𝗖𝗢𝗣 𝗕𝗥𝗦:𝗟𝗲 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗥𝗼𝗴𝗲𝗿 𝗕𝗔𝗥𝗢 é𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗮𝘆𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗘𝗦
𝘎𝘦𝘯𝘦̀𝘷𝘦 𝘭𝘦 3 𝘮𝘢𝘪 2025
𝙀𝙣 𝙢𝙖𝙧𝙜𝙚 𝙙𝙪 𝙨𝙚𝙜𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙝𝙖𝙪𝙩 𝙣𝙞𝙫𝙚𝙖𝙪 𝙙𝙚𝙨 𝙧é𝙪𝙣𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝘾𝙤𝙣𝙛é𝙧𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙋𝙖𝙧𝙩𝙞𝙚𝙨 𝙖𝙪𝙭 𝘾𝙤𝙣𝙫𝙚𝙣𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙙𝙚 Bâle, 𝙙𝙚 𝙍𝙤𝙩𝙩𝙚𝙧𝙙𝙖𝙢 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙎𝙩𝙤𝙘𝙠𝙝𝙤𝙡𝙢( 𝘾𝙊𝙋𝙎 𝘽𝙍𝙎), 𝙡𝙚 𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙧𝙚 𝙙𝙚 𝙡’𝙀𝙣𝙫𝙞𝙧𝙤𝙣𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙡’𝙀𝙖𝙪 𝙚𝙩 𝙙𝙚 𝙡’𝘼𝙨𝙨𝙖𝙞𝙣𝙞𝙨𝙨𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙪 𝘽𝙪𝙧𝙠𝙞𝙣𝙖 𝙁𝙖𝙨𝙤 𝙖 𝙧𝙚𝙣𝙘𝙤𝙣𝙩𝙧é 𝙡𝙚 𝙫𝙚𝙣𝙙𝙧𝙚𝙙𝙞 2 𝙢𝙖𝙞 2025, 𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙭𝙥𝙚𝙧𝙩𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙮𝙨 𝙙𝙚 𝙡𝙖 C𝙤𝙣𝙛é𝙙é𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙀́𝙩𝙖𝙩𝙨 𝙙𝙪 𝙎𝙖𝙝𝙚𝙡 ( 𝘼𝙀𝙎) à 𝙨𝙖𝙫𝙤𝙞𝙧 𝙡𝙚 𝙈𝙖𝙡𝙞, 𝙡𝙚 𝙉𝙞𝙜𝙚𝙧 𝙚𝙩 𝙡𝙚 𝘽𝙪𝙧𝙠𝙞𝙣𝙖 𝙁𝙖𝙨𝙤.
𝙊𝙗𝙟𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛, 𝙚𝙣𝙘𝙤𝙪𝙧𝙖𝙜𝙚𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙧𝙚𝙥𝙧é𝙨𝙚𝙣𝙩𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙮𝙨 𝙙𝙚 𝙡’𝘼𝙀𝙎 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙪𝙣𝙚 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞𝙘𝙞𝙥𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙧é𝙪𝙨𝙨𝙞𝙚 𝙢𝙖𝙞𝙨 𝙖𝙪𝙨𝙨𝙞 𝙚𝙩 𝙨𝙪𝙧𝙩𝙤𝙪𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙭𝙝𝙤𝙧𝙩𝙚𝙧 à 𝙥𝙖𝙧𝙡𝙚𝙧 𝙙’𝙪𝙣𝙚 𝙢ê𝙢𝙚 𝙫𝙤𝙞𝙭 𝙙𝙪𝙧𝙖𝙣𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙣é𝙜𝙤𝙘𝙞𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙨𝙚𝙡𝙤𝙣 𝙡𝙚 𝙫𝙤𝙚𝙪𝙭 𝙙𝙚 𝙡𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙀𝙭𝙘𝙚𝙡𝙡𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝘾𝙝𝙚𝙛𝙨 𝙙’E𝙩𝙖𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙮𝙨 𝙢𝙚𝙢𝙗𝙧𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙡’𝘼𝙀𝙎.
Réunis dans la salle de conférence de l’Ambassade/ Mission Permanente du Burkina Faso à Genève en Suisse à la demande du ministre Roger BARO, les experts des pays de l’AES avaient à leurs côtés les chefs de mission diplomatique des pays membres de la Confédération des États du Sahel en Suisse, les ambassadeurs Abdoulaye TOUNKARA du Mali et Sabine BAKYONO / KANZIÉ du Burkina Faso ainsi le chargé d’affaires de l’ambassade du Niger à Genève en Suisse.
D’entrée, les experts ont salué cette initiative du ministre BARO et ont saisi l’occasion pour exposer les difficultés auxquelles ils font face dans le cadre des conventions BRS.
Les experts des trois pays membres de l’AES ont également posé les préoccupations suivantes :
1. le développement d’un programme sur l’élimination des Polychlorobiphényles (PCB) ne prenant pas en compte les pays de l’AES.
Les PCB sont des polluants organiques persistants qui sont hautement toxiques, cancérigènes, ne se dégradent pas et donc se bioaccumulent et sont susceptibles de se déporter sur de longues distances. Ce sont en fait des huiles utilisées dans les transformateurs pour la production d’électricité dans nos Etats. Selon la convention de Stockholm, ces PCB devraient être éliminés en 2025 et tout au plus 2028;
2. le développement d’un projet sur l’élaboration des Plans Nationaux de Mise en œuvre (PNM) de la convention de Stockholm ne prenant pas en compte les pays de l’AES. Pour ce point des subventions (financières) sont souvent accordées pour accompagner l’élaboration de ces plans.
3. le non paiement des contributions au titre des conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm;
A ce niveau, les experts souhaitent que le ministre Roger BARO fasse un plaidoyer auprès des plus hautes autorités de nos États pour que nous soyons à jour de nos cotisations. Cela permet à nos experts d’être éligibles à certains postes.
Les experts ont aussi souhaité que le ministre de l’Environnement du Burkina Faso plaide davantage pour que les questions d’environnement notamment celle de la gestion des produits chimiques et déchets dangereux portée par les conventions BRS bénéficient d’une attention plus accrue dans nos États pour une bonne santé de nos populations.
C’est la première fois que les experts de la confédération AES traitant d’une thématique à une réunion de haut niveau se réunissent en compagnie des missions diplomatiques pour regarder dans la même direction et faire entendre la voix de l’AES dans les discussions. Roger BARO a demandé aux experts de se suppléer et d’occuper tous les espaces de discussion pour faire porter haut les préoccupations de l’AES en mettant l’accent sur la promotion de la convention de Bamako qui interdit que les déchets dangereux soient déversés en Afrique.
#AES
#Convention_Bamako
#COP_BRS
𝗗𝗖𝗥𝗣 / 𝗠𝗘𝗘𝗔
