour permettre les évacuations », a poursuivi le MCD.

Le directeur provincial en charge de l’Agriculture a livré la dernière communication.

Pour lui, la saison hivernale 2022-2023 s’est bien installée et les pluies ont été bien réparties dans le temps et dans l’espace.

A l’en croire, plusieurs projets dont le PUDTR soutient les paysans avec des intrants agricoles.

Les membres CCP se sont préoccupés de la saison hivernale de cette année 2023/2024, car selon eux, jusqu’à la date du 16 juin 2023, il n’y a pas toujours de pluies pour permettre aux agriculteurs de rejoindre les champs.

Le directeur provincial en charge de l’Agriculture a rassuré les membres du CCP que les sols de la province des Banwa sont fertiles et quel qu’en soit le début de la saison hivernale, les récoltes seront bonnes.

Agence d’information du Burkina

SO/no/ata

 

Bobo-Dioulasso: un décès et des blessés dans des heurts entre civils et militaires

Bobo-Dioulasso: un décès et des blessés dans des heurts entre civils et militaires

Ouagadougou, 16 juin 2023(AIB)- Un civil a perdu la vie et plusieurs autres blessés jeudi à Bobo-Dioulasso, dans des heurts qui ont opposé des civils à des militaires, indique un communiqué de l’armée transmis à l’AIB.

Selon la même source, une enquête interne a été ouverte et des démarches ont été entreprises pour donner une suite judiciaire à cette affaire.

Les blessés ont été également pris en charge, assure le communiqué.

Les heurts ont eu lieu suite à l’agression d’un militaire, mercredi nuit, affirme le texte.

Le chef d’Etat-major général des Armées, le Colonel-major Célestin Simporé a fermement condamné ces « agissements inadmissible qui mettent en mal, l’indispensable lien Armée-Nation ».

Il dit regretter  »profondément ces agissements, oeuvres d’éléments isolés, qui ne reflètent en rien les valeurs de l’institution militaire ».

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina: Echange président/gendarmes, recrutement et costumes des acteurs judiciaires, au menu des quotidiens

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Burkina: Echange président/gendarmes, recrutement et costumes des acteurs judiciaires, au menu des quotidiens

Ouagadougou, 16 juin 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce vendredi parlent de la transformation en cotonnade traditionnelle des costumes des acteurs judiciaires, du recrutement  de 2 400 jeunes pour le Service national pour le développement (SND), sans oublier l’échange entre le chef de l’Etat et le personnel de la gendarmerie nationale.

Le quotidien public Sidwaya arbore à sa manchette un extrait de la déclaration  du chef de l’Etat, Ibrahim Traoré face au personnel de la gendarmerie, hier jeudi lorsqu’il dit: « Travaillons à récupérer notre territoire ».

Le journal relate que le président de la Transition a félicité et encouragé la gendarmerie nationale pour le travail abattu et pour le combat qui se mène actuellement sur le terrain.

Selon Sidwaya, le président Traoré a salué les initiatives développées par la gendarmerie nationale pour la prise en charge des veuves et des orphelins des soldats tombés au front.

Dans la même lancée, le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga  renseigne que, selon le chef d’état-major de la gendarmerie, le lieutenant-colonel Evrard Somda, cette rencontre avec le chef de l’Etat a été une opportunité pour le personnel de la gendarmerie de recueillir des orientations et de traduire son engagement dans la lutte contre le terrorisme.

Pour sa part, le quotidien privé Le Pays indique que pour  le chef de l’Etat, « nous devons quitter les idées corporatistes et avancer dans la guerre pour la récupération de notre territoire ».

Evoquant la levée de la 79e promotion des appelés du Service national pour le développement (SND), Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, titre : «SND : 2 400 appelés volontaires  pour la cuvée 2023 ».

A ce propos, Sidwaya affiche : 79e promotion des appelés du SND : Le Premier ministre lance le recrutement de 2 400 jeunes ».

Le confrère note que le Premier ministre, Appolinaire Joachimson Kyèlem de Tambela a lancé, hier jeudi 15 juin  à Tenkodogo, la levée de la 79e promotion des appelés du Service national pour le développement (SND).

Sidwaya  explique que les 2400 appelés volontaires seront repartis entre 1700 pour appuyer l’administration publique, 600 à former aux métiers et 100 jeunes pour épauler les sapeurs-pompiers dans la protection.

Il ajoute qu’en s’adressant aux candidats de cette 79e  promotion du SND, le chef du gouvernement a indiqué que la jeunesse est la pépinière du pays.

Sous un autre chapitre, le quotidien national renseigne que les acteurs du monde de la justice burkinabè réfléchissent sur la mise en œuvre de la décision gouvernementale relative à la confection des toges en Faso Dafani.

A ce sujet, le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga laisse lire : « Port Faso Dan Fani par les acteurs judiciaires : L’audience est ouverte ».

Selon le journal, le ministère de la Justice et des Droits humains a organisé, le 15 juin 2023, à Ouagadougou, un atelier de réflexion sur l’utilisation du Faso dan fani pour la confection de  costume d’audience des acteurs judiciaires.

Il indique que l’objectif de la rencontre est de définir et de s’accorder sur les caractéristiques qualitatives de la toge des différents acteurs judiciaires en Faso dan fani et de recueillir les observations et les amendements pertinents des participants sur le projet.

La même source rappelle que la vision du gouvernement de la Transition est d’engager les populations à une participation active à la valorisation de la culture burkinabè à travers la production endogène.

Agence d’information du Burkina.

BA /ho/ak

BEPC-2023/Balé: 36,03% de taux de succès soit 1427 candidats admis 

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BEPC-2023/Balé: 36,03% de taux de succès soit 1427 candidats admis 

Boromo, 15 juin 2023(AIB)- La province des Balé, selon les résultats parvenus à l’AIB mercredi, a enregistré  36,03% de taux de succès, soit 1 427 candidats admis à l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), session 2023.

Ils étaient au total 3 961 candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2023, dans la province des Balé. A l’arrivée 1 427 ont pu décrocher leurs diplômes, soit un taux de réussite provincial de 36,03%.

Les 1 427 élèves  »nouveaux brevetés » ont décroché ainsi le diplôme qui leur ouvre les portes du second cycle de l’enseignement général et de l’enseignement technique de l’année académique 2023-2024.

Agence d’information du Burkina

OM/ho/ata/ak

BEPC-2023/Tuy : 848 candidats admis

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BEPC-2023/Tuy : 848 candidats admis

Houndé, (AIB)- La province du Tuy dans la région des Hauts-bassins a engrangé mercredi, 848 candidats admis sur 2713 candidats qui ont pris part à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle; session 2023.

La province de Tuy dans la région des Hauts-bassins a connu mercredi 14 juin 2023 les résultats définitifs de l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2023.

Sur 2787 candidats inscrits, 2713 candidats ont pu prendre part à l’examen du BEPC de la province du Tuy, faisant 848 élèves admis soit un taux de réussite 31,26%.

La province a obtenu 848 candidats admis dont 568 au premier tour et 280 au second tour à l’examen du BEPC.

le taux de réussite est de 35, 19% pour les garçons et 28,03% pour les filles.

Des 11 jurys que compte la province, le jury Houndé 4 enregistre le meilleur score avec un taux de 49,03% tandis que celui de Koumbia 1 enregistre le taux le plus faible soit 24,07%.

Agence d’information du Burkina

BEB/ho/ata

Eliminatoires CAN2023 : Bertrand Traoré promet une victoire face aux Requins bleus

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Eliminatoires CAN2023 : Bertrand Traoré promet une victoire face aux Requins bleus

Praia, 15 juin 2023 (AIB) – Le capitaine des Etalons du Burkina Faso a promis jeudi à Praia lors de la première séance de l’entrainement de l’équipe, une victoire contre les Requins bleus du Cap-Vert qu’ils rencontrent dimanche (15h local et 16h TU) dans un match haut de gamme, comptant pour la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2023.

Le groupe Etalons a rassuré n’être pas venu à Praia pour danser la « Morna » (dans populaire du Cap-Vert), « on arrive avec une approche différente dans ce match car on s’est qualifié après 4 journées. On est un peu plus tranquille dans la tête. Mais en tant que compétiteur, on est conscient qu’on vient représenter tout le Burkina Faso ici. On ne va pas se contenter de venir en vacance ici. On vient pour chercher un résultat pour consolider notre place de leader. On est des professionnels et on vient pour jouer et gagner », a promis le capitaine de l’équipe Bertrand Traoré.

Le coach Hubert Velud et son staff se sont mis vite au travail pour l’atteinte des objectifs dans la capitale capverdienne. Il mentionne que ce premier entrainement de l’équipe est très important car c’est « dans les conditions du match. C’est un synthétique et il faut s’adapter à tout ça. C’est d’excellentes conditions de préparation. On a travaillé sur un système à Ouagadougou et aujourd’hui on va préparer un autre. En fin de semaine on choisira dans quel système on va jouer ».

Le relief de Praia est vallonné et pourrait être un désavantage pour les Etalons : le stade du match est en altitude donc plus venteux. Mais cela pourrait se régler avec les trois jours d’acclimatation et la dernière séance d’entrainement qui aura lieu sur le stade du match.

Un match ouvert en perspective

L’entrainement du jour a été particulièrement intense

Pendant que les Etalons jouent pour le leadership du groupe B, les Requins bleus jouent leur qualification. Cela s’annonce comme un match non fermé. Le technicien français a fait savoir que « on va attaquer le match pour essayer de marquer un but pour leur poser des problèmes. Eux sont obligés de se livrer parce qu’ils ont besoin d’une victoire. Mais je nous vois mal fermer le jeu. On va jouer vers l’avant parce qu’on a l’équipe pour. Donc ça risque d’être un match très ouvert ».

Mais la prudence est de mise car beaucoup de choses ont évolué dans cette équipe des Requins qui ont une revanche à prendre avec les Etalons qui les ont battus dans ces éliminatoires et lors de la CAN 2021.

Et pour le Velud « on a bien analysé et c’est une bonne équipe. Ils ont fait match nul contre le Maroc (récent 4e au mondial de football) et ce n’est pas un hasard ». Va-t-il seulement compter sur ses cadres pour la victoire ou va-t-il faire un turnover ? Le technicien français a répondu qu’ « on va faire un petit turnover mais ça sera un turnover naturel car il y avait beaucoup d’absents dans l’équipe et ça permettra également de voir d’autres joueurs ».

Le capitaine Bertrand a mentionné que dans ces genres de match « le plus difficile c’est l’entente, la motivation, l’envi qu’on va y mettre. On va essayer de se motiver comme il se doit ».

Le jeune Mahamady Alex Bangré de Quevilly Rouen Métropole (France) très bien intégré dans le groupe se réjouit de jouer pour son pays, le Burkina Faso. « C’est toujours une fierté et un honneur. Donc je suis très content à chaque fois que je reviens, toujours dans un groupe qui vit bien. On vient toujours avec la même envie. C’est un groupe en or avec de bonnes personnes. Je me sens très à l’aise avec tout le monde. On veut gagner tous les matchs et assurer la première place. Je prépare toujours les matchs de la même manière, que je sois titulaire ou remplaçant. C’est important de toujours mouiller le maillot pour le pays », a-t-il dit.

Le groupe Etalons pour les entrainements de ce jour a été divisé en deux. Un groupe qui semble être l’équipe-type composé de Hervé Koffi (s’il se remet de sa blessure ou Kylian Nikiéma), Edmond Tapsoba, Issoufou Dayo, Steeve Yago et Cédric Badolo (ou Cheich Ouédraogo) en défense. Au milieu Adama Guira, Blati Touré et Gustavo Sangaré. En attaque on retrouve Bertrand Traoré, Fessal Tapsoba et Dango Ouattara. L’autre groupe est au aguets pour pallier aux absences.

La première séance d’entrainement s’est effectuée dans un terrain secondaire de Praia au Cap-Vert. Tout le groupe était là et hyper motivé. Hervé Koffi (pointe de l’os au niveau du poignet), Sacha Bancé (déshydraté) et Trova Boni (entorse au pied) n’ont pas pris part à l’entrainement mais des examens complémentaires ce vendredi pourront confirmer ou non leur indisponibilité pour le match selon le médecin de l’équipe Alain Traoré.

Les Etalons sont arrivés à Praia mercredi aux alentours de 20h30 et ont un peu trainé à l’aéroport pour remplir les formalités. Une attente d’une heure environs qui ressemblait un peu à de la provocation. Heureusement que le staff et tous les joueurs ont su gérer ces moments de tension.
Les Etalons affronteront les Requins dimanche à 15h (local) et 16 GMT.
Agence d’information du Burkina
Adama SALAMBERE (envoyé spécial à Praia, Cap-Vert)

Tougan : Le Cadre de Concertation Provincial tient sa première session ordinaire de l’année 2023

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Tougan : Le Cadre de Concertation Provincial tient sa première session ordinaire de l’année 2023

Tougan, 15 juin 2023 (AIB)-Le Cadre de Concertation Provincial du Sourou a tenu sa première session ordinaire de l’année 2023, le jeudi 15 juin 2023 à Tougan.

Au cours des travaux de cette session, il a été question pour les membres de cette structure de développement de la province du Sourou, d’examiner la  situation sécuritaire et humanitaire de la province, d’apprécier  les  actions  du Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR) et adopter le rapport d’exécution à mi-parcours des activités du plan de contingence de l’année 2023 de la province.

De la situation sécuritaire, il ressort que depuis près de six mois, la province du Sourou vit une situation sécuritaire délétère sans précédent : attaques de symboles de l’Etat, assassinats déguerpissements de la population, vols et pillages de biens.

Cependant, ils ont reconnu qu’au cours des trois derniers mois, on note une amélioration de la situation sécuritaire de la ville de Tougan même si la situation demeure toujours difficile.

Le chef de l’antenne régionale de la Boucle du Mouhoun du Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR), Jean Robert Traoré a présenté son projet notamment les réalisations au Sourou.

Selon lui, le PUDTR a connu une avancée notable dans la Boucle du Mouhoun. Toutefois, la situation sécuritaire a fortement contribué à ralentir l’élan de la réalisation des activités.

Le rapport d’exécution à mi-parcours des activités du plan de contingence de l’année 2023 de la province a été adopté au terme d’un examen minutieux.

Agence d’information du Burkina

PD/wis

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