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Des étudiants en journalisme visitent l’Agence d’information du Burkina
Ouagadougou, 2 fév. 2022 (AIB)- Des étudiants de l’Institut des sciences et technologies de l’information et de la communication (ISTIC) ont visité mercredi, l’Agence d’information du Burkina (AIB), dans le cadre de leurs cours pratiques en écriture de dépêches.
Une trentaine d’étudiants-assistants en première année, option journalisme, de l’Institut des sciences et technologies de l’information et de la communication (ISTIC), sous la conduite leur professeur d’agence Bilélé Bénin, ont visité l’Agence d’information du Burkina (AIB), mercredi.
Selon M. Bénin, cette visite vise à mieux approfondir leur formation en cours d’Agence et à connaitre les conditions dans lesquelles, travaillent les journalistes à l’AIB.
Le Directeur de l’agence, Alban Kini s’est réjoui de la visite qui, selon lui, permet à l’AIB de se faire connaître par les futurs journalistes et potentielles ressources humaines de la structure.
Il a expliqué que l’AIB, est l’organe de presse le plus représenté dans toutes les provinces du Burkina Faso.
«Nous bénéficions également de nombreux partenariats dont certains avec l’Agence ivoirienne de presse (AIP), l’Agence France-Presse (AFP), l’Agence nigérienne de presse (ANP) et l’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP), ainsi que de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA)», a poursuivi M. Kini.
Cette visite a également été l’occasion pour les futurs assistants-journalistes de différencier une dépêche qui est la spécialité de l’AIB d’un article de presse ordinaire.
« Une dépêche est une information écrite avec le moins de mots possibles dans un français courant », a caricaturé le rédacteur en chef, Tilado Apollinaire Abga.
M. Abga a évoqué les difficultés que traverse l’agence, notamment, le sous-effectif et son rattachement au quotidien Sidwaya qui l’empêche de voler de ses propres ailes.
« En fait, l’AIB a été arrimée au quotidien Sidwaya par une décision politique. L’on a estimé peut-être que la structure n’était pas assez rentable donc il fallait l’associer à un autre média d’où son fusionnement avec le quotidien national », a expliqué Alban Kini.
Le rédacteur en chef a aussi fait cas des actions malhonnêtes de certains médias burkinabè qui prennent les informations sur le site de l’AIB sans pour autant faire mention de la source.
La trentaine d’étudiants en journalisme a également visité le studio de production audiovisuel de l’AIB qui, dans les jours à venir sera entièrement opérationnel.
Agence d’information du Burkina
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