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Lutte contre l’insécurité au Passoré : Les acteurs de la province réfléchissent à des solutions endogènes

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Lutte contre l’insécurité au Passoré : Les acteurs de la province réfléchissent à des solutions endogènes

Yako, 4 mars 2022 (AIB)- Les autorités, les services de sécurité et des leaders d’opinion de la province du Passoré, se sont réunis jeudi, à Yako pour réfléchir sur des solutions endogènes de lutte contre le terrorisme dont la province est victime depuis quelques temps.

La situation sécuritaire est très inquiétante dans la province du Passoré depuis l’attaque terroriste du commissariat de district de police de Bagaré, survenue dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 février 2022 dernier.

Pour trouver des solutions endogènes à la propagation du mal dans la localité, les responsables religieux, coutumiers, organisations de la société civile, autorités sécuritaires et responsables d’associations du Passoré se sont réunis jeudi.

La rencontre était présidée par le haut-commissaire du Passoré, Issiaka Segda en collaboration avec les responsables en charge de la sécurité dans la province du Passoré.

Les échanges qui ont duré environ 5 heures ont porté globalement sur deux interrogations à savoir : Que faire face à la situation sécuritaire dans la localité ? Et quel comportement adopter pour faire face au terrorisme ?

Avant d’apporter des propositions de réponses aux deux interrogations, les organisateurs ont d’abord expliqué les situations qui pourraient favoriser l’enrôlement des terroristes dans la province.

Ils ont énumérés entre autre situations, les conflits fonciers, l’exclusion sociale pour allégation de sorcellerie ainsi que le manque d’information sur les modes de collaboration des terroristes.

Les responsables des services de sécurité ont ensuite demandé aux chefs coutumiers, de se pencher plus sérieusement sur ces questions qui pourraient, selon eux, faciliter l’intégration des forces du mal dans cette localité.

A croire, le commandant de brigade (CB) de la gendarmerie de Yako, Noé Tagnagou, 80 % des plaintes qui parviennent aux structures en charge de la sécurité du Passoré sont liées au problème foncier, à la vengeance communautaire ainsi qu’aux allégations de sorcellerie.

Face à ce constat, le commandant Tagnagou et son co-communicateur, Moussa Kadio, le directeur provincial de la police nationale du Passoré(DPPN), ont invité les leaders coutumiers et religieux à s’impliquer très sérieusement dans la résolution desdits conflits.

Quant aux points relatifs aux comportements à adopter pour contrer l’entrée des terroristes au Passoré, les responsables de sécurité ont donné des consignes consistant à dénoncer des comportements suspects de personnes étrangères, doubler de vigilance dans les gares, les lieux de cultes, les marchés ainsi que dans les établissements scolaires de la province et surtout dénoncer tout regroupement de personnes enturbannées ou se déplaçant sur des motos «  ALOBA ».

Les participants qui ont vivement salué la tenue de l’initiative ont souhaité qu’elle prenne dorénavant compte des responsables religieux et coutumiers de l’ensemble des 9 communes de la province.

Du reste, les médias associés à la rencontre se sont eux aussi engagés à accompagner l’initiative à travers entre autres, la diffusion des spots publicitaires et des émissions de sensibilisation dans les radios de la localité.

Agence d’information du Burkina

ZES/wis

Burkina : Justice et nomination du Premier ministre de la Transition, en couverture des journaux

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Burkina : Justice et nomination du Premier ministre de la Transition, en couverture des journaux

Ouagadougou, 4 mars 2022 (AIB)-Les journaux de ce vendredi commentent largement la suspension du procès Thomas Sankara et la nomination de Albert Ouédraogo comme le nouveau Premier ministre de la Transition.

Les journaux dans leur ensemble ont publié le décret présidentiel de nomination et la photo du nouveau Premier ministre, Albert Ouédraogo, indiquant qu’il est spécialiste en développement des entreprises et en management.

Titulaire d’un doctorat en sciences de gestion, le nouveau Premier ministre, dispose d’une solide expérience dans le domaine du management des administrations publiques, des projets de développement ainsi que des entreprises privées, d’après les journaux.

Pour le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga, cet « architecte immaculé pour le chantier de la restauration » n’est pas connu du grand public et cela est « sans doute un avantage ».

Le journal espère que ‘’l’oiseau rare’’ de Damiba saura tirer parti de cet avantage de l’inconnu pour marquer de son emprunte, cette période qui s’annonce particulièrement délicate.

Le quotidien national, Sidwaya, informe que le procès de Thomas Sankara et 12 de ses compagnons repris le jeudi 3 mars 2022 à Ouagadougou, après trois semaines de suspension, a aussitôt été de nouveau suspendu à la suite d’une requête des avocats de la défense.

Selon L’Observateur Paalga, cette requête émane de Me Aliou Diakité, avocat de l’accusé Jean Pierre Palm contre qui le parquet a requis 11 ans de prison avec sursis pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat.

Me Diakité a relevé qu’il a transmis au Conseil constitutionnel, une requête en exception d’inconstitutionnalité portant sur l’article 313 du Code pénal.

Cette requête fait suite à l’acceptation des « Sages » du Conseil constitutionnel de la prestation de serment devant eux, du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Ce dernier a par la suite été investi président du Faso alors qu’il a accédé au pouvoir par les armes.

Pour le journal, ce procès qui tirait vers sa fin vient ainsi d’être rattrapé par l’actualité et le tribunal n’a eu d’autres choix que de sursoir à statuer en attendant la décision des juges constitutionnels dans un délai d’un mois maximum.

Dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’ titré « constitutionnalisons donc les coups d’Etat et qu’on en finisse ! », le journal affirme que le moins que l’on puisse dire, « c’est que Damiba a rendu un sacré service aux avocats de la défense dans ce procès ».

« Maintenant que l’emblématique procès Thomas Sankara est suspendu, qu’est-ce qu’on fait ? », se demande le journal qui réitère que le problème reste un casse-tête constitutionnel.

Pour le journal, Le Pays, ce sont toutes ces personnes, juristes ou non, qui ont mis un point d’honneur à donner un habillage légal au coup de force du MPSR, qui sont pointées du doigt.

Par ailleurs, le quotidien recommande qu’on arrête les ‘’débats byzantins’’ (polémique autour de l’investiture et de la prestation de serment de Damiba), « pour nous consacrer à l’essentiel qu’est le retour de la sécurité dans notre pays ».

Car, dit-il, plus que sur tout autre chose, c’est sur ce chantier que Damiba et ses frères d’armes sont attendus.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Bagaré/Passoré (Nord): Des élèves  marchent pour une reprise des cours

Burkina-Education-Manifestation

Bagaré/Passoré (Nord): Des élèves  marchent pour une reprise des cours

Yako, 4 mars 2021 (AIB)- Plusieurs élèves issus du primaire, du post primaire et du secondaire de la commune de Bagaré, dans la province du Passoré, region du Nord, ont marché hier jeudi pour demander la réouverture des classes dans la localité.

Cette manifestation des scolaires intervient après trois semaines sans cours, suite à l’attaque du commissariat de district de police de Bagaré le dimanche 13 février dernier, par des Hommes armés non identifiés (HANI).

Ainsi, les élèves des établissements  primaire, post-primaire et secondaire de la localité ont organisé ce jeudi 3 mars 2022 à Bagaré, une marche pacifique pour, disent-ils, réclamer le retour des enseignants, le renforcement de la sécurité ainsi que le retour des agents de sécurité dans la localité pour une réouverture des classes.

Au cours de la marche, ils sont allés montrer leurs mécontentements à l’autorité administrative de la localité (le préfet), par ailleurs, président de la délégation spéciale après la dissolution des conseils municipaux.

Celui-ci étant à Yako pour une rencontre en lien avec la situation sécuritaire dans la province du Passoré, les marcheurs ont trouvé quelques agents en service à la préfecture à qui, ils ont adressé leur message en ces termes » Nous voulons la sécurité, nous voulons la réouverture des classes ».

Agence d’information du Burkina

ZES/wis/ak

 

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 4 MARS 2022

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 4 MARS 2022

 

KIEV – La centrale atomique de Zaporijjia, la plus grande d’Europe dans le centre de l’Ukraine, a été touchée vendredi par des frappes de l’armée russe qui ont provoqué un incendie, mais sa sécurité est « garantie » selon Kiev. « Seule une action européenne immédiate peut stopper les troupes russes. Il faut empêcher que l’Europe ne meure d’un désastre nucléaire », a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

 

LONDRES – Le Premier ministre britannique Boris Johnson a dénoncé vendredi les « actions irresponsables » du président russe Vladimir Poutine, qui peuvent « menacer directement la sécurité de toute l’Europe », après le bombardement d’une centrale nucléaire en Ukraine. Il a demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité de l’ONU.

 

PARIS – Le président Emmanuel Macron a enfin levé le voile en se portant candidat jeudi soir à sa réélection, pour laquelle il part largement favori en pleine guerre sur le continent européen, tandis que ses adversaires se sont aussitôt attaqués à son bilan.

 

MOSCOU – Mise au ban du sport mondial après l’invasion de l’Ukraine, la Russie a enclenché jeudi sa riposte, promettant des recours pour réintégrer la prestigieuse Coupe du monde de football et les Jeux paralympiques, qui s’ouvrent vendredi.

 

BENI ANSAR (Maroc) – Pour le deuxième jour consécutif, des centaines de migrants ont réussi jeudi à pénétrer dans l’enclave espagnole de Melilla, sur la côte nord du Maroc, qui constitue avec celle de Ceuta la seule frontière terrestre de l’UE avec l’Afrique.

 

TRIPOLI – Un gouvernement parallèle intronisé par le Parlement libyen et qui s’efforce d’évincer l’exécutif en place à Tripoli a prêté serment jeudi, enfonçant le pays dans une crise institutionnelle qui rappelle les heures les plus sombres de la guerre civile.

 

NEW YORK (Etats-Unis) – Les cours du pétrole sont retombés jeudi après une envolée à des niveaux record depuis 2008, tandis que les métaux ou matières agricoles dont la Russie est un important producteur poursuivaient leur course effrénée vu les incertitudes sur l’approvisionnement générées par l’invasion de l’Ukraine.

 

LA HAVANE – Le consulat américain à Cuba, fermé depuis 2017 en raison de supposés incidents de santé ayant touché des diplomates, va reprendre la délivrance de visas de manière « limitée » et « progressive », au moment où l’île est confrontée à un exode migratoire.

 

LA CIOTAT (France) – Un méga-yacht, propriété d’une société liée au patron du géant pétrolier russe Rosneft, a été saisi jeudi dans le sud de la France, un des actes les plus tangibles de la traque aux biens de luxe des oligarques russes proches de Vladimir Poutine.

 

TOKYO – Greg Kelly a écopé jeudi de six mois de prison avec sursis au terme de son procès pour malversations financières à Tokyo, une première condamnation au pénal dans l’affaire Carlos Ghosn, dont il était un collaborateur chez Nissan avant sa chute.

 

BUCAREST – Huit militaires ont trouvé la mort en Roumanie dans les accidents d’un avion de chasse et d’un hélicoptère parti à son secours, un des drames les plus meurtriers de ces dernières années pour l’armée.

 

CASABLANCA (Maroc) – Le journaliste et défenseur des droits humains marocain Omar Radi a été condamné en appel dans la nuit de jeudi à vendredi à six ans de prison ferme dans une double affaire d' »espionnage » et de « viol », accusations qu’il a toujours niées.

 

NEWCASTLE (Australie) – Les services de secours australiens ont ordonné à quelque 200.000 personnes d’évacuer leurs domiciles en raison des fortes pluies, qui ont fait 13 morts sur la côte Est, mais la ville de Sydney a finalement été épargnée par le déluge redouté.

 

YAOUNDE – Sept personnes, dont un sous-préfet et un maire, ont été tuées mercredi dans l’attaque de leur convoi par des hommes armés sur une route du sud-ouest anglophone du Cameroun, en proie à un sanglant conflit séparatiste.

 

BUENOS-AIRES – Nouveau soupir de soulagement, profond celui-là, pour la 3e économie d’Amérique latine : après un « accord de principe » fin janvier, Argentine et FMI ont jeudi finalisé un accord détaillé sur le refinancement de la colossale dette du pays, visant à stabiliser une économie notoirement fébrile.

 

PARIS – Google a signé un accord avec la presse quotidienne française pour rémunérer celle-ci au titre des « droits voisins », une avancée majeure dans un dossier qui empoisonne depuis plus de deux ans les relations entre les journaux français et le géant américain.

 

NEW YORK (Etats-Unis) – Un nouvel accord sur la faillite du laboratoire Purdue, accusé d’avoir alimenté la crise des opiacés aux Etats-Unis, a été conclu jeudi avec les Etats encore réticents, la famille possédant le groupe acceptant de verser jusqu’à 6 milliards de dollars.

 

ATHENES – L’ancien directeur du Théâtre national de Grèce, Dimitris Lignadis, accusé de viols sur trois mineurs et un jeune adulte, a comparu jeudi devant la cour d’assises d’Athènes lors du premier procès #MeToo dans le monde du spectacle grec.

 

CITE DU VATICAN – Le pape François se rendra en République démocratique du Congo (RDC) et au Soudan du Sud du 2 au 7 juillet, deux pays africains en proie aux violences et auxquels il manifeste une attention particulière.

 

NAIROBI – L’ONU a lancé mercredi les négociations pour un traité mondial contre la pollution plastique, une décision « historique » pour lutter contre un fléau qui menace l’environnement et contribue à l’effondrement de la biodiversité.

Avec l’AFP

 

Burkina : Albert Ouédraogo, nouveau Premier ministre

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Burkina : Albert Ouédraogo, nouveau Premier ministre

Ouagadougou, 3 mars 2022 (AIB)-Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a nommé ce jeudi par décret lu, ce soir sur la télévision nationale, M. Albert Ouédraogo, Premier ministre du Burkina Faso. 

Le Dr Albert Ouédraogo est économiste, spécialiste en développement des entreprises et en management. Il est né le 6 avril 1969 à Dori, dans la province du Séno.

Titulaire d’un Doctorat en sciences de gestion, le nouveau Premier ministre dispose d’une solide expérience dans le domaine du management des administrations publiques, des projets de développement ainsi que des entreprises privées.

Il a conduit plusieurs missions d’études sur le développement du secteur privé, sur la faisabilité économique et financière de création d’entreprises et d’organisation, sur l’élaboration de plans stratégiques de même que des missions d’audits organisationnels et d’élaboration de manuels de procédures.

Le Dr Albert Ouédraogo a enseigné pendant plusieurs années dans les universités publiques et privées du Burkina Faso. Il est marié et père de deux enfants.

Il est un ancien du Prytanée militaire de Kadiogo (PMK), promotion 1981.

Il est différent de l’ancien président de l’université de Ouagadougou et ancien ministre de l’enseignement supérieur, le Pr Albert Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina 

WIS/az

Burkina : Le lieutenant-colonel François Yaméogo prend le commandement de la justice militaire

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Burkina : Le lieutenant-colonel François Yaméogo prend le commandement de la justice militaire

Ouagadougou, 3 mars 2022 (AIB)- Récemment nommé à la tête de la justice militaire, le lieutenant-colonel François Yaméogo a pris le commandement ce jeudi à Ouagadougou. 

La passation de service s’est déroulée ce jeudi 3 mars 2022 dans l’enceinte de la Direction de la Justice Militaire.

Le colonel-major Sita Sangaré a passé la main au lieutenant-colonel François Yaméogo

De gauche à droite, le colonel-major Sita Sangaré, le lieutenant-colonel François Yaméogo et le colonel-major Noaga Ouedraogo

La cérémonie de passation s’est déroulée sous la présidence du colonel-major Noaga Ouedraogo, secrétaire général du ministère des Armées et des anciens Combattants.

 » J’œuvrerai à assurer les conditions d’une bonne administration de la justice, dans le respect de la règle de droit. Mais aussi à renforcer notre participation à la lutte contre l’ennemi commun, le terrorisme  » s’est engagé le lieutenant-colonel colonel Yaméogo, lors de son discours.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina : Les médicaments génériques ont les mêmes qualités que les spécialités (responsable CAMEG)

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Burkina : Les médicaments génériques ont les mêmes qualités que les spécialités (responsable CAMEG)

Ouagadougou, 3 mars 2022 (AIB)- Les médicaments génériques sont moins chers mais ont les mêmes qualités que les spécialités, a indiqué, mercredi à Ouagadougou, une responsable de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) devant des journalistes, en donnant les raisons.

« Un médicament générique n’est pas un médicament de moindre qualité par rapport à un médicament de spécialité », malgré la différence des coûts, a indiqué mercredi, la chef du Département marketing et communication de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) Foulératou Benin/Ouédraogo.

Selon elle, la différence entre les deux, « c’est qu’un médicament de spécialité est un médicament qui est toujours sous brevet alors que le générique ne l’est plus ».

Elle a expliqué que tout médicament qui est conçu, est maintenu sous brevet pendant 20 ans avec le qualificatif de spécialité afin d’assurer à son titulaire un retour sur investissement.

Les responsables de la CAMEG ont présenté leur structure, sa mission et sa vision aux journalistes

Le brevet est un acte officiel de propriété industrielle qui accorde un monopole d’exploitation au titulaire sur son invention pour 20 ans au maximum. Le fait de déposer un brevet interdit toute exploitation du produit de santé sans autorisation.

Après 20 ans, « le médicament n’est plus sous brevet (Il n’est plus la propriété de son titulaire, il quitte le statut de spécialité pour celui de générique) », a souligné Mme Benin/Ouédraogo. « Du coup, il devient moins cher et il peut être vendu à un prix moindre que les spécialités », a-t-elle poursuivi. « Les deux (générique et spécialité) ont les mêmes principes actifs. Ils soignent les même maux » a-t-elle rassuré.

Mme Benin/Ouédraogo s’exprimait mercredi à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) qui a permis de présenter les missions de sa structure aux journalistes.

Une mission qui consiste à « rendre disponibles et accessibles les produits de santé de qualité sur toute l’étendue du territoire aux populations », a-t-elle affirmé.

Selon la chef du Département marketing et communication de la CAMEG Foulératou Benin/Ouédraogo, « les médicaments générique et spécialité ont les mêmes principes actifs. Ils soignent les même maux »

Elle a souligné que la CAMEG est très exigeante sur la qualité des médicaments. « Nous travaillons avec des fournisseurs qui sont très crédibles en terme de qualité et de documents. Nous misons sur tout ce qui est utile pour assurer la qualité du médicament », a-t-elle déclaré.

Pour éviter les ruptures des produits de santé, « la CAMEG travaille à maintenir un niveau de stock assez important qui peut tenir des mois », selon sa chef du Département marketing et communication.

« A l’interne, nous travaillons à optimiser tout ce qui est achat, stockage et distribution afin que le médicament soit distribué et reparti convenablement dans toutes les régions du Burkina Faso », a-t-elle ajouté.

La Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux dispose de dix agences commerciales réparties dans huit régions du Burkina Faso avec une capacité de stockage de 150 000 m3, répartis sur tous ses sites.

Les achats des produits de la CAMEG se font sur appel d’offres scindé en deux étapes qui sont la présélection des fournisseurs et la consultation restreinte.

La CAMEG s’est donnée pour vision d’être reconnue en 2025 « dans le système national de santé pour sa performance et à l’échelle régionale pour son expertise ». Mme Foulératou Benin/Ouédraogo a relevé que « la CAMEG est une structure qui n’a pas vocation à faire des bénéfices ».

« Du coup, nous travaillons pour que les prix soient accessibles à la population », a-t-elle affirmé.

Elle a fait savoir que « les prix des produits de la CAMEG sont fixés en collaboration avec le ministère de la santé et le ministère du commerce et la CAMEG se conforme à ses prix ». Cependant, tous les produits de santé présents dans les officines de santé ne viennent pas de la CAMEG car il existe d’autres structures privés qui livrent aussi des produits aux structures de santé.

Outre le siège social à Ouagadougou, (Photo), la CAMEG dispose de 10 agences commerciales dont trois à Ouagadougou et les sept autres à Bobo-Dioulasso, Fada N’Gourma, Dori, Ouahigouya, Dédougou, Gaoua et Tenkodogo

« Il faut savoir que les produits qui augmentent du jour au lendemain ne sont pas de la CAMEG car les prix de nos produits sont fixés par arrêté ministériel. Des contrôles sont régulièrement faits pour s’assurer du respect de ses prix », soutient Mme Foulératou Benin/Ouédraogo.

La CAMEG a été créée comme projet en mai 1992 par décret présidentiel, suite à l’initiative de Bamako.

Elle est depuis 1998, une association sans but lucratif dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Elle assure une mission de service public à finalité sociale.

Agence d’information du Burkina

FBS/wis

Burkina : Sitôt rouvert ce matin, le procès Thomas Sankara de nouveau suspendu (PAPIER COMPLET)

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Burkina : Sitôt rouvert ce matin, le procès Thomas Sankara de nouveau suspendu (PAPIER COMPLET)

Ouagadougou, 3 mars 2022 (AIB)-Peu de temps après sa réouverture ce jeudi matin, le procès Thomas Sankara et ses compagnons d’infortunes, a été aussitôt suspendu suite à une requête de la Défense.

Le procès a été suspendu suite à une requête faite au Conseil constitutionnel par Me Aliou Diakité, avocat de l’accusé Jean Pierre Palm, a constaté ce jeudi l’AIB. Le procès reprendra quand la requête sera répondue par le Conseil constitutionnel.

Dans cette requête auprès du Conseil constitutionnel, l’avocat de la défense a invoqué une « exception d’inconstitutionnalité » en ce qui concerne les charges qui pèsent sur son client.

L’exception d’inconstitutionnalité est la possibilité qu’a un justiciable, à l’occasion d’un procès devant une quelconque juridiction, d’invoquer qu’une disposition légale est non-conforme à la Constitution.

L’avocat trouve anormal que son client soit poursuivi pour « Attentat à la sureté de l’Etat » alors que le Conseil constitutionnel a accepté la prestation de serment devant elle, du président Paul-Henri Sandaogo Damiba qui est pourtant arrivé au pouvoir par un coup d’Etat.

Pour Me Aliou Diakité, le Conseil constitutionnel doit donner son verdict sur sa requête d’inconstitutionnalité concernant son client Jean Pierre Palm. Il a expliqué que d’autres accusés comme Bossobè Traoré, Tibo Ouédraogo qui ont les mêmes chefs d’accusations, ont également déposé des requêtes.

De l’avis de Me Olivier Somé de la défense, l’histoire récente du pays montre une légalisation de l’« attentat à la sureté de l’Etat » qui est reproché à certains accusés.
Selon lui, « le Conseil constitutionnel doit dire si l’attentat à la sureté de l’Etat, est aujourd’hui admis ou toujours interdit par la loi ».

La loi étant générale et impersonnelle, il soutient qu’au cas où, « attentat à la sureté de l’Etat » est devenu légal, les accusés ne devront plus faire l’objet d’une poursuite judiciaire dans le dossier Sankara.

L’un des avocats de la famille Sankara, Me Prosper Farama est allé dans le même sens en estimant que la prestation de serment du lieutenant-colonel Damiba devant le Conseil constitutionnel comme président du Faso prouve que désormais au Burkina Faso, le coup d’Etat constitue un mode constitutionnel d’accession au pouvoir.

Il a noté que le Conseil constitutionnel doit répondre à cette requête dans un délai d’un mois au maximum.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Burkina : Le voyage du président ghanéen annulé suite à l’adoption de la charte de Transition

Burkina-Transition-CEDEAO-Voyage

Burkina : Le voyage du président ghanéen annulé suite à l’adoption de la charte de Transition 

Ouagadougou, 3 mars 2022 (AIB)-La CEDEAO a annoncé ce jeudi, par communiqué, l’annulation du voyage du président ghanéen Nana Akufo-Addo et son homologue nigérien Mohamed Bazoum,  prévue aujourd’hui, au Burkina Faso, suite à l’adoption de la charte de Transition.

Selon le communiqué signé par la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) parvenu à l’AIB, « la visite du président de la république du Ghana, président en exercice de la CEDEAO (Nana Akufo-Addo) et du président de la république du Niger (Mohamed Bazoum) au Burkina Faso, initialement prévue le jeudi 3 mars 2022 a été annulée suite à l’adoption de la charte de la transition ».

Le communiqué indique par contre qu’ « une délégation ministérielle se rendra à Ouagadougou dans les prochains jours ». La CEDEAO se dit « également très préoccupée par la poursuite de la détention de l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré et exige sa libération immédiate ».

Agence d’information du Burkina 

WIS/az

 

URGENT Zelensky veut parler à Poutine, « seul moyen d’arrêter la guerre »

UKRAINE-RUSSIE-CONFLIT

URGENT Zelensky veut parler à Poutine, « seul moyen d’arrêter la guerre »

 

KIEV, 3 mars 2022 (AFP) – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit jeudi vouloir négocier directement avec son homologue russe Vladimir Poutine, le « seul moyen d’arrêter la guerre » entre Kiev et Moscou.

 

« Je dois parler à Poutine (…) car c’est le seul moyen d’arrêter cette guerre », a déclaré M. Zelensky lors d’une conférence de presse, se disant « ouvert » et « prêt à aborder toutes les questions » avec M. Poutine.

afp

Invasion russe de l’Ukraine: une semaine de combats qui ébranle le monde

Invasion russe de l’Ukraine: une semaine de combats qui ébranle le monde

 

PARIS, 3 mars 2022- Rappel des principaux développements depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février. Le conflit, le pire depuis des décennies en Europe, a déjà poussé plus d’un million d’Ukrainiens à l’exode, selon l’ONU.

 

– Début de l’invasion –

Le 24 février à l’aube, le président russe Vladimir Poutine, qui avait massé entre 150.000 et 200.000 soldats autour de l’Ukraine ces dernières semaines, annonce une « opération militaire » en Ukraine pour défendre les « républiques » séparatistes autoproclamées de l’Est dont il avait reconnu l’indépendance trois jours auparavant.

 

Peu après l’annonce, de fortes explosions sont entendues à Kiev et dans plusieurs villes de l’Est et du Sud de l’Ukraine. Kiev dénonce une « invasion de grande ampleur ».

 

L’offensive suscite un tollé international. « Le monde exigera des comptes de la Russie » après cette « attaque « injustifiée », promet le président américain Joe Biden.

 

Le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky annonce la mobilisation militaire générale.

 

Dans la matinée, les forces terrestres russes pénètrent sur le territoire ukrainien depuis la Russie et le Bélarus.

 

– Poutine brandit « la force de dissuasion » russe –

Le 26, l’armée russe reçoit l’ordre d’élargir son offensive sur l’Ukraine « dans toutes les directions ».

 

Le 27, Vladimir Poutine annonce mettre en alerte la « force de dissuasion » de l’armée russe qui peut comprendre une composante nucléaire. La Maison Blanche dénonce une escalade « inacceptable », l’Otan fustige une attitude « irresponsable » de Moscou.

 

L’Union européenne annonce qu’elle va financer l’achat et la livraison d’armes à l’Ukraine, une première.

 

Volodymyr Zelensky salue la formation d’une « coalition » internationale de pays fournissant une aide à l’Ukraine.

 

– Avalanches de sanctions –

En représailles, les Occidentaux infligent une salve de sanctions économiques de plus en plus sévères visant Vladimir Poutine, ses proches, ainsi que l’économie et le secteur financier russes.

 

Les Vingt-Sept débranchent notamment sept banques russes du système financier international Swift et bloquent avec les Etats-Unis les actifs de la Banque centrale russe.

 

Les espaces aériens sont fermés et la Russie se voit exclue d’une multitude d’événements sportifs et culturels. Les médias d’Etat russe RT (ex-Russia Today) et Sputnik sont interdits de diffusion en Europe.

 

– Début de négociations russo-ukrainiennes –

Le 28, des pourparlers entre la Russie et l’Ukraine commencent à la frontière ukraino-bélarusse, sans résultat tangible.

 

Le président ukrainien exhorte l’UE à intégrer « sans délai » son pays.

 

Vladimir Poutine déclare à son homologue français Emmanuel Macron exiger la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe, la « dénazification » du gouvernement ukrainien et un « statut neutre » de Kiev, comme préalable à la fin de l’invasion.

 

Le rouble bat des records historiques de faiblesse face au dollar et à l’euro à la Bourse de Moscou.

 

Le 1er mars, Joe Biden estime que Vladimir Poutine, qu’il qualifie de « dictateur », est maintenant « plus isolé que jamais du reste du monde ».

 

– Sous le feu russe –

Le 2 mars, des troupes aéroportées russes débarquent à Kharkiv (Nord), la deuxième ville du pays, proche de la frontière avec la Russie et frappée depuis la veille par des bombardements meurtriers.

 

Au sud, le port de Kherson, proche de la Crimée, est la cible d’intenses bombardements.

 

Au sud-est, l’artillerie russe pilonne Marioupol frappant le centre-ville et des zones résidentielles de ce grand port de la mer d’Azov, au lendemain de la prise du port de Berdiansk, situé à 90 kilomètres.

 

Le contrôle de Marioupol, ville de 441.000 habitants, permettrait à la Russie d’assurer une continuité territoriale entre ses forces venues de Crimée et celles venues des territoires séparatistes du Donbass plus au nord.

 

De son côté, Moscou dévoile son premier bilan de militaires russes tués, annonçant la mort de près de 500 de ses soldats.

 

Les prix des hydrocarbures et de l’aluminium, dont la Russie est une grosse exportatrice, flambent, avec des cours du pétrole au plus haut depuis près d’une décennie.

 

– Prise de Kherson –

Le 3 mars, des responsables ukrainiens confirment la prise de Kherson par l’armée russe, première grande ville à tomber sous son contrôle.

 

A Marioupol, la situation « se dégrade d’heure en heure », selon une habitante, tandis que dans le Nord, Kharkiv a été pilonnée toute la nuit.

 

A Kiev, de fortes explosions ont été entendues pendant la nuit. Des milliers de femmes et enfants dorment depuis plusieurs nuits dans le métro, transformé en abri antiaérien.

 

– Nouveaux pourparlers –

Peu avant 15H00 GMT, de nouveaux pourparlers entre Kiev et Moscou débutent à la frontière bélarusso-polonaise.

 

Vladimir Poutine avertit que l’opération de l’armée russe va « s’aggraver » si les Ukrainiens n’acceptent pas ses conditions, indique la présidence française après un échange téléphonique entre les présidents russe et français.

AFP

Burkina : Sitôt rouvert ce matin, le procès Thomas Sankara de nouveau suspendu

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Burkina : Sitôt rouvert ce matin, le procès Thomas Sankara de nouveau suspendu

Ouagadougou, 3 mars 2022 (AIB)-Peu de temps après sa réouverture ce jeudi matin, le procès Thomas Sankara et ses compagnons d’infortunes, a été aussitôt suspendu suite à une requête de la Défense.

Le procès a été suspendu suite à une requête faite au Conseil constitutionnel par Me Aliou Diakité, avocat de l’accusé Jean Pierre Palm, a constaté ce jeudi l’AIB. Le procès reprendra quand la requête sera répondue par le Conseil constitutionnel.

Nous y reviendrons.

Agence d’information du Burkina

Photo d’archive pour illustration 

Burkina : L’investiture du président Damiba à la une des quotidiens

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Burkina : L’investiture du président Damiba à la une des quotidiens

Ouagadougou, 3 mars 2022 (AIB)-L’investiture du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba en qualité de président du Faso hier mercredi à Ouagadougou est largement commenté par les journaux burkinabè ce jeudi.

Le journal public Sidwaya titre «Transition au Burkina Faso : Paul-Henri Damiba investi président ». Le journal informe que le président Damiba a été investi président du Faso pour une période de trois ans. Il précise que l’investiture a été ponctuée par un seul acte à savoir, le port du collier du Grand maitre des Ordres burkinabè par le chef de l’Etat.

Pour le quotidien privé l’Express du Faso, « les Burkinabè attendent (maintenant) les ordres du Gran Maître ». Le journal rapporte que le président investi a reçu les félicitations des présidents d’institutions, des chefs de missions diplomatiques et consulaires, des représentants des organisations internationales et interafricaines.

Selon le doyen des quotidiens burkinabè L’Observateur Paalga, reprenant les propos du maître de cérémonie, le président Damiba « donne l’assurance que le navire du Burkina Faso ira à bon port avec le soutien et l’abnégation de toutes et de tous pour la restauration de la sécurité ».

Le journal relève que le président Damiba a été fait Grand maître des Ordres burkinabè par le Grand chancelier des Ordres burkinabè, le colonel André Rock Compaoré. Ce dernier lui a porté un collier en or massif dont les anneaux contiendraient les noms des différents présidents qu’à connu le Burkina Faso.

Sur le sujet, le quotidien privé Le Pays estime que le président « Damiba (est) désormais face à ses responsabilités ». Le journal conseille au président investi, d’« éviter de céder à la tentation de modifier les règles en cours de jeu ».

De l’avis du quotidien public Sidwaya, Damiba s’engage « pour une transition des valeurs ». Le journal en veut pour preuve, qu’aussitôt après son investiture, le lieutenant-colonel « a instruit l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a procéder dans les meilleurs délais à un contrôle général de la gestion » de l’administration.

«Quoi qu’il en soit », le doyen des quotidiens burkinabè L’Observateur Paalga estime qu’ « il n’y a plus une minute à perdre pour le nouveau maître du pays dont l’investiture intervient dans un contexte marqué par la recrudescence des actes terroristes à travers le territoire national ».

Agence d’information du Burkina

WIS/az

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU JEUDI 3 MARS 2022

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 3 MARS 2022

 

KHARKIV (Ukraine) – La Russie s’est dite prête mercredi à discuter dès le lendemain d’un cessez-le-feu avec l’Ukraine, malgré la poursuite des frappes russes sur plusieurs villes ukrainiennes dans un conflit dont Washington a déploré le bilan humain « ahurissant ».

 

KIEV – Des responsables ukrainiens ont confirmé dans la nuit de mercredi à jeudi la présence de l’armée russe à Kherson, grande ville du sud du pays que Moscou a annoncé avoir capturée dans la matinée après des combats acharnés.

 

LA HAYE – Le procureur de la Cour pénale internationale a annoncé mercredi soir « l’ouverture immédiate » d’une enquête sur la situation en Ukraine, où seraient perpétrés des crimes de guerre, après avoir reçu le feu vert de 39 Etats parties de la CPI.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – L’Assemblée générale de l’ONU a adopté mercredi, par une écrasante majorité, une résolution qui « exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine », un vote salué comme « historique » et accueilli par une salve d’applaudissements.

 

LONDRES – Un temps accueillis à bras ouvert pour venir investir leur fortune dans la Premier League, les oligarques russes n’y sont plus les bienvenus depuis la guerre en Ukraine, avec la mise en vente de Chelsea par Roman Abramovitch et Alisher Usmanov mis à l’écart par Everton.

 

WASHINGTON – Les « conséquences » de la guerre en Ukraine pour l’économie américaine sont « très incertaines » mais cela n’empêchera pas la Banque centrale américaine de relever ses taux directeurs dans deux semaines, a affirmé mercredi Jerome Powell, le président de l’institution.

 

VIENNE – Les producteurs de pétrole de l’Opep+ ont persisté mercredi dans leur approche d’ouverture des vannes au compte-gouttes malgré l’embrasement des cours lié à la guerre en Ukraine, sur fond de craintes pour l’approvisionnement.

 

BRUXELLES – Le taux d’inflation dans la zone euro a battu un nouveau record en février, à 5,8% sur un an, toujours propulsé par la flambée des prix de l’énergie, selon des premières estimations publiées mercredi par Eurostat, alors que la guerre en Ukraine fait craindre une nouvelle aggravation.

 

TOKYO – Greg Kelly a écopé jeudi de six mois de prison avec sursis au terme de son procès pour malversations financières à Tokyo, une première condamnation au pénal dans l’affaire Carlos Ghosn, dont il était un collaborateur chez Nissan avant sa chute.

 

NAIROBI – L’ONU a lancé mercredi les négociations pour un traité mondial contre la pollution plastique, une décision « historique » pour lutter contre un fléau qui menace l’environnement et contribue à l’effondrement de la biodiversité.

 

JERUSALEM – Le chancelier allemand Olaf Scholz a estimé mercredi lors d’une visite en Israël qu’un accord sur le nucléaire iranien ne pouvait « plus être reporté » indéfiniment, au moment où des discussions se tiennent à Vienne pour sauver le pacte avec Téhéran.

 

MADRID – La justice espagnole a annoncé mercredi le classement sans suite des trois enquêtes visant Juan Carlos Ier, ouvrant la voie à un éventuel retour en Espagne de l’ancien monarque, parti en exil aux Emirats en août 2020.

 

YAOUNDE – Sept personnes, dont un sous-préfet et un maire, ont été tuées mercredi dans l’attaque de leur convoi par des hommes armés sur une route du sud-ouest anglophone du Cameroun, en proie à un sanglant conflit séparatiste.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Accusé de nuire à la santé mentale des enfants, Tiktok fait l’objet d’une enquête sur ses algorithmes et ses méthodes de marketing auprès des jeunes, une procédure annoncée mercredi par une coalition de huit Etat américains, dont la Californie et la Floride.

 

MADRID – Près de 500 migrants sont parvenus mercredi à pénétrer dans l’enclave espagnole de Melilla, située sur la côte nord du Maroc, lors de la tentative de passage la plus massive jamais enregistrée dans cette enclave, selon les autorités locales.

 

BUCAREST – Sept militaires sont morts mercredi dans le crash de leur hélicoptère en Roumanie près de la mer Noire, alors qu’ils étaient partis à la recherche d’un avion de combat dont le pilote est toujours porté disparu.

 

DAKAR – Le parquet général a réclamé mercredi cinq ans de prison ferme contre le nouveau maire de Dakar, jugé en appel pour la mort d’un homme tué par balle en 2011 dans un contexte de violence politique.

 

STOCKHOLM – La justice américaine considère « insuffisantes » les informations que le groupe Ericsson lui a transmises dans un dossier de possible corruption en Irak incluant des soupçons de pots-de-vins à l’Etat islamique, a annoncé mercredi le géant suédois. L’action du numéro 2 mondial de l’équipement télécom, déjà malmenée à cause ce dossier ces dernières semaines, dévissait de plus de 10% dans les premiers échanges à la Bourse de Stockholm.

 

PEKIN – Fin du suspense: les sportifs russes et bélarusses ont été autorisés mercredi à participer aux Jeux paralympiques de Pékin qui débutent vendredi, malgré le conflit en Ukraine, a annoncé mercredi le Comité international paralympique (CIP).

 

LONDRES – « L’Empire des lumières » de René Magritte, chef-d’oeuvre de la peinture du XXe siècle, a été vendu 59,4 millions de livres (environ 71,5 millions d’euros) aux à Londres mercredi, un record d’enchères pour une oeuvre de l’artiste belge.

 

Avec l’Afp

 

Transition : l’Union européenne veut continuer à soutenir le Burkina Faso, selon sa représentante pour le Sahel

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Transition : l’Union européenne veut continuer à soutenir le Burkina Faso, selon sa représentante pour le Sahel

Ouagadougou, 2 mars 2022 (AIB)- La représentante spéciale de l’Union européenne pour le Sahel, Emmanuela Del Re a exprimé ce mercredi, au président Damiba, la volonté de son organisation, de toujours rester aux côtés du peuple burkinabè.

« On veut continuer à soutenir la population burkinabè », a déclaré ce mercredi en fin de soirée, à Ouagadougou, Emmanuela Del Re, à sa sortie d’audience avec le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Mme Emmanuela Del Re s’est réjouie de l’engagement des nouvelles autorités à trouver des solutions aux problèmes majeurs du pays.

« Je suis heureuse de constater qu’il y a des perspectives positives pour le pays et qu’il y a la volonté des nouvelles autorités de répondre aux défis du pays », a soutenu Emmanuela Del Re.

Mme Emmanuela Del Re (à gauche), s’est réjouie de l’engagement des nouvelles autorités à trouver des solutions aux problèmes majeurs de la population

Elle a estimé que le Burkina Faso vit « une période historique et fondamentale ».

« J’ai l’espoir que tout ira bien et qu’il y aura un grand succès », a-t-elle conclu.

Agence d’information du Burkina

WIS/az/ak

Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

Burkina : Le président Damiba ordonne un contrôle général des structures de l’administration publique

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Burkina : Le président Damiba ordonne un contrôle général des structures de l’administration publique

Ouagadougou, 2 mars 2022 (AIB)- Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a ordonné mercredi, un contrôle général de la gestion des structures de l’administration publique.

Selon un communiqué de la direction de la communication de la présidence du Faso parvenu mercredi, à l’AIB, le chef de l’Etat a donné instructions au Contrôleur général d’Etat de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) en relation avec l’Ordre national des Experts comptables et la cellule nationale de traitement des informations financières, de procéder à des contrôles.

Le communiqué précise que ces contrôles prendront la forme selon les cas de missions spécifiques. Il a cité quatre formes.

Les deux premières formes sont pour le premier, un audit de gestion pour les sociétés d’Etats, les EPE et assimilés et le second, un audit d’investigation, de détection de fraudes financières pour toutes les structures à contrôler.

Les deux autres formes sont pour le premier, un audit des marchés publics pour toutes les structures à contrôler, sur les acquisitions de biens, de services et sur les travaux publiques et le second, un audit spécifique sur les frais de missions, frais de voyages, de carburant et dons, au bénéfice des PPE.

COMMUNIQUE CONTROLE GENERAL ADMINISTRATIONS PUBLIQUES

Agence d’information du Burkina

WIS/az/ak

Burkina : L’espoir renaît lentement à Titao

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Burkina : L’espoir renaît lentement à Titao

Titao, 2 mars 2022 (AIB)- L’espoir renait depuis une semaine dans la ville de Titao (province du Lorum) qui a connu une récurrence des attaques terroristes entre  décembre 2021 et février 2022.

« Actuellement nous avons des vivres. Les boutiques ont commencé à rouvrir. Et les prix ont baissé », a confié mercredi, un habitant à l’AIB. Depuis le ravitaillement de la ville par un convoi sécurisé le 22 février 2022, la ville de Titao commence à « respirer ».

C’est un véritable ouf de soulagement. Plusieurs boutiques ont été ravitaillées en produits de premières nécessités, a constaté l’AIB. « Vraiment, nous sommes contents, on a de quoi acheter maintenant dans les boutiques. Avant, c’était très dur, les prix avaient connu une flambée et les produits étaient introuvables », s’est réjoui un autre habitant de la ville.

Profitant du convoi, certains déplacés de Ouahigouya ont pu rejoindre la ville. D’autres habitants, par contre, ont quitté la localité au regard de l’insécurité qui limite leur mouvement.

Depuis décembre 2021, Titao traverse une situation sécuritaire difficile marquée par la récurrence des attaques terroristes et le contrôle sur les axes routiers par les groupes armés.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba investi président de la Transition (Article complet)

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Burkina : Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba investi président de la Transition (Article complet)

Ouagadougou, 2 mars 2022 (AIB)- Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a été investi ce mercredi matin, à Ouagadougou, président de la Transition pour une période de trois ans, a constaté l’AIB.

La cérémonie officielle d’investiture du président de la Transition, le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MSPR), s’est déroulée ce mercredi, dans la matinée, à la salle de Banquets de Ouaga 2000.

Pour l’occasion, le président de la Transition, le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba a été fait Grand maitre des Ordres burkinabè, en présence des présidents d’Institutions, des corps diplomatiques et consulaires et des organisations interafricaines et internationales.

 

Le président de la Transition, le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba a été investi de ses attributs de Grand maitre des Ordres burkinabè par le Grand chancelier des Ordres burkinabè André Rock Compaoré (à gauche)

Par cet acte, le premier responsable de la Transition dispose désormais, des pleins pouvoirs pour gouverner le Burkina Faso, lutter contre le terrorisme et organiser des élections libres, transparentes et inclusives, conformément à la charte constitutionnelle signée dans la nuit du lundi à mardi dernier à l’issue des assises nationales.

La charte prévoit une durée de trois ans pour la transition et précise que ni le président, ni le Premier ministre, ni le président du Parlement, ne pourront prendre part aux futures élections générales.

La feuille de route de la Transition prévoit également la mise en place d’un gouvernement de 25 ministres au maximum et d’un organe législatif de 71 membres.

Avec son investiture en qualité de président de la Transition et Grand maitre des Ordres burkinabè, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba dispose désormais, des pleins pouvoirs pour gouverner le Burkina Faso et lutter contre le terrorisme

Elle précise que parmi les députés, il y aura 21 personnes désignées par le président de la transition, 16 représentants des forces de défense et sécurité, 13 représentants des Organisations de la société civile (OSC), 8 représentants des partis politiques et 13 représentants des différentes régions du pays.

Le 24 janvier dernier, le MPSR à sa tête, le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba renversait l’ex-président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré par un coup d’Etat, au terme d’une mutinerie dans plusieurs casernes de Ouagadougou (Centre) et de Kaya (Centre-Nord).

Les militaires reprochaient à l’ancien chef de l’Etat Kaboré, son incapacité à faire face au terrorisme qui sévit au Burkina Faso depuis 2015 avec pour conséquence près de deux mille morts, plus d’un million et demi de déplacés internes et la fermeture de nombreuses écoles sur toute l’étendue du territoire national.

Agence d’information du Burkina

NO/wis/ak

Burkina : Le lieutenant colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba investi président de la Transition

Burkina : Le lieutenant colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba investi président de la Transition

Ouagadougou, 2 mars 2022 (AIB)-Le lieutenant colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a été investi ce mercredi matin, à Ouagadougou, président de la Transition pour une période de trois ans, a constaté l’AIB. 

Nous y reviendrons

Agence d’information du Burkina

Burkina : Transition politique et décès de Kassoum Kambou en vedette dans les journaux

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Burkina : Transition politique et décès de Kassoum Kambou en vedette dans les journaux

Ouagadougou, 2 mars 2022 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent l’inhumation de l’ex-président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, et font aussi une part belle à la Transition politique qui s’ouvre au Burkina Faso, pour une durée de trois ans.

« Durée de la Transition : réaliste, longue ou pas assez », titre le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga, en rapportant les avis des citoyens.

« Les yeux de Sandaogo désormais rivés sur Abuja », indique le journal, dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’, faisant allusion à l’appréciation que fera la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) (dont le siège se trouve à Abuja) de cette durée de la Transition.

Il rappelle que la CEDEAO s’était contenté dès la survenue du putsch, le 24 janvier 2022, de suspendre le pays de ses instances en attendant que les nouvelles autorités précisent le deadline pour un retour à une vie constitutionnelle normale.

« Il faut espérer donc que ce triennat désormais gravé dans le marbre de la Charte recueille l’avis favorable de Nana Akufo-Ado et de ses pairs ouest-africains », formule le journal.

Dans sa rubrique ‘’les humeurs de Barry’’, le quotidien a invité les nouvelles autorités à mettre « feu à volonté !» dans la lutte contre l’incivisme qui semble avoir pignon sur rue au Burkina Faso.

« Dieu merci une Charte des Valeurs a été édictée », s’est-il réjoui.

Pour lui, « (…) pour changer radicalement certaines choses dans la cité, il faut souvent remettre son sort à un dictateur éclairé qui saura nous mettre au pas ».

En espérant que Damiba soit celui-là, le journal lui demande de « mâter » car « sans ça, on a beau faire 1000 coups d’Etats, rien ne changera ».

Le quotidien national, Sidwaya, dans sa sous-rubrique ‘’Mercure’’ invite à « éviter les erreurs du passé » en prenant le soin d’énumérer quelques-unes commises sous la Transition de 2015.

« Le rapport d’audit de l’autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a relevé que plus de 60 milliards de francs CFA de marché ont été attribués de gré à gré, soit 55% des marchés attribués sous la Transition, alors qu’au sein de l’UEMOA, les recommandations sont de 15% », a-t-il cité en exemple.

Pour le journal, Le Pays, « il faut donc craindre que cet organe (Conseil national de la Transition) qui devait être un véritable espace de débat démocratique et constructif, ne devienne finalement une caisse de résonnance de l’Exécutif ou une structure destinée à récompenser des activistes qui ont œuvré à la chute du régime de Roch Kaboré ».

« En effet, en faisant le décompte des membres du CNT à leur solde (putschistes et OSC), la majorité absolue est déjà acquise », explique le journal.

Selon lui, les amendements opérés par les participants à ces assises nationales donnent l’impression que la « Commission technique chargée de l’élaboration du projet de Charte et de l’agenda de la Transition, a été utilisée pour réaliser un passage en force par les putschistes et les OSC qui leur sont affiliées, au profit de leur agenda initial ».

Toutefois, le quotidien les invite à se mettre ‘’vite’’ à la tâche car, dit-il, les Burkinabè n’accorderont pas d’importance à toutes ces manœuvres pouvoiristes si les résultats sont au rendez-vous dans la lutte contre le l’insécurité et la mal gouvernance.

L’Express du Faso, dans son édito fait savoir que « les Burkinabè veulent retrouver leur fierté ».

Pour lui, il est improductif de prendre des décisions aussi importantes aux noms des populations qui n’en savent pas mieux sur leur contenu réel.

Alors, « il ne sera pas superfétatoire de dépêcher des délégations dans les 350 communes du Burkina pour informer les populations de la nouvelle orientation que le pays est en train de prendre», estime le journal.

Par ailleurs, le journal fait savoir que cette Transition politique est sans la classe politique car on l’a associée sans lui donner les moyens de s’exprimer véritablement et d’être au-devant de quoi que ce soit.

Les journaux font également cas des hommages rendus à l’ex président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, décédé le 13 février dernier à Paris, en France, et de son inhumation, hier, au cimetière municipal de Goughin à Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

KR/wis 

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