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Conservation des vaccins et des médicaments : cinquante réfrigérateurs solaires offerts  par le Luxembourg au Burkina

Conservation des vaccins et des médicaments : cinquante réfrigérateurs solaires offerts  par le Luxembourg au Burkina

Ouagadougou, 11 nov. 2021(AIB)- Le Grand-Duché de Luxembourg a offert mercredi, cinquante réfrigérateurs solaires au Burkina Faso, afin de renforcer ses capacités de conservation des vaccins, des médicaments et des équipements biomédicaux, a appris l’AIB.

Le Grand-Duché de Luxembourg, membre de la #TeamEurope Burkina Faso, a offert, le 10 novembre 2021, cinquante réfrigérateurs solaires au ministère de la Santé du Burkina Faso, indique un communiqué de presse transmis jeudi à l’AIB.

Le texte précise que ces équipements seront très utiles dans la conservation de tous les vaccins, y compris ceux contre la Covid-19.

«Ces réfrigérateurs fonctionnant à l’énergie solaire sont adaptés au climat du pays, complètement autonomes en termes d’approvisionnement et, étant facilement transportables, ils peuvent être utilisés dans toutes les localités du pays», lit-on toujours dans le communiqué.

En rappel, ce don est la réponse à une demande d’assistance des autorités burkinabè via le mécanisme du Centre de coordination de la réaction d’urgence (ERCC) de l’Union européenne.

Agence d’information du Burkina

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Justice, port sec de Bobo, faits de société, à la une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Justice, port sec de Bobo, faits de société, à la une des journaux

Ouagadougou, 11 nov. 2021 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce jeudi arborent l’extension du port sec de Bobo, des faits de société et le procès de Thomas Sankara,  à leur une.

« Procès Thomas Sankara : échanges musclés entre Gilbert Diendéré et les parties civiles », titre le journal national, Sidwaya.

Le quotidien rapporte que le procès de l’assassinat de Thomas Sankara et ses douze compagnons s’est poursuivi mercredi, à Ouagadougou, au Tribunal militaire délocalisé à Ouaga 2000.

Inculpé pour quatre chefs d’accusation, le général Gilbert Diendéré a continué à plaider non coupable dans l’affaire Sankara en répondant aux questions des parties civiles, informe le journal.

« Procès Thomas Sankara : dialogue de sourds entre le ‘’bouché’’ Farama et le ‘’taré’’ Diendéré », affiche L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens burkinabè.

Le média indique que Diendéré était à la merci des avocats de la partie civile, qui l’ont bombardé de questions toute la journée.

Le journal dit qu’il s’agissait de démontrer l’implication de celui qui était lieutenant lors du coup d’Etat qui a couté la vie au père de la révolution burkinabè.

Refusant visiblement de revenir sur des réponses qu’il avait données la veille, Diendéré a qualifié Me Farama de ‘’bouché’’ sans vouloir l’insulter.

« Si je suis bouché, c’est que vous êtes taré », a répliqué l’homme en robe noire, rapporte le journal.

Le Pays, un autre quotidien privé, titre « procès de l’assassinat de Thomas Sankara : je ne vais pas assumer quelque chose que je n’ai pas fait ».

Selon le journal, après avoir plaidé non coupable, le général montre qu’il n’y est pour rien dans la mort du président Thomas Sankara et ses 12 camarades d’infortune.

De son côté, L’Express du Faso, un journal privé édité à Bobo-Dioulasso, titre « procès de l’assassinat de Thomas Sankara : je n’étais pas au courant du complot de 20 heures », citant les propos du présumé accusé, Gilbert Diendéré.

Le quotidien rapporte qu’au deuxième jour de sa comparution, l’accusé parle des forces en présence au moment des faits, de la réunion le matin du 15 octobre 1987, des relations entre les deux camps.

« L’extension du port sec de Bobo : ‘’les travaux avancent très bien’’, selon le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré », rapporte Sidwaya dans un autre registre.

Le journal informe que le Premier ministre a visité mercredi, les chantiers de réhabilitation, de réaménagement et de bitumage en béton bitumineux des voies d’accès au port sec et de l’avenue Châlons-en-Champagne à Bobo-Dioulasso. Il a également visité les travaux de l’extension du port sec dans la même ville.

Le quotidien de Bobo  titre : « voies d’accès au port sec et à l’avenue Châlons-en-Champagne : les infrastructures seront réceptionnées dans deux mois ».

Il indique que l’objectif de la visite du Premier ministre est de s’enquérir du niveau d’avancement des travaux de ces deux chantiers.

En fait de société, Sidwaya fait cas de la marche dans la ville de Fada N’Gourma en titrant : « ville morte à Fada N’Gourma : la grogne de la population continue ».

Les populations de l’Est, sorties à l’appel du mouvement ‘’U Gulmu Fi’’, ont observé une journée ville morte, sur toute l’étendue du territoire régional pour exiger, entre autres, la sécurité, la réhabilitation des routes et du Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma, renseigne le média.

Sur le même sujet, L’Observateur Paalga affiche, « U Gulmu Fi : ville morte pour ne pas mourir ».

Selon le journal, le mouvement U Gulmu Fi a organisé sa 3e manifestation hier mercredi pour exiger la satisfaction de sa plate-forme.

Il a indiqué par ailleurs qu’après les marches d’avril et d’août 2021, le mouvement a changé de stratégie de lutte et c’est le ‘’Gulmu mort’’ qui a été initié.

De son côté, Le Pays, évoque « insécurité à l’Est : ville morte sur fond de forte mobilisation à Fada ».

Après deux marches meeting de protestation sans succès, le mouvement ‘’U Gulmu Fi’’ a organisé une journée ville morte dans toutes les localités de la région de l’Est, informe le journal tout en indiquant que dans le chef-lieu de la région, Fada N’gourma, les rues étaient désertes.

Toujours en fait de société, Sidwaya fait cas de l’ouverture de la 9e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) en titrant « FILEP 2021 : construire des médias résilients ».

Le Centre national de presse Norbert Zongo organise du 10 au 13 novembre 2021 à Ouagadougou, la 9e édition du FILEP sous le thème « au carrefour des crises sanitaire et sécuritaire, politique et des mutations technologies, construisons des médias résilients au service des citoyens africains », indique le journal.

Pour sa part, Le Pays, arbore : « 9e édition du FILEP : la résilience des médias face aux crises sécuritaire et sanitaire ».

Le quotidien informe que cette édition du FILEP qui se tient dans un contexte de crise sanitaire et sécuritaire va poser la problématique de la survie, de la résilience des médias face à ces crises.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

 

 

 

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU JEUDI 11 NOVEMBRE 2021

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 11 NOVEMBRE 2021

 

GLASGOW (Royaume-Uni) – La Chine et les Etats-Unis, premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, ont annoncé mercredi à la COP26 un accord surprise, relançant les espoirs à deux jours de la fin de cette conférence cruciale sur le climat.

 

Pékin et Washington ont annoncé une « déclaration conjointe sur le renforcement de l’action climatique », s’engageant à « prendre des mesures renforcées pour relever les ambitions pendant les années 2020 » et réaffirmant leur attachement aux objectifs de l’accord de Paris.

 

PARIS – Le président français Emmanuel Macron et la vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris donnent le coup d’envoi ce jeudi du Forum de Paris sur la Paix, consacré cette année à la réduction des fractures mondiales, avec un gros volet numérique.

 

Une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à ce quatrième rendez-vous annuel, qui se tiendra jusqu’à samedi.

 

SOKOLKA (Pologne) – La Pologne a alerté sur une recrudescence des tentatives de passage illégal de sa frontière et repousse les migrants vers le Bélarus, taxant ce pays de « terrorisme d’État » à la source d’une nouvelle crise des migrants en Europe. L’inquiétude grandit autour du sort de plus de 2.000 migrants, principalement des Kurdes irakiens, bloqués à la frontière.

 

ADDIS-ABEBA – L’ONU a affirmé mercredi que l’Ethiopie retenait 72 chauffeurs du Programme alimentaire mondial (PAM) dans une ldn surville du nord du pays située sur la seule route permettant l’acheminement d’aide humanitaire au Tigré, région ravagée par la guerre et la famine.

 

BALTIMORE (Etats-Unis) – Joe Biden se retrouve pris au piège d’une forte poussée de l’inflation aux Etats-Unis, qui met à mal son argumentaire de président proche des préoccupations de la classe moyenne, et assombrit ses grands projets d’investissements, qu’ils soient déjà votés ou encore en négociation.

 

DAKAR – Les tensions préélectorales ont gagné mercredi la capitale sénégalaise Dakar, théâtre entre partisans de l’opposition et forces de l’ordre de heurts ravivant le spectre des émeutes de mars à deux mois et demi de scrtins locaux.

 

GLASGOW (Royaume-Uni) – Empêtré dans un scandale de lobbying mettant en cause des élus de sa majorité, le Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé mercredi que les députés « qui enfreignent les règles » devaient « être punis » et assuré se plier lui-même aux règlements.

 

STOCKHOLM – A moins d’un an des élections législatives en Suède, le Premier ministre social-démocrate Stefan Löfven a démissionné mercredi, un départ prévu enclenchant le processus de succession qui doit voir la ministre des Finances Magdalena Andersson le remplacer.

 

AGAREB (Tunisie) – « Droit à une vie digne, droit à un air pur ». Des milliers de Tunisiens ont manifesté et participé à une grève générale mercredi dans la région de Sfax, au lendemain du décès d’un manifestant lors d’un rassemblement contre la réouverture d’une décharge d’ordures.

 

WASHINGTON – Trois astronautes américains et un Allemand se sont envolés mercredi soir pour une mission de six mois en orbite dans la Station spatiale internationale, un décollage plusieurs fois repoussé qui devait initialement avoir lieu il y a dix jours.

 

Ils doivent remplacer l’équipage qui vient de quitter l’ISS, dont faisait partie le Français Thomas Pesquet, rentré sur Terre dans la nuit de lundi à mardi.

 

RANGOUN (Birmanie) – Un journaliste américain, Danny Fenster, détenu depuis plusieurs mois par la junte en Birmanie a été inculpé de terrorisme et de sédition, a annoncé mercredi son avocat à l’AFP, et risque la prison à vie s’il est condamné.

 

PARIS – L’auteur du meurtre à caractère antisémite d’une vieille dame tuée de onze coups de couteau avant d’être brûlée à Paris, une affaire qui avait causé une vive émotion en France et à l’étranger, a été condamné mercredi à la prison à vie.

 

PARIS – La section féminine du Paris SG est plongée dans la stupeur après l’agression la semaine dernière de Kheira Hamraoui, internationale française victime d’un violent guet-apens, une trouble affaire dans laquelle sa coéquipière Aminata Diallo a été interpellée mercredi.

 

LUXEMBOURG – La justice européenne a confirmé mercredi l’amende de 2,4 milliards d’euros infligée par Bruxelles à Google pour pratiques anticoncurrentielles sur le marché des comparateurs de prix.

 

LONDRES – Google a en revanche obtenu gain de cause au Royaume-Uni dans une plainte en nom collectif qui l’accusait d’utilisation illégale de données personnelles prélevées sur des iPhone et demandait jusqu’à trois milliards de livres (environ 3,5 milliards d’euros) de dommages et intérêts.

 

NEW YORK – YouTube a annoncé mercredi que le nombre de « Je n’aime pas » sous les vidéos diffusées sur sa plateforme serait désormais masqué, afin de protéger les créateurs du harcèlement et des attaques ciblées.

 

BOMBAY (Inde) – L’unique licorne indienne dirigée par une femme, Nykaa, a fait ses débuts à la Bourse de Bombay mercredi, triplant la fortune de sa fondatrice Falguni Nayar qui, à 58 ans, devient la septième femme milliardaire d’Inde.

 

COTONOU (Bénin) – « Emus aux larmes », les Béninois ont accueilli mercredi le retour de 26 oeuvres des trésors royaux d’Abomey, pillées par les troupes coloniales françaises au XIXe siècle et restituées la veille par Paris.

 

GENEVE – Des joyaux ayant appartenu à la grande-duchesse Maria Pavlovna de Russie, la tante du tsar Nicolas II, sortis de Russie au moment de la Révolution dans des circonstances dignes d’un roman, ont été adjugés près de 900.000 dollars mercredi aux enchères à Genève, a annoncé la maison Sotheby’s.

(afp)

 

 

Burkina : Journée ville morte à Fada N’Gourma

Burkina-Fada-Protestation

Burkina : Journée ville morte à Fada N’Gourma

Fada N’Gourma, 11 nov. 2021 (AIB)-Suite à l’appel du mouvement U Gulmu-fi, la ville de Fada N’Gourma a observé ce mercredi, une journée ville morte.  

Mercredi, le grand marché de Fada N’Gourma, les établissements scolaires, les sociétés de transport, les services administratifs, les débits de boisson et les restaurants ont rabattu leurs portes pour répondre à l’appel du mouvement U Gulmu-fi qui exigeait de nouveau, l’amélioration des conditions de vie des populations de la région de l’Est.

Le secrétaire du mouvement U Gulmu-fi Bouama Michel Ouoba, a indiqué que leur organisation a quatre points de revendications dont l’un porte sur le réseau routier de la région qui est le plus défectueux du pays, selon lui.

Il a aussi évoqué la recrudescence de l’insécurité dans la région. Selon Bouama Michel Ouoba, les 2/3 de la région de l’Est sont injoignables à cause de l’insécurité.

En outre ; il  a dépeint la situation de la santé qui est très précaire surtout au CHR de Fada où le bâtiment est vétuste, le matériel médical-technique criard et le personnel médical insuffisant.

Enfin, il a trouvé injuste que leur localité qui produit du phosphate depuis quarante ans, ne puisse pas bénéficier de retombées malgré l’existence de la responsabilité sociétale.

Le secrétaire régional du Syndicat national de la Santé humaine et animal (SYNTSHA) de l’Est Moussa Ouédraogo a peint en noire la situation sanitaire dans la région.

« Faites un tour au service de la maternité du Centre hospitalier régional de Fada ; vous verriez des femmes à même le sol. Le CHR est dans un dénuement criard de plateau médical-technique au point où les médecins spécialistes affectés se sont vus dans l’obligation de replier. Un chantier de construction d’infrastructure au CHR est en souffrance depuis cinq ans », a-t-il soutenu.

Le président des commerçants du Grand marché et des Yaar de Fada N’Gourma Kader Thiombiano, a salué l’organisation de cette journée de ville morte.

Selon lui, la ville de Yendabili était déjà morte. « Nous perdons au front presqu’à tout moment nos frères qui sont supplétifs de sécurité. L’insécurité connait une recrudescence exponentielle autour de Fada N’Gourma » a indiqué Kader Thiombiano.

Emmanuel Ouoba a demandé aux autorités d’avoir pitié des populations qui souffrent. « Nous les interpellons parce que nous sommes des Burkinabé et nous avons des droits. Ces droits nous n’allons pas les négocier parce que ce sont leurs devoirs ».

Il a également interpellé les filles et fils de la région à avoir un regard sur le développement du Gulmu.

« Cette région, si nous l’abandonnons, nous n’allons rien léguer à nos fils. Si nous ne léguons rien à nos fils, c’est nous qui avons échoué », a-t-il souligné.

Agence d’information du Burkina

AKC/wis

Dori : Le Club Sahel verdure sensibilise les élèves à travers un reboisement

Burkina-Environnement-Reboisement

Dori : Le Club Sahel verdure sensibilise les élèves à travers un reboisement

Dori, 10 nov. 2021 (AIB)-Le Club Sahel verdure (CSV) a organisé samedi, une marche verte à Dori, en compagnie des élèves de l’école de l’ex-Centre d’éducation de base non formel (CEBNF) ponctuée par une plantation d’espèces ombrageuses dans le bosquet de l’établissement.

« C’est une occasion de sensibilisation et d’interpellation des élèves, des enseignants et des parents sur la nécessité de la protection de l’environnement à travers le slogan ‘’un arbre, une vie, beaucoup de bien’’ », a déclaré le président du Club Sahel Verdure (CSV) Mohamed Ouédraogo.

Selon M. Ouédraogo, cette activité a permis d’initier les enfants à la protection de l’environnement grâce à des exercices pratiques de plantation et protection d’arbres.

La marche verte a été placée sous le thème : « La participation du monde scolaire à la protection de l’environnement ».

Une démonstration de plantation symbolique d’arbres a été faite à travers la mise en terre de 33 plants, composés essentiellement d’espèces ombrageuses, dans le bosquet de l’école.

Afin de prolonger l’activité à domicile, chaque élève a bénéficié d’un plant. « Il ne s’agit plus de planter les arbres à l’air libre et de les abandonner à la merci des animaux » a indiqué le directeur régional de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Sahel, Bernard Bingo.

A le croire, ses services ont offert à l’école du matériel de protection composé de rouleaux de grillage, de piquets et de fil de fer.

Il a exhorté les élèves à entretenir les plants mis en terre dans le bosquet de l’école.

Les bénéficiaires se sont engagés à entretenir les arbres plantés dans leur bosquet et tout comme ceux qu’ils vont aller planter à domicile.

Cette édition est la troisième du genre et a concerné outre l’école de l’ex-CEBNF de Dori, les écoles de Kamsonguin A, B et C, celles de Dassasgo A, E et F à Ouagadougou.

La première édition s’était déroulée à l’école Petit Paris de Dori et la seconde à l’école D de Dori et dans les écoles de Karpala A, B et C.

Agence d’information du Burkina

AMM/hb/wis

Procès Thomas Sankara : On ne pensait pas être jugé un jour (Gilbert Diendéré)

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Procès Thomas Sankara : On ne pensait pas être jugé un jour (Gilbert Diendéré)

Ouagadougou 10 nov. 2021 (AIB)-L’ancien  chef d’état-major particulier de l’ex-président, Blaise Compaoré, le général Gilbert Diendéré a indiqué mercredi, devant le tribunal militaire qu’il « ne pensait pas être jugé un jour » dans l’affaire Thomas Sankara.

L’accusé Gilbert Diendéré a été auditionné mercredi pour la deuxième journée  concernant l’assassinat du capitaine Thomas Sankara et de ses compagnons d’infortunes.

Selon l’ancien chef d’état-major particulier de l’ex-président Blaise Compaoré « il ne pensait pas être jugé un jour » dans le dossier Thomas Sankara.

De l’avis du général Gilbert Diendéré, il ne fait que restituer les faits qu’il a vécus le jour des évènements au conseil de l’Entente.

L’ancien commandant en chef adjoint du Centre national d’entrainement commando (CNEC) de Pô est poursuivi pour « complicité d’attentat à la sureté de l’Etat, complicité d’assassinat et de recel de cadavres ».

A l’entendre, il a sollicité un renfort pour sécuriser le conseil de l’Entente, le jour des événements.

Le prévenu a précisé avoir vu des corps qui baignaient dans le sang  le jour des événements du 15 octobre 1987 mais n’a pas pris l’initiative de les approcher.

Les avocats de la partie civile, Me Guy Hervé Kam et Me Prosper Farama ont noté que l’inculpé Diendéré utilise la même stratégie que celle du procès du coup d’Etat manqué du 15 septembre 2015 mené par l’ex-régiment de sécurité présidentiel (RSP).

D’après eux,  l’accusé fait croire que ce sont les éléments de sécurité qui sont toujours impliqués dans les affaires et pas lui.

Selon un autre avocat de la famille Sankara, Me Séraphin Somé, le prévenu Gilbert Diendéré ne fait que citer dans son interrogatoire les noms des personnes décédées et absentes.

Notamment Gaspard Somé, Azouma Ouédraogo dit OTIS, commandant Hyacinthe Kafando, Blaise Compaoré, tous absents du procès historique.

Pour l’un des avocats de la défense, Me Paul Kéré, le général Gilbert Diendéré s’est prêté aux questions des avocats de la partie civile lors de son interrogatoire.

Me Kéré a souligné que son client s’est bien défendu en relatant « parfaitement » les faits qui se sont passés le 15 octobre 1987 au conseil de l’Entente.

« Je pense quand on dit la vérité on n’a pas besoin de se tromper », a-t-il  confié à la presse.

Me Paul Kéré a rappelé que le général Diendéré n’a jamais ôté la vie de quelqu’un dans l’affaire Thomas Sankara et compagnons.

« Les avocats de la partie civile sont dans leur droit de poser leurs questions. Tout ce qu’ils font c’est d’aller rechercher le général dans son dernier retranchement pour essayer de comprendre les faits », a-t-il fait savoir.

En rappel, le général Gilbert Diendéré a été condamné à 20 ans de prison dans l’affaire du putsch manqué du RSP contre la Transition en septembre 2015.

Agence d’information du Burkina

NO/wis   

Bénin : la France restitue une partie des objets culturels volés au Dahomey

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Bénin : la France restitue une partie des objets culturels volés au Dahomey

Ouagadougou, 10 nov. 2021 (AIB)-26 biens culturels, pillés dans les palais d’Abomey par les troupes françaises, sont arrivées mercredi au Bénin après la signature la veille de l’acte de restitution en présence des présidents béninois Patrice Talon, et français Emmanuel Macron.

La cérémonie s’est déroulée dans l’enceinte du palais présidentiel de la Marina. Le retour des 26 œuvres a été célébré par tout un ensemble de prestations artistiques, des danses effectuées par des troupes venues d’Abomey, de Porto-Novo et du nord du Bénin. Avant cela, l’hymne national avait été interprété par le chœur des enfants du Bénin.

Le président s’est exprimé longuement. « Je suis dévasté par l’émotion », a confié Patrice Talon, avant de parler de la « symbolique du retour au Bénin de notre âme, de notre identité ».

Le chef de l’État a également salué la « clairvoyance » du président français. « Je voudrais à nouveau sur la terre béninoise lui exprimer notre gratitude », a-t-il dit.

La cérémonie s’est déroulée devant un parterre de personnalités. Autour du président Talon, il y avait là des ministres, des rois et reines de plusieurs royaumes du pays, ainsi que le président du Haut Conseil des rois.

Les anciens présidents Nicéphore Soglo et Thomas Boni Yayi, qui avaient été conviés, ne sont en revanche pas venus. Le second était empêché par des problèmes médicaux.

Premier temps fort de cette cérémonie : l’arrivée des 26 œuvres dans trois camions. La caisse contenant le trône du roi Ghezo a été très précautionneusement sortie et placée sur le tapis rouge qui faisait face aux invités.

Signe de l’importance de l’évènement, cette cérémonie était retransmise en direct par la télévision nationale.

À l’extérieur du palais, des dizaines de béninois se sont massés dès le début d’après-midi sur le parcours qui menait les œuvres de l’aéroport à la Marina. Les pièces ont atterri ici à Cotonou comme prévu sur les coups de 15 heures.

Ces œuvres d’arts ne seront pas visibles tout de suite. Elles vont d’abord passer deux mois dans leur boîte, le temps de s’acclimater au changement de température et d’humidité, avant d’être exposées à la présidence pendant trois mois.

Mais en attendant, « il y a des instants dans l’histoire d’une nation qui changent le cours des choses. Cet instant-là que nous vivons, c’est un instant qui restera gravé, c’est un instant important », a déclaré sur le tarmac de l’aéroport, après l’arrivée de ce trésor, le ministre des Affaires étrangères Aurélien Agbénonci.

Mardi, le chef de l’Etat béninois Patrice Talon était présent à Paris aux côtés de son homologue français Emmanuel Macron pour la dernière étape de ce processus inédit de restitution, la signature de l’acte de transfert de propriété de ces œuvres au Bénin.

Après la signature du document par les ministres de la Culture des deux pays, la française Roselyne Bachelot et le béninois Jean-Michel Abimbola, les deux présidents ont fait une déclaration conjointe.

« C’est un moment symbolique, émouvant et historique, qui était tant attendu et inespéré » s’est félicité le président français Emmanuel Macron, qui s’était engagé en 2017 à Ouagadougou au Burkina Faso, à procéder à des restitutions du patrimoine africain en France.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Source :  RFI

Burkina: Les médias ont besoin d’un souffle nouveau et d’un accompagnement soutenu des Etats (autorité)

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Burkina: Les médias ont besoin d’un souffle nouveau et d’un accompagnement soutenu des Etats (autorité)

Ouagadougou, 10 nov. 2021 (AIB)- Le représentant du Parlement burkinabè, Dramane Nignan a déclaré mercredi, à l’ouverture de la 9e  édition du Festival international de la liberté d’expression et de presse (FILEP), que les médias ont besoin d’un souffle nouveau et d’un accompagnement soutenu des Etats.

« A la fois acteurs et facteurs de résilience pour nos Etats fragiles et nos peuples en proie aux aléas d’un monde en perpétuelles mutations, les médias africains sont plus que jamais sur la sellette. Ils ont besoin d’un souffle nouveau et d’un accompagnement plus soutenu des Etats », a déclaré Dramane Nignan.

M. Nignan s’exprimait mercredi, à l’ouverture de la 9e édition du Festival international de la liberté d’expression et de la presse (FILEP) qui se tient du 10 au 13 novembre 2021 à Ouagadougou.

« Le législateur a le devoir de protéger les droits de chaque individu des risques et autres abus auxquels se livrent allègrement certains internautes », a-t-il ajouté.

Plus de vingt pays avec au total deux cents personnes vont participer à la 9e édition du FILEP avec pour thème « Des médias résilients au service des citoyens africains ».

Présent à l’ouverture, le ministre en charge de la communication Ousseini Tamboura, a dit être venu soutenir les journalistes et marquer l’attachement du gouvernement à la liberté de la presse.

Le ministre Tamboura a également marqué son « attachement à la responsabilité sociale des journalistes » en précisant que le contexte actuel exige que l’information soit traitée « sans fragiliser les dispositions sécuritaires, sanitaires et sans exposer la population ».

Il a aussi ajouté que le gouvernement a décidé de subventionner le FILEP.

Selon le président du comité d’organisation, Sidiki Dramé, le FILEP de cette année est tenue dans un contexte où les tenants du pouvoir économique entendent définir les contenus médiatiques à la place des professionnels.

Pour lui, « il est inadmissible que 30 ans après la déclaration de Windhoek qui consacrait l’indépendance, la liberté, le pluralisme dans les médias, que l’on continue à harceler, à intimider et à violer allègrement les droits les plus élémentaires des journalistes ».

Il a appelé les médias à faire preuve de solidarité et d’union pour affronter l’adversité face aux multiples défis auxquels ils sont confrontés.

Le programme de la 9e édition du FILEP prévoit, entre autres, des colloques, des concours et expositions photos, des projections de films sur la situation des journalistes en exil.

Une soirée de gala est prévue pour la remise des prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation et du concours en photos et en caricatures.

Le prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation a changé de nom et s’appellera désormais Prix africain du journalisme d’investigation Norbert Zongo (PAJI-NZ).

Le FILEP, rendez-vous biennal, a été initié en 2000 en marge de la commémoration du deuxième anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.

Il a été initié par trois structures: Media foundation for west Africa basé à Accra, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) et le Mouvement burkinabé des droits de l’homme et des peuples (MBDHP).

Norbert Zongo est un journaliste burkinabè qui a été assassiné le 13 décembre 1998, alors qu’il enquêtait sur la mort suspecte du chauffeur de François Compaoré, frère cadet de l’ex-président Blaise Compaoré.

Agence d’information du Burkina

HB/wis/ak

Burkina : Politique et faits de société, à la une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Politique et faits de société, à la une des journaux

Ouagadougou, 10 nov. 2021 (AIB)-Les quotidiens burkinabè évoque ce mercredi, la sortie de l’opposition sur la situation sécuritaire, des faits de société ainsi que le procès de Thomas Sankara.

« Procès Thomas Sankara : Gilbert Diendéré plaide ’’non coupable’’ », arbore le journal public, Sidwaya.

Le quotidien informe que le procès sur l’assassinat de Thomas Sankara et ses douze compagnons s’est poursuivie, hier mardi, au Tribunal militaire délocalisé à Ouaga 2000 avec l’interrogatoire du général Gilbert Diendéré.

L’Observateur Paalga, un journal privé, affiche le même titre que Sidwaya « Procès Thomas Sankara : Diendéré plaide non coupable ».

Le quotidien privé indique qu’à la barre, le général de brigade Gilbert Diendéré, lieutenant au moment des faits, a abordé  les événements du 15 octobre 1987, les quatre chefs d’accusations qui pèsent sur lui, la discipline militaire pendant la Révolution, les autres tueries qui ont eu lieu au conseil de l’entente, etc.

L’homme a plaidé non coupable des faits d’attentat à la sûreté de l’Etat, de complicité d’assassinat, de recel de cadavres et de subornation qui lui sont reprochés, a poursuivi le média.

Le Pays, un autre journal privé, s’est s’interrogé dans sa rubrique ‘’Ombres et lumières’’ si le général : « veut entrer dans l’histoire en passant par la porte de la vérité ».

Pour le journal, « tout comme dans le procès du putsch manqué de septembre 2015, il est resté dans le déni…».

De son côté, L’Express du Faso, un quotidien édicté dans la capitale économique burkinabè, titre « je ne sais pas pourquoi je suis mêlé à cet assassinat », reprenant les propos du présumé accusé.

Par ailleurs, le journal dans son édito fait un bilan de ce que l’on pourrait retenir un mois après l’ouverture du procès des présumés assassins de Thomas Sankara.

Sous un autre registre, Sidwaya titre : « lutte contre le terrorisme : le CFOP, pour une évaluation du matériel militaire ».

Le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) burkinabè, Eddie Komboïgo, a animé une conférence de presse, hier mardi à Ouagadougou, pour dénoncer la dégradation de la situation sécuritaire, indique le journal.

Sur le même sujet, le doyen des journaux burkinabè, L’Observateur Paalga, affiche : « crise sécuritaire au Burkina : Eddie lance un ultimatum d’un mois à Roch ».

Selon le journal, « si dans un délai d’un mois, rien de concret n’est entrepris, ils exigeront la démission du chef de l’Etat et de son gouvernement ».

Pour sa part, L’Express du Faso titre que : « l’opposition va demander dans un mois la démission de Roch si… ».

Le quotidien informe que pour le chef de file de l’opposition, Eddie Komboïgo, le gouvernement doit agir concrètement et sérieusement dans un délai d’un mois.

Au cas contraire, l’opposition prendra ses responsabilités.

En fait de société, Le Pays, dans sa rubrique ‘’Ombres et lumières’’ fais cas de : « projet de révision du Code du travail : l’UAS ne veut pas se faire gruger ».

Il renseigne que la relecture de la loi 028 portant code du travail, la situation sécuritaire, la privatisation de l’aéroport de Donsin,…ont fait l’objet d’une conférence de presse de l’Unité d’action syndicale (UAS), le mardi à Ouagadougou.

Pour les responsables de l’UAS, il y a des innovations dans le processus de révision du code de travail qui même s’il ne donne pas entièrement satisfaction à l’union, constitue une avancée par rapport aux dispositions de 2008, rapporte le journal.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 10 NOVEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 10 NOVEMBRE 2021

 

GLASGOW – Les tout nouveaux engagements climatiques des Etats n’ont que marginalement amélioré les chances de l’humanité de freiner le réchauffement de la planète, a regretté l’ONU mardi, appelant encore à plus d’ambition d’ici la fin de la COP26 sur le climat.

 

VARSOVIE – Le Premier ministre polonais a accusé mardi le président russe d’être le « commanditaire » de la vague de migrants qui tentent d’enter en Pologne du Bélarus, avertissant que cette attaque « hybride » risquait de déstabiliser l’Union européenne.

 

MANAGUA (Nicaragua) – Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, affrontait lundi un déluge de critiques de la communauté internationale et la menace de nouvelles sanctions américaines, au lendemain de sa réélection sans surprise.

 

COLOGNE (Allemagne) – L’astronaute français Thomas Pesquet est revenu en bonne forme mardi de sa deuxième mission spatiale, qui s’est conclue par amerrissage réussi au large des côtes de Floride et un retour direct en Europe, où l’attend une longue période de réadaptation à la gravité terrestre.

 

TBILISSI – Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi en Géorgie en faveur de l’ex-président et meneur de l’opposition Mikheïl Saakachvili, emprisonné et en grève de la faim, peu après l’annonce de son hospitalisation.

 

DAMAS – Le chef de la diplomatie des Emirats arabes unis a rencontré mardi le président syrien Bachar al-Assad lors de la première visite à Damas d’un haut responsable de ce pays depuis le début de la guerre en 2011, un déplacement critiqué par les Etats-Unis.

 

WASHINGTON – Un tribunal américain a autorisé mardi la transmission à une commission d’enquête parlementaire de documents liés à l’assaut contre le Capitole du 6 janvier par des partisans de Donald Trump malgré les tentatives de l’ancien président pour les garder secret.

 

ADDIS ABEBA – Seize employés éthiopiens de l’ONU étaient détenus mardi par les autorités après un vaste coup de filet ayant ciblé des Tigréens, alors que la communauté internationale continue de croire en une « fenêtre d’opportunité » diplomatique pour mettre fin au conflit entre le gouvernement et les rebelles.

 

ISTANBUL – Plus de vingt personnes ont survécu mardi à l’effondrement d’un immeuble à Malatya, dans l’est de la Turquie, les secouristes poursuivant toutefois leurs opérations.

 

AGUEREB (Tunisie) – Une crise de déchets dans la région de Sfax en Tunisie a dégénéré mardi après la mort d’un homme asphyxié par des gaz lacrymogènes tirés lors de la dispersion d’une manifestation contre la réouverture d’une décharge.

 

PARIS – La Française Audrey Azoulay a été réélue mardi à une très large majorité pour quatre ans à la tête de l’Unesco, un second mandat qu’elle souhaite tourné tout particulièrement vers l’éducation et la préservation de l’environnement.

 

SINGAPOUR – Un tribunal de Singapour a reporté mardi l’exécution imminente d’un Malaisien handicapé mental condamné pour trafic de drogue, après l’annulation d’une audience pour un appel, due à sa contamination par le Covid-19.

 

LONDRES – Le gouvernement britannique a annoncé mardi que la vaccination anti-Covid deviendrait obligatoire en avril pour les soignants du service public de santé en Angleterre, se donnant du temps pour éviter de fragiliser les hôpitaux cet hiver.

 

PARIS – La France va lier le maintien du pass sanitaire, le document nécessaire pour mener une vie normale au quotidien, à l’injection d’une dose supplémentaire de vaccin contre le Covid-19 pour les plus de 65 ans, a annoncé mardi le président Emmanuel Macron.

 

SANTIAGO DU CHILI – Les députés chiliens ont donné mardi leur feu vert à une procédure de destitution ouverte contre le président Sebastian Piñera pour la vente controversée d’une compagnie minière, réalisée dans un paradis fiscal et révélée par l’enquête internationale des Pandora Papers.

 

WASHINGTON – Le retour d’humains sur la Lune dans le cadre du programme américain Artémis, dont la première femme, a été retardé de 2024 à 2025 « au plus tôt », a annoncé mardi la Nasa.

 

BRUXELLES – Après Londres et Lisbonne et avant Paris, la lanceuse d’alerte de Facebook Frances Haugen poursuit son tour d’Europe lundi à Bruxelles, où l’UE compte sur son témoignage pour donner un coup d’accélérateur aux projets de régulation des géants du numérique.

 

AIXENPROVENCE (France) – La justice française a requis mardi, à Aix-en-Provence (sud de la France), la réclusion criminelle à perpétuité contre Wojciech Janowski, ancien consul de Pologne à Monaco, pour avoir commandité les assassinats de sa belle-mère, la milliardaire monégasque Hélène Pastor, et du majordome égyptien.

 

PARIS – Le président Emmanuel Macron a annoncé mardi que la France allait construire de nouveaux réacteurs nucléaires sur son sol, reportant toutefois à plus tard les détails.

 

PARIS – La France a restitué solennellement mardi au Bénin 26 oeuvres des trésors royaux d’Abomey pillés au XIXe siècle par les troupes coloniales, un « moment historique de fierté nationale » pour les autorités béninoises.

 

GENEVE – Des bracelets ayant appartenu à l’ancienne reine de France Marie-Antoinette ont été vendus pour plus de 7 millions d’euros mardi par Christie’s, et les amateurs de pièces historiques pourront tenter d’acquérir mercredi des bijoux impériaux russes, proposés par Sotheby’s.

 

LOS ANGELES – Un Apple-1, premier modèle d’ordinateur jamais commercialisé par la firme à la pomme à partir de 1976 et dont il ne reste plus que quelques dizaines d’exemplaires au monde, a été vendu mardi aux enchères 400.000 dollars.

(afp)

Burkina : L’éducation des filles restera notre locomotive et notre combat (responsable)

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Burkina : L’éducation des filles restera notre locomotive et notre combat (responsable)

Ouagadougou, 09 nov. 2021 (AIB)-Dans le contexte sécuritaire difficile que vit le Burkina Faso, « l’éducation des filles restera notre locomotive et notre combat » a affirmé mardi, la représentante du ministre en charge de l’éducation nationale Yvette Dembélé.

Mme Dembélé a relevé qu’avec la crise sécuritaire et son impact sur le système éducatif, les élèves filles sont de plus en plus exposés au mariage précoce et forcé, aux grossesses non désirées, aux difficultés de gestion de l’hygiène menstruelle dans les régions les plus touchées par la crise.

Cependant, elle a rassuré que « l’éducation des filles restera (la) locomotive et (le) combat (de son département) quel que soit le contexte favorable ou défavorable qui viendrait à s’imposer (au Burkina Faso) ».

Mme Dembélé représentait mardi à Ouagadougou le ministre Stanislas Ouaro, à la cérémonie de clôture de l’atelier national de plaidoyer en faveur de l’accès et du maintien des filles dans l’éducation dans les zones à risques au Burkina Faso.

Un atelier organisé par l’Initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme (IPBF) et Plan international.

Elle a indiqué que les violences basées sur le genre, la discrimination sexiste, le harcèlement, les agressions et viols font partis des sous-produits de l’insécurité.

« Dans ce contexte, l’augmentation des redoublements, l’abandon et l’échec scolaire se ressentent encore plus parmi les filles affectées par la crise sans précédent que nous subissons », a-t-elle regretté.

C’est pourquoi, selon elle, l’action de l’IPBF et de Plan International prend son sens et interpelle.

Ces actions « nous interpelle sur la nécessaire question du genre dans l’utilisation des données et des faits probants par les institutions et les systèmes en charge de l’éducation », a-t-elle soutenu.

Selon le représentant résident de Plan international Burkina, Yaouba Kaigama, « une fille privée d’école a trois fois plus de risque d’être mariée avant ses 18 ans, et de devenir mère trop jeune ».

De ce fait, « l’éducation des filles est le point précurseur de changement durable », a-t-il ajouté.

Créée en 2011, l’Initiative Pananetugri pour le Bien-être de la Femme a pour but de promouvoir les droits, le développement et le plein épanouissement des jeunes filles et jeunes femmes dans les pays d’Afrique de l’Ouest francophone.

Agence d’information du Burkina

CYR-OSY/wis  

Burkina : Le Danemark lance un projet de 6,5 milliards de FCFA dans deux régions

Le gouvernement et ses partenaires ont assuré que le projet va réduire la pauvreté.

Résilience : Le Danemark finance un projet de 6,5 milliards de F CFA dans deux régions du Burkina

Ouagadougou (AIB)-Le Projet Résilience communautaire dans le secteur agrosylvopastoral au Burkina (ResCom) a été officiellement lancé le mardi 9 novembre 2021, au profit des régions du Nord et de la Boucle du Mouhoun. Le projet d’une durée de 54 mois financé par le Danemark, vise à renforcer la résilience des populations face aux défis climatiques et sécuritaires.

Le Burkina Faso fait face aujourd’hui à de nombreux défis climatiques et sécuritaires. C’est soucieux de cette situation qu’un groupe d’organisations a mis en place le Projet Résilience communautaire dans le secteur agrosylvopastoral au Burkina (ResCom) pour promouvoir la résilience des populations.

Le projet est financé par le Danemark à hauteur de 6,5 milliards de FCFA et interviendra dans douze communes des régions du Nord et de la Boucle du Mouhoun avec une durée de vie de 54 mois.  Ces deux régions sont caractérisées par une population rurale de plus 78% de jeunes de moins 35 ans subissant malheureusement de plein fouet les effets du changement climatique avec une dégradation des ressources naturelles et une insécurité grandissante.

A cela s’ajoutent entre autres, des tensions intra et intercommunautaires, l’extrémisme violent conduisant à un accroissement des personnes déplacées internes. Selon la cheffe de coopération auprès de l’ambassade du Danemark au Burkina Faso, Mme Dorrit Jensen, le projet ResCom permettra de toucher 38 mille ménages y compris les personnes déplacées internes.

Mme Dorrit Jensen  a indiqué que le projet va impacter également 198 mille personnes dont 50% de femmes et 30 % de jeunes.

Mme Dorrit a signalé que le projet assurera entre autres, la sécurité nutritionnelle d’au moins 11.400 ménages dont au moins 30 % auront une alimentation diversifiée et 80% verront leurs revenus améliorés.

Selon elle, 1500 ménages bénéficieront de filets sociaux « adaptatifs » du projet. Au total le projet va impacter 198 mille personnes dont 50% de femmes et 30 % de jeunes. De son avis, il touchera aussi 25 mille personnes déplacés et 6 mille familles hôtes. «Les défis sont énormes, nous en sommes conscients. Nous restons convaincus que des résultats probants seront engagés d’ici la fin du projet », a- t-elle soutenu.

La mise en œuvre du projet est confiée au Consortium SNV Organisation Néerlandaise de Développement et le Conseil Danois pour les Réfugiés (DRC).

Madame Jeanette De Regt, Directrice Pays de SNV lead du consortium de mise en œuvre, a expliqué que la crise humanitaire actuelle que connaît le Burkina Faso, les installations relativement longues des populations déplacées internes dans les communautés hôtes, et l’absence de perspective d’un retour immédiat vers les localités d’origine, justifient l’importance d’une réponse intégrée au triple nexus humanitaire-développement-paix.

Elle a affirmé que « SNV et DRC sont convaincus que le fait de répondre aux besoins immédiats tout en veillant à des investissements et à des changements structurants est important pour s’attaquer aux causes systémiques des conflits et réduire la vulnérabilité.»

Ce projet vise à renforcer la résilience des ménages y compris celle des personnes déplacées internes qui sont confrontés à de multiples défis : insécurité alimentaire et nutritionnelle, faible productivité agrosylvopastoral, dégradation des ressources naturelle, insécurité et crise humanitaire, fragilisation de la cohésion sociale.

Les bénéficiaires du projet se sont engagés à œuvrer pour l’atteinte des objectifs.

A l’en croire, le projet sera exécuté en collaboration avec d’autres partenaires locaux tels que l’Association formation développement-ruralité (AFDR) du Nord et l’Union des Sociétés Coopératives pour la Commercialisation des produits agricole (USCCPA) de la Boucle du Mouhoun.

Tout en demandant l’appui des acteurs gouvernementaux et des organisations de producteurs, Mme De Regt au nom du consortium de mise en œuvre a rassuré de conduire le projet en synergie avec toutes les initiatives vers les résultats escomptés.

Pour le président de la cérémonie, monsieur Boukary OUEDRAOGO directeur de cabinet au ministère de l’Agriculture, des Aménagements Hydro-agricoles et de la Mécanisation représentant le Ministre :

«Je me réjouis que ce projet soit mis en œuvre par des organisations pétries d’expérience qui ont une forte crédibilité et une expertise certaine dans le domaine de l’assistance aux populations affectées par les conflits et dans le domaine du développement durable notamment l’Agriculture et en particulier l’Agriculture Climato-sensible, la gestion des ressources naturelles, l’alimentation durable pour tous »

Selon monsieur Boukary Ouédraogo, la mise en place du projet ResCom au profit des populations burkinabè témoigne de la bonne coopération entre le Burkina et le Danemark. Pour M. Ouédraogo, la situation sécuritaire fragile et les effets des changements climatiques ont contribué à augmenter la vulnérabilité des ménages et une dégradation de l’état nutritionnel, de la sécurité alimentaire et des moyens de subsistance des ménages surtout des personnes déplacées internes.

«Je voudrais saisir cette occasion pour exprimer ma gratitude à ces partenaires  techniques et financiers qui nous soutiennent dans la mise en œuvre de ce vaste chantier de développement », a  conclu  M. Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

Nida OUEDRAOGO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina/Protection des domaines scolaires : Le ministère et les collectivités se concertent

Burkina-Education-Collectivités-échanges

Burkina/Protection des domaines scolaires : Le ministère et les collectivités se concertent

Ouagadougou, 9 nov. 2021(AIB)-Le ministère en charge de l’Education nationale et les collectivités territoriales ont échangé pendant deux jours, sur plusieurs sujets notamment la protection des domaines scolaires.

« J’ai apprécié ces échanges qui ont fait l’objet de communication en particulier sur la protection des domaines scolaires car certains maires n’avaient toujours pas conscience que c’était de leur responsabilité de protéger les domaines scolaires », s’est réjoui le Pr Stanislas Ouaro.

Le ministre en charge de l’Education nationale s’exprimait mardi à la cérémonie de clôture de la 5e édition des Journées de concertation entre son département et les communes du bassin de Ouagadougou.

Il a noté que les Journées de concertation ont été marquée par une communication de l’association des municipalités du Burkina Faso.

La communication a montré les différentes étapes et les responsabilités des communes dans la protection des domaines scolaires, a-t-il relevé.

Il s’est agi, selon ses explications, de capitaliser ces expériences de protection des domaines scolaires et de les partager avec les autres communes qui jusque-là, ne la mettaient pas en pratique.

La communication a également permis aux collectivités territoriales de plaider auprès du ministère de l’Economie afin qu’on allège certaines procédures pour leur permettre de pouvoir jouer efficacement ce rôle, a ajouté M. Ouaro.

Pour Ouaro, ces concertations permettent d’évaluer et faire le point de la mise en œuvre des compétences transférées aux communes.

De 2009 à 2021, le ministère de l’Education nationale a transféré 255 milliards de FCFA pour accompagner les compétences transférées aux communes.

Les concertations permettent également de mettre en exergue les insuffisances et faire des recommandations pour améliorer la gestion de ces compétences transférées, a précisé le Pr Ouaro.

Le ministre a annoncé que l’une des recommandations phare est la capitalisation des contributions des collectivités au fonctionnement des établissements scolaires.

« En plus de ce que nous faisons, il y a des communes qui apportent beaucoup, à travers leur propre budget, à la réalisation d’infrastructures où à la réhabilitation d’infrastructures scolaires », a-t-il affirmé.

Des collectivités accompagnent également l’éducation de base en moyens de déplacement pour permettre aux encadreurs pédagogiques d’effectuer le travail de terrain, a ajouté M. Ouaro.

Les deux jours de concertation ont aussi porté sur la gestion des fonds transférés pour les cantines, la mise en œuvre de l’éducation en situation d’urgence, a fait savoir le ministre.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Passoré: Entre classes à l’air libre et paillotes améliorées, les difficultés demeurent à l’école B du secteur 2 de Yako

BURKINA-EDUCATION-INFRASTRUCTURE

Passoré: Entre classes à l’air libre et paillotes améliorées, les difficultés demeurent à l’école B du secteur 2 de Yako

Yako, 09 Nov. 2021 (AIB)-« En  cas de pluie, de vent, de poussière et de passage de camions, on est contraint de suspendre momentanément les cours »… Installés à l’air libre, la situation des élèves de la classe de CP1 de l’école B de Yako au secteur 2, n’est cependant pas loin de celle de leurs grands frères, placés dans des paillotes dites améliorées, mais présentant pratiquement le même inconfort et des programmes inachevés.

Dans la matinée du 13 octobre 2021, comme à l’accoutumée, Elibié Marcelline Bazémo dispensait des cours à ses 81 élèves du CP1, à l’air libre sous l’ombre d’un bâtiment.

L’enseignante nous rassure qu’elle n’est pas sur le terrain d’éducation sportive en train de mener une activité sportive mais bel et bien en classe au sein de l’école B du secteur 2 de Yako.

Après cinq ans d’ouverture, l’école par manque de site est toujours logée dans l’enceinte de l’école A avec quatre classes dont une à l’air libre et trois autres à paillotes améliorées.

Le quotidien de madame Bazémo et de ses protégés est de poursuivre à longueur de journée, l’ombre du bâtiment de fortune ou celle des arbres tout en déroulant leurs programmes.

« Ici, chaque jour  à un épisode et une histoire », nous dit Marcelline. Et la jeune enseignante ne manque pas d’anecdotes pour illustrer son calvaire avec ses élèves.

« En  cas de pluie, de vent, de poussière et de passage de camions, on est contraint  de suspendre momentanément les cours pour obéir aux caprices de dame nature. Un jour, les parents sont repartis avec un enfant qui avait refusé de suivre les cours au dehors, et surtout à terre. J’étais obligée de dire à son géniteur de lui dire de revenir parce que leur classe sera construite. C’est ainsi qu’il a accepté de revenir », a relaté l’enseignante.

Etre enseignante des élèves sans abris, c’est faire face régulièrement à de multiples absences sans compter les abandons.

Aussi, elle ajoute que lorsque les gens traversent la cours, avec le bruit des engins, il faut impérativement suspendre l’activité pédagogique en cours.

Elibié Marcelline Bazémo affirme que certains élèves n’y reviennent plus après avoir bénéficié d’une permission pour leurs besoins. Cela est dû au manque de clôture et de salles pour contenir les élèves.

La situation est telle que certains élèves refusent de prendre les cours dans de telles conditions.

Selon Madame Bazémo, ils prétextent être bien habillés pour prendre les cours dans de telles conditions.

«Une fois, un élève a giflé son camarade de classe. Je me suis levée. Le temps de l’attraper, il a fui, je ne l’ai pas eu. Alors que si c’était dans une classe, il ne pourra pas fuir» renchérit-elle.

Ces suspensions temporaires de cours peuvent entrainer l’inachèvement des  programmes d’enseignements.

«Pourtant, ce sont des petites classes avec 15 à 30 minutes de cours. Le temps de poursuivre l’ombre nous met en retard. Cela joue forcément sur l’atteinte de nos objectifs qui est de finir le programme» regrette l’enseignante.

Trop de distractions entrainent l’oubli. Ne sachant pas à quel saint se vouer, l’enseignante demande à l’Etat de se plancher plus sérieusement sur leur sort en construisant des  classes normalisées.

Entre prendre les cours à la belle étoile et être dans un abri amélioré, il n’y a pas de  différence fondamentale.

Et ce n’est pas Andréa Bamogo/Konkobo, enseignante titulaire de la classe de CM1, qui dira le contraire.

Sa classe comprend quatre murs surmontés par un hangar avec une porte de fortune.

Malgré les difficiles conditions de travail, elle  assure  son devoir vis-à-vis des tout-petits.

Madame Bamogo dit se  battre comme elle le peut pour combattre l’ignorance.

Hormis, la poussière, Mme Bamogo et ses élèves sont aussi victimes du vent, de la pluie, sans compter le manque de matériels didactiques pour son travail.

«Outre ces intempéries, il nous manque des livres et des salles de classe bien construites», nous explique-t-elle.

Tout en déplorant ces conditions de travail, elle touche d’un doigt accusateur, les autorités en charge de l’éducation du pays.

«Ce n’est pas du tout gai de travailler dans de telles conditions. Pour que la tâche nous soit plus facile, nous voulons des bâtiments et des table-bancs» dénonce Mme. Bamogo.

Fayçal Roamba  fait partie de ses 45 élèves. Cet élève que nous avons rencontré au fond de la classe, soutient aussi que l’Etat Burkinabé est entièrement responsable de la situation de son école.

En plus du besoin  d’infrastructures et du matériel de qualité, Fayçal, dit ne pas  être fier de prendre les cours dans une classe hors norme.

«Nous voulons que les autorités viennent nous aider en construisant des classes et en nous donnant des table-bancs et surtout des livres», souhaite-t-il.

L’élève ajoute qu’il n’est pas du tout content de situation.

«Même en cas de passage en classe supérieure, nous restons toujours dans la même classe. Vraiment cela ne nous plait pas du tout» regrette encore ce gamin plus courageux que ses camarades de classe ayant fui notre micro.

[L’école B jusque-là sans site ]

Après  5 ans d’ouverture, l’école ‘’B’’ du secteur 2 est jusque-là sans site. Pour le directeur de l’école, François Xavier Banissi, si l’école a pu recruter des élèves dès son ouverture malgré le manque d’infrastructures, c’est grâce aux efforts de l’association des parents d’élèves (APE) de l’école qui s’était endettée pour construire deux abris précaires.

«Au départ, l’école ‘’A’’ nous avait cédé une classe. Lorsque l’école d’accueil devait accueillir deux classes de CM2, on a dû leur céder la salle empruntée, nous laissant sans abris», déplore M. Banissi.

Il poursuit que les parents d’élèves ont pris l’initiative de construire deux hangars en 2019, pour faire face à cette urgence.

Face au non remboursement des crédits par les parents d’élèves, l’école s’est contentée de la classe de CP1 et de CP2 et n’a pas recruté de nouveaux élèves.

François Xavier Banissi rassure que malgré tout,  les cours seront dispensés à cette promotion de CP1 sans abris, dans la limite des moyens disponibles, en attendant la réaction de bonnes volontés.

«En tant qu’enseignant, la situation ne me plait guère parce que nos enfants se sentent marginaliser et insatisfaits de leurs situations», déplore le directeur.

Pour illustrer son propos, François Xavier Banissi raconte avoir découvert une fois un préservatif déjà utilisé dans le tiroir de son bureau.

«J’ai fait appel à mon collègue de l’école ‘’A’’ ainsi qu’au gardien pour leur rendre compte de ce que j’ai trouvé dans mon tiroir. Ceux-ci sont  venus faire le constat» déplore M. Banissi.

Conscients des efforts faits par le gouvernement dans le sens de résorber les écoles sous paillotes, ces enseignants de l’école ‘’B’’ et leur directeur demandent au gouvernement et à toute personne de bonne volonté de leur venir en aide afin que l’école puissent avoir son site et des classes normales.

Environ 179 écoles sous paillotes au Passoré

Interpellé sur la situation des écoles sous paillotes au Passoré, le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire  non formelle (DPEPPNF) du Passoré, Saga Clément Ouédraogo a fait savoir que le problème de l’école ‘’B’’ du secteur 2 est commun à plusieurs écoles du Nord du Burkina.

«Il suffit de faire un tour dans les communes de la province, pour remarquer qu’il y a toujours des enfants qui sont toujours dans des écoles à abris précaires. Soit c’est purement en banco soit sous formes de paillotes» a-t-il indiqué.

Pour ce qui est de l’école ‘’B’’ du secteur 2, sa création est intervenue pour résorber le surpeuplement des classes au niveau de l’école ‘’A’’.

«La population avait considéré qu’il fallait trouver une alternative qui consistait d’abord à créer une classe sous paillotes dans le but de décongestionner les classes à effectifs pléthoriques» a justifié M. Ouédraogo.

Celui-ci estime par ailleurs que la construction de classes dans la province relève des attributions du conseil municipal, surtout que le transfert des ressources est désormais acté.

«Malheureusement les fonds qu’on alloue chaque année pour la construction des écoles ne suffisent pas pour faire face à toutes les écoles sous paillotes.  Et pour bénéficier de salles de classe bien construites, il faut malheureusement obtenir la plus grande ancienneté parmi les écoles sous paillotes» a ajouté M. Ouédraogo.

Selon lui, cette année, la commune de Yako a pu bénéficier du financement d’une seule école. Il s’agit de celle de Ragounda qui est vieille de 6 ans dans la situation d’école sous paillotes. Toutefois, celui-ci dit être disponible pour orienter l’Etat vers des sites pour résorber les écoles à abris précaires dans la province.

«Si au niveau du ministère, on nous demande de chercher un endroit pour les résorptions des sous  paillotes, nous allons prioriser l’école ‘’B’’ du secteur 2 qui se trouve en ville» rassure-t-il.

Réfutant la thèse selon laquelle ce serait une démission de l’Etat qui expliquerait la pléthore de salles sous paillotes, Saga Clément Ouédraogo dit compter encore sur les bonnes volontés pour résorber définitivement ce mal dont souffre des centaines d’écoles dans le Passoré.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

(AIB-Passoré)

Burkina : Développement, justice  et lutte contre le terrorisme en exergue dans les quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Développement, justice  et lutte contre le terrorisme en exergue dans les quotidiens

Ouagadougou, 9 nov. 2021 (AIB)– Les journaux burkinabè lus par l’AIB ce mardi commentent l’actualité nationale marquée par des opérations de lutte contre le terrorisme, le procès de Thomas Sankara et la présentation, la veille à l’Assemblée nationale, du nouveau référentiel de développement.

«PNDES II 2021-2025 explicité à l’hémicycle : 19 030,7 milliards de francs CFA pour sa réalisation », arbore le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui informe que le ministre en charge de l’Economie et de Finances, Lassané Kaboré a présenté, hier lundi, aux députés, le contenu du Plan national de développement économique et social phase 2 (PNDES II).

A ce sujet, le quotidien national Sidwaya mentionne à sa Une ceci: « PNDES II : Le nouveau référentielle expliqué aux députés ».

Selon le journal, le nouveau référentiel de développement sur lequel devront compter les Burkinabè durant les cinq prochaines années est à sa phase de finalisation.

« Et le gouvernement avant de s’envoler pour le forum de ‘’séduction’’ des investisseurs, prévu les 2 et 3 décembre 2021 prochains à Bruxelles, veut a priori avoir avec lui, l’accompagnement des élus nationaux », écrit Sidwaya.

Le quotidien d’Etat précise que la plénière d’hier lundi à l’Assemblée nationale a consisté en un exposé suivi d’un débat général et de réponses aux questions des élus nationaux.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè titre : « Présentation du PNDES II au Parlement : Des députés préconisent un plan Marshall pour la sécurité ».

Le même journal consacre sa grande Une au procès de Thomas Sankara et de ses compagnons d’infortune, signalant que le général Gilbert Diendéré, l’un des principaux accusés, sera à la barre aujourd’hui.

Dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, L’Observateur Paalga s’attarde sur la comparution de Gilbert Diendéré, se demandant « que révélera la +boîte noire+ ? ».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, revient sur l’audience de la veille et met en exergue les propos de l’accusé Jean –Pierre Palm qui dit : « un prisonnier m’a dit qu’ils ont creusé une tombe sensée être pour moi ».

Quant au journal privé Le Pays, il cite le même Jean-Pierre Palm qui déclare : « Je n’ai pas le sang d’un humain sur les mains ».

Le Pays évoque la lutte contre le terrorisme, à travers sa rubrique ‘’Révélations’’ où il informe que dans la province du Sanmatenga (région du Centre-nord), « les VDP (Volontaires pour la défense de la patrie) et les FDS (Forces de défense et de sécurité) repoussent une attaque à Dablo ».

De son côté, L’Observateur Paalga à travers ses ‘’dernières nouvelles du front’’, fait observer que « Madjoari (localité située dans la région de l’Est) n’en peut plus ».

A en croire le confrère, la localité qui ne comptait plus que 2 890 habitants n’en peut plus des agissements des terroristes.

« Selon des sources digne de foi, tous demandent l’aide des autorités pour quitter à leur tour ce chaudron », rapporte L’Observateurs Paalga.

Sous une note plutôt rassurante, Aujourd’hui au Faso, se basant sur le point hebdomadaire des actions des Forces armées nationales (FAN), mentionne : « 8 terroristes abattus à Tapoko (Houet), de l’armement et des explosifs saisis ».

Agence d’information du Burkina

Burkina : Plus de 20 terroristes neutralisés la semaine dernière par l’armée (Officiel)

Burkina-Terrorisme-Armée-Actions

Burkina : Plus de 20 terroristes neutralisés la semaine dernière par l’armée (Officiel)

Ouagadougou, 9 nov. 2021 (AIB)- Les Forces armées nationales (FAN) du Burkina Faso ont neutralisé plus de vingt terroristes au cours de la semaine écoulée, selon le point hebdomadaire des actions sécuritaires, parvenu à l’AIB.

Le point de la situation hebdomadaire des opérations de sécurisation menées du 1er  au 7 novembre 2021, renseigne que le détachement militaire de Tankoualou (Province de la Komandjari) a repoussé une attaque dans la nuit du 5 au 6 novembre.

« La riposte des éléments du détachement a permis de neutraliser une quinzaine de terroristes et de récupérer leur armement. Une importante quantité de munitions ainsi que des motos ont également été saisies », précise le document de l’armée.

Le même texte rappelle que le 2 novembre 2021, une unité des Forces armées nationales (FAN) a intercepté et neutralisé un groupe de terroristes dans la zone de Tapoko, dans le province du Houet.

Selon l’armée, les terroristes, qui transportaient une importante logistique, ont engagé le combat lorsque l’unité a tenté de les appréhender.

« Aucune perte n’a été enregistrée côté ami. Côté ennemi, on dénombre huit terroristes tués », signale-t-on.

A en croire le texte, « plusieurs Kalachnikovs, une importante quantité de munitions et de chargeurs, des motos, des engins explosifs improvisés non amorcés, des moyens de communication et divers objets personnels ont été saisis ».

Et d’ajouter que « les opérations de sécurisation se poursuivent dans la zone ».

Un militaire du détachement serait malheureusement tombé au cours des combats, trois autres soldats, blessés, auraient été évacués par voie aérienne vers des structures médicales des FAN.

Toujours selon l’armée, le 5 novembre 2021, la brigade de gendarmerie de Di, dans la province du Sourou, a subi d’importants dégâts matériels suite à une attaque perpétrée par des individus armés. « Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée », note-t-on.

Le point de situation hebdomadaire des opérations de sécurisation menées du 1er  au 7 novembre 2021, souligne que les Forces armées nationales (FAN) poursuivent les opérations de sécurisation du territoire national à travers les activités menées au sein des groupements de forces.

« Elles conduisent également des activités de soutien au développement au profit des structures de l’Etat, de structures privées, ainsi que des activités au profit des populations », lit-on.

Agence d’information du Burkina

BZ/wis/ak

Image d’archives juste pour illustrer

LE MONDE EN BREF DU MARDI 9 NOVEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU MARDI 9 NOVEMBRE 2021

 

GLASGOW (Royaume-Uni) – A mi-parcours de la cruciale COP26, les pays en développement ont fustigé lundi les engagements selon eux insuffisants des nations les plus riches, accusées de sacrifier les vies de milliards d’habitants de la planète en première ligne du réchauffement climatique.

 

– La plupart des pays ont manqué d' »ambition » pour mettre en oeuvre l’accord de Paris sur le climat, a regretté lundi l’ancien président américain Barack Obama, appelant à « faire plus » et louant la « colère » de la jeunesse sur la crise climatique.

 

VARSOVIE – La Pologne s’est inquiétée lundi d’une escalade à sa frontière avec le Bélarus, aux confins de l’Union européenne, où des milliers de migrants sont massés, les Occidentaux dénonçant une tactique « inacceptable » de Minsk.

 

– L’Allemagne a appelé l’Union européenne à « prendre des mesures » pour contribuer à endiguer l’afflux à la frontière polonaise de migrants en provenance du Bélarus.

 

TBILISSI – Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté lundi en Géorgie en faveur de l’ex-président et meneur de l’opposition Mikheïl Saakachvili, emprisonné et en grève de la faim, peu après l’annonce de son hospitalisation.

 

NEW YORK – Des applaudissements, quelques larmes, de longues étreintes: après 20 mois d’attente, les voyageurs entièrement vaccinés contre le Covid-19 ont fêté lundi la réouverture des frontières américaines aux habitants d’une trentaine de pays à leur arrivée à l’aéroport JFK de New York.

 

WASHINGTON – Après six mois en orbite, le Français Thomas Pesquet et trois autres astronautes ont quitté lundi la Station spatiale internationale, entamant leur voyage retour vers la Terre à bord d’un vaisseau de SpaceX, qui doit amerrir dans la nuit au large de la Floride.

 

NAIROBI – Le chef d’un groupe armé oromo, allié aux rebelles tigréens en guerre contre le gouvernement éthiopien, a affirmé que ses combattants étaient près de la capitale, promettant une fin « très prochaine » au conflit, objet d’intenses efforts diplomatiques ces derniers jours.

 

MANAGUA – Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, affrontait lundi un déluge de critiques de la communauté internationale et la menace de nouvelles sanctions américaines, au lendemain de sa réélection sans surprise.

 

LA HAYE – Un rare coup de filet dans le monde des rançongiciels a permis d’arrêter sept pirates informatiques, dont un Ukrainien de 22 ans mis en cause dans la cyberattaque géante contre la société Kaseya en juillet, ont annoncé lundi les autorités américaines et européennes.

 

BRUXELLES –  La lanceuse d’alerte de Facebook, Frances Haugen, a salué lundi à Bruxelles le « potentiel énorme » du projet européen de régulation des géants du numérique, estimant qu’il pouvait même servir de « référence » aux Etats-Unis.

 

NIAMEY – Au moins 26 enfants âgés de 5 et 6 ans sont morts lundi dans l’incendie de leur école, faite de classes en paille et en bois, à Maradi, dans le sud du Niger, sept mois après un drame similaire à Niamey qui avait fait vingt morts.

 

LOURDES (France) – Les évêques catholiques de France ont décidé lundi que les victimes de pédocriminalité dans l’Église seraient indemnisées, via un fonds financé par la vente de biens immobiliers ou « un emprunt », un mois après un rapport choc sur les violences sexuelles au sein de l’institution.

 

GOMA (RD Congo) – Plus de cinq mille personnes se sont réfugiées en Ouganda lundi, fuyant les violences dans l’est de la République démocratique du Congo, où l’armée accuse d’anciens rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) d’avoir attaqué ses positions.

 

FREETOWN – Les Sierra-Léonais ont mis en terre lundi des dizaines de personnes tuées dans l’explosion d’un camion citerne qui a fait 115 morts selon un nouveau bilan et poussé les autorités sanitaires à demander l’aide de l’étranger pour assister des hôpitaux débordés.

 

CANNES (France) – Un équipage de police a été attaqué lundi matin au couteau devant le commissariat de Cannes, sur la Côte d’Azur dans le sud de la France, par un ressortissant algérien qui aurait mentionné « le prophète », sans que la piste terroriste soit pour l’instant retenue.

 

COPENHAGUE – Après presque deux mois sans restrictions, le Danemark va réintroduire le pass sanitaire à cause de la forte remontée du nombre de cas de Covid-19, a annoncé lundi la Première ministre.

 

KATMANDOU – Les corps de trois alpinistes français portés disparus depuis le 26 octobre après une avalanche dans la région de l’Everest ont été retrouvés au Népal, a annoncé lundi la police népalaise.

 

BARCELONE (Espagne) – Xavi Hernandez, une des icônes du Barça, a fini par rentrer chez lui, au Camp Nou, pour y devenir officiellement lundi le nouvel entraîneur d’un club « dans une situation difficile », dont il espère sortir au plus vite.

 

NEW YORK – La compagnie de tourisme spatial Virgin Galactic a annoncé lundi avoir vendu depuis août environ 100 tickets pour un voyage dans l’espace à 450.000 dollars l’unité. Elle avait auparavant écoulé, en tout, environ 600 réservations pour un prix compris entre 200.000 et 250.000 dollars.

 

STOCKHOLM – Face aux nuisances, la ville de Stockholm va diviser par deux le nombre des trottinettes électriques en circulation, via une autorisation de police obligatoire décidée lundi par le conseil municipal.

(afp)

 

Assassinat de Thomas Sankara : Les coups de feu ont duré toute la nuit (Jean Pierre Palm)

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Assassinat de Thomas Sankara : Les coups de feu ont duré toute la nuit (Jean Pierre Palm)

Ouagadougou, 8 nov. 2021 (AIB)- L’ex-commandant de la gendarmerie nationale, Jean Pierre Palm a affirmé lundi, devant le Tribunal militaire que « les coups de feu ont duré toute la nuit », le jour de l’assassinat du président Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortunes.

L’accusé Jean Pierre Palm et ex-patron de la sécurité sous l’ère Blaise Compaoré était pour son second jour ce lundi, devant le Tribunal militaire, dans l’affaire Thomas Sankara et ses compagnons.

Selon le colonel-major à la retraite, « les coups de feu ont duré toute la nuit » du 15 octobre 1987 au conseil de l’Entente, lieu de l’assassinat du père de la révolution burkinabè.

Le prévenu Palm est poursuivi pour « complicité d’attentat à la sureté de l’Etat ».

Directeur de la sureté de l’Etat de 1986 à 1987 et celui des études et de la planification du ministère de la Défense (1987), Jean Pierre Palm a expliqué que les tirs étaient nourris au début et sporadiques après.

Il dit s’être rendu chez une connaissance notamment,  le vieux Barry après les évènements et y est resté jusqu’au lendemain à 8h.

« Je n’étais pas le 14 octobre 1987 chez Blaise Compaoré », a-t-il répondu à une question de la partie civile.

L’ex-commandant de la gendarmerie nationale a précisé que la table d’écoute logé dans son service avait pour rôle de transmission mais pas d’enregistrement des écoutes.

D’après lui, il recevait les renseignements par le biais du système afin d’assurer la sécurité du pays mais ignorait son fonctionnement.

Au sujet d’un tract incendiaire contre le président Sankara soulevé par les avocats de la famille, Me Olivier Badolo, Me Ferdinand Zepa et Me Prosper Farama, l’accusé Palm a affirmé ne pas être au courant de cela.

Aux dires des avocats de la partie civile, le colonel-major à la retraite demeure « la boite noire de la situation »  et ne fait que manipuler le tribunal et le parquet militaire.

« C’est une chance pour nous aujourd’hui d’être dans un régime démocratique. Dans le passé je suis désolé, chacun cherchait à préserver sa vie », a-t-il confié.

La défense de M. Palm, Me Moumouny a exhorté ses collègues à ne pas juger son client sur la base de sa carrière dans la gendarmerie mais plutôt sur les faits.

Pour lui, son client ne fait que restituer les faits qu’il a vécu lors des évènements du 15 octobre 1987.

Après lui, c’est l’accusé Ninda Pascal Tondé dit Manga Naaba qui a été appelé à la barre.

M. Tondé est poursuivi pour « subornation de témoin ».

Il a été considéré comme un témoin au début de son audition avec le juge d’instruction avant d’être catégorisé comme un accusé par la suite.

L’audience se poursuivra demain mardi avec le général Gilbert Diendéré  poursuivi pour « attentat à la sûreté de l’Etat, complicité d’assassinat, recel de cadavres et subornation de témoins ».

En rappel Gilbert Diendéré est déjà condamné à 20 ans de prison dans l’affaire du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015.

Agence d’information du Burkina

NO/wis 

 Salitas FC en tête de la Ligue 1 LONAB après 7 journées

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 Salitas FC en tête de la Ligue 1 LONAB après 7 journées

 Ouagadougou, 8 Nov. 2021 (AIB) – Le championnat national de football de première division ou la Ligue 1 LONAB a joué sa 7e journée ce week-end sur plusieurs terrains du pays et les Colombes de Salitas FC sont toujours en tête malgré leur défaite à Bobo-Dioulasso face au RCB.

Lors de son déplacement à Bobo-Dioulasso, Salitas a mordu la poussière, battu par une équipe du Racing qui retrouve sa forme. Les protégers du Colonel Yac conserve leur fauteuil de leader malgré tout, grâce à leur différence de buts supérieur aux 3 autres poursuivant qui ont les mêmes points.

La tenante du titre, l’AS SONABEL est sortie victorieuse par la plus petite des marges face à la lanterne rouge, l’ASFB grâce à son attaquant Cyrille N’Gessan. L’EFO a donné une leçon de football à la vice-championne l’AS Douanes (3-0).

L’AS Kouritenga a également plié l’échine devant la joueuse formation de l’AS Police (2-0), pendant le RCK et Royal FC se séparaient dos à dos (2-2). La vieille dame l’ASFA-Y est allée chercher un précieux point à Koudougou (0-0). Le Kiko et Vitesse FC ont également réalisé un nul de 1 but partout pendant que l’USFA réalisait le hold-up  à Ziniaré face au Majestic SC (0-1).

Tous les résultats de la 7e journée

AS SONABEL-ASFB :1-0

AS Douanes- EFO : 0-3

RCB-SALITAS FC: 2-1

RCK-Royal: 2-2

AS Police-ASK: 2-0

Majestic SC-USFA: 0-1

Vitesse FC-KIKO FC : 1-1

ASECK-ASFA-Y : 0-0

 Classement à l’issue de la 7e journée

1er : SALITAS FC : 12 pts+3

2e: USFA: 12 pts+2

3e: AS SONABEL: 12 pts+2

4e: RCK: 12 pts+1

5e: AS Police: 11 pts+5 (-1match)

6e: EFO: 11 pts+4

7e: ASEC-K: 10 pts+1

8: ASFA-Y : 09 pts+2(-2matchs)

9e: Majestcic SC: 09 pts-1

10e: KIKO FC: 08 pts

11: Royal FC : 08 pts-1

12: VITESSE FC : 08 pts-2

13e: RCB: 08 pts-2

14e: AS Douanes: 06 pts-5 (-1match)

15e: ASK: 05 pts-4

16: ASFB : 05 pts-5
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Le Maroc remporte le 8e championnat d’Afrique de pétanque devant le Burkina Faso (13-6)

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Le Maroc remporte le 8e championnat d’Afrique de pétanque devant le Burkina Faso (13-6)

Ouagadougou, 8 nov. 2021 (AIB) – Les Lions de l’Atlas boulistes du Maroc ont remporté dimanche soir au Palais des sports de Ouaga 2000 dans la capitale burkinabè le 8e championnat d’Afrique de pétanque, en battant les Etalons B boulistes par le score de 13 points à 6.

L’équipe marocaine a pris un bon départ dès l’entame en enlevant 3 points au premier mène. Le Burkina Faso a répliqué en marquant 6 points, soit 2 points au 2e mène, 3 points au 3e mène et 1 point au 4e mène.

Après ces 6 points engrangés par la triplette burkinabè, il y eut une interruption de 7 minutes. La partie marocaine ayant estimé que les supporters burkinabè manifestaient trop contre ses joueurs alors que le règlement ne le permet pas.

Il fallu qu’un des organisateurs, notamment l’ancien président du CSC Mathias Tankoano ne descende de sa tribune officielle pour calmer les ardeurs.

« Le temps mort a joué en leur (Marocains : ndlr) faveur puis que nous menions lorsque les Marocains ont demandé un temps mort. S’il n’y avait pas eu ce temps mort on allait gagner facilement le Maroc. Vous aurez remarqué qu’on menait 6-3 et après le temps mort on n’a plus eu de points », a regretté l’entraineur des Etalons boulistes Madi Ouédraogo.

Son joueur Augustin Compaoré fait savoir que « c’est comme ça le jeu de pétanque. Tu peux bien commencer et terminer mal. C’est ce qui nous est arrivé ».

L’équipe du Maroc a ensuite imprimé son rythme et n’a plus concédé de points aux Burkinabè avec un score final de 13 à 6.

L’encadreur de l’équipe du Maroc Abdelatif trouve que « le Burkina a une équipe difficile à battre. Ce qui a fait qu’on a gagné est que j’ai décidé de changer deux de mes joueurs pour les remettre dans le jeu ».

Dans la petite finale, le Tchad a dominé le Madagascar par 13 à 11. Dans cette rencontre les Malgaches menaient par 11 à 1 avant que le Tchad ne fasse une remontée spectaculaire pour gagner la partie.

10 des 16 nations qui ont pris part à la compétition (du 4 au 7 novembre) sont qualifiées pour le championnat du monde prévu en 2022 au Bénin. Il s’agit du Burkina Faso (équipe Numéro 1 et numéro 2), du Niger, de la Tunisie, de la Mauritanie, de l’Algérie, du Maroc du Sénégal, du Tchad et de Madagascar.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

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