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Burkina : La formation en travail social ouverte au privé

Burkina : La formation en travail social ouverte au privé

Ouagadougou, 02 oct. 2019 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a autorisé mercredi, la création et l’ouverture des écoles privées de formation en travail social (EPFTS).

Le gouvernement a adopté mercredi en conseil de ministres, un décret portant autorisation d’ouverture d’Ecoles privées de formation en travail social (EPFTS).

Selon l’exécutif, ce décret permet de disposer d’un texte juridique régissant la création et l’ouverture des EPFTS.

Jusque-là, les inscrits sur titre et les travailleurs sociaux recrutés par l’Etat, sont formés à l’Ecole des cadres moyens en travail social de Gaoua (Sud-ouest) et l’École des cadres supérieurs en Travail Social Ouagadougou.

Les deux écoles regroupées en un Institut national de formation en ravail Social (INFTS), forment en assistance sociale, en éducation pour les jeunes enfants, en éducations féminine et spécialisée.

Notons que l’ouverture des écoles privées de formation pour les secteurs de l’éducation et de la santé (humaine et animale), est effective depuis plusieurs années.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

Kantchari : Enlèvement d’un gérant d’un dépôt de médicaments 

Kantchari : Enlèvement d’un gérant d’un dépôt de médicaments 

Fada N’Gourma, 02 oct. 2019 (AIB)-Le gérant d’un dépôt privé de médicaments essentiellement générique, a été enlevé mercredi matin à Sampieri (Kantchari, Tapoa, Est), par des assaillants qui lui reprochent probablement, son intervention pour la réhabilitation d’une école primaire auparavant incendiée par des terroristes.

Ce mercredi 2 octobre 2019, aux environs de 7 heures, le gérant d’un dépôt MEG privé, a été enlevé à Sampieri, village situé à 18 kilomètres de Kantchari, dans la province de la Tapoa, a appris l’AIB de sources locales.

Les mêmes sources ont informé l’AIB que les bourreaux de M. Ouoba, au nombre de cinq, ont débarqué sur trois motos.

D’autres sources établissent un parallèle entre le kidnapping et la réfection de l’école primaire de Sampieri.

En effet l’infortuné aurait plaidé auprès de partenaires européens pour la réhabilitation de ladite école, incendiée auparavant par des individus armés.

Pour conforter cet argument, les mêmes sources ont indiqué à l’AIB que les ravisseurs de M. Ouoba ont fait un détour à cette école pour constater de visu sa réfection.

Ils n’y auraient trouvé aucun enseignant, mais c’était le sauve qui peut parmi les écoliers qui étaient présents pour la rentrée scolaire.

Sur le chemin du retour, précisément dans le village de Mantougou, l’une des motos des assaillants était à court de carburant.

Ils auraient retiré, de force, la moto d’un habitant de ce village, après l’avoir asséné de coups.

Agence d’information du Burkina

js/ata

 

Sud-ouest : «L’état des cultures présage de bonnes récoltes», dixit le ministre Ouédraogo

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Sud-ouest : «L’état des cultures présage de bonnes récoltes», dixit le ministre Ouédraogo

Gaoua, (AIB)-Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo a visité les champs de la région du Sud- ouest le lundi 30 septembre 2019.La visite a permis au ministre de s’imprégner des conditions du déroulement de la présente campagne agricole.

Dans le cadre du suivi de la campagne agricole, le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo a effectué une mission dans la région du Sud-ouest le lundi 30 septembre 2019.

A la tête d’une délégation, il a visité l’unité de décorticage de riz de la Fondation Dreyer, les champs  de producteurs modèles à Dano, Moutory, Nakar et Zopiéli.

Au cours de la tournée le ministre s’est rendu dans les exploitations de riz, de maïs, de coton, de sorgho, deharicot, etc.

Ainsi le chef du département en charge de l’Agriculture s’est imprégné des difficultés que rencontrent les acteurs sur le terrain.

Au chapitre des difficultés, il a été question de l’irrégularité des pluies, de l’attaque des chenilles légionnaires, de l’insuffisance de matériel agricole et le recouvrement du capital social pour les exploitants du bas-fond rizicole de Zopiéli.

Pour le ministre en charge de l’Agriculture, l’état des cultures dans la région présage de bonnes récoltes, car dans l’ensemble au Sud-ouest, les spéculations de la saison humide en cours, se portent   bien.

Par contre, il s’inquiète pour le sorgho car les techniciens de l’agriculture et les producteurs s’accordent que cette spéculation a encore besoin de quelques pluies.

A ce sujet Salifou Ouédraogo reconnait que l’agriculture burkinabè est minée par la question de la maitrise d’eau.

Ainsi pour lui la maitrise de l’eau consiste à faire en sorte que l’agriculteur puisse produire en ne tenant pas compte essentiellement de la pluie.

Pour juguler le problème le ministre confie que son département est en train en mettre en place des techniques et des technologies. A ce titre il indique en exemple la construction des bassins de collecte des eaux de ruissellement.

Ceux-ci vont permettre d’arroser les exploitations aux moments des poches de sécheresse. Pour l’occasion le ministre appelle les producteurs de la région à introduire cette technique dans leur système de production en période de campagne agricole humide.

Les propriétaires des exploitations visitées ont salué le déplacement du ministre dans les champs.

De leur avis, cela constitue une occasion pour le représentant du gouvernement de constater de visu les réalités du monde rural.

C’est le cas de l’exploitant Béyizié Hien qui dispose d’une main d’œuvre de 17 personnes pour un champ de 11hectares (ha) à Nakar.

Il cultive sur son domaine, le maïs, le coton, le niébé et le sorgho.  M Hien souhaite une subvention de l’Etat pour l’acquisition d’un tracteur   et la construction d’un forage pour palier à l’irrégularité des pluies.

Il en est de même pour le président de la coopérative des exploitants du bas-fond rizicole de Zopièli (une localité de la commune rurale de Ouessa) Aubin Somda qui a exprimé sa joie.

«Notre coopérative a reçu un périmètre aménagé de 32 ha. Cela est un effort consenti de la part de l’Etat et son partenaire» a-t-il indiqué. M Somda a déclaré qu’il appartient aux bénéficiaires de l’exploiter convenablement.

Agence d’information du Burkina

Evariste YODA

 

 

 

  

 

 

 

Kongoussi: des déplacés expriment leur colère

Kongoussi: les déplacés expriment leur colère

Kongoussi, 2 oct. 2019 (AIB) – Des centaines de déplacés ont bloqué mercredi matin, toutes les voies d’accès de Kongoussi, pour exiger la prise immédiate de mesures de sécurité, devant favoriser leur retour dans les villages désertés et procéder à l’inhumation de leurs proches, encore abandonnés pour certains dans les champs.

Les manifestants composés essentiellement d’hommes exigent des autorités nationales, la sécurisation de la commune de Zimtenga, afin de leur permettre de regagner leurs domiciles.

«Nous ne sommes pas des affamés. Nous avons juste besoin de la sécurité pour vivre. Dans nos villages on vient nous massacrer et l’État ne fait rien pour nous venir en aide. Nos parents assassinés, sont abandonnés toujours dans les champs depuis  trois jours parce que les gens ont fui.

Depuis le début des attaques à Zimtenga, aucune présence de force de défense n’a été aperçue. Quand même !

Chaque jour, ce sont des réunions à n’en pas finir au niveau de l’administration pendant que nous mourrons sur le terrain. Trop c’est trop. Si l’État est incapable de nous sécuriser, qu’il nous autorise à payer des armes pour le faire nous-même», s’est indigné un manifestant dans la foule, âgé d’environ 50 ans.

Cette manifestation intervient au moment où le gouverneur de la région du Centre-nord Casimir Segda était attendu dans la province.

Certains riverains qui ne sont pas mêlés à la manifestation n’hésitent pas à les encourager dans leur démarche.

«Ils ont raison de manifester. Depuis plus de 5 jours, on ne fait que tuer les gens dans les villages et l’Etat ne déploie pas la sécurité pour les protéger. Je les soutiens», dit un motocycliste qui observait le mouvement de loin.

Selon le porte-parole des manifestants Boukary Sayoré, les manifestants ne sont pas des vandales.

«A Zimtenga, il ne reste que le chef du canton. Et si quelque chose l’arrivait aussi ? Nous attendons le gouverneur pour l’escorter il va prendre le pouls de la température que nous vivons. Mais si d’ici ce soir, rien n’est fait pour que nous puissions enterrer nos cadavres et retourner chez nous, nous allons prendre nos responsabilités à main nues», a-t-il dit.

En milieu de journée, le trafic est toujours interrompu sur la nationale 22 et les manifestants font toujours le pied de grue en attente du gouverneur.

Entre samedi et lundi, des inconnus armés, sillonnant la commune de Zimtanga sur des motos, ont tué au moins 24 personnes dans les villages de Komsilgha, de Deneon, d’Alga et de Kanrgo, selon un décompte de l’AIB.

Près de 19 mille personnes ont fui les villages en direction du chef-lieu de la province du Bam, Kongoussi, situé à 115km au nord de la capitale Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 2 OCTOBRE

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 2 OCTOBRE

 

PEKIN – La violence à Hong Kong a éclipsé mardi les colossales célébrations du 70e anniversaire du régime communiste chinois, un manifestant ayant été pour la première fois blessé par un tir à balle réelle de la police dans l’ancienne colonie britannique.

 

SEOUL – La Corée du Nord a tiré mercredi matin des « projectiles » en direction de la mer, a annoncé l’état-major sud-coréen, au lendemain de l’annonce par Pyongyang de la tenue samedi de discussions de travail sur le nucléaire avec Washington.

 

MANCHESTER (Angleterre) – Le Premier ministre britannique Boris Johnson fera mercredi une « offre finale » à l’Union européenne en vue de la conclusion d’un accord de Brexit « juste et raisonnable », ont annoncé mardi soir ses services, prévenant qu’elle était à prendre ou à laisser.

 

TUNIS – La justice a rejeté mardi une nouvelle demande de libération du publicitaire Nabil Karoui, candidat au second tour de la présidentielle prévu le 13 octobre en Tunisie, jetant une ombre sur le processus électoral.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump, menacé par une procédure de destitution pour avoir demandé l’aide d’un gouvernement étranger dans la campagne présidentielle, a dénoncé mardi soir un « coup d’Etat ».

 

BAMAKO – Au moins 25 soldats maliens ont été tués lors d’intenses combats lundi et mardi pour le contrôle de deux camps militaires attaqués dans le centre du pays en guerre par les jihadistes qui ont perdu 15 hommes, a indiqué le gouvernement malien.

 

BAGDAD – Deux manifestants ont été tués et 200 personnes blessées mardi en Irak lors de manifestations dispersées par la force à Bagdad et dans le sud du pays, la première contestation sociale d’envergure depuis la mise en place du gouvernement il y a près d’un an.

 

MORIA (Grèce) – Un millier de migrants, en majorité des femmes et enfants, ont manifesté leur colère mardi sur l’île grecque de Lesbos, pour dénoncer leurs conditions à l’intérieur du centre d’hébergement surpeuplé.

 

PARIS – La faillite du géant britannique du tourisme Thomas Cook continuait mardi de produire son onde de choc en Europe, la tempête emportant les filiales française et belge, tandis qu’une enquête a été ouverte au Royaume-Uni sur les comptes de la société.

 

LIMA – Le président péruvien Martin Vizcarra a consolidé son pouvoir mardi après la dissolution du Parlement, en obtenant le soutien des chefs militaires, des gouverneurs et des maires, dans son bras de fer avec les députés qui l’ont suspendu pour un an.

 

ROUEN (France) – Quelque 2.000 manifestants dont plusieurs parlementaires, ont réclamé la vérité mardi sur l’incendie de l’usine chimique Lubrizol à Rouen, au cours de laquelle plus de 5.000 tonnes de produits chimiques sont partis en fumée.

 

PARIS – Un nouveau procès s’annonce pour l’ancien président français Nicolas Sarkozy, qui doit déjà être jugé dans l’affaire des « écoutes »: la Cour de cassation a confirmé définitivement mardi son renvoi en correctionnelle pour les dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012, mises au jour par l’affaire Bygmalion.

 

PARIS – La justice a ordonné la poursuite des investigations dans l’enquête sur le crash d’un Boeing 737 au large de Charm el-Cheikh (Egypte) en 2004, deux ans après un non-lieu, afin d’entendre un dirigeant de la compagnie égyptienne, a appris mardi l’AFP.

 

WASHINGTON – Une ex-policière blanche a été reconnue coupable mardi du meurtre d’un voisin noir qu’elle avait abattu chez lui en 2018 au Texas, après avoir affirmé s’être trompé d’appartement. L’affaire avait relancé le débat sur les violences policières contre les Noirs dans le pays.

 

VIENNE – Les hostilités sont ouvertes au sein de l’extrême droite autrichienne après une humiliante défaite dimanche aux législatives: sous pression de ses pairs, l’ex-chef du FPÖ Heinz-Christian Strache, au coeur des affaires qui ont miné la campagne, a annoncé mardi son retrait de la vie politique.

 

GENES (Italie) – Un peu plus d’un an après l’écroulement du pont Morandi de Gênes qui avait fait 43 morts, un tronçon de 50 mètres du nouveau viaduc dessiné par Renzo Piano a été posée mardi, « symbole de la renaissance » d’une cité meurtrie.

 

NEW YORK – Le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg se dit prêt « à aller au combat », voire à « poursuivre en justice » le gouvernement fédéral, pour éviter un démantèlement du réseau social prôné par plusieurs responsables politiques américains et un autre cofondateur.

 

MOSCOU – La consommation d’alcool des Russes a chuté de 43% entre 2003 et 2016, permettant un accroissement de l’espérance de vie, selon l’OMS, le résultat d’une campagne agressive pour un mode de vie sain portée par les autorités.

 

HELSINKI – Un homme armé d’un sabre a tué une personne et en a blessé neuf autres à l’aide d’un sabre mardi dans un lycée professionnel à Kuopio, dans le centre-est de la Finlande, pour des motifs encore flous.

 

PARIS – Lors de la Fashion Week, Chanel a célébré mardi la liberté et la nonchalance de la Parisienne des années 60 avec abondance de mini, dans un décors recréant les toits de la capitale, un défilé à peine troublé par l’irruption d’une intruse sur le podium.

(AFP)

 

Burkina : La mise en œuvre des plans d’actions de l’Education perturbée par l’insécurité et les mouvements sociaux, (Ouaro)

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Burkina : La mise en œuvre des plans d’actions de l’Education perturbée par l’insécurité et les mouvements sociaux, (Ouaro)

Ouagadougou, 1er oct. 2019 (AIB)-Le ministre de l’Education nationale, Stanislas Ouaro a indiqué mardi, que les activités de son département ont été «malheureusement» perturbées par l’insécurité et les mouvements sociaux.

«La mise en œuvre des plans d’actions en faveur de l’Education a été malheureusement perturbée par des facteurs aussi bien sécuritaires   que corporatistes», a affirmé le ministre en charge de l’Education, Pr Stanislas Ouaro.

Pour lui, le contexte sécuritaire préoccupant a été le facteur principal des perturbations du déroulement normal des activités éducatives au cours de l’année 2019.

M.Ouaro s’exprimait mardi à Ouagadougou dans la commune rurale de Saaba, à l’occasion de la cérémonie de lancement officiel de la rentrée scolaire et universitaire 2019-2020.

Il a rappelé que la lutte des partenaires sociaux de l’éducation (26 avril-23 mai), pour de meilleures conditions de vie et de travail, notamment pour la revalorisation de la fonction enseignante, a aussi bouleversé les activités du ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales.

Stanislas Ouaro a souligné que ces débrayages ont failli remettre en cause la validité de l’année scolaire, mais les efforts conjugués du gouvernement, de la société civile ont pu sauver la situation par des négociations en mai dernier conduisant à la suspension des mouvements des syndicats de l’Education.

«Je puis vous assurer que nous ne ménagerons aucun effort pour le respect des engagements pris par le gouvernement vis- à- vis des partenaires sociaux», a- t-il confié.

Le ministre Ouaro a signifié que malgré le dénouement de la crise, les résultats des examens scolaires n’ont pas ont été à la hauteur des attentes.

Il a signalé que le taux de succès au Certificat d’études primaires (CEP) est de 56% en 2019 contre 64,77% en 2018 ; pour le Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), il est de 26,62% de la même année contre 42 ,94% en 2018 et au baccalauréat, il est de 36,92% en 2019 contre 40,93% en 2018.

«La volonté ferme du gouvernement de poursuivre vaille que vaille la mission éducative assignée à mon département et les efforts consentis par les partenaires ont contribué au renforcement de la qualité de notre système éducatif», a conclu Pr Ouaro.

Agence d’information du Burkina

NO-ADI/ata/ak

NB : Photo d’archive

Burkina : Les attaques terroristes portent un préjudice au système éducatif, (ministre)

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 Burkina : Les attaques terroristes portent un préjudice au système éducatif, (ministre)

Ouagadougou, 1er oct. 2019 (AIB)-Le ministre en charge de l’Education nationale Stanislas Ouaro a affirmé mardi, que la recrudescence des attaques terroristes dans certaines localités du Burkina Faso, porte un coup dur au système éducatif.

«Les attaques terroristes ne sont pas sans impact sur le système éducatif et cette situation d’insécurité a conduit dans certaines localités, à l’interruption des activités d’enseignement et d’apprentissage», a indiqué mardi le ministre en charge de l’Education nationale, Stanislas Ouaro.

En rappel, les attaques terroristes au Burkina Faso, notamment dans les régions du Sahel, du Nord, du Centre-Nord et de l’Est, ont entraîné la fermeture de 1 933 écoles, affectant 326 152 élèves et 9 042 enseignants, avait affirmé M. Ouaro en mai 2019.

Stanislas Ouaro a expliqué que l’insécurité a occasionné un déplacement forcé des populations à l’intérieur du pays, l’assassinat de certains acteurs de l’éducation, en particulier des enseignants et l’accentuation du taux déperdition scolaire au niveau national.

Le ministre Ouaro s’exprimait à Saaba, une commune située à une quinzaine de km à l’Est de  Ouagadougou, à l’occasion  de la rentrée scolaire et universitaire 2019-2020 au Burkina Faso.

A écouter le ministre en charge de l’Education nationale, le système éducatif doit faire face à ces enjeux et défis par la garantie d’une sécurisation complète des acteurs et des structures d’éducation, la continuité de l’éducation dans les zones touchées et la coordination des interventions d’urgences, etc.

«La vision de la stratégie de scolarisation des élèves dans les zones à forts défis sécuritaires est qu’à l’horizon 2024, le Burkina Faso jouisse d’un environnement scolaire sain, pacifié et sécurisé qui garantisse et favorise la continuité efficace des activités d’enseignement/apprentissage sur toute l’étendue du territoire national», a-t-il ajouté.

Pr Ouaro a fait savoir qu’avec, cette nouvelle stratégie de scolarisation au titre de l’année scolaire 2018-2019, des élèves des classes d’examen ont bénéficié de cours de rattrapage selon une méthodologie spécifique et ont eu droit à une session spéciale d’examens scolaires.

Cette session spéciale a regroupé 1670 élèves des quatre régions (Sahel, Nord, Centre-Nord, l’Est) avec un taux de succès de 72,08% au Certificat d’études primaires (CEP), 31,60% au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et 0% au Baccalauréat.

Agence d’information du Burkina.

NO/ata/ak

NB: photo d’archive/burkina24.com

 

 

Burkina : Les préoccupations de la Cour des comptes seront examinées (Roch Kaboré)

Burkina-Justice-Rentrée

Burkina : Les préoccupations de la Cour des comptes seront examinées (Roch Kaboré)

Ouagadougou, 1er  oct. 2019 (AIB) – Le président du Faso Roch Kaboré a indiqué mardi que le gouvernement va examiner les préoccupations de la Cour des comptes, centrées sur les difficultés financières et l’insuffisance de personnel.

«On est obligé de gérer plusieurs priorités avec les ressources qu’on a. Néanmoins, nous allons au niveau du gouvernement, examiner leurs préoccupations», a affirmé Roch Marc Christian Kaboré.

Le président du Faso s’exprimait mardi, lors de la rentrée judiciaire 2019-2020 des cours et tribunaux du Burkina Faso, placée sous le thème : «Le contrôle interne et externe des finances publiques au Burkina Faso : quelles implications pour la Cour des comptes ?».

«La Cour (des compte) est confrontée à de sérieuses difficultés financières qui sont de nature à impacter la réalisation de ses missions de contrôle», a souligné le conseiller rapporteur Philipe Nion.

En outre ses difficultés financières, s’ajoute l’insuffisance du personnel.

«La cour totalise de nos jours, 10 vérificateurs alors qu’il faut au moins deux par conseiller, soit pour l’effectif existant de 15 conseillers, un minimum de 30 vérificateurs», poursuit M. Nion.

«Il faut que le gouvernement prenne des mesures assez rapidement pour mettre la Cour aux normes internationales  pour donner plus d’efficacité au contrôle car il ne s’agit pas de faire du contrôle pour la forme», a indiqué le président de la Cour des comptes, Jean Émile.

La Cour des comptes juge les comptes des comptables publics de l’État, des collectivités locales, des établissements publics à caractère administratif.

Cette institution supérieure de contrôle à caractère juridictionnel, participe également au contrôle de l’exécution des lois de finances, du budget et de la gestion.

Agence d’information du Burkina

HD/ata/ak

Photo : présidence du Faso

 

Bam : six personnes tuées à Kanrgo

Bam : six personnes tuées à Kanrgo

Kongoussi, 1er oct. 2019 (AIB)-Six personnes ont été abattues hier lundi par des inconnus armés à Kanrgo, au troisième jour d’affilé d’attaques meurtrières dans des villages de la commune de Zimtenga (Bam, Centre-nord).

L’attaque a eu lieu le lundi 30 septembre 2019 entre 17h et 18h.

La plupart des six victimes ont été tuées dans les champs, où elles s’étaient réfugiées par crainte d’attaque de leur village.

Un homme qui était revenu à Kanrgo pour ramasser des effets, a été abattu sur son tricycle, précise nos sources.

Depuis samedi matin, des inconnus armés, sillonnant la commune de Zimtanga sur des motos, ont tué au moins 24 personnes dans les villages de Komsilgha, de Deneon, d’Alga et de Kanrgo, selon un décompte de l’AIB.

Près de 19 mille personnes ont fui les villages en direction du chef-lieu de la province du Bam, Kongoussi, situé à 115km au nord de la capitale Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

Gnagna : une personne tuée dans l’attaque d’une gendarmerie

Gnagna : une personne tuée dans l’attaque d’une gendarmerie

Fada N’Gourma, 01 oct. 2019 (AIB)-Une civile a été tuée dans la nuit de lundi à mardi dans l’attaque de la gendarmerie de Coalla (65 km de Bogandé, Gnagna), interrompant une longue période d’accalmie dans la région de l’Est.

Dans la nuit du lundi 30 septembre au mardi 1er octobre 2019, la gendarmerie de Coalla, dans la province de la Gnagna a été la cible d’hommes armés aux environs de 21h.

Le bilan fait état d’une civile tuée, d’un bureau incendié, de 4 motos incendiées et de 2 autres emportées.

Cette attaque intervient après une longue période d’accalmie grâce à l’opération antiterroriste Otapuanu, menée dans les régions de l’Est et du Centre-Est.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MARDI 1er OCTOBRE

LE MONDE EN BREF DU MARDI 1er OCTOBRE

 

PEKIN – La Chine communiste a donné mardi le coup d’envoi des colossales célébrations de son 70e anniversaire, alors qu’à Hong Kong les contestataires pro-démocratie ont promis de voler la vedette.

 

WASHINGTON – Sous la menace d’une procédure de destitution, Donald Trump a surenchéri lundi dans ses attaques contre les démocrates, qui ont sommé son avocat personnel de livrer des documents.

 

– Dans ce contexte de tensions autour de l’affaire ukrainienne, le New York Times a rapporté que le président américain avait demandé au Premier ministre australien Scott Morrison de l’aider à rassembler des informations qui permettraient de discréditer l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur l’ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016.

 

BRUNSWICK (Allemagne) – Le géant de l’automobile Volkswagen a vu s’ouvrir lundi le premier grand procès de consommateurs en Allemagne dans le cadre du « dieselgate », soit le plus important volet judiciaire jusqu’à présent de ce scandale à tiroirs qui hante l’industrie automobile depuis quatre ans.

 

NEW YORK – La cantatrice américaine Jessye Norman, soprano dont la voix à la fois sombre et majestueuse avait conquis les publics du monde entier, est décédée lundi à New York à 74 ans, des suites d’une septicémie.

 

BRUXELLES – La future présidente de l’exécutif européen, Ursula von der Leyen, a été contrainte lundi de remanier son équipe, les eurodéputés la forçant à réclamer à la Roumanie et à la Hongrie deux nouveaux candidats aux postes de Commissaires.

 

MILAN – Le nouveau gouvernement italien, clairement pro-européen, s’est fixé lundi pour objectif un déficit public à 2,2% du PIB en 2020, montrant ainsi sa volonté de désamorcer toute tension avec Bruxelles, tout en tentant de relancer une croissance atone.

 

SANAA – Les rebelles Houthis ont libéré lundi 290 prisonniers, selon le Comité international de la Croix-Rouge(CICR), en vertu d’un accord négocié sous l’égide de l’ONU en décembre 2018 pour une désescalade au Yémen, ravagé par la guerre depuis des années.

 

TEHERAN – La destruction d’Israël « n’est plus un rêve mais un but à portée de main », a déclaré lundi le général de division Hossein Salami, commandant en chef des Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique d’Iran.

 

RABAT – La journaliste marocaine Hajar Raissouni, 28 ans, a été condamnée lundi à un an de prison ferme pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage » par le tribunal de Rabat, une affaire qui a suscité l’indignation dans le royaume et à l’étranger.

 

LIMA – Le Parlement du Pérou, dominé par l’opposition, a voté lundi la suspension « provisoire » du président Martin Vizcarra pour « incapacité morale » après que ce dernier eut prononcé la dissolution de la chambre sur fond de crise institutionnelle.

 

MORIA (Grèce) – L’incendie meurtrier et les émeutes dimanche soir dans le camp de Moria, asphyxié par l’arrivée constante de nouveaux exilés, ont relancé la question de l’accueil des migrants en Grèce, qui veut renvoyer 10.000 d’entre eux en Turquie d’ici fin 2020.

 

KABOUL – Abdullah Abdullah, principal rival du chef de l’Etat Ashraf Ghani à l’élection présidentielle qui s’est tenue samedi en Afghanistan, a revendiqué la victoire lundi sans attendre les résultats officiels, au risque de créer de vives tensions politiques.

 

PARIS – Le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok, en visite en France, a rencontré dimanche le chef d’un des principaux groupes rebelles au Darfour, Abdel Wahid Nur, une « étape essentielle » pour la paix dans ce pays, s’est félicité lundi le président français Emmanuel Macron.

 

YAOUNDE – Politiques, religieux, chefs traditionnels et quelques jeunes combattants présentés comme des repentis ont plaidé pour la paix lundi à l’ouverture du « Grand dialogue national » sur le conflit séparatiste meurtrier au Cameroun anglophone, mais l’absence des leaders sécessionnistes laisse peu d’espoir d’y parvenir en quatre jours de travaux à huis clos.

 

MOGADISCIO – Les insurgés islamistes somaliens shebab ont mené lundi un audacieux assaut contre une base de l’armée américaine située à environ 100 km au nord-ouest de Mogadiscio, et attaqué un convoi militaire de l’Union européenne dans la capitale.

 

PARIS – La France a adressé lundi un ultime adieu à son ancien président Jacques Chirac, qui a été inhumé dans la plus stricte intimité à Paris après avoir reçu un hommage solennel en présence de quelque 80 personnalités étrangères, dont Vladimir Poutine.

 

DRESDE (Allemagne) – Un procès sous tension a débuté lundi contre un groupuscule néonazi de Chemnitz accusé d’avoir voulu perpétrer des attentats en Allemagne, alors que le pays s’inquiète d’une montée des violences d’extrême droite.

 

WASHINGTON – De nombreux pays recommandent de limiter la consommation de viande rouge et de charcuterie pour prévenir cancers et maladies du coeur, mais un réexamen de dizaines d’études passées par des chercheurs indépendants conclut lundi que le risque potentiel est faible et les preuves incertaines, créant une tempête scientifique.

 

MEXICO – Où est donc passée la dépouille de José José, star de la chanson mexicaine décédée samedi aux Etats-Unis ? Un conflit familial, digne d’une télénovela, divise les proches du crooner au point que son fils a demandé l’aide du gouvernement mexicain pour localiser les restes de son père.

(AFP)

 

 

Ebola : Le virus peut persister dans l’organisme jusqu’à 500 jours après guérison

FILE - In this Sunday, Sept 9, 2018 file photo, a health worker sprays disinfectant on his colleague after working at an Ebola treatment centre in Beni, Eastern Congo. The World Health Organization is announcing on Wednesday, Oct. 17 whether Congo's latest outbreak of the deadly Ebola virus should be declared a global health emergency. (AP Photo/Al-hadji Kudra Maliro, file)

Ebola : Le virus peut persister dans l’organisme jusqu’à 500 jours après guérison

Ouagadougou, 30 sept.2019 (AIB)-Le virus Ebola peut persister dans l’organisme jusqu’à 500 jours après la guérison, a affirmé un officiel français le 25 septembre à Kinshasa, lors du lancement du projet «Les vainqueurs d’Ebola».

Le virus peut aussi persister dans l’organisme comme dans le sperme, le lait maternel et cela jusqu’à 500 jours après guérison, selon l’attachée de presse de l’ambassade de France à Kinshasa (RD.Congo), Florence Bernat qui cite l’envoyé spécial de la France pour l’épidémie Ebola, le Pr Lévy.

Mme Bernat dont les propos ont été rapportés par l’agence congolaise de presse (ACP), s’exprimait le 25 septembre 2019 à Kinshasa lors du lancement «les vainqueurs d’Ebola».

Parmi les quelques 3000 de cas confirmés, près de 950 guéris doivent être prise en charge, d’après Pr Lévy.

«Ceux-ci présentent dans leur grande majorité des séquelles à la fois psychologiques (anxiété, dépression) et médicales (douleurs musculosquelletiques, perte d’audition, diminution de la vision voire cécité)» a souligné l’attaché de presse.

Le programme de prise en charge est fondamental pour traiter les survivants, pour comprendre et définir des stratégies de traitement de ces séquelles et pour proposer des solutions pour éradiquer le virus de l’organisme après guérison, afin d’éviter des cas de contaminations secondaires, soutient Florence Bernat.

«Les vainqueurs d’Ebola» toujours selon la même source, visent à aller au-delà de la réponse directe à l’épidémie en cours, par le renforcement du système de santé de la RDC et le développement d’outils de prévention des épidémies à long terme, poursuit-elle.

Le programme est financé par la France et associe le programme national de suivi des personnes guéries d’Ebola, l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) de la République Démocratique du Congo, l’Institut de recherche pour le développement(IRD) et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale(INSERME) français.

L’Ebola se manifeste par des fièvres hémorragiques très mortelles et contagieuses.

Plus de 2 000 personnes sont mortes entre août 2018 et août 2019 en République démocratique du Congo en raison de la maladie.

L’épidémie qui a sévi en Afrique de l’Ouest en 2014 et 2015 a tué 11 323 personnes sur 28 646 cas recensés.

Agence d’information du Burkina

cp/ata

 

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 29 SEPTEMBRE

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 29 SEPTEMBRE

 

KABOUL – Les Afghans ont voté samedi au premier tour d’une élection présidentielle menacée par la fraude et l’abstention, et malgré un climat d’insécurité dû à des attaques de talibans qui ont fait au moins cinq morts et 37 blessés. Les résultats préliminaires sont attendus le 19 octobre et les définitifs le 7 novembre. Un deuxième tour se tiendrait, le cas échéant, dans un délai de quinze jours après cette date.

 

HONG KONG – Des dizaines de milliers de manifestants pro-démocratie ont marqué samedi dans les rues de Hong Kong, parfois violemment, le cinquième anniversaire du début du « Mouvement des Parapluies », précurseur de la mobilisation qui ébranle actuellement l’ex-colonie britannique. Lancé le 28 septembre 2014, le « Mouvement des Parapluies », une occupation pacifique du coeur financier et politique de la mégapole, avait duré 79 jours. La revendication était l’instauration d’un véritable suffrage universel pour l’élection de leurs dirigeants. Mais en dépit de l’ampleur de cette mobilisation très pacifique, Pékin n’avait finalement fait aucune concession.

 

KUTAMA (Zimbabwe) – L’ancien maître absolu du Zimbabwe pendant près de quarante ans, Robert Mugabe, a été enterré samedi sans pompe officielle dans son village natal du nord du pays, entouré de sa seule famille et du maigre dernier carré de ses fidèles.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump, visé par une enquête en vue de le destituer, a affirmé samedi à ses partisans que le sort de son pays était « en jeu comme jamais auparavant ». « Les démocrates veulent prendre vos armes, ils veulent prendre votre couverture santé, ils veulent prendre votre voix, ils veulent prendre votre liberté », a déclaré M. Trump dans un message délivré par vidéo sur Twitter.

 

BUENOS AIRES – Plusieurs milliers de personnes ont acclamé samedi à Buenos Aires le président libéral Mauricio Macri lors du lancement officiel de sa campagne électorale, à un mois d’un scrutin présidentiel pour lequel il est donné perdant face à son rival péroniste Alberto Fernandez.

 

DUBAI – Le pétrolier suédois battant pavillon britannique Stena Impero est arrivé samedi au port de Dubaï, au lendemain de sa libération par l’Iran, selon un pool de presse. Le navire avait quitté vendredi le port iranien de Bandar Abbas (sud) où il était ancré depuis sa saisie il y a plus de deux mois, selon le site de suivi MarineTraffic.com. Les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de l’Iran, avaient arraisonné le tanker de 183 mètres le 19 juillet, l’accusant d’avoir ignoré des appels de détresse et d’avoir éteint son transpondeur après être entré en collision avec un bateau de pêche.

 

STOCKHOLM – Des rescapés du naufrage du ferry Estonia en 1994 en mer Baltique ont réclamé une enquête indépendante samedi au cours de cérémonies marquant le 25e anniversaire de la pire catastrophe maritime civile en Europe. Le ferry avait sombré dans la nuit du 28 septembre 1994, en pleine tempête, alors qu’il devait rallier Tallinn, la capitale estonienne, à Stockholm, en Suède. Sur les 989 passagers et membres d’équipage, 852 ont péri, dont 501 Suédois et 285 Estoniens.

 

PALU (Indonésie) – L’Indonésie a marqué samedi le premier anniversaire du séisme et du tsunami qui avaient entraîné la mort de plus de 4.000 personnes dans la région de Palu, sur l’île des Célèbes.

 

CITE DU VATICAN – L’association internationale Les Hérauts de l’Evangile, reconnue par le Vatican et soupçonnée d’être une société secrète opposée au pape, a été placée sous tutelle pontificale pour des « carences liées à sa gouvernance » et « au style de vie » de certains de ses membres, a annoncé samedi le Saint Siège.

 

RYAD – Les touristes violant « la décence publique » en Arabie saoudite, notamment en terme d’habillement ou de comportements, écoperont d’amendes, ont indiqué samedi les autorités saoudiennes au lendemain de l’ouverture du royaume ultraconservateur aux vacanciers.

 

Il est conseillé aux hommes et aux femmes d’éviter de porter « des vêtements moulants » ou avec des messages et images « profanes », est-il précisé sur un site en anglais lancé vendredi par les autorités du tourisme. Les « épaules et les genoux » des femmes doivent également être « couverts en public », selon ce site.

 

ROME – Un restaurateur sicilien réputé, interpellé à son domicile pour détention de produits stupéfiants à des fins de trafic, s’est défendu en se disant à la recherche « de nouvelles saveurs », rapportent samedi les médias italiens.

 

Au domicile du chef Carmelo Chiaramonte, à Trecastagni, petite localité au pied de l’Etna, les carabiniers ont trouvé deux plants de marijuana de deux mètres de haut, 500 grammes d’inflorescences de chanvre indien ainsi que du vin, des pots d’olive, du café et du thon, le tout aromatisé au cannabis.

 

MEXICO – José José, crooner mexicain à la voix de velours immensément populaire en Amérique latine au long d’une carrière de plus de 50 ans, est mort à l’âge de 71 ans, ont annoncé samedi son fils et le gouvernement mexicain. Le chanteur a vendu plus de 120 millions de disques, dont beaucoup comportaient des chansons visant à réconforter les amoureux éconduits.

(AFP)

 

Crise sécuritaire au Bam : Plus de 19 000 déplacés en 72h, l’assistance s’organise difficilement

Crise sécuritaire au Bam : Plus de 19 000 déplacés en 72h, l’assistance s’organise difficilement

Kongoussi, 30 sept. 2019(AIB)-La ville de Kongoussi (Centre-nord) a accueilli en 72h, entre 17 000 et 19 000 déplacés, suite aux dernières attaques meurtrières dans les communes de Zimtenga et de Bourzanga. L’assistance humanitaire s’organise difficilement, a constaté un journaliste de l’AIB

Le haut-commissaire de la province du Bam Ambroise Ouédraogo a confié à l’AIB lundi en début de matinée que la ville de Kongoussi a accueilli entre 17 000 et 19 000 déplacés en 72 heures suite aux dernières attaques meurtrières dans les communes de Zimtenga et de Bourzanga.

Le haut-commissaire s’exprimait en marge d’une réunion de crise qui du comité provincial de secours d’urgence (COPROSUR) pour examiner la situation humanitaire des déplacés et proposer une réponse.

«Nous avons dégagé 4 sites de restauration soit 2 au secteur 1 et 2 au secteur 5 pour restaurer tous les déplacés. Ils seront servis en repas chaud (riz ou spaghetti) à partir de ce soir à 17 heures. Nous avons au niveau du COPROSUR 45 sacs de riz et 7 bidons d’huiles à la date du lundi 30 septembre 2019 que nous allons débuter avec. Mais le CONASUR nous a annoncé au moins 80 tonnes de denrée alimentaire qui seront probablement acheminées aujourd’hui ou demain » a-t-il expliqué.

Pour les sites d’accueil, le Haut-commissaire, président du COPROSUR a indiqué que les déplacés seront reçu dans les réserves administratives sous des tentes afin de mieux assurer leur sécurité.

«Au niveau du COPROSUR nous n’avons aucune réserve de tentes. C’est pourquoi je lance un appel aux bonnes volontés qui peuvent nous aider dans ce sens de nous manifester leur solidarité. Aussi, les déplacés qui sont en mesure d’ériger des abris pourront le faire sur les mêmes réserves sans problème parce que nous sommes à la veille de la rentrée scolaire. Et si on les accueille dans les écoles, cela veut dire qu’il n’y aura pas cours dans ces établissements, ce qui constituera un autre problème » a souligné le haut-commissaire.

Pour le maire de la commune de Zimtenga Salifou Macaire Ouédraogo, 30 villages sur 41 que compte la commune se sont déplacés à Kongoussi à la date d’aujourd’hui.

Décrivant la situation qu’il a vécue, le vieux Abdoudamane Guigma du village de Kagnon dans la commune de Zimtenga, n’a pu retenir ses larmes, après avoir reçu un sachet de riz gras dans un site spontané de restauration initié par un particulier du nom de Jacques Sawadogo.

«Toute ma famille s’est déplacée à Zimtenga hier dimanche et y a passé la nuit. J’ai devancé avec le matériel à Kongoussi mais eux ils sont toujours là-bas alors que je n’ai pas de moyen de déplacement pour les envoyer ici. Que vais-je faire alors que tout le monde a fui la zone ?» s’est-il interrogé en pleurs en se dirigeant à nouveau vers Zimtenga.

Pour l’heure, la ville continue d’accueillir plusieurs centaines de déplacés de Zimtenga, de Bam-village (commune de Kongoussi) et de Bilga (commune de Nasséré) avec leur bétail, sans aucune assistance.

Une trentaine de personnes ont été tuées ces deux dernières semaines dont 17 samedi et une dimanche, dans plusieurs villages du Bam par des assaillants se déplaçant à motos.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

Bam: le chef de terre de Alga tué

Bam: le chef de terre de Alga tué

Ouagadougou, 29 sept.2019(AIB)-Le chef de terre de Alga (Bourzanga), âgé de plus de 80 ans, a été tué dimanche soir, après le départ des habitants du village, alertés de l’arrivée d’assaillants, a appris l’AIB.

Cet assassinat porte à 18 le nombre de personnes tuées entre samedi et dimanche dans trois villages de la province du Bam.

Par ailleurs, des populations fuyant les exactions, continuent de converger vers Kongoussi, le chef-lieu de province.

Agence d’information du Burkina

Société  et attaques terroristes, en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Société  et attaques terroristes, en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 30 sept. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent les récentes attaques terroristes au Centre-nord du Burkina Faso, ainsi que des faits de société dont la marche-meeting des Organisations de la société civile (OSC) à Bobo-Dioulasso.

«Grève dans le secteur de la santé : Marche des OSC de Bobo pour inviter les protagonistes à privilégier l’intérêt général», affiche le journal Le Quotidien.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, reprend à sa Une, les propos du Premier ministre, Christophe Dabiré qui dit au sujet de la grogne sociale: «Nous n’accepterons pas de mauvaises revendications».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé consacre sa Une aux attaques terroristes, titrant: «Enième attaque terroriste au Centre-nord : Zimtanga, souffre-douleur des terroristes».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, relate que les forces du Mal ont fait parler d’elles le samedi 28 septembre 2019 à Komsilga et à Deneon, deux villages de la commune rurale de Zimtanga, province du Bam.

«Le bilan, selon une source administrative, fait état de 16 civils assassinés et de dégâts matériels», écrit le journal.

Quant au quotidien national Sidwaya, il revient sur la question sécuritaire évoquée lors de la 74e session ordinaire de l’Organisation des Nations unies (ONU), dans un article intitulé: «Insécurité au Burkina : Autopsie à l’ONU».

Le même journal, dans son éditorial, évoque la rentrée scolaire, soulignant que «demain, 1er octobre 2019, c’est la rentrée des classes pour la plupart des établissements d’enseignements publics et privés».

Selon l’éditorialiste, «omme les années antérieures, cette rentrée scolaire est source d’angoisses pour les parents d’élèves.

«Mais cette année, l’Etat, notamment le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN), doit être particulièrement préoccupé, car les défis sont nombreux», estime Sidwaya.

Agence d’information du Burkina

Bam: 7 autres personnes tuées samedi à Deneon

Bam: 7 autres personnes tuées samedi à Deneon

Ouagadougou, 28 sept. 2019 (AIB) – Sept personnes ont été tuées samedi soir à Deneon, après dix autres dans la matinée à Komsilgha, toujours dans la commune de Zimtenga (Bam, Centre-nord).

Des inconnus armés ont tué samedi vers 17h sept personnes à Deneon.

Dans la matinée vers 7h, dix autres personnes ont subi le même sort à Komsilgha, un autre village de la commune de Zimtenga.

Malgré l’arrivée d’un important dispositif sécuritaire de Bourzanga, plusieurs villages continuent de se vider en direction de Kongoussi qui accueille déjà des milliers de déplacés.

Selon nos sources, le dispositif sécuritaire sera renforcé dès dimanche.

La semaine écoulée, une quinzaine de personnes ont été tuées à Zimtenga et à Bourzanga.
Agence d’information du Burkina

Bam/Zimtenga: Neuf personnes tuées samedi

Bam/Zimtenga: Neuf personnes tuées samedi 

Ouagadougou, 28 sept. 2019 (AIB) – Neuf personnes dont cinq de la même famille, ont été tuées samedi matin par des assaillants à Komsilgha, un village de la commune de Zimtenga, région du Centre-nord, a appris l’AIB auprès de sources sûres.

Les assaillants ont exécuté six personnes dans une pépinière, précisent les sources qui rapportent qu’ils (assaillants) s’en sont particulièrement pris à un homme dont les pouvoirs mystiques l’auraient rendu invulnérable aux balles de fusils.

Les assaillants l’ont alors enlevé et il a été retrouvé pendu vers le village de Sinka.

Les agresseurs âgés entre 15 et 25 ans, seraient venus pour certains à binômes avec 16 motos et auraient également incendié deux boutiques.

Leur présence aurait été signalé depuis la veille et ils seraient toujours samedi en début d’après-midi, dans un village voisin.

Aux dernières nouvelles, le bilan s’est alourdi à dix tués. En attente toujours des Forces de défense et sécurité, les populations ont suspendu l’enterrement et se sont dispersées par crainte d’un retour inopiné des terroristes.

En début de semaine, six personnes ont été tuées dans trois villages de Zimtenga.

A la même période, neuf personnes ont été tuées dans la commune de Bourzanga, toujours dans la province du Bam (Centre-nord).

Agence d’information du Burkina

Economie, politique et société, dans la presse en ligne burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Economie, politique et société, dans la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 28 sept. 2019 (AIB) – Les journaux en ligne du Burkina Faso visité par l’AIB ce samedi, traitent de l’actualité nationale marquée par des faits de société, sans oublier la politique et l’économie.

«Développement endogène: un symposium sur le renouveau économique se tiendra à Ouagadougou ce 1er octobre», affiche Fasozine.com, soulignant que l’initiative est de Citoyen du Renouveau, une organisation de la société civile.

A ce propos, Wakatséra.com, un autre journal en ligne, précise qu’environ 150 experts, spécialistes et acteurs citoyens sont attendus à ce symposium.

Selon le confrère, la rencontre a pour objectifs, entre autres, de faire l’état des mieux de la politique de développement économique du Burkina Faso au cours des décennies passées, d’identifier des instruments macroéconomiques et établir des mesures spécifiques à court, moyen et long termes visant à atteindre les objectifs définis.

Quant à Burkina24.com, il fait remarquer qu’à travers ce symposium,  «Citoyen du renouveau veut repenser la politique économique au Burkina Faso».

Le même site d’information évoque la quatrième édition de la cérémonie de récompense des acteurs du cinéma africain et de la diaspora, dénommée ‘’Sotigui Awards’’, précisant que l’évènement est prévu du  28 au 30 novembre prochain.

De son côté, Lefaso.net parle de l’évènement sous le titre : «Sotigui Awards 2019: Des acteurs africains et de la diaspora se donnent rendez-vous à Ouagadougou».

Le journal en ligne aborde également dans rubrique société, le lancement  de l’Observatoire national de la santé de la population (ONSP) dont le but, indique-t-il, est de prévenir et de contrôler des maladies au Burkina Faso.

En politique, Lefaso.net titre : «Assemblée nationale: Le président Alassane Bala Sakandé pourrait ’’ester en justice’’ contre les calomniateurs».

A ce propos, NetAfrique.net, publie un communiqué de la direction de la communication de l’Assemblée nationale, avec le titre : «Affaire Bala Sakandé aurait fait retirer son frère de l’armée: La mise au point de l’Assemblé nationale».

Le confrère rappelle qu’il circule depuis hier 26 septembre 2019, des informations accusant le président de l’assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé d’avoir fait retirer son frère de l’armée.

«Face à cette rumeur qui a pris de l’empileur sur les réseaux sociaux entraînant des commentaires multiformes, le président de l’Assemblée nationale a tenu à régir à travers un communiqué», écrit NetAfrique.net.

Pour sa part, Fasozine.com informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a présenté la situation sécuritaire de son pays, le 26 septembre 2019, devant la Commission de consolidation de la paix de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Agence d’information du Burkina

Le président Kaboré fait une autopsie de la situation sécuritaire burkinabè à l’ONU

Le président Kaboré fait une autopsie de la situation sécuritaire burkinabè à l’ONU

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a présenté, le jeudi 26 septembre 2019 à New York, la situation sécuritaire à l’ONU et a appelé à une approche régionale pour juguler le problème.

 Après la situation du Mali et du Sahel de façon générale, l’Organisation des Nations unies (ONU) dispose désormais d’une vue détaillée de celle du Burkina Faso.

En effet, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré était face à la commission de consolidation de la paix de l’ONU, le jeudi 26septembre 2019 à New York pour sacrifier à cet exercice.

D’emblée, le président colombien, Iván Duque, président de la Commission de consolidation de la paix, a fait une comparaison de la situation burkinabè avec celle de son pays, expliquant les voies et moyens dont son pays a usé pour parvenir à la paix.

A sa suite, le chef de l’Etat burkinabè a rappelé que son pays traverse une situation sécuritaire et humanitaire «sans précèdent».

Saluant l’accompagnement de l’ONU à travers le Fonds de consolidation de la paix, Roch Marc Christian Kaboré a aussi exprimé sa gratitude à l’ensemble des pays et Institutions partenaires pour le soutien qu’ils apportent aux efforts et aux actions de son gouvernement.

«Depuis janvier 2016, mon pays fait face à des attaques terroristes d’une grande ampleur dont les impacts au plan humain, social, économique et du vivre-ensemble sont incalculables. Le niveau de violence atteint et l’insécurité ont eu pour conséquence, une crise humanitaire avec pour corollaire des milliers de déplacés internes, des écoles et des centres de santé fermés», a-t-il détaillé.

Et de poursuivre que la volonté affichée par les forces obscurantistes de déstabiliser les pays du Sahel se prolonge à travers l’instrumentalisation des conflits latents entre les communautés qui se transforment en affrontements violents faisant de nombreuses victimes.

«Les attentes sont fortes et les défis à relever importants », a relevé Roch Marc Christian Kaboré, qui a du coup, demandé le soutien de la communauté internationale au Burkina Faso.

Il a noté le coût humanitaire que ce fléau fait peser sur les populations vivant déjà dans une précarité exacerbée par les changements climatiques qui occasionnent de mauvaises récoltes.

Pour le président Kaboré, la lutte contre le terrorisme, tout en étant une priorité nationale, doit s’inscrire dans une approche sous-régionale mais surtout dans une dynamique de développement économique des zones vulnérables.

Dans ce sens, il a salué l’initiative d’Accra et la dernière conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO à Ouagadougou.

Au Burkina Faso et afin de faire face à la montée de la violence, a-t-il expliqué, le gouvernement a non seulement décrété l’Etat d’urgence dans un certain nombre de régions, et engagé plusieurs opérations militaires dans l’Est, le Sahel et au Nord du pays, dans le respect des droits de l’homme, pilier essentiel à la réussite la lutte anti-terroriste.

 

« Il faut aider le Burkina Faso »

A cela, il a ajouté le Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL) et le Plan d’urgence pour le Sahel (PUS) qui a été élargi à l’ensemble des cinq régions touchées par l’extrémisme violent.

«Par ailleurs, le Burkina Faso poursuit le renforcement des capacités de ses Forces de défense et de sécurité dans le domaine des Droits humains et du droit international humanitaire », a-t-il fait savoir.

En plus de ces actions au niveau national, l’engagement des pays du G5 Sahel au niveau de la Force Conjointe, l’urgence de son financement et le renforcement de son équipement devraient permettre d’éviter un désastre humanitaire, s’est convaincu le président en exercice du G5 Sahel.

Il s’est ainsi réjoui de la mission inter-agences des Nations unies de février dernier conduite par Mohamed Ibn Chambas, celle de juillet conduite par la Sous-secrétaire générale, Bintou Keita, et la mission conjointe d’évaluation de la prévention et de la consolidation de la paix (ONU, BAD, Banque mondiale et UE)  du 1er au 10  juillet 2019 au Burkina Faso.

Pour sa part, le Représentant spécial et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, Mohammed Ibn Chambas a salué le jugement du putsch, le dialogue national initié par le président du Faso, avant d’exprimer la disponibilité de l’ONU à accompagner le processus électoral au Burkina Faso.

Ibn Chambas a exprimé sa préoccupation de la situation sécuritaire nationale, félicitant la riposte du gouvernement et les actions d’atténuation de la tension communautaire.

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamet, a quant à lui, estimé que cette menace plurielle appelle également des réponses plurielles (militaire et sécuritaire, renforcement renforcer l’Etat à travers la présence effective de l’administration et développement économique et social).

«Il faut soutenir le Burkina Faso, rétablir la paix et ensuite la maintenir parce que chaque jour qui passe nous éloigne de la solution», a-t-il lancé aux partenaires.

Jean-Marie TOE

Depuis New York

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