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Houet/Communication en temps de crise : Des journalistes renforcent leurs capacités
Bobo-Dioulasso, (AIB)L’Association des jeunes leaders des Hauts Bassins (AJLD/HBS), a tenu le samedi 27 janvier 2024 à Bobo-Dioulasso, un atelier de sensibilisation au profit des acteurs des médias, des Organisations de la société civile (OSC), des activistes et des étudiants, sous le thème « Education aux médias en temps de crise ».
Sensibiliser et renforcer la capacité des acteurs des médias, des Organisations de la société civile (OSC), des activistes, des étudiants pour la diffusion des informations, c’est l’ambition de l’Association des jeunes leaders des Hauts Bassins (AJLD/HBS).
Elle a, en effet, organisé un atelier à leur profit sous le thème « Education aux médias en temps de crise », le samedi 27 janvier 2024 à Bobo-Dioulasso.
Selon le président de l’AJLD/HBS, Barthélemy Birba, les médias sociaux ont complexifié la vérification des faits et remis en question la confiance dans le contenu de l’actualité diffusée dans les médias classiques.
C’est fort de ce constat que son association a organisé cet atelier afin de sensibiliser et renforcer la capacité des acteurs des médias, des OSC, des activistes, des étudiants pour la diffusion des informations.
« Nous avons constaté depuis un certain temps que les réseaux sociaux sont mal exploités. Au regard de la situation actuelle de notre pays, il était temps de prendre des initiatives afin de pouvoir cadrer tous ceux qui interviennent sur les réseaux sociaux », a-t-il indiqué.
Pour le premier substitut du procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso, Pierre Ouédraogo, il s’agit d’éduquer les hommes de médias et toutes les personnes qui occupent la scène médiatique, surtout en ces temps de crises.
Pour ce faire, la communication a porté essentiellement sur la liberté de presse, le contenu, l’étendu, les limites et les restrictions également qui sont prévues en temps de paix, mais, également en temps de crise.
A l’en croire, en matière de communication on doit tenir compte de la crise que vit le pays depuis plusieurs années pour ne pas l’exposer davantage.
« L’idée c’est de donner ce qui existe comme droit et liberté et porter l’information également sur les différentes restrictions et les différentes sanctions réservées aux manquements pour permettre à tout un chacun d’avoir une expression tout naturellement responsable dans les médias », a laissé entendre Pierre Ouédraogo.
Selon lui, chacun doit pouvoir avoir son opinion pour pouvoir s’extérioriser à travers la presse, mais c’est d’être responsable également pour ne pas s’exposer à des sanctions.
Agence d’information du Burkina
NN/hb/bz