Bam/Zimtenga: Neuf personnes tuées samedi 

Ouagadougou, 28 sept. 2019 (AIB) – Neuf personnes dont cinq de la même famille, ont été tuées samedi matin par des assaillants à Komsilgha, un village de la commune de Zimtenga, région du Centre-nord, a appris l’AIB auprès de sources sûres.

Les assaillants ont exécuté six personnes dans une pépinière, précisent les sources qui rapportent qu’ils (assaillants) s’en sont particulièrement pris à un homme dont les pouvoirs mystiques l’auraient rendu invulnérable aux balles de fusils.

Les assaillants l’ont alors enlevé et il a été retrouvé pendu vers le village de Sinka.

Les agresseurs âgés entre 15 et 25 ans, seraient venus pour certains à binômes avec 16 motos et auraient également incendié deux boutiques.

Leur présence aurait été signalé depuis la veille et ils seraient toujours samedi en début d’après-midi, dans un village voisin.

Aux dernières nouvelles, le bilan s’est alourdi à dix tués. En attente toujours des Forces de défense et sécurité, les populations ont suspendu l’enterrement et se sont dispersées par crainte d’un retour inopiné des terroristes.

En début de semaine, six personnes ont été tuées dans trois villages de Zimtenga.

A la même période, neuf personnes ont été tuées dans la commune de Bourzanga, toujours dans la province du Bam (Centre-nord).

Agence d’information du Burkina

1 COMMENTAIRE

  1. Je m’incline et présente ma compassion. Il est difficile de commenter. Tout a été déjà dit et tout le monde connait une des meilleures solutions. C’est la guerre populaire. Organiser et armer les population. La solution à la vietnamienne. Les assaillants sont des burkinabés organisés circulants groupes. La contre offensive doit venir des populations organisées qui connaissent bien les sentiers et les brousses. Mais hélas cette solution fera sortir des organisations confortablement assises à Ouagadougou pire provoquer des marches pour faire croire qu’on s’en prend à une minorité X ou Y. Les terroristes ont des suppo et des indicateurs à beaucoup de niveaux. C’est leurs stratégies. Les forces conventionnelles ne peuvent pas venir à bout de cette pieuvre sans que les populations ne soient organisées en et armées. Aujourd’hui tout le monde regrette le démantèlement des Kogolweogo. N’ayons honte de les reconstituer

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