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Religion et foncier  au menu des quotidiens burkinabè

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Religion et foncier  au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 15 mars 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce lundi évoquent à leur Une,  la suspension du traitement des dossiers des promoteurs immobiliers, sans oublier  la crise qui prévaut au sein de la communauté musulmane.

«Crise au sein de la communauté musulmane : Le président Abdoul Rasmané Sana dénonce l’attitude du médiateur du Faso», arbore à sa Une, le quotidien privé Le Pays.

Selon le journal privé, le bureau sortant de la Communauté musulmane du Burkina (CMBF), avec à sa tête Abdoul Rasmané Sana, a initié un point de presse le  vendredi 12 mars 2021 à Ouagadougou pour faire le bilan de ses activités.

A l’en croire, M. Sana dénonce la démarche du Médiateur du Faso  qui concerne le renouvellement des instances de la CMBF.

De son côté, le quotidien d’Etat Sidwaya affiche à sa manchette : «Crise à la communauté musulmane : le président sortant rejette la transition».

Pour le journal, Abdoul Rasmané  Sana souligne que le médiateur du Faso a rencontré des acteurs   et des personnalités dans l’optique de trouver une personne pour organiser et diriger une transition à la CMBF.

Pour sa part, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga note à sa manchette : «Assemblée de  Dieu du Burkina : 100 ans d’alléluias».

A le (journal) lire, la cérémonie de clôture des activités du centenaire de l’église des Assemblées de Dieu du Burkina  s’est déroulée le dimanche 14 mars 2021 sur le site du 75e anniversaire  de Ouagadougou, avec la participation du chef de l’Etat Roch Kaboré, des représentants coutumiers , des invités et des milliers de fidèles venus d’Afrique,  d’Europe  et d’Amérique.

Le confère rappelle que les protestants sont venus dire Alléluia au Seigneur qui a gardé sous sa protection les  Assemblée de Dieu du Burkina (première église), de 1921 à nos jours.

Abordant la même actualité, le journal public Sidwaya souligne à sa Une : «Centenaire des Assemblées de Dieu : Prières  et reconnaissances au Christ».

Aux dires du président du comité national  d’organisation, le pasteur Samuel Ouédraogo, cent ans dans la vie d’une  église  constitue une grâce  et  les prières   lors de la célébration témoignent leur reconnaissance à Dieu.

Sous un autre registre, le journal privé Le Pays titre à sa Une «Suspension de traitement des dossiers de promotion immobilière : L’APIB et l’UNAPIB attendent avec intérêt les reformes».

Pour le confrère, les  organisations des promoteurs immobiliers  ont organisé une conférence de presse le vendredi 12 mars 2021 à Ouagadougou afin de rassurer l’opinion  nationale et internationale du non-arrêt de l’exercice de leurs activités par le ministère en charge de l’Urbanisme.

Le quotidien privé  signale que cette rencontre fait suite à une circulaire  n° 63 du  département en  charge de l’Urbanisme qui suspendait le traitement des dossiers de promotion immobilière au Burkina Faso.

A l’en croire, la note s’adresse  aux  Associations des promoteurs immobiliers du  Burkina (APIB) , à  l’Union nationale des  promoteurs immobiliers du Burkina (UNAPIB), au syndicat, aux agents du ministère et aux acteurs de la chaîne d’activités pour une pause en vue de mieux appréhender la situation afin de dégager des solutions efficaces dans la gestion du foncier.

Dans la même dynamique  Sidwaya  affiche  dans ses colonnes :«Suspension du traitement des dossiers immobiliers : Des promoteurs apportent des précisions».

Selon le quotidien d’Etat, les promoteurs immobiliers soutiennent que la suspension permettra au nouveau ministre, Me Bénéwendé Sankara de  se faire une idée des dossiers en instance.

Agence d’Information du Burkina

NO/ata/aka  

 

L’AS SONABEL reprend les commandes du Fasofoot

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L’AS SONABEL reprend les commandes du Fasofoot

Ouagadougou, 15 mars 2021 (AIB) – L’AS SONABEL a repris les commandes du championnat national burkinabè de première division malgré son match nul face à Vitesse FC de Bobo-Dioulasso (0-0), lors de la 20e journée, jouée le week-end dernier.

Depuis la phase retour du championnat de D1, Salitas FC n’enchaine que des défaites. Ce dimanche au stade du 4 Août, les Colombes de Ouaga 2000 sont encore tombées devant l’US forces armées par la plus petite des marges grâce au but d’Ismaël Karambiri (63e).

Après deux défaites d’affilées depuis la reprise, l’EFO s’est enfin offert Majestic SC par 2 buts à 0. L’ASFA-Y quant à elle décolle difficilement. Les « Jaune et vert » ont partagé les points devant Kozaf (0-0). Son coach Moussa Sanogo dit Falcao aurait démissionné.

Tous les résultats de 20e journée

AS SONABEL – VITESSE FC : 0-0

ASFA-Y – KOZAF : 0-0

LEOPARD – USO : 1-0

ASECK – AS DOUANE : 2-0

ROYAL FC – RCB : 0-0

AS POLICE – RCK : 1-0

RAHIMO FC – ASFB : 1-0

EFO – MAJESTIC SC : 2-0

SALITAS FC – USFA : 0-1

Classement à l’issue de la 20e journée

1er : AS SONABEL : 38 pts+15

2: USFA : 37 pts+12

3: SALITAS FC : 36 pts+7

4e : AS DOUANE: 31 pts+11

5e: RCK: 29 pts – 6

6e: RCB: 28 pts + 5

7e: AS POLICE: 27 pts + 4

8e:  MAJESTIC SC: 27 pts – 2

9e: USO: 26 pts – 1

10e: EFO: 25 pts + 2

11e: ROYAL FC: 23 pts – 1

12e: ASECK 23 pts – 4

13e: RAHIMO FC: 23 pts – 5

14e: ASFA-Y: 23 pts – 8

15: LEOPARDS SC : 22 pts – 9

16: VITESSE FC : 19 pts – 7

17: KOZAF : 19 pts – 10

18e: ASFB: 17 pts – 10
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 15 MARS 2021

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 15 MARS 2021

 

DUBLIN – Les Pays-Bas ont suspendu dimanche par précaution l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, le laboratoire suédo-britannique multipliant les déboires en Europe où il ne parvient déjà pas à honorer ses commandes.

 

RANGOUN – Au moins 18 personnes ont été tuées dimanche en Birmanie dans des manifestations contre le coup d’Etat militaire, l’un des bilans journaliers les plus lourds depuis la prise du pouvoir par la junte, qui a déclaré la loi martiale dans deux communes de l’agglomération de Rangoun dans la soirée.

 

– L’émissaire de l’ONU pour la Birmanie, Christine Schraner Burgener, a « vigoureusement » dénoncé « le bain de sang » en cours dans ce pays et appelé la communauté internationale à s’unir derrière le peuple birman.

 

STUTTGART (Allemagne) – Les conservateurs allemands, embourbés dans un scandale financier et critiqués pour leur réponse à la pandémie de Covid-19, ont essuyé dimanche une cinglante défaite électorale dans deux Etats régionaux à six mois de législatives qui doivent désigner le successeur d’Angela Merkel à la chancellerie.

 

LA PAZ – L’ex-présidente par intérim de Bolivie Jeanine Añez, arrêtée et accusée de coup d’Etat contre son prédécesseur Evo Morales, a annoncé dimanche que la justice avait ordonné qu’elle soit placée en détention préventive pour quatre mois. Le parquet bolivien avait requis six mois de prison préventive contre l’ancienne présidente de droite, les organisations internationales appelant à un processus judiciaire transparent.

 

LONDRES – Le Premier ministre britannique Boris Johnson envisage de nouvelles actions pour lutter contre les violences infligées aux femmes, après un week-end marqué par l’intervention controversée de la police lors d’un hommage à une jeune Londonienne dont la mort suscite un vif émoi au Royaume-Uni.

 

TEHERAN – L’Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe, au coeur de vives tensions entre Londres et la République islamique, a comparu dimanche à Téhéran dans un nouveau procès dont elle attend désormais le verdict, quelques jours après avoir fini de purger une peine de cinq ans de prison.

 

LOS ANGELES – Les Grammy Awards ont récompensé dimanche soir la rappeuse Megan Thee Stallion, sacrée révélation de l’année, et permis à la reine Beyoncé de battre le record de récompenses pour une artiste féminine dans cette compétition. L’artiste H.E.R a été primée pour son titre « I Can’t Breathe », inspiré par les manifestations antiracistes qui ont secoué les Etats-Unis l’été dernier. Et Taylor Swift a remporté le Grammy de l’album de l’année pour « Folklore ».

 

BANGUI – A défaut de se mobiliser massivement, les Centrafricains ont pu voter dimanche dans le calme et la sécurité pour le second tour des législatives, deux mois et demi après un premier tour et une présidentielle sous la menace des rebelles, en retrait depuis.

 

BERLIN – Le géant allemand de l’automobile Volkswagen a annoncé dimanche un plan de suppression d’emplois non chiffré mais qui pourrait concerner jusqu’à 5.000 postes d’ici fin 2023 dans le cadre d’une réduction des coûts destinée à financer la transition vers l’électrique.

 

PARIS – Emmanuel Faber a été évincé de la tête de Danone par le conseil d’administration du géant français de l’agroalimentaire et remplacé par l’ex-patron du fabricant de matériel électrique Legrand, Gilles Schnepp, a affirmé dimanche soir le quotidien Le Figaro.

 

BEYROUTH – La guerre en Syrie, qui entre dans sa onzième année, a fait au moins 388.652 morts, indique dimanche l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

 

Selon l’ONG basée au Royaume-Uni, près de 117.388 civils, dont plus de 22.000 enfants, ont péri depuis le déclenchement du conflit en 2011.

 

STOCKHOLM – Le commerce international des armes s’est stabilisé au cours des cinq dernières années, une première depuis le début du siècle qui s’explique notamment par le fait que plusieurs pays importateurs se sont lancés dans la fabrication, selon un rapport de l’institut Sipri publié lundi.

 

DAKAR – Le chanteur sénégalais Thione Seck, membre de la légendaire formation Orchestra Baobab dans les années 1970 avant d’être sacré roi de la musique mbalax, est décédé dimanche d’une maladie à Dakar, à l’âge de 66 ans.

 

PRISTINA – Le Kosovo a officiellement ouvert une ambassade dans la ville disputée de Jérusalem la reconnaissant de fait comme la capitale d’Israël, a annoncé dimanche le ministère kosovar des Affaires étrangères. En échange d’une reconnaissance de son indépendance par Israël, le Kosovo est devenu le premier pays à majorité musulmane à reconnaître Jérusalem comme la capitale de l’Etat hébreu.

 

VARSOVIE – Lech Walesa, icône de la lutte contre le régime communiste polonais dans les années 1980, a posté dimanche un message vidéo préoccupant sur sa santé où il annonce sont admission à l’hôpital, sans prévoir une date de sortie.

 

COLOMBO – Le Sri Lanka a demandé à Amazon de retirer de son site les bikinis et paillassons qui reproduisent le lion de son drapeau national, ont indiqué les autorités samedi, deux jours après avoir protesté contre ces produits fabriqués en Chine.

 

ROME – La star portugaise Cristiano Ronaldo, auteur d’un triplé dimanche avec la Juventus à Cagliari (3-1), a désormais marqué plus de buts (770) en matches officiels que Pelé qui, beau joueur, l’a imméditament félicité sur les réseaux sociaux.

 

(afp)

 

Le président Alassane Ouattara s’incline sur la dépouille mortelle du Premier ministre Hamed Bakayoko

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Le président Alassane Ouattara s’incline sur la dépouille mortelle du Premier ministre Hamed Bakayoko

Ouagadougou, 13 mars 2021 (AIB) – Le président ivoirien, Alassane Ouattara et madame Yolande Bakayoko, se sont inclinés ce samedi vers 16 heures, sur la dépouille mortelle du Premier ministre Hamed Bakayoko, peu après son arrivée à Abidjan, a constaté l’AIB sur la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI).

La dépouille mortelle du regretté Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko est arrivée ce samedi après-midi, aux environs de 16 heures, à l’aéroport International Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouet-Abidjan, avec à ses côtés, son épouse Yolande, selon les images de la RTI.

Au pied de l’aéroport, le président Alassane Ouattara, son épouse Dominique et les enfants du regretté étaient là pour accueillir la veuve Yolande Bakayoko.

Les colonels de l’armée ivoirienne ont porté la dépouille de l’intérieur de l’avion jusqu’à l’esplanade de l’aéroport International Félix Houphouët-Boigny.

Une fois installée, le président Alassane Ouattara, Mme Yolande Bakayoko (épouse de Hamed Bakayoko) et ses enfants se sont inclinés sur la dépouille mortelle.

Hamed Bakayoko est décédé le 10 mars 2021

«Il est parti vivant et revient dans un cercueil. On aurait voulu le voir descendre de l’avion souriant et accueilli par son père Alassane, sa maman Dominique et toute sa famille biologique et politique», a déclaré l’Imam Ibrahima Koné.

Selon l’Imam Ibrahima Koné, «le seigneur en a décidé autrement» et il convient de se soumettre à sa «volonté». L’Imam Ibrahima Koné a prié pour le repos de l’âme du regretté Premier ministre Hamed Bakayoko.

Après la prière, la dépouille a été conduite à Ivosep (principale société de pompes funèbres en Côte d’Ivoire depuis 1956).

Le Premier ministre Hamed Bakayoko est décédé mercredi soir dans un hôpital en Allemagne, des suites d’un cancer, à l’âge de 56 ans.

Un deuil national de huit jours a été décrété du vendredi 12 au vendredi 19 mars par le président Ouattara pour le déroulement de ses funérailles.

Après des funérailles nationales, le Premier ministre Hamed Bakayoko sera inhumé vendredi, à Séguéla (sa ville d’origine) dans l’intimité familial.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

«L’islam est basé sur trois livres révélés : la Thora, l’évangile et le coran» (pasteur)

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«L’islam est basé sur trois livres révélés : la Thora, l’évangile et le coran» (pasteur)

Ouagadougou, 12 mars 2021 (AIB) – Le pasteur Chaidou Mahamoudou Ouédraogo a indiqué vendredi, à Ouagadougou, au cours d’un prêche publique que «l’islam  est basé sur les trois livres révélés par Dieu, la Thora, l’Evangile et le Coran».

«L’islam est basé sur les trois livres révélés par Dieu, la Thora, l’Evangile et le Coran. Il n’y a rien d’autres en dehors de ces trois livres», a indiqué vendredi, le pasteur Chaidou Mahamoudou Ouédraogo à Ouagadougou.

Selon lui, «toute parole qui ne tire pas sa source du Thora, de l’Evangile et du Coran n’est pas de Dieu». «Si l’humanité marche selon ce principe, il s’en portera mieux», a-t-il affirmé.

Le pasteur Chaidou Mahamoudou Ouédraogo s’exprimait vendredi, au cours d’un prêche public à la mosquée du Comité culturel de la génération des trois testaments (CCGT) à Sondogo (quartier de Ouagadougou).

Ouverte en 2017, la mosquée est l’une des mosquées du CCGT basées à Ouagadougou.

Le CCGT a été créé en 1992 à Bobo-Dioulasso par le prédicateur et guide religieux Djafar Ouattara Héma connu pour ses prêches acerbes qui n’épargnent ni les religieux, ni les politiques.

Le CCGT tire son essence de la sourate 5, verset 68 du Coran qui stipule «Ô gens du Livre, vous ne tenez sur rien, tant que vous ne vous conformez pas à la Thora et à l’Évangile et à ce qui vous a été descendu de la part de votre Seigneur (Coran)».

Selon le pasteur Chaidou Mahamoudou Ouédraogo, «la parole de Dieu se trouve dans les trois livres révélés que sont la Thora, l’Evangile et le Coran» et «l’enseignement (du CCGT) repose sur ces trois livres».

«Selon la parole de Dieu, tout musulman qui ne reconnait pas les chrétiens n’est pas sur sa voie et tout chrétien qui ne reconnait pas les musulmans n’est pas sur sa voie car ils sont les mêmes. Ils doivent se mettre ensemble pour travailler», a-t-il indiqué.

Le pasteur Chaidou Mahamoudou Ouédraogo a expliqué que «chaque livre est un niveau de la parole de Dieu et un bon fidèle juif, chrétien et musulman doit s’appuyer sur les trois pour travailler et adorer Dieu dans sa gloire» car les trois religions ont le même ancêtre qui est Abraham.

Il a indiqué que ce principe est fondamental avant et précède la «prière, le jeûne et la zakat». «Tant que nous n’allons pas admettre que ces trois livres sont mêmes choses, nous serons dans de vaines choses», a-t-il affirmé.

Cependant, il a déploré qu’aujourd’hui, les juifs, les chrétiens et les musulmans, aient chacun fabriqué d’autres livres pour ajouter aux trois livres révélés (Thora, Bible et Coran) par Dieu.

Concernant les musulmans, il a cité «les Hadits écrites par les hommes» qui sont utilisés par certains pour régir l’islam au détriment du Coran qui émane de Dieu.

«Ce qui a été ajouté dans la parole de Dieu comme les Hadits n’est rien de la religion. Les croyants doivent se détourner de ces livres créés et ne se consacrer qu’au Thora, à la Bible et au Coran», a-t-il conseillé.

Face au terrorisme qui sévit dans les pays sahéliens et notamment au Burkina Faso depuis 2015, le pasteur Chaidou Mahamoudou Ouédraogo est catégorique.  «Les terroristes ne sont ni des musulmans, ni des chrétiens mais des bandits des religions qui s’adossent malheureusement sur les religions révélées pour faire leurs mauvaises choses», a-t-il déploré.

Le pasteur Chaidou Mahamoudou Ouédraogo est un élève du prédicateur et guide religieux Djafar Ouattara Héma basé à Bobo-Dioulasso.

Il explique que le nom pasteur qu’il porte démontre que l’islam et le christianisme sont la même religion en ce sens que pasteur est un mot hébreux qui veut dire Chaidou en arabe et «témoin de la révélation» en français.

Le pasteur Chaidou Mahamoudou Ouédraogo

Depuis Bobo-Dioulasso, où il est basé depuis plusieurs décennies, le fondateur du CCGT, Djafar Ouattara Héma fustige régulièrement ses coreligionnaires musulmans qui s’appuient sur les hadits (écrits des leaders religieux) et non le Coran (révélé par Dieu) pour prêcher la parole de Dieu.

Ses prêches en Dioula devenus célèbres, enregistrés sur des cassettes et vendues à travers le Burkina Faso et même au delà, fustigent également la gouvernance des politiques.

A ce sujet, il a été l’un des rares leaders musulmans a dénoncé la politisation de l’organisation du Hadj pendant plusieurs années et la volonté du président Blaise Compaoré de modifier la constitution en 2014 pour se maintenir à vie au pouvoir.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

Burkina : La Poste Burkina rend hommage à 11 agents admis à la retraite en 2020

Burkina-Administration-Hommage

Burkina : La Poste Burkina rend hommage à 11 agents admis à la retraite en 2020 

Ouagadougou, 13 mars 2020 (AIB)- La Poste Burkina Faso  a rendu hommage vendredi, dans l’après-midi, à  onze agents admis à la retraite en 2020, après de «loyaux services»  compris entre 21 et 40 ans  dans l’administration publique.

«C’est l’occasion aujourd’hui pour nous de partager ce moment d’émotion, mais aussi de pouvoir rendre hommage aux retraités ici présents pour la carrière qu’ils  ont menée à la  poste BF», a affirmé le Directeur général (DG) de La Poste Burkina Faso, Bamory  Ouattara.

Selon lui, les 11 agents  admis  à la retraite en  2020 ont contribué durant leurs carrières «respectives» au développement et à la réussite de l’institution postale.

M. Ouattara s’exprimait vendredi à Ouagadougou au cours d’une cérémonie d’hommage à 11 agents de la poste Burkina admis à la retraite.

«Je souhaite que l’empreinte que vous avez  laissée soit indélébile et ne  s’efface jamais et que ce que vous avez pu enseigner par votre exemple reste bien ancré dans nos esprits», a-t-il soutenu.

Le DG de la Poste Burkina, Bamory Ouattara

Le premier responsable de la poste a expliqué que tout au long de leur carrière au  sein de l’institution, lesdits agents ont connu divers changements partant des directions, de politiques et de méthodes de travail.

Bamory  Ouattara   s’est,  par ailleurs, réjoui des devanciers qui  ont toujours prouvé leur faculté d’adaptation ainsi qu’une attitude «positive» à l’égard de ces différentes mutations.

Le DG  Ouattara a  aussi demandé  aux  aînés qui partent à la retraite en 2020, d’être les ambassadeurs de la poste Burkina, car selon lui,  ils  seront toujours les bienvenus dans l’entreprise.

«Si nous sommes heureux de pouvoir ce soir vous rendre hommage, nous avons bien sûr le regret de voir partir des femmes et des hommes de valeur», a-t-il confié.

Le porte-parole des retraités, Mathias Abdoulaye Ouédraogo, après 40 ans  et 7 mois de service  à la poste Burkina, a félicité  le patron de l’institution postale pour son sens de l’écoute et de l’innovation pour le développement de l’entreprise.

De son avis, des péripéties ont émaillé l’évolution du secteur postal burkinabè et  que les agents à divers niveaux, ont pris les armes de combat pour assurer la survie de leur institution  et de leur propre vie.

D’après M. Ouédraogo, les liens intergénérationnels entre postiers ont été maintenus au fil de son évolution historique, que chaque génération mérite à cet égard sa poste, afin d’être à la hauteur de la combativité et de l’héritage des anciens.

«Il a fallu l’ingéniosité des postiers, dans la rigueur qu’imposent leur formation et leur profession, pour non seulement survivre, mais aussi pour compter aujourd’hui  parmi les sociétés rentables et respectées du Burkina Faso»,a-t-il ajouté.

Mathias Abdoulaye Ouédraogo  a fait savoir que  les cadres de la poste n’ont rien à envier à un autre corps de métier, en dehors des spécificités de la formation.

Le représentant des retraités a, en outre, invité ses collègues à se lever contre la maladie et la pauvreté par la réalisation de nouvelles activités dans leur nouvelle vie.

Il faut noter  que des cadeaux ont été également remis aux aînés qui sont partis à  la retraite en 2020.

En rappel, c’est en décembre 2018 que l’ancienne Société nationale des postes du Burkina (SONAPOST)  change de dénomination en devenant la poste Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

Burkina : Des promoteurs  immobiliers  rassurent l’opinion  du non-arrêt de l’exercice de  leurs activités

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Burkina : Des promoteurs  immobiliers  rassurent l’opinion  du non-arrêt de l’exercice de  leurs activités

Ouagadougou, 12 mars 2021 (AIB) – Trois organisations de promoteurs  immobiliers ont rassuré vendredi «l’opinion publique du non-arrêt de l’exercice de leurs activités».

«Des promoteurs immobiliers du Burkina organisent la présente conférence de presse pour assurer l’opinion publique nationale et internationale du non-arrêt de l’exercice de leurs activités par le ministère de l’urbanisme», a déclaré vendredi leur porte-parole, Roger Nikiéma.

Celui-ci  s’exprimait  lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, en réaction à la circulaire du ministre en charge de l’urbanisme, datée du 6 février dernier qui a suspendu le traitement des dossiers de promotion immobilière pour cause  de «dérives».

Selon Roger Nikiéma, la circulaire du ministre est en réalité  adressée «aux agents» de son département  et «aux acteurs de la chaine d’activité»  et non aux promoteurs immobiliers.

Il a aussi indiqué que les raisons qui ont motivé cette prise de décision sont, entre autres, «la lenteur administrative» dans le traitement «des dossiers occasionnant  des manquements et irrégularités».

Pour Roger Nikiéma,  la démarche du ministre entrave certes «provisoirement la validation des dossiers en cours de traitement» mais ne suspend pas les «activités de promotion immobilière qui normalement doivent pouvoir se poursuivre en toute liberté».

«Cette circulaire n’arrête pas notre activité, mieux, elle réaffirme la légalité d’exercice de notre métier et augure des perspectives de solutions pour le secteur», a-t-il conclu.

Roger Nikièma  s’exprimait  au nom de l’Association des promoteurs immobiliers du Burkina (APIB) dont il est le président.

De même qu’au nom de l’Union nationale des promoteurs immobiliers du Burkina (UNAPIB) et du  Syndicat des promoteurs immobiliers (SYNABIP) dirigés respectivement par Gibert Kafando et Daouda Badini.

Agence d’information du Burkina

EY/WIS/ak

Photo : Le Faso.net

Burkina : le Programme d’urgence pour le sahel enregistre une performance de 66,7 % en 2020

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Burkina : le Programme d’urgence pour le sahel enregistre une performance de 66,7 % en 2020

Ouagadougou, 12 mars 2021 (AIB) – Après quatre années de mise en œuvre, le Programme d’urgence pour le sahel du Burkina Faso (PUS-BF) a enregistré en 2020, un taux d’exécution physique de 66,7% contre 64% en 2019 et un taux d’exécution financière de 45,34 %.

Ces performances ont été rendues publiques vendredi au cours de la première session 2021 du Comité d’orientation stratégique (COS) du PUS-BF présidée par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

Initialement prévu dans les régions du Sahel et du Nord, le PUS-BF a été, par la suite, élargi à la Boucle du Mouhoun, au Centre-Nord, à l’Est et au Centre-Est.

Plusieurs avancées ont été enregistrées dans les différents axes d’intervention du programme, malgré un contexte économique, sécuritaire et sanitaire difficile.

Au niveau de l’axe 1 «Prise en charge des défis sécuritaires», les acquis sont, entre autres, la construction et la réhabilitation de commissariats de police et de brigades de gendarmerie dans les régions couvertes par le PUS-BF, l’équipement en matériels et mobiliers et l’acquisition de kits de matériels spécifiques de sécurité.

Pour ce qui est de l’axe 2 «Optimisation de la gestion des urgences humanitaires et sociales», les acquis se rapportent aux domaines de l’humanitaire, de la santé, de l’éducation, de l’accès à l’eau potable et l’assainissement.

Le PM Christophe Dabiré

A ce niveau, près de mille personnes déplacées internes ont bénéficié d’une assistance alimentaire, d’un appui psychosocial, d’établissement d’actes de naissance pour les enfants, de la mise en place de cadres d’éveil pour les enfants, de la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG).

Les acquis engrangés au niveau de l’axe 3 consacré au «Renforcement de la présence de l’Etat» se résument à des constructions de bureaux de chefs de circonscriptions administratives et leur dotation en matériels informatique et de communication.

Ainsi, 17 services de sécurité et les centres d’état civil secondaires de quinze communes et cinq préfectures, ont été dotés de matériels informatique et de communication permettant la délivrance de près de 18 000 Cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB) et autres documents d’état civil au profit des citoyens.

Les actions entreprises au niveau de l’axe 4 visant la «Construction des bases de la résilience des populations et des territoires» ont permis notamment la réalisation d’équipements marchands au profit des collectivités territoriales.

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a félicité les différents acteurs pour la qualité du travail abattu au profit des populations des zones en proie à l’insécurité et pour les nombreux acquis engrangés sur le terrain.

Il les a également invités à mettre l’engagement nécessaire pour un meilleur suivi dudit programme, en opérant des choix stratégiques judicieux, à même de conduire vers la restauration d’un climat de paix, de confiance et de cohésion sociale.

Christophe Joseph Marie Dabiré a aussi renouvelé sa gratitude aux Partenaires techniques et financiers (PTF) pour les efforts consentis en soutien au programme.

Selon la ministre délégué chargée de l’Aménagement du territoire, Pauline Zouré, des recommandations et des résolutions ont été formulées au cours de cette rencontre.

Il s’agit de la reconduction, à travers la prise d’un décret, de la mesure portant allègement des procédures pour les actions à mettre en œuvre dans le cadre de ce programme.

Les participants ont également adopté le fait que le PUS-BF doit constituer une opportunité qui permette de revisiter l’ensemble de la gouvernance, à savoir les textes et les procédures au niveau des collectivités.

Pour Mme Zouré, cela va donner beaucoup plus de pouvoirs à certains acteurs décentralisés et déconcentrés, pour une plus grande fluidité des actions et une célérité dans la réalisation et la réception des investissements.

Une autre recommandation concerne le renforcement des actions de sécurisation sur le terrain, vers un plan spécifique de stabilisation adopté et qui sera mis en œuvre dans deux communes pilotes, dont Djibo et Pobémengao.

«L’ensemble des acteurs concernés, à savoir les Forces de défense et de sécurité, les acteurs au niveau de l’administration déconcentrée, seront mis à contribution pour que nous puissions réussir et garantir une mise en œuvre de ce plan de résilience et de stabilisation», a expliqué la ministre.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : DCRP/Primature

Photo : DCRP/Primature

 

Burkina/Ministère de l’Economie : 71,6 % de taux d’exécution physique des projets et programmes en 2020

 

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Burkina/Ministère de l’Economie : 71,6 % de taux d’exécution physique des projets et programmes en 2020

Ouagadougou, 12 mars 2021 (AIB)- À la date du 31 décembre 2020, l’on enregistrait 71,6 % de taux d’exécution physique, des projets et programmes sous tutelle du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), a appris vendredi, l’AIB de source officielle.

Selon le Secrétaire général (SG) du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), Dr Seglaro Abel Somé, le taux d’exécution a connu une baisse à cause de la crise sécuritaire et sanitaire qui a augmenté les risques dans la mise en œuvre des projets.

Le SG Dr Seglaro Abel Somé, s’exprimait vendredi, à Ouagadougou à l’occasion de la première revue sectorielle des projets et programmes sous tutelle du MINEFID.

Malgré cette baisse, il a relevé que grâce à la résilience, à l’abnégation et à la persévérance des différents acteurs, des résultats forts appréciables ont été obtenus malgré toutes les contraintes.

Ces résultats concernent les transferts de cash d’un montant de 20,39 milliards F CFA au profit de 101 633 ménages vulnérables dans les régions du Centre-Est, du Centre-Nord, du Centre-Sud, de l’Est, du Nord et du Sahel.

Il y a aussi l’achèvement de 1908 infrastructures ou en réceptions et l’exécution de 20 935 autres dans les mêmes régions.

A cela, l’on peut ajouter l’octroi de crédits d’un montant de 643 204 005 CFA à 3 350 femmes et jeunes au titre de l’appui au développement des micro-entreprises et des activités génératrices de revenus.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : MINEFID

Photo : MINEFID

 Burkina :  300 étudiants de l’Institut supérieur de technologies formés en entreprenariat, en 15 jours

Burkina-Formation-Entreprenariat

Burkina :  300 étudiants de l’Institut supérieur de technologies formés en entreprenariat, en 15 jours

Ouagadougou, 12 mars 2021 (AIB) –  L’Institut supérieur de technologies (IST) a formé  pendant quinze jours environ trois cent étudiants sur des projets d’entreprenariat afin de contribuer à l’innovation, à l’organisation et à la gestion de la production par  des technologies au Burkina Faso.

«La quinzaine de l’innovation est un moment où nous bloquons toutes nos activités pour permettre aux étudiants d’entrer dans un camp de co-création, d’imagination, d’idéation et de maturation des idées, avant  de les mettre en prototype. Nous allons voir ensuite quelles sont celles (idées) qui peuvent devenir des technologies qu’on peut vulgariser ou des entreprises», a déclaré le Président directeur général (PDG) de l’Institut supérieur de technologies (IST), Dr Issa Compaoré.

De l’avis de M. Compaoré, l’institut a outillé près de 300 étudiants   pendant une quinzaine de jours  sur des  secteurs tels que la santé, l’agriculture,  l’élevage, l’informatique et l’autonomisation des femmes.

Le PDG de l’IST s’exprimait hier jeudi à Ouagadougou, à la cérémonie de présentation des résultats  de la deuxième édition de la quinzaine de l’innovation de son Institut qui s’est déroulée du 1er mars au 10 mars 2021.

Les autorités lors de la cérémonie

Dr Compaoré  a précisé que les  étudiants repartis en seize groupes ont mis à profit leur rencontre pour libérer leur «génie créateur» par la fabrication entre autres, de couveuses de volaille, de néo-natale, des machines de démontage des pneus, de torréfaction, des crèmes pour chasser les moustiques, des chambres froides, du savon, de gel hydro alcoolique, etc.

En croire Issa Compaoré,  cette gamme variée des produits obtenus au terme des travaux est liée aux différentes filières enseignées à  l’IST comme celles  du marketing-gestion commerciale  et finances comptabilité, du  génie civil,  de la mécanique, de  électrique, l’agroalimentaire, de l’énergie nouvelle, de la nutrition humaine, etc.

Il a  expliqué que ce foisonnement  de spécialité a  permis aux participants de toucher tous les domaines  d’activités pour la réalisation de leurs projets.

«L’année dernière malheureusement,  à cause du  Covid-19, nous n’avons pas pu organiser la deuxième édition mais cette année nous avons eu la chance d’avoir l’appui technique de Théo Lam  pour mettre en œuvre la présente édition», a-t-il signalé.

Selon le parrain de la cérémonie,  sa majesté le Larbé Naaba Tigré,  la jeunesse  du Burkina doit comprendre qu’il n’y a pas de places dans la fonction publique.

Le ministre du Moogho Naaba (empereur des Mossè) a déclaré qu’il existe  200 mille  emplois pour 20 millions d’habitants et  selon lui  la chance d’entrée  dans l’administration publique est très « mince ».

Il a  souligné que l’entreprenariat est la solution de l’emploi au Burkina Faso et  constitue également celle de la paix et de la sécurité dans le pays.

Le Larlé Naaba a salué la démarche  de  l’IST qui valorise les talents  des jeunes  et les a  exhortés  à se lancer dans l’entreprenariat pour leur mieux-être.

«C’est dans l’entreprenariat que vous pouvez devenir riche, ce n’est pas en allant dans la fonction publique que vous serez riches», a-t-il renchéri.

Pour le formateur sénégalais Théo Lam, il s’est agi  d’encadrer les étudiants sur  une vision des  besoins de la communauté par une présentation  de divers produits ou des situations réelles.

M. Lam a rappelé que la quinzaine de l’innovation de l’IST avait pour but de former les étudiants  afin de répondre aux défis de développement de l’Afrique et en particulier de ceux du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Le Sud-africain Patrice Motsepe élu président de la CAF

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Le Sud-africain Patrice Motsepe élu président de la CAF

Ouagadougou, 12 mars 2021 (AIB) – Le milliardaire sud-africain, Patrice Tlhopan Motsepe a été élu vendredi au Maroc, président de la Confédération africaine de football (CAF) par ses pairs, à la faveur de la 43e Assemblée générale ordinaire et élective, a-t-on appris de sources médiatiques.

Patrice Motsepe a été élu par acclamation à la tête de l’instance suprême du football africain, la CAF pour un mandat de 4 ans (2021-2025). Président des Mamelodi Sundowns, Motsepe est le premier Sud-africain et premier anglophone à occuper ce poste.

L’homme d’affaire de la nation arc-en-ciel succède au 6e président de la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad, interdit de prendre part à cette 43e Assemblée générale, pour avoir été suspendu pour 5 ans par la Fédération internationale de football association (FIFA) et ramené à 2 ans par le Tribunal arbitral du sport (TAS).

Cette Assemblée générale élective a été tenue en présence du président de la FIFA Gianni Infantino qui a œuvré pour que Patrice Motsepe soit le seul et unique candidat à la succession d’Ahmad, l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sénégalais Augustin Senghor et le Mauritanien Ahmed Yahya, ayant désisté.

Agence d’information du Burkina (AIB)
AS/ak 

 

Décès de Hamed Bakayoko : La dépouille attendue samedi, un deuil national de 8 jours instauré

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Décès de Hamed Bakayoko : La dépouille attendue samedi, un deuil national de 8 jours instauré

Ouagadougou, 12 mars 2021 (AIB) – Le président ivoirien, Alassane Ouattara a instauré jeudi, un deuil national de huit jours suite au décès, mercredi soir, du Premier ministre Hamed Bakayoko dont l’arrivée de la dépouille à Abidjan est annoncée pour samedi.

«Suite à la disparition tragique du Premier ministre Hamed Bakayoko, le président de la république Alassane Ouattara a procédé ce jeudi 11 mai 2021, à la signature d’un décret instituant un deuil national de huit jours, du vendredi 12 au vendredi 19 mars 2021», renseigne un communiqué de la présidence ivoirienne.

Le document précise qu’au cours de la semaine de deuil, «les drapeaux de l’Etat seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire national et dans les Ambassades de Côte d’Ivoire à l’étranger».

Un programme des obsèques publié jeudi soir sur la page Facebook de Amina 24 (proche du pouvoir) annonce l’arrivée de la dépouille du regretté Premier ministre, demain samedi à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, Port-Bouet.

Selon ce communiqué, la dépouille recevra un piquée d’honneur (honneurs funèbres) sur trois jours du lundi au mercredi de l’armée, du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP-au pouvoir) et la République.

La levée du corps est prévue jeudi à Ivosep (principale société de pompes funèbres en Côte d’Ivoire depuis 1956) suivi du transfert de la dépouille à Séguéla (ville dont est originaire Hamed Bakayoko).

L’enterrement est prévu le vendredi dans l’intimité familiale après la prière.

Premier ministre de la Côte d’Ivoire depuis fin juillet 2020 en remplacement de Amadou Gon Coulibaly décédé, Hamed Bakayoko est à son tour mort le mercredi dernier, à 56 ans, dans un hôpital en Allemagne, des suites d’un cancer.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Amina 24

Photo : Amina 24

Fada N’Gourma : 2/3 des établissements scolaires touchés par la vente et la consommation de la drogue (police)

3. Les conférenciers ont exhorté les parents à avoir un regard sur le comportement de leurs enfants.

Fada N’Gourma : 2/3 des établissements scolaires touchés par la vente et la consommation de la drogue (police)

Fada N’Gourma, 12 mars 2021(AIB)-Hier jeudi lors de la présentation de deux présumés narcotrafiquants, le commissaire Jean Guy Ilboudo a assuré que,  Fada N’Gourma est une plaque tournante du commerce illicite des stupéfiants et que 2/3 de ses établissements scolaires, sont concernés par la vente et la consommation du cannabis.

Au cours d’un point de presse organisé, le jeudi 11 mars 2021, à Fada N’Gourma, le service régional de la Police judiciaire de l’Est a présenté aux journalistes deux individus qui se livreraient à la vente de la drogue. Selon le commissaire de  police T. Jean Guy Ilboudo, le premier L.Y. a été interpelé grâce à la collaboration d’un jeune, son client fidèle.

«Nous avons établi le contact avec lui en nous faisant passer pour des acheteurs et nous l’avons trouvé porteur d’un quart de carreau de chanvre indien… Il a décidé de nous montrer le site sur lequel il a entreposé le reste de la drogue», a-t-il relaté.

Et c’est avec stupéfaction que l’équipe chargée de l’enquête a découvert dix tablettes de chanvre indien dans la zone « non lotie » du secteur n°1 de Fada. Le commissaire Ilboudo a indiqué que l’individu indélicat a déclaré que la « marchandise » appartient à un de ses collaborateurs, domicilié à Namoungou, un village situé dans la commune de Fada N’Gourma. Selon lui, le deal entre les deux, consistait d’après L.Y. à écouler le stock et à retourner l’argent à son mentor.

Quant au second narcotrafiquant il a été interpellé à Koupéla, dans la région du Centre-Est.

« Nous avons ouvert une enquête après avoir été informé en 2018 que des jeunes, en majorité des scolaires, se livrent à la vente et à la consommation de drogue. C’est ainsi que nous sommes parvenus à interpeller un élève qui a accepté de dé

1. Parmi les produits saisis, figurent du cannabis, du chanvre indien, du diazépam et du tramadol.

voiler l’identité de son fournisseur, en la personne de O.B. domicilié à Pouytenga. Celui-ci donnait rendez-vous à ses clients à Koupéla», a raconté le commissaire de  police T. Jean Guy Ilboudo.

Celui-ci a expliqué qu’après avoir pressenti que les flics étaient à ses trousses O. B. a suspendu ses activités avant de les reprendre finalement en 2019.

«Le 2 mars 2021, il a été interpellé en possession de deux tablettes de cannabis… Les investigations ont permis de saisir 13,20 kg de cannabis et 1,40 kg de produits psychotropes, mais aussi de découvrir que O.B s’approvisionnait dans trois pays voisins et ravitaillait ses clients dans plusieurs villes du Burkina Faso», a poursuivi T. Jean Guy Ilboudo.

                              « 2/3 des établissements scolaires touchés »

A l’entendre, l’homme utilisait une motocyclette non dédouanée pour se rendre dans les pays dans lesquels il se ravitaillait. A la question de savoir quelle est la quantité de drogue écoulée par O.B. le commissaire Ilboudo a répondu : «il est difficile de déterminer la quantité de drogue écoulée par O.B. Car, à chaque fois qu’il est appréhendé par nos services depuis 2008, nous ne trouvons rien sur lui. Mais nous pressentons qu’il a déjà écoulé une quantité importante de drogue».

Fada N’Gourma est-elle devenue une plaque tournante de la vente de drogue ? A cette interrogation le lieutenant Bouama Kouadima a répondu par l’affirmative.

«Selon la Convention unique sur les stupéfiants  tenue à New York en 1960, le Burkina Faso appartient au pool sud de la plaque tournante  de la vente de la drogue. Donc on peut dire sans se tromper que Fada est une plaque tournante des stupéfiants », a-t-il signifié.

2. L.Y. l’un des narcotrafiquants ravitaillait des scolaires dans la ville de Fada.

S’agissant de la question relative à la commercialisation de ces substances dangereuses, à Fada, notamment, le commissaire Jean Guy Ilboudo a expliqué que les élèves sont devenus des cibles privilégiées des narcotrafiquants.

A l’en croire, 2/3 des établissements scolaires dans la ville sont touchés par les activités de vente illicite de cannabis. «Les élèves qui prennent la drogue sont très stratèges.  Ils se retrouvent généralement  entre eux  à des lieux précis pour consommer les stupéfiants», a-t-il confié avant d’exhorter les parents, les enseignants, les chefs et les promoteurs d’établissements scolaires à avoir un regard sur l’attitude des enfants à l’école et à la maison.

Par ailleurs, le commissaire Jean Guy Ilboudo a invité la population à signaler toute action suspecte en appelant au 17 pour la police, 16 pour la gendarmerie et 1010 pour le centre d’alerte.

Agence d’information du Burkina

 

Les quotidiens burkinabè continuent de pleurer la mort de Hamed Bakayoko

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Les quotidiens burkinabè continuent de pleurer la mort de Hamed Bakayoko

Ouagadougou, 12 mars 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi continuent de commenter le décès, deux jours plus tôt, du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko.

Le journal privé Aujourd’hui au Faso titre : «Disparition d’Hambak (Surnom de Hamed Bakayoko, Ndlr) en Côte d’Ivoire : Hommages dithyrambiques, et  problématique de légataires».

A en croire le confrère, après la mort du chef du gouvernement ivoirien, «les hommages dithyrambiques, souvent sincères, parfois par snobisme affluent».

«Pouvoir RHDP (Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix) comme opposition, et surtout artistes sont abasourdis, sonnés par celui qui était un homme du peuple aussi bien à l’aise avec le portefaix, qu’avec un ministre ou haut responsable étatique», écrit Aujourd’hui au Faso.

Le même journal met en exergue, la réaction du journaliste, écrivain et homme politique ivoirien Venance Konan, affirmant qu’«avec le décès de Hambak, je ne vois aucun nom pour le remplacer».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya publie la réaction du ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry, sous le titre : «Avec lui (Hamed Bakayoko), on réglait parfois les problèmes des deux pays par téléphone».

Dans un commentaire intitulé : «Côte d’Ivoire : Hambak en +holocauste expiatoire+», Sidwaya rappelle qu’il s’agit d’une triste nouvelle pour le landerneau politique ivoirien.

En effet, selon l’auteur de l’écrit, «le cujus avait entamé un dialogue politique fécond entre opposition et majorité qui avait débouché sur un scrutin législatif apaisé et inclusif», mieux, «au regard de la sympathie que l’homme drainait au sein des couches sociales, toutes catégories confondues».

Sidwaya croit savoir que Hamed Bakayoko «avait su par sa générosité et son ouverture d’esprit, ratissé au-delà de son camp politique, pour se faire aimer par ses adversaires les plus résolus, qui louaient ce sens du consensus et n’hésitaient pas à discuter sans a priori avec lui, convaincus qu’ils étaient, qu’à défaut de donner une suite favorable à leurs desiderata, il ne trahirait aucunement ceux-ci et œuvrerait toujours à arrondir les angles».

De son côté, le journal Le Quotidien arbore en première page la «Réaction des Ivoiriens résidant au Burkina Faso».

Dans la même lancée, Le Pays, autre quotidien privé, fait observer que suite au décès du Premier ministre ivoirien, le mercredi dernier, «des Ivoiriens du Burkina (sont) sous le choc», avant de se demander «quel impact sur la réconciliation en RCI (République de Côte d’Ivoire ?».

 

Agence d’information du Burkina

 

Le Burkina Faso produit plus de 6 millions de tonnes de ciment par an (responsable)

Burkina-Audience-Industrie

Le Burkina Faso produit plus de 6 millions de tonnes de ciment par an (responsable)

Ouagadougou, 11 mars 2021 (AIB) – Le Burkina Faso produit plus de 6 millions de tonnes de ciment par an pour un besoin national de 3 millions, a indiqué jeudi, le président de l’Association des cimentiers du Burkina (ACB) Hippolyte Guinguéré, au sortir d’une audience présidentielle.

«Nous avons six cimenteries qui produisent 6 millions 700 mille tonnes de ciment par an. Pourtant la demande au Burkina Faso est de 3 millions. Nos usines fonctionnent actuellement à 50% de leurs capacités», a révélé jeudi, le président de l’Association des cimentiers du Burkina (ACB) Hippolyte Guinguéré.

Hippolyte Guinguéré qui sortait d’une audience ce jeudi avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a expliqué que le secteur de la cimenterie est un important pourvoyeur d’emploi au Burkina.

«Nous sommes une industrie lourde, qui crée des emplois. Avec les six cimenteries, nous avons plus de 15 000 personnes qui y travaillent», a déclaré M. Guinguéré, qui a annoncé également la construction d’une 7e cimenterie qui sera opérationnelle en 2022.

Selon Hippolyte Guinguéré, l’audience a permis aux cimentiers, de faire le point de l’industrie du ciment au Burkina Faso au chef de l’Etat et de lui exposer leurs difficultés, notamment celles liées à l’importation de la matière première et à la surproduction.

«Le président nous a bien écoutés (…) et je pense qu’avec l’aide du ministère de l’Industrie et du Commerce, nous allons avoir une solution pour le développement industriel de notre secteur» a déclaré Hippolyte Guinguéré.

Concernant les préoccupations soulevées par les cimentiers, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat Harouna Kaboré a indiqué, qu’«un travail technique» est en cours au niveau de son département et des ministères partenaires».

Le ministre Kaboré a remercié les cimentiers pour les investissements faits au Burkina Faso.

Il a rappelé que la filière carrière et matériaux est porteuse et qu’un travail est en cours pour booster cette filière à travers un plan d’industrialisation accélérée.

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, a également  reçu ce jeudi, en audience, l’Ordre des notaires du Burkina Faso.

«Nous sommes venus témoigner au chef de l’Etat, notre soutien et toute notre disponibilité à accompagner le gouvernement dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale», a déclaré le président de l’Ordre, Me Soumaïla Dakuo à sa sortie d’audience.

Pour lui, le notaire, considéré comme un juge de la paix, est incontournable dans la prévention des conflits.

Les conflits fonciers qui prennent de plus en plus de l’ampleur, font partie des préoccupations de la corporation notariale, et l’ordre des notaires «peut être un acteur clé dans la prévention de ces conflits», a indiqué Me Soumaïla Dakuo.

L’Ordre des notaires du Burkina regroupe 37 notaires dont 28 à Ouagadougou et 9 à Bobo-Dioulasso.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

Photo : Direction de la communication de la présidence du Faso

Mauritanie: le procureur réclame l’inculpation de l’ex-président Ould Abdel Aziz pour corruption (parquet)

Mauritanie-Justice-

 

Mauritanie: le procureur réclame l’inculpation de l’ex-président Ould Abdel Aziz pour corruption (parquet)

Ouagadougou, 11 mars 2021 (AIB) – Le procureur de Nouakchott a ordonné, jeudi, la présentation de l’ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et d’une dizaine de hautes personnalités à un juge en demandant leur inculpation pour corruption, a indiqué le parquet.

Le procureur Ahmedou Ould Abdallahi a demandé le placement sous contrôle judiciaire de M. Ould Abdel Aziz, d’un de ses gendres, de deux anciens Premiers ministres et de plusieurs anciens ministres et hommes d’affaires, a dit le parquet dans un communiqué reçu par l’AFP.

Ils étaient jeudi en cours de présentation au juge qui doit décider s’il suit les réquisitions du procureur.

«La liste des chefs d’inculpation dressés contre lui (l’ex-président) par le parquet et sur lesquels le juge d’instruction doit statuer et enquêter est longue», a dit une source proche du parquet qui s’exprimait sous le couvert de l’anonymat en raison de la confidentialité et de la sensibilité des investigations.

Elle «comporte notamment la corruption, le blanchiment d’argent, l’enrichissement illicite, la dilapidation de biens publics, l’octroi d’avantages indus et l’obstruction au déroulement de la justice», selon la même source.

La justice est saisie depuis août 2020 du rapport d’une commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur des faits présumés de corruption et de détournement de fonds publics pendant les plus de dix années de pouvoir de M. Ould Abdel Aziz (2008-2019).

La commission s’est penchée sur plusieurs aspects: gestion des revenus pétroliers, vente de domaines de l’Etat, liquidation d’une société publique assurant l’approvisionnement du pays en denrées alimentaires ou activités d’une société chinoise de pêche.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : AFP

Photo : Financial Afrik

 

Côte d’Ivoire : Le Premier ministre par intérim Patrick Achi dément les rumeurs sur son évacuation

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Côte d’Ivoire : Le Premier ministre par intérim Patrick Achi dément les rumeurs sur son évacuation

Ouagadougou, 11 mars 2021 (AIB) – Le Premier ministre ivoirien par intérim, Patrick Achi a démenti jeudi, des «rumeurs folles» faisant état de son «évacuation sanitaire à l’étranger».

«Depuis plusieurs jours, des rumeurs folles se propagent sur ma santé, évoquant malaise et même évacuation sanitaire à l’étranger. Il n’en est absolument rien», a écrit ce jeudi sur sa page Facebook, le Premier ministre ivoirien par Intérim Patrick Achi.

Cette réaction de Patrick Achi, par ailleurs, secrétaire général de la présidence ivoirienne, intervient au lendemain du décès du Premier ministre Hamed Bakayoko d’un cancer.

Selon Patrick Achi, «dans le contexte exigeant que nous connaissons (décès de Hamed Bakayoko) (…) il est indécent de se comporter ainsi (diffusion de ‘‘fake news’’», invitant tout un chacun à retrouver «le sens de la raison».

Patrick Achi occupe depuis lundi dernier le poste de Premier ministre par Intérim par décret du président ivoirien Alassane Ouattara suite au prolongement de l’hospitalisation du Premier ministre Hamed Bakayoko, absent du pays depuis le 18 février dernier.

Les rumeurs faisant état de son malaise et de son évacuation sanitaire qui fusaient sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours, se sont amplifiées depuis l’annonce du décès mercredi soir de celui dont il assurait l’Intérim.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Burkina/Jeux de hasard : Deux gagnants empochent la somme de 163 millions de FCFA

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Burkina/Jeux de hasard : Deux gagnants empochent la somme de 163 millions de FCFA

Ouagadougou, 11 mars 2020 (AIB) – La Loterie nationale burkinabè (LONAB) a remis jeudi, deux chèques d’un montant total de 163 millions 866 mille 500 FCFA, à  deux heureux  gagnants  qui ont misé  300 FCFA et 12 000 FCA au  parti mutuel urbain du Burkina (PMU’B).

«Aujourd’hui notre joie est immense car la liste des heureux gagnants gros millionnaires s’allonge avec l’arrivée de nouveaux membres », a  déclaré le Directeur général(DG) de la Loterie nationale  burkinabè(LONAB), Patin Deba Naza.

Selon lui, les deux heureux gagnants  empochent la somme totale de 163 millions 866 mille 500 FCFA  et entrent ainsi  dans le cercle des millionnaires au Burkina Faso.

M. Naza s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion d’une cérémonie de remise officielle des chèques aux heureux gagnants de la national des jeux de hasard.

Pour le patron de la LONAB, le premier heureux gagnant Pascal Ollo Palé qui est  employé de commerce réside dans la commune de Saponé.

Patin Deba Naza a précisé que M. Palé a misé  300 FCA au 4+1 du 26  février dernier en trouvant la bonne combinaison et remporte l’ordre du jeu estimé 77 075 500 FCFA.

A l’en croire, le deuxième heureux  gagnant  Mady Compaoré, un employé de commerce dans la ville de Ouagadougou a misé la somme de 12 000 FCFA sur deux combinaisons en formule de trois chevaux de base associé à un champ réduit de 5 chevaux avec la  somme  de 6000 FCFA chacune (combinaison) au 4+1 du 7 mars 2021.

«Avec la première combinaison M. Compaoré remporte l’ordre avec 84 509 500. Il remporte également avec la première combinaison un gain d’ordre d’une valeur de 728 500 et  6 gains bonus 8000 chacun soit 48000 FCFA pour les 6 bonus dans la première combinaison », a-t-il  soutenu.

Le DG de la nationale des jeux de hasard a précisé qu’au niveau de la deuxième combinaison  M. Compaoré remporte  deux désordres  de 728500 F FCA chacun soit 1 457 000 F CFA et 6 bonus de 8000 FCFA chacun avec un total de 48000FCA.

Il  signalé que l’heureux gagnant Mady Compaoré obtient en fin de compte une somme totale de 86 791 000 FCFA.

M. Naza a exhorté les deux millionnaires à un bon usage de leur argent pour une fructification de l’économie nationale par des investissements «judicieux» au profit des populations.

Pascal Ollo Palé, l’un des heureux gagnants, dit renforcer son activité avec la somme l’argent de la LONAB pour contribuer au développement de l’économie du Burkina.

M. Palé s’est réjoui de cette grâce de Dieu, car selon lui, il est dans le jeu de hasard depuis 5 ans  et  a invité les Burkinabè à tenter leur chance à travers le PMUB.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Le président du Faso, des dirigeants politiques, des artistes rendent hommage à Hamed Bakayoko

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Le président du Faso, des dirigeants politiques, des artistes rendent hommage à Hamed Bakayoko

Ouagadougou, 11 mars 2021 (AIB) – Dès l’annonce mercredi soir du décès du Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et plusieurs autres dirigeants et artistes ont salué la mémoire du disparu.

 

«J’ai appris avec une immense tristesse le décès survenu ce jour du Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko», a écrit le président du Faso sur sa page Facebook.

Le chef de l’Etat burkinabè a salué «la mémoire de cet homme d’Etat qui a mis, sans relâche, son énergie et son talent au service des Ivoiriens et de la Côte d’Ivoire».

Selon Roch Marc Christian Kaboré, «avec sa disparition le Burkina perd un ami, un frère, attaché à la vitalité des relations historiques entre nos deux pays».

«Je présente mes condoléances émues à mon homologue Alassane Ouattara, à sa famille et au peuple ivoirien. Que son âme repose en paix», a-t-il affirmé.

Pour le président de la Transition du Mali, Bah N’Daw, «cette disparition est une grande perte pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique».

«En cette douloureuse circonstance», il a adressé ses «condoléances les plus émues au président Alassane Ouattara, à la famille du défunt et au peuple ivoirien». «Puisse Allah accueillir le défunt dans son paradis! Amen!», a-t-il clôt son hommage.

«C’est avec tristesse que j’ai appris le décès du Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko. En ces moments difficiles pour tous, je présente mes sincères condoléances au président Alassane Ouattara, à sa famille éplorée et au peuple ivoirien. Que son âme repose en paix», a régi le président sortant du Niger Mahamadou Issoufou.

Son successeur élu qui va bientôt prêter serment au Niger, Mohamed Bazoum a déclaré que «le décès de son ami Hamed Bakayoko, (…) est une perte immense pour son pays et pour toute l’Afrique de l’Ouest».

«En cette triste circonstance je présente mes condoléances émues à sa famille, au président Ouattara ainsi qu’à tous ses amis et camarades», a-t-il affirmé.

«C’est avec tristesse que j’ai appris le décès du Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire M. Hamed Bakayoko», a écrit sur sa page Facebook, le maréchal du Tchad Idriss Déby Itno.

«En cette circonstance douloureuse, j’adresse mes condoléances émues au président Alassane Ouattara, à la famille éplorée et au peuple frère ivoirien», a indiqué le président tchadien Idriss Déby Itno.

Le  président de la république du Burundi Évariste Ndayishimiye dit avoir appris «avec amertume», le décès du Premier ministre Hamed Bakayoko.

«J’adresse mes condoléances les plus attristées à mon frère Alassane Ouattara président de la république de Côte-d’Ivoire, au gouvernement et au peuple ivoirien ainsi qu’à la famille du défunt. Qu’il repose en paix», a-t-il écrit.

«C’est avec une immense douleur» que le président Togolais Faure Essozimna Gnassingbé dit avoir appris le décès du regretté Hamed Bakayoko qui était selon lui, «un homme d’État hors pair, dévoué à la tâche et rigoureux au travail».

Le président du Sénégal Macky Sall a  «appris avec émotion le décès du Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko».

«Je salue la mémoire de l’illustre disparu et présente mes condoléances attristées au président Alassane Ouattara ainsi qu’au peuple ivoirien frère», a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Pour la méga star interplanétaire ivoirienne Alpha Blondy, Hamed Bakayoko, est «un géant au cœur tendre (qui) vient de se coucher pour l’éternité après avoir mené son plus rude combat» et il a souhaité «que Dieu le prenne dans ses bras et lui accorde un repos paisible».

«En ta mémoire, nous allons faire en sorte que le bruit de ta chute ne couvre pas l’écho de ton message d’espoir», a écrit la méga star du reggae Alpha Blondy.

Pour la star congolaise Fally Ipupa, «le demi-dieu», s’en est allé mais «sa joie de vivre, son sourire, sa gentillesse, ses photos, ses images resteront désormais des souvenirs qui marqueront à jamais les mémoires».

«Mon cœur saigne, pleure, inconsolable douleur…Repose en paix grand frère, repose en paix Hambak», a-t-il clos  son hommage.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Amina 24

Photo : Amina 24

Burkina : le décès du Premier ministre ivoirien et les faits de société font la Une des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : le décès du Premier ministre ivoirien et les faits de société font la Une des quotidiens

Ouagadougou, 11 mars 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabé du jeudi  évoquent  le décès du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko et quelques faits de société.

« Côte d’Ivoire : le Premier ministre Hamed Bakayoko s’est écroulé », titre le quotidien public, Sidwaya.

Selon le journal,  la nouvelle est tombée hier 10 mars 2021 dans la soirée comme un couperet. Hamed Bakayoko, Premier ministre de la Côte d’Ivoire est décédé à l’âge de 56 ans en Allemagne.

Pour la même information, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés  burkinabè affiche dans sa  rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’ : « Décès Hamed Bakayoko : triste loi des séries sur les bords  de la lagune Ebrié ».

Le confrère précise que selon un message  officiel du président Ouattara le Premier ministre est décédé  de  suite d’un cancer.

Le Pays, de son côté,  consacre un article  sur le décès du Premier ministre ivoirien  intitulé « Côte d’Ivoire : le Premier ministre  Hamed Bakayoko est décédé».

A lire l’écrit, le Premier ministre ivoirien  a vu son état de santé brusquement  se dégrader  ces dernier jours.

«Ainsi il  a été transféré  dans la matinée du 6 mars 2021 de l’Hôpital américain de Paris à  un établissement spécialisé  de fribourg en Allemagne  d’où Il a succombé », relate le confrère.

Au chapitre des faits de société, Sidwaya  donne un écho  sur la gestion publique 2018 à travers un article dénommé « Gestion publique 2018 : l’ASCE-LC dénonce la persistance des dépenses irrégulières ».

D’après cet article, Sidwaya a eu une copie du rapport d’audit /contrôle, non encore rendu public, de la gestion 2018 de la présidence du Faso, du premier ministère  et des différents départements ministériels.

Malgré les progrès enregistrés çà et là, les manquements  aux règles de gestion  des finances publiques semblent avoir la peau dure, rapporte Sidwaya.

Le Pays fait cas de la réconciliation nationale, informant  qu’«une mission gouvernementale  (sera) bientôt à Abidjan».

Quant au quotidien bobolais, L’Express du Faso, il a aussi évoqué la question de la réconciliation nationale dans un commentaire  titré paru dans sa rubrique ‘’Autant le dire’’ sous le titre : «Processus de réconciliation nationale, à chacun son cas ! ».

Agence d’information du Burkina

EY/ak

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