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Burkina : 60 femmes formées en e-commerce par la fondation Rama  

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Burkina : 60 femmes formées en e-commerce par la fondation Rama

 

Ouagadougou, 5 août 2021 (AIB)- La Fondation Rama en collaboration avec l’Amicale des femmes de Orange Burkina, a formé mercredi, à Sabtoana, dans la commune rurale de Komsilga, 60 femmes guéries des fistules obstétricales, en e-commerce pour améliorer la gestion de leurs activités génératrices de revenus (AGR).

 

Selon la coordinatrice de la Fondation Rama, Rasmata Kabré, après l’intervention chirurgicale des femmes victimes de fistules obstétricales et prolapsus, elles ont besoin d’être accompagnées par des formations pour la promotion et la gestion de leurs activités génératrices de revenus (AGR).

 

C’est dans ce sens, a-t-elle soutenu, que 60 femmes guéries des fistules obstétricales seront outillés en e-commerce avec l’appui de l’amicale des femmes de Orange Burkina.

 

Mme Kabré s’exprimait mercredi, au siège de la Fondation Rama basée à Sabtoana, dans la commune rurale de Komsilga, au cours d’une séance formation au profit des pensionnaires de sa structure soutenue par Orange Burkina.

 

Elle a précisé que sa Fondation accompagne également les femmes dans le petit commerce dès qu’elles recouvrent leur santé.

«Depuis 2012, après leurs interventions chirurgicales et leurs guérisons, on leur donne une formation professionnelle sur le tissage, la maraicher culture, la savonnerie, etc. », a-t-elle souligné.

 

Pour la première responsable de la Fondation Rama, les femmes doivent intégrer Internet dans leur vie pour faire prospérer davantage leurs AGR.

 

Rasmata Kabré a indiqué que sa structure veut renforcer les capacités de ses pensionnaires afin qu’elles puissent vendre leurs produits à travers les réseaux sociaux tels que WhatsApp et Facebook.

 

« Quand l’amicale des femmes de Orange Burkina est venue nous rendre visite, nous leur avons demandé de nous aider à former quelques femmes pour qu’elles puissent mener leurs activités par le net », a-t-elle ajouté.

 

La coordinatrice de la Fondation Rama a affirmé que 15 femmes seront dotées en téléphone Android à l’issue de la formation par les femmes de Orange Burkina avec la somme de 15 000 F CFA sur leur compte.

 

Chacune des 15 femmes aura également 15 000 F CFA en cash pour démarrer ses activités.

 

Aux dires de la présidente de l’Amicale des femmes d’Orange Burkina, Adélaïde Badolo, la question de la formation s’est posée, lors du soutien en vivres et en vêtements de sa structure aux femmes en difficultés en août 2020.

 

« Nous sommes en activité et nous pensons à nos sœurs qui sont en difficultés », a-t-elle dit.

 

Mme Badolo a aussi noté que les capacités des femmes doivent être renforcées dans leurs AGR afin qu’elles puissent mieux s’épanouir dans la société.

 

Pour le formateur, par ailleurs, responsable de la région du Centre de Orange Burkina, Inoussa Tiendrébéogo, trois modules seront dispensés aux femmes.

 

Il s’agit de l’utilité de Orange money, des réseaux sociaux et des conseils pour éviter les arnaques pendant leurs activités.

 

« Cette formation va permettre de booster les activités quotidiennes des femmes guéries des fistules obstétricales », a rassuré M. Tiendrébéogo.

 

D’après une bénéficiaire résidente dans la commune rurale de Tanghin-Dassouri, Safièta Zongo, la formation vient à point nommé pour améliorer les conditions de vie des femmes de la Fondation Rama.

 

A l’entendre, le don de Orange Burkina va faciliter ses transferts d’argent pour mener à bien son métier de tisseuse.

 

Créée en 2006, la Fondation Rama a pour objectif d’aider les femmes victimes de fistules obstétricales et à retrouver leur dignité dans la société.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

Jeux olympiques 2020: le triple sauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango remporte la médaille de bronze

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Jeux olympiques 2020: le triple sauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango remporte la médaille de bronze
Ouagadougou, 5 août 2021 (AIB) – Le triple sauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango a remporté jeudi à Tokyo (Japon), la médaille de bronze, une première dans l’histoire du pays, avec un bond de 17,47m, aux jeux olympiques de Tokyo2020.
Le Burkina Faso fêtera le 61e anniversaire de la proclamation de son indépendance en bronze. Son fils Hugues Zango vient de lui offrir sa première médaille olympique de son histoire avec un saut de 17,47m, derrière le Portugais Pedro Richardson (or, 17,98m) et le Chinois Yaming Zhu (argent, 17,57m).
C’est à son 3e essai que Zango a décroché cette 3e place, loin derrière son record du monde en salle (18,17m) du triple saut.
Pour sa qualification en finale de ce concours, le Burkinabè avait réalisé une performance minimale de 16,83m.
Le Burkina Faso n’avait jamais remporté une médaille olympique de son histoire. Après la médaille de bronze aux championnats du monde de Doha (Qatar) en 2019, c’est la 2e fois en 2 ans que Fabrice Zango offre une médaille de bronze en triple saut.
Le Burkina Faso a participé à ces JO2020 avec 7 athlètes en natation (2), cyclisme (1), judo (1), taekwondo (1), heptathlon (1) et triple saut, pour une seule médaille en bronze avec la dernière discipline citée.
Agence d’information du Burkina
AS/wis

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 5 AOUT 2021

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 5 AOUT 2021

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis, dont les frontières restent fermées à de très nombreux voyageurs étrangers, projettent de les rouvrir à terme aux personnes pleinement vaccinées, a fait savoir mercredi un responsable de la Maison Blanche, en plein débat sur un moratoire mondial sur les doses de rappel.

 

Face au gouffre entre pays riches, où les vaccins anti-Covid abondent, et les pays pauvres qui n’ont pu immuniser qu’une faible partie de leur population, l’OMS a réclamé mercredi un moratoire sur les doses de rappel pour tenter de rétablir un semblant d’équilibre.

 

Les Etats-Unis ont d’ores et déjà rejeté cet appel à un moratoire estimant qu’ils n’avaient « pas besoin » de choisir entre administrer une troisième dose à leurs citoyens ou en faire don à des pays pauvres.

 

MILAS (Turquie) – Les secouristes turcs ont commencé jeudi à évacuer des centaines de villageois par la mer alors qu’un violent incendie se rapprochait dangereusement d’une centrale thermique stockant des milliers de tonnes de charbon.

 

ATHENES – En Grèce, une dizaine de villages étaient entourés par les flammes mercredi sur l’île d’Eubée, à 200 km d’Athènes, dans le plus violent des multiples incendies qui frappent le pays sous l’effet d’une canicule exceptionnelle. Trois moines qui refusaient initialement de quitter leur monastère dans le nord d’Eubée, ont finalement quitté les lieux.

 

KABOUL – Les talibans ont annoncé mercredi de nouvelles attaques contre des responsables du gouvernement afghan, au lendemain d’un attentat visant le ministre afghan de la Défense à Kaboul, tout en continuant de combattre pour le contrôle de plusieurs grandes villes assiégées.

 

BEYROUTH – Dans la douleur et la colère, des milliers de Libanais ont marqué mercredi dans le centre de Beyrouth le 1er anniversaire de l’explosion meurtrière qui a ravagé son port et une partie de la ville. Des heurts entre policiers et manifestants ont fait des dizaines de blessés, selon la Croix-Rouge libanaise.

 

Dans le même temps, la communauté internationale, Joe Biden et Emmanuel Macron en tête, a sommé les dirigeants libanais d’agir pour extirper le pays de la pire crise économique de son histoire et promis une nouvelle aide d’urgence de 370 millions de dollars au profit de la population.

 

JERUSALEM – L’armée israélienne a mené mercredi trois séries de frappes en direction du Liban voisin, en riposte à des tirs de roquettes sur son territoire, a indiqué l’Etat hébreu.

 

DUBAI – Les Etats-Unis ont mis en cause mercredi l’Iran dans le « détournement » d’un navire au large des Emirats arabes unis qui s’est terminé sans dommage, six jours après une attaque meurtrière contre un pétrolier dans le Golfe pour laquelle Washington continue de promettre une « riposte coordonnée ».

 

BERLIN – Nahid Taghavi, une Germano-iranienne militante pour les droits humains détenue en Iran depuis octobre a été condamnée à 10 ans et 8 mois de prison par un tribunal de Téhéran, a indiqué sa fille à l’AFP mercredi.

 

ADDIS ABEBA – Seule 10% de l’aide humanitaire parvient actuellement au Tigré, où la famine menace des centaines de milliers de civils, a déploré mercredi à Addis Abeba la directrice de l’Agence américaine d’aide internationale (USAID) Samantha Power.

 

VARSOVIE – La sprinteuse olympique bélarusse Krystsina Tsimanouskaya, qui a refusé de rentrer dans son pays par crainte pour sa sécurité, est arrivée mercredi soir à l’aéroport de Varsovie après avoir transité par Vienne, la Pologne lui ayant accordé un visa humanitaire.

 

MOSCOU – Au Bélarus, le procès d’une des grandes figures de la contestation, Maria Kolesnikova, accusée d’avoir voulu renverser le régime autoritaire du président Alexandre Loukachenko, s’est ouvert mercredi à Minsk à huis clos. Elle encourt jusqu’à 12 ans de prison.

 

MILAVCE (République tchèque) – Trois personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans la collision mercredi entre un train allemand et un train régional tchèque dans le village de Milavce, dans l’ouest de la République tchèque.

 

BRASILIA – Un juge de la Cour suprême du Brésil a ordonné mercredi l’ouverture d’une enquête contre le président Jair Bolsonaro pour diffusion de fausses informations, après ses attaques constantes et sans preuves contre le système électoral.

 

NEW YORK – Lâché de toutes parts après les résultats d’une enquête l’accusant de harcèlement sexuel, menacé sur plusieurs fronts judiciaires, le gouverneur de l’Etat de New York Andrew Cuomo apparaît de plus en plus isolé mais résiste encore aux appels à la démission.

 

AARTSELAAR (Belgique) – Les douanes belges ont mené mercredi une opération sans précédent dans le pays visant la contrefaçon de cigarettes, lors de laquelle plusieurs sites clandestins de production ont été fermés et 45 personnes arrêtées.

 

PARIS – La France été condamnée mercredi à payer 10 millions d’euros pour ne pas avoir renforcé suffisamment son dispositif contre la pollution de l’air, une décision « historique » pour les ONG, dans une affaire emblématique d’un fléau qui fait 40.000 morts par an dans le pays.

 

NEW YORK – Après avoir suscité les critiques pour l’organisation d’une grande fête d’anniversaire en plein air, l’ex-président américain Barack Obama célébrera finalement ses 60 ans en comité réduit ce week-end, a annoncé son équipe mercredi, expliquant son choix par la propagation du variant Delta.

(afp)

Santé, éducation et Révolution d’août 1983, au menu des quotidiens burkinabè

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Santé, éducation et Révolution d’août 1983, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 4 août 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè du  mercredi évoquent l’actualité nationale relative au lancement de la téléconsultation, à la Journée de l’excellence scolaire  et à l’avènement de la révolution d’août 1983.

Dans un  article titré « prise en charge des patients : la téléconsultation lancée »,  le doyen des quotidiens privé du Burkina Faso, L’Observateur Paalga annonce que le ministère de la Santé   a lancé hier mardi 3 août la téléconsultation.

Il ajoute que la téléconsultation est  une consultation médicale à distance.

D’après le journal, le ministre de la Santé, le  Pr Charlemagne Ouédraogo a déclaré que  «ce n’est plus un frein pour le patient vivant hors de Ouagadougou de se faire consulter par un spécialiste de la santé de la ville».

Pour la même information, Le Pays rapporte que la spécialiste en dermatologie, Dr Angèle Ouédraogo confie  que la téléconsultation permettra d’échanger avec les prestataires des autres régions, afin de poser des diagnostics et de proposer des traitements.

Toujours pour la téléconsultation, Sidwaya  informe que la téléconsultation sera mise e œuvre conformément aux lois sur la protection des données personnelles.

Les quotidiens burkinabè se sont également appesantis sur la Journée de l’excellence scolaire 2021.

Ainsi, que le journal privé Le Pays rapporte que le président  du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a présidé le 3 août 2020, la 5e édition de la Journée de l’excellence scolaire, ajoutant qu’au total, 99 élèves qui se sont illustrés au cours des examens de 2021 ont été primés  par le chef de l’Etat.

A ce sujet, Sidwaya affiche en première page : « Journée de l’excellence : tapis d’honneur pour 99 cracks », avant d’informer  que le ministre en charge de l’Education, Stanislas Ouaro a félicité les jeunes lauréats.

Aussi,  indique-il,   que c’est un défi  que les lauréats se sont  imposés en devenant meilleurs. Et il  les a invités à maintenir ce cap  qui est  désormais un devoir et challenge de tous les instants de leur  vie.

Le quotidien  privé imprimé à Bobo-Dioulasso, L’Expresse du Faso informe qu’à la faveur de l’évènement,  les prix qui ont été proposés par le Comité d’organisation pour encourager les lauréats sont composés entre autres, de kits pédagogiques, d’ordinateurs portables, de bourses d’étude et de sommes d’argent.

Autre sujet évoqué par les quotidiens burkinabè, c’est l’avènement de la révolution d’août 1983 au Burkina Faso.

A ce titre, Le Pays publie des témoignages sur la révolution d’août 1983 dans sa rubrique Ombre et lumières.

Quant à L’Expresse du Faso, il  fait écho de l’avènement dans un commentaire intitulé «Autant le dire : 4-Août 1983, personne ne veut être comme Sankara!».

Dans cet article ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré, s’est offusqué parce qu’au Burkina Faso, «tout le monde cite Sankara et Norbert Zongo mais veut frauder, vendre des boissons frelatées».

Agence d’information du Burkina

MSS/ey/ak

Komondjari: L’insécurité plonge Foutouri au bord de la famine

Burkina-Insécurité

Komondjari: L’insécurité plonge Foutouri au bord de la famine

Gayerie, 04 août 2021(AIB)-Les attaques et l’interdiction faite par les terroristes de semer la moindre graine, est en train de précipiter la commune de Foutouri (Komondjari, Est) dans la famine, a appris l’AIB.

La population de la commune de Foutouri souffre énormément de faim et de misère du fait de l’insécurité prolongée dans la zone.

En effet, depuis l’avènement du terrorisme dans cette partie du Burkina, toute la population des hameaux de culture a trouvé refuge à Tankoalou Centre. De nos jours, plus de dix-mille déplacés s’y trouvent.

Les greniers des paysans ont été brûlés par les terroristes  et leur bétail emporté.

Cette année, aucune graine n’a été mise en terre par les paysans à cause des menaces terroristes. La situation risque de s’empirer dans les jours à venir si rien n’est fait pour la commune car même le sel se fait rare.

Notons aussi qu’à Foutouri où se trouve un camp militaire, il y a rupture d’électricité depuis le mois de mai.

Agence d’information du Burkina

 

 

Koupelogo : Le SG de la mairie de Dourtenga tué par des individus armés (AIB)

Burkina-Société-Insécurité

Koupelogo : Le SG de la mairie de Dourtenga tué par des individus armés (AIB)

Ouargaye, 4 août 2021(AIB) – Le Secrétaire général (SG) de la mairie de Dourtenga a été tué mercredi matin dans une attaque à main armée qui a eu lieu à Kampoaga, à une quinzaine de km de Tenkodogo en venant de Ouargaye, a appris l’AIB de sources concordantes.

Le SG ralliait à moto, la commune de Dourtenga à Tenkodogo (distante de 47km) quand il a été abattu par des individus armés.

Plutôt matinalement, sur le même axe entre Ouargaye et Dourtenga (distant de 12km), des braqueurs ont arrêté un car et ont détroussé les passagers de leurs biens.

Le 7 mai dernier, des bandits de grands chemins ont tiré sur la cuisse d’un jeune à Dourtenga (Koupelogo, Centre-est), après l’avoir dépossédé de tous ses biens.

Agence d’information du Burkina

BP/ata/ak

 

 

 

Burkina : Il  y a 38 ans naissait la Révolution sankariste

(FILES) This file photo taken on August 31, 1986 shows Captain Thomas Sankara, President of Burkina Faso, saluting upon his arrival in Harare for the 8th Summit of Non-aligned countries. France's President Emmanuel Macron on November 28, 2017 promised to declassified all the French documents on former Burkina Faso's President Thomas Sankara's murder during a visit to Burkina Faso. / AFP / Alexander JOE

Burkina-Politique-Révolution-Commémoration

Burkina : Il  y a 38 ans naissait la Révolution sankariste

Ouagadougou, 04 août 2021(AIB)-Le 04 août 1983, le capitaine Thomas Sankara s’est emparé du pouvoir au Burkina Faso, pour y mener une Révolution ayant enregistré de nombreux acquis, avant d’être assassiné le 15 octobre 1987, lors d’un coup d’Etat qui bénéficia à son adjoint Blaise Compaoré, jusqu’à sa chute en octobre 2014 par la rue.

Le 04 août 1983, le capitaine Thomas Sankara à la tête d’un Comité national de la Révolution (CNR), mettait fin à la gestion du médecin-Commandant Jean-Baptiste Ouédraogo, arrivé au pouvoir le 7 novembre 1982, lors d’un putsch.

Très vite, il engagea un ambitieux programme révolutionnaire en changeant d’abord le nom du pays, de ‘’Haute Volta’’ à ‘’Burkina Faso’’ qui signifie ‘’Pays des Hommes intègres’’.

Durant ses quatre ans de pouvoir, le très sobre et dynamique capitaine réussi à atteindre l’autosuffisance alimentaire, à vacciner massivement la population et à réduire la dépendance économique du pays par une gestion rigoriste des deniers publics et grâce à la mobilisation populaire.

L’émancipation de la femme et des couches défavorisées,  la lutte contre l’avancée du désert et l’enrichissement illicite des cadres et la réalisation de nombreuses infrastructures,  ont été des combats du président Thomas Sankara.

Les abus des Comités de défense de la Révolution (CDR), les purges au sein de l’administration publique, l’essoufflement d’une partie de population, la mise en écart de la chefferie traditionnelle, ses critiques contre l’impérialisme et les discordes internes au sein du CNR, ont certainement constitué un terreau favorable à son éviction.

Le 15 octobre 1987, le capitaine Thomas Sankara et douze de ses compagnons sont tués lors d’un coup d’Etat qui porta le numéro 2 du CNR, le capitaine Blaise Compaoré au pouvoir, jusqu’à sa chute le 31 octobre 2014, lors de violentes et meurtrières  journées insurrectionnelles.

Après plusieurs rebondissements, le dossier Thomas Sankara est prévu pour être jugé car en avril 2021, la justice militaire burkinabè a mis en accusation Blaise Compaoré (en exil en Côte d’Ivoire) ainsi que douze autres personnes pour attentat, complicité d’atteinte à la sûreté de l’État, assassinat et recel de cadavre.

Notons que 38 ans après son assassinat, Thomas Sankara demeure populaire auprès de la jeunesse burkinabè et africaine.

Au Burkina Faso, plusieurs partis politiques et mouvements dits ‘’sankaristes’’, se nourrissent de son idéologie.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Photo: ALEXANDER JOE / AFP

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 4 AOUT 2021

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 4 AOUT 2021

 

KABOUL – Quatre personnes ont été tuées mardi soir dans un attentat impliquant un véhicule piégé dans la capitale afghane, à proximité du domicile du ministre de la Défense, Washington estimant que cet attentat portait la « marque » des talibans.

 

NEW YORK – Le président américain Joe Biden a appelé mardi à « vacciner l’Amérique et aider à vacciner le monde », New York s’imposant outre-Atlantique à l’avant-garde du pass sanitaire face au variant Delta.

 

TEHERAN – L’ultraconservateur Ebrahim Raïssi a été intronisé mardi président de l’Iran et devra s’atteler à redresser une économie minée par les sanctions américaines et la crise sanitaire, et relancer les pourparlers pour sauver l’accord international sur le nucléaire.

 

ATHENES – La Grèce était mardi en proie à de nouveaux feux de forêt, en particulier au Nord d’Athènes, où quelque 300 personnes ont été évacuées selon les pompiers, tandis qu’en Turquie, où les feux ont fait huit morts, les flammes se rapprochent d’une centrale thermique à Milas, dans le Sud du pays.

 

TOKYO – La sprinteuse olympique bélarusse Krystsina Tsimanouskaya, en conflit avec les autorités sportives de son pays, a quitté mercredi l’aéroport de Tokyo-Narita pour Vienne, une escale très probablement avant de rejoindre la Pologne, qui lui a accordé un visa humanitaire.

 

KIEV – Le directeur d’une ONG aidant des opposants au régime bélarusse a été retrouvé pendu mardi en Ukraine, selon la police ukrainienne en charge de l’enquête, l’organisation du militant dénonçant pour sa part un assassinat orchestré par Minsk.

 

VILNIUS – Les gardes-frontières lituaniens ont déclaré mardi qu’ils avaient commencé à repousser les migrants qui tentaient d’entrer dans ce pays, membre de l’UE, en provenance du Bélarus voisin, alors que Vilnius lutte avec une crise migratoire sans précédent.

 

BEYROUTH – Les Libanais marquent mercredi dans la douleur et la colère le 1er anniversaire de l’explosion au port de Beyrouth, pleurant les 214 morts d’une tragédie dont les coupables n’ont toujours pas été jugés et fustigeant l’impunité des dirigeants.

 

WASHINGTON – Un policier a été tué mardi dans une attaque à quelques mètres du Pentagone, qui a brièvement été placé en état d’alerte.

 

NEW YORK – Populaire pendant la pandémie de Covid-19, le gouverneur démocrate de l’Etat de New York, Andrew Cuomo, a été accablé mardi par les conclusions d’une enquête indépendante l’accusant d’avoir harcelé sexuellement une dizaine de femmes et les appels à la démission se sont multipliés dans son camp, jusqu’au président Joe Biden.

 

VANCOUVER – La directrice financière du géant chinois Huawei est de retour mercredi devant un tribunal canadien pour une dernière série d’audiences consacrées à son éventuelle extradition vers les Etats-Unis, après environ trois ans de bataille judiciaire et de crise diplomatique.

 

NEW DELHI – Le viol et le meurtre présumés d’une fillette indienne de basse caste âgée de neuf ans ont déclenché une troisième journée de manifestations à New Delhi mardi.

 

NEW YORK – L’éditeur américain de jeux vidéo Activision Blizzard, en pleine tempête après avoir été accusé d’avoir laissé s’installer discrimination et harcèlement au sein de l’entreprise, a annoncé mardi un léger remaniement au sein de la direction.

 

LONDRES – Une agence de sécurité maritime britannique a rapporté mardi le « potentiel détournement » d’un navire au large des Emirats arabes unis, cinq jours après une attaque contre un pétrolier dans le Golfe.

 

ADDIS ABEBA – L’ONU a condamné mardi les accusations « dangereuses » de partialité faites par le gouvernement éthiopien à l’encontre des travailleurs humanitaires au Tigré, région en guerre où l’aide alimentaire peine à arriver malgré la famine.

 

WASHINGTON – Boeing a annoncé mardi retarder la mission d’essai non habitée de sa capsule spatiale Starliner vers la Station spatiale internationale (ISS) à cause d’un problème dans le système de propulsion, reportant un test important pour l’entreprise, dont la première tentative avait échoué en 2019.

 

JERUSALEM – Médaillé d’or à Tokyo, le gymnaste Artem Dolgopyat a été couvert de gloire à son retour mardi en Israël. Mais il s’est aussi retrouvé, malgré lui, au centre d’un débat sur son impossibilité de se marier, car considéré comme non-juif par l’Etat hébreu.

 

MADRID – Une Espagnole de 79 ans, soupçonnée d’être à la tête d’un groupe de narcotrafiquants, a été arrêtée au Portugal, ont annoncé mardi les autorités espagnoles. Elle importait de la cocaïne depuis la République dominicaine vers le Portugal.

 

NEW YORK – La maison d’enchères Sotheby’s espérait une somme record d’un million de dollars pour une paire de chaussures fabriquées dans les années 60 par le co-fondateur de Nike, mais elles ont été vendues pour trois fois moins, tandis qu’une autre paire portée par Michael Jordan, n’a pas trouvé preneur.

(afp)

Burkina : Le président du Faso récompense  99 meilleurs élèves

 

 

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Burkina : Le président du Faso récompense  99 meilleurs élèves

Ouagadougou, 3 août 2021 (AIB) – Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reconnu mardi au palais présidentiel à Ouagadougou, le mérite de 99  élèves du primaire, du postprimaire et du secondaire lors de la cérémonie de la Journée de l’excellence scolaire édition 2021, a constaté l’AIB.

C’est à la faveur de la cérémonie de la Journée de l’excellence scolaire édition 2021 que le président Kaboré  a récompensé 99 meilleurs élèves du primaire, du postprimaire et du secondaire.

Les lauréats ont reçu  chacun des récompenses  composés d’attestations, de kits pédagogiques, de tablettes, d’ordinateurs portables, de bourses d’études et une somme d’argent.

Pour l’occasion, M. Kaboré a déclaré «  je voudrais me féliciter que si nous arrivons à organiser une telle cérémonie, c’est parce que l’école, malgré les difficultés que nous connaissons, se poursuit ».

Il ajoute  que «  c’est l’occasion de féliciter les meilleurs élèves du Burkina Faso dans les différents échelons  et constater que ces résultats nous montrent encore une fois qu’ils ont été bons dans les régions à haut défi sécuritaire tel que l’Est,  le Nord, le Sahel.

En outre, le président  burkinabé fait remarquer l’on voit que les résultats ont été beaucoup plus probants dans ces zones « qu’à Ouagadougou où finalement ces questions (d’insécurité) ne sont pas posées ».

Aussi, a-t-il nourri  l’espoir que les états généraux de l’éducation devront permettre de définir les  faiblesses et les forces du système éducatif  afin de  changer de manière à avoir de meilleurs résultats  pour la jeunesse burkinabè.

Egalement  pour Roch Marc Christian Kaboré « la formation du capital humain est une priorité de l’action gouvernementale ».

De ce fait, il faut « travailler à avoir des cadres compétents dans les  différents secteurs notamment dans les secteurs scientifiques qui peuvent aussi apporter un plus au développement économique et social de notre pays ».

Le taux de réussite aux examens de la session de  2021 est moins important que celui de 2020. Le nombre des élèves récompensés a également chuté, comparativement à l’année dernière.

Ainsi, 99 lauréats contre 104 en 2020 ont été sélectionnés dont 27 filles soit 27,27 %.

En plus,  le comité d’organisation a décerné des prix spéciaux aux élèves vivant avec un handicap qui se sont illustrés par leurs performances aux examens de la session de 2021.

Ainsi, trois types de handicaps ont été retenus cette année. Il s’agit du handicap auditif, du handicap visuel et du handicap lié à l’autisme.

Agence d’information du Burkina

EY/ak

Photo: Lefaso.net

Burkina : Les journalistes doivent cultiver l’humilité et proscrire le vedettariat, conseille un ancien agencier

Burkina –Medias-interview

Burkina : Les journalistes doivent cultiver l’humilité et proscrire le vedettariat, conseille un ancien agencier

Ouagadougou, le 3 août 2021 (AIB) – L’agencier à la retraite, Bilélé Benin a invité mardi, les journalistes de l’Agence d’information du Burkina (AIB) à cultiver l’humilité et à proscrire le vedettariat dans leur métier.

« A l’agence il n’y a pas de vedettariat », a  indiqué le journaliste agencier à la retraite, Benin Jérôme Bilélé.

M. Bilélé  qui s’exprimait mardi à Ouagadougou, au cours d’un entretien sur le web TV de l’Agence d’information du Burkina (AIB) a conseillé  l’humilité aux journalistes agenciers.

Pour lui, il  n’y a pas de vedettariat en agence  mais une dépêche bien «élaborée» et publiée traduit  une célébrité de son auteur.

Bilélé Benin a  également appelé les agents de l’AIB à une production sans relâche des dépêches  afin d’animer davantage le site  pour sortir l’agence de  l’ombre.

Benin Bilélé  a servi de 1982 à 1992 à  l’AIB où il a été rédacteur en chef de 1985 à 1987. Il est actuellement encadreur à l’Institut des sciences et techniques de l’information  et de la communication (ISTIC) en écriture d’agence.

Agence information du Burkina

KAR/no/ ak

Burkina : Un ancien agencier évoque ses déboires dans le métier

Burkina-Entretien-Témoignages

Burkina : Un ancien agencier évoque ses déboires dans le métier

Ouagadougou, 3 août 2021 (AIB)- Le journaliste, Jérome Bénin Bilélé, admis  à la retraite, a raconté mardi,  les déboires qu’il a  vécus de 1982 à 1992  dans son métier d’agencier.

Le journaliste agencier à la retraite, Bénin Bilélé, dans un entretien mardi à Ouagadougou sur la web TV de l’Agence d’information du Burkina (AIB), a avoué avoir vécu plusieurs mauvais souvenirs dans le métier, mais ne retient seulement que deux.

De l’avis de M. Bilélé, son premier mauvais souvenir remonte en mars 1982 au temps du Comité militaire de redressement pour le progrès national (CMRPN) où il devait voyager avec le président Saye Zerbo à Cotonou.

«On devrait aller à Cotonou et pour une des rares fois, l’AIB était désignée pour faire partie de la mission. Le choix s’est porté sur ma personne pour ce voyage officiel du président ».

Mais malheureusement pour le journaliste, l’on l’a fait sortir de l’avion alors qu’il  s’était installé avec les autres passagers en attendant le décollage de «l’oiseau du ciel».

«Au moment où le président Saye Zerbo montait dans l’avion, ils ont dit quel est le reporter de l’AIB, je dis c’est moi et ils m’ont dit de descendre », a-t-il raconté.

Bénin Bilélé dit avoir donné de la voix malgré son calme habituel, car selon lui, il n’y a pas de raison que l’on débarque un journaliste tandis que des  hommes d’affaires négociaient pour se rendre à Cotonou.

Il a expliqué que son directeur de l’époque, Alassane Kogda a  écrit une lettre au ministre de l’information en condamnant cette mauvaise pratique ne permettant pas à la presse de prospérer.

A l’en croire, son deuxième mauvais souvenir demeure la couverture du conflit libérien comme journaliste de guerre.

M. Bilélé a précisé que l’AIB avait été identifiée pour jouer son rôle de grossiste d’information et à ce titre, il dit être envoyé sur le terrain des hostilités au pays de Charles Taylor en septembre 1990.

Il souligne avoir abattu un travail remarquable au Libéria car,  explique-t-il,que  les Burkinabè se référaient à l’époque à l’agence pour des informations.

Le journaliste agencier dit être revenu pour des témoignages sur le conflit et repartir par la suite continuer sa mission.

Selon M. Bilélé, à son  retour définitif au pays, il  a  été invité sur les antennes de la télévision nationale où il annonce que  le combattant  prince Johnson  qui a fait défection en allant dans un camp opposé, est mort.

Il  a souligné que le combattant de l’ancien président libérien  n’était pas mort  comme il l’a annoncé sur la télévision nationale à l’intention des citoyens burkinabè.

A ses dires le prince Johnson vit toujours et demeure sénateur au Libéria.

Le journaliste à la retraite fait observer que c’est de là qu’est venue l’expression «faut  pas me bileler » qui signifie « il ne faut pas me dire des mensonges », avant de mentionner que c’est le grand regret de sa vie dans le métier.

Benin Bilélé  a servi à l’AIB de 1982 à 1992 et rédacteur en chef de 1985 à 1987. Il est actuellement encadreur à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) en écriture d’agence.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Interdiction du port du voile au travail en Europe: «une violation des droits des femmes musulmanes», OCI

Interdiction du port du voile au travail en Europe: «une violation des droits des femmes musulmanes», OCI

 Ouagadougou, 03 juillet 2021 (AIB)-Le Centre Sawt Al-Hikma de l’Organisation de la coopération islamique a mis en garde contre les répercussions de la récente décision de la Cour européenne de justice, selon laquelle les employeurs peuvent en principe interdire à leur personnel de porter toute forme visible d’expression de convictions religieuses sur le lieu de travail, en particulier le voile des femmes musulmanes.

 Le centre a déclaré que deux femmes musulmanes allemandes avaient été suspendues de leurs fonctions pour avoir porté le voile, elles ont donc eu recours à la Cour européenne de justice pour obtenir réparation, mais la cour n’a soutenu l’employeur que sur le plan de la violation des droits des deux femmes et de la liberté de porter le voile, affirmant que l’interdiction du voile « prévient les conflits sociaux ».

Sawt Al-Hikma a ajouté qu’après avoir étudié la décision et ses dispositions, il est devenu évident que la décision, dans son texte actuel, peut entraîner une violation des droits des minorités religieuses, en particulier la minorité musulmane en Europe, et une atteinte à leur droit à la liberté d’exprimer leur culture, de montrer leur identité, d’embrasser et de pratiquer leurs croyances, en violation de toutes les normes et conventions internationales défendant la liberté religieuse.

Le centre a expliqué que l’affirmation de la décision selon laquelle le voile peut provoquer des « conflits sociaux » est injuste et inexacte et ignore les droits des individus à pratiquer leurs rituels, et appelle à l’effacement des identités religieuses; et que l’affirmation selon laquelle cette interdiction « intervient dans certaines circonstances » est vague et imprécise et soulève de nombreuses questions auxquelles la décision n’a pas répondu.

Le Centre s’est dit préoccupé par le fait que la décision entraînerait une augmentation des taux de discrimination à l’encontre des femmes musulmanes en Europe, qui sont déjà soumises à diverses formes de harcèlement en raison de leur voile, car elle ouvre la porte aux employeurs pour exercer davantage de restrictions sur leurs employés, et peut augmenter les crimes haineux et la violence et contribuer à la propagation et à la consolidation de l’islamophobie, car certains peuvent y voir un « feu vert » pour profaner les femmes voilées et les forcer à retirer leur voile par diverses formes de force.

« Sawt Al-Hikma » a appelé la Cour européenne de justice à reconsidérer sa décision dans sa forme actuelle et à appeler à une discussion constructive pour parvenir à une formule commune plus compatible avec les conventions et résolutions internationales, et plus détaillée et claire, d’une manière qui préserve les intérêts des employeurs, et en même temps ne porte pas atteinte aux droits des individus et à leurs libertés religieuses, et ne contribue pas à la propagation de l’islamophobie.

Communiqué intégral de presse du centre Sawt Al-Hikma

NB : Le titre est de l’AIB. Voici le titre original : «la décision de la « Justice européenne » d’interdire le hijab est une violation des droits des femmes musulmanes».

Photos d’illustration : huffPost Ouebec

 

Allaitement maternel exclusif : le Centre-nord et le Plateau central dans la bonne dynamique

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Allaitement maternel exclusif : le Centre-nord et le Plateau central dans la bonne dynamique

Ouagadougou, 2 Août 2021 (AIB) – Deux régions du Burkina Faso (Plateau central et Centre-nord) sont sur une bonne dynamique de l’allaitement maternel exclusif, ont constaté du 30 juillet au 2 août dernier, trois réseaux de journalistes au cours d’une caravane de presse.

La Direction de la nutrition (DN) du ministère de la santé a organisé du 30 juillet au 2 août dernier, en collaboration avec trois réseaux de journalistes, une caravane de presse sur l’allaitement maternel dans les régions du Centre-Nord et du Plateau Central.

Il s’agit du Club des journalistes et communicateurs pour la nutrition et la sécurité alimentaire (CJCN), le Réseau des journalistes et communicateurs pour la promotion de l’allaitement exclusif (REJOCAME) et le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ).

La caravane composée d’une vingtaine de journalistes avait pour objectif de faire l’état des lieux de la pratique de l’allaitement exclusif dans les régions du Centre-Nord (Boussouma, Kaya) et Plateau Central (Zorgho et Ziniaré).

Les journalistes ont entre autres échangé avec les mères allaitantes et les femmes en âge de procréer sur la pratique de l’allaitement exclusif, cernés les contraintes liées à la non-pratique de l’allaitement exclusif.

Ils ont aussi fait un plaidoyer auprès des autorités politiques, religieuses et coutumières pour leur implication dans la promotion des bonnes pratiques en matière d’allaitement exclusif.

Ils ont également constaté dans la province du Ganzourgou, (Plateau central), que le programme de sensibilisation sur l’allaitement maternel se déroule normalement.

Au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du village de Tuiré ce vendredi 30 juillet 2021, ils ont trouvé l’un des deux groupes de femmes dénommé Groupe d’apprentissage de suivi et de pratique d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (GASPA).

13 femmes du groupe sur 15 étaient présentes pour une séance de sensibilisation sur l’allaitement exclusif au sein. Le groupe concerne des mères ayant des bébés âgés de zéro à six mois.

L’Agent de santé à base communautaire (ASBC) chargée de l’animation, Awa Kaboré en plus d’expliquer les avantages de l’allaitement au sein, montre la bonne technique pour maintenir le bébé.

Selon l’ASBC, les femmes ont maintenant compris l’importance de l’allaitement maternel.

« Certes les pesanteurs sociales comme l’alimentation du bébé avec la tisane existent toujours, mais à travers les échanges avec les maris des femmes allaitantes et les belles-mères, nous arrivons à les persuader d’abandonner l’utilisation des décoctions », a indiqué Awa Kaboré.

Pour l’infirmier-chef de poste de Tuiré Daouda Ouédraogo, le programme débute avec le GASPA des femmes enceintes.

Après l’accouchement, elles quittent ce groupe pour rejoindre celui des enfants de zéro à six mois pour les conseils d’allaitement maternel.

La dernière phase concerne le groupe des enfants de six à 23 mois où les conseils relatifs au complément d’aliments sont prodigués en plus du lait maternel.

Dans le district sanitaire de Boussouma dans la région du Centre-Nord, le résultat est aussi identique à celui de la province du Ganzourgou.

L’approche communautaire comme méthode

Selon le Médecin-chef du district (MCD) Olivier Zombré, la contribution des ASBC a permis d’opérer un changement de comportement. Il en veut pour preuve, le village de Séra où des femmes suivent assidument les séances du GASPA.

« L’approche communautaire marche bien ici. Nous invitons les hommes et les belles-mères à venir écouter les sensibilisations », a-t-il déclaré.

Christiane Ouédraogo, une femme allaitante et mère de trois enfants dit avoir fait le constat que le lait maternel évite que son bébé tombe régulièrement malade.

A en croire l’ASBC Irène Gaongo du village de Séra, un suivi est fait après les séances d’animation. « Nous faisons du porte-à-porte pour évaluer si nos conseils ont été mis en pratique », précise-t-elle.

Pour se faire une idée du travail des ASBC, le Conseiller villageois de développement (CVD) Idrissa Sawadogo confie qu’il a également observé un changement notable du fait de la mise en œuvre du programme.

« Je souhaite que le processus puisse se poursuivre parce qu’il est bénéfique pour nous chef de famille », désire-t-il.

Pour mesurer l’impact de la mise en œuvre du programme, les caravaniers ont animé une émission interactive à la radio Manegda de Kaya et une autre à la radio Bassi de Ziniaré (Région du Plateau central).

Les thématiques ont concerné entre autres les difficultés et obstacles à la pratique de l’allaitement exclusif, les conséquences de l’utilisation des tisanes et les solutions pour permettre un allaitement exclusif.

La fin de la caravane de presse a été marquée par la célébration de la Semaine mondiale de l’allaitement maternel (SMAM) à Ziniaré sous le thème « Protéger l’allaitement : une responsabilité partagée ».

L’activité a été placée sous le patronage de l’épouse du chef de l’Etat Sika Kaboré.

Le ministre de la Santé, co-président de la célébration Pr Charlemagne Ouédraogo a signifié qu’au Burkina Faso, au moins 80% des femmes allaitent leurs enfants.

Cependant, la proportion des bébés nourris exclusivement au sein jusqu’à l’âge de six mois est faible, a-t-il fait savoir.

Pour lui, la tendance doit être inversée pour faire en sorte que chaque enfant où qu’il vive, bénéficie des avantages essentiels de l’allaitement maternel.

Agence d’information du Burkina (AIB)

as/wis

Burkina/Santé infantile : L’allaitement maternel exclusif au Burkina Faso reste « faible » (ministre)

La gouverneur du Centre-sud Josiane Kabré/Zoungrana a présidé la cérémonie.

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Burkina/Santé infantile : L’allaitement maternel exclusif au Burkina Faso reste « faible » (ministre)

Ziniaré, 3 août 2021 (AIB)-Le taux d’allaitement maternel exclusif reste « faible » au Burkina Faso et dans le monde (43%) a constaté lundi le ministre de la santé Charlemagne Ouédraogo, au cours du lancement à Ziniaré, de la semaine mondiale de l’allaitement maternel.

La célébration de la semaine mondiale de l’allaitement maternel s’est déroulée sous le patronage de l’épouse du chef de l’Etat burkinabè, Sika Kaboré. Elle avait pour thème « protéger l’allaitement : une responsabilité partagée ».

Selon le ministre Charlemagne Ouédraogo, la principale cause du faible taux de l’allaitement maternel exclusif, selon l’analyse des données des enquêtes nationales de nutrition de 2012 à 2018, est le fait de donner de l’eau aux nourrissons en plus du sein.

Cette situation a pour effet, une prévalence élevée de la malnutrition et des maladies diarrhéiques chez les enfants avec pour corolaire, un taux élevé de mortalité infanto-juvénile, a-t-il regretté.

Il a indiqué que le Burkina Faso compte atteindre un taux de 80% d’allaitement maternel exclusif en 2025.

« La responsabilité de l’allaitement maternel n’incombe pas seulement à la femme. Les mères ont besoin du soutien de leur famille, du personnel de santé, des employeurs, des communautés et des gouvernements pour donner à leur bébé le départ sain possible dans la vie », a appelé le ministre Ouédraogo.

Depuis 2020, le Burkina Faso est engagé dans l’initiative sous-régionale « Plus fort avec le lait maternel uniquement ».

Cette pratique d’allaitement « pourrait sauver chaque année la vie de 823 000 enfants de moins de cinq ans et prévenir les risques de cancer de l’ovaire et du sein », a souligné le ministre de la santé.

Les principaux soutiens techniques et financiers pour accompagner le gouvernement burkinabè à atteindre ses objectifs sont entre autres, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Alive & Thrive, (Initiative visant à sauver des vies), le réseau international d’action pour l’alimentation infantile (IBFAN).

« Il est déconseillé de donner de l’eau, des tisanes, des substituts du lait maternel ou autres liquides et aliments pendant les six premiers mois aux nourrissons », a prévenu le représentant adjoint de l’UNICEF, James Mugaju.

Même pendant les périodes de chaleur, il conseille le lait maternel exclusif  car celui-ci « est composé d’environ 88% d’eau qui suffit à couvrir les besoins en eau de l’enfant ».

Il reconnait que le Burkina Faso a réalisé d’énormes progrès « appréciables car le pays a amélioré le taux d’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois de 38,2% en 2012 à 64,4% en 2020 ».

« Le pays est donc en bonne voie pour l’atteinte de la cible 2025 de l’Assemblée mondiale de la santé pour cette intervention à efficacité avérée sur la survie des enfants », a-t-il affirmé.

La célébration de la semaine mondiale de l’allaitement maternel a pour objectif d’amener toutes les mères à adopter un allaitement maternel exclusif pendant six mois.

Elle tire son fondement du mois d’août 1990 où 32 gouvernements et 10 institutions du système des Nations Unies ont signé la déclaration d’Innocenti (Italie) pour encourager l’allaitement maternel dans le monde entier.

Agence d’information du Burkina (AIB)
as/wis

Zondoma : La publication de l’information budgétaire, bientôt une réalité dans les communes partenaires de l’AMR

Les participants  ont suivi avec intérêt les présentations.

 Zondoma : La publication de l’information budgétaire, bientôt une réalité dans les communes partenaires de l’AMR

Gourcy, (AIB)-L’Association Monde Rural (AMR) a outillé les membres des comités d’organisation des Espaces de Dialogue et d’Interpellation Communautaire (EDIC) le vendredi 30 juillet 2021 à Gourcy. La bonne gouvernance, l’animation des EDIC et la publication de l’information budgétaire étaient au menu des échanges.

 Dans la province du Zondoma, les communes de Bassi, Boussou et de Tougo sont concernées par cette phase de renforcement de capacités dont les participants sont issus des conseils municipaux, des administrations communales et de la société civile.

Pour le facilitateur David Worokuy, chargé de programme à AMR, l’activité vise à renforcer les compétences des membres des comités EDIC dans l’organisation des séances de redevabilité et le suivi des recommandations d’une part et d’autre part à appuyer les maires et les agents communaux dans l’élaboration des bilans conformément à un nouveau format dénommé ‘’EDIC_ Open’’.

A cet effet, les principes de la bonne gouvernance à savoir : la transparence, l’efficacité et l’efficience, la redevabilité, la primauté du droit etc. ont été analysés. « La redevabilité est consacrée à l’article 11 du code général des collectivités territoriales comme une obligation » a rappelé le communicateur pour qui, sa mise en œuvre aura pour avantage de renforcer « l’engagement et l’implication des citoyens » à la vie et la gestion de leur collectivité.

Le facilitateur David Worokuy.

Les différentes étapes de l’EDIC ont  également été abordées, permettant ainsi à chaque acteur de mieux cerner le rôle qui est le sien dans l’organisation et le suivi des recommandations issues des débats.

Il était aussi question de s’exercer au remplissage d’un fichier sur la base des données budgétaires des communes concernant la période 2019-2020. Au dire du formateur, cet exercice va permettre d’obtenir avec le format ‘’EDIC_Open’’ un bilan global de l’exécution du budget de chaque commune. Il restera alors à  les publier selon les besoins des collectivités.

En définitive, les informations budgétaires des communes partenaires de l’AMR seront désormais accessibles sur une maquette qui s’affichera avec le logo de la commune, sa carte administrative et des images de quelques réalisations importantes de l’année en question.

Comme au Zondoma, douze (12) autres communes  identifiées dans les provinces du Passoré et du Yatenga sont concernées par la première phase de cette initiative de l’AMR qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de gouvernance locale financé par l’ONG Broederlijk Delen et le Programme d’Appui aux Collectivités Territoriales (PACT).

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE 

AIB-Zondoma

 

Burkina/Réouverture des frontières : Le gouvernement attend un certain niveau  d’immunisation de la population (ministre)

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Burkina/Réouverture des frontières : Le gouvernement attend un certain niveau  d’immunisation de la population (ministre)

Ouagadougou, 3 août 2021 (AIB)-La réouverture des frontières sera envisagée lorsqu’on atteindra un certain niveau d’immunisation de la population, a estimé lundi, le ministre de la sante Pr Charlemagne Ouédraogo, au lancement de l’administration de la seconde dose du vaccin Astra Zeneca.

« Nous parlons depuis un moment de réouverture de frontière mais il faudra l’envisager lorsque nous atteindrons un certain niveau d’immunisation de la population de sorte à éviter une recrudescence de cette maladie avec des formes graves (…) pour la population » a réagit le ministre de la santé Charlemagne Ouédraogo.

Le Pr Charlemagne Ouédraogo s’exprimait lundi à Ouagadougou, au lancement de l’administration de la seconde dose du vaccin Astra Zeneca.

Pour atteindre ce niveau d’immunisation, le ministre Ouédraogo compte engager « cette semaine, une campagne appelée tempête (pour avoir) 2 500 sites de vaccination sur toute l’étendue du territoire ».

Déjà, dans la région du centre, il a relevé qu’ils sont passés à 76 sites de vaccination et il souhaite « vivement que la population puisse s’engager pour la vaccination car c’est la seule arme efficace aujourd’hui contre la covid-19 et toutes ses formes de variété ».

Il a noté qu’à ce jour, ce sont environ 40 000 personnes qui ont été vaccinés, un chiffre qui reste « en deçà » de leurs attentes car l’objectif, a-t-il poursuivi, « c’est d’atteindre 70% de la population vaccinée contre la covid-19 ».

Il a aussi informé qu’en plus du vaccin Astra-Zeneca, dans les jours à venir, d’autres types de vaccins seront disponibles comme Johnson & Johnson et Sinopharm qui sont « homologués par l’OMS et efficaces », a-t-il précisé.

Le Pr Charlemagne Ouédraogo a soutenu qu’une fois qu’on reçoit la deuxième dose, la vaccination est complète et l’on est protégé.

Agence d’information du Burkina

MSS/Wis

Photo: Ministère de la santé 

Les fils et filles du Bazèga s’engagent pour le vivre-ensemble

Les ressortissants du Bazèga ont massivement pris part à la 1ere édition du Forum sur la promotion de la paix et de la cohésion sociale au Bazèga.

Les fils et filles du Bazèga s’engagent pour le vivre-ensemble

Kombissiri, (AIB)-Les ressortissants de la province du Bazèga se sont retrouvés les 30 et 31 juillet 2021 à Kombissiri pour la première édition du forum sur la promotion de la tolérance et la cohésion sociale dénommée «Bayir Woumtaab Daaré». C’est la gouverneure de la région du Centre-sud madame Josiane Kabré/Zoungrana qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux du forum.

C’est la salle de conférence de l’hôtel Mitibkieta à Kombissiri, chef-lieu de la province du Bazèga qui a servi de cadre  pour les travaux  de la première édition du forum sur la promotion de la tolérance et la cohésion sociale dénommée « Bayir Woumtaab Daaré » qui ont eu lieu les 30 et 31 juillet 2021.

L’initiative est de l’association Boumbayé/pour la paix et le développement et les associations sœurs de la province du Bazèga.

L’objectif de ce forum selon le président de l’association Boumbayé/pour la paix et le développement Docteur Félix Christian Ouédraogo, était de mobiliser les fils et les filles de la province du Bazèga pour réfléchir autour de la question de cohésion sociale afin de contribuer activement à consolider la paix et le développement radieux de la province, partant de la région.

Dr Félix Christian Ouédraogo, initiateur du forum.

Ils étaient plusieurs dizaines de ressortissants  issus des différentes couches sociales, responsables administratifs,  politiques, coutumiers, religieux, acteurs du secteur informel, jeunes et femmes à prendre part à ce forum qui selon Dr Félix Christian Ouédraogo, est la voie choisie   par des structures de la société civile de la province pour ensemble apporter leur pierre afin de marquer positivement leur génération et l’histoire du Bazèga.

La  première journée  du forum a été marquée par des communications sur « le dialogue social et la cohésion sociale », « le dialogue social et le mécanisme de réconciliation », des thèmes respectivement exposés par les délégations du Haut conseil pour le dialogue social (HCDS) et le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale ((HCRUN).

La communication sur «la jeunesse face aux défis de l’insertion socio-professionnelle et la cohésion sociale» a été donnée par le secrétaire chargé de la formation professionnelle au conseil national du patronat burkinabè, Dr Issa Compaoré. Toutes ces communications ont fait l’objet d’échanges. Toute chose qui a permis aux participants répartis par groupes, de faire l’état des lieux  des conflits dans la province, d’analyser les facteurs et acteurs limitant et fragilisant la cohésion sociale, notamment la politique, le foncier entre autres.

Aussi, les fils et les filles, les responsables coutumiers fortement représentés à ce forum se sont engagés à contribuer à la sensibilisation des différentes couches sociales pour l’adoption de bonnes pratiques pour la promotion de la paix et le vivre-ensemble pour la prospérité de la province.

Au nombre des recommandations, les participants qui ont à l’unanimité apprécié la tenue de ce forum, ont souhaité l’institution d’un cadre permanent de rencontre entre les acteurs politiques, les autorités administratives, coutumières et religieuse ainsi que les organisations des jeunes et des femmes.

La gouverneur du Centre-sud Josiane Kabré/Zoungrana a présidé la cérémonie.

Pour la gouverneure de la région du Centre-sud, Josiane Kabré/Zoungrana, l’organisation de ce forum dont elle est la présidente, prouve à souhait l’importance des actions concertées pour venir à bout de la dégradation du climat social dans le pays et partant dans la région.

«J’invite les fils et les filles de la province à saisir cette opportunité pour se laisser convaincre de la place importante à accorder à la paix, à l’entente fraternelle dans leurs milieux de vie» a-t-elle laissé entendre.

Les travaux du forum placé sous le patronage de monsieur Apollinaire Compaoré, président du patronat burkinabè et le parrainage du cadre de concertation des chefs coutumiers du Bazèga, se sont poursuivis le lendemain du 31 juillet à la place du 2 juin de Kombissiri avec les interventions des représentants des différentes confessions religieuses, des prestations d’artistes suivies de l’acte de paix, de pardon et de cohésion.

Agence d’information du Burkina

T. Pascal TIENDREBEOGO

 

 

Burkina/Présidence de la commission électorale: Newton Ahmed Barry passe le témoin en présentant ses acquis.

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Burkina/Présidence de la commission électorale: Newton Ahmed Barry passe le témoin en présentant ses acquis.

Ouagadougou, 3 août 2021 (AIB)-Après cinq années passées à la tête de la commission électorale nationale indépendante, Newton Ahmed Barry a passé le témoin ce lundi à son successeur Elysée Ouédraogo, en présentant ses acquis à la tête de l’institution.

Selon le désormais ex-président de la commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, il « laisse en héritage, une CENI qui a maintenu et renforcé la tradition des élections où les vaincus vont féliciter le vainqueur ».

« Après les résultats du double scrutin du 22 novembre, tous les challengers du président Roch Kaboré, sont allés le féliciter. Mieux, nous avons pour la première fois, vu un challenger farouche rejoindre le vainqueur et sa majorité », s’est-il réjoui.

Newton Ahmed Barry, a jugé extraordinaire que dans le contexte du terrorisme, la CENI a pu déployer des milliers de personnels aussi bien pour l’enrôlement des électeurs que pour la tenue du double scrutin et il n’y a eu ni attaque, ni blessé ni mort.

Durant sa présidence, Newton Ahmed Barry a relevé qu’ils ont réduit le coût de l’opération électorale, malgré l’insécurité.

Sur le coût de l’enrôlement des électeurs, Newton Ahmed Barry met en cause le mode d’enrôlement des électeurs jugé « inutilement coûteux et peu performant ».

« Hélas, c’est encore lui qui a grevé grave le coût de nos élections, pour près de 33 milliards, là où l’opération électorale n’a coûté que 21 milliards, en vérité, 20,6 milliards que nous avons arrondi à 21 milliards », a-t-il affirmé.

Pour lui, « il est possible d’enrôler à zéro franc, si nous le voulons bien » car son équipe et lui ont « pu construire un mécanisme à 300 millions de francs » avec de « jeunes informaticiens Burkinabè ».

« En 2016, nous avions hérité de 70 millions de carburant. Nous vous laissons aujourd’hui 350 millions de carburant. Soit 5 fois plus que ce nous avons hérité », a-t-il soutenu devant la nouvelle équipe de la CENI.

L’équipe sortante de la CENI laisse également à ses successeurs des ressources financières de fonctionnement d’un coût de 275 millions F CFA, hors budget et une mutuelle des travailleurs dynamisée avec une somme de 4 millions de francs CFA, foi de son président.

Le président entrant de la CENI Elysée Ouédraogo, a remercié les commissaires pour avoir placé leur confiance en lui.

Il a appelé à la mobilisation des acteurs du processus électoral pour faire face aux différentes échéances à long et court termes.

Selon M. Ouédraogo, « le contexte sécuritaire du Burkina est un défi très important » pour lui et son équipe parce qu’il impacte de manière significative le processus électoral.

A l’en croire, son équipe est face à un challenge, celui d’organiser des élections municipales en moins d’une année.

Agence d’information du Burkina

BH/Wis       

LE MONDE EN BREF DU MARDI 3 AOUT 2021

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MARDI 3 AOUT 2021

 

KANDAHAR (Afghanistan) – Les forces afghanes ont continué lundi d’affronter les talibans à Lashkar Gah, dans le sud de l’Afghanistan, pour empêcher qu’une première capitale provinciale ne tombe aux mains des insurgés qui resserrent leur étau sur plusieurs grandes villes.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis, déjà engagés dans une course contre la montre avant leur retrait d’Afghanistan pour évacuer les Afghans ayant travaillé pour l’armée américaine, ont assuré être prêts à accueillir des milliers d’autres personnes menacées par les talibans, sans cacher un certain sentiment d’impuissance.

 

WASHINGTON – La pression s’accentuait sur l’Iran lundi, après l’attaque meurtrière contre un pétrolier géré par un milliardaire israélien en mer d’Oman, les Etats-Unis promettant une « réponse collective » malgré les dénégations de Téhéran.

 

MARMARIS (Turquie) – L’Union européenne a envoyé trois avions bombardiers d’eau pour aider à lutter contre les incendies qui ravagent depuis six jours le sud de la Turquie, alors que la Grèce voisine, où les feux font aussi rage, est frappée par la plus grande vague de chaleur depuis 1987.

 

– Les pompiers grecs luttaient lundi pour maîtriser deux importants feux de forêt sur l’île touristique de Rhodes et dans le nord-ouest du Péloponnèse, par des températures caniculaires qui entretiennent un fort risque d’incendie partout en Grèce. Le pays a décidé de fermer ses sites archéologiques aux heures les plus chaudes.

 

TOKYO – L’athlète bélarusse Krystsina Tsimanouskaya, menacée d’être rapatriée de force dans son pays après en avoir critiqué les instances sportives à la suite d’un différend aux Jeux olympiques de Tokyo, a obtenu un visa humanitaire de la Pologne.

 

KIEV – Un militant bélarusse, chef d’une ONG aidant ses compatriotes ayant fui le Bélarus en raison de répressions, a disparu lundi à Kiev, a indiqué son organisation sur Telegram.

 

PARIS – Les entreprises pharmaceutiques Pfizer et Moderna vont augmenter le prix de leur vaccin anti-Covid livré à l’UE parce qu’elles l’ont adapté aux variants, a déclaré le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes.

 

BRASILIA – Le Tribunal supérieur électoral (TSE) du Brésil a décidé lundi d’enquêter sur le président Jair Bolsonaro pour ses attaques constantes et sans preuves sur la légitimité du système de vote électronique, en place depuis 1996.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont atteint le taux de 70% d’adultes ayant reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid, près d’un mois après la date objectif fixée par le président Biden, au moment où les hospitalisations atteignent des niveaux comparables à ceux de la vague de l’été dernier.

 

PEKIN – Des centaines de milliers d’habitants étaient confinés lundi en Chine en plein rebond épidémique, qui a vu la souche Delta se propager aux quatre coins du pays et atteindre la ville de Wuhan, la première touchée par l’épidémie de Covid-19.

 

MANAGUA – Le président du Nicaragua Daniel Ortega va briguer un quatrième mandat consécutif de cinq ans lors du scrutin du 7 novembre où il sera principalement opposé à un ex-guérillero de la « Contra » antisandiniste, après l’arrestation de ses sept adversaires potentiels les plus sérieux.

 

JERUSALEM – La Cour suprême israélienne a reporté sa décision dans l’affaire de familles palestiniennes menacées d’expulsion au profit de colons dans le quartier de Cheikh Jarrah de Jérusalem, une affaire qui avait déclenché une flambée de violences en mai.

 

PEKIN – La Chine a annoncé lundi un bilan bien plus lourd des inondations de fin juillet dans le centre du pays, évoquant désormais 302 morts et 50 disparus lorsque l’équivalent d’une année de pluie est tombé en trois jours.

 

BEYROUTH – Amnesty International a accusé les autorités libanaises de faire barrage sans scrupules à l’enquête sur l’explosion meurtrière et dévastatrice au port de Beyrouth il y a un an.

 

MARSEILLE (France) – Avec 555 personnes à bord, « une situation intenable », le navire de secours en mer Ocean Viking a demandé aux autorités maritimes compétentes l’attribution d’un port sûr, a-t-on appris auprès de l’ONG SOS Méditerranée.

 

NEW YORK – Une responsable de l’agence américaine en charge du droit du travail a recommandé qu’un nouveau vote sur la création ou non d’un syndicat soit organisé dans un entrepôt d’Amazon en Alabama.

 

HONG KONG – Un célèbre chanteur hongkongais a été inculpé lundi de corruption pour avoir chanté lors d’un meeting électoral organisé par un candidat pro-démocratie, ont annoncé les autorités.

 

BOGOTA – Une municipalité du Nord-Ouest de la Colombie a imposé lundi, sous peine d’amende, un confinement obligatoire de huit jours aux habitants réticents à la vaccination contre le Covid-19.

 

RIO DE JANEIRO – Le Brésil ne va pas atteindre son objectif de réduire de 10% la déforestation en Amazonie sur la période de référence août 2020-juillet 2021, a admis le vice-président Hamilton Mourao.

 

TOKYO – Le cavalier australien Andrew Hoy, deuxième du concours complet par équipes aux JO de Tokyo, est devenu à 62 ans le plus vieux médaillé olympique depuis 1968. « Des personnes me demandent au village (olympique) ce que je fais là, si je suis un officiel, et je leur réponds que non, je suis un athlète », a plaisanté Hoy.

(afp)

 JO2020 : Hugues Zango se qualifie de justesse pour la finale du triple saut

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 JO2020 : Hugues Zango se qualifie de justesse pour la finale du triple saut

Ouagadougou, 3 août 2021 (AIB) – Le triplesauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango s’est qualifié de justesse mardi matin a Tokyo (Japon) pour la finale du triple saut avec un bond de 16,83m aux épreuves éliminatoires de la discipline aux Jeux olympiques de Tokyo 2020.

Le triple sauteur burkinabè Hugues Zango n’a pas pu atteindre les 17m requis pour la qualification en finale, mais faisait partie des 12 meilleures performances de l’épreuve.

C’est la performance de son premier essaie (16,83m) qui lui a permis de se qualifier.

Au 2e essaie le médaillé de bronze de Doha (Qatar 2019) a réalisé un saut de 16,46m pour rechuter à 16,37m au 3e et dernier essaie.

C’est le 5 Août prochain à 2h GMT que l’Espoir burkinabè pour une médaille olympique historique disputera la finale du triple saut face à 11 autres concurrents.

Le Burkina Faso est présent à ces JO 2020 avec 7 athlètes. Les 5 autres sont éliminés de leur compétition pendant que Marthe Koala (heptathlon) et Fabrice tentent de décrocher une médaille.
Agence d’information du Burkina
As/

 

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