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Championnat de handball : l’AS SONABEL (hommes) et la LONAB HC (dames) sacrés en seniors

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Championnat de handball : l’AS SONABEL (hommes) et la LONAB HC (dames) sacrés en seniors

Ouagadougou, 30 Août 2021 (AIB) – L’AS SONABEL en hommes et la LONAB Handball Club chez les dames ont été sacrés champions du Burkina Faso cette saison en battant en finale jeudi à Ouagadougou, respectivement l’USFA (30-28) et l’AS Douanes (38-27).

La finale des seniors hommes jouée en clôture dans le complexe sportif des arts martiaux japonais a été la plus attractive de la journée. Les militaires de l’USFA et les Electriciens de l’AS SONABEL ont livré un match de titan devant une foule en liesse.

Après les 60 minutes de temps règlementaire les deux formations étaient à égalité de 24 buts partout. Ce sont les deux fois 5 minutes de la prolongation qui ont permis aux Electriciens de prendre le dessus sur les Bidasses (30-28), avec un gardien de but Soudré Kévin des grands jours (AS SONABEL).

Les deux équipes étaient toujours dos à dos à la pause de la prolongation (27-27). Pour le coach de l’AS SONABEL Adama Lingani, « on savait déjà qu’il fallait répondre physiquement. C’était la plus grosse difficulté à franchir. Dieu merci les jeunes ont répondu favorablement. C’est vrai qu’on a eu une ou deux balles pour tuer le match mais c’est des jeunes. Il y en a qui sont à leur première finale ». Les champions n’attendent qu’un appui du ministère pour faire valoir leur talent en compétition internationale afin de faire « grandir les jeunes ».

Pour un des doyens de l’équipe de la SONABEL Abel Bationo qui a beaucoup pesé sur la défense militaire, « ça n’a pas été facile. Quand on joue un match contre l’USFA c’est toujours serré. On était obligé d’aller chercher de toutes nos forces cette victoire. Je dois cette victoire à ces jeunes qui le méritent ».

L’adversaire reconnait ses erreurs comme le mentionne le coach de l’USFA Gnabo Douanio. « En attaque on n’a pas pu donner comme il fallait. C’était ouvert. Les gens ne partent pas en profondeur. On perdait trop de balles et ça ne pardonne pas au handball. En défense comme à l’attaque ça n’allait pas du tout », a-t-il dit.

Les finales en juniors se sont également jouées. En dames comme en hommes c’est l’AS SONABHY qui a respectivement battu l’AS Douanes (33 à 23) et le RCB (29-25). La LONAB HC est sortie vainqueur en seniors dames devant l’AS Douanes (38-27).

Pour la présidente de la Fédération burkinabè de handball Stella Lamoussa Tapsoba qui est à sa première organisation du championnat, « c’est un pari réussi. Nous avons tenu le pari de l’organisation du championnat aussi bien dans les petites catégories que dans les grandes catégories ».

Le ministre des sports et des loisirs Dominique Nana qui a présidé ces finales a eu « la joie de voir que les sports qui semblaient être mineur reprennent les activités. Le handball retrouve un nouveau souffle ».

Pour lui, « les compétitions nous ont permis de voir des matchs de très belles factures ». Mais le patron du département des sports s’est dit déçu « de constater que ce sont les équipes sponsorisées par les sociétés qui sont aujourd’hui au devant de la scène. Ce qui montre que la question des moyens finances est très importante. C’est une voie dans laquelle aussi on va travailler pour que notre sport puisse avoir les moyens pour sa survie ».

Le ministre Nana s’est dit ouvert à tout projet. « Nous accompagnerons avec plaisir la présidente de la Fédération burkinabè de handball lorsqu’elle va présenter un budget pour participer à des compétitions internationales », a-t-il dit.

Deux ministres (Dominique Nana et Laurence Marchal/Ilboudo), le président du CNOSB, certains présidents des fédérations sœurs et des partenaires ont marqué de leur présence à ces finales.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Koulpelogo : un blessé dans une attaque à main armée

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Koulpelogo : un blessé dans une attaque à main armée

Ouargaye, 30 août 2021(AIB)-Un jeune homme a été blessé à la cuisse, tôt lundi matin par des individus armés, entre Ouargaye et Dourtenga dans la province du Koulpelogo (Centre-est), a appris l’AIB.

Malgré sa blessure, le jeune homme qui roulait à moto, a pu échapper à ses agresseurs pour se réfugier dans une concession.

C’est de là qu’il a été évacué au Centre hospitlier régional (CHR) de Tenkodogo.

La situation sécuritaire sur l’axe Ouaryaye-Tenkodogo (long de 60 km, non bitumé et fortement dégradé) se détériore au fil des mois.

Le 7 mai dernier, presqu’au même endroit, des bandits  ont tiré sur la cuisse d’un jeune, après l’avoir dépossédé de tous ses biens.

Le secrétaire général  de la mairie de Dourtenga, à douze kilomètres de Ouargaye,  a été tué au matin du 4 août 2021, dans une attaque à main armée qui a eu lieu à Kampoaga, à une quinzaine de km de Tenkodogo, en venant de Ouargaye.

Agence d’information du Burkina

BP/ata

Incivisme, sécurité et éducation au menu des quotidiens burkinabè

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Incivisme, sécurité et éducation au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 30 août 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent de l’actualité nationale relative à l’éducation, à la sécurité, sans oublier le lynchage des trois agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA.

Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga titre à sa Une: «Triple lynchage à Banlo (Poni), Plus jamais ça, deux personnes interpellées».

Le journal informe que les corps des 3 agents de la CCVA lynchés par une foule en furie après qu’ils aient percuté mortellement un enfant à Banlo, dans la province du Poni, le 27 août 2021, ont été retrouvés le lendemain à  un kilomètre de la scène dans un champ de maïs.

Il informe aussi qu’une enquête a été ouverte sur les circonstances de l’accident et celles du lynchage des agents et que deux personnes soupçonnées d’y avoir participé ont été interpelées.

Le quotidien privé Le pays dans sa rubrique ‘’Ombre et lumières’’ rapporte que le gouverneur du Sud-Ouest du Burkina Faso Emmanuel Zongo condamne «avec fermeté ces actes de violences extrêmes et d’auto-justice de type antirépublicain».

Le gouverneur a ensuite assuré que «cette tragédie de rare violence ne restera pas impunie».

Le quotidien public Sidwaya pour sa part explique que les agents lynchés à mort étaient en partance pour Ouagadougou après une cérémonie de passation de service.

Le journal public ajoute qu’après que les corps ont été retrouvés, car pris de peur les malheureux ont été poursuivis, l’un avait été criblé de balles, l’autre macheté et le troisième avait la tête fracassé.

Sidwaya informe également que l’oncle de l’accidenté (l’enfant) se serait présenté à la police comme étant l’auteur de l’acte.

Les quotidiens burkinabè traitent également de la fin de formation de 70 officiers et d’un point de presse sur la situation sécuritaire au Burkina Faso.

En couverture, le quotidien public Sidwaya note:« Académie militaire George-Namoano, 70 officiers aptes au commandement».

Dans ses colonnes, le journal informe que 70 sous-lieutenants ont reçu leurs épaulettes, le samedi 28 août 2021 à pô, dans la province du Nahouri.

Sidwaya explique ensuite que ce sont au total 60 stagiaires de 14 pays d’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est dont 38 Burkinabè issus de la 20e promotion des élèves officiers d’actives et 10 stagiaires.

Les défis sécuritaires obligent le commandement à avoir un plan triennal de recrutement de 3 000 soldats du rang et sous-officiers pour renforcer l’armé, indique le général Moïse Minoungou dans le quotidien privé Le Pays.

Sur la situation sécuritaire du pays, lors d’une conférence de presse le 27 août 2021, le ministre de la sécurité Maxime Koné dans les colonnes du quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, L’Express du Faso a indiqué  que l’Etat a une stratégie de lutte contre le terrorisme qui va occuper l’agenda législatif à la rentrée gouvernementale.

Selon le ministre de la sécurité «c’est un document qui décline une vision sur 5 ans».

Le Pays, quant à lui, rapporte que le général Barthélemy Simporé a expliqué que les perspectives s’annonces convaincantes car la nouvelle approche, offre la possibilité aux fils de la nation qui se sont ligués contre elle, de déposer les armes et de réintégrer la nation.

Autre sujet d’actualité sur lequel les quotidiens burkinabè se sont appesantis concerne le redéploiement des scolaires  du lycée Philipe Zinda Kaboré dans d’autres établissements publics de la capitale.

Ainsi, le quotidien public Sidwaya à sa Une écrit : «Fermeture du Zinda, la liste des établissements d’accueil».

Le journal relate que  les parents d’élèves devront orienter leurs enfants dans les autres établissements publics de Ouagadougou en les enregistrant à partir du lundi 30 août au vendredi 10 septembre 2021.

Ces sites sont entre autre, le lycée municipal Bambata, le lycée municipal de Paspanga, le lycée technique national Aboubacar Sangoulé Lamizana, le lycée municipal Vénégré et le lycée de Zagtouli.

L’Observateur Paalga informe que selon le ministre en charge de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro estime  que son objectif face à cette situation «c’est de travailler à ce qu’aucun élève ne soit lésé par cette situation».

Agence d’information du Burkina

MOA/ata/ak

Eliminatoires Coupe du monde: Cyrille Bayala forfait, Fiacre Botué pour le remplacer

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Eliminatoires Coupe du monde: Cyrille Bayala forfait, Fiacre Botué pour le remplacer

Ouagadougou, 29 Août 2021 (AIB) – L’attaquant des Etalons du Burkina Faso, Cyrille Barros Bayala blessé à la cuisse avec son club Ajaccio (France, L2) a été remplacé par son coéquipier du même club, Botué Jean Fiacre Kouamé, pour la double confrontation avec le Niger et l’Algérie, respectivement, dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde FIFA, a-t-on appris de la Fédération burkinabè de football (FBF).

« Blessé, Cyrille Bayala ne rejoindra pas la sélection. L’attaquant des Etalons s’est blessé à la cuisse alors qu’il disputait avec son club, l’AC Ajaccio le samedi, un match de Ligue 2 française contre l‘EA Guingamp », a annoncé la FBF sur les réseaux sociaux.

L’annonce précise que « le Burkinabè est sorti à la 24e minute de jeu », ajoutant que « informé, le staff technique des Etalons en regroupement à Marrakech dans le cadre des 2 premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, a contacté le joueur qui souffre de problèmes musculaires ».

Le lendemain de la blessure de Bayala la FBF a informé que « l’encadrement technique des Etalons a convoqué le jeune attaquant d’AC Ajaccio de Ligue 2 française en remplacement de son coéquipier en club, Cyrille Bayala, blessé samedi lors d’un match de championnat ».

Botué Kouamé est attendu le lundi 30 Août à Marrakech (Maroc) où les Etalons sont en regroupement dans le cadre de la 1re et de la 2e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022.

Les Etalons du Burkina Faso affrontent dans le groupe A, le Niger le 2 septembre prochain et l’Algérie le 7 du même mois au Maroc. Le Burkina Faso est en compagnie de l’Algérie, du Niger et du Djibouti.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Burkina : Le président Kaboré condamne « énergiquement » l’assassinat des agents du CCVA

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Burkina : Le président Kaboré condamne « énergiquement » l’assassinat des agents du CCVA

Ouagadougou, 29 août 2021 (AIB) – Le président du Faso, Roch Kaboré a condamné « énergiquement », dimanche, l’assassinat des trois agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), invitant la justice à « situer toutes les responsabilités ».

« Tout en regrettant le décès accidentel ce 27 août 2021, d’un enfant dans la localité de Banlo, (commune rurale de Bouroum Bouroum), je condamne énergiquement l’assassinat barbare des agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), impliqués dans l’accident de circulation », a écrit le président sur sa page Facebook.

Selon le chef de l’Etat burkinabè, « ces meurtres d’une autre époque ne sauraient être tolérés dans un État de droit ».

Roch Marc Christian Kaboré  présente ses « condoléances aux familles des victimes » et invite « la justice à poursuivre les investigations pour situer toutes les responsabilités ».

Dans son communiqué parvenu à l’AIB, le gouverneur de la région du Sud-ouest a rappellé que dans l’après-midi du vendredi 27 août 2021, une équipe de trois agents du CCVA de retour d’une mission à Gaoua, a été impliqué dans un accident de la circulation.

Il précise que l’accident qui a eu lieu dans le village de Banlo, commune rurale de Bouroum-Bouroum, a causé la mort d’un jeune garçon du nom de Kambou Sami Ambroise.

Le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Gaoua, à travers un autre communiqué dont l’AIB a reçu copie dimanche, a donné des détails sur le drame et l’enquête y relative.

Il a précisé que deux personnes, notamment les principaux suspects ont déjà été interpellées.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina/Gaoua (Sud-ouest) : Des explications du Procureur, suite au lynchage à mort de trois agents

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Burkina/Gaoua (Sud-ouest) : Des explications du Procureur, suite au lynchage à mort de trois agents

 

Ouagadougou, le 29 août 2021 (AIB) – Le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Gaoua, à travers un communiqué dont l’AIB a reçu copie dimanche, revient sur les circonstances du drame survenu deux jours plus tôt et relatif au lynchage à mort de trois agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), après un accident mortel les impliquant.

« Le 27 août 2021, aux environs de 15 heures, nous étions informé par un de nos contacts de ce qu’un accident mortel de la circulation routière, impliquant un véhicule de marque Toyota RAV4 et un enfant, serait survenu dans le village de Banlo, localité située dans la commune rurale de Broum-Broum, province du Poni, région du Sud-Ouest », rappelle le procureur à l’entame du communiqué.

Il ajoute que la même source précisait que l’accident aurait causé la mort de l’enfant et que les occupants du véhicule auraient été lynchés par les riverains.

«  Quelques temps après, l’information sur la survenance de l’accident mortel nous était donnée par le Commissaire de Police de District de Broum-Broum qui, toutefois, ne confirmait pas le  lynchage des occupants du véhicule impliqué dans l’accident », poursuit le procureur.

A l’en croire, «s’étant déportés sur les lieux, les éléments de police procédaient aux constatations d’usage de l’accident et le corps sans vie de l’enfant KAMBOU Sami Ambroise, âgé d’environ dix (10) ans,  qui gisait sur place ».

Le communiqué renseigne que la circulation  était bloquée par une foule en furie qui avait déjà endommagé le véhicule. Des téléphones portables étaient retrouvés dans le véhicule, mais personne n’était en mesure de donner des nouvelles de ses occupants.

Toujours selon le procureur, le ratissage, fait par les éléments de la police après les constatations, ne permettait pas non plus de retrouver les traces des occupants du véhicule.

Et d’ajouter que des chaussures seront trouvées dans une zone marécageuse, mais cela ne laissait point présager que le lynchage dont il est fait cas était avéré.

« En pareille circonstance, en général, l’auteur de l’accident prend la fuite dans le but de se réfugier au poste de commissariat ou de gendarmerie le plus proche. Nous avons donc instruit le commissaire de police de faire tracter le véhicule impliqué dans l’accident en vue de le déposer au commissariat en attendant que le propriétaire se manifeste », explique le procureur.

Il s’empresse de préciser que « pendant ce temps, malgré la persistance des rumeurs sur le lynchage des occupants du véhicule, nos différents contacts dans la localité n’étaient pas en mesure de nous fournir des informations précises sur la question ».

D’après lui, c’est finalement aux environs de 3 heures du matin du 28 août 2021 que le Commissaire de police de district  de Broum-Broum l’informait qu’ «il avait été contacté par le Conseiller villageois de développement (CVD) de Banlo qui l’informait que, dès les premiers instants de l’accident, les trois (03) occupants du véhicule avaient été lynchés, tués et leurs corps sans vie cachés dans un champ de maïs à environ un (01) kilomètre du lieu de l’accident ».

L’officier de police, aux dires du procureur, ajoutait qu’il s’était rendu sur les lieux, accompagné de l’oncle de l’enfant victime de l’accident et du CVD et avait effectivement constaté la présence de trois (03) corps dans le champ de maïs.

« C’est ainsi qu’une équipe du parquet de Gaoua, dépêchée sur les lieux aux environs de 6 heures, en présence des officiers de police judiciaire et de deux (02) agents de santé, faisait le constat de trois (03) corps sans vie, présentant des blessures causées par des objets contondants et tranchants. L’un des corps présentait des traces de projectiles, probablement causées par une arme à feu dont on ignore la nature pour l’instant », lit-on dans le communiqué.

Le même document renseigne que les victimes identifiées répondaient aux noms de OUEDRAOGO Harouna, de NABA Yentema Edmond et de NARE Jacques, tous agents du Centre de Contrôle des Véhicules Automobiles (CCVA) de Gaoua, allant à Ouagadougou après une cérémonie de passation de service.

« A ce stade, une enquête a été ouverte, aussi bien sur les circonstances de l’accident que sur celles du lynchage des trois (03) occupants du véhicule en vue de situer les responsabilités », fait observer le procureur, ajoutant que « d’ores et déjà, l’enquête a permis d’identifier et d’interpeller deux (02) personnes soupçonnées d’avoir participé aux actes de lynchage ».

L’autorité judiciaire a profité rappeler qu’«en toutes circonstances,  le pardon et la tolérance doivent prédominer sur tous autres sentiments de vengeance et de justice privée qui sont de nature à remettre en cause les valeurs du vivre ensemble et les principes de cohésion sociale ».

« En ces circonstances douloureuses, le Procureur du Faso, en son nom propre et au nom des membres du Tribunal de Grande Instance de Gaoua, présente ses sincères condoléances à toutes les familles éplorées et les assure que chacun des cas relevés sera traité conformément à la loi », conclut le communiqué.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

Burkina/Sud-ouest : Le lynchage des trois agents de la  CCVA « ne restera pas impuni » (gouverneur)

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Burkina/Sud-ouest : Le lynchage des trois agents de la  CCVA « ne restera pas impuni » (Gouverneur)

Ouagadougou, 29 août 2021 (AIB) – Le lynchage à mort des trois agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), intervenu après un accident mortel à Bouroum-Broum, « ne restera pas impuni », a assuré samedi le gouverneur de la région du Sud-ouest, Emmanuel Zongo, à travers un communiqué.

Dans son communiqué, le gouverneur Emmanuel Zongo rappelle que dans l’après-midi du vendredi 27 août 2021, une équipe de trois agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles(CCVA) de retour d’une mission à Gaoua, a été impliqué dans un accident de la circulation.

Il précise que l’accident qui a eu lieu dans le village de Banlo, commune rurale de Bouroum-Bouroum, a causé la mort d’un jeune garçon du nom de Kambou Sami Ambroise.

« Face à cette situation, les occupants du véhicule, pris de peur et par la furie de la population, ont pris la fuite. Ils seront rattrapés et tous les trois froidement abattus en représailles de ce drame », indique la première autorité régionale.

M. Zongo condamne « avec fermeté ces actes de violences extrême et d’auto-justice de type anti-républicain », avant de mentionner que « cette tragédie d’une rare violence ne restera impunie».

Il fait remarquer qu’une enquête a été ouverte par le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Gaoua à cet effet pour situer les responsabilités.

Aux dires du gouverneur, « deux personnes, notamment les principaux suspects ont déjà été interpellées ».

 

Agence d’Information du Burkina

ATA/ak

Santé : Il n y a pas de cas de fièvre Ebola au Burkina

Santé : Il n y a pas de cas de fièvre Ebola au Burkina

Ouagadougou, 28 aout 2021(AIB)-Le ministère burkinabè de la Santé a annoncé samedi, les tests ont montré que le patient présentant une fièvre hémorragique depuis le 22 août, n’est pas atteint par le virus Ebola.

 »Le 22 août 2021,  le Ministère de la santé informait la population de l’admission aux Urgences Médicales du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) d’un patient âgé de 22 ans ayant eu un séjour en République de Côte d’Ivoire (RCI). La procédure diagnostique a consisté à l’analyse des prélèvements au Laboratoire national de référence des fièvres hémorragiques virales (LNR-FHV au Centre Muraz)  et au laboratoire de l’Institut Pasteur de Dakar pour confirmation. Les résultats obtenus permettent d’écarter définitivement la maladie  à virus Ebola sur ce patient.

Le Ministère de la santé invite les populations au respect des mesures de prévention des maladies et les rassure des dispositions prises pour face aux différentes menaces sanitaires ».

MINISTERE DE LA SANTE

Burkina : L’année et le format de réouverture du lycée Zinda dépendent du gouvernement (ministre)

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Burkina : L’année et le format de réouverture du lycée Zinda dépendent du gouvernement (ministre)

 Ouagadougou, 28 août 2021(AIB)-L’année, le format  et les conditions de réouverture du lycée Phillipe Zinda Kaboré, le plus grand du Burkina, fermé après une violente grève scolaire, dépendent du conseil des ministres, a assuré samedi le ministre de l’Education Stanislas Ouaro.

«Pour ce qui est des perspectives, est-ce que ça ouvrir cette année ou l’année prochaine, dans deux ou trois ans, dans quelles conditions et quel format… Ça  c’est le Conseil des ministres qui va décider», a déclaré  le ministre de l’Education nationale Stanislas Ouaro, selon une vidéo transmise samedi à l’AIB par son service de communication.

M. Ouaro s’exprimait samedi à Orodara (Ouest), au lendemain de la décision très contestée sur les réseaux sociaux, de répartir les pensionnaires du lycée Phillipe Zinda Kaboré (le plus grand du Burkina) au niveau de 74 établissements de la ville de Ouagadougou.

On rappelle que le 24 mai dernier, le Zinda a été saccagé par des scolaires qui protestaient contre les réformes engagées dans le système éducatif  notamment celles relatives des examens du Brevet d’études du premier cycle(BEPC) et du Baccalauréat.

«Je vous rassure quand on dit qu’on vient de fermer le lycée Philippe Zinda Kaboré, ce n’est pas vrai. Le lycée Philippe Zinda Kaboré est fermé depuis le 24 mai 2021 à  cause des grèves. Vous avez suivi avec nous ce qui s’est passé. Ils (les élèves) ont détruit l’administration. La plupart des tables-bancs  et donc le lycée n’était plus fonctionnel.», a ajouté le ministre.

Selon Stanislas Ouaro, la décision de répartition va même profiter à certains élèves qui habitent loin du centre-ville.

«Beaucoup d’élèves seront soulagés parce qu’ils ne vont pas traverser  toute la ville en faisant  quinze à vingt kms pour rejoindre le lycée Philippe Zinda Kaboré et pourront fréquenter donc  dans la périphérie», a-t-il estimé.

Agence d’information du Burkina

no-ata/ak

 

 

 

Burkina : Une association appelle à une large communication autour de la problématique du foncier

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Burkina : Une association appelle à une large communication autour de la problématique du foncier

Ouagadougou, 28 août 2021(AIB)- L’association, «les Gilets verts» a appelé samedi, à une large communication autour de la problématique du foncier, afin d’assainir le secteur pour le bien- être des populations.

«Nous, Gilets verts, souhaitons une large communication autour des conclusions issues de l’atelier de validation afin d’assainir ce secteur pour le bien-être et le bon vivre de nos populations », a indiqué le président des Gilets verts, Fréderic Yaméogo.

M.Yaméogo s’exprimait samedi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse dont l’objectif est de contribuer à la recherche de solutions aux problèmes quotidiens des populations notamment dans le domaine du foncier.

Selon le président de l’association, il y’a des spéculations autour des prix des terrains nus, des parcelles mises en valeurs, des logements locatifs et des logements sociaux.

Cette situation engendre l’accaparement de grandes superficies par les promoteurs immobiliers et certains individus, a-t-il ajouté.

«La conférence d’urbanistes du club Rfi du 3 octobre 2019 révèle que sur 400 000 parcelles recensées dans la ville de Ouagadougou, 200 000 sont mises en valeur », précise M.Yaméogo.

Pour Fréderic Yaméogo, ces pratiques à but lucratif se répercutent négativement  sur les populations.

«Nous constatons notamment une désorientation des populations qui ne savent plus qui croire ou quoi faire», note M. Yaméogo, déplorant notamment  la rareté et la faible disponibilité des terres cultivables, le détournement de certains espaces réservés à la pratique des activités physiques et des réserves publiques à d’autres fins lucratifs.

Pour résoudre ce problème foncier, les Gilet verts appellent entre autres, à une réorganisation du secteur immobilier avec des lois et des décrets très clairs, l’informatisation du fichier d’acquisition et de vente des parcelles.

Pour Fréderic Yaméogo, nul ne doit détenir plus de deux parcelles de logement dans une même localité.

«Faire plus de transparence dans les attributions des lotissements et de logements sociaux», a-t-il souhaité.

Agence d’information du Burkina

AO/ata

NB/ Photo d’archive

 

Burkina/Politique : Le  Mouvement démocratique inaugure son siège 

Burkina- Politique-Inauguration-Infrastructure

Burkina/Politique : Le  Mouvement démocratique inaugure son siège 

Ouagadougou, 28 août 2021 (AIB)- Le Mouvement démocratique (MODEM, de Nathanaël Ouédraogo, ex cadre de l’UPC) a inauguré samedi, son siège national d’une capacité d’accueil de plus de 600 places, a constaté l’AIB.

«Aujourd’hui, c’est un grand jour pour le Mouvement démocratique (MODEM), à travers l’inauguration officielle de son nouveau siège national », a affirmé le président du MODEM, Nathanaël Ouédraogo.

Pour lui, la nouvelle infrastructure permettra à son parti de pouvoir mener à bien ses travaux  dans l’arène politique pour des succès «éclatants » dans les  futures échéances électorales.

M. Ouédraogo s’exprimait samedi à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie officielle du siège national de MODEM, situé sur la rue Simon Compaoré à Gounghin.

De son avis, sa formation politique qui s’est dotée d’un nouveau joyau veut s’inscrire dans la dynamique des grands partis au Burkina Faso.

Le président du parti a  expliqué que la nouvelle infrastructure comprend  entre autres, une grande cour pouvant contenir environ 500 personnes, une salle de réunion de 110 places, quatre bureaux équipés, une salle VIP de 12 places, une cafétéria, etc.

A l’en croire, l’article 14 de la loi  032 du 29 novembre 2001 portant charte des partis et formations politiques oblige les dirigeants à doter leurs structures, d’un siège officiel situé sur le territoire national.

«Après notre congrès extraordinaire, qui a consacré le baptême du parti le 23 janvier 2021 à la maison du peuple, c’est aujourd’hui le jour pour le MODEM de prendre racine, grâce ce siège à Ouagadougou dans le quartier Gounghin », a-t-il  confié.

Nathanaël Ouédraogo a également souhaité que cette «maison commune»  soit le lieu de lutte, du combat et surtout celui de la célébration de leurs futures victoires.

Le premier responsable du MODEM a aussi exhorté une reprise du dialogue politique dans les meilleurs délais, en vue de permettre aux  élections municipales de se tenir à bonne date.

En rappel, à la veille des élections législatives et présidentielle de novembre 2020, Nathanaël Ouédraogo et ses camarades ont quitté l’Union pour le progrès et le changement (UPC), alors parti d’opposition, pour se rallier au camp du président sortant Roch Kaboré.

Ils se seront suivis en janvier 2021 par le président de l’UPC Zéphirin Diabré qui fit son entrée dans le gouvernement du président élu Roch Kaboré, laissant sa place de chef de file de l’opposition politique à Eddie Komboïgo du Congrès pour la démocratie et le progrès.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

Bouroum-Bouroum : Trois occupants d’un véhicule lynchés à mort suite à un accident

Bouroum-Bouroum : Trois occupants d’un véhicule lynchés à mort suite à un accident

Gaoua, 28 août 2021(AIB) – Un véhicule en partance pour Ouagadougou, sur la route Gaoua-Diébougou, a percuté un enfant qui a trouvé la mort dans le village de Banlo, commune de Bouroum-Bouroum. Craignant pour leur sécurité, les trois occupants ont pris la fuite mais leurs corps ont été retrouvés sans vie quelques heures après.

 

Un double drame s’est produit dans le village de Banlo, commune de Bouroum-Bouroum, dans la province du Poni. En effet, un véhicule avec ses trois occupants en partance pour Ouagadougou à partir de Gaoua, a percuté un enfant qui a succombé suite à l’accident, le vendredi 27 août 2021.

Apeurés, les trois individus ont pris la poudre d’escampette. Quelques heures après, leurs corps sans vie seront retrouvés à environ un kilomètre du lieu de l’accident.

Selon des sources judiciaires, les constats d’usages ont été faits sur ordre du procureur près le Tribunal de grande instance (TGI) de Gaoua et le présumé auteur mis aux arrêts.

Aux dernières nouvelles, les individus tués sont du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA). Ils étaient partis pour une passation de service à Gaoua la veille (jeudi).

Quant à l’enfant tué accidentellement, il faisait la classe de CP2.

Les corps des trois occupants du véhicule ont été retrouvés autour de 4 heures du matin, ce samedi. L’un a été criblé de balles, l’autre macheté et le troisième a eu la tête fracassé.

Un individu se serait présenté comme étant l’auteur de l’acte. Il s’agirait de l’oncle de l’enfant. Selon des sources judiciaires, l’enquête va suivre son cours pour déterminer les vrais auteurs.

Agence d’information du Burkina

Joseph HARO

Photo : photo Bafudji infos

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 28 AOUT 2021

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 28 AOUT 2021

 

WASHINGTON – L’armée américaine a annoncé avoir mené une frappe de drone contre un « organisateur » de l’Etat Islamique au Khorasan (EI-K), le groupe qui a revendiqué l’attaque meurtrière à l’aéroport de Kaboul.

 

Parallèlement, Washington a démenti dans la nuit les affirmations des talibans disant contrôler plusieurs parties des installations de l’aéroport de Kaboul, où les évacuations se sont poursuivies dans un climat de tension extrême en raison de menaces persistantes.

 

L’ambassade des Etats-Unis à Kaboul a demandé aux ressortissants américains de quitter « immédiatement » les abords de l’aéroport.

 

WASHINGTON – Joe Biden a accusé la Chine de dissimuler des « informations cruciales sur les origines de la pandémie » de Covid-19, après la publication du résumé d’un rapport d’enquête du renseignement américain ne tranchant pas sur la question.

 

LA HAVANE – L’ouragan Ida a touché terre vendredi soir sur la côte sud de la province de Pinar del Rio, dans l’ouest de Cuba et actuel épicentre d’épidémie de coronavirus sur l’île, a annoncé le service météorologique local. Ida devrait ensuite se renforcer et devenir « extrêmement dangereux » en se dirigeant vers la Louisiane, selon le Centre américain des ouragans.

 

KANO (Nigeria) – Près d’une centaine d’élèves qui avaient été enlevés il y a trois mois ont retrouvé leurs parents vendredi, jour où 32 autres élèves d’une autre école confessionnelle ont été libérés par leurs ravisseurs contre rançon.

 

BAMAKO – Les autorités maliennes ont levé « toutes les mesures restrictives » imposées aux anciens président et Premier ministre de transition Bah Ndaw et Moctar Ouane, évincés le 24 mai par les militaires et depuis maintenus en résidence surveillée selon leur entourage, a annoncé la Cédéao.

 

LOS ANGELES – La commission des libérations conditionnelles de Californie a donné son accord pour la sortie de prison de Sirhan Sirhan, qui avait assassiné Robert Kennedy, frère cadet de John Fitzgerald Kennedy, durant la campagne présidentielle de 1968.

 

WASHINGTON – Joe Biden a reçu à la Maison Blanche le Premier ministre israélien Naftali Bennett, au lendemain de l’attentat meurtrier à l’aéroport de Kaboul qui avait forcé les deux dirigeants à reporter leur entrevue, et jeté une ombre sur l’opération séduction déployée par Israël.

 

LIMA – Le parlement péruvien, dominé par l’opposition de droite, a accordé un vote de confiance au Premier ministre du nouveau président de gauche Pedro Castillo, qui franchit son premier test politique depuis son élection en juillet.

 

DACCA – Au moins 21 personnes ont trouvé la mort et des dizaines ont été portées disparues au Bangladesh dans le naufrage sur un lac d’un bateau rempli de passagers entré en collision avec un cargo transportant du sable, ont annoncé les autorités locales.

 

KARACHI – Au moins 16 des plus de 25 ouvriers d’une petite usine de Karachi, au Pakistan, sont morts dans l’incendie de l’usine, a annoncé la police locale.

 

KRYNKI (Pologne) – L’armée polonaise a commencé à ériger une clôture en fil barbelé le long de la frontière avec le Bélarus, pour empêcher les migrants de la franchir pour passer sur le territoire de l’UE.

 

FRANCFORT (Allemagne) – Le laboratoire allemand BioNTech a annoncé qu’il visait l’installation « l’année prochaine » de sites de production de vaccins à ARN messager en Afrique, notamment au Sénégal et au Rwanda.

 

KINSHASA – L’ancien ministre de la Santé de la République démocratique du Congo Eteni Longondo a été placé sous mandat d’arrêt provisoire pour un présumé détournement des fonds alloués à la lutte contre la pandémie de coronavirus, a-t-on appris de sources pénitentiaire et gouvernementale.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Un enseignant non vacciné d’une école primaire californienne a été à l’origine d’au moins 26 cas de Covid-19, dont 18 élèves, ont rapporté les autorités sanitaires américaines dans une étude publiée vendredi.

 

VIENNE – L’ancien chef de l’extrême droite autrichienne, tombé en disgrâce il y a deux ans, a été condamné par le tribunal de Vienne à 15 mois de prison avec sursis dans une affaire de corruption liée au scandale de l’Ibizagate.

 

LE CAIRE – L’Egypte a annoncé la découverte dans la ville d’Alexandrie (nord) de vestiges de zones « résidentielles et commerciales » datant au moins du IIe siècle avant notre ère.

 

JAKARTA – Des archéologues ont découvert le squelette vieux de 7.200 ans d’une chasseuse-cueilleuse en Indonésie qui provient d’un groupe humain encore jamais identifié ailleurs, selon un article publié dans le journal Nature.

 

CHESTER (Royaume-Uni) – La justice britannique a placé vendredi en détention provisoire le défenseur international français de Manchester City Benjamin Mendy, 27 ans, accusé de quatre viols et une agression sexuelle.

 

MANCHESTER (Royaume-Uni) – Le retour du Diable prodige! Cristiano Ronaldo retrouve Manchester United douze ans après avoir continué à se couvrir de gloire en neuf saisons au Real Madrid et trois à la Juventus, qui l’a cédé jeudi au club où il a explosé.

 

LONDRES – Votre mission, si vous l’acceptez, sera de retrouver les bagages de Tom Cruise: l’acteur américain s’est fait voler pour plusieurs milliers d’euros d’affaires en Angleterre où il tourne le septième opus de la série « Mission impossible », a rapporté vendredi le tabloïd The Sun.

(afp)

Burkina/Communication: Le ministre Ousséni Tamboura félicite les journalistes pour le travail abattu

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Burkina/Communication: Le ministre Ousséni Tamboura félicite les journalistes pour le travail abattu

Ouagadougou, 27 août 2021 (AIB) – Le  ministre en charge de la Communication, Ousséni Tamboura, a remercié vendredi, les hommes et femmes des médias qui déploient de multiples efforts pour assurer la communication gouvernementale au Burkina Faso. 

Selon le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, les journalistes déploient de multiples efforts pour soutenir  l’Etat burkinabè dans sa communication.

M. Tamboura a, par ailleurs, félicité les journalistes pour le travail abattu tout en les invitant à maintenir le cap pour  relever les défis qui s’imposent au métier du journaliste.

Le  ministre de la Communication  s’exprimait vendredi à Ouagadougou, au cours d’une rencontre d’échanges avec «les ouvriers de la plume».

Le ministre Tamboura a échangé à bâtons rompus avec les femmes et hommes de médias

Saisissant l’occasion, le premier responsable du département a reconnu que le mois d’août  constitue une période de vacances pour le gouvernement et  certaines institutions, chose qui demeure selon lui, une tradition depuis 1991 au Burkina.

Ousséni Tamboura a également déploré la situation sécuritaire qui endeuille de nombreuses familles dans le pays et qui entravent le travail des hommes et femmes des médias dans leur rôle d’information des populations.

De son avis, la région du Sahel paie le lourd tribut en matière d’attaques terroristes.

Depuis 2015 le pays est en proie à des attaques terroristes qui ont fait plus  d’un millier de morts,  près d’un million deux cent mille personnes déplacées et de nombreux dégâts matériels.

Le  mercredi 18 août dernier,  80 personnes  dont 15 Forces de défenses et de sécurité (FDS)  et 3 volontaires pour la défense de la patrie  ont péri dans une attaque terroriste sur l’axe Gorgadji-Arbinda dans la région du Sahel.

Agence d’information du Burkina

NO-SJK/ata/ak

Burkina : La réponse militaire contre le terrorisme n’est pas suffisante (ministre)

Burkina-Défense-Sécurité-Lutte

Burkina : La réponse militaire contre le terrorisme n’est pas suffisante (ministre)

Ouagadougou 27 août 2021 (AIB) : Le ministre de la Sécurité Maxime Koné a estimé vendredi que la réponse militaire contre le terrorisme est insuffisante et qu’il faudra également apporter, des réponses notamment aux plans diplomatique, judiciaire, politique et humanitaire.

«La réponse militaire est nécessaire mais elle n’est pas suffisante. Pour cela nous allons aussi articuler la réponse diplomatique» a affirmé le ministre de la Sécurité Maxime Koné, vendredi lors d’un point de presse commun avec son collègue de la Défense, le général de brigade Aimé Barthélemy Simporé.

«La stratégie diplomatique est  importante parce que toute crise intérieure est traversée par une dynamique de soutien extérieur aux belligérants. Donc, à  travers cette action, nous allons traquer tous ceux qui soutiennent le terrorisme», a-t-il poursuivi.

Maxime Koné a indiqué que dans la nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme, plusieurs réponses seront étudiées aux plans judiciaire, humanitaire, politique et communicationnelle pour soutenir la réponse militaire,  juger les présumés terroristes, venir en aide aux déplacées internes et pour passer la bonne information à la population.

«Aucune Nation n’a pu vaincre un défi de telle acuité sans une unité nationale, sans une convergence du gouvernement avec les populations et les Forces de défense et de sécurité » a déclaré le ministre délégué à Défense Aimé Barthélémy Simporé.

Le Burkina Faso connait des attaques terroristes depuis avril 2015, ayant causé de nombreuses pertes en vies humaines et  plus de 1,2 millions de déplacées internes et des dégâts matériels.

Agence d’information du Burkina

MAK/ata

 

 

 

 

Passoré : Des habitants protestent contre le maire d’Arbollé à propos d’un projet de lotissement

Passoré : Des habitants protestent contre le maire d’Arbollé à propos d’un projet de lotissement

Yako, (AIB)-Des habitants et ressortissants  du village de Yibi, ont montré leur désaccord avec le maire, Boureima W. Ouédraogo à qui ils demandent l’annulation du projet de lotissement du village, afin d’éviter disent-ils, un éventuel conflit foncier.

C’est un dans climat quelque peu délétère que s’est tenue le jeudi 26 août 2021, la troisième session ordinaire du conseil municipal de Arbollé.

Et pour cause, un regroupement d’habitants et ressortissants du village de Yibi à environ 7 kilomètres de Arbollé, est arrivé sur les lieux pour manifester leur ras-le-bol  contre le maire de la commune Boureima W. Ouédraogo dont ils dénoncent la gestion du projet de lotissement.

En effet, les manifestants  accusent le bourgmestre   d’avoir bradé 83 ha de terres de Yibi à un promoteur immobilier.

 

Selon le porte-parole des conseillers municipaux opposés audit projet, Bonsouindé Ouédraogo, il est reproché entre autres au maire d’avoir utilisé  du faux avec usage du faux dans l’attribution de plusieurs parcelles dans la commune de Arbollé aux membres de sa famille ainsi qu’à des proches.

On l’accuse aussi d’être entrain d’exproprier les paysans de la localité de leurs terres cultivables au profit des agences immobilères.

Au moment où la session suivait son cours des habitants du village se sont fortement mobilisés pour transmettre eux aussi leur message de mécontentement vis-à-vis du maire et des collaborateurs à qui ils demandent l’arrêt systématique du projet.

Formulé dans une lettre adressée au maire, la partie opposée au projet, représenté par Sommanégré Ouédraogo, fils de Yibi en compagnie de ses frères et parents demandent à Boureima  Boureima de retirer sans délais son projet de construction de logements sociaux dont le choix est porté sur Yibi.

Dans la lettre que le maire a reçue peu après le début de la session, ils estiment que  dès l’annonce de l’arrivée de l’agence immobilière, le village est plus que jamais divisé et la cohésion sociale est depuis lors en mise en mal, au point que des familles ne s’adressent guère plus la parole à Yibi.

«Parmi les habitants, plus 2/3 des personnes âgées  ainsi que 90% des jeunes ne sont pas d’accord avec le projet de lotissement. » a martelé, Sommanégré Ouédraogo.

Approché par l’AIB, le maire dit ne pas être au courant d’un éventuel projet de lotissement dans le village par une quelconque société immobilière.

Au contraire, celui-ci estime qu’il s’agit d’une simple manipulation de la part de ses challengers.

Le promoteur immobilier que nous avons rencontré après les échanges avec le maire, confirme que les faits sont avérés tout en poursuivant que les propriétaires terriens auraient marqué déjà leur accord en cédant leurs terres.

Il a indiqué n’avoir pas pris en compte dans son schéma de lotissement, les champs des populations qui s’opposent.

En rappel dans un rapport fourni par l’autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC, 2016-2019), il est reproché au maire entre autres des faits de mauvaises gestions , des pratiques illégales et irrégulières de lotissement des parcelles de la zone lotie de tripatouillage des registres tenus par celui-ci ainsi que  des attributions irrégulières de plusieurs parcelles au maire. Nous vous y reviendrons.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

(AIB-Passoré)

 

Burkina : l’OIM et le ministère de la Femme offrent des kits à 42 femmes vulnérables

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Burkina : l’OIM et le ministère de la Femme offrent des kits à 42 femmes vulnérables

Ouagadougou, 27 août 2021(AIB)-L’Organisation internationale pour  les migrations et le ministère en charge de la Femme a offert jeudi, des kits d’installation à 42 femmes vulnérables.

Le lot de matériel est composé de 10 ordinateurs, 10 tables de travail, 5 imprimantes, 5 armoires, 30 chaises, des fournitures de bureau et du matériel pour élevage de volaille et des cartes d’épargne (80 000FCFA chacune) pour permettre à 42 femmes vulnérables de débuter leurs activités.

Selon la ministre en charge de la Femme Laurence Ilboudo, la crise humanitaire et sanitaire, occasionne un réel besoin de protection de la population en général et en particulier des femmes et des filles.

Ce don de l’OIM, d’après Mme Ilboudo, vient à point nommé,  car il  contribuera à renforcer les capacités opérationnelles tout en s’inscrivant dans la pérennisation des actions de prise en charge psycho-social  des pensionnaires.

Pour elle, «ce geste permettra au Centre de prise en charge  des victimes  de violences basées sur le genre de produire de meilleurs services aux pensionnaires et de lutter contre des violences basé sur le genre».

La ministre Ilboudo a appelé  l’ensemble des Burkinabè et les partenaires du Burkina Faso à se mobiliser  contre  les violences basées sur le genre et à travailler en synergie afin d’harmoniser les interventions dans la prévention et la prise en charges des victimes.

La chargée de protection à l’OIM Claire Laroche a réitéré  l’engagement de son organisation à accompagner les efforts du gouvernement burkinabè en particulier le ministère en charge de la Femme et de l’Action humanitaire  pour une meilleure protection des populations dans le besoin.

La représentante des bénéficiaires Zénabo Tarbagdo a promis de faire bon usage des kits reçus.

Agence d’information du Burkina (AIB)

SJK-SS/ata/ak

Photos: Ministère de la Femme

Fraude, insécurité et Covid-19 dominent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Fraude, insécurité et Covid-19 dominent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 27 août 2021 (AIB) –  Les quotidiens burkinabè de ce vendredi, évoquent  l’actualité relative à la lutte contre l’insécurité et la covid-19 , sans oublier la fraude des hydrocarbures.

«Lutte contre la fraude sur les hydrocarbures : Des mécanismes pour réduire les importations clandestines », arbore à sa Une, le doyen des  quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal privé rapporte que la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a organisé hier jeudi 26 août 2021 à Ouagadougou, sa deuxième session ordinaire sur le thème  de «lutte contre la fraude sur les hydrocarbures».

La rencontre, indique le journal, a pour objectif de renforcer le contrôle des déclarations de transit, de lutter  efficacement contre le phénomène sous toutes ses formes sur le carburant et réduire  les changements de destination.

Dans la même dynamique, le journal privé Le Pays laisse voir à sa première page : «Fraude dans le domaine des hydrocarbures : La CNLF veut sévir».

Selon lui,  la  Société nationale burkinabè  d’hydrocarbures (SONABY) subit la concurrence  de fraudeurs et contrebandiers qui recommande  une certaine prudence du gouvernement.

A le (journal) lire, la rencontre va permettre aux participants issus des administrations intervenant dans le domaine du contrôle, aux importateurs et aux marqueteurs, de se pencher sur l’état des lieux de la fraude

Le confrère explique que cette démarche  de la coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) consiste à  trouver des mesures de riposte sur la question au Burkina.

Quant au quotidien national Sidwaya, il affiche à Une : «Lutte contre la fraude : Haro sur les hydrocarbures de contrebande ! ».

Le journal public souligne que le pays est inondé de toutes sortes de produits  pétroliers alors que les  hydrocarbures  demeurent la principale source d’énergie du Burkina.

Le quotidien d’Etat renseigne  que la SONABHY est la seule société pourtant habilitée à contrôler ces produits dans le pays.

Sous un autre registre, le journal privé, L’Express du Faso, édité à Bobo Dioulasso, montre à sa manchette : «Lutte contre le terrorisme, voilà pourquoi on est loin du bout du tunnel ».

A  ce propos, le  quotidien privé  soutient que si les terroristes  cherchent à s’installer entre les frontalière du  Burkina, de la Côte d’Ivoire,  du Ghana  du Togo et du Benin, c’est parce que la partie est fertile aux activités agricoles et constitue une zone de transhumance.

Sidwaya de son côté, écrit : Riposte à l’insécurité : «L’Arabie saoudite disposée à accompagner le Burkina ».

D’après lui,  l’ambassadeur du royaume d’Arabie Saoudite, Fahad Aldosari a traduit avant-hier mercredi à Ouagadougou, à l’issue d’une audience avec le ministre  de la Communication, Ousséni Tamboura,  la disponibilité de son pays dans la lutte contre le terrorisme  dans le pays.

Sur le volet du Covid-19, le journal privé Le Pays  note dans ses colonnes :  Campagne de vaccination contre le Covid-19 : « Le ministère de la Santé obtient le soutien de l’APMP ».

Le journal privé relate que le ministre de la Santé Charlemagne Ouédraogo a rencontré le mardi 24 août 2021 à Ouagadougou les présidents des partis   membres de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP).

A ses dires,  ces échanges ont permis au chef du département de la Santé d’obtenir le soutien de l’APMP,  dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 à travers la vaccination.

Pour sa part, le quotidien national renchérit qu’une opération de vaccination contre la maladie  a eu lieu hier Jeudi 26 août 2021 dans les locaux du journal au profit du personnel.

Sidwaya affirme qu’au total 55 agents ont été immunisés contre le Covid-19 pour deux ans tout en notant que cette initiative des responsables permet  de protéger les travailleurs de la maladie.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Burkina/Covid: Les agents des Editions Sidwaya vaccinés

Burkina-Covid-19-Vaccination

Burkina/Covid: Les agents des Editions Sidwaya vaccinés

Ouagadougou, 26  août 2021 (AIB) – Le personnel du quotidien national Sidwaya, le premier groupe de presse publique du Burkina Faso a été vacciné  jeudi, contre le coronavirus.

Selon le coordonnateur chargé de l’équipe de vaccination du Covid-19, Emmanuel Zango, par ailleurs, Infirmier diplôme  d’Etat (IDE) au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tengandogo,  la vaccination contre la maladie à coronavirus  au Burkina Faso  est gratuite et volontaire.

De son avis, deux types de vaccins  efficaces existent au Burkina Faso, à savoir l’AstraZeneca et  le Johnson et Johnson qui ont chacun une durée d’immunisation de deux ans pour les populations.

M. Zango s’exprimait jeudi dans les locaux des Editions Sidwaya, au cours d’une séance de vaccination des agents contre le Covid-19.

Il a précisé qu’il faut deux doses d’AstraZeneca pour être protégé de la maladie à coronavirus tandis que celui de Johnson et Johnson recommande seulement une seule dose.

A l’en croire, des maux de tête, des frissons, de la fièvre, des troubles digestifs etc. peuvent apparaître comme effets secondaires du vaccin, mais passent avec la prise d’une dose de paracétamol de 1000 mg.

Emmanuel Zango a conseillé aux agents de s’abstenir de l’alcool pendant 24 heures, une fois vaccinés contre le Covid-19.

Pour le Directeur des rédactions (DR) des Editions Sidwaya, Daniel Zongo, l’opération de vaccination vise à faciliter l’accès des vaccins aux agents du quotidien national.

«Je pense que c’est l’occasion pour nous, les journalistes qui  côtoyons beaucoup de personnes, de se faire vacciner, afin de se prémunir du Covid-19 », a-t-il soutenu.

D’après M. Zongo, cette séance de vaccination  permet de lutter contre la maladie dans le pays.

Mme Sebgo Hawa de la direction commerciale des Editions Sidwaya, dit être venue pour recevoir sa dose, en vue de se protéger contre le Covid-19 qui sévit actuellement à travers le monde.

Elle a appelé tous ceux qui doutent de l’efficacité du vaccin, à se faire vacciner car selon elle, la maladie existe au Burkina.

Même son de cloche  pour le journaliste de l’Agence d’information du Burkina (AIB) Adama Salembéré qui souligne être  venu, pour se prémunir de la maladie à coronavirus.

«Le Covid-19 est une maladie comme toute maladie mais qui fait particulièrement des ravages en Europe, en Afrique et en Amérique. Notre pays a été également touché par la maladie et les autorités ont bien fait de trouver le vaccin pour les populations », a-t-il renchéri.

M. Salembéré a aussi invité les Burkinabè à se faire vacciner contre le Covid-19 qui constitue un mal pour le Burkina Faso.

A la date du 24 août 2021, environ  85 mille personnes ont été vaccinées contre le Covid-19. A la même date, le pays enregistre 101  patients sous traitement et 171 décès.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

Passoré : Le ministre en charge de l’agriculture visite le bas-fond rizicole aménagé de Basgouèma

Salifou Ouédraogo a rassuré les producteurs de la filière riz du soutien du président du Faso à travers son initiative qui est de produire 1 million de tonne de riz au Burkina Faso par an.

Passoré : Le ministre en charge de l’agriculture visite le bas-fond rizicole aménagé de Basgouèma

Yako, (AIB) – Le ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydro-agricole et de la Mécanisation, Salifou Ouédraogo a effectué, le mardi 24 aout 2021 à Basgouèma, dans la commune rurale de Samba, province du Passoré, une visite de suivi de la campagne agricole 2021-2022. C’est le bas-fond rizicole aménagé de Basgouèma, dans la commune rurale de Samba située à environ 50 kilomètres de Yako qui a été ciblé par le ministre et sa délégation.

C’est dans le cadre de l’initiative présidentielle « Produire un million de tonne de riz » et de l’intensification de la production de la filière riz que le ministre en charge de l’Agriculture, Salifou Ouédraogo est allé prendre le pouls de la campagne agricole 2021-2022 dans la soirée du mardi 24 août 2021 au Passoré.

Arrivée sur le site du bas-fond rizicole aménagé de Basgouèma aux environs de 17 heures,  le ministre et sa délégation ont pu à cette occasion visiter,  à pas de course, quelques endroits des 50 ha aménagés de riz emblavé avant d’échanger avec les producteurs.

Au cours de la visite guidée faites par les producteurs ainsi que les techniciens de l’agriculture, Salifou Ouédraogo a été visiblement séduit par les différentes variétés de riz produites sur cette exploitation située à 4 kilomètres de Samba.

Après la visite de l’exploitation de riz, la délégation a en plus assisté à une séance de présentation du compte d’exploitation prévisionnelle 2021-2022 dudit bas-fond aménagé, majoritairement exploité par les femmes.

Selon le secrétaire général  de l’association Namanebg-zanga des producteurs de riz de la localité, Adama Toro, ce sont au total 489 producteurs de riz dont  408 femmes et 81 hommes qui y travaillent.

En dépit de l’installation tardive des pluies au Passoré, la physionomie du riz de Basgouèma promet une bonne campagne.

Dans sa présentation, M. Toro a déclaré que le cycle de maturation est de 110 à 120 jours, estimant le rendement à 5 tonnes par hectare.

Pour cette campagne, a révélé M. Toro, il est attendu une marge brute de 495 800 F CFA à l’hectare.

Des difficultés mentionnées, il ressort selon Adama Toro  entre autres, la dégradation des diguettes, le manque de matériel de post-récolte, l’insuffisance des parcelles limitant ainsi les efforts d’expansion des superficies à exploiter.

A côté de ces difficultés, il a ajouté les besoins pressants de ses coproducteurs. Il s’agit notamment d’un besoin de réalisation d’une aire de séchage, d’un magasin de stockage, de l’acquisition d’une décortiqueuse,  la construction des puits à grand diamètre pour l’irrigation de complément et le maraichage en saison sèche.

Les productrices de riz de Basgouèma ont demandé au ministre de  plancher sérieusement sur leurs les préoccupations.

En dépit de ces préoccupations, Salifou Ouédraogo a déclaré que la campagne agricole et surtout avec la bonne physionomie du riz emblavé qui a été donnée de voir, la campagne agricole est jugée satisfaisante et prometteuse dans cette partie de la région du Nord.

De cet fait, il a tenu à les encourager à persévérer dans leur secteur de production et de promotion de la filière riz.

Aussi,  les a-t-il rassurés du traitement diligent de leurs doléances dès la campagne prochaine. Toutefois avant de regagner Yako peu après 19 heures, la délégation a rendu une visite de courtoisie à sa majesté, le roi de Samba en vue de lui demander des conseils et des prières, afin que la moisson soit bonne dans la localité.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

(AIB-Passoré)

 

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