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 Fonction publique, diplomatie et décès  d’Idriss Déby Itno,  à la Une des quotidiens burkinabè

Burkina- Presse-Revue

 Fonction publique, diplomatie et décès  d’Idriss Déby Itno,  à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou 21 avril 2021 (AIB)-  Les journaux burkinabè de ce mercredi, commentent largement les reformes entreprises au ministère de la Fonction publique, le nouveau programme de la  coopération Burkina- Suisse  d’un investissement de plus de 90 milliards  de FCFA,  sans oublier le décès du président tchadien, Idriss Déby Itno. 

«Décès  Idriss Déby Itno : Le G5 sahel orphelin de son meilleur combattant», arbore à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Selon lui, trente ans après le règne du Maréchal du Tchad,  Idriss Déby a été tué au combat le lundi 19 avril 2021 et aussitôt remplacé à la tête de l’Etat par son fils, le général de corps d’armée, Mahamat Idriss Déby.

A l’en croire, «Super Déby » était de loin le soldat le plus «vaillant»  du G5 Sahel car il fut un «précieux» allié des armées de  la ligne de front dans la lutte contre le terrorisme et de la force Barkhane dont le Quartier général (QG) est à Djamena.

«Décès de Idriss Déby : Il était écrit que le maréchal n’étrennerait jamais son 6e  mandat »,  affiche à sa manchette, le journal privé Le Pays.

Le quotidien privé à travers sa rubrique «Dialogue intérieur» rapporte que la mort du maréchal est  venue  éclipser «totalement» sa réélection à un  sixième mandat avec un score de 79, 32% des suffrages.

Pour le confrère, le destin de M. Déby était de ne jamais étrenner son mandat  de trop, car selon lui, sa mort  constitue  une victoire ou une consolation pour les rebelles  qui ouvre ainsi une période d’incertitude pour le Tchad.

Pour sa part, le quotidien d’Etat Sidwaya titre : «Mort du président tchadien : Le maréchal Déby tombe les armes à la main».

De son avis, Idriss Déby Itno a succombé à des blessures reçues  au combat ces derniers jours dans la région  du Kanem  face aux rebelles du Front pour l’alternance et pour la concorde au Tchad (FACT).

Le quotidien privé «bobolais», l’Express du Faso révèle à sa Une : «Mort subite d’Idriss Deby, comme Kabila et son fils !».

Sous un autre registre, L’Observateur Paalga  écrit à sa machette : «Statuts particuliers métiers Fonction publique : Le SYNASEB dénonce un saccage des  carrières».

Il rapporte que le Syndicat national des secrétaires du Burkina (SYNASEB) a initié hier mardi 20 avril 2021 à Ouagadougou, un point de presse sur les nouvelles réformes adoptées par l’Etat, en l’occurrence les statuts particuliers  des différents métiers de la Fonction publique.

D’après le journal, lesdits statuts ne visent pas une meilleure gestion des carrières mais entraineront  plutôt un «saccage des carrières».

De son côté, le quotidien privé Le Pays  affiche : «Reformes au ministère de la Fonction publique : «Le SYNASEB invite le gouvernement à un dialogue franc et sincère».

A le (journal) lire, le syndicat  sollicite l’instauration d’un dialogue «franc» et «sincère » avec le gouvernement  pour une  résolution des préoccupations des  agents de l’Etat.

Sous le plan de la diplomatie, le quotidien d’Etat Sidwaya  arbore à   sa Une : Coopération Suisse au Burkina Faso : «Plus de 90 milliards de F CFA pour un nouveau programme».

Pour  lui, la délégation du conseil de la Fédération suisse conduite par son président, Andreas Aebi, a présenté hier lundi à Ouagadougou, le nouveau programme de coopération au  Burkina Faso d’un montant de plus 90 milliards de FCFA.

Le quotidien l’Observateur Paalga  rappelle  ce programme quinquennal (2021-2025) en remplacement d’un autre mis en œuvre depuis 2017 consiste à  sauvegarder les acquis du développement du pays tout en affrontant les nouveaux défis.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak   

Koulpelogo : Les populations mécontentes de l’arrêt du chantier du barrage

Koulpelogo : Les populations mécontentes de l’arrêt du chantier du barrage

Ouargaye, 20 avril 2021(AIB) – Les travaux du chantier de réhabilitation du barrage de Ouargaye sont aux arrêts, au grand dam des populations, a constaté mardi l’AIB.

Les habitants de Ouargaye, chef-lieu de la province du Koulpelogo et environnants sont mécontents.

Pour cause, les travaux de réhabilitation de leur barrage sont aux arrêts.

Informé de la situation, nous nous sommes rendus sur les lieux ce mardi 20 avril 2021.

Une digue en travaux à moitié abandonnée, aucun ouvrier sur le chantier avec une seule machine abandonnée.

Selon des sources vérifiables, les travailleurs se disent n’avoir pas reçu de salaire depuis des mois.

Les habitants sont préoccupés par cette situation d’autant plus qu’ils se disent aussi être dans une période de premières pluies et que si rien n’est fait, ils vivront une année catastrophique.

Ils interpellent les plus hautes autorités.

Agence d’information du Burkina

Boureima PAFADNAM

AIB-Koulpelogo

 

 

Les scolaires de Dano protestent contre les réformes des examens

Les scolaires de Dano protestent contre les réformes des examens

 Dano, 19 avril 2021 (AIB) –Les scolaires de Dano ont battu le pavé lundi pour protester contre les réformes aux examens.

Ils étaient plusieurs centaines dans les artères de la capitale de la province du Ioba pour se rendre à la direction provinciale des enseignements post primaire et secondaire du Ioba.

Là, le porte-parole des élèves K. Luc Dabiré a lu le message de la protestation avant de remettre une copie au directeur provincial du Ioba, Michel P. Somé.

Le porte parole des élèves, Luc K. Dabiré pense que les autorités éducatives doivent donner plus de chance aux candidats dans les examens scolaires.

On retient que la suspension des cours pour 48 heures suivie de marche a été organisée pour protester contre la décision du gouvernement de rattacher l’organisation du baccalauréat au ministère de l’éducation nationale de l’alphabétisation et la suppression des sujets au choix en histoire / géographie et en sciences de la vie et de la terre.

Les marcheurs ont fait le tour des écoles pour obliger les enseignants à fermer les classes. Les cours sont suspendus à Dano pour 48 heures et reprendront le mercredi 21 avril 2021.

Agence d’information du Burkina

Souleymane ZOURE      

AIB-Dano

Les sociétés immobilières «dépècent» le Burkina comme un mouton, s’inquiète Clément Sawadogo

Burkina-Société-Foncier-Crise

Les sociétés immobilières «dépècent» le Burkina comme un mouton, s’inquiète Clément Sawadogo

 Ouagadougou, 20 avril 2021 (AIB) – «Le territoire burkinabè est en train d’être dépecé tel un mouton de Tabaski» par les sociétés immobilières, a déploré lundi, le ministre Clément Sawadogo qui appelle à des mesures urgentes pour désamorcer «une bombe à retardement».

«La promotion immobilière est venue il y a quelques années. Le territoire est en train d’être dépecé tel un mouton de la Tabaski. A ce rythme, on revient à ce que je disais : ‘une bombe à retardement’. Il est temps d’arrêter ce désordre et nous allons l’arrêter », a lancé le ministre d’Etat, en charge de l’Administration territoriale Pengdwendé Clément Sawadogo.

Sawadogo s’exprimait lundi soir, lors de l’installation des membres du comité interministériel de réflexion sur les mesures conservatoires d’urgence en matière de gestion foncière au Burkina Faso.

«La question foncière est devenue une bombe à retardement au Burkina Faso. Plusieurs acteurs opèrent sur le terrain, chacun avec un texte en main. Quelque fois sans coordination et sans harmonisation », a renchéri le ministre.

Pour désamorcer cette bombe à retardement, il a expliqué qu’il faut commencer par regarder l’ensemble des dispositions qui posent problème.

C’est ce qui a prévalu à la mise en place de ce comité interministériel le 13 avril 2021 à Ouagadougou.

Fort de 19 membres, ce comité placé sous la supervision de Pierre Bicaba, Secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a un délai de trois semaines pour proposer une feuille de route, une refonte du dispositif de textes unifié pour des solutions pérennes de la gestion foncière.

Ce comité interministériel de réflexion a pour attributions de proposer des mesures conservatoires urgentes et fortes sur la promotion immobilière, élaborer une feuille de route assortie d’un budget pour la mise en œuvre de ces mesures.

Aussi, il devra proposer les modalités de mise en place d’un comité de réflexion sur la refonte globale des textes législatifs et réglementaires régissant la gestion foncière au Burkina Faso.

Le ministre d’Etat a insisté sur la mission dévolue au comité qui est d’une importance cruciale car la question foncière est devenue une bombe à retardement et le gouvernement est obligé de prendre des mesures drastiques.

«L’ensemble du gouvernement fonde espoir sur vous », a-t-il lancé au comité en présence de ses homologues de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Ville Bénéwendé Stanislas Sankara et de la ministre déléguée chargée de l’Aménagement du territoire Pauline Zouré.

Agence d’information du Burkina

Rasmané ZONGO (Stagiaire)

La Celesao remporte la 1ère édition du tournoi de la fraternité Yanogo Gislain

FOOT-BFA-SPORT-COUPE

La Celesao remporte la 1ère édition du tournoi de la fraternité Yanogo Gislain

Ouagadougou, 20 Avr. 2021 (AIB) – La Celesao s’est adjugée dimanche à Ouagadougou, du 1er trophée du tournoi maracana de la fraternité Yanogo Gislain en battant l’équipe de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) par la plus petite des marges (1-0), a-t-on constaté.

Le tournoi maracana de la Fratérnite Gislain Yanogo a connu son épilogue par la victoire de la Celesao (1-0) face à la MACO.

Pourtant, le match a semblé équilibré à l’entame au vu de la prestation des deux équipes, chacune voulant inscrire son nom dans le livret d’or de la compétition.

Après une dizaine de minute, la MACO a poussé plus haut et même s’est créée des occasions sans pour autant en concrétiser.

La Celesao a répliqué en scorant par Ismaël Sebda (17e) d’une frappe qui surprend le dernier rempart de la MACO, sur ses appuis. Elle va prendre le contrôle du jeu après le but jusqu’à la pause.

A la reprise la Celesao a même failli marquer un second but par un tir cadré de son buteur maison Ismaël Sebda. Le portier de la MACO a effectué une détente pour écarter le danger. La Celesao a obtenu deux penalties mais n’a pu creuser l’écart.

Ce score de 1 but à 0 restera inchangé jusqu’au coup de sifflet final. La Celesao, sacrée championne, inscrit alors son nom en premier dans le palmarès du tournoi Maracana de la Fraternité Gislain Yanogo.

Selon le parrain de ladite édition, David Tiono « cela a été une bonne finale du point de vue organisationnel. Il est très rare de constater un tel événement qui finisse sans aucun problème que ce soit sur le terrain ou en dehors. L’état d’esprit qui avait été prôné a été respecté ».

Il a tiré son chapeau à tout le comité d’organisation et aux équipes qui étaient sur le terrain aujourd’hui. « Elles ont fait montre de fair-play, d’esprit de fraternité et c’est tant mieux. C’est toute la jeunesse du secteur 39 qui gagne et c’est le sport qui gagne », a-t-il ajouté.

Quant au promoteur Gislain Yanogo, ancien footballeur, « ce qui nous a motivé à organiser ce tournoi est que dans notre secteur il n’y a pas d’événement sportif qui puisse réunir la jeunesse afin de communier, d’échanger et de se recréer fraternellement ».

« Cette activité vise à inviter les jeunes à promouvoir la cohésion sociale et à raffermir les vertus de solidarité et de fraternité. Nous nous réjouissons car comme nous le constatons, les populations ont répondu présentes à notre appel », a-t-il fait savoir.

Débuté le samedi 3 Avril dernier sur le terrain du secteur 39, ce tournoi a connu la participation de 16 équipes de l’arrondissement N°9 de Ouagadougou et des arrondissements environnants.

En plus du trophée, l’équipe vainqueur a empoché la somme de 100 000 F, un jeu de maillots et un ballon, laissant à la vice-championne, 75 000 F et un ballon. Le 3ème RCS, est reparti avec la somme de 50 000 F.

Le meilleur buteur et meilleur joueur ont reçu chacun 10 000 F et un trophée. Des médailles honorifiques ont été décernées à des personnalités pour leur soutien et accompagnement.
Agence d’information du Burkina (AIB)
dg-as/

 

 

Promotion de entrepreneuriat : Le Burkina marque «un tournant décisif» contre le chômage des jeunes

Burkina-Administration-Entrepreneuriat-Promotion

Promotion de entrepreneuriat : Le Burkina marque «un tournant décisif» contre le chômage des jeunes

Ouagadougou, 20 avril 2021(AIB)-La validation de la Stratégie nationale de promotion de l’entrepreneuriat est «un tournant décisif», car elle va contribuer à créer d’ici à 2025, au moins 600 000 emplois pour les jeunes et les femmes, a-t-on appris.

L’atelier de validation du projet de Stratégie nationale de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et son plan d’actions opérationnel, «marque un tournant décisif dans notre approche de l’épineuse question de l’emploi des jeunes  au Burkina Faso», a déclaré Salifo Tiemtoré.

Le ministre de la Jeunesse, de la Promotion de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi s’exprimait mardi matin à Ouagadougou, à l’ouverture dudit atelier.

Selon M. Tiemtoré, la Stratégie nationale de promotion de l’entrepreneuriat contribuera à la mise en œuvre du programme quinquennal du président Roch Kaboré (2020-2025) qui vise au moins, 600 000 emplois pour les jeunes et des femmes.

Pour y arriver, le ministère compte développer plusieurs projets.

Ce sont notamment le projet d’appui à l’éducation entrepreneuriale des jeunes ; le projet d’appui à la compétitivité des entreprises des jeunes et le projet de mise en place d’un fonds de garantie pour accompagner les initiatives des jeunes.

Agence d’information du Burkina

my-mss/ata/ak

Organisation des voyages des Etalons : un partenariat scellé entre le ministère des sports et PNP Sport consulting SARL

SPORT-BFA-MSL-PARTENARIAT

Organisation des voyages des Etalons : un partenariat scellé entre le ministère des sports et PNP Sport consulting SARL

Ouagadougou, 20 avr. 2021 (AIB) – Le ministre des sports et des loisirs Dominique Nana a signé lundi soir à Ouagadougou, un partenariat avec une agence sportive de trois anciens internationaux burkinabè Jonathan Pitroipa, Aziz Nikiéma et Madi Panadétiguiri, PNP Sport consulting SARL, qui aura pour mission d’organiser les déplacements des équipes nationales burkinabè, toutes disciplines confondues, a-t-on constaté.

C’est dans les locaux du ministère des sports et des loisirs que ce partenariat entre le département des sports et la structure fondée par trois néo-retraités des Etalons, PNP Sport consulting SARL a été scellé.

Leur mission est « d’organiser les déplacements des équipes nationales du Burkina Faso. Dorénavant c’est eux qui vont s’occuper d’identifier les lieux d’hébergement des équipes, là où elles vont faire les stages, s’occuper de la question des terrains d’entrainement, des cars pour transporter les joueurs de l’aéroport jusque dans leur lieu d’hébergement », a indiqué le ministre des sports Dominique Nana.

Pour lui c’est « une opportunité pour nous de responsabiliser les joueurs qui, en fin de carrière, au regard de leur expérience et de leur vécu dans le domaine professionnel, peuvent apporter beaucoup à la résolution de ce problème qui a beaucoup empoisonné la vie des équipes nationales ».

Cette responsabilité était confiée à Boureima Maïga lorsque le colonel Yac était ministre des sports, pour finalement échoir au Franco-marocain Sébastien Ranc. Mais apparemment c’était sans contrat. « J’ai fouillé, j’ai cherché au niveau du ministère et au niveau de la fédération, je n’ai pas trouvé de contrat qui liait le Burkina Faso à monsieur Sébastien Ranc », a confirmé le ministre Nana.

Devant donc « ce vide et devant le besoin que j’avais de s’assurer que notre équipe nationale va être entourée par des personnes très avisées à même de faire un travail de pointe, j’ai donc reçu la proposition de PNP. On a échangé et après discussion, on a convenu de sceller cet accord. Sébastien Rank c’est un épisode qui est terminé », a poursuivi le patron du département des sports burkinabè.

Jonathan Pitroipa qui représentait PNP sport consulting a expliqué que « on a voulu apporter notre expérience parce que c’est vraiment ce côté logistique qu’on veut essayer d’apporter un plus. On va faire de notre mieux. On sait qu’avec beaucoup de travail et l’accompagnement qu’il faut, on peut le faire ».

Se voulant très rassurant l’ancienne gloire du football burkinabè a ajouté que « je sais qu’on est capable de faire beaucoup de choses avec mes jeunes frères. On va se donner à fonds. On fera de notre mieux pour que les joueurs de l’équipe nationale puissent être dans de meilleures conditions pour exercer leur métier ».

Les closes de ce partenariat n’ont pas été dévoilées mais le ministre Nana rassure que « ce n’ai pas une décision qui est venue pour résoudre une question financière. J’ai concerté beaucoup de gens, j’ai même concerté les joueurs et il est ressorti que le plus exigeant parmi eux c’était Jonathan Pitroipa (quand il jouait toujours) ».

Le ministre Nana a également fait savoir que ce partenariat permettra « à l’expertise burkinabè de s’exprimer dans ce domaine où on n’a pas beaucoup de choses à apprendre des autres ». La structure mettra tout en œuvre pour préparer les échéances des Etalons pour juin prochain avec les éliminatoires du mondial à venir en juin prochain.

PNP (qui représente les premières lettres des noms des trois anciens joueurs) sport consulting SARL s’investi également dans le transfert et le placement des joueurs, les conseils, la formation avec des séminaires sur l’économie du sport etc.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

 

Idriss Déby : Le président du Faso «consterné par la mort tragique d’un grand panafricaniste»

Idriss Déby : Le président du Faso «consterné par la mort tragique d’un grand panafricaniste»

 Ouagadougou, 20 avril 2021 (AIB) – Le président du Faso Roch Kaboré a fait cas mardi, de sa consternation suite à la mort tragique du président tchadien Idriss Déby Itno.

«C’est avec consternation que j’ai appris la mort tragique du président de la République tchadienne, président en exercice du G5 Sahel, le maréchal du Tchad Idriss Déby Itno.

Je salue la mémoire d’un grand panafricaniste, d’un frère, engagé avec conviction et détermination dans la lutte contre le terrorisme dans le bassin du Lac Tchad et au Sahel

Mes condoléances les plus attristées à sa famille et au peuple tchadien», a réagi Roch Kaboré sur Twitter.

La télévision publique tchadienne a annoncé mardi le décès du président Déby, causé par des blessures au front contre des rebelles.

Un conseil militaire de Transition dirigé par son fils, a pris le contrôle du pays après avoir dissous les organes de décision.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Tchad : Le fils du président Déby, Mahamat Idriss Déby Itno prend le pouvoir

Tchad-Présidence-Décès

Tchad : Le fils du président Déby, Mahamat Idriss Déby Itno prend le pouvoir

Ouagadougou, 20 avril 2021 (AIB) – Le fils du président Idriss Déby Itno,  Mahamat Idriss Déby Itno a pris le pouvoir ce mardi au Tchad à la tête d’un conseil militaire de transition, peu de temps après la mort de son père.

Dans une déclaration dont l’AIB a reçu copie, le fils du président Idriss Déby Itno, le général de corps d’armée, Mahamat Idriss Déby Itno (37 ans) annonce «la mise en place d’un Conseil militaire de transition (CMT) pour assurer la défense du pays».

La déclaration indique que le Conseil militaire de transition (…) assure la transition pour une durée de 18 mois et décrète un «deuil national de 14 jours sur toute l’étendue du territoire».

Le général de corps d’armée Mahamat Idriss Déby annonce la dissolution «de l’Assemblée nationale et du gouvernement» et instaure un «couvre-feu allant de 18 heures à 5 heures du matin».

La déclaration annonce la mise en place prochaine d’«un gouvernement de Transition» qui sera à terme remplacé par «de nouvelles institutions républicaines».

Peu avant la mise en place de ce Conseil militaire de transition, la télévision d’Etat a publié une déclaration du porte-parole de l’armée tchadienne confirmant le décès du président Tchadien, le maréchal Idriss Déby Itno au pouvoir depuis plus de 30 ans.

Selon le général Azem Bermandoa Agouna, le maréchal-président Idriss Déby Itno est mort des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le Nord du Tchad.

M. Déby, 68 ans, militaire de carrière arrivé au pouvoir en 1990 à l’issue d’un coup d’Etat, promu au rang de maréchal en août dernier, venait d’être réélu pour un mandat de 6 ans avec 79,32 %des suffrages exprimés, selon des résultats provisoires énoncés lundi soir par l’instance électorale nationale.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : présidence de la république du Tchad

Tchad : Le président tchadien Idriss Déby est mort de blessures reçues au front (armée)

Tchad-Présidence-Décès

Tchad : Le président tchadien Idriss Déby est mort de blessures reçues au front (armée)

Ouagadougou, 20 avril 2021 (AIB) – Le président tchadien Idriss Déby, au pouvoir depuis 30 ans, est décédé ce mardi, des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord, a annoncé le porte-parole sur la télévision d’État du Tchad.

«Le président de la république, chef de l’État, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad», a annoncé le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l’antenne de TV Tchad.

M. Déby, 68 ans, militaire de carrière qui s’est emparé du pouvoir en 1990 à l’issue d’un coup d’Etat, promu au rang de Maréchal en août dernier, venait d’être réélu pour un mandat de 6 ans avec 79,32 % des suffrages exprimés, selon des résultats provisoires énoncés lundi soir par l’instance électorale nationale.

Des ministres et des officiers de hauts rangs avait indiqué lundi que le chef de l’Etat s’était rendu samedi et dimanche sur le front opposant son armée à une colonne de rebelles qui avait lancé une offensive à partir de bases arrières en Libye le jour du scrutin, le 11 avril.

Les rebelles, que l’armée avait assuré avoir défaits dans les combats, avaient affirmé dans un communiqué que M. Déby avait été blessé, mais l’information n’avait pas été confirmée de source officielle.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : France 24

Photo : Europe 1

Coopération, agriculture et foncier  au menu de la presse burkinabè

Burkina- Presse-Revue

Coopération, agriculture et foncier  au menu de la presse burkinabè

Ouagadougou, 20 avril (AIB) – Les quotidiens burkinabè  évoquent à leur Une,  la  diplomatie entre le Burkina Faso et la Suisse, la 22e édition de la Journée nationale du paysan (JNP) sans oublier la question foncière.

«Gestion foncière au Burkina : 21 jours pour toiletter les textes », écrit à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Selon le journal privé, les membres du comité interministériel sur les mesures conservatoires d’urgences en matière de gestion foncière ont été installés  hier lundi 19 avril 2021 à Ouagadougou, par le ministre en charge de l’Administration territoriale Clément Sawadogo

Le confrère note que les membres ont un délai de  21 jours pour  faire des propositions au gouvernement pour une meilleure gestion du foncier au Burkina.

Dans la même veine le journal privé, Le Pays titre : «Gestion foncière au Burkina Faso : Vers des mesures conservatoires d’urgences».

A l’en croire, les missions du comité seront entre autres, l’élaboration d’une feuille de route assortie d’un budget pour la mise en œuvre des mesures d’urgences,  l’installation d’une commission de réflexion sur la refonte globale des textes législatifs et règlementaires régissant la gestion foncière au Burkina.

Pour sa part, le journal  public Sidwaya  affiche à sa manchette : «Crise foncière : Une commission va plancher sur des mesures urgentes».

Pour le quotidien d’Etat,  la panoplie des textes en matière foncière avec des dispositions contradictoires combinés aux actions non harmonisées,  des différents acteurs opérant sur le terrain et la promotion immobilière font de la question,  une véritable bombe à retardement.

D’après lui, le ministre Clément Sawadogo explique que le gouvernement doit prendre des mesures  afin de mettre fin à une situation qui est en train de l’échapper.

Toujours  dans la même dynamique, le quotidien privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso, révèle  à sa Une : question foncière, Bénéwendé ouvre lentement la boîte de pandore ».

Dans le domaine de la coopération bilatérale, L’observateur Paalga  note à sa Une : «Conseil national suisse : Un paysan helvète au parlement burkinabè».

Le journal précise que le président du Conseil national de la confédération suisse, Andreas Aebi séjourne au Burkina dans le cadre du lancement du nouveau programme de développement pour les 5 prochaines années.

Le doyen des quotidiens burkinabè  signale que l’hôte a livré hier lundi à la représentation nationale, un discours sur la coopération entre les deux  pays qui est vieille de 47 ans.

Le journal public de Sidwaya, pour sa part, mentionne à  manchette : « Burkina – Suisse : Le renforcement de la coopération en ligne de mire ».

A le (journal) lire, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré  a échangé hier à Ouagadougou  avec le président du Conseil de la fédération suisse sur  le renforcement de la coopération entre les deux.

A propos  de la 22e édition de la journée nationale du paysan (JNP)  Sidwaya  écrit : «22e journée nationale du paysan : Les préparatifs se déroulent », selon le ministre Salifou Ouédraogo.

Selon le journal, le ministre en charge de l’Agriculture, Ouédraogo  a affirmé hier lundi au cours d’un point de presse que le comité d’organisation de22e journée de la journée nationale du paysan est prêt  pour accueillir le 23 avril prochain  les festivités à Manga.

Les quotidiens privés l’Observateur Paalga et Le Pays  soutiennent que seulement 400 délégués sont attendus à la fête agricole dans la région du Centre-Sud, à cause de la maladie à coronavirus.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

Coopération Burkina-BAD : Plus de 245 milliards de FCFA à investir entre 2017 et 2021

Burkina- Coopération -BAD

Coopération Burkina-BAD : Plus de 245 milliards de FCFA à investir entre 2017 et 2021

Ouagadougou, 19 avril 2021 (AIB)- La Banque africaine de développement(BAD) va injecter plus de 245 milliards de FCFA sur une douzaine de nouveaux projets et programmes sur la période 2017- 2021, au Burkina Faso, a réaffirmé  lundi, son responsable pays, Pascal Yembiline.

Selon le responsable pays de la Banque africaine de développement(BAD) au Burkina Faso, Pascal Yembiline, son institution financière va investir plus de 245 milliards de FCA repartis dans une douzaine de nouveaux projets et programmes sur la période 2017 à 2021.

De  son avis, les projets ont été orientés «principalement» vers  les opérations d’infrastructures structurantes en vue de renforcer les bases du développement «durable» et «inclusif» du  Burkina.

M. Yembiline s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’ouverture des travaux du rapport d’achèvement du document stratégique pays(DSP) du Burkina Faso, combiné à sa revue de performance et de la préparation d’un nouveau DSP couvrant la période 2022-2026.

A cet effet, Pascal Yembiline s’est appesanti à titre d’illustratifs sur la route Goughin-Fada frontière du Niger, la valorisation de la plaine de la Léraba, l’interconnexion électrique Nigéria-Niger Burkina-Bénin, les productions et les transports d’énergie et d’eau, d’assainissement, la promotion de l’emploi etc.

Il a  par ailleurs précisé que  l’ancien DSP  prend fin cette année (2021) s’appuie sur deux  piliers à savoir la promotion de  l’accès à l’énergie et le développement du secteur agricole pour une croissance inclusive à travers le  plan national de développement économique et social (PNDES).

A  en croire, le responsable pays de la BAD au Burkina, les échanges vont porter aussi  sur l’évaluation de la performance de son institution en matière d’intervention sur le terrain,  la formulation du DSP 2022-2026, les grands défis de développement et le contexte sécuritaire et sanitaire.

D’après M. Pascal Yembiline, la BAD  recueillera les préoccupations et les perspectives de la société civile sur leurs investissements et présentera également une note  diagnostic sur la situation du pays.

Pour la ministre déléguée à l’Aménagement du Territoire et de la Prospective, Pauline Zouré, la rencontre de la BAD est très «importante » au regard du fait que le pays est en phase d’écriture de son nouveau référentiel de développement.

«Nous avons appelé l’ensemble de nos partenaires à pourvoir articuler leurs parts à celui du gouvernement pour qu’ils puissent disposer leur document de programme pays sur les piliers stratégiques que le pays aura choisi tenant compte de notre contexte », a-t-elle souligné.

La ministre déléguée  a noté que le  DSP de l’institution financière africaine accompagnera les actions  prioritaires du plan PNEDES en  écriture au Burkina Faso.

Pauline Zouré a ainsi  salué  cette démarche de planification de la BAD qui est en train de s’élaborer au profit des projets et programmes  du pays.

«Nous l’apprécions très positivement. Cela est basé sur les piliers et les objectifs stratégiques du Burkina Faso», a-t-elle conclu.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina/JNP: Les mesures sécuritaires et sanitaires seront prises en compte (ministre)

Burkina-Agriculture-Elevage

Burkina/JNP: Les mesures sécuritaires et sanitaires seront prises en compte (ministre)

Ouagadougou, 19 avril 2021 (AIB) – Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation, Salifou Ouédroago a annoncé lundi, que les mesures sécuritaires et sanitaires sont prises en compte pour un bon déroulement de la 22e édition de la Journée nationale du paysan, prévue le 23 avril à Manga.

« Les mesures sécuritaires et sanitaires sont prises en compte pour un bon déroulement de l’évènement » a déclaré le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, Salifou Ouédroago.

Il ajoute « compte tenu de la pandémie du Covid-19, la 22e  édition de la Journée nationale paysan (JNP) se tiendra en un seul jour, avec un nombre limité de participants (400 délégués de producteurs et non 1 500 comme à l’accoutumée ».

Aussi a-t-il confié que « La foire agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique regroupant habituellement des exposants des 13 régions du pays est redimensionnée en une exposition des produits de la région hôte.»

M. Ouédraogo s’est exprimé le lundi 19 avril 2021 à Ouagadougou lors d’une conférence de presse consacrée à la tenue de la 22e  édition de la Journée Nationale du Paysan (JNP), le 23 avril prochain à Manga, chef-lieu de la région du Centre-Sud.

De l’avis du ministre en charge de l’Agriculture, l’événement  est «  placée sous le Très Haut Patronage de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE ». Et le  thème est : «Impacts socioéconomiques des crises sécuritaire et sanitaire sur les secteurs productifs du monde rural : quelles stratégies de résilience ? ».

Ainsi il  a laissé  entendre que ce « thème traduit l’engagement des acteurs du développement rural à trouver des solutions d’adaptation et d’atténuation des contraintes sécuritaires et sanitaires ». Cela  pour  permettre « l’essor du secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique ».

Par ailleurs le ministre Salifou Ouédraogo  a indiqué  que « Les travaux préparatoires de la Journée Nationale du Paysan se déroulent bien. L’aménagement du site de l’évènement et l’installation des chapiteaux connaissent un niveau d’avancement satisfaisant ».

Agence d’information du Burkina

EY/ata/ak

 

 

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La Suisse va investir 89, 2 milliards FCFA au Burkina, les cinq prochaines années

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La Suisse va investir 89, 2 milliards FCFA au Burkina, les cinq prochaines années

Ouagadougou, 19 avril 2021 (AIB)- La Suisse va investir 89, 2 milliards FCFA au Burkina, les cinq prochaines années, a annoncé dimanche le président de son parlement Andreas Aebi.

«Nous avons décidé de prolonger de cinq ans le programme de coopération suisse, d’un montant de 150 million de Francs suisse (environ 89,2 milliard de FCFA)», a indiqué le président du Conseil de la fédération (Parlement) Andreas Aebi.

M. Aebi se confiait dimanche au quotidien public Sidwaya, après sa descente d’avion au Burkina Faso pour une visite de 72 heures.

Agence d’information du Burkina

mss/ata

 

 

 

 

 

 

Burkina : Une association veut lutter contre le terrorisme en réduisant la vulnérabilité des éleveurs

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Burkina : Une association veut lutter contre le terrorisme en réduisant la vulnérabilité des éleveurs

Ouagadougou, 19 avril 2021 (AIB)-Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a présenté lundi, au président Roch Kaboré, un projet visant à réduire la vulnérabilité des éleveurs et la radicalisation de leurs enfants, afin de contrer le terrorisme.

«On n’est venu présenter un projet qui consiste à réduire la vulnérabilité des populations éleveurs qui aujourd’hui sont pris en étau d’une part par les groupes armés terroristes et d’autre part, par la question de la stigmatisation», a indiqué le secrétaire général du CISC Dr Daouada Diallo, lundi, au sortir d’une audience avec le président du Faso Roch Kaboré.

Selon M. Diallo, «si nous traitons cette question de vulnérabilité des populations pasteurs-éleveurs, on va non seulement rehausser le niveau de l’éducation, réduire l’amplitude de l’élevage transhumant et contribuer à réduire l’extrémisme ou la radicalisation des enfants de ces populations de pasteurs-éleveurs».

Toutefois, le secrétaire général du CISC n’a pas donné de détails sur la période de mise en œuvre, les zones de couverture et le montant du projet.

A en croire Daouda Diallo, le président Roch Kaboré a salué «la pertinence» du projet et a promis que des dispositions seront prises les jours à venir pour approfondir la question.

Le chef de l’Etat a précisé que c’est un projet pratique qui peut vraiment sauver et unir des milliers de Burkinabè pour l’édification de la patrie, a ajouté Dr Daouda Diallo.

Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), est né aux lendemains des évènements de Yirgou (Centre-nord), du nom de la localité où des populations peuhls ont été massacrées en début 2019, en répression à une attaque terroriste contre un chef moaga et ses proches.

Le CISC est sorti plusieurs fois pour dénoncer la lenteur de la justice par rapport à ce dossier.

Agence d’information du Burkina

my-ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

Religion, santé et justice meublent les quotidiens burkinabè

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Religion, santé et justice meublent les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 19 avril 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce lundi traitent à leur Une, du vaccin contre la Covid-19, de l’affaire Thomas Sankara et de la crise au sein de la communauté musulmane.

Le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga rapporte que la volonté d’une tendance de la communauté musulmane d’installer samedi, son bureau intérimaire à la grande mosquée de Ouagadougou s’est heurtée au refus des partisans du bureau exécutif sortant.

Chose qui a créé du vacarme et l’arrestation de trois personnes dont le responsable à la sécurité et le président du comité de gestion de la mosquée, note le journal.

Le quotidien privé Le Pays nous apprend que le président du bureau intérimaire Oumarou Koanda a été installé dans une atmosphère délétère  où il fallait calmer les ardeurs des partisans du président sortant Abdou Rasmané Sana.

Pour le quotidien privé, L’Express du Faso basé à Bobo-Dioulasso, c’est une image «pitoyable» que la communauté musulmane a présentée samedi dernier.

Selon ce journal, cette crise est bien dommage pour la communauté musulmane «surtout en cette période où il est question de réconciliation, de tolérance, de pardon et de vivre-ensemble».

Dans le quotidien public Sidwaya, le président sortant Rasmané Sana qualifie l’installation de «plus qu’un coup d’Etat».

Il dit ne pas comprendre qu’on veuille installer un président alors qu’il n’y a pas eu de congrès.

Mais pour le vice-président de la communauté musulmane Adama Ouédraogo, toujours dans les colonnes du quotidien Sidwaya, l’installation est une application de la décision du ministre en charge de l’administration territoire.

L’autre sujet évoqué par les quotidiens burkinabè est l’annonce de la vaccination contre la Covid-19 au Burkina Faso.

Ainsi, L’Observateur Paalga note à sa Une : «Vaccin contre la Covid-19 au Burkina : Astra Zeneca arrive!»

Selon le journal, le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo a informé les médias que plus de 9 millions de personnes seront vaccinées sans pour autant préciser la date de l’arrivée du vaccin.

«La vaccination sera volontaire et non obligatoire (…) les couches vulnérables seront prioritaires», lit-on dans le journal public Sidwaya rapportant les propos du ministre de la Santé Charlemagne Ouédraogo.

Les quotidiens burkinabè évoquent aussi ce lundi, la remise aux autorités burkinabè du troisième et dernier lot d’archives liées à l’assassinat du président Thomas Sankara le 15 octobre 1987.

Selon le doyen des quotidiens burkinabè L’Observateur Paalga, ce dernier lot comprend les archives du ministère de l’Intérieur, certaines étaient détenues par les Archives nationales françaises et d’autres par la Direction générale de la sécurité intérieure.

Dans le quotidien privé Le Pays, le ministre burkinabè chargé de l’intégration africaine Maxime Koné souhaite que ces documents permettent d’avoir des informations complémentaires sur l’affaire Thomas Sankara.

Dans le quotidien public Sidwaya, l’ambassadeur de la France au Burkina Faso, Luc Halladé rappelle que ce lot a été précédé de deux autres, une cinquantaine et une quarantaine de documents.

Le journal privé L’Express du Faso lui rapporte les propos de Luc Halladé lors de la remise à savoir que «ces éléments d’archives françaises» ne doivent pas faire oublier que la justice burkinabè à ses propres moyens d’investigations.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

PAPF: une opportunité offerte aux associations de s’auto-employer

PAPF: une opportunité offerte aux associations de s’auto-employer

Ouagadougou, 19 avr. 2021 (AIB) – Le Projet d’appui aux populations dépendantes de la forêt (PAPF) financé par la Banque mondiale a permis aux associations et regroupements surtout féminins, de se créer des emplois à travers les productions des produits forestiers non ligneux, tout en préservant l’environnement. Après les étapes de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Ouest, la caravane de presse organisée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a fait le constat les 15 et 16 avril dans 4 sites de la région du Sud-ouest.

La première étape a mis le cap sur la commune de Oury dans la province des Balés (Boucle du Mouhoun) où le groupement féminin « Bangadongomè » gère un microprojet de 838 240FCFA. Ce groupement de 55 membres (bénéficiaires directs et 6000 bénéficiaires indirects) produit du beurre de karité, du savon à base de beurre de karité et du soumbala.

Annuellement ces femmes battantes produisent plus de 3 tonnes de grains de néré transformés, 3 tonnes de beurre de karité, environ 3000 boules de savon (toilette et lessive), de la patte d’arachide et des feuilles de baobab séchées.

« Avant on travaillait sans moyens », a reconnu la présidente du groupement Jeanne Benon, visiblement très contente de la visite-terrain de l’UICN. « Le PAPF nous a soutenu à hauteur de 7 555 900 FCFA et notre contribution est de 838 240 FCFA. Nous sommes très contentes car cette activité nourrit son homme. Nous contribuons aux dépenses de la famille (nourriture, la santé des enfants et nous-mêmes, la scolarité des enfants et leurs fournitures etc.) ».

Elle a relevé que cette amélioration de la production est due au fait que les membres ont été formés et du matériel de travail a été acheté.

Les caravaniers sont ensuite allés visiter l’Association solidarité et développement communautaire (ASDC), une structure de femmes, qui s’est investie dans la production du soumbala (bouillon local). La production annuelle est estimée à 3 tonnes de grains de néré transformés.

Dans son domaine d’intervention elle valorise des produits forestiers non ligneux notamment la production et la commercialisation du sombala, la protection et la gestion durable des ressources, avec l’appui du service de l’environnement. 45 bénéficiaires directs et 6000 indirects travaillent de façon quotidienne pour maintenir la chaine de production.

La présidente de l’Association Disseta Zansè arrive à défendre les couleurs de la structure hors du Burkina Faso. Elle a pris part cette année au Mozambique, à une rencontre des autres pays bénéficiaires du même projet de la Banque mondiale.

L’ASDC qui a bénéficié de la subvention du PAPF à hauteur de 15 260 000FCFA (elle a contribué à hauteur de 1 675 000FCFA), dispose d’une unité fonctionnelle de production bien aménagée et bien équipée. Les membres ont également acquis de nouvelles connaissances leur permettant d’améliorer leurs productions.

Les produits sont vendus un peu partout au Burkina Faso et hors du pays. Cette expérience leur a permis d’avoir la confiance de deux autres partenaires qui les accompagneront pendant un bout de temps. Les membres se disent également satisfaites du grand changement de vie en leur saint.

Au secteur 3 de la commune de Boromo (Boucle du Mouhoun) est mis en place grâce au projet PAPF, l’Association Jigisèmè de Boromo qui évolue dans l’alimentaire. La structure qui ne regroupe que des dames, est spécialisée dans la production de jus de fruits sauvages (fuit de baobab, liane, raisin).

D’un cout global de 9 325 540FCFA, l’union produit en moyenne et annuellement 10 000 litres de jus avec un chiffre d’affaire estimé à 5 000 000FCFA par an. L’appui du PAPF à travers la mise en œuvre de cette micro-entreprise de transformation des produits forestiers non ligneux a permis à l’association d’avoir de la visibilité, des liens de collaboration avec les services techniques de la province des Balés et l’appui de certains projets.

La présidente de l’Association Tien Mamounata Bado a évoqué quelques soucis qui se résument au « manque de technicité et de moyens logistiques, à l’insuffisance  de moyens de conservation et aux difficultés de fret ».

Mais « le PAPF a permis à l’association de générer des revenus à cause des potentialités et des atouts technologiques existants en termes de disponibilité, d’accessibilité et de diversité », a-t-elle reconnu.

A Djikologo dans la commune de Zambo (province du Ioba dans la région du Sud-Ouest), l’Union de collecte et transformation des produits oléagineux (Gouwiè) produit et transforme des produits forestiers non ligneux. Le coût du projet est de 11 181 000FCFA.

Ce groupement de plus de 500 dames venues de 4 communes du Ioba et de la Bougouriba, créé en 2010 et reconnu une année plus tard, est spécialisé dans le beurre de karité et produits dérivés (pommade, savon etc.) et du soumbala.

Elles estiment à 10 tonnes d’amandes collectées et 5 tonnes de beurre de karité transformées par an, avec une recette annuelle estimée à 5 500 000FCFA. La coordonnatrice de l’Union Simone Poda est satisfaite de l’accompagnement du projet et ne souhaite que la labellisation de leurs produits pour mieux les valoriser. Le PAPF a également étendu son enveloppe au monde de l’éducation.

L’éducation environnementale, une réalité à Dissin

Le projet PAPF, dans le cadre de l’éducation environnementale, soutient 15 écoles dans la commune rurale de Dissin et 3 dans celle de Zambo à hauteur de 15 millions. L’activité touche 4 087 élèves dont 2 005 filles et 2082 garçons.

Elle touche indirectement 57 000 habitants des deux communes. La production annuelle des plants est estimée à 1000. Ces plants sont soit fruitiers, alimentaires médicinaux etc. Le promoteur qui n’est autre que l’Association ELIT, ne vise que les écoles primaires.

Elle souhaite étendre l’activité dans toutes les écoles primaires de Dissin et de Zambo afin d’atteindre un grand nombre de population scolaire. Elle souhaiterait également vulgariser le guide d’éducation environnementale pour l’enseignement primaire et pour les animateurs de développement des deux localités.

La délégation conduite par l’UICN s’est rendue à l’école de Diourao dans le département de Tiankoura (province de la Bougouriba) pour constater les réalisations faites dans le cadre de l’éducation environnementale. Le jardin scolaire laisse entrevoir des planches de légumes et une pépinière réalisées par les élèves de l’école, sous les directives des enseignants.

Plus loin, un bosquet contenant plusieurs espèces dont des Acacias, des Méléna, des Anacardes, des Baobabs etc. « Nous réalisons ces productions aux heures d’APP (Activités pratiques de production). Les produits du jardinage améliorent la qualité de la cantine scolaire.

Certaines espèces de la pépinière sont commercialisées et les recettes contribuent toujours à agrémenter les repas de la cantine scolaire », explique le directeur de l’école Nata Kambou. Marcelin Kansier de la classe de CM2 ajoute que « nous apprenons beaucoup de choses à travers ces activités de production.

Même pour la compréhension des leçons sur les plantes ça devient facile ». Le projet intervient également dans trois communes de la région de l’Est (Kantchari, Partiaga et Matiakoali) où la caravane n’a pas pu sillonner. Il soutient également des écoles de la localité dans l’éducation environnementale.

« Au niveau des écoles les élèves ont pu bénéficier de formation sur l’éducation environnementale, ce qui leur a permis de faire la production des plants et de créer des bosquets dans les écoles », a mentionné le coordonnateur du projet, Oumarou Seynou très satisfait des résultats sur le terrain.

Le PAPF soutient au total 29 écoles au Burkina Faso. Le PAPF intervient dans 32 communes de 5 régions du Burkina. Cette caravane d’une semaine voulue par l’UICN avait pour objectif de renforcer la visibilité sur les activités du projet sur le terrain, de récolter et de diffuser les informations sur ses acquis, de renforcer les échanges entre les acteurs actifs du projet et les autres partenaires et de voir l’impact sur les populations.

Toute la crème de l’UICN dont son directeur pays Jacques Somda ont fait parti du voyage pour mieux expliquer les actions de sa structures. Le projet a bénéficié d’un financement de la Banque mondiale à hauteur de 4 500 000 dollars US.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

 

 

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