Burkina- Coopération -BAD
Coopération Burkina-BAD : Plus de 245 milliards de FCFA à investir entre 2017 et 2021
Ouagadougou, 19 avril 2021 (AIB)- La Banque africaine de développement(BAD) va injecter plus de 245 milliards de FCFA sur une douzaine de nouveaux projets et programmes sur la période 2017- 2021, au Burkina Faso, a réaffirmé lundi, son responsable pays, Pascal Yembiline.
Selon le responsable pays de la Banque africaine de développement(BAD) au Burkina Faso, Pascal Yembiline, son institution financière va investir plus de 245 milliards de FCA repartis dans une douzaine de nouveaux projets et programmes sur la période 2017 à 2021.
De son avis, les projets ont été orientés «principalement» vers les opérations d’infrastructures structurantes en vue de renforcer les bases du développement «durable» et «inclusif» du Burkina.
M. Yembiline s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’ouverture des travaux du rapport d’achèvement du document stratégique pays(DSP) du Burkina Faso, combiné à sa revue de performance et de la préparation d’un nouveau DSP couvrant la période 2022-2026.
A cet effet, Pascal Yembiline s’est appesanti à titre d’illustratifs sur la route Goughin-Fada frontière du Niger, la valorisation de la plaine de la Léraba, l’interconnexion électrique Nigéria-Niger Burkina-Bénin, les productions et les transports d’énergie et d’eau, d’assainissement, la promotion de l’emploi etc.
Il a par ailleurs précisé que l’ancien DSP prend fin cette année (2021) s’appuie sur deux piliers à savoir la promotion de l’accès à l’énergie et le développement du secteur agricole pour une croissance inclusive à travers le plan national de développement économique et social (PNDES).
A en croire, le responsable pays de la BAD au Burkina, les échanges vont porter aussi sur l’évaluation de la performance de son institution en matière d’intervention sur le terrain, la formulation du DSP 2022-2026, les grands défis de développement et le contexte sécuritaire et sanitaire.
D’après M. Pascal Yembiline, la BAD recueillera les préoccupations et les perspectives de la société civile sur leurs investissements et présentera également une note diagnostic sur la situation du pays.
Pour la ministre déléguée à l’Aménagement du Territoire et de la Prospective, Pauline Zouré, la rencontre de la BAD est très «importante » au regard du fait que le pays est en phase d’écriture de son nouveau référentiel de développement.
«Nous avons appelé l’ensemble de nos partenaires à pourvoir articuler leurs parts à celui du gouvernement pour qu’ils puissent disposer leur document de programme pays sur les piliers stratégiques que le pays aura choisi tenant compte de notre contexte », a-t-elle souligné.
La ministre déléguée a noté que le DSP de l’institution financière africaine accompagnera les actions prioritaires du plan PNEDES en écriture au Burkina Faso.
Pauline Zouré a ainsi salué cette démarche de planification de la BAD qui est en train de s’élaborer au profit des projets et programmes du pays.
«Nous l’apprécions très positivement. Cela est basé sur les piliers et les objectifs stratégiques du Burkina Faso», a-t-elle conclu.
Agence d’information du Burkina
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