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Burkina : «Avoir un enfant dans la drogue n’est plus une fatalité», (Responsable d’association)

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Burkina : «Avoir un enfant dans la drogue n’est plus une fatalité», (Responsable d’association)

Ouagadougou, 1er mai 2021 (AIB) – «Pour nous, avoir un enfant dans la drogue n’est plus une fatalité, mais cela impose une prise de conscience de nos propres limites », a  affirmé samedi, la présidente de l’Association sauvons l’avenir de nos enfants (ASAE), Marie Claire Tiendrébeogo,  dans le cadre de la lutte contre la drogue au Burkina Faso.

«La consommation de la drogue en milieu scolaire  est une réalité inquiétante au Burkina. Cette situation a pour conséquence un mauvais épanouissement social et scolaire  ainsi qu’un impact négatif sur la santé de la jeunesse», a  indiqué la présidente de l’Association sauvons l’avenir de nos enfants (ASAE), Marie Claire Tiendrébeogo.

Les participants au panel

De son avis, «avoir un enfant dans la drogue n’est plus une fatalité, mais cela impose une prise de conscience de nos propres limites», car selon elle, le phénomène   prend de l’ampleur  dans les milieux sociaux  surtout avec  les  adolescents scolaires.

Pour Mme Tiendrébéogo, son association  est sensible à l’impact  des stupéfiants sur l’éducation, la jeunesse, la famille et le développement du  pays.

La présidente de l’ASAE s’exprimait samedi à Ouagadougou, à l’issue d’une conférence publique sur la drogue placée sous le thème «La consommation de la drogue en milieu scolaire : Les signes d’alertes».

Elle a expliqué que  l’association est née à partir d’un vécu, soit avec leur propres enfants, soit avec un frère ou un neveu dans la consommation des stupéfiants  tels que l’alcool, le tabac, le cannabis, le dramadol, la cocaïne, etc.

«Nous sommes convaincus  que les informations dont nous disposons aujourd’hui,  si  nous les avions, il y a 15 ans  de cela, nous sommes sûrs que  nos enfants ne  seront pas victimes des aléas de la drogue», a-t-elle  renchéri.

D’après Marie Claire Tiendrébeogo,  pour faire de l’enfant, «un homme», il ne suffit pas de l’habiller, de  le nourrir ou payer sa scolarité mais plutôt anticiper sur ses réactions  par des communications familiales, etc.

A l’en croire,  la prévention  demeure le moyen le plus «efficace» dans la lutte contre le phénomène de la drogue au Burkina Faso.

A cet effet, les panelistes, le commissaire Lévy  Yoda du Comité national de lutte contre la drogue (CNLD), du cabinet Lumière Landry Ouédraogo et le Dr Abdoukarim Bambara  se sont appesantis sur la situation de la drogue.

Les conférenciers  ont ainsi passé au pagne fin, l’état de l’usage de la drogue en milieu scolaire, les facteurs favorisant de la consommation, les signes d’alertes et la prise en charge des victimes.

A les entendre, les parents ont  démissionné de l’éducation de leurs enfants  et c’est ce qui a conduit leur progéniture à  la consommation des stupéfiants.

Selon la marraine de la cérémonie, Mme Agathe Sy,  l’ASAE  s’est engagée  dans une voie «noble» pour l’épanouissement de la jeunesse burkinabè.

Elle a signalé que plusieurs familles sont concernées par cette affaire de drogue par le biais de leurs  enfants.

Mme Sy  a  exhorté les Burkinabé à s’engager dans la lutte contre  le fléau  afin de faire des jeunes, les futurs bâtisseurs de demain.

Créée en novembre 2019, l’Association sauvons l’avenir de nos enfants (ASAE) fait de la lutte contre la drogue sa principale priorité au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 2 MAI 2021

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 2 MAI 2021

 

NEW DELHI – L’Inde a ouvert samedi sa campagne de vaccination contre le coronavirus à l’ensemble de sa population adulte, malgré la pénurie de vaccins, et prolongé d’une semaine le confinement de New Delhi, pour freiner l’explosion des contaminations, avec un nouveau record mondial.

 

KABOUL – Les Etats-Unis ont officiellement entamé samedi le retrait de leurs derniers soldats d’Afghanistan, lors d’une journée symbolique qui a vu l’une de leurs bases essuyer une attaque « inefficace », à laquelle l’armée américaine indique avoir répliqué.

 

RANGOUN – L’ex-dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, assignée à résidence par la junte qui l’a renversée, a entamé son quatrième mois en détention, isolée de l’agitation et des violences qui ont encore secoué samedi le pays.

 

JERUSALEM – Les funérailles en Israël des victimes d’une bousculade monstre ayant endeuillé un pèlerinage juif orthodoxe ont repris samedi soir, près de 48H après le drame, l’un des plus tragiques de l’Histoire du pays.

 

WASHINGTON – Quatre astronautes, trois Américains et un Japonais, ont quitté samedi la Station spatiale internationale à bord d’un vaisseau de la société SpaceX, après plus de 160 jours dans l’espace qui doivent se solder par un amerrissage au large de la Floride en pleine nuit.

 

JOHANNESBURG – Accusé de corruption, Ace Magashule avait 30 jours pour démissionner. Mais le secrétaire général de l’ANC n’a pas cédé, forçant le parti historique au pouvoir en Afrique du Sud, à envisager sa suspension, au risque d’une guerre fratricide au sommet de l’Etat.

 

MOGADISCIO – Le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed a rouvert samedi les négociations en vue de l’organisation d’élections dans les meilleurs délais, une décision que l’opposition a accueillie favorablement et qui éloigne le spectre de nouvelles violences meurtrières.

 

GENEVE – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a accordé vendredi son homologation d’urgence au vaccin contre le Covid-19 de Moderna, le cinquième à bénéficier d’une telle validation de l’agence sanitaire de l’ONU.

 

N’DJAMENA – L’armée a assuré vendredi avoir tué « plusieurs centaines » de rebelles en 48 heures dans l’ouest du Tchad, 12 jours après la mort du président Idriss Déby Itno précisément sur ce front et après que son fils, qui lui a succédé à la tête d’une junte, eut juré de les anéantir.

 

VIENNE – Les négociateurs sur le nucléaire iranien ont dressé un bilan d’étape mitigé samedi à Vienne à l’issue d’un 3e round de pourparlers pour sauver l’accord de 2015 et appellent à aller plus vite, dans l’espoir d’aboutir d’ici « trois semaines » selon la partie russe.

 

MARSEILLE – Le bateau de secours en mer Ocean Viking a débarqué samedi en Sicile, dans le port d’Augusta, 236 migrants qu’il avait secourus en mer mardi au large de la Libye, selon l’ONG SOS Méditerranée.

 

PARIS – Des manifestations ont célébré samedi, en France, en Espagne et à Berlin, la journée internationale des travailleurs en dépit des restrictions imposées par la pandémie de Covid-19.

 

BAGDAD – Dix-huit Irakiens, en grande majorité des militaires, ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans quatre attaques jihadistes notamment dans la grande ceinture de Bagdad, ont indiqué à l’AFP des sources de sécurité.

 

BRUXELLES – La police belge est intervenue en force samedi en fin d’après-midi pour disperser plus d’un millier de personnes venues participer à une fête dans un parc à Bruxelles, malgré l’interdiction des autorités.

 

BICHKEK – Les présidents du Kirghizstan et du Tadjikistan se sont entretenus samedi par téléphone dans l’espoir de maintenir le fragile cessez-le-feu, après les pires affrontements frontaliers entre ces deux pays d’Asie centrale depuis leur indépendance en 1991. En trois jours, ces violences ont fait au moins 33 morts et 120 blessés selon les autorités kirghizes.

 

MADRID – Le Real Madrid vit encore ! Les « Merengues » ont arraché un succès étriqué 2-0 contre Osasuna samedi soir pour la 34e journée de Liga, pour revenir à deux petits points du leader, l’Atlético Madrid, court vainqueur d’Elche 1-0 dans l’après-midi.

 

LONDRES – Après leur victoire à Crystal Palace (2-0), samedi, pour la 34e journée, les Citizens pourraient être sacrés dimanche si Manchester United perd dimanche contre Liverpool, alors que Chelsea a consolidé sa 4e place en battant Fulham (2-0).

 

PORTIMAO (Portugal) – Il lui faudra encore attendre: le compteur de pole positions du Britannique Lewis Hamilton reste bloqué à 99, son équipier chez Mercedes Valtteri Bottas l’ayant privé de la 100e samedi au Grand Prix du Portugal.

 

SAVONE (Italie) – Le paquebot géant Costa Smeralda a largué samedi soir les amarres au port italien de Savone, premier de la flotte Costa Croisières à retourner en mer après une longue pause forcée due à la pandémie de coronavirus, symbole d’une reprise très attendue par le secteur.

 

LOS ANGELES – Les organisateurs des Grammy Awards ont décidé de supprimer le comité « secret » qui sélectionnait jusqu’à présent les artistes devant figurer sur la liste des nominations, des musiciens ayant dénoncé un manque de transparence et des irrégularités.

(afp)

LERABA: Les acteurs de l’éducation commémorent par anticipation le 1er mai

LERABA: Les acteurs de l’éducation commémorent par anticipation le 1er mai
Sindou, (AIB)-Les acteurs de l’éducation de la Circonscription d’Education de Base(CEB) de Sindou en collaboration avec leur direction provinciale ont célebré par anticipation le jeudi 30 avril 2021 la fête du travail, sous le thème: »les droits et devoirs de l’agent public ».
La commémoration a été marquée par une conférence sur les droits et devoirs de l’agent public, un repas communautaire dans les enceintes de l’école « A » et « B » de Sindou, les jeux de société et une soirée récréative.
Dans sa communication, le sécretaire géneral de la province de la Léraba Emmanuel Ouédraogo a instruit les participants sur les obligations de service, d’obéïssance à la hiérarchie, de loyauté, de dignité et bien d’autres dans l’exercice de la Fonction publique.
Aussi,les détails sur les 3e dégrés de sanction contre l’agent public en cas de manquement, ses droits en terme de rénumération et ses libertés publiques en ce qui concerne la création de syndicat, ont été abordés.
C’est après le repas communautaire que les uns et les autres sont passés aux jeux de société (jeu de cartes, de scrabble de damier…etc).
Il faut noter que la commémoration s’est achevée par une soirée récréative à l’invitation de Mme la prefet de Sindou.
Agence d’Information du Burkina (AIB)
Massamba KARAMA
AIB-Leraba

Fête du travail, foncier et Tchad, au menu de la presse en ligne burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Fête du travail, foncier et Tchad, au menu de la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 1er mai 2021 (AIB) – La presse en ligne burkinabè de ce samedi continue de commenter la situation au Tchad, l’actualité relative au foncier, sans oublier la Journée internationale du travail célébrée ce 1er mai.

«1er Mai/Fête du travail : le message du Pr Séni Mahamadou Ouédraogo», affiche Ouaganews.net, publiant le  message du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Pr Séni Mahamadou Ouédraogo, à l’occasion du 1er mai, fête de travail.

Le même site d’information publie également le message du Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré.

Dans son message M. Dabiré réaffirme la disponibilité et la détermination de l’exécutif burkinabè à «toujours œuvrer dans le sens de l’amélioration continue des conditions de vie et de travail des acteurs du public et du privé, dans un environnement apaisé».

Quant à, Fasoamazone.net, il publie le message du Secrétaire générale de la  Confédération générale du travail du Burkina (CGTB), Bassolma Bazié.

Pendant ce temps, Burkina24.com s’est intéressé au message de l’Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNIR/PS) à l’occasion de la fête du travail.

Au même moment, Wakatséra.com titre : «Fête du travail : l’UAS (Unité d’action syndicale) invite les travailleurs et les sans-emplois à une participation active de la commémoration».

Le même site d’information revient sur la conférence de presse animée, hier vendredi à Ouagadougou, par des promoteurs immobiliers du Burkina Faso.

Selon le confrère, les conférenciers ont dénoncé, face à la presse, un «acharnement» de l’autorité qui les «rend coupables de tous les maux qui minent le foncier au Burkina Faso».

Pour sa part, Lefaso.net revient sur une manifestation dans la capitale burkinabè, en lien avec la situation en république du Tchad, une dizaine de jours après le décès du président Idriss Déby,

Le journal en ligne affiche : «Tchad : Le Collectif des Tchadiens indignés au Burkina exige une transition purement civile», rapportant que le Collectif des Tchadiens indignés a tenu un sit-in ce vendredi 30 avril 2021, devant l’ambassade du Tchad au Burkina.

«Masbé Ndegar et ses camarades ont demandé la démission du Conseil militaire de la transition (CMT) qu’ils qualifient de +putschiste+», écrit Lefaso.net.

Et d’ajouter que le meneur des manifestants «exhorte la France à mettre fin à son soutien avec ces derniers (putschistes».

Zoodomail.com, de son côté, met en exergue la «déclaration des organisations citoyennes du Tchad, des panafricanistes et des amis d’Afrique» relative avec la situation tchadienne.

 

Agence d’information du Burkina

Burkina : Un atelier pour valider    l’étude sur l’état des lieux de l’agroécologie

Burkina-Agroécologie-Evaluation

Burkina : Un atelier pour valider    l’étude sur l’état des lieux de l’agroécologie

Ouagadougou, 30 avril 2021 (AIB) – L’Organisation des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a organisé  vendredi à Ouagadougou, un atelier pour valider l’étude  sur l’état des lieux de l’agroécologie au Burkina Faso, a constaté l’AIB.

Pour le représentant par intérim de de la FAO Burkina Faso, Abdoul Nasser Ibrahim, l’étude  a été  faite  pour faire face à «un constat alarmant  de la dégradation  de la situation alimentaire et  nutritionnelle de 690 millions de personnes à travers le monde».

Il ajoute que la situation de faim et de malnutrition persiste  alors  que  «la FAO s’est engagé à  atteindre l’objectif la faim zéro d’ici à 2030».

De l’avis de Abdoul Nasser Ibrahim,  au regard  des faits,   il a fallu s’arrêter à une étape pour voir est-ce que  le modèle agricole pratiqué  dans les dix pays concernées  peut  permettre d’atteindre cet objectif.

«Malheureusement le constat a révélé que ce système agricole  ne permettrait pas d’atteindre cet objectif. Ce qui a motivé la FAO à accompagner  la CEDAO et le pays pour faire cet exercice», a-t-il expliqué.

S’agissant du rapport, le représentant par intérim confie qu’Il ressort «que les pratiques agricoles actuelles avec l’utilisation  massives d’engrais chimiques et de pesticides  contribuent  énormément à la faim, à la malnutrition et à la pauvreté».

Et de préciser que «le rapport révèle qu’il existe par contre  de très  bonnes pratiques d’agroécologie au Burkina Faso dans certaines localités qui ne sont pas suffisamment connues».

«Pour ce faire  c’est le lieu ici de partager ces bonnes pratiques agricoles et de les partager à l’échelle pour inverser la tendance», a-t-il déclaré.

Par ailleurs, M. Ibrahim  fait remarque qu’une des  recommandations du rapport veut que «tous  les acteurs isolés puissent créer une plate-forme  pour échanger et partager les bonnes pratiques».

L’autre recommandation préconise «d’avoir assez de  financement, d’interpeller les partenaires techniques, les donateurs  à  accompagner pour mettre à l’échelle  ces bonnes pratique dans l’ensemble du pays ».

Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des Aménagements hydroagricole et de la Mécanisation, Yassia Kindo a indiqué que «cette étude  a permis de mettre à nue les faiblesses de notre système agricole  pour une production durable».

Au regard  de ces faiblesses,  M. Kindo   confie  que le ministre en charge de l’agriculture et ses partenaires vont reformuler,  afin d’intégrer des paramètres de gestion écologique pour s’inscrire dans la durabilité.

Agence d’information du Burkina

EY/ata/ak

Grève des scolaires,  élus locaux et ONEA  à la Une des  journaux  burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Grève des scolaires,  élus locaux et ONEA  à la Une des  journaux  burkinabè

Ouagadougou  30 avril 2021 (AIB) –  Les quotidiens burkinabè de ce vendredi, commentent  largement la grève des  élèves contre les reformes des examens scolaires, la prorogation des mandants des élus locaux, ainsi que la  nouvelle facturation de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA).

«Nouvelle facturation ONEA : La consommation des deux mois sera divisée en deux mois » (Alassoum Sori, PCA), affiche à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal rapporte que le ministère de l’Eau et de l’Assainissement, à travers l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) a initié hier jeudi 29 avril 2021 à Ouagadougou, un point de  presse sur la nouvelle facturation et la continuité de la fourniture en  eau.

Selon le quotidien privé, le Président du conseil d’administration (PCA) de la nationale  de l’Eau, Alassoum Sori  soutient  que les relevés se feront une fois  tous les deux mois.

A l’en croire,  M. Sori  a  également rappelé   que la consommation réelle des deux mois sera «simplement» divisée en deux pour être facturée chaque mois.

Le journal relève  que les deux factures auront des dates limites  de paiement différentes dans un souci de tenir compte du pouvoir d’achat des consommateurs.

«Erreurs constatées sur les factures d’eau : L’ONEA annonce la fin des désagréments dans deux mois» note le journal privé Le Pays à sa manchette.

A le ( journal) lire, à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 28 avril 2021,  le premier responsable du département  en charge de l’Eau, Ousmane Nacro a donné «deux mois pour changer de formule » afin de régler le problème du passif.

Sous un autre registre, le  quotidien d’Etat Sidwaya écrit dans ses colonnes : «Prorogation des mandats des élus locaux : L’Assemblée nationale donne quitus ».

Le journal public  indique que la représentation nationale a adopté hier jeudi à Ouagadougou, un projet de loi portant Prorogation des mandats  des conseils municipaux et régionaux du Burkina Faso.

Le journal renchérit que ce texte de loi  accorde un an supplémentaire aux  élus locaux dont le mandat arrive à  terme en mai 2021.

Dans la même veine, L’Observateur Paalga  arbore à sa Une : «Mandat des élus locaux : Prorogé  d’un an pour des reformes».

D’après le quotidien privé, le gouvernement  prévoit des réformes  «majeures» au niveau du Code général des collectivités  territoriales et du Code  électoral, avant la tenue du scrutin  en 2022.

«Manifs contre les reformes des  examens scolaires : Des élèves dispersés à coup de gaz lacrymogènes à Ouagadougou», affiche à sa Une, le journal privé Le Pays.

Selon le journal, les établissements scolaires répondent « favorablement» à un mot d’ordre de 72 heures, lancé par dix-huit associations scolaires du Burkina depuis le  jeudi 29 avril 2021.

Le  confrère relate  que ces associations exigent du gouvernement, la suppression pure et simple des nouvelles réformes engagées dans le secteur de l’éducation notamment celles du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et du baccalauréat.

Le journal privé L’Express du Faso, pour sa part, note à sa manchette : «Grève des scolaires : Peu suivie à Bobo et Banfora, élèves  gazés à Ouagadougou ».

A en croire le quotidien «bobolais»,  les scolaires n’ont pas «totalement» suivi le mouvement dans les villes de Bobo Dioulasso et de Banfora en signalant que par contre  la police les a dispersés  à Ouagadougou.

Agence  d’information du Burkina

NO/ata/ak

Le gouvernement burkinabè veut soigner sa communication pour mieux contrer la rumeur et la désinformation

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Le gouvernement burkinabè veut soigner sa communication pour mieux contrer la rumeur et la désinformation

Bobo-Dioulasso, 29 avril 2021(AIB) – Le gouvernement burkinabè compte désormais mener une communication harmonisée, active et proactive, afin de mieux contrer la rumeur et la désinformation,  deux maux à même de saper la cohésion sociale et la démocratie, a affirmé jeudi, son porte-parole Ousseni Tamboura.

«L’ère du numérique où chaque internaute, chaque usager de smartphone, reçoit, diffuse et rediffuse le plus souvent à la vitesse de l’éclair, expose davantage nos populations à la rumeur et notre pays à la déstabilisation», a assuré jeudi le ministre burkinabè de la Communication, Ousseni Tamboura.

Le porte-parole du gouvernement s’exprimait à Bobo-Dioulasso, à l’ouverture de «l’atelier d’information et d’appropriation des mécanismes et des outils pour une communication gouvernementale et présidentielle active et proactive».

«Chaque fois que nous nous ferons distancer par les réseaux sociaux, notre pays, notre Nation, notre cohésion  en sort nécessairement éprouvée», a-t-il lancé aux responsables de la communication des départements ministériels (DCPM), aux directeurs régionaux du ministère de la Communication et aux autres participants.

Selon le ministre, «le doute, la rumeur, l’absence de vérité, l’ignorance sont  des sources de conflits et un boulevard de manipulations de masse» d’où la nécessité pour le gouvernement, d’être la principale source d’information de l’action publique et d’éviter une communication à plusieurs vitesses.

Toutefois, Ousseni Tamboura a exhorté ses collaborateurs à être rigoureux et rapides. Ils pourront bientôt aussi se référer à la stratégie de communication gouvernementale et présidentielle, en cours d’écriture.

Agence d’information du Burkina

AK/ak

Burkina : Des structures de santé se concertent pour des médicaments de qualité

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Burkina : Des structures de santé se concertent pour des médicaments de qualité

Ouagadougou, 29 avril 2021 (AIB) – Des structures de santé ont démarré jeudi à Ouagadougou, un atelier de 48 heures, basé sur la problématique de l’amélioration de la qualité des médicaments sur le marché du Burkina Faso.

«Pendant cet atelier, on va discuter des problèmes d’assurance, des qualités des médicaments et nous espérons avoir des recommandations (…), afin d’améliorer la qualité des médicaments sur le marché du Burkina Faso», a indiqué jeudi, Mme Neimatou D. Adjabui, responsable du projet de promotion de la qualité des médicaments (PQM+).

Mme Neimatou D. Adjabui a affirmé que chaque structure et direction va présenter son rôle dans le domaine d’assurance qualité des médicaments, les difficultés qu’elle rencontre et proposer des solutions.

Selon elle, l’atelier doit permettre de mettre fin au phénomène des médicaments falsifiés que l’on retrouve sur les marchés.

Le pharmacien spécialisé, Dr Anicet Soubeiga  souhaite que l’atelier débouche sur une stratégie d’assurance qualité des produits de santé afin de garantir continuellement les médicaments efficaces pour la population au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

MSS/wis/ak

Burkina : Plus de 1,116 milliards FCFA pour favoriser le développement endogène

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Burkina : Plus de 1,116 milliards FCFA pour favoriser le développement endogène

Ouagadougou, 29 avril 2021 (AIB) – L’Association burkinabè de fundraising (ABF) en partenariat avec les Pays-Bas a lancé officiellement jeudi à Ouagadougou, le programme quinquennal «Giving For Change» estimé à plus de 1,116 milliards de FCFA pour promouvoir le développement endogène au Burkina Faso.

Le coordonnateur national du programme Abdoulaye Sawadogo a indiqué que «Giving for change»,  est financé à hauteur de 1 milliard 116 millions 694 mille 470 FCFA par le gouvernement néerlandais dans le cadre de son programme «power of voices» en collaboration avec le partenaire Wilde gangen.

Il a félicité l’ambassade des Pays-Bas au Burkina Faso et le partenaire Wilde gagen pour  les actions concrètes qu’ils mènent dans la lutte contre la pauvreté au Burkina Faso, «surtout en milieu rural où les populations ont du mal à s’épanouir».

Le coordonnateur national de «Giving For Change» M. Sawadogo, par ailleurs, membre de l’Association burkinabè de fundraising (ABF) s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours de la cérémonie de lancement officiel du nouveau programme prévu pour les cinq prochaines années.

Il a indiqué que le nouveau programme couvre les régions de l’Est, du Centre-est, du Nord, du Centre-nord, du Sahel et de la Boucle du Mouhoun avec comme cibles les jeunes et les femmes.

Il a expliqué que ces activités consisteront, entre autres, au renforcement des capacités des groupements de femmes et de jeunes sur la mobilisation des ressources locales, la formation sur le genre, la maîtrise de carte communautaire de performance et les activités de plaidoyer.

«Connaissant l’engagement et le dynamisme des acteurs de mise en œuvre du programme, je n’ai aucun doute que le programme Giving for change contribuera à la transformation structurelle, sociale, politique et économique de notre pays», a-t-il ajouté.

Ce second programme succède à un premier intitulé «Change The Game Academy». Selon Abdoulaye Sawadogo, le premier programme a permis de renforcer en quatre ans, les capacités de 41 organisations à base communautaires.

Selon la représentante du chargé d’affaire de l’ambassade des Pays-Bas au Burkina, Lydia Tapsoba, le Burkina Faso  a bénéficié de douze projets dont  celui du «Giving for change», sélectionné dans le cadre d’un partenariat.

«Ces projets sont pilotés par des départements thématiques du ministère des Affaires étrangères et des fonds nationaux des Pays-Bas», a expliqué Lydia Tapsoba.

Notons que le programme Giving for change intervient dans huit pays à travers le monde que sont la Palestine, le Brésil, le Kenya, l’Ouganda, le Ghana, la Mozambique, l’Ethiopie  et le Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/wis/ak

Après 40 ans de vaccination, le Burkina reste déterminé à poursuivre le combat (président Kaboré)

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Après 40 ans de vaccination, le Burkina reste déterminé à poursuivre le combat (président Kaboré)

Ouagadougou, 29 avril 2021 (AIB) – Le président du Faso Roch Marc Kaboré, champion mondial de la vaccination, a inauguré jeudi à Ouagadougou, un nouvel entrepôt de vaccins en réaffirmant la détermination du Burkina Faso à poursuivre le Programme élargi de vaccination (PEV), créé il y a 40 ans.

«Ce que nous venons d’inaugurer aujourd’hui (entrepôt de vaccins), est un centre très important. Nous aurons maintenant des conteneurs frigorifiques qui vont nous permettre de conserver les vaccins», a indiqué le président Kaboré.

Le chef de l’Etat burkinabè s’exprimait jeudi, au lancement de la semaine de la célébration des 40 ans du Programme élargi de vaccination (PEV) au Burkina Faso.

Le lancement a été marqué par l’inauguration d’un nouvel entrepôt de vaccin. Le président Kaboré  a exprimé l’engagement ferme du Burkina Faso à poursuivre la lutte pour la vaccination qui «est important pour la santé et pour l’avenir du pays».

Le chef de l’Etat a affirmé que l’entrepôt sera équipé et le bâtiment élevé en hauteur avec l’appui des partenaires.

A cet effet, il a salué le programme GAVI pour sa «contribution importante» à la réalisation du joyau inauguré.

Le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo a expliqué que la semaine de célébration des 40 ans du PEV vise à célébrer le succès du Burkina Faso en matière de vaccination mais aussi analyser les défis à relever.

Il a salué, au nom du président du Faso, l’équipe de chercheurs de Nanoro (Centre-ouest) pour les résultats obtenus dans la recherche d’un vaccin contre le paludisme.

13 personnalités engagées dans les programmes de vaccination ont été désignées champions régionaux pour assurer le leadership de la promotion de la vaccination dans leur région.

Des agents de santé et des organisations partenaires ont été faits officiers et chevaliers de l’ordre du mérite de la santé, de l’action sociale avec agrafe santé, en guise de reconnaissance de la Nation.

Agence d’information du Burkina

MY/wis/ak 

Photo : présidence du Faso

 

Des arbitres entament ce 29 avril un boycott du Fasofoot pour crier leur ras-le-bol

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Des arbitres entament ce 29 avril un boycott du Fasofoot pour crier leur ras-le-bol

Ouagadougou, 29 avr. 2021 (AIB) – L’Amical des arbitres du Fasofoot a décidé ce jeudi de prendre le Fasofoot en otage en boycottant « tous les matchs des championnats et coupe nationale sur toute l’étendue du territoire national », a-t-on appris d’un communiqué émanant de la structure des maîtres du jeu.

« Depuis un certain temps, le jeu et le fair-play dans nos stades ont laissé place progressivement aux violences excessives et voies de fait sur le corps arbitral », a annoncé dans un communiqué signé du président de l’AMAF, Seydou Bélem et dont l’AIB a eu copie.

Le communiqué ajoute que « malgré nos multiples interpellations à l’endroit de la Ligue de football professionnel sur la nécessité d’appliquer les textes relatifs aux violences dans les stades, les décisions prises jusque-là par celle-ci restent incompréhensibles et ne favorisent nullement l’instauration d’un climat apaisé sur les terrains ».

En effet la dernière violence exercée sur un arbitre sur le terrain par un joueur date de la semaine dernière. Lors de la 20e journée du championnat national de football de 2e division disputé le dimanche 25 avril entre l’OSM (Dédougou) et l’AJEB ( de Bobo-Dioulasso), le joueur Sékou Koné de la première équipe citée, selon les rapports des officiels, a donné un coup de tête à l’arbitre pour lui avoir donné un carton rouge (cumul de cartons jaune) à la 40e mn. Le score était à 0-0.

Dans l’incapacité de poursuivre le match, le maître du jeu a arrêté la partie. Dans les rapports des officiels de la rencontre (délégué, arbitres, commissaire), tous ont reconnu cet acte de violence de Koné. La Ligue de football professionnel (LFP) organisatrice de la compétition a suspendu le joueur pour 12 mois et a reprogrammé le match.

Les hommes en noir ne sont pas satisfaits des sanctions et se disent ne pas être très bien protégés. Ils veulent plus de garanties sur les aires de jeu. En plus du boycott des championnats et coupe nationale, les arbitres ont également décidé du « boycott de toutes les activités liées à l’arbitrage à l’exception de la préparation physique ».

Le président de l’AMAF tout en invitant les autres membres au « strict respect des termes de ce présent communiqué », dit compter sur leur détermination « à œuvrer pour un Faso foot plus pacifié et une amélioration des conditions de vie et de travail de tous les arbitres de football.

La première division du Faso foot a joué sa 27e journée le week-end dernier ( il reste donc 6 journées) pendant qu’en deuxième division, après la 20e journée disputée dimanche dernier, il ne reste que 2 journées à disputer. La coupe du Faso est à l’étape des ½ finales.

C’est la 2e fois que l’AMAF hausse le ton. La première fois c’était en Août dernier, pour réclamer les meilleures conditions de travail.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/   

Burkina/Droits humains : Deux groupes de travail installés pour prévenir les crises

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Burkina/Droits humains : Deux groupes de travail installés pour prévenir les crises

Ouagadougou, 29 avril 2021 (AIB) – La Commission nationale des droits humains (CNDH) a installé jeudi, un groupe de travail sur la prévention des conflits, abus et atrocités et annonce l’installation demain vendredi, d’un autre groupe sur l’accès des victimes à la justice.

Selon le président de la CNDH, Kalifa Rodrigue Namoano, les membres des groupes doivent «collecter des informations sur les situations de crise, suivre la situation des droits humains de manière générale, notamment dans les régions du Nord, du Centre-nord, du Sahel et de l’Est».

M. Namoano a indiqué que munis de ces informations, ces membres pourront les interpeller chaque fois qu’il faut, afin qu’ensemble ils puissent éviter la survenue «d’un certain nombre de crises et éviter d’aller tout le temps vers des enquêtes et sur des allégations de violations des droits humains».

Les membres de ces deux groupes de travail proviennent de la région du Centre et des régions citées plus haut.

La mise en place de ces deux groupes de travail s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme «Droits humains et accès à la justice», lancé le 10 novembre 2020.

Le programme est financé par l’USAID et appuyé par un consortium de partenaires que sont l’Association du Barreau américain initiative pour l’Etat de droit (ABA-ROLI), Freedom House, Search for common ground et pact.

La Commission nationale des droits humains (CNDH) est une institution publique de l’Etat chargée de la promotion et de la défense des Droits humains au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

HB/wis/ak

Coupe CAF : Salitas FC s’incline pour son dernier match face à l’Etoile du Sahel (2-1)

FOOT-BFA-TUN-AFR-SPORT-CAF-COUPE

Coupe CAF : Salitas FC s’incline pour son dernier match face à l’Etoile du Sahel (2-1)

Ouagadougou, 29 avril 2021 (AIB) – L’Etoile sportive du Sahel de Sousse (Tunisie) a battu mercredi soir à Tunis, Salitas FC du Burkina Faso par le score de 2 buts à 1, comptant pour le dernier match du groupe C, de la coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Salitas FC, éliminé de la compétition, se déplaçait en terre tunisienne avec pour objectif, ne pas finir dernier de la poule C, pour l’honneur. Son adversaire l’Etoile du Sahel avait été déjà battu à Ouagadougou lors du match aller.

Mais les Tunisiens ont démarré la rencontre tambour battant et sont parvenus à ouvrir matinalement le score par Hamza Lahmar à la 6e mn. Prenant le dessus de la rencontre, l’équipe de Sousse marque son second but par Souleymane Coulibaly, 2 mn après la reprise de la seconde période (47e).

Les espoirs de Salitas se sont amenuisés, mais les poulains de Ladji Coulibaly parviendront à sauver l’honneur grâce à la nouvelle recrue Michailou Dramé (72e).

Au bilan de ces matchs de poule, Salitas (3 points) aligne cinq défaites pour une victoire en six matchs et se classe 4e sur 4 de ce groupe C. C’est la formation sénégalaise du Jaraaf qui a fini première avec 11 points, suivi du CS Sfaxien (10 points) et de l’Etoile sportive du Sahel (8 points).

C’est la deuxième participation de Salitas FC en match de poule de la Coupe CAF.

Agence d’information du Burkina
AS/ak

Les étudiants de l’Institut, les futurs semeurs de paix  et d’amour (Abdoulaye Tao)

Burkina- Religion- Réseau-

Les étudiants de l’Institut, les futurs semeurs de paix  et d’amour (Abdoulaye Tao)

Ouagadougou, 28 avril 2021 (AIB) – Le président du Réseau des journalistes et communicateurs musulmans  du Burkina Faso (REJCOM/BF), Abdoulaye Tao a  indiqué mercredi à Ouagadougou, que les étudiants de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de  la communication (ISTIC)  seront  les  futurs  «semeurs » de paix et d’amour  dans la société burkinabè.

«En tant que  journalistes et communicateurs du réseau musulman, nous sommes  venus rompre le jeûne avec nos jeunes frères et sœurs  musulmans de l’ISTIC», a affirmé le président du Réseau  des journalistes et communicateurs musulmans  du Burkina Faso (REJCOM/BF), Abdoulaye Tao.

Abdoulaye TAO, président du REJCOM/BF

Selon M. Tao,  les frères et sœurs en islam, en formation à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de  la communication (ISTIC)   seront les «semeurs» de paix et d’amour  au Burkina Faso.

Le premier responsable du Réseau a précisé que  les partisans du prophète Mohamed doivent  se rapprocher en partage et en prière  en ce mois béni de ramadan.

Le président du REJCOM/BF s’exprimait mercredi  à Ouagadougou,  dans les locaux de l’ISTIC,  à l’issue d’une rupture collective de jeûne avec ses frères et sœurs étudiants.

De son avis, c’est une façon  pour son  réseau de prendre contact avec la future relève (étudiants) qui  tiendra le flambeau  les prochaines années sur le terrain.

«Notre idée consiste à faire des étudiants de l’ISTIC, des bons professionnels du journalisme et de la communication et des bons  musulmans car nous avons en partage l’islam ,  a-t-il expliqué.

En croire Abdoulaye Tao,  pour y arriver il faut bien  connaître  sa religion et son métier afin de mieux  servir la communauté.

Et de noter  que «nous sommes dans un monde qui se déchire où il y a beaucoup d’incompréhensions» et que «les  journalistes et communicateurs sont souvent à base de la diffusion d’informations  non conciliantes».

Le patron du réseau a signalé que la rencontre permettra aux hommes et femmes de la presse  d’intégrer certains  aspects de la vie dans leur futur métier.

Le directeur de la formation initiale de l’ISTIC, Abem  Aousségué   a traduit sa satisfaction au Réseau pour son initiative au profit des étudiants pour ce mois de ramadan.

M. Aousségué dit constater pour l’occasion que le journalisme et la communication peuvent allier  à la pratique religieuse.

«C’est avec engouement que nos étudiants de l’ISTIC ont pu commémorer la partie avec les membres du Réseau des journalistes et communicateurs du Burkina Faso», a-t-il soutenu.

Au terme de la rencontre, le REJCOM/BF a remis des livres saints  aux étudiants afin qu’ils approfondissent leurs  connaissances en islam.

 

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 28 avril 2021

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 28 avril 2021

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 28 avril 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un rapport relatif à trois (03) décrets.

Il s’agit :

du décret portant attributions, composition et fonctionnement du Conseil national des archives ;
du décret portant composition, attributions et fonctionnement des Archives nationales du Burkina Faso ;
du décret portant conditions et procédures de gestion des archives publiques et privées au Burkina Faso.

Ces décrets visent la mise en œuvre des dispositions de la loi n°047-2019/AN du 22 octobre 2019 régissant les archives au Burkina Faso, pour la prise en compte des archives électroniques, la prestation de serment des agents travaillant dans les services d’archives et les spécificités des archives de certaines professions libérales.

L’adoption de ces décrets permettra de résoudre la problématique de la gestion des archives dans notre pays.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant ouverture d’un Consulat général du Burkina Faso à Malabo, République de Guinée Equatoriale.

L’adoption de ce décret consacre l’ouverture d’un Consulat général du Burkina Faso à Malabo, République de Guinée Equatoriale en vue du renforcement de la coopération entre les deux pays.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif au Schéma directeur de la statistique (SDS) 2021-2025.

Le SDS vise la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la statistique afin de fournir à notre pays des informations statistiques actualisées, nécessaires à l’élaboration et à la conduite des politiques et programmes nationaux de développement.

Le Schéma directeur de la statistique prévoit entre autres activités :

la poursuite du 5ème Recensement général de la population et de l’habitation ;
la poursuite du 2ème Recensement général de l’agriculture (RGA) ;
la réalisation de la 5ème enquête démographique et de santé ;
la réalisation de l’enquête sur la disponibilité et la capacité opérationnelle des services de santé.

L’adoption de ce rapport permettra la mise en œuvre du Schéma directeur de la statistique 2021-2025.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de loi portant cadre juridique et institutionnel du Partenariat public-privé (PPP) au Burkina Faso.

Le PPP est un instrument contractuel de réalisation de projets de développement.

Ce projet de loi une fois adopté à l’Assemblée nationale remplacera la précédente loi n°020-2013/AN du 23 mai 2013 portant régime juridique du PPP au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le troisième rapport est relatif à un décret portant fixation de l’indemnité journalière de session des membres du Conseil d’orientation de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).

L’adoption de ce décret vise l’application de l’article 45 de la loi organique n°082-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant attributions, composition et fonctionnement de l’ASCE-LC.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté undécret portant attributions, composition et fonctionnement du Conseil national de santé (CNS).

Le Conseil national de santé est l’organe chargé d’émettre un avis sur les dossiers médicaux établis dans le but d’obtenir entre autres, une évacuation sanitaire hors du territoire national, un congé maladie de longue durée pour un agent public de l’Etat et une mise à la retraite anticipée pour raisons de santé d’un agent public de l’Etat.

L’adoption de ce décret permet au Conseil national de santé de travailler avec célérité dans le traitement des dossiers de santé liés aux évacuations sanitaires.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte autorisation de prise de participation de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dans le capital social de la Banque postale du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet à la CNSS de participer au capital social de la Banque postale du Burkina Faso à hauteur de 1 050 000 000 FCFA, conformément à l’article 4 de la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

Le second décret porte autorisation de prise de participation de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) dans le capital social de la Banque postale du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet à la CARFO de participer au capital social de la Banque postale du Burkina Faso à hauteur de 1 200 000 000 FCFA, conformément à l’article 4 de la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DES POSTES ET DE LA TRANSFORMATION DIGITALE

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Economie numérique, des postes et de la transformation digitale.

Ce décret prend en compte les nouvelles attributions de ce département afin de le conformer au décret n°2021-0002/PRES/PM du 10 janvier 2021 portant composition du gouvernement et au décret n°2021-0023/PRES/PM/SGG-CM du 1er février 2021 portant attributions des membres du gouvernement.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Economie numérique, des postes et de la transformation digitale de se doter d’un nouvel organigramme en vue de remplir efficacement ses missions.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

Le Conseil a adopté un rapport relatif au Plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition (PRSPV) de 2021.

Pour la réalisation de l’objectif global du PRSPV de 2021, les réponses urgentes concernent :

l’assistance alimentaire aux personnes vulnérables ;
l’assistance aux personnes déplacées internes et aux ménages hôtes ;
le soutien à la production agricole et animale ;
la prévention et la prise en charge des enfants de moins de 5 ans malnutris, des femmes enceintes et allaitantes malnutries ;

le soutien à l’approvisionnement en eau potable.
Le coût global du PRSPV de 2021 est de cent vingt-six milliards cinquante-huit millions huit cent quatre-vingt-dix mille quatre cent quatre-vingt et un (126 058 890 481) FCFA, financé par l’Etat burkinabè, les partenaires techniques et financiers et les collectivités.

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère des Infrastructures et du désenclavement.

Ce décret prend en compte les nouvelles attributions de ce département afin de le conformer au décret n°2021-0002/PRES/PM du 10 janvier 2021 portant composition du Gouvernement et au décret n°2021-0023/PRES/PM/SGG-CM du 1er février 2021 portant attributions des membres du gouvernement.

L’adoption de ce décret permet au ministère des Infrastructures et du désenclavement de se doter d’un nouvel organigramme en vue d’accomplir efficacement ses missions.

I.9. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseila adopté un rapport relatif à la sécurité énergétique au Burkina Faso : diagnostic et solutions préconisées pour le renforcement de notre parc de production électrique en interne.

Ce rapport donne l’alerte sur notre sécurité énergétique et un besoin urgent de renforcement du parc de production électrique en interne, notamment par des centrales thermiques fonctionnant au Gaz (LNG) 1 au Burkina Faso.

I.10. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique.

Ce décret prend en compte les nouvelles attributions de ce département afin de le conformer au décret n°2021-0002/PRES/PM du 10 janvier 2021 portant composition du gouvernement et au décret n°2021-0023/PRES/PM/SGG-CM du 1er février 2021 portant attributions des membres du gouvernement.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique de se doter d’un nouvel organigramme en vue d’accomplir efficacement ses missions.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Président du Faso s’est réjoui de la tenue de la 22ème édition de la Journée nationale du paysan (JNP) à Manga, le samedi 24 avril 2021. Il a réitéré ses félicitations et ses encouragements aux productrices et producteurs de notre pays, et les exhorte à poursuivre les efforts de modernisation et d’organisation du monde agricole.

II.2. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a informé le Conseil du niveau de préparation de la célébration du 11 décembre 2021 à Ziniaré.

Le Conseil a noté une bonne progression dans les procédures du dépouillement des offres pour la réalisation des grandes infrastructures.

Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier à prendre les dispositions nécessaires en vue de l’accélération de la construction de la cité des forces vives.

II.3. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a informé le Conseil de la tenue de la 4ème réunion du Comité conjoint de suivi du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, du 28 au 30 avril 2021 à Abidjan.

II.4. Les ministres chargés de la Recherche et de la Santé ont informé le Conseil des excellents résultats obtenus dans la recherche d’un vaccin contre le paludisme par une équipe de recherche burkinabè basée à Nanoro dans le Boulkiemdé.

A l’issue de la phase 2 de la recherche, le candidat vaccin R-21 a révélé une efficacité de 77% au-dessus d’une efficacité des 75% requis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La phase 3 de la recherche qui concernera une plus grande échelle de la population, d’ici et d’ailleurs, va débuter en mai 2021 ; elle est la dernière étape de la recherche devant aboutir à la validation du vaccin contre le paludisme.

Le Président du Faso à travers le Conseil des ministres a tenu à encourager une fois de plus les chercheurs burkinabè et leurs partenaires impliqués dans cette quête de vaccin contre le paludisme.

II.5. Le ministre de l’Eau et de l’assainissement a informé le Conseil de la dynamique de concertations entre l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), la Ligue des consommateurs du Burkina, les Organisations de la société civile, de personnes ressources et des représentants de consommateurs dans le cadre d’un atelier tenu les 14 et 15 avril 2021. Ces concertations ont abouti à des conclusions consensuelles.

Le Conseil a instruit le ministre chargé de l’Eau de veiller à la mise en œuvre diligente desdites conclusions.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DE LA PRIMATURE

Monsieur Fatogoma Anselme SANOU, Officier, Intendant Colonel-Major, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA) ;
Monsieur Alain Florent YELEMOU, Mle 46 245 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Monsieur Lucien KINDA, Mle 105 274 N, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Yacouba CAMARA, Mle 78 61 T, est nommé Conseiller économique à l’Ambassade du Burkina Faso à Ottawa au Canada ;

Monsieur Marcel Marie DAKOURE, Mle 32 462 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Premier conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Bamako (Mali) ;
Monsieur Souleymane HEBIE, Mle 5 934 N, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre près l’Ambassade du Burkina Faso à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) ;

Monsieur Karim Ouepia IDOGO, Mle 105 154 H, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Premier conseiller auprès de l’Ambassade, représentation permanente du Burkina Faso à Addis Abeba en Ethiopie ;
Monsieur Boulmonli Léonard LOMPO, Mle 104 413 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à Washington ;

Monsieur Alfred Benjamin Patindé TIENDREBEOGO, Mle 104 408 M, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à Rome ;
Monsieur Belko DIALLO, Mle 97 966 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso en Arabie Saoudite ;

Monsieur Aminou OUEDRAOGO, Mle 86 084 C, Interprète-traducteur, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Attaché d’Ambassade aux Emirats arabes Unis ;
Monsieur Grégoire KARAGA, Mle 51 955 V, Inspecteur principal des douanes, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller chargé des questions douanières à l’Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles (Belgique) ;

Monsieur Ousmane KABRE, Mle 208 206 V, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du cérémonial et des protocoles institutionnels ministériels et des collectivités territoriales ;
Madame Rose OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 46 652 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice des conférences et voyages officiels ;

Monsieur Abdoul Aimé Roland KONATE, Mle 118 939 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des privilèges et immunités diplomatiques à la Direction générale du Protocole d’Etat ;
Monsieur Régis Kévin BAKYONO, Mle 104 418 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique auprès du Ministre délégué chargé de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur ;

Monsieur Bakary KONE, Mle 117 403 C, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique auprès du Ministre délégué chargé de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur ;
Monsieur Dramane KY, Mle 104 318 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Trésorier près l’Ambassade du Burkina Faso à Riyadh (Arabie Saoudite).

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Monsieur Daouda SOMA, Mle 104 851 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières ;
Monsieur Soungalo Eric BARRO, Mle 43 110 R, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Bobo I ;

Monsieur Abdoulaye SOMA, Mle 47 696 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur des moyennes entreprises du Centre II ;
Monsieur Pohé Issa BAOULA, Mle 43 154 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Bobo III ;
Monsieur Nièwiè Bertin SOME, Mle 37 255 Z, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Bobo IV ;

Monsieur Mahadou Gustave KONATE, Mle 39 662 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Ouaga III ;
Monsieur Pierre ZIDA, Mle 35 916 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Ouaga IV ;
Monsieur Aboubakar NACANABO, Mle 111 077 U, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Commissaire du Gouvernement près de l’Ordre national des experts comptables et comptables agréés ;

Madame Yéri Rosalie KAMBIRE, Mle 52 167 U, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Directrice des moyennes entreprises du Centre n°4 ;
Monsieur Hamma BANCE, Mle 56 728 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des moyennes entreprises des Hauts-Bassins ;
Monsieur Moussa KONVOLBO, Mle 39 646 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et du suivi des réformes ;
Monsieur Bernard OUEDRAOGO, Mle 54 651 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur du contrôle fiscal ;

Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 31 992 P, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du Guichet unique du foncier de Bobo-Dioulasso.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Monsieur Ataouegué Joël AOUE, Mle 32 869, Attaché d’intendance universitaire, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Wamtinga Richard SAWADOGO, Mle 88 764 P, Maître de recherche, catégorie P2, classe exceptionnelle, 1er échelon, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Sanmalme Aristide DABIRE, Mle 36 609 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DES POSTES ET DE LA TRANSFORMATION DIGITALE

Monsieur Inoussa TRAORE, Mle 262 708 S, Enseignant-chercheur en économie, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC).

AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Monsieur Wendyam Armel BOUDA, Economiste-gestionnaire, catégorie A, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Monsieur Harouna SYLLA, Mle 43 945 T, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
Madame Elise YAOGO/KABORE, Mle 31 860 U, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice régionale des Ressources animales et halieutiques du Plateau-Central ;

Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 217 491 X, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques des Banwa ;
Monsieur Tasséré KABORE, Mle 209 893 K, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques du Nahouri ;

Monsieur Yéwaya YAMEOGO, Mle 220 468 B, Ingénieur du développement rural, vulgarisation agricole, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques du Namentenga ;
Monsieur Windezilimda Roger ZOUNGRANA, Mle 19 618 H, Technicien supérieur d’élevage, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques de la Sissili.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT ET DE L’EMPLOI

Monsieur Bamassi Serge HEMA, Mle 225 087 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Centre de formation professionnelle et industrielle de Bobo-Dioulasso ;
Monsieur Mahamoudou SAWADOGO, Mle 303 895 F, Conseiller en emploi et formation professionnelle, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi du Séno.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Monsieur Salifou TAÏTA, Mle 43 410 S, Instituteur principal, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
Madame Alizata DABIRE/SAWADOGO, Mle 59 707 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Secrétaire générale ;
Monsieur Mambourou SOMA, Mle 225 862 X, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

Monsieur Kiswendsida Marie Aimé OUEDRAOGO, Mle 91 186 A, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général de l’Office national du tourisme du Burkina (ONTB) ;
Monsieur Bangbi Francis Frédéric KABORE, Mle 32 112 S, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur général de l’Institut supérieur de l’image et du son-Studio école (ISIS-SE) ;

Monsieur Bonaventure Bernadin OUEDRAOGO, Mle 41 446 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PC, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général du Cinéma et de l’audio-visuel.

AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

Monsieur Ismaël ZEBRET, Mle 74 293 E, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Secrétaire technique des infrastructures de sports et loisirs ;
Monsieur Benjamin Ousmane OUEDRAOGO, Mle 35 969 J, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

Monsieur Ismaël SOMBIE, Officier, Capitaine, est nommé Directeur général de l’Office de gestion des infrastructures sportives ;
Monsieur Abdoul Ajusso OUEDRAOGO, Mle 31 983 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
Monsieur Moussa TINDANO, Mle 54 668 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et de Présidents aux Conseils d’administration :

de l’Office national d’identification (ONI) au titre du ministère de la Sécurité ;
de l’Université de Ouahigouya (UOHG), de l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK) et du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ;
de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

de la Maison de l’Enfant André DUPONT de Orodara (MEADO) au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire ;
de la Société de développement intégré du Pôle de croissance de la Vallée du Sourou (SOUROUPOLE-SEM), de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) et de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation ;

de l’Agence d’exécution des travaux Eau et équipement rural (AGETEER) au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement.

MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Saidou YANOGO, Mle 34 14 P, Gestionnaire des télécommunications, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement de l’économie numérique, des postes et de la transformation digitale au Conseil d’administration de l’Office national d’identification (ONI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université de Ouahigouya (UOHG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

Monsieur Paligwendé Christophe NONGUIERMA, Mle 260 353 T, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ETABLISSEMENTS PUBLICS PROFESSIONNELS

Monsieur Smaïla OUEDRAOGO, Mle 240 997 X, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en santé publique.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES STRUCTURES ADMINISTRATIVES LOCALES EXTERNES A L’UNIVERSITE

Au titre du Conseil régional du Nord :

Monsieur Boukary SAVADOGO, Mle 47 770 D, Administrateur des affaires sociales en remplacement de Monsieur Salifou OUEDRAOGO.
Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

Monsieur Sidi DRABO, Mle 41 903 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES STAGIAIRES DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE KOUDOUGOU (ENSK)

Monsieur Moumouni ZOUNGRANA, Elève professeur des collèges d’enseignement général.
Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ETUDIANTS

Monsieur Zangakiri SARAMBE, Etudiant en licence 2 de philosophie en remplacement de Monsieur Yahaya RAKISTABA ;
Monsieur Gaston NABAYAOGO, Etudiant en licence 3 de physique en remplacement de Monsieur Yacouba KYELEM.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONDS NATIONAL POUR L’EDUCATION ET LA RECHERCHE (FONER)

Monsieur Toua Justin COULIBALY, Mle 334 309 E, Ingénieur de conception en informatique.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES BAILLEURS DE FONDS DU FONDS NATIONAL POUR L’EDUCATION ET LA RECHERCHE (FONER)

Monsieur Wonouma Nicolas MILLOGO, Mle 91 100 089, Gestionnaire à la Loterie nationale Burkinabè (LONAB).
Le quatrième décret porte renouvellement du mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

Monsieur Gaoussou GANDEMA, Mle 58 442 X, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

Monsieur Aly SAVADOGO, Mle 110 923 A, Professeur titulaire ;
Madame Yougbaré Wennégouda Mariette MININGOU, Mle 117 291 N, Enseignant-chercheur.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SYNDICAT DES ENSEIGNANTS

Monsieur Olivier GNANKINE, Mle 110 925 Y, Professeur titulaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES PROMOTEURS DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR PRIVE

Monsieur Ismaël Ladji TOURE, Gestionnaire.
Le cinquième décret renouvelle le mandat de Monsieur Gaoussou GANDEMA, Mle 58 442 X, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) pour une dernière période de trois (03) ans.

MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Diakarya OUATTARA, Mle 004, Cadre supérieur de Banque, Administrateur représentant les employeurs au Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire :

Monsieur Soumèla SAKHO, Mle 46 405 C, Inspecteur d’éducation spécialisée.
Au titre du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :

Monsieur Roger-André ZOUNGRANA, Mle 130 393 C, Magistrat.
Au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes :

Monsieur Zoumana TRAORE, Mle 259 736 R, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire :

Monsieur Sié Pascal PODA, Mle 55 810 N, Inspecteur d’éducation spécialisée.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

Monsieur Moussa TRAORE, Mle 212 388 Y, Inspecteur du travail.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES PARENTS D’ENFANTS

Au titre de l’Association des parents d’enfants :

Monsieur Lokré Célestin SAMANDOULOUGOU.
Le troisième décret nomme Monsieur Soumèla SAKHO, Mle 46 405 C, Inspecteur d’éducation spécialisée, Président du Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société de développement intégré du Pôle de croissance de la Vallée du Sourou « SOUROUPOLE SEM » pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre de la Primature :

Monsieur Dieudonné TRAORE, Mle 91 350 Z, Ingénieur d’agriculture.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

Madame Bassénewindé Monique YARGA/OUEDRAOGO, Mle 212 280 S, Conseiller en aménagement du territoire et en développement local.
Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

Monsieur Aloys OUBDA, Mle 78 216 X, Professeur des lycées et collèges.
Au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement :

Monsieur Koudougou Achille SEGDA, Mle 33 958 Z, Ingénieur du génie rural.
Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

Monsieur Mounirou KIAMA, Mle 11 313 L, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation :

Monsieur Boukary SAWADOGO, Mle 33 822, Ingénieur socio-économiste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA SOCIETE NATIONALE DE GESTION DU STOCK DE SECURITE ALIMENTAIRE (SONAGESS)

Madame Clémence TRAORE/SOME, Mle 422 260, Economiste- gestionnaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA SOCIETE NATIONALE BURKINABE D’ELECTRICITE (SONABEL)

Monsieur Jean Bedel GOUBA, Mle 79 37 P, Ingénieur- électromécanicien.
Le deuxième décret nomme Madame Clémence TRAORE/SOME, Mle 422 260, Economiste-gestionnaire, Présidente du Conseil d’administration de la Société de développement intégré du Pôle de croissance de la Vallée du Sourou « SOUROUPOLE SEM » pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme monsieur Windéyam Vincent de Paul YAMEOGO, Mle 58 689 T, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Mamoudou TRAORE, Mle 40 938 H, Maître de recherche en sciences des sols, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation au Conseil d’administration de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Mamoudou TRAORE, Mle 40 938 H, Maître de recherche en sciences des sols, Président du Conseil d’administration de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Madame Rokiatou TRAORE/CARABIRI, Mle 212 658 S, Ingénieur du génie rural, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation au Conseil d’administration de l’Agence d’exécution des travaux Eau et équipement rural (AGETEER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Boureima dit Basile OUEDRAOGO, Maire de la commune de Ouahigouya, Administrateur représentant l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) au Conseil d’administration de l’Agence d’exécution des travaux Eau et équipement rural (AGETEER) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication etdes Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

Ousséni TAMBOURA
Officier de l’Ordre de l’Etalon

Zondoma : Le MPP invite ses militants à accompagner le programme présidentiel et la réconciliation nationale

Les membres du bureau politique ayant animé la conférence.

Zondoma : Le MPP invite ses militants à accompagner le programme présidentiel et la réconciliation nationale

Gourcy, (AIB)- Le Mouvement du Peuple pour le Progrès MPP section Zondoma a organisé sa conférence provinciale ce samedi 23 avril 2021 à la résidence du Secrétaire Exécutif national Lassané Savadogo sis au secteur 3 de Gourcy.

Les conférences provinciales sont des activités prévues par les textes fondateurs du parti du soleil levant.

Selon le secrétaire général de la section du Zondoma, Dominique Ouédraogo, elles ont pour objectif de discuter avec les bases  sur tous les aspects en lien avec  la vie du parti et de faire des propositions pour son enracinement et son rayonnement.

La conférence de Gourcy a été dirigée par une délégation venue de la capitale sous la conduite de Laure  Zongo/Hien , membre du bureau exécutif national du parti et ancien ministre en charge de l’Action sociale.

Les militants venus des cinq communes du Zondoma.

Ouvrant les débats, la délégation a décliné sa lecture de la situation nationale à l’entame du second mandat du Président Kaboré marquée selon elle par la persistance de l’insécurité et la maladie à coronavirus, une relative  accalmie  de la fronde sociale, l’instauration d’un dialogue politique et surtout la mise en route d’un processus de réconciliation nationale confié à Zéphirin Diabré.

«Le parti se porte bien » : dira Souleymane Ouédraogo invité à livrer une communication sur la vie du parti dans la province.

A l’en croire, tous les indicateurs sont au vert. Toutefois, a-t-il relevé, la création d’un cadre de concertation avec les autres partis de la mouvance, la diversification des sources de financement,  l’acquisition d’un siège provincial, la formation des militants «au  militantisme vrai », la valorisation des cadres du parti et particulièrement un portefeuille ministériel pour la province seraient nécessaire pour renforcer les assises du parti selon monsieur Ouédraogo.

Pour le secrétaire général du MPP/ Zondoma Dominique Ouédraogo, cette conférence a permis de concerter la base pour le congrès qui s’annonce.

Son avis est partagé  par Saidou Ouédraogo pour qui le parti gagnerait  à relever le défi du leadership par le choix judicieux de ses représentants dans l’administration et pour les élections municipales à venir.

Dressant le bilan de la campagne électorale du 22 novembre 2021, madame Ramata Kinda a reconnu qu’elle n’a pas été de tout repos même si à l’arrivée, le MPP est parvenu à dominer largement ses 28 concurrents en lice dans la province.

Les participants ont eu droit également à un exposé sur le contenu du programme présidentiel ainsi que les défis liés à sa mise en œuvre présenté par d’autres membres du bureau politique national du parti notamment  le député Soumaila Ouédraogo.

A ce propos, un plan quinquennal arrimé sur les engagements du président Kaboré aurait été élaboré au compte du Zondoma selon les communicateurs.

Réagissant après les communications, les militants ont interpellé le gouvernement sur la qualité des ouvrages réalisés, les insuffisances dans la mise en œuvre de la gratuité des soins et aussi sur la question de la promotion de la femme.

Ils ont également mis en garde le parti sur la ruée des autres partis vers la majorité. « Soyez rassurés que toutes vos préoccupations seront transmises à qui droit » a indiqué madame Zongo qui a félicité les militants du Zondoma pour leur mobilisation et leur participation active aux échanges.

Elle terminera en invitant l’ensemble des militants à accompagner résolument la mise en œuvre du programme du Président et particulièrement le processus de réconciliation en cours.

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE (Collaborateur)

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : L’UE condamne avec force l’assassinat de trois occidentaux

Burkina : L’UE condamne avec force l’assassinat de trois occidentaux

Ouagadougou, 28 avril 2021(AIB)-L’Union européenne a condamné avec force, l’odieux assassinat de deux journalistes espagnols et d’un militant écologiste, par des terroristes dans l’Est du Burkina.

«Ouagadougou, le 28 avril 2021,

DÉCLARATION LOCALE DE L’UNION EUROPÉENNE (UE)

La Délégation de l’Union européenne et les Chefs de Mission diplomatique des Etats membres de l’UE au Burkina Faso publient la déclaration suivante :

 C’est avec une grande tristesse que la Délégation de l’Union européenne et les chancelleries européennes présentes au Burkina Faso ont appris la mort de deux journalistes espagnols et d’un militant écologiste irlandais, alors qu’ils réalisaient un documentaire sur la lutte contre le braconnage dans la région de l’Est burkinabè. Dans ce moment tragique, toutes nos pensées vont aux proches. Nous, Européens présents au Burkina Faso, condamnons avec force cet odieux assassinat et marquons notre totale solidarité avec les familles des victimes de cet acte, européennes ou burkinabè.

Ce meurtre montre une nouvelle fois la lâcheté et le vrai visage criminel des terroristes, porte- drapeaux d’un obscurantisme qui annihile tout, incluant la liberté d’expression et le droit à la vérité. L’Union européenne et ses États membres sont déterminés à poursuivre l’accompagnement des autorités du Burkina Faso dans leur lutte contre le terrorisme et en faveur de la paix, la sécurité, la stabilité, et le développement. »

Source: communiqué UE

Photo d’illustration/lefaso.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grève des manœuvres occasionnels : Le Haut conseil rencontre Simon Compaoré pour une sortie de crise

Burkina-Municipalité-Crise-Dialogue-Rencontre

Grève des manœuvres occasionnels : Le Haut conseil rencontre Simon Compaoré pour une sortie de crise  

Ouagadougou, 28 avril 2021 (AIB) – Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) a rencontré mercredi l’ancien maire de Ouagadougou, Simon Compaoré pour une sortie de crise entre la mairie centrale et les manœuvres occasionnels.

«Le Haut conseil du dialogue social a souhaité s’entretenir avec moi en tant qu’ancien maire de Ouagadougou pour une intermédiation au sujet de la tension entre les (manœuvres) occasionnels et l’administration municipale», a indiqué Simon Compaoré.

M. Compaoré a dirigé la mairie centrale de Ouagadougou de 1995 à 2012 et il est celui qui a recruté les ouvriers «occasionnels» avec pour ambitions de changer la physionomie de la ville de Ouagadougou.

Il a expliqué que la ville avait à l’époque peu de moyens pour recruter du personnel et c’est ce qui a justifié le recours à ces ouvriers payés à la tâche.

Face à la crise qui oppose l’actuelle équipe municipale et les ouvriers «occasionnels», Simon Compaoré pense qu’elle «peut être résolue grâce à la médiation».

Le HCDS a rencontré Simon Compaoré dans le cadre d’une série de rencontres qu’il a initiée en sa qualité de médiateur de la crise.

Selon le vice-président du HCDS, Salif Sangaré, avant de commencer une quelconque démarche, ils estiment qu’il convient d’abord d’échanger avec ceux qui ont été à la base du recrutement des ouvriers «occasionnels» pour comprendre les tenants et les aboutissants.

Aussi, à la suite du maire Compaoré, le HCDS compte dans les prochains jours, rencontrer, l’ancien maire Casimir Ilboudo, et le ministre en charge de l’Administration territoriale, Clément Sawadogo au sujet de la crise.

Le HCDS a été saisi de cette affaire  le 20 décembre dernier par la Fédération nationale des arts et métiers, a indiqué Salif Sangaré.

Le lundi dernier, les manœuvres occasionnels ont protesté devant l’entrée de l’hôtel de ville pour exiger le paiement de leurs arriérés et leur intégration dans la fonction publique territoriale.

Hier mardi, la mairie a réagi en affirmant qu’elle ne va pas payer «des manœuvres occasionnels» qui auraient grevé durant trois mois pour exiger leur intégration dans la Fonction publique territoriale.

Agence d’information du Burkina

MY-HY/no/wis/ak

Promotion de la cohésion sociale : le PNUD et le HCR apportent le PaCoS

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Promotion de la cohésion sociale

Le PNUD et le HCR apportent le PaCoS

 

Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) et le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés(UNHCR) a organisé le 27 avril 2021 à Bobo-Dioulasso un atelier d’appropriation  du projet Participation citoyenne et cohésion sociale (PaCoS). La rencontre a pour but de permettre une meilleure appropriation du projet par l’ensemble des parties prenantes concernées en vue de favoriser une mise en œuvre consensuelle et efficace des interventions.

Le projet Participation citoyenne et cohésion sociale (PaCoS)  est initié par le Programme des nations unies pour le développement(PNUD) et le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés(UNHCR). Il vise à promouvoir la participation citoyenne et la cohésion sociale dans les collectivités territoriales dans le  grand Ouest. Le PaCoS a pour but  notamment de renforcer les principes de la redevabilité et la culture citoyenne des femmes, des jeunes et des organisations de la société civile (OSC) dans les collectivités territoriales, apaiser les tensions et conflits intra et intercommunautaires liés à la gouvernance locale du foncier, et à renforcer les capacités des acteurs des collectivités territoriales cibles à s’impliquer dans la promotion des valeurs de tolérance et de cohésion sociale. La mise en œuvre du PaCoS implique la participation de plusieurs acteurs comme les autorités administratives, les services techniques de l’Etat, les communes, les leaders coutumiers et religieux et les organisations de la société civile. C’est en vue de permettre à ces acteurs  de s’approprier le projet, son contenu et ses différentes articulations que les deux agences ont initié l’atelier du 27 avril 2021 à Bobo-Dioulasso. il s’est agi à travers la rencontre, de permettre aux participants d’avoir une meilleure compréhension des enjeux, des objectifs et des axes stratégiques du projet, d’expliquer et de définir les rôles des différents acteurs concernés ainsi que le mécanisme de coordination, et d’adopter la planification pluriannuelle des activités.

 

38 800 déplacés dans le grand Ouest

 

A l’ouverture de l’atelier, le chef d’équipe gouvernance et paix durable au PNUD, Dieudonné Kini, a rappelé que la mise en œuvre du PaCoS est la contribution du PNUD et du HCR aux efforts du gouvernement qui fait face aux nombreux défis en termes de perte en vie humaine , de déplacements massifs des personnes à l’intérieur du  pays, et la mise à mal du vivre ensemble. « l’idée centrale qui a guidé jusqu’ici le processus de formulation de ce projet est qu’aucun développement durable et harmonieux n’est envisageable sans la paix, la cohésion sociale et une participation adéquate de toutes les forces vives de la nation, y compris les femmes, les jeunes, les personnes déplacées internes et les organisations de la société civile », a souligné M. Kini. Pour être bénéfique et efficace cette participation, selon le chef d’équipe gouvernance et paix durable au PNUD,  se doit être avisée, éclairée et pertinente, d’où la nécessité de bien outiller les différents acteurs impliqués. A l’entendre, le projet ambitionne  renforcer la capacité des acteurs en matière de redevabilité et de culture citoyenne, de gestion des affaires locales, de promotion des valeurs de tolérance de cohésion sociale. Un accent, a-t-il ajouté, sera mis sur les efforts visant à apaiser les tensions et les conflits intra et intercommunautaires, liés à la gouvernance locale du foncier, à la promotion de l’autonomisation socioéconomique des populations vulnérables, en particulier des femmes, des jeunes et des personnes déplacées internes. Pour le chef de bureau du  HCR à Bobo, Tony Tumagu, il est important que toutes les parties prenantes s’approprient le projet afin que les produits qui seront issus de sa mise en œuvre soient profitables et bénéfiques à la population cible. « Au-delà de la cohésion  sociale et la participation citoyenne, ce projet place comme priorité l’autonomisation socioéconomique  des personnes déplacées internes et leurs communautés hôtes dans le grand Ouest, qui a accueilli plus de 38 800 personnes déplacées internes au 31 mars 2021 dont la grande majorité vit dans des familles d’accueil et grâce au soutien appréciable des communautés hôtes », a-t-il dit. Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Emmanuel Zongo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, se dit convaincu qu’il n’y a pas de développement sans cohésion sociale et la paix. Il a loué la création du projet PaCoS qui vient renforcer les  initiatives des autorités pour la promotion du vivre ensemble et la cohésion sociale.

Adaman DRABO

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