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Coopération bilatérale : Le Ministre d’Etat, Emile ZERBO, échange avec l’Ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso

Coopération bilatérale : Le Ministre d’Etat, Emile ZERBO, échange avec l’Ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Monsieur Emile ZERBO, a reçu en audience, le mardi 18 mars 2025, à Ouagadougou, l’Ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso, Son Excellence Monsieur Igor MARTYNOV.

A l’issue des échanges, S.E.M. Igor MARTYNOV a indiqué que cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre la Fédération de Russie et le Burkina Faso.

« Nous avons examiné l’état de notre relation ainsi que les perspectives dans plusieurs domaines clés, notamment le développement des projets. Il s’agit de l’essor du secteur aérien au Burkina Faso et l’amélioration du domaine de la protection civile », a soutenu le diplomate russe.

S.E.M. Igor MARTYNOV a souligné que le Ministre d’Etat, Monsieur Emile ZERBO, a salué cette démarche qui témoigne de la dynamique des bonnes relations entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie. «

Le Ministre d’Etat a réaffirmé la volonté des autorités burkinabè à poursuivre et à consolider cette coopération au profit de nos deux Nations », a-t-il confié.

DCRP/MATM

MEBAPLN : Yalso Édition fait un don pour soutenir l’éducation préscolaire

MEBAPLN : Yalso Édition fait un don pour soutenir l’éducation préscolaire

Ce mardi 18 mars 2025, la maison d’édition Yalso a offert un important lot de matériels pédagogiques aux centres d’éveil et d’éducation préscolaires (CEEP) du Burkina Faso. La cérémonie de remise s’est tenue au sein du Ministère de l’Enseignement de Base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MEBAPLN), en présence de plusieurs acteurs du secteur éducatif.

L’ initiative s’inscrit dans le cadre du projet présidentiel visant à augmenter le taux de préscolarisation dans le pays. Le don comprend 1000 cahiers d’activités destinés aux trois sections du préscolaire, couvrant les domaines de l’expression écrite et orale, ainsi que les mathématiques et les sciences. Validés par le ministère, ces documents représentent une ressource essentielle pour les enseignants et les jeunes apprenants.

Sanou Bernadette DAO, représentante de Yalso Édition, a insisté sur l’importance du préscolaire dans le processus du développement cognitif et du savoir-faire. Elle a souligné que ce don vient en appui au département de l’enseignement de base qui a opté de renforcer l’éducation préscolaire et d’améliorer l’accès au système formel.

Elle a également exprimé sa fierté et celle de tous ses collègues de contribuer aux efforts du MEBAPLN et a annoncé la volonté de Yalso de poursuivre la production de documents pédagogiques pour le préscolaire et le primaire, en collaboration avec le ministère.

Wendpanga Michel Addoul Kader KONDOMBO, DIrecteur de cabinet du MEBAPLN, a exprimé la gratitude du ministère envers Yalso Édition. Il a rappelé que l’éducation préscolaire est une priorité nationale et que ce don contribuera à répondre aux besoins croissants en supports pédagogiques dans les nouveaux centres d’éveil du pays.
DCRP/MEBAPLN.

Koudougou : Le sucre SN-SOSUCO disponible à prix réduits

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Koudougou : Le sucre SN-SOSUCO disponible à prix réduits

Koudougou, 18 mars 2025 (AIB) – La région du Centre-Ouest a lancé officiellement, ce mardi, sa campagne de commercialisation du sucre de la Société nouvelle Société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO) à des prix réduits soit 675F le sachet de sucre granulé et 825F le paquet de 1kg de sucre en morceaux, a constaté l’AIB.

Cet événement, placé sous le signe du développement endogène et de la résilience industrielle, marque une étape importante dans la stratégie économique du Burkina Faso.

Le lancement de cette campagne intervient dans une période de forte demande, coïncidant avec les périodes de jeûne musulman et chrétien. Comme l’a souligné le gouverneur par intérim de la région, Adama Jean Yves Béré, cette initiative vise à rendre hommage aux Burkinabè qui choisissent de consommer local, conformément à la vision des plus hautes autorités : « produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons ».

L’objectif principal de cette campagne est d’assurer la disponibilité du sucre « made in Burkina » sur l’ensemble du territoire national, à des prix abordables. Le prix du paquet de sucre en morceaux de 1 kg a été fixé à 825 FCFA, et celui du sachet de sucre granulé de 1 kg à 675 FCFA à Koudougou.

Pour garantir une distribution équitable, la quantité maximale de vente par personne est limitée à 5 paquets de sucre en morceaux et 5 sachets de sucre granulé.

Pour cette opération spéciale, un point de vente a été ouvert au sein de la Direction régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat du Centre-Ouest, à Koudougou.

Selon le directeur régional du commerce, Sou Siébou, 34 tonnes de sucre sont disponibles, réparties équitablement entre sucre en morceaux et sucre granulé. La présentation d’une pièce d’identité est obligatoire pour l’achat, afin de permettre à un maximum de personnes de bénéficier de cette offre.

Le gouverneur a tenu à saluer les efforts de la SN-SOSUCO pour répondre aux besoins de la population, malgré les difficultés rencontrées. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir la société, qui joue un rôle crucial dans l’économie locale, avec plus de 3 000 emplois créés.

Face à une consommation nationale de sucre estimée à 300 000 tonnes par an, dont seulement 10% sont produits localement, le renforcement de la capacité de production de la SN-SOSUCO est une priorité. Des instructions ont été données pour élaborer un plan de relance et de développement.

Le lancement de cette campagne a été salué par la population, qui voit là une opportunité d’accéder à un produit de première nécessité à un prix abordable, tout en soutenant l’économie nationale.
Agence d’information du Burkina
PB/FGB/AS/ATA

Namentenga : 60 femmes outillées sur la culture hors sol à Boulsa

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Namentenga : 60 femmes outillées sur la culture hors sol à Boulsa

Boulsa le 18 mars 2025 (AIB)- L’entrepreneur agricole et gérant de Smart feed industry, Jacques Simporé, avec l’appui technique des structures décentralisées de la province du Namentenga a assuré les 17 et 18 mars 2025 à Boulsa, la formation sur la technique de production agricole hors sol et en hygiène alimentaire au profit de 60 jeunes filles et femmes.

« Faire de ces jeunes, des entrepreneures agricoles pour assurer un tant soit peu à l’autosuffisance alimentaire et promouvoir la consommation d’aliments biologiques pour la santé humaine ont constitué l’un des objectifs recherchés, à travers la formation, » a souligné l’entrepreneur agricole, Jacques Simporé.

Par ailleurs , il a expliqué que dans un contexte de rareté des terres cultivables, du changement climatique, des risques des engrais et pesticides chimiques, il était nécessaire pour lui, de renforcer les capacités de 60 jeunes filles et femmes sur la technique de production agricole hors sol et en hygiène alimentaire.
Pour M. Simporé et gérant de Smart feed industry, son initiative visé à se conformer à la politique nationale du gouvernement d’une part et à l’autosuffisance alimentaire par la production et la consommation d’aliments sains d’autres part.

A cet effet, les participantes ont bénéficié de communications sur l’entreprenariat féminin, la gestion intégrée des cultures hors sol, la santé respectivement développées par chacun des techniciens concernés.

Le formateur a indiqué que les séances pratiques de production, les échanges interactifs, ont facilité l’appropriation des contenus des thèmes développés.
« Nous avons appris à faire une pépinière, à repiquer, à arroser et à entretenir nos plants sans faire beaucoup de dépenses jusqu’à la récolte et à la consommation. Et tout cela avec des matériaux locaux tels les bidons, les plats, les pneus avec peu d’eau et d’engrais organique », a confié l’une des participantes, Bénédicte Koudougou.

Elle a aussi souhaité bénéficier du matériel de protection tel que le grillage pour que leurs exploitations soient à l’abri des animaux .

Le formateur Jacques Simporé a assuré que des sorties terrain seront menées pour le suivi des apprenantes pour répondre à leurs problèmes sur le terrain.
M. Simporé a témoigné toute sa reconnaissance aux différents départements ministériels, les partenaires techniques, la Croix rouge et association GEFED pour leurs diverses contributions qui ont permis la réussite de la formation des 60 jeunes filles et femmes à la production agricole hors sol à Boulsa.

Agence d’information du Burkina
JBD/NOAS

Namentenga : Les couches socioprofessionnelles de la commune de Tougouri apprécient la gestion des affaires publiques 2022-2024

Burkina-Namentenga-Redevabilité

Namentenga : Les couches socioprofessionnelles de la commune de Tougouri apprécient la gestion des affaires publiques 2022-2024

Boulsa, 18 mars 2025 (AIB)- Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Tougouri, Dieudonné Diasso a présidé le samedi 15 mars 2025, la journée de redevabilité de ladite commune. Pour l’occasion, les différentes couches socioprofessionnelles de la commune ont apprécié à sa juste valeur, le compte rendu de la gestion des affaires publiques locales de la période 2022-2024 avant de faire des projections pour l’avenir.

«Je vous félicite pour votre résilience inébranlable et votre détermination à relever les nombreux défis auxquels la commune fait face. Je vous appelle à plus d’engagement», indiqué le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Tougouri, Dieudonné Diasso.
M. Diasso s’est dit satisfait de la participation effective des couches socioprofessionnelles de la commune de Tougouri à la journée de redevabilité.
Saisissant l’opportunité, elles ont apprécié à sa juste valeur, le compte rendu de la gestion des affaires publiques locales de la période 2022-2024, avant de faire des projections pour l’avenir.

Pour le PDS de Tougouri, la délégation s’est réunie huit fois , a pris 32 délibérations et s’est appesanti sur la situation des budgets de fonctionnement et d’investissements exercices 2022-2024 et également sur le budget exercice 2025 dont les recettes s’élèvent à 94 467 506 FCFA contre 187 301 963 FCFA en 2022 et 17 138 000 FCFA comme budget d’investissements contre 94 768 682 FCFA en 2022.

Au cours de la même période 2022-2024, les secteurs de l’éducation et de la santé ont bénéficié des partenaires techniques et financiers d’importants investissements, à travers la réalisation des infrastructures et d’équipements divers.

Les problèmes sur la situation sécuritaire, la diminution du nombre des partenaires au développement et le retard des fonds alloués dans les domaines transférés aux collectivités suspension de tous les transferts de l’état vers les collectivités territoriales et la faible implication des institutions locales dans la mise en œuvre de la réforme ont été relevées comme difficultés par la délégation spéciale.

Les participants ont échangé, en outre entre autres, sur la cherté des céréales, la construction de la maison de la femme, l’éclairage public, le soutien à l’effort de paix, la gestion des boutiques de la commune.

« J’adresse à cette occasion un appel à l’union sacrée des filles et fils, aux partenaires techniques et financiers de la commune sur les divers chantiers de la commune pour qu’ensemble, nous puissions bâtir une commune de notre rêve », a-t-il soutenu.

Dieudonné Diasso a par ailleurs félicité les membres de la PDS pour leur résilience et les résultats obtenus dans ce contexte difficile du pays.
Agence d’information du Burkina
JBD/NO/AS
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Dynamiques géopolitiques régionales et internationales : les experts du MAECR-BE et du CNES en atelier conjoint

Dynamiques géopolitiques régionales et internationales : les experts du MAECR-BE et du CNES en atelier conjoint

(Ouagadougou, 18 mars 2025)

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a présidé ce mardi 18 mars 2025, un atelier conjoint entre le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur et le Centre national d’Études stratégiques (CNES), sous le thème « Dynamiques géopolitiques internationales et régionales et clarifications stratégiques ».

Le Directeur général du CNES, le Général Barthélémy SIMPORE dans son intervention à l’entame de l’atelier, a salué le Chef du département des Affaires étrangères pour sa disponibilité constante à accompagner le CNES dans toutes ses activités.

Situant l’importance de cet atelier, il a indiqué qu’il permettra aux acteurs des deux départements, d’examiner non seulement les dynamiques géopolitiques régionales et internationales ainsi que les exigences de clarifications qui en découlent, mais aussi d’apporter une compréhension approfondie et commune sur les éléments structurants du contexte géopolitique, afin de préserver au mieux les intérêts stratégiques du Burkina Faso.

Le ministre des Affaires étrangères, a quant à lui relevé la pertinence du thème et noté qu’il évoque l’environnement mondial dans lequel les États doivent agir en tenant compte de leurs intérêts individuels et collectifs.

« Le thème est aussi révélateur de la veille que nous devons assurer ensemble sur les grandes dynamiques actuelles du monde et de la sous-région ouest-africaine” a indiqué le Chef de la diplomatie burkinabè.

Selon SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, il convient d’analyser l’évolution de la géopolitique actuelle, en vue de définir des actions diplomatiques cohérentes et efficaces pour le bonheur de nos populations.

Il dira par conséquent que cet atelier constitue une opportunité d’engager un dialogue ouvert et constructif sur les meilleures façons de renforcer la position du Burkina Faso sur la scène internationale et préserver ses intérêts ainsi que ceux de la Confédération AES.

En rappel, le CNES a été créé en 2020 et il a pour mission globale, de soutenir la politique et la stratégie de sécurité nationale du Burkina Faso, par le développement de capacités nationales autonomes d’analyse et d’anticipation stratégiques, de prévention et de gestion des crises et des situations conflictuelles.

DCRP/ MAECR-BE

Burkina: La première phase des journées d’engagement citoyen 2025 se tient du 26 mars 9 avril

Burkina-Engagement-Patriotique-Participation-Citoyen

Burkina: La première phase des journées d’engagement citoyen 2025 se tient du 26 mars 9 avril

Ouagadougou, 18 mars 2025 (AIB)-Le ministère en charge de la justice a indiqué mardi que la première phase de l’édition 2025 des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC) se tiendra du 26 mars au 9 Avril 2025.

Les journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne de l’année 2025 se tiendront du 26 mars au 9 avril 2025 sur toute l’étendue du territoire.
L’information a été donnée par le secrétaire général du ministère en charge de la justice, Harouna Kadio, le mardi 18 mars 2025 à Ouagadougou lors d’une conférence de presse.

Selon le secrétaire général du ministère, Harouna Kadio cette première phase de l’édition 2025, des journées patriotiques se tiendra sur le thème « Pour l’ordre et la discipline : je m’engage ! ».

Ce thème vise à susciter et à renforcer une véritable culture de la discipline et de l’ordre dans tous les secteurs de la vie sociale des Burkinabè, a soutenu M. Kadio.
« Il s’agit notamment susciter la discipline au sein de l’armée, de l’administration publique, dans la vie associative, à l’école, dans les marchés et yards, dans nos villages et dans nos hameau », a ajouté le SG.

Pour cette première phase des JEPPC plusieurs activités seront organisées.

Il s’agit notamment, du lancement du prix du meilleur engagement citoyen, des conférences sur le civisme et la participation citoyenne dans les écoles, les universités et les centres de formation professionnelle, et des jeux concours sur le civisme en milieu scolaire.
Harouna Kadio a invité l’ensemble des citoyens à se mobiliser pour leur participation massivement à ces activités.

Ces journées constituent donc une initiative d’envergure nationale qui appelle à la contribution de l’ensemble des acteurs publics et privés, la mobilisation de l’ensemble des citoyens burkinabés dans la mise en œuvre des différentes activités civiques, a fait savoir le secrétaire général.
Il faut noter que ces journées sont organisées deux fois dans l’année sur une période de 15 jours sur toute l’étendue du territoire national, dans les missions diplomatiques et les postes consulaires du Burkina Faso à l’étranger.

Les dates officielles de lancement des dites journées sont le 26 mars et le 2 octobre de chaque année.
Agence d’information du Burkina
AFZ/ZO/as

Kénédougou/Pèlerinage Kuini 2025 : Les chrétiens catholiques sacrifient à la tradition sous le sceau de la conversion

BURKINA-KENEDOUGOU-RELIGION-PELERINAGE

Kénédougou/Pèlerinage Kuini 2025 : Les chrétiens catholiques sacrifient à la tradition sous le sceau de la conversion

Orodara, 18 mars 2025 (AIB)-Les fidèles chrétiens catholiques de Notre Dame d’Afrique de Orodara, ont encore sacrifié à la tradition cette année en effectuant le déplacement de Kuini, localité située dans la commune de Djigouera, à plus d’une vingtaine de Orodara, le dimanche 16 mars 2025, pour leur pèlerinage paroissial sous le sceau de la grâce de la conversion.
Des milliers de fidèles chrétiens catholiques venus des quatre coins de la province du Kénédougou et d’ailleurs, ont convergé le dimanche 16 mars 2025 à Kuini, localité située dans la commune de Djigouera, à plus d’une vingtaine de Orodara, pour leur pèlerinage paroissial.

L’édition 2025 a été placée sous le thème : «Enfants de notre Dame d’Afrique dans un élan de conversion vers 75 ans de grâce ».
Les temps forts de ce pèlerinage ont été marqués par une messe, des prières, des louanges et des adorations.

Au cours de son homélie, le prêtre célébrant du jour, l’Abbé Bakary Jean-François Sanou, a tout d’abord jeté un regard rétrospectif sur la paroisse et la vie de cette communauté paroissiale dans ses différentes composantes de la Communauté chrétienne de base (CCB).
Il a poursuivi que la conversion est un retournement de cœur, car selon lui, « c’est rompre avec nous ce qui dans notre vie n’est pas correct et nous éloigne de Dieu et du prochain.

Pour l’Abbé Bakary Jean- François Sanou, les chrétiens, la route qui mène vers Dieu passe nécessairement par le prochain.
Le prêtre célébrant a lancé un appel pour la paix et la cohésion sociale.

Le Curé de la paroisse Notre Dame d’Afrique de Orodara, l’Abbé Evariste Sawadogo, a salué positivement la forte mobilisation des fidèles autour de cette activité.

« Nous sommes réunis sur cette colline pour rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits et aussi rendre grâce à la Vierge Marie pour sa présence parmi nous, lui confié notre jubilé d’albâtre, les 75 ans de vie de notre paroisse qui aura lieu dans trois ans », a-t-il déclaré.

Dorothée Ouattara, venue de Bobo-Dioulasso pour la circonstance, a indiqué que chaque année, les chrétiens viennent au pèlerinage à Kuini pour prier Dieu et c’est un bon cadre spirituel.

« Ici on sent vraiment la présence du Seigneur. C’est pourquoi à chaque édition, nous sommes là pour nous ressourcer et confier nos prières à la maman Marie afin qu’elle intercède pour nous auprès de son fils », a-t-elle précisé.
Tout comme elle, Wenceslas Compaoré a dit être aussi venu pour prier Dieu pour la paix et la stabilité du pays.

Agence d’information du Burkina
AK/hb/bz

Burkina : Les jeunes de l’AES sollicitent l’accompagnement du Dima de Boussouma pour bien mener leurs activités

Burkina-CJ.AES-Accompagnement-Dima

Burkina : Les jeunes de l’AES sollicite l’accompagnement du Dima de Boussouma pour bien ses activités

Ouagadougou, 17 mars 2025 (AIB) – Une délégation du Conseil des jeunes de l’Alliance des États du Sahel (CJ.AES), avec à sa tête son président Ismaël Sawadogo, a présenté dimanche la nouvelle structure au Dima de Boussouma, avant de solliciter son accompagnement pour mener à bien les activités du conseil.

« Nous sommes venus présenter le CJ.AES à sa Majesté et requérir ses conseils et bénédictions afin de bien mener nos activités pour accompagner le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré et l’ensemble des pays de l’AES », a indiqué le président du Conseil des jeunes de l’alliance des États du Sahel (CJ.AES), Ismaël Sawadogo.

Cette rencontre qui a regroupé plus de 70 personnes, a connu la présence des secrétaires généraux des régions du Centre, du Plateau Central et du Centre-Nord, ainsi que des membres de leurs bureaux respectifs qui a effectué le déplacement.

« Le Dima nous a prodigué des conseils, donné des bénédictions et exprimé son entière disponibilité à nous accompagner pour l’atteinte de nos objectifs », s’est réjoui M. Sawadogo.

L’audience s’est déroulée dans une atmosphère empreinte de sagesse, de conseils et d’orientations, a-t-il ajouté.
Il a promis mettre en œuvre les « sages conseils » de sa Majesté.

Crée en mars 2024, le Conseil des jeunes de l’alliance des États du Sahel (CJ.AES) / section Burkina Faso promeut le développement et l’intégration dans l’espace AES. Il entend également mener des actions de sensibilisation en faveur de paix et du vivre-ensemble dans cette communauté.

Agence d’information du Burkina
DNK/yos/ata

Burkina: Les FDS intensifient leur offensive contre les groupes terroristes

Burkina: Les FDS intensifient leur offensive contre les groupes terroristes

Ouagadougou, 17 mars 2025(AIB)-Les unités terrestres de l’armée burkinabè dans une parfaite coordination avec les moyens aériens ont poursuivi en cette première quinzaine du mois de mars, une lutte sans merci contre les groupes armés terroristes. Plusieurs centaines de criminels ont été neutralisés sur differents fronts et une importante quantité de matériel de guerre détruit ou récupéré.

Les Forces combattantes continuent de déployer leurs rouleaux compresseurs sur les ennemis de la Nation.

Les deux premières semaines du mois de mars 2025 ont été marquées par une intensification des combats contre les groupes terroristes.

Le 5 mars 2025, un groupe de criminels a tendu une embuscade contre les forces combattantes à Yé, dans la boucle du Mouhoun. Grâce à leur professionnalisme et leur puissance de feu, l’ennemi a été rapidement repoussé. Plusieurs criminels ont été neutralisés, tandis que d’autres ont pris la fuite abandonnant des corps sur place.

Le même jour, les unités du 24e BIR en mission de reconnaissance offensive dans la zone de Kantchari, s’est attaqué à un groupe de criminels. Plusieurs d’entre eux ont été neutralisés et du matériel a été récupéré. Le samedi 8 mars, les élements du BIR ont réédité le même exploit.

Le 6 mars, ce fut au tour du 16e BIR de mener une reconnaissance offensive dans la zone de Kongoussi, où ils ont rencontré et neutralisé un groupe de criminels, récupérant également du matériel.

À Dio, les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ont mené des offensives contre des bases terroristes, forçant les assaillants à fuir.

Les vaillantes forces de Sanaba, dans la nuit du 7 au 8 mars, ont tendu une embuscade à un groupe de poseurs d’engins explosifs improvisés. Ils ont neutralisé le groupe et récupéré du matériel.

Le 9 mars, FDS et VDP ont repoussé des attaques terroristes dans le centre-nord, à Sagouem et Mafoulou, neutralisant plusieurs criminels et récupérant du matériel.

Le 14 mars, les forces combattantes ont neutralisé des voleurs de bétail dans la région de Boko, récupérant du matériel.

Le même jour, les VDP ont mené des offensives à Kenekuy et Tansila, dans la boucle du Mouhoun, où ils ont neutralisé plusieurs criminels et récupéré du matériel.

Le 16 mars, dans le centre-nord, à Bourzanga, les forces combattantes ont tendu une embuscade à des criminels, neutralisant plusieurs d’entre eux et récupérant du matériel.

Le 17 mars, le 8e BIR, lors d’une reconnaissance offensive dans la zone de Pensa, a surpris et neutralisé des guetteurs ennemis, récupérant également du matériel.

« La bataille du fleuve Mouhoun »

Le long du fleuve Mouhoun, plusieurs affrontements ont opposé les bataillons d’intervention rapide (BIR) et des terroristes qui contrôlaient certaines portions du cours d’eau.

Acculés, les criminels ont tenté une manœuvre dans la nuit du 7 au 8 mars contre les unités du 7e BIR. Ils ont été sévèrement matés, et un important arsenal de guerre a été récupéré.

Le lendemain les rescapés décident de s’attaquer au BIR 10. Les deux unités dragon déploient leur puissance de feu sur eux.
Plusieurs dizaines d’assassins rejoignent l’enfer. Les boys récupèrent du matériel et une forte somme d’argent.

Déboussolés d’autres criminels fuient vers le nord, en passant par Solenzo, utilisant des familles comme boucliers humains.

Cependant, ils ont été suivis par les observateurs des BIR. Lors de leur fuite, les criminels ont attaqué les postes des VDP à Bena, mais ont été rapidement repoussés grâce à l’appui des unités du 18e BIR. Les criminels ont été neutralisés, et les familles prises en otage ont été sauvées.

Plus tôt le 26 février, une surveillance dans la zone de Titao a permis de repérer une longue colonne de criminels descendant du nord pour s’installer dans des arbres touffus. D’autres groupes vont les rejoindre au fil des jours.

Les criminels font mouvement le 4 mars vers le village de Banyida, près de Barga, où ils concertent sous un grand arbre avant certainement une attaque.

Un vecteur aérien lance un gros missile qui va décimer une grande partie de ces assassins.

Les unités de Barga et le BIR de Titao ratissent la zone. Plusieurs criminels seront neutralisés et un important lot de matériel de guerre saisi.

Le 5 mars, pendant que le convoi de ravitaillement de Sebba se met en route vers Dori, des criminels se préparaient pour l’attaquer.

Un groupe de guetteurs montent sur une colline pour mieux apprécier la situation. Ils sont immédiatement neutralisés par des frappes aériennes. Les unités terrestres investissent les lieux pour terminer le travail.
Le même jour aux environs de 18h, les vecteurs aériens ont volé vers Yondé où des criminels fuyaient après une attaque lache.

Plusieurs frappes ont permis d’éliminer le maximum.

Le 5 mars, la surveillance dans le centre-nord a permis de détecter un convoi de tricycles, transportant de la logistique ennemie, notamment du carburant, qui se faufilait discrètement entre les pistes.

Les tricycles ont été frappés successivement, jusqu’à leur destruction totale du convoi.

Le 8 mars, à 6h du matin, les combattants du ciel ont été alertés de la présence de criminels aux abords des fortifications à Saguoem, dans le centre-nord. Ces criminels étaient en fuite face aux feux des forces terrestres, qui avaient déjà engagé le combat avec eux.

Les unités aériennes, survolant la zone, ont rapidement pris la décision d’appuyer l’offensive en cours. Elles lancent un missile, facilitant ainsi la neutralisation des criminels qui fuyaient à pied.

Le 9 mars, pendant que les forces combattantes étaient en reconnaissance offensive dans la zone de Pensa, un petit groupe de criminels a été observé au nord de leur position.

Suivant la tactique de neutralisation, les criminels ont été suivis jusqu’à une colline, où ils se sont arrêtés pour évaluer la situation et essayer de surveiller les manœuvres des forces burkinabé.

Les combattants du ciel, toujours en alerte, ont immédiatement engagé les criminels avec un petit missile, les frappant avant que les unités terrestres n’arrivent sur place pour achever le travail.

« Gnambweogo ou prendre possession de la brousse »

Le 13 mars, à 10h25, les combattants du ciel ont été alertés d’un contact entre les unités de l’opération Gnambweogo et un groupe de criminels au nord de Thiou. Très vite, les forces aériennes ont pris position pour intervenir.

Face à la puissance de feu des forces au sol, les criminels ont d’abord tenté de fuir, mais ont été rapidement rattrapés. Une frappe aérienne précise a touché un premier groupe de criminels, qui a été anéanti. Cependant, les criminels ont tenté de se réorganiser pour revenir au contact. Les frappes aériennes ont alors été renforcées et les criminels ont été frappés sur plusieurs flancs.

Alors que les combats se poursuivaient, les unités aériennes ont continué à viser les fuyards et à frapper avec précision. Vers la fin de l’après-midi, les criminels survivants ont tenté de se rassembler dans un verger, probablement pour faire le point sur leurs pertes.

Les forces aériennes ont immédiatement frappé cette position, détruisant leur dernier refuge.De nombreux criminels ont été neutralisés et du matériel encore utilisable a été saisi.

Le 14 mars, tôt le matin les combattants du ciel ont été appelés à intervenir à Yamba dans la province du Gourma. Une fois sur place, les unités aériennes ont rapidement ciblé et frappé les criminels en fuite.

Le même jour, une autre alerte a été donnée concernant une attaque contre le détachement et la ville de Foutouri. Lors de l’attaque, les criminels avaient infiltré la ville. Grâce à la rapidité de l’intervention aérienne, plusieurs missiles ont été lancés, ciblant les criminels qui se trouvaient à l’intérieur de la ville et dans la zone du détachement. Même ceux qui tentaient de se cacher sous des arbres ont été frappés avec une précision mortelle.

En début d’après-midi, les rescapés de l’attaque ont été suivis dans leur tentative de revenir chercher du matériel abandonné. Ils ont été frappés à nouveau, plusieurs d’entre eux étant neutralisés. Les observations ont continué jusqu’au 15 mars, lorsque d’autres criminels en renfort ont été repérés.
Ils seront pulvérisés par un missile sur le site de leur rencontre.

Le 15 mars, à 16h20, les combattants du ciel ont été alertés d’une attaque à Seguenega, dans le centre-nord. Les criminels en fuite vers le nord ont été pris en chasse immédiatement, avec une série de frappes successives qui ont anéanti leur colonne.

Le 15 mars, à 10h40, les forces aériennes nigériennes, en surveillance des unités au sol, ont repéré une colonne de criminels qui tentaient de s’échapper. Elles ont immédiatement informé les forces burkinabé. Dès que les criminels ont commencé à se réorganiser pour attaquer les forces nigériennes, les deux armées ont coordonné leur action pour intervenir.

Le groupe de tête des criminels a été rapidement anéanti, près des forces alliées. Pendant ce temps, les forces au sol ont pris position et ont terminé le travail, tandis que d’autres criminels tentaient de fuir. Les fuyards ont été rattrapés et neutralisés.
Agence d’information du Burkina

Zondoma/Veille citoyenne : La coordination provinciale galvanise ses troupes

Burkina/Zondoma-Veille-Citoyenne

Zondoma/Veille citoyenne : La coordination provinciale galvanise ses troupes

Gourcy, 16 mars 2025 (AIB) – La coordination provinciale de la veille citoyenne du Zondoma a rencontré les « wayiyans » du secteur 4 de Gourcy, le samedi 16 mars 2025. Avec eux, il a été question de maintenir la veille pour soutenir les autorités de la transition et les combattants jusqu’à la victoire finale contre l’insécurité.

Le principal rond-point du secteur 4 de Gourcy a connu une animation particulière dans la nuit du samedi 15 mars 2025. En effet les occupants des lieux ont reçu la visite des leaders de la coordination provinciale de la veille citoyenne du Zondoma.

Pour le coordonnateur provincial de la veille citoyenne du Zondoma Oumarou Ouédraogo, cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une tournée dont l’objectif est d’encourager les « wayiyans » qui sont au niveau des ronds-points afin qu’ils renforcent la mobilisation autour du président, Ibrahim Traoré, et les combattants engagés dans la lutte contre le terrorisme.

« Je vous invite à rester soudés et prêts à répondre à toute action de développement aussi bien au niveau local que national », a-t-il déclaré à l’endroit des participants.
Avant lui, les autres intervenants, à l’image du responsable des femmes, celui des jeunes et des anciens ont tous reconnu la nécessité de s’engager dans la veille citoyenne.

« Nous qui sommes restés à la maison, nous devons tout mettre en œuvre pour soutenir et encourager ceux qui combattent sur le terrain », a indiqué le responsable communal de la veille citoyenne, Issa Ouédraogo qui, par ailleurs, a invité les bonnes volontés à encourager souvent les volontaires qui animent les ronds-points.

Plusieurs artistes locaux ont été associés à cette rencontre qui a tenu en haleine les participants au-delà de 23 heures. A terme, chaque secteur, chaque village et chaque commune aura sa cellule de veille citoyenne pour soutenir le développement communautaire et les actions du Président du Faso, foi du coordonnateur provincial Oumarou Ouédraogo. M. Ouédraogo était accompagné des autres membres de la coordination et bien d’autres leaders  »wayiyans ».

Agence d’Information du Burkina
AK/dnk/ata

Le Niger se retire de l’Organisation internationale de la Francophonie

Le Niger se retire de l’Organisation internationale de la Francophonie

Niamey, 17 mars (ANP) -Le secrétariat général du ministère nigérien des affaires étrangères, de la coopération et des nigériens à l’extérieur informait, ce lundi 17 mars 2025, les chefs des missions diplomatiques et des postes consulaires du Niger à l’extérieur, du retrait du Niger de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF)

»J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que par note verbale du 7 mars 2025 le gouvernement nigérien a décidé souverainement du retrait du Niger de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) » écrit le secrétariat général du ministère nigérien des affaires étrangères.
Créée en 1970 à Niamey au Niger sur les cendres de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), l’Organisation internationale de la Francophonie est un regroupement des pays ayant le français en partage. Elle promeut une coopération politique, éducative, économique et culturelle entre les États membres.

AS/ANP 089 Mars 2025

Namentenga : L’unité Guépard échange avec les élèves du lycée technique sur la coiffure à l’école

Burkina-Namentenga-Mesure-Respect

Namentenga : L’unité Guépard échange avec les élèves du lycée technique sur la coiffure à l’école

Boulsa, 17 mars 2025 (AIB)- L’unité Guépard a échangé le lundi 17 mars 2025 avec les élèves du lycée technique et professionnel, lors de la montée des couleurs sur le décret conjoint règlementant la coiffure des apprenants dans les structures éducatives.

L’unité Guépard a procédé ce lundi 17 mars 2025, à la montée des couleurs, au lycée technique et professionnel de Boulsa, dans la province du Namentenga de la région du Centre-Nord.

Le commandant de l’unité Guépard, Gérard Sindogo a par ailleurs rappelé le décret conjoint qui règlemente la coiffure des apprenants dans les structures éducatives qui rentre en vigueur à la reprise des congés du 3e trimestre.

Il a par ailleurs invité les élèves au respect strict de ladite mesure qui constitue un acte citoyen.

Gérard Sindogo s’est aussi a appesanti sur un certain nombre d’actes inciviques des élèves, constatés avant, pendant et après la montée des couleurs pour sensibiliser et solliciter l’accompagnement de la direction du lycée.Il s’agit, entre autres, de la faible présence des scolaires, de la mauvaise exécution de l’hymne national et du mauvais comportement de certains élèves lors de la cérémonie.

Le commandant Sindogo a éclairé la lanterne des élèves sur les conduites avant, pendant et après la montée des couleurs.

Le premier responsable de l’unité Guépard a également demandé au proviseur et aux professeurs à conscientiser davantage les élèves pour qu’ils soient patriotiques par le respect des couleurs nationales.

Avant de prendre congé des élèves, il a par ailleurs insisté sur la ponctualité et la maitrise de l’hymne national pendant la montée des couleurs.

Agence d’information du Burkina
JBD/NO/AS

Solenzo: Des membres de la communauté peulhe magnifient la cohésion sociale

Solenzo: Des membres de la communauté peulhe magnifient la cohésion sociale

Solenzo, 17 mars (AIB) – Contrairement aux informations mensongères, des membres de la communauté peulhe magnifient la cohésion sociale à Solenzo et dénoncent les attaques terroristes qui touchent toutes les couches de la société.

Le lundi 17 mars 2025, l’AIB a effectué une tournée au marché de Solenzo, où plusieurs communautés vivent en harmonie et sans crainte.

Sita Tamboura, commerçant peulh résidant au secteur 1 de Solenzo, est un sexagénaire qui vend des chaussures au cœur du marché. Visiblement surpris par la rumeur d’un massacre de Peulhs à Solenzo, il se confie à notre micro :

« Depuis que je suis à Solenzo, j’ai rencontré les FDS deux fois. On parlait même en fulfuldé, mais ils ont seulement vérifié nos pièces d’identité et sont repartis en nous disant qu’il n’y avait aucun problème. Dans tous les secteurs, il y a des Peulhs, et nous n’avons aucun souci avec la population. C’est vrai que lorsque les terroristes venaient ici, ils parlaient fulfuldé, mais les FDS n’ont pas pris cela comme prétexte pour s’en prendre aux Peulhs. Moi, je vais au marché de Yasso, à 20 km de Solenzo, à Bèna, et même jusqu’à Bobo-Dioulasso, et personne ne m’a jamais dérangé, insulté, frappé ou menacé de mort. Donc, ces accusations sont fausses. Si un terroriste parle notre langue, cela ne signifie pas que tous les Peulhs doivent être inquiétés. Ici, nous sommes chez nous. »

Bâ Mâmâ, dit Ylâ Bâ, est quant à lui vendeur de bâches en plastique et de boubous dans le même marché. Il témoigne :

« Vraiment, cette affaire de terrorisme m’a ruiné. J’ai passé un an et demi dans la souffrance. J’ai quitté Nioro en 1993, mais je n’ai jamais été marginalisé ni torturé. Seulement, j’avais peur de continuer mon commerce et de pouvoir plus nourrir ma famille de 14 personnes. J’ai alors décidé de sortir et de prendre mon destin en main, car certains jaloux disaient que les boubous que je vends sont des vêtements de terroristes. Pourtant, je les vends aux Mossis, aux Dafings et même aux Bwaba. Personnellement, je n’ai jamais été inquiété par les FDS à Solenzo. Les terroristes ont volé mes bœufs pendant que j’étais à Bobo, et aujourd’hui, je suis revenu au marché dans l’espoir de subvenir aux besoins de ma famille. Si certains veulent que l’on nous persécute, libre à eux, mais moi, je vais continuer à aller vendre mes boubous à Bèna et à revenir sans problème. »

Après le marché, l’AIB a rencontré une femme peulh assise dans sa boutique de divers articles.

« Je suis Peulh et je me nomme Sita Sangaré. Je suis née à Solenzo et mariée ici. Dire que les FDS ou les VDP tuent des Peulhs, je n’ai jamais vu ni entendu parler de cela. Si tu n’es pas un obstacle pour les FDS, ils ne te dérangent pas. Mais si tu te mets dans des affaires louches, c’est toi qui l’auras cherché. Je me déplace librement, je vais au champ et personne ne m’a jamais traitée de ‘Poulotte’ ni refusé d’acheter mes articles. Je n’ai jamais été témoin d’une quelconque stigmatisation. »

Des commerçants peulhs aux bouchers, personne n’aurait eu vent d’un quelconque massacre.

Saïdou Tall, boucher, affirme :

« Le terrorisme a commencé sous nos yeux ici, et jusqu’à présent, je vis en parfaite harmonie avec la population. Personne n’a jamais refusé d’acheter ma viande. De toute façon, chacun récolte ce qu’il sème. Si un Burkinabè soutient ou aide des individus malintentionnés, qu’il en assume les conséquences. Mais ici, dans la province, nous n’avons jamais vu ni entendu parler d’un massacre de Peulhs. »

Roukietou Diallo, originaire de la région de Tougan et mariée à Solenzo, témoigne également :

« Je vis à Solenzo depuis quatre ans, et personnellement, la seule souffrance, c’est la précarité. Sinon, tout ce qui se raconte est faux. Ni les FDS, ni les VDP, ni la population ne m’ont jamais fait de mal. Mon mari est Peulh, il se débrouille pour nous nourrir, mais prétendre que nous souffrons à cause de la population ou des FDS, c’est faux. »

Saratou Diallo, vendeuse de lait issu du troupeau de son mari, renchérit :

« Vraiment, les gens devraient arrêter de mentir sur la population et les FDS, et permettre à la province de se développer. Je vais souvent à Koma, et jamais personne ne m’a rejetée ou mal parlé. Au début de la reconquête de Solenzo, il y avait de la peur, mais aujourd’hui, nos FDS et VDP travaillent et sauvent même des gens. Si on tuait tous les Peulhs, serais-tu là en train de me poser des questions ? (Rires). Ceux qui colportent ces rumeurs veulent que cela arrive, mais les FDS ne tombent pas dans le piège ».

Agence d’information du Burkina
SO/ata

FESPACO 2025 : Les lauréats burkinabè de la 29e édition présentent leurs trophées au Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO

FESPACO 2025 : Les lauréats burkinabè de la 29e édition présentent leurs trophées au Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO

Le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO a reçu en audience les lauréats burkinabè de la 29e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), ce lundi 17 mars 2025 à Ouagadougou.

Les lauréats des prix spéciaux et de l’Étalon d’or de Yennenga sont venus présenter la moisson de la dernière édition du FESPACO au Ministre en charge de la Culture. Ils ont aussi traduit toute leur reconnaissance au Ministre pour l’accompagnement dont ils ont bénéficié de la part du Ministère à l’occasion de la 29e édition du festival du cinéma africain.

Le Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO s’est dit honoré de recevoir ces lauréats. Il souhaite que l’ensemble des productions de ces acteurs du cinéma soient diffusées dans les salles afin de permettre aux burkinabè de découvrir ces belles œuvres et de pouvoir à travers ces œuvres puiser le substrat de nos identités culturelles qui ont été exploitées.

Le premier responsable du département de la Culture tout en félicitant les lauréats pour les efforts consentis, les a invités à puiser davantage dans les identités culturelles dont regorge le pays pour produire des œuvres reflétant mieux les réalités burkinabè.

DCRP/MCCAT

Burkina/Veille citoyenne : Une association veut sensibiliser les jeunes sur la situation sécuritaire

Burkina-Veille-Citoyenne-Inauguration-Rondpoint

Burkina/Veille citoyenne : Une association veut sensibiliser les jeunes sur la situation sécuritaire

Ouagadougou, 17 mars 2025 (AIB)-L’Association pour un Burkina paisible et émergent (ABPE) qui a inuaguré dimanche à Ouagadougou son rondpoint, compte sensibiliser les jeunes sur les thématiques liées à la situation sécuritaire et leur apport au développement du Burkina, a constaté l’AIB.

« On va les sensibiliser sur l’insécurité et également sur ce qu’ils peuvent apporter au Burkina en cette période de crise », a déclaré le président de l’ABPE, Samuel Ouédraogo à l’issue de l’inauguration du rondpoint. M. Ouédraogo s’exprimait le dimanche 16 mars 2025 lors de l’inauguration du rond-point de son association au secteur 6 du quartier Gounghin de Ouagadougou.

Selon Samuel Ouédraogo, il est du devoir de la jeunesse de soutenir les autorités dans leur élan de reconquête du territoire. Dans cette dynamique, l’ABPE compte apporter sa touche par la sensibilisation de ces jeunes, qui vont assurer la veille citoyenne au niveau du rond-point.

« On va essayer de se conseiller entre nous jeunes sur le comportement à adopter en tant que citoyen  en temps de guerre », a fait savoir le premier responsable de l’ABPE.

Outre la sensibilisation, l’association pour un Burkina paisible et émergent (ABPE), compte mener des actions de salubrité et répondre aux sollicitations des populations de concert avec la coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC).

Le président de la coordination nationale des associations de veille citoyenne de l’arrondissement 1, Amado Compaoré a invité les jeunes du secteur 6, à s’armer de courage pour contrer les détracteurs.

Selon lui, la veille citoyenne est un engagement patriotique et les jeunes doivent s’y adhérer malgré les moqueries des manipulateurs qui souhaitent voir l’échec des autorités.

La chargée de mission auprès de la présidence du Faso pour le compte de la région du Centre, Brigitte Ouédraogo a salué l’initiative des jeunes de l’association pour un Burkina paisible et émergent.

Pour elle, la veille citoyenne en plus d’être un rempart contre les déstabilisateurs du pouvoir, contribue à la sécurisation les quartiers et secteurs dans toutes les 13 régions du pays.

La chargé de mission a par ailleurs invité les populations à également accompagner l’association pour un Burkina paisible et émergent dans sa dynamique.
Agence d’information du Burkina
zo/yos/as

Armée de Terre : L’École Nationale de Sous-Officiers d’Active lance officiellement les festivités de ses 20 ans d’existence

Armée de Terre : L’École Nationale de Sous-Officiers d’Active lance officiellement les festivités de ses 20 ans d’existence

Ce lundi 17 mars 2025 marque le début des célébrations du 20ᵉ anniversaire de l’École Nationale de Sous-Officiers d’Active (ENSOA). La cérémonie de lancement s’est déroulée sous la présidence du Général de Brigade Célestin SIMPORÉ, Ministre d’État, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, et sous le parrainage du Général de Brigade Barthélémy SIMPORÉ, Directeur Général du Centre National d’Études Stratégiques (CNES).

Pour marquer cet événement, plusieurs activités ont été organisées : un cross, une opération de reboisement, un don de sang ainsi que le coup d’envoi d’un tournoi de ballon militaire inter-entités.

À travers ces initiatives, l’ENSOA ouvre officiellement le chapitre des festivités, célébrant ainsi deux décennies d’engagement, de formation et d’excellence au service de la nation.

Armée de Terre : Sacrifice pour la patrie !
ENSOA : S’élever par le savoir et l’excellence pour servir !

Yako: Un mouvement prie pour la paix et la cohésion sociale

Burkina-Passoré-Promotion-Cohésion

Yako: Un mouvement prie pour la paix et la cohésion sociale

Yako, 14 mars 2025 (AIB) – Le Mouvement patriotique « Pour ma partie, je m’engage » a organisé le vendredi 14 mars 2025 dans la cour royale de sa Majesté Naba-Djiguèmdé de Yako, une prière pour la paix et la cohésion sociale au Passoré.

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le Mouvement patriotique « Pour ma patrie, je m’engage » a organisé le vendredi le 14 mars 2025 à Yako, une prière au profit de la population de la province du Passoré.

Selon le conseiller spécial du président du mouvement « ma patrie, je m’engage », Clément Wango, le Mouvement à un but non-lucratif dont l’objectif principal est de travailler à la promotion de la cohésion sociale et de la paix au Burkina Faso.

La prière a regroupé les différentes confessions religieuses de la province. A cet effet, les différents représentants ont tour à tour à la tribune, imploré Dieu, le tout puissant en formulant des bénédictions pour les Forces combattantes engagés dans la reconquête du territoire national.

Les différentes confessions religieuses de la localité ont également formulé des prières pour le retour de la paix au Burkina.
Le parrain de l’initiative, Moustapha Souly a indiqué que la prière avait pour but de soutenir le président du Faso, le capitaine, Ibrahim Traoré, dans la lutte contre le terrorisme afin que le Burkina Faso soit un pays paisible et prospère.
M.Souly a aussi remercié le chef de Yako et l’ensemble des corps constitués de la province du Passoré pour la réussie de la prière.

Sa Majesté Naaba Djiguemdé, dima de Yako, s’est réjoui de la tenue cette initiative et en a profité pour adresser des prières et des bénédictions au mouvement pour son organisation réussie.

Le chef de Yako a exhorté le mouvement patriotique à s’unir pour construire la province du Passoré.
Le représentant de la communauté musulmane de Yako, El Hadji Sabana Sanfo, dit être fier de participé à la prière grâce à l’appel du roi de Yako.
Implorant le tout puissant, le miséricordieux,

Imam Sabane a également imploré la clémence de Dieu pour la protection des autorités du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina
ZES/NO/ATA

Gourma/Communication : 100 élèves outillés à l’éducation des médias

BURKINA-GOURMA-COMMUNICATION-EDUCATION-FORMATION

Gourma/Communication : 100 élèves outillés à l’éducation des médias

Fada N’Gourma, 17 mars 2025 (AIB)-La presse privée Gulmu Info, a formé, le samedi 15 mars 2025 à Fada N’Gourma, 100 élèves des lycées et collèges de la ville de Fada N’Gourma, sur l’éducation aux médias.

La presse privée Gulmu Info, a initié cette formation, le samedi 15 mars 2025 à Fada N’Gourma, suite au fait que des jeunes de la ville de Fada N’Gourma ont du mal à avoir accès à la bonne information.
«D’où l’intégration de ce projet « L’éducation aux médias pour les jeunes scolaires de la ville de Fada N’Gourma », a indiqué la coordinatrice dudit projet, Amiratou Ilboudo.

Selon elle, l’un des objectifs du projet est d’encourager ces scolaires à implanter des clubs de presse dans leurs établissements scolaires respectifs.
Mme Ilboudo, a précisé que cette première édition va concerner les élèves de la classe de 5e, 4e, 2nd et de 1ère des lycées et collèges.

Le communicateur par ailleurs chef de service des Editions Sidwaya, Joanny Sow, a défini aux apprenants des concepts comme journaliste, médias avant de leur donner le rôle du journaliste dans la société.
Il a également partagé avec ces élèves les éléments basiques de l’écriture journalistique.
L’élève Fati Touré de la classe de 2nd A1 du lycée Diaba Lompo, a soutenu qu’elle est passionnée par l’écriture.

Pour elle, cette formation est la bienvenue.
Fati Touré a affirmé que les connaissances acquises lors de la formation vont améliorer ses capacités dans l’écriture.
Manimpali Marien Tinadano du lycée Saint-Joseph de Fada N’Gourma, a apprécié positivement cette formation car selon lui, elle porte un grand centre d’intérêt.
Il a précisé que la formation permet de développer leur esprit critique sur les informations qu’ils reçoivent et diffusent souvent avec leurs camarades.
Marien Tinadano a ajouté que le métier du journaliste est très sensible, donc avoir les éléments basiques de ce métier est une bonne chose pour eux.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz

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