Burkina : Acquisition de missiles beaucoup plus puissants, place maintenant au développement de la guerre, président
Ouagadougou, 15 janv.2024(AIB)-Le président Ibrahim Traoré a annoncé l’arrivée de missiles beaucoup plus puissants et d’autres matériels, devant permettre aux Forces combattantes de passer de l’introduction au développement de la guerre, qui sera marqué selon lui, par un accroissement considérable de la puissance de feu contre les terroristes qui attaquent le Burkina Faso depuis huit ans.
« Actuellement, on a acquis des missiles beaucoup plus puissants. C’est ce qui a été expérimenté à Djibo (fin novembre 2023). (…) On en a acquis deux, trois, cinq … dix fois plus puissants. Il y en a qui continue de venir.», a affirmé le président Ibrahim Traoré, le 8 janvier 2024 devant le personnel de la présidence du Faso.
« On dit qu’on commence le développement de la guerre parce que l’équipement terrestre, c’est maintenant que ça vient. Au cours de l’année, beaucoup d’équipements vont venir pour la protection et pour la manœuvre. La puissance de feu va s’accroitre considérablement », a ajouté le chef de l’Etat dont les propos ont été diffusés dans la soirée du 14 janvier 2024 par la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).
Selon le capitaine Ibrahim Traoré, les taxes instituées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, ne permettent même de payer « les petits missiles », alors qu’il y a des VDP à payer et à équiper, sans oublier l’équipement du reste de l’armée.
Le président Traoré a expliqué que le pays arrive à honorer toutes ses dépenses, grâce à une gestion rigoureuse des ressources.
« Le pays était capable de faire la guerre. Mais ça été mal géré. Ça il faut le dire clairement et qui le veut, on va le démontrer. Rien que le matériel de protection et les armes individuels, ce n’est pas du jeu. Toutes les armes qui opèrent aujourd’hui, ont été payées par l’argent du contribuable. C’est dans la gestion (rigoureuse) qu’on a pu le payer », a martelé le chef de l’Etat.
Pour lui, il n’est pas question de créer des comptes offshores, d’y transférer des milliards et puis dire qu’on fait la guerre.
« Je pense que c’est un sacrifice qui n’est pas de trop. Il faut que notre puissance de feu arrive à un certain niveau, de sorte qu’il y a plus de match », avec les terroristes, a recommandé le capitaine Ibrahim Traoré.
Agence d’information du Burkina
ATA/ck
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