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Le président du Faso félicite la jeunesse sportive qui a porté haut le drapeau national

BURKINA – SPORT – FÉLICITATIONS – ADRESSE À LA NATION – AN 2025

Le président du Faso félicite la jeunesse sportive qui a porté haut le drapeau national

Ouagadougou, 31 déc. 2024 (AIB) – Lors de son adresse à la Nation, le président du Faso, chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a salué la jeunesse sportive pour ses performances remarquables en 2024. Il a exprimé sa gratitude envers les athlètes qui, par leurs exploits, ont fait briller le drapeau du Burkina Faso sur la scène internationale.

Selon le chef de l’État, 2024 a été une année sportive exceptionnelle, marquée par le retour de nombreux athlètes au pays avec des médailles, témoignant de leur détermination et de leur engagement. Il a encouragé ces derniers à poursuivre dans cette dynamique afin que l’année 2025 soit encore plus riche en victoires.

Le capitaine Ibrahim Traoré a souligné que les performances de la jeunesse sportive contribuent à rehausser l’image du Burkina Faso à l’étranger et à inspirer toute la nation.

Agence d’information du Burkina
AS/ATA

Adresse du chef de l’État à la nation : un redécoupage du territoire national en perspective

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Adresse du chef de l’État à la nation : un redécoupage du territoire national en perspective

Ouagadougou, 31 déc. 2024 (AIB) – Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a annoncé mardi, lors de son adresse à la nation, qu’un nouveau découpage du territoire national « s’impose pour tenir compte des aspects stratégiques et économiques ».

Abordant le domaine de l’administration territoriale, le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a indiqué qu’« un redécoupage du territoire s’impose en tenant compte d’un certain nombre d’aspects, superficie certes, mais surtout stratégiques et économiques ».

Selon le capitaine Ibrahim Traoré, « cela sera proposé en 2025. La décentralisation est aujourd’hui une très bonne chose dans le fond, mais, dans sa mise en œuvre, elle se trouve en souffrance ».

Le chef de l’État explique qu’« une étude a été diligentée au niveau de l’ANSAL-BF (Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso) et du CAPES (Centre d’analyse des politiques économiques et sociales). L’étude, dont les résultats sont attendus ces jours-ci, doit nous permettre de faire un diagnostic approfondi du processus de décentralisation ».

Il a indiqué que « dans ce sens, un certain nombre de fonds ont été suspendus en attendant les résultats de ces études, afin de pouvoir réarticuler et donner de nouvelles missions aux autorités des collectivités territoriales ».

C’est en 1995 que le nombre de provinces du Burkina Faso est passé de 30 à 45, et c’est en 2001 que le ministère de l’Administration territoriale a créé les 13 régions.

Agence d’information du Burkina
as/ata

Le capitaine Traoré veut faire de l’Institut des peuples noirs un tremplin qui enseigne au monde ce qu’est l’Afrique

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Le capitaine Traoré veut faire de l’Institut des peuples noirs un tremplin qui enseigne au monde ce qu’est l’Afrique

Ouagadougou, 31 déc. 2024 (AIB)- Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré souhaite que l’Institut des peuples noirs (IPN), fondé sur initiative de Thomas Sankara devienne un tremplin qui enseigne au monde entier ce que c’est que le peuple noir, ce que c’est que l’Afrique»

«L’Institut des Peuples Noirs devra être un tremplin pour attirer au Burkina Faso tous les Noirs du monde entier qui viendront se ressourcer, revoir les cultures et pouvoir apprendre de nos cultures, les moderniser pour faire développer notre Patrie» a souhaité le président du Faso dans son message à la nation, à l’occasion du nouvel an 2025.

«Un bâtiment sera érigé au niveau du musée pour prendre en compte certains aspects de notre culture pour que l’institut puisse se baser sur ces valeurs-là et enseigner au monde entier ce que c’est que le peuple noir, ce que c’est que l’Afrique», selon le président du Faso.
Le chef de l’état burkinabè a aussi indiqué que plusieurs actions sont entreprises autour de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pour en faire une union forte et «pour que l’Afrique puisse prendre un exemple sur cette alliance et pouvoir rayonner».
L’Institut des Peuple noirs a été fondé en 1986 à la demande du président Thomas Sankara, inspiré dit-on après une visite à Harlem et des échanges avec le Sénégalais Cheick Anta Diop, afin de faire connaitre la culture africaine et sa contribution à la civilisation de l’humanité.

Agence d’Information du Burkina

«L’AES appartient à tous les Africains désireux de souveraineté, d’indépendance et de liberté totale», Président Ibrahim Traoré

Burkina-Présidence-AES- Déclaration

«L’AES appartient à tous les Africains désireux de souveraineté, d’indépendance et de liberté totale», Président Ibrahim Traoré

Ouagadougou, 31 déc. 2024 (AIB) – L’Alliance des Etats du Sahel (AES), fondés par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, «appartient à tous les Africains» qui luttent pour leur liberté, la souveraineté et l’indépendance de leurs pays, a déclaré le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, mardi en fin de soirée à Ouagadougou.

«L’alliance n’est pas uniquement pour les trois pays. L’alliance appartient à tous les Africains désireux de souveraineté, d’indépendance et de liberté totale», a rappelé le président du Faso dans son message à la nation, à l’occasion du nouvel an 2025.

Selon le capitaine Ibrahim Traoré, l’AES est appelée à devenir une « union forte dans tous les domaines» et notamment en ce qui concerne la diplomatie, la défense, la sécurité et par-dessus-tout le développement.

«Plusieurs actions sont en cours actuellement pour pouvoir structurer cette alliance et l’asseoir parce que c’est le début d’une union dans la souveraineté, dans la liberté totale, pour que l’Afrique puisse prendre un exemple sur cette alliance et pouvoir rayonner», a ajouté le président du Faso.

L’AES a été créée en mai 2024 pour mutualiser les efforts de développement entre les trois pays membres et les aider à contrecarrer l’insécurité terroriste et les subversions extérieures.

Elle vient de se doter d’un logo représentant un baobab, symbole de l’Afrique éternelle, d’un soleil radieux et de trois étoiles qui brillent tout en haut, représentant les trois pays fondateurs que sont le Niger, le Mali et le Burkina Faso.
Agence d’Information du Burkina

Burkina/Agriculture : Le président du Faso veut diminuer les importations et accélérer la transformation

BURKINA-AGRICULTURE-PRODUCTION

Burkina/Agriculture : Le président du Faso veut diminuer les importations et accélérer la transformation

Ouagadougou, 31 déc. 2024 (-AIB)-Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a déclaré, mardi qu’il engagera des réformes au plan agricole pour diminuer les importations et accélérer la transformation des produits sur place.
« Nous avons intensifié, en matière d’agriculture, notre production cette année 2024. Les résultats sont très satisfaisants et nous rendons grâce à Dieu qui nous a permis d’avoir une très bonne pluviométrie sur l’ensemble du territoire national », a indiqué le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
Il a précisé que la production a été exceptionnelle et « nous allons poursuivre dans ce sens ».

« Plusieurs spéculations ont été introduites, des spéculations de rentes telles que le cacao, le café, l’avocat, le blé, et bien d’autres qui devront permettre de stopper plus ou moins les importations au Burkina Faso et aussi de transformer ces matières premières, voire les revendre à l’extérieur pour faire entrer les devises dans notre pays », a-t-il soutenu.

Le président du Faso a également expliqué que sur le volet de l’élevage, plusieurs projets ont été menés au cours de l’année 2024, notamment le renouvellement du cheptel à travers plusieurs initiatives.
« Nous sommes également en train de mettre en place un système pour l’alimentation du bétail et du poisson », a ajouté le capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina
HB/no/ata

Burkina/Santé : «2025 verra de nouvelles dotations d’équipements médicaux », président

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Burkina/Santé : «2025 verra de nouvelles dotations d’équipements médicaux », président

Ouagadougou, 31 déc. 2024 (AIB)-«2025 verra de nouvelles dotations d’équipements médicaux et surtout des centres de santé à travers l’Initiative présidentielle pour la santé », a déclaré le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, dans son discours de nouvel an.
«2025 verra de nouvelles dotations d’équipements médicaux et surtout des centres de santé à travers l’Initiative présidentielle pour la santé », a soutenu le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Pour lui, des infrastructures sanitaires seront construites dans plusieurs communes du Burkina.

« Nous voulons transformer nos centres de santé et de promotion sociale en centres communaux qui doivent disposer de plateaux techniques assez fournis, en laboratoire, en imagerie, pour s’approcher des standards des centres médicaux avec antenne chirurgicale », a ajouté le président du Faso.

Selon le capitaine Traoré, beaucoup d’efforts ont été consentis pour que les plateaux techniques des différents centres de santé et des hôpitaux puissent être rehaussés.
A ses dires, des dotations ont eu lieu en 2024, notamment en termes de matériel médical.

« L’objectif est de rapprocher les soins de santé primaires des populations rurales et faciliter un certain nombre de choses dans ce domaine », a précisé le capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina
HB/no/ata

Burkina/Education : Des réformes entamées par l’Etat pour une éducation de qualité

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Burkina/Education : Des réformes entamées par l’Etat pour une éducation de qualité

Ouagadougou, 31 déc. 2024 (AIB)-Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a annoncé mardi, lors de son discours de nouvel an, que des réformes ont été entamées pour une éducation de qualité au Burkina.

« En ce qui concerne le secteur de l’éducation, plusieurs réformes ont été entamées. Elles peuvent paraître lentes pour certains, mais il faut aller lentement et sûrement», a indiqué le président Traoré.
Il a noté que le système éducatif dans lequel le pays se trouve est profondément axé sur un modèle qui forme plus des diplômés que des gens capables de travailler et de produire de la richesse.
Le chef de l’Etat a précisé que le gouvernement est à pied d’œuvre pour changer les infrastructures scolaires, les adapter et les moderniser.

«Les curricula et les programmes d’enseignement doivent être changés. Nous voulons passer de l’enseignement général à l’enseignement technique et professionnel », a-t-il ajouté.
Pour lui, cette mutation est en cours et va demander un peu du temps pour être dans la norme souhaitée.

« Tous les secteurs seront visités dans le domaine de l’éducation et c’est pour cela que l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous a été mise en place », a soutenu le capitaine Traoré.
Il a souligné que des centres modernes sont en construction et vont se poursuivre tout au long de l’année 2025.

Agence d’information du Burkina
HB/no/ata

Adresse du chef de l’Etat à la nation : « les tribunaux coutumiers devront voir le jour »

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Adresse du chef de l’Etat à la nation : « les tribunaux coutumiers devront voir le jour »

Ouagadougou, 31 déc. 2024 (AIB) – Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé mardi lors de son adresse à la Nation du nouvel an, que beaucoup de réformes vont s’opérer dans le domaine de la justice dont l’ouverture de tribunaux coutumiers.

« Dans le domaine de la justice, beaucoup de réformes ont déjà eu lieu et nous poursuivrons en 2025. Les tribunaux coutumiers devront voir le jour et dans ces tribunaux coutumiers, des auditeurs de justice d’un nouveau type seront donc recrutés pour animer ces tribunaux coutumiers », a annoncé le président du Faso.

Le chef de l’Etat a expliqué que cette mesure va s’opérer « pour prendre en compte nos valeurs endogènes de règlement de conflits et avoir une justice réparatrice et non une justice uniquement punitive ».

Le président du Faso a fait savoir qu’en « impliquant nos leaders coutumiers et religieux sur les valeurs qui sont les nôtres, nous pourrons transformer notre justice, la rapprocher du justiciable ».
« Ces réformes vont se poursuivre tout au long de l’année 2025 et nous comptons pouvoir atteindre notre objectif avant la fin de l’année », a indiqué le capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina
as/ata

Balé: Ambiance de grands jours à Boromo, en ces dernieres heures de l’année

BURKINA-BALÉ-AMBIANCE-FIN-ANNÉE

Balé: Ambiance de grands jours à Boromo, en ces dernieres heures de l’année

Boromo le 31 dec.2024 (AIB) – Les préparatifs des fêtes du nouvel an ont rassemblé un grand monde au marché de Boromo et au centre ville, depuis les premières heures de la matinée de ce mardi 31 décembre 2024, a constate l’AIB.

Pour les derniers achats de l’année, les populations sont venues des villages et communes environnants. Difficile de se frayer un passage devant les vendeuses de condiments et les boutiques.

L’ambiance au marché et en circulation témoigne de grandes réjouissances.

Agence d’information du Burkina
OM/dnk/ata

Tuy/Vœux : Le haut-commissaire invite la population à respecter les consignes de sécurité et les règles de la circulation routière

BURKINA-TUY-NOUVEL AN- VŒUX

Tuy/Vœux : Le haut-commissaire invite la population à respecter les consignes de sécurité et les règles de la circulation routière

Houndé, le 31 déc. 2024, (AIB)- Le Haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda a invité la population de son ressort territorial à fêter tout en observant les consignes de sécurité et les règles de la circulation routière.

<<J’invite toute la population de la province du Tuy et particulièrement la commune de Houndé à faire les fêtes de fin d’année avec modestie et prudence, à observer les consignes de sécurité, à modérer la consommation d’alcool et à observer les règles de la circulation routière >>, a déclaré le haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda lors de son message de nouvel an le vendredi 27 décembre 2024.

Pour la nouvelle année, Issiaka Segda a livré un message d’espoir, de solidarité et d’engagement collectif. Il a salué l’engagement exemplaire des forces combattantes qui a permis au pays de faire preuve de résilience.

<<Ces hommes et ces femmes, avec courage et abnégation consacrent leur vie à protéger notre souveraineté, nos valeurs et notre unité. A eux, nous adressons notre infinie gratitude et nos prières les plus ferventes >>, a-t-il indiqué. Issiaka Segda a par ailleurs réaffirmé la solidarité à l’endroit des personnes déplacées internes. << A nos frères et sœurs affectés par les déplacements et les difficultés humanitaires nous réaffirmons notre solidarité indéfectible.

Chacun a un rôle à jouer pour bâtir une nation forte juste et solidaire. Ensemble nous avons également été témoins de la solidarité extraordinaire de nos concitoyens, qui face aux défis humanitaires, ont tendu la main à ceux qui avaient le plus besoin >>, a déclaré M. Segda.

Pour la nouvelle année, le premier responsable de la province appelle à un engagement collectif pour renforcer les bases du développement durable. << Que 2025 soit une année où nous redoublons d’efforts collectifs pour reconstruire, réconcilier et renforcer les bases de notre développement durable. Restons unis, solidaires et engagés car c’est ensemble que nous relèverons les défis et construiront un avenir de prospérité et de paix pour tous. >> a-t-il souhaité

Agence d’Information du Burkina (AIB)

BEB/ATA

Le Haut-Commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/ Gouba adresse ses vœux et appelle à l’unité pour 2025

Burkina Faso-Ganzourgou-Vœux

Le Haut-Commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/ Gouba adresse ses vœux et appelle à l’unité pour 2025

Zorgho, 31 déc 2024-(AIB)- À l’orée de la nouvelle année, le Haut-Commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/Gouba, a présenté ses vœux de paix, de sécurité et de prospérité à l’ensemble des habitants de la province.

Dans un message empreint de reconnaissance et de détermination, elle a salué les efforts collectifs réalisés en 2024 pour le développement et le bien-être des populations. Ces efforts ont notamment valu à la province une distinction honorifique à travers la personne du haut-commissaire, à l’occasion du 64ᵉ anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso.

Mme Sorgho/Gouba a souligné l’importance des contributions citoyennes, notamment lors des Journées nationales d’engagement patriotique. Selon elle, à l’occasion de la deuxième phase de ces journées, une so6mme de 1 million 513 mille 10 francs CFA a été collectée pour le Fonds de Soutien Patriotique (FSP).

Par ailleurs, a-t-elle précisé, au cours du mois de la solidarité, la province a mobilisé un total de 15 millions 358 mille 110 francs CFA pour appuyer diverses initiatives sociales.Mme Sorgho/Gouba a également rendu un hommage appuyé aux Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour leur rôle déterminant dans la préservation de la sécurité des personnes et des biens.

Elle a invité la population à plus de vigilance et à la collaboration avec les forces combattantes dans la lutte contre le terrorisme.

Par ailleurs, elle a félicité les partenaires techniques et financiers, les organisations non gouvernementales, ainsi que les forces vives de la province pour leur engagement malgré les contraintes budgétaires. En perspective pour 2025, le haut-commissaire a exhorté les filles et fils de la province à renforcer leur solidarité et leur engagement pour consolider les acquis et initier un véritable développement. »Que la paix et la sécurité reviennent au pays ! Vive la province du Ganzourgou ! Que Dieu bénisse le Burkina Faso ! », a conclu Mme Aminata Sorgho/Gouba dans son message.

MS/ATA

Le Pasteur Emmanuel Wangraoua appelle à une vigilance spirituelle pour la transition vers 2025

Burkina Faso-Ganzourgou-Nouvel an-Vœux

Le Pasteur Emmanuel Wangraoua appelle à une vigilance spirituelle pour la transition vers 2025

Zorgho, 31 décembre 2024, (AIB)- Alors que l’année 2024 s’achève, le Pasteur Emmanuel Wangraoua, leader du Centre international de la mission de délivrance et d’intercession (CIMIDI) de Zorgho, lance un appel à la prudence et à la vigilance spirituelle. Dans un message adressé à la population de Zorgho et de la province du Ganzourgou, il a mis en garde contre les dangers spirituels et physiques qui peuvent survenir lors de cette période de transition entre deux années.

S’appuyant sur le psaume 19, il a appelé à prendre conscience des défis spirituels que représente le passage à la nouvelle année. « La transition de 2024 à 2025 est une période très dangereuse au niveau spirituel.

Si les gens ne prennent pas garde, les forces du mal peuvent les capturer et entraver leur destinée », a-t-il déclaré.Le pasteur a également exhorté les fidèles à profiter de cette période pour faire un bilan spirituel, rendre grâce à Dieu et renouveler leur confiance en Lui. Il a annoncé la tenue des veillées de prières, des actions de grâces, des témoignages, et des moments de louange dans les Églises évangéliques pour marquer la fin de l’année. Il a souhaité une année 2025 placée sous le signe de la paix, de la sécurité, et de la restauration des familles. « Que cette année soit une année de grâce, de succès, et de protection divine pour tous les habitants de Zorgho, du Ganzourgou, et du Burkina Faso », a-t-il conclu.

MS/ATA

Burkina/Casem : le ministère des sports, de la jeunesse et de l’emploi invite à rationaliser les ressources financières

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Burkina/Casem : le ministère des sports, de la jeunesse et de l’emploi invite à rationaliser les ressources financières

Ouagadougou, 31 déc. 2024 (AIB) – Le ministère des sports, de la jeunesse et de l’emploi a invité lundi à Ouagadougou au cours de son second Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM), ses différents services à rationaliser les ressources financières du département afin de renforcer la résilience des populations, a constaté l’AIB.

C’est sous le thème « promotion des sports, de l’autonomisation des jeunes et de l’emploi dans un contexte de rationalisation de ressources financières » que ce 2e CASEM du ministère des sports, de la jeunesse et de l’emploi a été tenu. Ce thème s’explique par « la volonté des autorités du ministère d’échanger davantage sur la nécessité de prioriser les actions impactantes dans un contexte de rationalisation de ressources financières en vue de renforcer la résilience des populations.

L’objectif de ce CASEM est d’examiner et d’adopter le plan d’action triennal 2025-2027 et le plan de travail annuel 2025 du ministère.

Pour le directeur de cabinet du ministère, Evariste Dabiré qui a ouvert les travaux, « le thème interpelle. Comment avoir des résultats impactants avec le peu de ressources que nous avons ».

Après avoir fait le bilan des activités réalisés et les résultats engrangés, le ministre en charges des sports Roland Somda a fait savoir que « les résultats déjà atteints nous permettront de nous projeter vers l’avenir. C’est pourquoi en 2025, nous visons des résultats plus ambitieux, avec des projections de 310 sportifs médaillés aux compétitions internationales et la mobilisation d’environ 3 000 000 de participants aux activités sportives et de loisirs. En matière d’emploi, nous prévoyons le financement de 6 050 projets et l’accompagnement de 35 400 jeunes dans leur parcours d’insertion professionnelle ».

Le ministre Somda a insisté qu’ « il est impératif que nous agissions avec détermination et rigueur. Nous devons être les architectes d’un avenir prometteur pour notre jeunesse. La tâche qui nous attend n’est pas mince. Elle exige des sacrifices et un engagement indéfectible, en ligne avec les orientations de notre Chef de l’Etat, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE ».
Agence d’information du Burkina
as/ata

Banwa : La cellule de veille citoyenne fait un don de savon liquide et d’eau de javel aux maternités

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Banwa : La cellule de veille citoyenne fait un don de savon liquide et d’eau de javel aux maternités

Solenzo,31 Déc. (AIB)- La cellule de la veille citoyenne de Solenzo a fait un don de détergents composé de savons liquides et de bidons d’eau de javel aux maternités des deux Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) de la ville et du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA), ce mardi matin.

L’an deux du discours du président du Faso à Solenzo a été célébré par la veille citoyenne de façon sobre par un don pour aider les femmes enceintes et les agents de la maternité dans le nettoyage des locaux.

« Aider l’hôpital, c’est faire du bien pour soi-même car l’hôpital est là pour tout le monde », s’est réjoui le président du COGES du CSPS urbain 1 de Solenzo, Abdou Drabo.

Le médecin chef du district sanitaire de Solenzo, Yelkouni Kouka, a salué ce geste et a invité d’autres personnes à emboîter les mêmes pas pour le bonheur de la population.

« On envisage d’autres actions en 2025 pour les personnes vulnérables, les forces combattantes mais pour l’instant, on a donné ce qu’on pouvait avoir », a indiqué le président de la coordination de la veille citoyenne des Banwa, Rodrigue Coulibaly.
« Je profite souhaiter une bonne et heureuse année à tous les burkinabè et que l’année 2025 soit la fin du terrorisme au Burkina Faso », a-t-il souhaité.

Agence d’information du Burkina
SO/dnk/ata

Comités d’éthique et anticorruption : le personnel de la Présidence du Faso désigne ses représentants

Comités d’éthique et anticorruption : le personnel de la Présidence du Faso désigne ses représentants

(Ouagadougou, 31 décembre 2024). Le Secrétaire général de la Présidence du Faso, Dr Zakaria SORÉ a présidé hier lundi, l’Assemblée générale (AG) du personnel de la Présidence du Faso. L’ordre du jour de cette rencontre a porté sur la désignation des représentants du personnel au comité d’éthique et au comité anticorruption ainsi que sur la dynamisation de la mutuelle du personnel.

A l’entame de la séance, le Secrétaire général de la Présidence du Faso a reconnu « le travail bien fait du personnel » au cours de l’année 2024 et a exhorté tous les acteurs à plus d’engagement pour de meilleurs résultats en 2025.

« Je voudrais vous traduire la reconnaissance et les félicitations de Son Excellence Monsieur le Président du Faso qui reconnaît ce que vous faites, chacun à son niveau et au regard de ses compétences et obligations. Ce que vous faites, jour et nuit, pour que, non seulement la maison Présidence du Faso tienne, mais aussi pour que le pays entier puisse avancer », a déclaré Dr Zakaria SORÉ.

Pour lui, la Présidence du Faso a l’obligation de résultats, d’où la présente Assemblée générale pour mettre en place certaines structures de gestion afin de donner l’exemple à suivre à d’autres institutions.

L’Assemblée générale a procédé à la désignation des représentants du personnel au comité anticorruption et au comité d’éthique et de déontologie. Ces représentants ont pris l’engagement de travailler avec loyauté et professionnalisme dans ces instances.

Les participants à la rencontre ont aussi fait des propositions pour dynamiser la mutuelle du personnel de la Présidence du Faso.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

𝐅𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 : 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐱𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐚𝐮 𝟑𝟎 𝐝é𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐚𝐭𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬

𝐅𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 : 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐱𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐚𝐮 𝟑𝟎 𝐝é𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐚𝐭𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞𝐬

(Ouagadougou, le 31 décembre 2024). Le Conseil d’orientation du Fonds de soutien patriotique a tenu sa quatrième session de l’année, ce mardi 31 décembre 2024, sous la présidence du Premier ministre, SEM Rimtalba Jean-Emmanuel OUEDRAOGO.

Le comité de pilotage a fait le point de la mise en œuvre des recommandations des sessions antérieures, sur les encaissements réalisés, la situation des dépenses, ainsi que les perspectives pour l’année 2025.

Du 1ᵉʳ janvier au 30 décembre 2024, environ 175 milliards de FCFA ont été encaissés. Ce montant, qui atteignait 166 541 041 110 FCFA au 22 décembre 2024, représente une augmentation de 36,43 milliards FCFA par rapport à la même période en 2023.

Concernant les modes de contribution, les prélèvements arrivent en tête, suivis du Fonds minier de développement, des retenues obligatoires sur les salaires du secteur public, ainsi que de la taxe sur les services de téléphonie mobile et de l’audiovisuel.

Ces montants encaissés ont permis de prendre en charge les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et de financer les investissements. Au 22 décembre 2024, 80 735 020 300 FCFA ont été dépensés au titre des charges de fonctionnement des VDP. Ces charges comprennent la prime d’opération, qui représente 84,22 % du montant dépensé, suivie des frais d’alimentation des VDP nationaux (10,76 %), du volet santé (2,10 %) et de l’indemnisation des familles (2,06 %).

Les investissements ont également été réalisés à hauteur de 30 525 127 726 FCFA. Ces financements ont permis de renforcer les capacités d’intervention des forces combattantes. Parmi les acquisitions figurent des porte-chargeurs, des pelles excavatrices, des porte-chars, des camions Sinotruk, des tracteurs TX ainsi que des jumelles de vision nocturne, des jumelles de jour et des paires de rangers.

𝘿𝘾𝙍𝙋/𝙈𝙀𝙁

Tuy/Voeux :Leaders communautaires et citoyens souhaitent la paix au Burkina en 2025

BURKINA-TUY-NOUVEL AN- VŒUX

Tuy/Voeux :Leaders communautaires et citoyens souhaitent la paix au Burkina en 2025

Houndé, le 31 déc. 2024, (AIB)- A l’orée de 2025, un journaliste de l’AIB a recueilli les vœux de nouvel an des leaders communautaires et citoyens de la commune de Houndé, chef-lieu de la province du Tuy. La paix, la sécurité, l’union autour des forces combattantes et des autorités, plus opportunités dans le travail, une bonne saison agricole, le respect des règles de la circulation sont entre autres les vœux qu’ils ont formulés pour l’année 2025.

Khalifa Bognana, chef de Terre de Houndé « Que l’année 2024 se termine dans la paix et que la nouvelle nous trouve en bonne santé. Nous souhaitons la paix et la bienveillance et que l’année 2025 soit meilleure que 2024. Nous sommes en guerre alors j’appelle à l’unité à Houndé et partout au Burkina Faso.

J’invite la population à être prudente dans la circulation. Il faut éviter de faire la vitesse sur la route car elle provoque des accidents dommageables »

Abbé Dieudonné Bouna, Curé de la paroisse Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Houndé « Nos voeux c’est surtout que le Seigneur apporte la paix au Burkina Faso en général et en particulier dans notre province du Tuy. Nous rendons grâce à Dieu pour ce que nous vivons jusque-là. Nous pouvons dire que nous vivons dans un climat plus ou moins de paix et nous souhaitons que cette paix puisse se renforcer davantage en 2025. Je vais emprunter les mots du livre des Nombres qui dit : « Voici comment les fils d’Israël doivent bénir le nom du Seigneur.

Que Dieu te bénisse qu’il tourne vers toi son visage et qu’il t’apporte la paix. » Donc mon souhait pour cette année 2025, est que Dieu tourne vers chacun de nous son visage, qu’il nous bénisse abondamment et qu’il nous apporte la paix véritable dont nous avons besoin pour vivre et nous épanouir humainement, spirituellement et moralement. C’est ce que je souhaite à tous les Burkinabés , à chacun des fils et filles de la province du Tuy, aux fidèles de la paroisse de Houndé et à tous nos collaborateurs. Nous souhaitons que réellement l’année 2025 soit une année de grâce pour tous les hommes sans distinction ni d’ethnie, ni de race ni de couleurs ni de religions.Nous nous préparons à rentrer dans une nouvelle année.

Pour ce que nous avons pu vivre de beau durant l’année 2024, nous rendons grâce à Dieu. Aussi c’est le moment de faire une rétrospective, lire notre vie et voir ce qui n’a pas bien marché et demander pardon les uns aux autres et à Dieu. Mon souhait est que durant l’année 2025, nous puissions être des hommes et des femmes de paix par la parole, nos actes et nos pensées.

En cette fin d’année que nous soyons modérés dans la consommation de l’alcool et que nous soyons des hommes et des femmes de pardon. »

Imam El Hadj Adama Gnoumou, Président provincial de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) du Tuy (IM-03)«  Que Dieu appore la paix dans notre chère patrie. Que cette nouvelle année soit une année meilleure qui apporte la grâce et la prospérité.Les années passées ont été marquées par la dégradation de la situation sécuritaire mais actuellement un grand travail est abattu et la situation s’est beaucoup améliorée. Puisse Dieu aider le gouvernement pour qu’il puisse accomplir sa mission.

Que Dieu accorde une bonne saison agricole afin que nous puissions avoir à manger. »

Pasteur Jean-Baptiste Zonon, Président provincial de Fédération des Églises et Missions Évangéliques (FEME) du Tuy << Pour l’année 2025, d’abord nous rendons grâce au Seigneur de ce qu’il a permis à la nouvelle année de nous dans la paix et la santé. Mes vœux du nouvel An sont des voeux de paix, de santé, de prospérité et de succès. Que Dieu nous fasse grâce afin que nous puissions réaliser ce que nous n’avons pas pu faire en 2024. Nous prions que le Burkina Faso recouvre la paix totale en 2025. Car sans la paix et la quiétude, il est difficile d’entreprendre une quelconque activité. En cette fin d’année nous exhortons la population à faire attention à la consommation de l’alcool car la route tue.

Nous les invitons à respecter les panneaux de signalisation dans la circulation routière pour ne pas rentrer dans la nouvelle année en pleurs »

Odette Ouédraogo/Kouraogo, Présidente de l’association des tisseuses de Houndé « Je souhaite une bonne et heureuse année 2025 à tout le monde. Que Dieu nous donne la santé, la longévité et surtout la paix. Que Dieu donne la force au Président Ibrahim Traoré pour l’accomplissement de sa mission et que beaucoup d’opportunités s’offrent au Burkina Faso.

Que Dieu nous ouvre des portes pour la commercialisation de nos pagnes tissés. J’appelle tout un chacun à faire un tour au niveau de la maison de la femme de Houndé pour se procurer de beaux pagnes Faso Dan Fani tissés par notre association. »

Iliasse Gansonré, coiffeur à Houndé « Que Dieu nous accorde beaucoup d’opportunités dans le travail dans la nouvelle année.

Que la paix revienne au Burkina Faso. Que l’année 2025 soit une année de joie, de santé et surtout de paix. Je souhaite que l’année 2025 soit aussi la fin de la crise sécuritaire pour que chacun puisse mener librement ses activités »

Michel Y. Ganou, Secrétaire général du Conseil provincial de la jeunesse du Tuy «  Nous sommes dans une quête de paix, de santé et de prospérité.

Pour que nous soyons dans une résilience totale, il faut la cohésion. Nous souhaitons que cette situation que le Burkina Faso traverse dont nous sommes tous victimes change durant cette année 2025. Que nous recouvrons notre situation sociale d’antan et que le développement, le succès et la joie soient une réalité. Pour cette nouvelle année, nous souhaitons que chaque Burkinabè soutienne le gouvernement.

Nous sommes engagés sur une lancée où il faut totalement une indépendance vraie pour que nous puissions en tirer profit les années à venir »

Abasse Derra, Secrétaire général de l’Association des orpailleurs du Tuy (AOT) « On souhaite une bonne et heureuse année 2025. Que la paix revienne dans le pays. C’est notre premier souhait parce que nos activités sont menées en dehors de la ville.

Donc nous sommes pratiquement les premiers acteurs à être touchés par le phénomène. On souhaite que les cœurs soient apaisés. On souhaite que les FDS et les VDP soient encore plus forts et qu’on aille vers la fin de cette guerre. Notre second souhait est que les activités d’orpaillage puissent prospérer.

Que les réformes qui sont entreprises au niveau de l’ État permettent aux artisans miniers de se structurer concrètement et qu’ils arrivent à accepter ces réformes. Que l’État s’implique avec une nouvelle dynamique pour que le secteur minier soit plus probant. Je souhaite que les uns et les autres soient en bonne santé, qu’on ait des coeurs apaisés.

La situation sécuritaire n’étant pas simple depuis un certain nombre d’années, nous devons éviter les guéguerres. Nous souhaitons que dans chaque situation les parties prenantes privilégient le dialogue pour préserver la cohésion sociale. J’appelle les artisans miniers à s’unir pour continuer à agir ensemble et l’autorité à se pencher sur le secteur minier artisanal. L’État a déjà fait un pas avec les réformes du code minier et certains décrets. On a foi que le gouvernement va parvenir à avoir un secteur minier artisanal dynamique. »

Agence d’Information du Burkina (AIB) BEB/ata

Réseau des caisses populaires du Burkina : des crédits « souples et flexibles » pour les secteurs de la santé et de l’éducation

Le Réseau des caisses populaires du Burkina (RCPB) contribue activement au financement des projets dans les secteurs de l’éducation et de la santé. Sidwaya a fait un tour dans quelques cliniques et établissements scolaires qui ont bénéficié des crédits auprès des caisses populaires. Témoignages et gratitudes à une institution financière de « proximité » qui offre des financements aux conditions « souples » et « flexibles ».

 

Il est 9h20min, dans le quartier Marcoussi (Tampouy) de Ouagadougou. Nous sommes à l’école “Le Progrès 2”, en cette matinée du 20 décembre 2024. De l’extérieur de la cour annexe dudit établissement, le son élevé de la musique et le brouhaha festif des enfants captent l’attention des passants. A l’intérieur, c’est une véritable scène d’ambiance bon enfant. C’est le dernier jour du premier trimestre de l’année scolaire. C’est aussi le jour où l’école organise son Arbre de Noel pour les élèves. En attendant le début officiel de la cérémonie, les tout-petits sont déjà dans la fête. Sous la musique envoyée par l’animateur du jour, au milieu des 900 élèves, des parents et enseignants, cinq élèves rivalisent de pas de danse. Chacun veut montrer de quoi il est capable. Ils esquissent des pas entreprenants et créatifs, dans une sorte de concours informel, sous le regard jovial et amusant de leurs camarades. Les cinq intrépides danseurs sont accompagnés par la fondatrice de l’école, Abseta Sanfo/Gnéné, qui montre que malgré son âge, elle a quelque chose à offrir en danse. Rires, applaudissements, cris de l’assistance participent à cette l’ambiance de fête de fin de trimestre.

Le co-fondateur de l’école “Le Progrès “, Alidou Sanfo : « ce qui est bien à la Caisse populaire est qu’elle te laisse la latitude de choisir les échéances de remboursement qui te conviennent : mensuel, trimestriel ou semestriel ».

Ce domaine de 4 147m2, aux murs intérieurs flanqués de plusieurs dizaines de tableaux noirs, l’école l’a acquis grâce à un prêt à la caisse populaire de Sig-Nonghin, en vue d’y construire un établissement secondaire, dans le cadre du projet d’extension du groupe scolaire. Car, jusqu’en 2023, l’école ne comptait que le primaire et le préscolaire. L’histoire de cet établissement remonte en 2011 où le couple Sanfo (Hamidou et Abseta) décide de la porter sur les fonts baptismaux. « Au début, nous avons commencé avec la maternelle. Deux ans après, satisfaits de nos résultats, les parents nous ont demandé d’ajouter le primaire. Ce qui nous a amené à créer l’école Le Progrès 1. Mais, avec la demande de places qui ne faisait que croitre, nous avons acquis un autre terrain pour mettre en place “Le Progrès 2” », explique le co-fondateur de l’école, Alidou Sanfo.

La constance dans le sérieux et des résultats scolaires que l’école réalise année après année, vont encore amener les parents d’élèves à demander aux fondateurs d’adjoindre le secondaire.

« Chaque année, l’école faisait du 100% à l’examen du CEP. Les parents ont encore souhaité que nous créions un établissement secondaire », confie Mr Sanfo.

Malheureusement, les domaines scolaires disponibles (Le Progrès 1 et 2) ne permettaient pas d’envisager une telle extension. L’acquisition d’un nouveau terrain s’imposait.Un prêt de 50 millions F CFA, en moins d’un mois

 

Grâce au prêt de la Caisse populaire, la fondatrice de l’école “Les Gais Lurons” a pu construire un magasin, une cuisine, une partie du mur et assurer les travaux de finition de son nouveau site à Katabtenga dans la commune de Pabré.

Dieu faisait bien les choses, le terrain mitoyen de “Le Progrès 2”, vaste de 4 147 m2, est mis en vente par son propriétaire. Le hic, le couple n’a pas les ressources nécessaires pour l’acquérir. Il s’est tourné vers des institutions financières qui n’ont pas répondu favorablement à leur quête de financement. « Mais, dès que nous avons touché la Caisse populaire, elle a promis de nous accompagner et elle a tenu parole », confie Alidou Sanfo. En moins d’un mois, le prêt de 50 millions F CFA est monté et bouclé ; le terrain est acquis et le projet de s’étendre au seconde est entamé, avec deux classes de 6e et 5e fonctionnelles pour l’année scolaire 2024-2025.

« Nous profitons de votre micro pour traduire notre gratitude à la Caisse populaire, car son accompagnement nous a été d’un grand bien », lâche-t-il.

Avec les autres institutions financières, tu es obligé de faire les évaluations de tes garanties qui te coûtent de l’argent et finalement tu n’obtiens pas le crédit demandé, cela fait une double perte de temps et d’argent, déplore-t-il. « Ce qui n’est pas le cas avec la Caisse populaire qui honore ses engagements. Mieux, ce qui est bien, c’est qu’elle te laisse la latitude de choisir les échéances de remboursement qui te conviennent : mensuel, trimestriel ou semestriel », se réjouit M. Sanfo.

La fondatrice de l’école “Les Gais Lurons”, Claire Diabri/Sawadogo : « au-delà de l’aspect financier, ce prêt m’a permis de commencer et surtout de prouver autour moi que mon projet avait de la valeur, de l’avenir, une raison d’exister ».

Le partenariat entre l’école et la Caisse populaire n’a pas commencé avec ce prêt de 50 millions F CFA. Depuis 2018, l’établissement bénéficiait de « petits prêts » entre 3 et

5 millions F CFA pour la réalisation de certains investissements. Aujourd’hui, avec ses 16 enseignants permanents, tous déclarés à la CNSS et 6 vacataires ; le groupe scolaire “Le Progrès” compte aujourd’hui 17 classes dont 12 au primaire, 3 pour la maternelle et 2 pour le secondaire, avec un effectif total d’environ 900 élèves. Il participe ainsi à l’offre éducative et à la formation du capital humain de qualité au service du développement socioéconomique du Burkina Faso.

 

La clinique dentaire Kindy, grâce au prêt de la Caisse populaire

A l’école “Les Gais Lurons”, située au quartier Katabtenga, non loin du PMK de Kamboinsin , à une vingtaine de km de Ouagadougou, c’est la fin des cours de la mi-journée. Certains élèves sont toujours dans les salles de classe ou d’autres dans la cour, attendant leurs parents qui passeraient les chercher. On est à la veille du dernier jour du premier trimestre. La joie de prendre part à l’Arbre de Noël de l’école le lendemain se lisait sur le visage des tout-petits, visiblement épanouis dans leur cadre d’apprentissage. Ce jeune établissement compte 7 classes :

3 pour la maternelle et 4 pour le primaire (du CP1 au CE2), avec un effectif de 82 élèves, dont 43 filles.

 

Plus qu’un appui financier

Claire Diabri/Sawadogo est en la fondatrice. Créée en 2018, l’école “Les Gais Lurons” était d’abord implantée à Ouagadougou, au quartier Somgandé, sur un site en location. Dans son projet de l’implanter sur son propre terrain, la fondatrice envisage de la délocaliser dans la périphérie de la capitale. Mais, elle bute sur l’épineux et fâcheux problème de mobilisation de ressources financières nécessaires pour sa mise en œuvre. « L’école est devenue ma passion. Je me sens plus en dehors d’elle », confie-t-elle, dans son modeste bureau.

 

Le promoteur de la Clinique dentaire Kindy, Dr Ibrahim Ouédraogo : « la Caisse populaire est la seule institution financière qui m’a accompagné dans le développement des activités de ma clinique ».

Elle décide alors de se tourner vers les institutions financières. Elle passe par certaines d’entre elles où elle a des camarades universitaires qui y travaillent, mais sans résultat concluant. Un jour, sa tante qui travaille à la Caisse populaire la conseille de prendre attache avec cette institution de microfinance au regard du montant dont elle a besoin. Mme Diabri est surprise par la facilité et la rapidité avec lesquelles elle a obtenu son premier prêt de 5 millions F CFA avec la Caisse populaire en 2019, avec sa voiture comme garantie.

« Même pour l’ouverture du compte, la Caisse est venue au sein de mon école pour le faire. C’est pareil pour les dossiers de crédits. Je les ai rassemblés, puis un agent de la Caisse est passé les prendre », confie-t-elle.

 

Ce premier crédit d’une durée d’un an, lui a permis de construire le magasin, la cantine et une partie du mur sur le nouveau site de Katabtentga. Aux yeux de Claire Diabri, ce prêt est plus qu’un appui financier ! « Au-delà de l’aspect financier, moralement, je me suis sentie réconfortée. Certes, ce prêt ne permettait pas de réaliser tous les investissements, mais il m’a permis de commencer et surtout de prouver autour moi que mon projet avait de la valeur, de l’avenir, une raison d’exister », relate la fondatrice de l’école “Les Gais Lurons”. Ce premier prêt a été un déclic pour que ses proches croient enfin en son projet et de lui apporter leur soutien.

Avant la fin du prêt, elle avait déjà monté auprès de la Caisse populaire, un second prêt de 10 millions F CFA. « Quelques jours après le dernier versement, la Caisse avait déjà versé les 10 millions F CFA dans mon compte », rapporte-t-elle. Ce montant lui a permis d’assurer les finitions du bâtiment principal abritant les salles de classe.

 

« Elle mérite cette confiance »

Pour l’extension de son école, Mme Diabri compte encore solliciter l’accompagnement d’au moins 10 millions F CFA à la Caisse populaire, à l’issue du prêt en cours. Aujourd’hui, que son projet est bancable, il suscite l’engouement d’autres institutions financières, mais la fondatrice n’est pas prête à abandonner son premier partenaire financier. « Pour reconnaisse à la Caisse populaire qui m’a accompagnée au moment où je ne pouvais pas faire grande chose, je reste avec elle ; elle mérite cette confiance », avoue-t-elle. Au regard de son expérience avec la Caisse populaire, elle invite tous ceux qui veulent entreprendre et qui n’ont pas les moyens d’approcher cette institution financière afin de donner une chance à leurs projets de voir le jour. « Elle a des conditions souples et flexibles, même en termes de recouvrement », précise-t-elle.

 

Le gérant de la Clinique Ouris, Dr Zacaria Yago : « si j’avais su les facilités de prêt qu’offre la Caisse populaire à temps, ma clinique serait très développée, car j’aurais acquis beaucoup de matériel ».

Comme le secteur social de l’éducation, le Réseau des Caisses populaires du Burkina (RCPB) accompagne également les porteurs de projet dans le domaine de la santé. Dr Ouédraogo Ibrahim, médecin dentiste, est le promoteur de la clinique dentaire Kindy depuis 2000. Située au quartier Gounghin, avec une annexe au quartier Bassinko, la clinique est spécialisée dans l’offre de services dentaires, à travers les consultations, les soins buccodentaires, les conseils hygiéno-diététiques, etc.

Elle reçoit en moyenne une dizaine de patients par jour. Après l’avoir mise sur place sur fonds propres, Dr Ouédraogo avait besoin d’un appui financier pour davantage améliorer ses prestations, son plateau technique.

 

« L’installation d’un cabinet dentiste est très complexe par rapport à celui d’un médecin généraliste. Les équipements coûtent chers », souligne-t-il. Sa prospection auprès d’institutions financières n’a pas connu de succès, bien qu’il remplisse les conditions et les garanties exigées.

« C’est au moment où j’avais perdu espoir qu’une dame qui travaillait à la Caisse m’a dit que son institution pouvait m’accompagner. Je ne lui avais pas cru. Certes, la Caisse populaire demande aussi des garanties mais elles ne sont pas hors de portée », confie-t-il.

 

« La seule structure qui m’a accompagné »

Les multiples prêts auprès de la Caisse populaire ont permis à la clinique Ouris …

Avec une attestation d’attribution de parcelle, en moins d’un mois, Ibrahim Ouédraogo va bénéficier d’un prêt de 10 millions F CFA. Ce qui lui a permis d’équiper sa clinique avec ces technologies médicales de dernière génération. « La Caisse populaire est la seule institution financière qui m’a accompagné dans le développement des activités de ma clinique. Je ne peux que lui traduire ma profonde gratitude », s’exprime-t-il. Jusque-là, il arrive à honorer les échéances de remboursement ; mieux, il envisage contracter un second prêt lorsque celui-ci arrivera à terme. « Ce premier m’a permis d’améliorer énormément mes prestations. Le plus souvent, ce qui fait la différence avec les structures de santé des pays développés ce n’est pas les connaissances mais les équipements. Car, nous faisons les mêmes écoles. Et en médecine, les équipements coûtent cher et sont très évolutifs », argumente-t-il. Pour lui, il faut un financement spécifique aux acteurs privés de la santé, même en matière de fiscalité, car, ils offrent un service, certes commercial, mais spécifique, qui participe au bien-être des Burkinabè. La Clinique médico-chirurgicale Ouris située au quartier Tampouy de Ouagadougou a aussi bénéficié de la facilité de crédit qu’offre le Réseau des Caisses populaires du Burkina.

 

Fonctionnelle depuis 2008, cette clinique offre des services d’analyses médicales de laboratoire, de soins et de consultations en médicine générale et spécialités, notamment en chirurgie générale, traumatologie, chirurgie maxillo-faciale, gynécologie, cardiologie, pédiatrie, dermatologie, pneumologie, imagerie médicale, etc. Ses interventions chirurgicales portent sur la hernie, l’appendicite, la prostate, le fibrome, l’hystérectomie, etc. En moyenne, elle reçoit en moyenne plus de 100 patients par mois. Son promoteur, Dr Zacaria Yago, a lui aussi fait le tour des autres institutions financières sans succès, avant de savoir que la Caisse populaire (Dapoya) était la solution idéale à ses besoins de financements. « J’ai perdu mon temps ailleurs avant de découvrir la Caisse populaire. Cette institution financière m’a accordé des prêts de 4,9 millions F CFA en 2021, 10 millions F CFA en 2022, 15 millions F CFA en 2023 et de 35 millions F CFA en 2024. Ce n’est pas

 

Le Réseau des Caisses populaires du Burkina ont octroyé aux acteurs socioéconomiques des crédits à hauteur de 115,5 milliards F CFA en 2023, de 109,5 milliards F CFA au 30 novembre 2024.

évident d’avoir des crédits aussi rapprochés chez les autres institutions financières », fait-il savoir. Ces différents prêts avec la Caisse populaire lui ont permis d’achever la construction du bâtiment R+2 abritant la clinique et

d’acquérir certains équipements comme l’échographe cardiaque, l’aspirateur, etc.

« Ce qui est intéressant avec la Caisse populaire, l’accord de prêt est facile ; elle n’emmerde pas les gens, avec un personnel sympathique. Si tu montes ton dossier de prêt, au bout deux semaines, tu as ton argent. Et même un ou deux mois après le remboursement de ton prêt, tu peux obtenir un autre. Il y a deux personnes opérant dans le matériel biomédical qui m’ont conseillé d’aller à la Caisse populaire.

 

Rôle majeur dans le financement de l’économie

Si j’avais su les facilités de prêt qu’offre la Caisse populaire à temps, ma clinique serait très développée ; car j’aurais acquis beaucoup de matériels », regrette-t-il. Tout en faisant savoir que lorsqu’il finira avec son dernier prêt, il se retournera encore vers elle pour un autre crédit. Aujourd’hui, avec mon expérience avec la Caisse populaire, je conseille aux collègues qui veulent établir des cliniques de passer par cette institution de microfinance, car ses procédures ne sont pas compliquées, ajoute-t-il. A la Faitière des caisses populaires du Burkina (FCPB), le financement des secteurs sociaux comme l’éducation et la santé constitue un axe prioritaire de sa politique crédit qui s’étend sur l’ensemble du réseau des Caisses populaires, indique le directeur de crédit de la FCPB, Romain Tougma.

« En plus du volet économique, le financement des secteurs sociaux constitue la raison d’être des Caisses populaires. Quand vous intervenez dans un milieu social, il vous appartient de répondre aux besoins de ce milieu. Et les écoles, les centres de santé comme les cliniques participent au bien-être de la société », soutient-il. Chaque année, les Caisses populaires accordent entre 8 et 10 milliards F CFA de crédits au secteur de l’éducation et environ 7 milliards F CFA à celui de la santé. « La particularité de la Caisse populaire réside dans sa proximité avec ses membres. Quand vous connaissez quelqu’un, vous êtes mieux indiqués pour savoir ses besoins et de mieux l’accompagner. Généralement, nous faisons un accompagnement de nos membres. Chez nous, l’instruction du dossier de crédit est très rapide.

 

.Le directeur du crédit du FCPB, Romain Tougma : « En plus du volet économique, le financement des secteurs sociaux constitue la raison d’être des caisses populaires ».

Ce que nous demandons c’est le plan d’affaires sur trois ans. Nous ne demandons pas d’autres types de garanties, car l’investissement à réaliser

constitue en même temps la garantie », souligne Mr Tougma. Outre les crédits octroyés aux porteurs de projets dans l’éducation et la santé, le RCPB réalisent des infrastructures socioéducatives qu’il met gracieusement à la disposition des communautés.

Pour le directeur du crédit de la FCPB, les Caisses populaires jouent un grand rôle dans le développement socioéconomique du Burkina Faso, notamment dans le financement de l’économie nationale.

 

A titre illustratif, en 2023, elles ont octroyé aux acteurs socio-économiques des crédits à hauteur de 115,5 milliards F CFA, de 109,5 milliards F CFA au 30 novembre 2024. Et cette dynamique d’impacter l’économie burkinabè, la vie des communautés et des individus va se poursuivre en se renforçant. Il invite les Burkinabè à aller dans les différents points de vente des Caisses populaires pour découvrir les différents produits financiers et à profiter des opportunités de financement souples de leurs projets, avec un accompagnement de proximité.

Agence d’information du Burkina

Mahamadi SEBOGO

Windmad76@gmail.com

Zondoma/Fêtes du nouvel an 2025 : Gourcy se prépare dans la résilience

Zondoma/Fêtes du nouvel an 2025 : Gourcy se prépare dans la résilience

Gourcy, 31 déc. 2024 (AIB)-Grâce à l’action des Forces combattantes, la ville de Gourcy qui n’avait pratiquement pas fêté l’année écoulée, affiche une faible effervescence en cette matinée du 31 décembre 2024, veille du nouvel an.
Contrairement à l’année passée où il n’y a pratiquement pas eu de fêtes de fin d’année à Gourcy on peut dire que la vie a repris son cours normal dans la cité de Naaba Yadéga.

Toutefois, ce n’est pas la grande effervescence qui précède généralement les fêtes dans cette localité. Tout comme à la Noël, les salons coiffure, les ateliers de couture, le marché de légumes et les lieux de vente de volailles ne connaissent pas une grande affluence.

Venu du village de Mako, Issouf Ouédraogo devant un tricycle rempli de choux, attend des clients qui se font rares.

« Le marché est lent cette année » nous confie Rasmané Sankara, vendeur de volaille. Cette situation s’expliquerait par les consignes et les conseils en liens avec la situation sécuritaire reçus par les populations. Néanmoins, on observe une grande disponibilité des produits dans la ville.
Agence d’Information du Burkina
Aziz KIEMDE

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