Burkina-Presse-Revue
Incivisme, sécurité et éducation au menu des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 30 août 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent de l’actualité nationale relative à l’éducation, à la sécurité, sans oublier le lynchage des trois agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA.
Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga titre à sa Une: «Triple lynchage à Banlo (Poni), Plus jamais ça, deux personnes interpellées».
Le journal informe que les corps des 3 agents de la CCVA lynchés par une foule en furie après qu’ils aient percuté mortellement un enfant à Banlo, dans la province du Poni, le 27 août 2021, ont été retrouvés le lendemain à un kilomètre de la scène dans un champ de maïs.
Il informe aussi qu’une enquête a été ouverte sur les circonstances de l’accident et celles du lynchage des agents et que deux personnes soupçonnées d’y avoir participé ont été interpelées.
Le quotidien privé Le pays dans sa rubrique ‘’Ombre et lumières’’ rapporte que le gouverneur du Sud-Ouest du Burkina Faso Emmanuel Zongo condamne «avec fermeté ces actes de violences extrêmes et d’auto-justice de type antirépublicain».
Le gouverneur a ensuite assuré que «cette tragédie de rare violence ne restera pas impunie».
Le quotidien public Sidwaya pour sa part explique que les agents lynchés à mort étaient en partance pour Ouagadougou après une cérémonie de passation de service.
Le journal public ajoute qu’après que les corps ont été retrouvés, car pris de peur les malheureux ont été poursuivis, l’un avait été criblé de balles, l’autre macheté et le troisième avait la tête fracassé.
Sidwaya informe également que l’oncle de l’accidenté (l’enfant) se serait présenté à la police comme étant l’auteur de l’acte.
Les quotidiens burkinabè traitent également de la fin de formation de 70 officiers et d’un point de presse sur la situation sécuritaire au Burkina Faso.
En couverture, le quotidien public Sidwaya note:« Académie militaire George-Namoano, 70 officiers aptes au commandement».
Dans ses colonnes, le journal informe que 70 sous-lieutenants ont reçu leurs épaulettes, le samedi 28 août 2021 à pô, dans la province du Nahouri.
Sidwaya explique ensuite que ce sont au total 60 stagiaires de 14 pays d’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est dont 38 Burkinabè issus de la 20e promotion des élèves officiers d’actives et 10 stagiaires.
Les défis sécuritaires obligent le commandement à avoir un plan triennal de recrutement de 3 000 soldats du rang et sous-officiers pour renforcer l’armé, indique le général Moïse Minoungou dans le quotidien privé Le Pays.
Sur la situation sécuritaire du pays, lors d’une conférence de presse le 27 août 2021, le ministre de la sécurité Maxime Koné dans les colonnes du quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, L’Express du Faso a indiqué que l’Etat a une stratégie de lutte contre le terrorisme qui va occuper l’agenda législatif à la rentrée gouvernementale.
Selon le ministre de la sécurité «c’est un document qui décline une vision sur 5 ans».
Le Pays, quant à lui, rapporte que le général Barthélemy Simporé a expliqué que les perspectives s’annonces convaincantes car la nouvelle approche, offre la possibilité aux fils de la nation qui se sont ligués contre elle, de déposer les armes et de réintégrer la nation.
Autre sujet d’actualité sur lequel les quotidiens burkinabè se sont appesantis concerne le redéploiement des scolaires du lycée Philipe Zinda Kaboré dans d’autres établissements publics de la capitale.
Ainsi, le quotidien public Sidwaya à sa Une écrit : «Fermeture du Zinda, la liste des établissements d’accueil».
Le journal relate que les parents d’élèves devront orienter leurs enfants dans les autres établissements publics de Ouagadougou en les enregistrant à partir du lundi 30 août au vendredi 10 septembre 2021.
Ces sites sont entre autre, le lycée municipal Bambata, le lycée municipal de Paspanga, le lycée technique national Aboubacar Sangoulé Lamizana, le lycée municipal Vénégré et le lycée de Zagtouli.
L’Observateur Paalga informe que selon le ministre en charge de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro estime que son objectif face à cette situation «c’est de travailler à ce qu’aucun élève ne soit lésé par cette situation».
Agence d’information du Burkina
MOA/ata/ak