Revue de presse du mardi 31 août 2021

Burkina: La fermeture du lycée Zinda et le drame de Banlo,  toujours commentés par les journaux

Ouagadougou, 31 août 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè parvenus à l’AIB ce mardi matin, continuent de commenter le lynchage à mort de trois agents publics  à Banlo (Sud-ouest), ainsi que la fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, le plus grand établissement scolaire du pays.

Le quotidien national Sidwaya arbore en couverture : « Affectation des élèves du Lycée Philippe Kaboré : Les inquiétudes des élèves et de leurs parents ».

Le journal rappelle que « fermé depuis le 24 mai 2021, le Lycée Philippe-Zinda-Kaboré ne sera pas rouvert pour l’année scolaire 2021-2022, ajoutant que les élèves seront affectés dans 74 autres établissements publics répartis dans la ville de Ouagadougou ».

Selon Sidwaya, les enregistrements des élèves ont commencé, le lundi 30 août 2021 et prendront fin, le vendredi 10 septembre 2021.

Il rapporte les craintes de certains acteurs de l’éducation rencontrés sur le site de l’arrondissement 2 au sein du Lycée municipal de Paspanga, voisin de l’établissement fermé.

De son côté, le journal privé Le Quotidien affiche : «Fermeture du lycée Philippe Zinda Kaboré : Des syndicats de l’éducation réagissent », là où L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, mentionne : «Fermeture du lycée Zinda : Entre condamnations et approbations».

Le quotidien cité en second lieu, dit avoir promené son micro auprès des responsables syndicaux, de parents d’élèves, de commerçants et d’anonymes en vue de recueillir leur appréciation de la décision.

« Si pour les uns le fait de maintenir cet établissement fermé n’est pas la solution aux manifestations des élèves et procéderait d’une volonté des autorités de +liquider le Zinda+, pour d’autres, cette décision est la bienvenue et pourrait être un moyen de +débarrasser cette école de bandits et de drogués+», fait observer L’Observateur Paalga.

Dans la même lancée, Le Pays met en exergue la réaction de quelques acteurs suite à la décision.

Ainsi, Boureima Dissa Gnoumou, député-maire de Houndé, estime qu’il s’agit d’« un coup dur sur plusieurs plans», là où Aziz Bansé, un enseignant pense que « c’est une mauvaise manière de déplacer le problème ».

Le même journal privé revient sur le lynchage à mort de trois agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), vendredi dernier à Banlo, dans la région du Sud-ouest, titrant : « La justice doit sévir pour l’exemple ».

Le sujet est abordé dans la rubrique ‘’Autant le dire…’’ de L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, sous le titre : « Lynchage à mort à Banlo, au-delà des émotions regardons-nous dans la glace ».

Le journal croit savoir que l’« on a comme cette impression que depuis l’insurrection populaire (de fin octobre 2014, Ndlr) où les politiciens ont décidé de régler leurs divergences par la violence, tout est devenu violent au Burkina Faso ».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso informe que le ministre en charge des Transports, Vincent Dabilgou était hier lundi aux côtés des familles des victimes du drame de Banlo.

A ce propos, Sidwaya renseigne que le CCVA a procédé à l’inhumation de ses agents lynchés à mort, le 27 août 2021 à Banlo.

« Si la dépouille mortelle de Edmond Naba a été transférée et inhumée, le 29 août 2021, à Gaoua, les corps des agents, Harouna Ouédraogo et Jacques Naré ont été transférés puis inhumés respectivement aux cimetières de Kamboinsin et de Borgo, le lundi 30 août 2021 à Ouagadougou », relate le quotidien national.

Agence d’information du Burkina

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!