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Mali: Choguel Maïga souhaite « bon courage » à son successeur

Mali: Choguel Maïga souhaite « bon courage » à son successeur

Ouagadougou, 22 nov. 2024(AIB)-Le Premier ministre sortant du Mali, Choguel Maïga, a souhaité vendredi, « bon courage » à son successeur le général de division Abdoulaye Maïga.

«Vous connaissez déjà le fonctionnement de la machine. Je vous remercie et vous souhaite bon courage», a déclaré Choguel Kokalla Maïga à Abdoulaye Maïga, lors de la passation de charges.

En rappel, Choguel Maïga a été relevé de ces fonctions mercredi, après avoir critiqué samedi la conduite de la Transition.

Abdoulaye Maïga, précédemment ministre de l’Administration du territoire et porte-parole du gouvernement malien, a été nommé jeudi matin Premier ministre.

Il a composé un nouveau gouvernement jeudi soir marqué par six départs.
Agence d’information du Burkina
ATA/as

Yatenga/Saaga Tour : L’artiste-musicien Dez Altino solidaire des veuves et orphelins des FDS

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Yatenga/Saaga Tour : L’artiste-musicien Dez Altino solidaire des veuves et orphelins des FDS

Ouahigouya, (AIB)-L’artiste-musicien Tégawendé Désiré Ouédraogo alias Dez Altino, a offert le samedi 9 novembre 2024 à Ouahigouya, lors de sa campagne nationale dénommée ‘’Saaga Tour’’, des vivres et matériels d’hygiène aux veuves et orphelins des Forces de défense de la patrie (FDS) de la région du Nord, tombées sur le champ d’honneur. Le don a été reçu par le gouverneur de la région du Nord, Issouf Ouédraogo.« Nous sommes des artistes et pour pouvoir mener nos activités il faut qu’il y ait la paix. C’est donc une manière pour nous de soutenir les FDS dans leur élan de reconquête du territoire nationale, a déclaré Tégawendé Désiré Ouédraogo alias Dez Altino.

C’était lors de ‘’Saaga Tour’’, une campagne nationale que l’artiste-chanteur a lancé pour promouvoir son nouvel album ‘’Saaga’’ dédicacé le 30 Mai dernier.Ce don de vivres est composé de 100 sacs de 25 kg de riz, 100 sacs de 20 kg de farine de maïs et de matériels d’hygiène aux veuves et orphelins des Forces de défense et de sécurité (FDS) de la région du Nord, tombées sur le champ d’honneur.Le gouverneur de la région du Nord, Issouf Ouédraogo, a salué ce geste « hautement patriotique » de Dez Altino.

«C’est un réel plaisir parce que je sens que les décisions du gouvernement ont été acceptées », a dit le gouverneur Ouédraogo. Au nom du commandant du 12e RIC, le chef d’escadron de la gendarmerie, Lt Aboubacar Zerbo, a remercié l’artiste pour son geste.L’artiste a offert gracieusement un concert géant dans la soirée, aux mélomanes de la cité de Naaba Kango. La PDG des chaînes Dieudonné, Rose Sanou, marraine de ‘’Saaga Tour’’ a salué le parrainage de l’initiative. « Quand Dez m’a sollicité j’ai aussitôt répondu à son appel », a-t-elle confié. Mme Sanou a invité l’artiste à poursuivre dans ce sens car celui qui offre à la veuve et à l’orphelin gagne toujours. Après Ouahigouya dans la région du Nord, l’artiste-musicien compte poursuivre dans les 12 autres régions du pays.

Agence d’information du Burkina ASO/hb/bz

L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire invite les Burkinabè à cultiver les valeurs d’équilibre et d’harmonie

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L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire invite les Burkinabè à cultiver les valeurs d’équilibre et d’harmonie

Ouagadougou, 21 nov. 2024 (AIB)-En cette 28e édition de la Journée internationale de la tolérance (JIT), les Burkinabè, individuellement et collectivement doivent en être conscients et épouser davantage la symbolique du nombre 28 qui renferme des valeurs telles l’équilibre, l’harmonie, le service aux autres, l’empathie, l’adaptabilité, l’importance de la foi dans la vie, lit-on dans un communiqué de l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire (ATR/DI) parvenu à l’AIB.Agence d’information du BurkinaCommémoration de la 28e Journée internationale de la tolérance le 16 novembre 2024Au Burkina, des relations intercommunautaires moins conflictuelles mais des échanges intra et interreligieux parfois tendus.16 novembre 1996 – 16 novembre 2024 : cela fait vingt-huit (28) ans que le monde commémore la Journée internationale de la tolérance. Au plan international, le contexte est dominé par des guerres à Gaza en Palestine, au Liban, au Soudan, en Syrie et en Ukraine ; la persistance de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et (en partie) en Afrique centrale ; l’avènement au pouvoir de mouvements politiques radicaux ici et là ; la multiplication des contradictions commerciales, diplomatiques et politiques entre grandes puissances sur la base d’intérêts économiques et stratégiques ; etc. A l’échelle du Burkina Faso, si, durant les douze (12) mois écoulés, on peut se réjouir de ce que les différences socio-ethniques et les incompréhensions sporadiques intercommunautaires n’aient pas pu être exploitées par les groupes armés terroristes, il est regrettable de noter que le discours intra et interreligieux a été parfois virulent de la part de certains acteurs.

C’est ainsi qu’au lendemain de l’adoption du décret portant institution de la Journée des coutumes et des traditions et de la première célébration de ladite journée le 15 mai 2024, des propos peu amènes ont été tenus par certains acteurs religieux qui ont engendré l’ire de pratiquants des religions traditionnelles et des débats (parfois inconvenants) au sein de l’opinion publique dans la rue ou sur les réseaux sociaux. Certes, ces échanges ont toujours cours mais ils semblent avoir gagné en civilité et en courtoisie. Un monde désespérant mais où la tolérance est réelle et a besoin d’être renforcéeOn peut citer également les faits récents qui ont amené la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) à prendre des initiatives dans le sens d’une pratique plus apaisée de la religion musulmane et de « l’écoute du discours islamique ». Au regard de ce climat dans lequel baignent les relations internationales et qui font courir au monde le risque de déclenchement d’une guerre de grande ampleur.

En outre, dans le contexte spécifique du Burkina Faso, il peut être tentant de conclure, à l’instar du philosophe anglais Thomas Hobbes, que, plus que de par le passé, « L’homme est un loup pour l’homme » et que, ce faisant, la tolérance n’a plus droit de cité en ce monde. Mais que nenni  S’il est vrai que l’image que le monde nous présente est désespérante pour le genre humain et que le pire ennemi de l’être humain semble être son alter ego, il est erroné d’en déduire que nous vivons sous le règne de l’intolérance absolue. En effet, s’il n’y avait pas un minimum de tolérance c’est-à-dire, selon Le Robert, cette « Attitude qui consiste à admettre chez autrui une manière de penser ou d’agir différente de celle qu’on adopte soi-même » ou le « Fait de respecter la liberté d’autrui en matière d’opinions », nos pays, nos collectivités politiques et nos Etats n’existeraient pas.

Les recommandations pertinentes de l’UNESCO contre l’intolérance Pour autant, il urge de tirer la sonnette d’alarme au vu du nombre de personnes qui cèdent aux sirènes de la radicalisation, du radicalisme, des replis identitaires, de l’extrémisme violent et du fanatisme au nom d’idéologies religieuses, politiques ou communautaristes. C’est pourquoi l’UNESCO dont le Burkina Faso est membre, en plus de tirer l’alarme, préconise, dans le cadre de la lutte contre l’intolérance, entre autres : i) le renforcement de la législation relative aux droits humains, l’interdiction et la punition des crimes motivés par la haine ainsi que la discrimination à l’encontre des minorités, qu’ils soient commis par des représentants de l’Etat, des organisations privées ou des individus ; ii) l’utilisation des canaux de l’éducation pour les jeunes et de la sensibilisation à l’endroit des adultes car l’intolérance a souvent pour causes I’ ignorance et la peur (peur de l’inconnu, de l’autre, des autres cultures, nations, religions) ou le sentiment exagéré de sa propre valeur qui peut être personnel, national ou religieux ; iii) la prise de conscience individuelle dans la mesure où le sectarisme, les stéréotypes, la stigmatisation, les insultes et les plaisanteries ethnicistes ou racistes sont des manifestations individuelles d’intolérance auxquelles nombre de personnes sont quotidiennement soumises et l’intolérance engendrant l’intolérance, ses victimes chercheront à se venger. En cette 28e édition de la JIT, les Burkinabè, individuellement et collectivement doivent donc en être conscients et épouser davantage la symbolique du nombre 28 qui renferme des valeurs telles l’équilibre, l’harmonie, le service aux autres, l’empathie, l’adaptabilité, l’importance de la foi dans la vie. Assurément, c’est là que résident les chances véritables de consolidation de notre collectivité politique que nous devons transmettre à la postérité.Faite à Ouagadougou le 14 novembre 2024Pour le Bureau national, le PrésidentIssaka SOURWEMADawelg Naaba Boalga

Yatenga : Le district sanitaire de Ouahigouya renforce les compétences des agents en chirurgie de guerre

Yatenga : Le district sanitaire de Ouahigouya renforce les compétences des agents en chirurgie de guerre

Ouahigouya, 21 novembre 2024 (AIB) – Le district sanitaire de Ouahigouya, en collaboration avec la Fédération nationale des groupements Naam (FNGN) et l’ONG Help, a organisé un atelier de formation en chirurgie de guerre du 5 au 8 novembre 2024 à Ouahigouya. L’objectif était de renforcer les compétences des agents de santé dans le domaine chirurgical.

La prise en charge des blessés de guerre nécessite des connaissances particulières en chirurgie. C’est dans cette optique que le district sanitaire de Ouahigouya, en partenariat avec l’ONG Help, a organisé cet atelier de formation au profit des agents de santé de la commune de Ouahigouya. Cette session visait à améliorer les compétences des participants en matière de chirurgie de guerre.

Pour le médecin-chef du district sanitaire de Ouahigouya, Dr Issa Traoré, « avec la crise sécuritaire, nous recevons en permanence des blessés, et leur prise en charge nécessite davantage de connaissances. Cette formation va renforcer les compétences des agents et leur permettre de répondre efficacement aux urgences actuelles. Nous invitons les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour atteindre les résultats escomptés ».

Cette initiative a été saluée de manière unanime par les participants.
« La formation est la bienvenue, car elle nous a permis de comprendre beaucoup de choses sur la chirurgie de guerre. Nous remercions les organisateurs ainsi que leurs partenaires techniques et financiers pour cette initiative. Nous souhaitons que ce type de formation soit multiplié et étendu à d’autres localités de la région », a déclaré la participante Dr Affissatou Ouangrawa.

Agence d’Information du Burkina
BB/ata

Poutine dit avoir frappé ce jeudi une usine d’armement en Ukraine avec un  »missile balistique hypersonique non nucléaire’

Poutine dit avoir frappé ce jeudi une usine d’armement en Ukraine avec un  »missile balistique hypersonique non nucléaire’
Agence d’information du Burkina

Ukraine : Le cap de « conflit mondial » est atteint, selon Poutine

Ukraine : Le cap de « conflit mondial » est atteint, selon Poutine

Ouagadougou, 21 nov. 2024(AIB)-Le président Poutine a estimé jeudi, qu’après l’utilisation de missiles occidentaux par l’Ukraine contre la Russie, le cap de conflit mondial est atteint.
Agence d’information du Burkina

« Il est impossible d’intercepter le nouveau missile Orechnik », Poutine

« Il est impossible d’intercepter le nouveau missile Orechnik », Poutine

Ouagadougou, 21 nov. 2024(AIB)-Les missiles Orechnik attaquent leurs cibles à une vitesse de 2,5 à 3 km par seconde, a indiqué jeudi le président Poutine, ajoutant qu’ « il est impossible que les systèmes modernes de défense aérienne existant dans le monde et les systèmes de défense antimissile créés par les Américains en Europe » les interceptent.

Il réagissait peu après une frappe au missile balistique hypersonique non nucléaire contre une usine d’armement en Ukraine.
Agence d’information du Burkina

Poutine dit avoir frappé ce jeudi une usine d’armement en Ukraine avec un  »missile balistique hypersonique non nucléaire’

Poutine dit avoir frappé ce jeudi une usine d’armement en Ukraine avec un  »missile balistique hypersonique non nucléaire’
Agence d’information du Burkina

Entrepreneuriat : Le réseau Empow’Her forme des femmes

Entrepreneuriat : Le réseau Empow’Her forme des femmes

Kaya, 21 nov. 2024 (AIB) – Le réseau Empow’Her a organisé, jeudi, une foire au financement dénommée Financ’Elle, sous le thème : « La résilience des femmes entrepreneures face à la situation sécuritaire : rôles des acteurs d’accompagnement ».

La foire au financement, Financ’Elle, organisée par le réseau Empow’Her le 21 novembre 2024 dans la cité des cuirs et peaux, a été marquée, entre autres, par un panel, des rencontres B2B et des expositions de produits.


Pour la cheffe de projet, Karine Ouave, cette activité vise à faciliter l’accès des coopératives aux financements et au marché, à travers la création d’un cadre de réseautage avec les acteurs clés du monde des finances et de la chaîne de valeur de la restauration.
« C’est également une vitrine d’échanges permettant aux coopératives d’obtenir des informations sur les différentes opportunités de financement disponibles à Kaya et Kongoussi, et surtout de nouer des partenariats avec des clients et fournisseurs », a-t-elle ajouté.

Karine Ouave a précisé que cette rencontre d’échanges s’inscrit dans la mise en œuvre du projet ÉGAL SCOOP, piloté par Empow’Her.


Selon elle, ce projet vise à renforcer l’autonomie économique des femmes au Burkina Faso, à leur faciliter l’accès à des équipements de production adaptés et à soutenir leur intégration dans des chaînes de valeur.

La plupart des participants ont exprimé leur satisfaction quant à la tenue de cette foire. Pour eux, il s’agit d’un cadre de partage incitant davantage les institutions de microfinance à accompagner les femmes entrepreneures.


Le président de la Commission des affaires économiques et financières de la commune de Kaya, Souleiman Soré, a également salué l’initiative d’Empow’Her.
Pour lui, ce conclave représente une opportunité pour les femmes s’inscrivant dans la dynamique de la Délégation spéciale de la commune, en vue de favoriser leur autonomie financière.
« Vous aurez aujourd’hui le maximum d’informations sur les différentes formes de crédits disponibles dans cette commune et, éventuellement, sur les modalités de financement », a-t-il précisé.

D’après Karine Ouave, Empow’Her est un réseau international qui œuvre pour l’autonomisation des femmes. Il met en place des programmes d’accompagnement et de formation visant à permettre aux femmes d’acquérir les compétences nécessaires pour créer ou développer des projets d’entreprise durables.

Agence d’information du Burkina
AIO/es/ata

Le gouvernement burkinabè gèle les avoirs de l’ancien président Damiba et de 112 autres personnes pour fait de terrorisme

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Le gouvernement burkinabè gèle les avoirs de l’ancien président Damiba et de 112 autres personnes pour fait de terrorisme

Ouagadougou, 21 nov. 2024 (AIB)-Le gouvernement, à travers un arrêté signé du ministre de l’Économie, Dr Aboubakar Nacanabo, a gelé mardi les avoirs de l’ancien président, Paul Henri Sandaogo Damiba et de 112 autres personnes pour fait de terrorisme.

« Les avoirs de plusieurs personnes dont, l’ex-président de la Transition, Paul Henri Sandaogo Damiba, des anciens ministres des Affaires étrangères, Djibril Bassolé et Alpha Barry, ainsi que des journalistes Newton Ahmed Barry et Abdoulaye Barry ont été gelés pour soutien au terrorisme », a indiqué l’arrêté.

Selon le document, les biens et ressources économiques de 114 personnes physiques et 2 entités morales ont été gelés pour une durée de six mois renouvelables.

Cette mesure vise des individus accusés de participation ou de financement d’actes de terrorisme.

La sanction cible également des officiers militaires, des cultivateurs et des commerçants de bétail.

Des terroristes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), figurent également cette liste.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Burkina : le président du Faso promulgue la loi constitutionnelle restaurant « la patrie ou la mort, nous vaincrons» comme devise

Burkina-Loi-Constitutionnelle-Promulgation

Burkina : le président promulgue la loi constitutionnelle restaurant « la patrie ou la mort, nous vaincrons» comme devise

Ouagadougou, 21 nov. 2024(AIB)- Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a promulgué jeudi la loi constitutionnelle qui restaure l’ancienne devise du pays « la patrie ou la mort, nous vaincrons», selon un décret parvenu à l’AIB.

Dans un délai de 8 jours à compter du vendredi 22 novembre 2024, la loi constitutionnelle N°033-2024/ALT, restaurant l’ancienne devise du Burkina Faso, « la patrie ou la mort, nous vaincrons», et objet d’une promulgation ce jeudi 21 novembre 2024 par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, entrera en vigueur.

« Les symboles de la Nation sont constitués d’un emblème, d’armoiries, d’un hymne et d’une devise (…). La devise est: la patrie ou la mort, nous vaincrons», énonce l’article 34 modifié de la constitution du 11 juin 1990.
Le même texte promulgué modifie l’article 147 de la loi fondamentale qui consacre désormais à titre exceptionnel, la possibilité pour l’Assemblée nationale d’approuver à la majorité des trois quarts des suffrages exprimés et après avis du Conseil constitutionnel, les accords consacrant l’entrée du Burkina Faso dans une confédération, une fédération et une union d’Etats africains.
Par ailleurs l’article 37 modifié de la constitution crée au profit du président du Faso, une administration spécifique dénommé « Présidence du Faso » qui l’assiste dans l’exercice de ses fonctions, missions et prérogatives.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Cyclisme féminin : le Chef de l’Etat satisfait de la prestation des Etalons au Burundi

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Cyclisme féminin : le Chef de l’Etat satisfait de la prestation des Etalons au Burundi

Ouagadougou, 21 nov. (AIB)-Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré a accordé, ce jeudi en fin de matinée, une audience aux Etalons cyclistes dames, championnes de la 4e édition du Tour cycliste international féminin de Burundi et du Grand prix de la ville de Bujumbura, a-t-on appris de la Présidence du Faso.

Les Etalons cyclistes dames ont rehaussé l’image du Burkina Faso à la 4e édition du Tour cycliste international féminin de Burundi qui s’est déroulée du 10 au 16 novembre 2024. La cycliste Lamoussa Zoungrana a remporté le maillot jaune et sa coéquipière Awa Bamogo, le Grand prix de la ville de Bujumbura.

Conduites au Palais de Koulouba par le ministre chargé des Sports, Annùuyirtole Roland Somda, elles ont reçu les félicitations du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. « Le Chef de l’Etat a dit être très fier de nous, parce que nous avons pu faire chanter l’hymne national à l’extérieur. Il a dit que cette victoire soulage le cœur des VDP, des FDS qui sont sur le front », a indiqué Lamoussa Zoungrana.

La détentrice du maillot jaune a remercié le Président du Faso et le gouvernement qui ont cru en elles en les inscrivant à cette édition du Tour cycliste dames de Burundi. Une confiance faite aux Etalons cyclistes dames qui, motivées, ont remporté le maillot jaune pour le Burkina Faso. « Le relief n’était pas du tout favorable parce que nous avons un terrain plat au Burkina. Mais par patriotisme et par engagement, nous avons tenu à vous rapporter le maillot jaune », a déclaré Lamoussa Zoungrana.

Au cours de cette audience, le Chef de l’Etat a prodigué des conseils aux cyclistes dames. « Il a dit que nous devons être des témoins pour nos sœurs et pour cela nous devons nous remettre à la tâche pour pouvoir bien pédaler et puis créer des initiatives. Il a donné des instructions pour qu’on organise un tour féminin, que nous puissions nous exercer afin que nous soyons en jambes pour les autres tours internationaux pour faire vibrer l’hymne national », a conclu Lamoussa Zoungrana.
Agence d’information du Burkina
Sources : Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Le champion du monde du Powerlifting Bady Zan reçoit les félicitations du Chef de l’Etat

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Le champion du monde du Powerlifting Bady Zan reçoit les félicitations du Chef de l’Etat

Ouagadougou, 21 nov. 2024(AIB)-Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré a accordé, jeudi matin au palais de Koulouba à Ouagadougou, une audience à l’athlète Bady Zan alias le Caterpillar, champion du monde en power lifting, a-t-on appris du service de communication de la Présidence du Faso.

L’athlète a remporté deux médailles d’or dans les épreuves de Soulèvement de Hanche et de Développé-Couché, ainsi qu’une médaille d’argent en Contraction de biceps au Championnat mondial du power lifting qui s’est tenu du 14 au 17 novembre dernier à Moscou en Russie.

L’audience été une occasion pour le nouveau champion du monde, recordman dans sa catégorie, de présenter ses médailles au Président du Faso. « Le Chef de l’Etat nous a félicité ; il apprécie ce genre de performance (…) Il a très bien aimé voir un Burkinabè qui part représenter son pays à l’extérieur », a soutenu Bady Zan.

Selon le nouveau champion, le Président du Faso entend faire du sport un tremplin pour occuper sainement les jeunes et les éloigner des vices. Il a indiqué qu’au cours des échanges, le Chef de l’Etat a réaffirmé sa volonté d’accompagner le développement du Sport dans notre pays.

Pour Bady Zan, l’obtention de la médaille d’or et sa présentation au Chef de l’Etat constituent une avancée dans la promotion du power lifting, discipline sportive, peu connue dans notre pays.
Agence d’information du Burkina
Avec la collaboration de la Direction de la communication de la Présidence du Faso

Des solutions endogènes pour sauver l’année scolaire

Burkina-Est-Tapoa-Education

Des solutions endogènes pour sauver l’année scolaire

Diapaga 20 nov. 2024 (AIB) La coordination provinciale de la veille citoyenne et les points focaux de l’initiative présidentielle pour le développement communautaire de la Tapoa ont organisé le mercredi 20 novembre à Diapaga, une assemblée générale avec les parents pour trouver des solutions endogènes afin de sauver l’année scolaire en cours dans la Tapoa.

En effet depuis la rentrée scolaire le 1er octobre, les élèves des collèges et lycées de Diapaga souffrent du manque d’enseignants. Près de 300 enseignants ne sont pas revenus à cause de la situation sécuritaire et alimentaire de la localité.

Face à ce déficit d’enseignants, des démarches et mécanismes ont été proposés  pour sauver l’année scolaire. Une décision de renouer le dialogue avec le collectif veille citoyenne et points focaux le 20 octobre 2024. Toute chose qui a permis de mobiliser 21 enseignants volontaires du secondaire et 19 du primaire pour combler ce déficit.

Il s’agit de trouver des solutions endogènes pour gérer les volontaires qui sont dans les classes depuis le 18 octobre 2024. Pour parer à la situation, des démarches et mécanismes ont été proposées, parmi lesquels des cotisations volontaires de 200f par écolier et 500f par élèves.

Sur place, des bonnes volontés ont mis la main à la poche et près de 200.000 FCFA ont été mobilisés avec des vivres (mil, maïs, riz) pour venir en aide à ces enseignants qui ont accepté d’aider leurs jeunes frères. À travers ce geste les populations ont démontrés que des solutions endogènes peuvent être développées en attendant l’arrivée des enseignants affectés dans la Tapoa.

Le collectif à la base de l’initiative a réaffirmé son attachement à la cause de l’éducation.

A cet effet Arnaud Gnoula, Pierre Yonli et Denis Coulidiati représentants le collectif, ont déclaré  que des canaux de dialogue ont été ouverts pour remédier, avec les acteurs du système éducatif, les problèmes et préoccupations soulevés par les enseignants pour leur retour à Diapaga.

Il faut noter que le climat social est très complexe à Diapaga pour les travailleurs en général et les enseignants en particulier, en raison de la faiblesse du pouvoir d’achat et la folle hausse des prix des denrées alimentaires. Toute chose qui n’est pas sans conséquence sur les conditions de travail déjà difficiles du fait de l’insécurité. L’occasion a été donnée pour se plancher sur la hausse des prix des denrées.

Le collectif demande l’application des prix fixés lors de la rencontre des commerçants avant l’arrivée du convoi. Ils ont également demandé à la délégation spéciale de Diapaga de revoir les prix avec les commerçants. L’assiettée de mil étant vendue actuellement à 3500f, le sac de riz 50kg à 75 000f et le sac de 100 kg de maïs à 150 000F.

A travers cette action, le collectif dit dénoncer « l’attitude de certains commerçants véreux qui ferment toutes voies au dialogue ». Le collectif  s’insurge contre ce qu’il considère comme étant « une spéculation sauvage des prix de denrée ». En cette fin de saison hivernale, les prix des denrées seront à la portée de tout le monde.

La rencontre a été organisée en présence des parents d’élèves, des autorités coutumières et religieuses ainsi que les OSC.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Boulgou : Une association remet des kits aux Orphelins et enfants vulnérables (OEV), à Bittou

La présidente de l'Association des veuves et orphelins résidents de Bittou Sawadogo Maimouna remet un kit à de ces OEV

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Boulgou : Une association remet des kits aux Orphelins et enfants vulnérables (OEV), à Bittou

Bittou, (AIB) – L’Association des veuves et orphelins résidents de Bittou offrent des kits aux enfants aux Orphelins et enfants vulnérables (OEV), le dimanche 17 novembre 2024 à Bittou.

L’Association des veuves et orphelins résidents de Bittou (AVORB) a remis des kits scolaires et des produits alimentaires à 120 Orphelins et enfants vulnérables (OEV) de Bittou.

Ces kits sont composés de 50 sacs de riz, 30 sacs d’écoliers, 20 académies et les frais de scolarité de ces OEV.

La cérémonie de remise des dons a été présidé par le préfet, président de la délégation spéciale de Bittou Mohamed Lamine Diabaté.

L’objectif de ces dons est d’aider à ces OEV à s’épanouir comme les autres enfants et soulager leurs parents, fait savoir le responsable de l’association.

Il a été possible grâce au financement du fonds de solidarité envers les malades et orphelins du Sida (FS MOS) du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (SP CNLS-IST).

Cette remise s’est effectuée en présence également du chef de service communale de l’action sociale, une mission des membres du service régional de l’antenne régional du SP CNLS-IST de la région du Centre-Est.
Agence d’information du Burkina

IZ/dnk/ata

Faso Ligue 1 : une 10e journée en hommage aux FDS, VDP et PDI

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Faso Ligue 1 : une 10e journée en hommage aux FDS, VDP et PDI

Ouagadougou, 21 nov. 2024 (AIB) – La Ligue de football professionnel (LFP), sous l’égide de la Fédération burkinabè de football (FBF) rend hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS), aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et aux Personnes déplacées internes (PDI) à la faveur de la 10e journée du Faso Foot Ligue 1 (championnat national de football de première division) du 22 au 24 novembre.

Lors de cette journée, l’Union sportive des forces armées (USFA) et l’Association sportive des Douanes (AS DOUANES) les équipes de corps d’armes s’affronteront le dimanche 24 novembre au stade municipal Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou. Le ministre d’Etat, ministre de la défense et des anciens combattants, parrain sportif de ce match sera présent pour donner le coup d’envoi.

« A travers cette journée, les acteurs du football burkinabé rendront un hommage vibrant aux FDS et les VDP engagés sur le théâtre de la reconquête du territoire ainsi que nos vaillantes PDI », a indiqué la LFP.

Les actions d’hommage durant ces trois jours de championnat sont, « la minute de silence en la mémoire des forces combattantes avant le début des matchs, le port de brassards blancs par les acteurs (joueurs et officiels) pour matérialiser l’espoir des Burkinabè à un retour de la paix et la sécurité, le port du drapeau national par chaque équipe en symbole de l’unité nationale, l’exécution de l’hymne nationale et la montée des couleurs (si possible) ».

Les organisateurs du Faso Foot Ligue 1 comptent également prendre « une photo des deux équipes et les officiels avec le drapeau national, un coup d’envoi de chaque sera donné par un FDS, un VDP ou un PDI, les supporteurs sont invités à porter des maillots aux couleurs nationales, une collecte de fonds dans les stades au profit du Fonds de soutien patriotique ».

Pour la collecte de fonds, les Ligues régionales mettront en place une organisation pour faciliter la contribution des clubs, les autres organisations sportives et les bonnes volontés suivant des modalités qu’elles préciseront.

Les oppositions de la 10e journée

22 novembre 2024

REAL DU FASO # RCK : (Stade MIJC à 15h30)

RAHIMO FC # EFO : (Stade Wobi à 15h30)

23 novembre 2024

ASFA-Y # VITESSE FC (Stade MIJC à 15h30)

SPORTING C. # RCB : (Stade M. Banfora à 15h30)

SC MAJESTIC # ASEC-K : (CNT/FBF à 15h30)

SALITAS FC # AS SONABEL : (Terrain USFA à 15h30)

24 novembre 2024

AS DOUANES # USFA : (Stade MIJC à 15h30)

ASFB # USCO : (Stade Wobi à 15h30)

Classement à l’issue de la 9e journée

1re : AS SONABEL : 17 pts +8

2: USFA : 17 pts+4

3: ASFB : 16 pts+4

4: RCK : 16 pts+0

5: AS DOUANES : 15 pts+5

6: RAHIMO FC : 15 pts+4

7: RCB : 14 pts+3

8: VITESSE FC : 12 pts+8

9: REAL DU FASO : 12 pts – 1

10: EFO : 11 pts+1

11e : SC MAJESTIC : 11 pts+0

12: SPORTING C. : 9 pts – 2

13e : SALITAS FC : 9 pts – 6

14: ASFA-Y : 7 pts – 5

15: USCO : 6 pts – 12

16: ASEC-K : 5 pts – 11
Agence d’information du Burkina
as/ata

Burkina : Le limogeage du Premier ministre malien et la remise de véhicules électriques au gouvernement au menu des quotidiens

Burkina-Revue-Presse

Burkina : Le limogeage du Premier ministre malien et la remise de véhicules électriques au gouvernement au menu des quotidiens

Ouagadougou, 21 nov. 2024 (AIB)-Les parutions de ce jeudi font écho de la remise de véhicules électriques au profit des membres du gouvernement et le limogeage du Premier ministre malien Choguel Maïga.

« Réduction du train de vie de l’Etat : Des véhicules électriques pour les membres du gouvernement », affiche à sa manchette le quotidien d’Etat, Sidwaya.

Selon le journal, le directeur de cabinet du président du Faso, le capitaine Anderson Médah, a remis hier mercredi, au nom du chef du chef de l’Etat, des véhicules électriques au ministre en charge de l’économie au profit des membres du gouvernement.

Le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, précise que ces véhicules qui ont été offerts gracieusement  au gouvernement par le président directeur général de Yunhong International group, Li Yubao, ont couté plus d’un milliard à l’entreprise.

Et le journal privé Le Pays, d’ajouter que ces véhicules au nombre de 53 ont une autonomie de 500 Km chacun.

Dans un autre registre, le même journal évoque la démission du Premier ministre du Mali Choguel Maïga et de son gouvernement par un décret présidentiel signé hier mercredi 20 novembre 2024. Le quotidien rappelle que celui-ci a été nommé en juin 2021.

Pour Sidwaya, cette décision du président malien, le général Assimi Goïta, fait suite aux récentes déclarations de Choguel Maïga qui se sentait contourné dans la conduite des affaires de l’Etat.

Et L’Observateur Paalga d’informer qu’à la suite de ces propos, de nombreux soutiens du pouvoir avaient battu le pavé pour exiger la démission du premier ministre, considéré comme traitre.

Agence d’information du Burkina

ZO/YOS/ata

 

 

Kourittenga/Cadre de concertation provinciale : Le bilan de la rentrée scolaire au menu des échanges

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Kourittenga/Cadre de concertation provinciale : Le bilan de la rentrée scolaire au menu des échanges

Kourittenga, (AIB)-La 2e session du Cadre de concertation provinciale (CCP) du Kouritenga, a eu lieu le lundi 18 novembre 2024 à Koupéla sous la présidence du haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo. Les échanges ont porté sur la rentrée scolaire et l’action humanitaire.

Le haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo, a présidé, le lundi 18 novembre 2024 à Koupéla, le Cadre de concertation provinciale.

Il a remercié les différents acteurs qui n’ont ménagé aucun effort pour prendre part à la rencontre.

« Le présent cadre de concertation provincial c’est de contribuer à assurer un développement harmonieux de la province à travers, d’une part, la coordination et l’harmonisation des approches d’intervention et d’autre part, de promouvoir les échanges d’information et d’expérience entre les acteurs», a-t-il indiqué.

Pour le haut-commissaire, ceci entre en droite ligne du plan d’action pour la stabilisation et du développement qui constitue le referendum central de la politique de la reconquête territoriale et le développement économique du notre pays sur la période 2023-2025.

Les membres ont examiné et amendé le rapport de la 1ère session du CCP après la vérification du quorum.

Une analyse sur la situation de la rentrée administrative et académique au niveau primaire que secondaire a été présentée par les premiers responsables des ces corps.

Une communication sur la situation humanitaire et la gestion des Personnes déplacées internes (PDI), a été présentée avant celle de l’Agence Belge de Développement, partenaire financier dudit cadre.

Les membres ont bénéficié d’un éclairage sur l’acte OHADA relatif aux droits des sociétés coopératives et sur les procédures d’immatriculation des SCOOPs suivi des échanges entre les acteurs.

Roukyiatou Kocty, de la Direction provinciale de l’eau et de l’assainissement du Kourittenga a apprécié la rencontre qui est une bonne initiative.

Pour elle, les présentations ont été de taille car toutes les préoccupations ont été prises en compte.

«Nous espérons assister à d’autres cadre de concertation de ce genre. J’ai eu une idée sur les procédures pour adhérer au niveau de l’OHADA, aussi sur la prise en compte PDI et sur la rentrée scolaire poste-primaire, primaire et secondaire dans la province », a ajouté Mme Kocty.

Le directeur provincial en charge de l’Education primaire du Kourittenga, Ouboli Marcel Yogo, par sa communication, a rassuré les autorités de la tenue effective de la rentrée scolaire 2024-2025.

« Il n’y avais même pas eu de fermeture de classe dans la province du Kourittenga courant l’année scolaire 2023-2024 jusqu’à cette rentrée scolaire 2024-2025, toutes les structures éducatives du Kourittenga fonctionnent dans la quiétude», a soutenu le directeur provincial.

Selon lui, c’est grâce à la résilience des uns et des autres que toutes ces structures ont encore pu prendre un départ pour une nouvelle année scolaire.

Pour Ouboli Marcel Yogo, l’inquiétude était du côté de Andemtenga depuis l’année scolaire 2022-2023 mais cette année nous ne parlons plus de cela et c’est vu comme de l’oubliette.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

 

 

 

 

Loroum : Les acteurs de la santé réfléchissent sur la gestion des épidémies

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Loroum : Les acteurs de la santé réfléchissent sur la gestion des épidémies

Titao, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, a présidé, le jeudi 14 novembre 2024, la première session du cadre provincial de gestion des épidémies du district sanitaire de Titao.C’est dans l’objectif de renforcer la coordination des actions de lutte contre les maladies épidémiques notamment la dengue, que la 1ère session du cadre provincial de gestion des épidémies du district sanitaire de Titao, s’est tenue le jeudi 14 novembre 2024.

En effet, face à la récurrence des cas de dengue dans la localité il était opportun que les acteurs se retrouvent pour adopter des stratégies en vue de l’endiguer. La session a permis entre autres de faire le plaidoyer pour les journées de vaccination couplées à l’admission de vitamine A et les campagnes contre les poliovirus, de briefer les membres du comité de la gestion des crises et rumeurs autour de ces campagnes de vaccination, de faire l’état des lieux des maladies épidémiques au Burkina Faso et de rappeler les directives de lutte contre la dengue.

Il s’est agit également de mobiliser les ressources au niveau provincial pour une lutte multisectorielle contre les maladies à potentiel épidémique et de recueillir des suggestions et des recommandations des membres du CPGE pour renforcer la lutte contre la dengue. «Il est normalement prévu 4 sessions de cadre de gestion des épidémies dans l’année.

Mais au regard de la modicité des moyens nous avons profité du seul cadre pour passer beaucoup de messages», a indiqué le médecin chef du district, Dr Raphaël Zoundi. Le haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, a indiqué que la session a connu la participation des leaders coutumiers et religieux, des responsables communaux, des représentants des services techniques et du personnel de la santé, des médias et leaders communautaires.

Le contexte sécuritaire difficile a fortement impacté le secteur de la santé dans la province du Loroum. Mais avec les opérations de reconquête lancées par les forces de défense et de sécurité, plusieurs initiatives sont en train d’être développées pour garantir la santé des populations. Agence d’information du Burkina ASO/hb/bz

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