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Poni / Camp militaro-culturel 2025 : la jeunesse formée pour devenir « la cheville ouvrière » du développement

Gaoua, 14 août 2025 (AIB)- La deuxième édition du camp militaro-culturel a été officiellement ouverte ce jeudi 14 août 2025 à Gaoua. Réunissant plus d’une centaine de jeunes venus de plusieurs régions du pays, l’activité est organisée par le ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi.

Cet événement entend inculquer aux adolescents et aux jeunes des valeurs militaires, culturelles et citoyennes.

Pour M. Robert Zoungrana, secrétaire général représentant le gouverneur, cette initiative s’inscrit dans une dynamique révolutionnaire, la Révolution progressiste populaire, qui commande une nouvelle impulsion pour tous les citoyens burkinabè et surtout pour la jeunesse.

Selon lui, ce camp est un espace d’apprentissage où seront enseignées des valeurs essentielles à l’édification d’une société intègre et prospère.

« Comme son nom l’indique, c’est un camp militaro-culturel. Il y a des valeurs militaires comme la discipline et la rigueur, qui seront inculquées à la jeunesse. Mais aussi d’autres valeurs fondamentales en faveur de la jeunesse pour le développement de notre pays », a précisé M. Zoungrana.

Il a également salué l’engagement des organisateurs et des participants, remercié l’ensemble des forces vives de la région, les autorités coutumières et les parrains.

Il a souhaité que « les mannes des ancêtres, comme l’a formulé le représentant du chef coutumier de Gaoua, accompagnent le camp afin qu’il se déroule dans les meilleures conditions et produise des résultats probants ».

Pour le directeur de cabinet représentant le ministre Roland Somda, Tegviel Evariste Metuole Dabiré, le camp militaro-culturel s’inscrit dans la même logique que d’autres programmes nationaux, tels que l’immersion patriotique des bacheliers et le camp vacances Faso-Mébo.

L’objectif est de donner aux jeunes les outils nécessaires pour devenir des citoyens intègres, respectueux des lois, fiers de leur culture et capables de relever les défis contemporains. En plus des séances de formation militaire, les campeurs découvriront le patrimoine culturel local.

« Ces initiatives devraient les aider à poursuivre leur éducation et à grandir comme des citoyens exemplaires, à l’image de ce que souhaite aujourd’hui l’ensemble de la population burkinabè », a-t-il souligné.

Le pasteur Jonas Kambou, représentant des parrains, a mis l’accent sur la nécessité de changer la perception que certains jeunes ont d’eux-mêmes.

« Les jeunes peuvent réussir par leurs propres efforts, ici même en Afrique », a-t-il martelé. Pour illustrer ses propos, il a évoqué ses propres expériences réussies dans l’agriculture, l’élevage et la pisciculture, démontrant que l’entrepreneuriat local est une voie d’émancipation durable.

Il a insisté sur la nécessité de transmettre aux jeunes non seulement des compétences, mais aussi une mentalité gagnante : « Former la jeunesse pour qu’elle devienne à son tour formatrice, voilà notre ambition. »

La formation se poursuit durant dix jours à Gaoua, ponctuées de formations, d’exercices, de visites et de moments de partage interculturel.

Cette activité est placée sous le patronage de M. Auûyirtole Roland Somda, ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, sous la présidence de M. Siaka Barro, gouverneur de la région du Djôrô, le parrainage de M. Bassante Judicaël Palé, secrétaire général du patronat du Djôrô, et le co-parrainage du pasteur Jonas Kambou, entrepreneur agricole.

Agence d’information du Burkina
MS/BBP

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