Burkina-Justice-Procès.
Burkina : Le budget de la Haute cour de justice n’est pas encore arrêté, selon son président
Ouagadougou, 1er sept. 2021(AIB) – Le président de la Haute cour de justice (HCJ), Boukari Khalil Bara a déclaré, mardi, que l’institution est en train de réfléchir sur son budget qui n’est pas encore arrêté.
« Pour la conduite des procès, nous avons besoin d’un certain nombre de chose dont, notamment, une grande salle pour la tenue du procès, des ressources financières, matérielles, mais aussi de personnels pour nous accompagner », a déclaré le président de la HCJ dont les propos sont rapportés par le quotidien privé Le Pays.
Il s’exprimait hier mardi, à l’issue d’une audience à lui accordé par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Boukari Khalil Bara qui conduisait une délégation de l’institution judiciaire dit être allé présenter la nouvelle équipe de la HCJ au chef de l’Etat et lui exposer les préoccupations de structure chargée de conduire des procès dont celui de l’ex Chef d’Etat Blaise Compaoré et son dernier gouvernement.
Selon lui, le coût des procès est en réflexion et le budget n’est pas encore arrêté pour le moment. Pour ce faire, il a indiqué que le président du Faso a demandé de formaliser la demande.
A en croire Le Pays, à la question de savoir combien coûteront ces procès, M. Bara a répondu que « nous sommes en train de réfléchir sur ce budget. Ce n’est pas un budget que nous avons arrêté pour le moment».
Il a précisé que le président du Faso leur a demandé de formaliser leur demande, mentionnant que le fonctionnement de la HCJ est porté par l’Assemblée nationale.
Lors de la récente visite, le 23 août 2021, du ministre d’Etat, ministre chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré à la Haute cour de justice, le procureur général, Dama Ouali avait déclaré que le dossier concernant l’ex-président et son dernier gouvernement était en état d’être jugé.
Le président Blaise Compaoré et son dernier gouvernement font objet d’accusation de « haute trahison » et « attentat à la Constitution ». Le procès avait été ouvert en avril 2017 avant d’être suspendu quelques semaines après.
Agence d’information du Burkina.
SS/ak