Burkina/Paludisme : Le ministre Robert Lucien Kargougou rassure de l’efficacité du vaccin

Pouytenga, 15 août 2025 (AIB)-Le ministre de la Santé, Dr Robert Lucien Kargougou, a rassuré vendredi les Burkinabè de l’efficacité du vaccin antipaludique. Il s’exprimait à l’occasion du lancement officiel, à l’échelle nationale, de la vaccination contre le paludisme destinée aux enfants âgés de 5 à 23 mois, tenu au Centre de santé avec promotion sociale (CSPS) de Ramessim, district sanitaire de Pouytenga.

« Je voudrais rassurer les populations qu’il s’agit de vaccins sûrs et efficaces », a affirmé le ministre Kargougou. Il a précisé que des chercheurs burkinabè ont contribué au développement de ces vaccins (RTS,S et R21), homologués par les instances internationales et nationales compétentes.

Avec plusieurs millions de cas diagnostiqués chaque année, le paludisme, selon le ministre Kargougou, constitue un problème majeur de santé publique au Burkina Faso. En 2024, le pays a enregistré 10 805 020 cas, dont environ 3 523 décès. Parmi ces décès, 2 206 concernaient des enfants de moins de 5 ans, a-t-il précisé.

Face à cette situation, le gouvernement a décidé, de manière souveraine, d’introduire la vaccination comme une nouvelle arme de lutte contre la maladie, a indiqué Dr Kargougou.

Le passage à l’échelle nationale de cette vaccination cible 627 235 enfants répartis dans 43 districts sanitaires. La première phase, lancée en février 2024 avec le vaccin RTS,S, avait couvert 27 districts. Désormais, les 70 districts sanitaires du pays offriront gratuitement cette vaccination aux enfants âgés de 5 à 23 mois.

Le ministre a invité les populations, les parents, les leaders communautaires, l’administration sanitaire et les médias à unir leurs efforts pour assurer le succès de ce passage à l’échelle nationale.

Pour sa part, la représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, Dr Chantal Umutoni, a indiqué que les partenaires techniques et financiers ont accompagné le gouvernement à toutes les étapes du processus, depuis la logistique et l’achat des vaccins jusqu’à leur transport et leur stockage, ainsi que le renforcement des capacités à travers des formations et des supervisions.

Le passage à l’échelle nationale de cette vaccination a coûté plus de 7 milliards de francs CFA à l’État et à ses partenaires, a fait savoir le ministre.

Agence d’Information du Burkina

BAK-ZO/ata

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