Bam : des orpailleurs détruisent dix véhicules de Bissa Gold pour protester contre la mort de six des leurs
Kongoussi, 1er sept. 2021(AIB) – Des orpailleurs ont incendié huit véhicules 4 x 4 de la société minière Bissa Gold et ont entièrement endommagé deux autres pour protester contre la mort de six des leurs dans le domaine de l’entreprise.
Six orpailleurs qui se sont introduits frauduleusement dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2021, dans des fosses situées sur le domaine de Bissa Gold, ont perdu la vie «par manque d’air», selon des sources de l’AIB.
Mais pour plusieurs orpailleurs de la localité, ce sont les gaz lacrymogènes utilisés par la sécurité de la mine qui est la cause des décès de leurs camarades.
Alors que la mine s’apprêtait à transférer les dépouilles au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Zandkoom, les plaignants ont exigé que les corps soient exposés à la guérite de l’entreprise.
C’est ce différend de trop qui a conduit les orpailleurs à détruire les dix véhicules de la mine et la police à utiliser des gaz lacrymogènes.
La situation est présentement tendue dans la localité et les travaux de la mine ont été arrêtés.
Bam : six orpailleurs clandestins trouvent la mort dans le domaine de Bissa Gold
Kongoussi, 01 sept. 2021(AIB)-Six orpailleurs qui se sont introduits frauduleusement dans des fosses situées sur le domaine de Bissa Gold, ont perdu la vie «par manque d’air», a appris l’AIB mercredi de sources concordantes.
Selon les sources de l’AIB, les victimes se sont introduites dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2021 dans le domaine de Bissa Gold, à la recherche du métal jaune.
On enregistre également des blessés qui ont été évacués au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Kongoussi, précisent nos interlocuteurs.
Burkina/Terrorisme: des experts recommandent la prudence aux journalistes dans l’exercice de leur métier
Ouagadougou 1er sept. 2021 (AIB) – La Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest et le Centre national de presse Norbert Zongo ont recommandé lundi, la prudence aux journalistes qui se rendent dans les zones touchées par le terrorisme pour faire leur travail.
«Aujourd’hui, il y a des localités où nous ne pouvons plus aller faire notre travail car elles échappent au contrôle de l’Etat», a indiqué lundi aux journalistes, le représentant de la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest, Boureima Ouédraogo, lors d’un forum.
M. Ouédraogo dont les propos ont été rapportés mercredi par le quotidien privé L’Observateur Paalga, a ajouté qu’il y a également des menaces auxquelles font face les hommes de médias et qu’il faut voir à la loupe.
Selon Boureima Ouédraogo, il est nécessaire de mettre en évidence les problèmes de sécurité des journalistes face aux menaces terroristes et aux «lois répressives», afin de trouver des solutions pour leur protection.
M. Ouédraogo faisait allusion à la loi adoptée en juin 2021 par le gouvernement burkinabè, limitant la diffusion d’information et d’images sur les attaques terroristes.
«Avec ce changement, le cadre juridique doit aussi se conformer. Nous devons tout faire pour ne pas désarmer cette liberté de presse et ce forum doit proposer des solutions pour cela», a déclaré le ministre en charge de la Communication, Ousseni Tamboura.
Pour le ministre de la Sécurité Maxime Koné, le contexte actuel exige un dialogue entre les acteurs du pays d’où l’importance de respecter les zones proscrites pour le moment, afin d’éviter d’éventuels désagréments.
L’expert en sécurité, Mahamoudou Sawadogo a recommandé aux journalistes de ne jamais se rendre les premiers sur les lieux d’attaques et de toujours se renseigner sur la situation sécuritaire avec les populations locales.
Le Burkina Faso subit des attaques terroristes depuis 2015 qui ont occasions plusieurs dégâts tels que des pertes en vies humaines, des dégâts matérielles et plus d’un million de déplacées internes.
Le Burkina débloque 740 millions pour le financement d’une vingtaine de projets de recherche scientifique
Ouagadougou 01 sept 2021(AIB)-Le Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) a annoncé le déblocage de 740 millions de FCFA pour le financement d’une vingtaine de projets de recherches scientifiques.
«Au total, le Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) vient de mettre environ 740 millions de FCFA, sur budget de l’Etat, à la disposition du monde de la recherche», indique un communiqué de presse du ministère en charge de la Recherche scientifique, publié mercredi dans le quotidien Sidwaya.
Selon la même source, il s’agit d’une vingtaine de projets de recherches scientifiques qui résultent du 8e appel du Fonrid et du deuxième appel sur les maladies infectieuses.
Un plafond de 50 millions de FCFA sera attribué par projet pour les recherches concernant les maladies infectieuses pour une durée maximale de 2 ans.
30 millions de FCFA au maximum est réservé à chaque projet du 8em appel du FONRID pour une durée maximale de 3 ans.
En rappel, 1,5 milliard de FCFA ont été attribués à 43 projets lors de la dernière session, en mai 2021.
Burkina : Mise en place d’une cellule de crise après un effondrement mortel à l’université de Koudougou
Ouagadougou, 1er sept. 2021(AIB) – Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga a annoncé mardi, la mise en place d’une cellule de crise, à la suite de l’effondrement d’une dalle d’un bâtiment en construction à l’Université Norbert Zongo de Koudougou qui a coûté la vie à quatre personnes dont trois étudiants.
«Une cellule de crise a été mise en place pour déterminer les causes de cette catastrophe en vue de situer toutes les responsabilités», a affirmé le ministre en charge de l’Enseignement supérieur Alkassoum Maïga.
M. Maïga s’exprimait à la suite mardi de l’effondrement d’une dalle qui a fait quatre morts dont trois étudiants à l’université de Koudougou (100km, Centre-ouest).
Il dit avoir instruit les structures impliquées dans la construction du bâtiment de de faire toute la lumière sur cette «regrettable» situation.
Le ministre a exprimé sa compassion aux familles des victimes et son soutien au blessé dont il a annoncé la prise en charge entière par son ministère.
En rappel, un élève a été tué et 24 autres blessés, le lundi 24 mai 2021, quand une salle de classe s’est effondrée à Dandé dans les Hauts-Bassins (Ouest).
Le terrorisme a fait plus de victimes au Burkina qu’au Mali et au Niger réunis (expert)
Ouagadougou 1er sept. 2021 (AIB) – L’expert en sécurité, Mahamoudou Sawadogo a affirmé que le Burkina est devenu «le ventre mou» du terrorisme, de sorte que le pays compte plus de victimes, en six ans que le Niger et le Mali réunis en dix ans.
«En six ans de guerre contre le terrorisme, nous avons surplombé, en termes de personnes tuées et de déplacés internes, le Mali et le Niger qui combattent le terrorisme depuis déjà dix ans», a déclaré lundi l’expert en sécurité, Mahamoudou Sawadogo.
M. Sawadogo dont les propos ont été rapportés mercredi par le quotidien privé L’Observateur Paalga, s’exprimait lors d’un forum organisé lundi, par la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest et le Centre national de presse Norbert Zongo.
«C’est la première fois qu’un tel niveau de violence est atteint (au Burkina Faso). De 86 civils tués dans 105 incidents sécuritaires entre le 1er et le 31 mars 2021, on est passé à 298 civils tués dans 115 incidents sécuritaires entre le 1er avril et le 14 juin 2021» a indiqué Mahamoudou Sawadogo, selon l’Obs.
L’expert a précisé que durant le mois juillet, le Burkina a enregistré 91 incidents terroristes avec 89 morts contre 60 attaques et 28 morts au Mali alors que le Niger a enregistré 8 attaques et 31 morts.
Notons également que le Burkina a perdu 86 personnes, le 18 août 2021, dans l’attaque d’un convoi civilo-militaire sur l’axe Arbinda-Gorgadji (Nord).
11 civils, 4 volontaires pour la défense de la patrie et 15 soldats ont été tués près de Markoye(Nord), le 4 août 2021, rappelle –t-on.
Burkina : Trois autres partis sankakiristes adhèrent à l’alliance entre UNIR/MS et MPS
Ouagadougou, 1er sept. 2021 (AIB)- L’alliance entre l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS) et le Mouvement patriotique pour le salut (MPS) s’est agrandie mardi, avec l’adhésion de trois autres partis sankaristes, a-t-on appris.
Selon les journaux qui ont relayé l’information, ces trois partis politiques sont la Convention des patriotes et progressistes/Faso Baara (CPP/FB) de Siaka Barro, l’Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS) de Alphonse Ouédraogo et le Mouvement pour la cause du Faso (Fasokooz) de Moussa Dao.
Ils ont marqué l’adhésion de leur partis politiques à rejoindre le couple UNIR/MS de Bénéwendé Sankara et MPS de Augustin Loada, à travers la signature d’un protocole de fusion.
Pour Moussa Dao de Fasokooz et Siaka Barro de CPP/FB, cette fusion trouve son sens dans la nécessité pour les sankaristes de s’unir, de se retrouver sous un même idéal comme le stipule l’article 2 du protocole.
Ledit article stipule que « la dynamique amorcée reste ouverte à toute formation politique et à tout militant progressiste et/ou d’obédience sankariste » car selon eux les sankaristes n’ont pas toujours pas été des modèles d’unité.
Quant à l’ancien militant de l’UNIR/MS de Bénéwendé Sankara, Alphonse Marie Ouédraogo de l’URD/MS, il fait remarquer que cette fusion sonne comme un retour au bercail de l’enfant prodigue.
« Le temps a fait son effet. Nous avons tiré des leçons des échecs passés », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le président de l’UNIR/MS, Bénéwendé Stanislas Sankara a annoncé que cette première vague ne sera pas la dernière car, selon lui, d’autres partis politiques devront rejoindre leur union avant le congrès constitutif qui se tiendra du 30 octobre au 1er novembre 2021 d’où naitra le nom de leur union.
En rappel, c’est le 4 août dernier que le parti de l’œuf (UNIR/PS) et de la colombe (MPS) ont scellé leur union par la signature d’un protocole.
Le MPS est un parti politique burkinabè reconnu par l’arrêté n°2019-010/MATDC/SG/DGLPAP/DLFSPP du 2 juillet 2019 fondé par Augustin Loada sur le principe de la Social-Démocratie, alors que l’UNIR/MS fut fondé en novembre 2000 par Bénéwendé Sankara.
Burkina : Le budget de la Haute cour de justice n’est pas encore arrêté, selon son président
Ouagadougou, 1er sept. 2021(AIB) – Le président de la Haute cour de justice (HCJ), Boukari Khalil Bara a déclaré, mardi, que l’institution est en train de réfléchir sur son budget qui n’est pas encore arrêté.
« Pour la conduite des procès, nous avons besoin d’un certain nombre de chose dont, notamment, une grande salle pour la tenue du procès, des ressources financières, matérielles, mais aussi de personnels pour nous accompagner », a déclaré le président de la HCJ dont les propos sont rapportés par le quotidien privé Le Pays.
Il s’exprimait hier mardi, à l’issue d’une audience à lui accordé par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Boukari Khalil Bara qui conduisait une délégation de l’institution judiciaire dit être allé présenter la nouvelle équipe de la HCJ au chef de l’Etat et lui exposer les préoccupations de structure chargée de conduire des procès dont celui de l’ex Chef d’Etat Blaise Compaoré et son dernier gouvernement.
Selon lui, le coût des procès est en réflexion et le budget n’est pas encore arrêté pour le moment. Pour ce faire, il a indiqué que le président du Faso a demandé de formaliser la demande.
A en croire Le Pays, à la question de savoir combien coûteront ces procès, M. Bara a répondu que « nous sommes en train de réfléchir sur ce budget. Ce n’est pas un budget que nous avons arrêté pour le moment».
Il a précisé que le président du Faso leur a demandé de formaliser leur demande, mentionnant que le fonctionnement de la HCJ est porté par l’Assemblée nationale.
Lors de la récente visite, le 23 août 2021, du ministre d’Etat, ministre chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré à la Haute cour de justice, le procureur général, Dama Ouali avait déclaré que le dossier concernant l’ex-président et son dernier gouvernement était en état d’être jugé.
Le président Blaise Compaoré et son dernier gouvernement font objet d’accusation de « haute trahison » et « attentat à la Constitution ». Le procès avait été ouvert en avril 2017 avant d’être suspendu quelques semaines après.
Burkina : Des fouilles de bagages dans les gares TSR, à partir du 6 septembre
Ouagadougou, 1er sept. 2021 (AIB) – La direction générale de la société de transport, Transport Sana Rasmané (TSR) a annoncé, à travers un communiqué, qu’à partir du 6 septembre prochain, des équipes de fouille de bagages seront mises en place à l’intérieur des différentes gares, afin de détecter les produits nuisibles ou interdits au transport en commun, a appris l’AIB.
« La Direction générale de TSR porte à la connaissance du public et particulièrement à son aimable clientèle que pour des raisons de sécurité, elle procédera, à compter du 6 septembre 2021, à la fouille de colis et de bagages à transporter, avant tout embarquement dans les cars », renseigne le communiqué parvenu à l’AIB.
Le document est signé du Directeur général (DG) de la société de transport, en date du 26 août 2021.
Il précise que des équipes seront chargées de la vérification des sacs, des colis et autres bagages à l’intérieur des différentes gares TSR, «afin de détecter des objets ou produits nuisibles à la santé ou interdits au transport en commun ».
Le Burkina Faso connait depuis 2015, des attaques terroristes qui ont coûté la vie à plusieurs personnes, occasionné de nombreux déplacés internes, ainsi que des dégâts matériels.
Koudougou : quatre morts dont trois étudiants, dans l’effondrement d’un bâtiment à l’Université Norbert Zongo
Koudougou, 1er sept. 2021 (AIB) – L’effondrement de la dalle d’un bâtiment en construction au sein de l’Université Norbert-Zongo de Koudougou a causé mardi, quatre morts dont trois étudiants et un blessé, a-t-on constaté.
Les étudiants victimes du drame sont de l’Institut universitaire de technologie (IUT), en stage pratique sur le chantier pour l’obtention du Diplôme universitaire de technologie (DUT) dans le domaine de la construction et du bâtiment. Parmi elles, figure une fille.
Quant au quatrième corps, il est celui d’un menuisier-coffreur.
Selon les informations recueillies sur place c’est aux environs de 10 heures, le mardi 31 août, que l’effondrement a eu lieu.
Un employé qui était en haut du bâtiment pour enlever les coffrages a constaté que la dalle commençait à céder et aurait crié pour alerter ses camarades sous le hall. Mais peine perdue, car pendant que ces derniers tentaient de s’échapper que le malheur est arrivé.
Le blessé, qui a eu plus de chance que les autres, a été sorti des décombres dès les premiers moments de l’accident de travail.
Il a fallu près de 9 heures pour que les sapeurs-pompiers, appuyés par les autres employés du chantier ainsi que les populations venues au secours, puissent extraire les quatre corps sans vie des ruines en béton puisque le dernier corps est sorti vers 19 heures.
Le chantier est initié dans le cadre du projet cité universitaire du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et financé par la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA).
Les travaux sont exécutés par l’Entreprise SUZY construction pour un coût global d’environ 20 milliards F CFA.
Le lancement des travaux est intervenu en novembre 2019 dans l’enceinte et concernent la construction des amphithéâtres pour des Unités de formation et de recherches (UFR), la cité universitaire ainsi qu’un foyer.
Le substitut du procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Koudougou, accompagné des éléments de la police judiciaire, ont assisté à l’extraction des corps mais se sont refusés à tout commentaire promettant aux journalistes de s’exprimer sur le sujet ce mercredi.
Faits divers et politique se partagent la Une des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 1er sept. 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè parvenus à l’AIB ce mercredi matin commentent l’actualité marquée essentiellement par la rentrée gouvernementale, ainsi que des faits divers dont l’effondrement, la veille, d’un bâtiment à l’Université Norbert Zongo de Koudougou.
« Effondrement d’une dalle d’un bâtiment en construction à l’université Norbert Zongo de Koudougou : 4 morts », arbore le journal privé Le Quotidien, évoquant ce drame survenu, hier mardi, dans la capitale de la région du Centre-ouest.
A ce propos, le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga affiche : « Trois étudiants stagiaires et un ouvrier périssent sous les décombres».
Le quotidien national Sidwaya rapporte que parmi les victimes, l’on dénombre trois étudiants dont une fille de l’Institut universitaire de technologie (IUT), en stage pratique sur le chantier pour l’obtention du Diplôme universitaire de technologie (DUT) dans le domaine de la construction et du bâtiment.
Le même journal, dans sa rubrique « On murmure » aborde une affaire de tentative d’escroquerie, sous le titre : « Le commerçant et l’+l’homme de tenue+».
Sidwaya parle également, dans la même rubrique, d’un commerçant qui achète 28 parcelles dans la cité des forces vives de Ziniaré, chef-lieu de la région du Plateau central et ville hôte de la prochaine célébration de la fête nationale, le 11 décembre.
Dans ses « Révélations », Le Pays revient sur le drame de Banlo, mentionnant que « les maires des communes du Sud-Ouest (sont) consternés ».
En politique, ce quotidien privé renseigne que les ministres rendent compte de leur gestion au chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré, à partir d’aujourd’hui.
Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, parle des « dossiers chauds de la rentrée politique et administrative », à travers sa rubrique « Autant le dire… ».
De l’avis du journal, « l’administration étant au centre de toutes les questions, il est important que ne doivent y être que ceux qui ont l’amour du pays, patriotes avérés, intègres sur les bords et dévoués pour la cause commune ».
Et de regretter que « malheureusement, depuis un certain temps, ce n’est plus le cas ».
Quant à L’Observateur Paalga, il évoque la rentrée gouvernementale sous un ton humoristique, dans sa rubrique « Les humeurs de Barry », avec ce titre : « La chicotte pour les adeptes de l’école buissonnière ».
Aujourd’hui au Faso, de son côté, parle du rapprochement de partis politiques se réclamant de bords sankaristes, signalant qu’« après 10 ans, Siaka Barro de la CPP/FB et Alphonse Ouédraogo de l’URD/MS retournent à l’UNIR/PS».
Le même quotidien privé informe qu’une délégation de la Haute cour de justice (HCJ) a été reçue, hier mardi à Ouagadougou, par le président de Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
A ce sujet, Sidwaya met en exergue : « Haute cour de justice : Khalil Barra et son équipe demandent conseil au chef de l’Etat», là où Le Pays reprend les propos du président de la HCJ, Khalil Barra qui dit : « Nous sommes en train de réfléchir sur le budget ».
Burkina : Le premier recteur de l’Université de Ouagadougou immortalisé à travers une rue
Ouagadougou, 31 août 2021 (AIB) – Le Professeur Yembila Abdoulaye Toguyeni, premier recteur de l’Université de Ouagadougou (rebaptisée Université Joseph KI-Zerbo et Université Thomas Sankara), a été immortalisé mardi, à travers le baptême d’une rue qui porte désormais son nom.
La « rue Na-Roamba », sise au quartier Zogona, à l’arrondissement N°5 de Ouagadougou, porte désormais le nom « rue Professeur Yembila Abdoulaye Toguyeni ».
Cette rue jouxte le côté Est de l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo. Elle est limitée au nord par l’avenue Komber Pademba et au sud par le boulevard Charles De Gaule.
Professeur Yembila Abdoulaye Toguyeni (25 février 1933 – 20 août 2019)
La cérémonie de baptême a été présidée, ce mardi, par le maire de la ville de Ouagadougou Armand_Roland_Pierre_Beouindé, en présence d’acteurs du monde universitaire et d’autorités politiques dont le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga.
Le professeur Yembila Abdoulaye Toguyeni (25 février 1933 – 20 août 2019) s’est illustré très tôt par son ardeur au travail et devient à 38 ans, le premier africain, chef de département de physique de l’université de Dakar, en 1971.
Cet enseignant d’université était un chercheur chevronné. Dès 1960, il rejoint le laboratoire de l’Institut de physique météorologique (IPM) de Dakar.
Au sein d’une équipe de chercheurs français et sénégalais, il y développe les premières recherches en Afrique noire sur l’énergie solaire, la themoélectricité et la mécanique.
Ses recherches avaient pour objet de promouvoir le développement du monde rural.
La qualité de ses travaux lui ont valu d’être le premier Africain à être nommé à la tête du prestigieux Centre de recherches appliquées, « institut de physique météorologique de Dakar », devenu CERER.
En 1973, le président de la République de Haute Volta (Ancien nom du Burkina Faso), Aboubacar Sangoulé Lamizana, soucieux de parachever le système éducatif dans son pays, sollicite le Pr Toguyeni, afin qu’il vienne mettre en place le système universitaire de son pays d’origine.
La rue est située à l’Est de l’Université Joseph-Ki Zerbo
A ce titre, la ville de Ouagadougou doit au Professeur, la création en 1974, de la première université du pays, l’université de Ouagadougou qui donna naissance plus tard aux Universités Joseph KI-ZERBO et Thomas SANKARA, dont il est le premier recteur de 1974 à 1982.
Nommé en 1976, Directeur général de l’enseignement supérieur, avec rang de ministre, il met en place les structures qui permettront la création des autres universités publiques du pays, comme l’université de Bobo-Dioulasso.
En 1978, ses travaux de recherches et ses publications scientifiques font de lui, le premier professeur titulaire d’une chaîne d’enseignement de l’université de Haute Volta.
Ainsi de 1973 à 1982, il a oeuvré avec des collaborateurs de talents, à implanter durablement les principales structures du système universitaire du pays.
Le professeur Toguyeni a consacré sa vie entière à l’enseignement supérieur et à la recherche. Il a eu plusieurs distinctions honorifiques dont officier dans l’ordre national du Burkina Faso, Commandeur dans l’ordre des palmes académiques du Burkina Faso et du Sénégal.
Il a reçu également les distinctions d’Officier dans l’ordre des palmes académiques de la France et du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES).
Sans oublier le titre de professeur honoraire de l’université de Ouagadougou et de président d’honneur de la Société ouest africaine de physique (SOAP).
Nommé Président du conseil scientifique de l’université privée Aube Nouvelle à sa retraite en 1996, le Pr Yembila Abdoulaye Toguyeni s’est investi dans la mise en place des textes régissant l’enseignement supérieur privé au Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
AK/ata
Source : Direction de la communication des relations publique de l’Université
Burkina : Un terroriste tué et du matériel récupéré dans le Namentenga
Ouagadougou, 31 août 2021(AIB)-La gendarmerie nationale a abattu un terroriste et recupéré un lot de matériel dans sa riposte mardi, contre l’attaque d’un convoi minier près de Gorébalé dans la commune de Yalgo (Namentenga, Centre-nord).
La gendarmerie enregistre un blessé dans ses rangs.
Koulpelogo : Un VDP tue deux personnes à cause d’une place au marché
Ouargaye, 31 août 2021(AIB)-Un volontaire pour la défense de la patrie (VDP) a ouvert mortellement le feu, mardi, sur un père et son fils avec lesquels, il disputait une place au marché de Napadé dans le Koulpelogo.
Un homme et son fils ont été tués mardi par un VDP dans le village de Napadé situé à dix kilomètres de la commune de Soudougui, à une soixantaine de km de Ouargaye dans le Koulpelogo, a appris l’AIB de sources bien informées.
Selon les témoins, une affaire d’attribution place au sein du marché de Napadé qui attendait le préfet pour une résolution, en est la cause.
Le VDP qui aurait trouvé les victimes en train de construire une boutique au niveau de la place disputée, a eu une dispute avec eux et a fini par utiliser son arme contre les deux.
Notons que dans la matinée de ce mardi, des individus armés ont emporté une importante somme d’argent en braquant une boutique mobile monnaie dans le village de Zoaga, commune de Yargatenga, province du Koulpelogo.
Burkina : Deux décès et une portée disparue dans un effondrement à l’université de Koudougou
Koudougou, 31 août 2021(AIB)-Deux personnes ont perdu la vie, une blessée et une portée disparue dans l’effondrement, mardi, d’une dalle sur un chantier de l’Université Norbert Zongo de Koudougou.
La dalle d’un bâtiment en construction s’est effondrée ce mardi 31 août 2021 à l’Université de Koudougou (100km, Centre-ouest).
Des ouvriers et des stagiaires de l’Institut universitaire de technologies (IUT) travaillaient sur le chantier au moment du drame.
Deux corps sans vie se trouvent toujours sous les décombres tandis qu’une personne de sexe féminin est toujours portée disparue.
Un blessé a été extrait des décombres et conduit à l’hôpital.
Des sapeurs-pompiers sont toujours sur les lieux pour poursuivre les fouilles.
Agence d’information du Burkina
BRN/ata
NB : Cette dépêche sera continuellement actualisée en fonction de l’évolution de la situation.
Burkina : la CENI et l’ONI s’associent pour la réussite des élections municipales
Ouagadougou 31 aout 2021(AIB)-La Commission électorale nationale indépendante(CENI) et l’Office nationale d’identification(ONI) ont annoncé lundi que les deux structures vont s’associer pour organiser les élections municipales de 2022.
«C’est important pour nous de découvrir les instruments sur la base desquels nous allons travailler sur le terrain et d’aplanir les difficultés afin d’amorcer sereinement les prochaines consultations électorales», a déclaré le président de la Commission électorale nationale indépendante(CENI) Elysée Ouédraogo.
M. Ouédraogo dont les propos ont été rapportés mardi par Sidwaya, s’exprimait après un entretien lundi, avec le Directeur de l’Office nationale d’identification (ONI) Aristide Béré.
Selon lui, ce partenariat va permettre à son institution de se mettre au même diapason que l’ONI pour l’accomplissement de leurs missions.
Aristide Béré a indiqué qu’au terme du code électoral, les pièces retenues pour les votes sont la carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) et le passeport.
M. Béré a relevé l’intérêt d’exposer aux nouveaux commissaires de la CENI, les considérations techniques liées à ces pièces.
Le directeur de l’ONI a souligné que son institution attend le schéma directeur de la CENI afin d’harmoniser leurs interventions pour un meilleur enrôlement des populations.
Le président de la CENI Elysée Ouédraogo a appelé la population à s’enrôler massivement pour disposer de ces cartes afin de prendre part aux votes qui seront organisés.
En rappel, le nouveau bureau de la CENI conduit par Elysée Ouédraogo a pris fonction le 29 juillet 2021 en remplacement de l’équipe de Newton Ahmed Barry.
M. Barry a proposé à maintes reprises de croiser les fichiers de l’ONI et de la CENI pour économiser les fonds réservés à l’enrôlement des électeurs.
Burkina : «Tôt ou tard, nous allons vaincre le terrorisme», espère Me Halidou Ouédraogo
Ouagadougou, 31 aout 2021 (AIB)-L’avocat Me Halidou Ouédraogo a déclaré que le Burkina Faso va arriver à bout du terrorisme qui l’endeuille depuis six ans, parce que selon lui, les terroristes ne suivent pas la voie de Dieu mais celle du banditisme.
«Tôt ou tard, nous allons vaincre ces aventuriers parce que ce n’est pas la voie de Dieu, ce n’est pas la voie de la religion mais celle de la drogue et du banditisme», a déclaré Me Halidou Ouédraogo dans une interview réalisée le 20 et publiée le 31 août 2021 par le quotidien privé «Le Pays ».
Me Ouédraogo faisait allusion à l’attaque terroriste d’Arbidan-Gorgadji(Nord) qui a coûté la vie, le 18 août 2021 à 86 personnes ; la nième attaque depuis 2015.
Selon l’avocat, les terroristes ne mènent pas une guerre classique mais une guerre qui ressemble à une guérilla urbaine ou à une guérilla des maquis.
«Face à un peuple résilient comme cela se voit, si l’on a foi on est sûr d’arriver à bout du phénomène terroriste», a conclu Me Halidou Ouédraogo.
Le défenseur des droits humains Halidou Ouédraogo a connu des déboires et la clandestinité sous plusieurs régimes au Burkina Faso.
Il est l’actuel président d’honneur du mouvement burkinabés des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) et président de la CODEL (Convention des Organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections).
Halidou Ouedraogo est également le président de la Commission qui a rédigé la nouvelle Constitution en attente d’être adoptée.
Burkina : Le bimestriel «La Marche du Burkina Faso» pour améliorer la communication gouvernementale
Ouagadougou, 31 août 2021 (AIB) – Le ministère burkinabè en charge de la Communication, à travers la Direction générale de la Communication (DGCOM), a élaboré de nouveaux outils de communication parmi lesquels un bimestriel dénommé «La Marche du Burkina Faso» dont le 1er numéro est disponible à partir de ce mercredi.
Selon les initiateurs, «La Marche du Burkina Faso» met en exergue les grandes décisions du Conseil des ministres, les défis sécuritaires relevés par les Forces de défense et de sécurité (FDS) « ainsi que les grands chantiers symboles d’un Burkina Faso qui gagne et qui avance ».
Il ressort que le premier numéro du bimestriel sera diffusé ce 1er septembre 2021 sur les plateformes web du ministère de la Communication et ses partenaires.
Le document, apprend-on, s’inscrit dans la vision du ministère en charge de la Communication « d’améliorer l’organisation et la mise à disposition de l’information officielle aux Burkinabè, aux amis et aux partenaires du Burkina Faso ».
Il fait partie des nouveaux outils de communication que le ministère, à travers la Direction générale de la communication (DGCOM) vient d’élaborer en vue d’améliorer sa stratégie communicationnelle.
Au nombre de ces nouveaux outils de communication figurent le « focus hebdomadaire des décisions du Conseil des ministres » et les « fiches sur les acquis du gouvernement de 2016 à 2020 dans certains secteurs de développement ».
Ces outils sont élaborés uniquement en version numérique.
Agents CCVA tués : Des sanctions exemplaires et des mesures urgentes annoncées
Gaoua, 30 août 2021(AIB)-Le gouverneur du Sud-ouest, Emmanuel Zongo a annoncé lundi, des sanctions exemplaires et des mesures urgentes à la suite du lynchage à mort de trois fonctionnaires pour avoir percuté mortellement un enfant dans la commune de Bouroum-Bouroum.
«Nous vivons une situation de choc, une véritable tragédie qui nous recommande de prendre des mesures. Ce crime a touché plus d’un et nous sommes en train de tout faire pour que les coupables subissent des sanctions exemplaires. Celles-ci doivent être diffusées le plus loin possible pour donner une leçon », a lancé Emmanuel Zongo.
Le gouverneur de la région du Sud-ouest s’exprimait le lundi 30 août 2021 à Gaoua, lors d’une rencontre avec les maires, les élus nationaux et les haut-commissaires de son ressort territorial.
Vendredi à Banlo, dans la commune de Bouroum-Bouroum, trois agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) ont été lynchés à mort par une foule en furie, suite à un accident ayant causé la perte d’un garçonnet de dix ans.
«Je suis dépassé par cet acte ignoble et je me pose toujours des questions sur les raisons qui ont poussé les auteurs », a laissé entendre l’édile de Bouroum-Bouroum Koko Momo.
Par ailleurs, Koko Momo a relevé que les accidents sont fréquents au niveau du village de Banlo ce qui avait amené la population à exiger des ralentisseurs.
«Avec la direction régionale des infrastructures, nous avons sensibilisé la population et fixé un panneau de limitation de vitesse», a informé le maire.
Il a confié avoir eu des informations selon lesquels, la population en voulait également à sa personne quand l’accident est survenu.
Le gouverneur du Sud-ouest, Emmanuel Zongo a recommandé que les maires des communes traversées par la route nationale 12 (RN12) prennent des mesures pour déguerpir les commerces et autres activités commerciales aux abords de la voie.
Les maires ont dit leur engagement à mettre en œuvre les mesures mais aussi à prendre des initiatives notamment communicationnelles allant dans le sens de la prévention.
Burkina: La fermeture du lycée Zinda et le drame de Banlo, toujours commentés par les journaux
Ouagadougou, 31 août 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè parvenus à l’AIB ce mardi matin, continuent de commenter le lynchage à mort de trois agents publics à Banlo (Sud-ouest), ainsi que la fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, le plus grand établissement scolaire du pays.
Le quotidien national Sidwaya arbore en couverture : « Affectation des élèves du Lycée Philippe Kaboré : Les inquiétudes des élèves et de leurs parents ».
Le journal rappelle que « fermé depuis le 24 mai 2021, le Lycée Philippe-Zinda-Kaboré ne sera pas rouvert pour l’année scolaire 2021-2022, ajoutant que les élèves seront affectés dans 74 autres établissements publics répartis dans la ville de Ouagadougou ».
Selon Sidwaya, les enregistrements des élèves ont commencé, le lundi 30 août 2021 et prendront fin, le vendredi 10 septembre 2021.
Il rapporte les craintes de certains acteurs de l’éducation rencontrés sur le site de l’arrondissement 2 au sein du Lycée municipal de Paspanga, voisin de l’établissement fermé.
De son côté, le journal privé Le Quotidien affiche : «Fermeture du lycée Philippe Zinda Kaboré : Des syndicats de l’éducation réagissent », là où L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, mentionne : «Fermeture du lycée Zinda : Entre condamnations et approbations».
Le quotidien cité en second lieu, dit avoir promené son micro auprès des responsables syndicaux, de parents d’élèves, de commerçants et d’anonymes en vue de recueillir leur appréciation de la décision.
« Si pour les uns le fait de maintenir cet établissement fermé n’est pas la solution aux manifestations des élèves et procéderait d’une volonté des autorités de +liquider le Zinda+, pour d’autres, cette décision est la bienvenue et pourrait être un moyen de +débarrasser cette école de bandits et de drogués+», fait observer L’Observateur Paalga.
Dans la même lancée, Le Pays met en exergue la réaction de quelques acteurs suite à la décision.
Ainsi, Boureima Dissa Gnoumou, député-maire de Houndé, estime qu’il s’agit d’« un coup dur sur plusieurs plans», là où Aziz Bansé, un enseignant pense que « c’est une mauvaise manière de déplacer le problème ».
Le même journal privé revient sur le lynchage à mort de trois agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), vendredi dernier à Banlo, dans la région du Sud-ouest, titrant : « La justice doit sévir pour l’exemple ».
Le sujet est abordé dans la rubrique ‘’Autant le dire…’’ de L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, sous le titre : « Lynchage à mort à Banlo, au-delà des émotions regardons-nous dans la glace ».
Le journal croit savoir que l’« on a comme cette impression que depuis l’insurrection populaire (de fin octobre 2014, Ndlr) où les politiciens ont décidé de régler leurs divergences par la violence, tout est devenu violent au Burkina Faso ».
Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso informe que le ministre en charge des Transports, Vincent Dabilgou était hier lundi aux côtés des familles des victimes du drame de Banlo.
A ce propos, Sidwaya renseigne que le CCVA a procédé à l’inhumation de ses agents lynchés à mort, le 27 août 2021 à Banlo.
« Si la dépouille mortelle de Edmond Naba a été transférée et inhumée, le 29 août 2021, à Gaoua, les corps des agents, Harouna Ouédraogo et Jacques Naré ont été transférés puis inhumés respectivement aux cimetières de Kamboinsin et de Borgo, le lundi 30 août 2021 à Ouagadougou », relate le quotidien national.