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Tour du Faso : du cyclisme féminin, innovation de la 33e édition pour agrémenter la compétition

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Tour du Faso : du cyclisme féminin, innovation de la 33e édition pour agrémenter la compétition

Ouagadougou, 8 sept. 2021 (AIB) – Le Comité national d’organisation (CNO) du Tour cycliste international du Faso a dévoilé mercredi à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse, le circuit de la 33e édition et une innovation phare, l’introduction d’une course féminine, pour agrémenter la compétition, a-t-on constaté.

Deux innovations majeures ont été annoncées à ce point de presse pour cette 33e édition selon le Secrétaire général du ministère des sports et des loisirs Zinguim Hermann Yabré par ailleurs superviseur adjoint du Tour.

La première innovation est la délocalisation de la présentation des équipes dans la région des Cascades et la seconde, est la 1ère édition de la course féminine dénommée « Tour Féminin International du Faso » sous le thème : « Femmes-Sport et paix universelle ».

En ce qui concerne cette compétition, selon monsieur Yabré, elle sera organisée à Dédougou, Koudougou et Ouagadougou. Certains pays ont déjà confirmé leur participation. Il s’agit du Bénin, de la Mauritanie, du Togo, du Maroc, de l’Egypte, de la Côte d’ivoire, du Cameroun et de la Guinée Conakry.

La 33e édition prévue du 29 octobre au 7 novembre 2021prochain sera composée d’un circuit de 10 étapes et traversera 10 régions du Burkina Faso (Cascades, Hauts-Bassins, Boucle du Mouhoun, Centre-Ouest, Nord, Centre, Centre-Nord, Centre-Est, Centre-Sud et Plateau Central.

16 équipes seront sur la ligne de départ pour parcourir une distance totale de 2122,2 km dont 1273,2 km de course et 849 km de transbordement.

Compte tenu du contexte national sécuritaire et sanitaire difficile, à ce Tour du Faso 2021, une importance particulière sera accordée à ces deux volets selon le M. Yabré.

« Sur le plan sécuritaire toutes les dispositions seront prises pour assurer et garantir la sécurité de la caravane et des populations. Sur le plan Sanitaire le CNO prendra toutes les mesures pour que soient observées toutes les prescriptions de l’UCI (Union du cyclisme international : ndlr), du Gouvernement du Burkina Faso et du Guide Sanitaire en matière de lutte contre le COVID-19 tout au long de cette édition », a-t-il dit.

Selon le président du comité d’organisation, Ignace Amédée Béréwoudougou, également président de la Fédération burkinabè de cyclisme, des invitations ont déjà été envoyées à des équipes d’Afrique et d’Europe.

Il s’agit de la Côte d’Ivoire, du Cameroun, du Mali, du Bénin, du Maroc, de la RD Congo, de l’équipe continentale d’Afrique du Sud, de l’Algérie, de la France, de la Hollande, de la Suisse, de la Belgique et de l’Allemagne.

Le Budget prévisionnel de cette édition s’élève à 500 millions francs CFA et l’Etat contribue à hauteur de 145 millions francs CFA.

Après le rendez-vous manqué de 2020 en raison de la pandémie à Coronavirus, les cyclistes d’Afrique et d’ailleurs seront à nouveau sur les routes du Tour international du Faso.

Le CNO remercie les partenaires pour leur confiance renouvelée et invite toute la population à se mobiliser pour que l’édition 2021 de cette compétition cycliste internationale qui fait la fierté du Burkina Faso, soit une réussite.

C’est l’Angolais Antonio Manuel Dario qui détient le dernier maillot du Tour du Faso

La 32e édition en 2019 avait été remportée par l’Angolais Dario Manuel Antonio.

Toutes les 10 étapes de la compétition

 Banfora – Bobo-Dioulasso (96,3 km + circuit de 10,8x3km=128,7km)

Bobo-Dioulasso – Dédougou (183,2 km)

Dédougou – Koudougou (141,8 km)

Laye – Ouahigouya (156 km)

Ouagadougou – Kaya (100,5 km)

Nagéongo – Tenkodogo (153,3 km)

Koupéla – Zorgho (33 km, contre la montre par équipe)

Koubri – Po (122,6 km)

Manga – Ziniaré (124,6 km)

Kombissiri – Ouagadougou (75 km + circuit de 5,4×10= 129,5 km)

Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

 

 

Burkina : Le forum national sur la réconciliation prévu du 17 au 23 janvier prochain

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Burkina : Le forum national sur la réconciliation prévu du 17 au 23 janvier prochain

Ouagadougou, 8 sept. 2021 (AIB) – Le gouvernement a indiqué mercredi, que  le forum sur la réconciliation nationale devant conduire à un mieux vivre-ensemble des  filles et fils du pays se tiendra du 17 au 23 janvier prochain au Burkina Faso.

« Le conseil des ministres a adopté un rapport d’étape sur la mise en œuvre de la feuille de route du processus de réconciliation nationale et sur la préparation du forum national de réconciliation », affirmé le ministre de la Communication, Ousséni Tamboura.

Selon  lui, le gouvernement a retenu la  date du 17 au 23 janvier 2022 pour la tenue du forum national de réconciliation au Burkina Faso.

M. Tamboura s’exprimait mercredi à Ouagadougou, à l’issue du premier Conseil des ministres de la rentrée gouvernementale.

De son avis, le gouvernement note une évolution positive dans l’exécution de la feuille de route relative au processus de réconciliation nationale et  a instruit  le ministre d’Etat, chargé du dossier à poursuivre dans la  même dynamique.

Le ministre de la Communication a précisé que différentes activités ont été menées dans le cadre  du processus par   le département en charge de de réconciliation nationale et de la cohésion sociale.

Il s’agit, entre autres, des concertations nationales avec des publics cibles,  des exilés, de la mise en place d’instruments d’orientation et de supervision du processus  de réconciliation nationale.

Le 10 janvier dernier, l’ex-Chef de file de l’opposition politique  (CFOP) Zéphirin Diabré a été nommé ministre de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale dans le gouvernement Dabiré II.

Agence d’information du Burkina

NO-CYR/ata/ak

Burkina : Le gouvernement s’engage à trouver des solutions aux problèmes des Burkinabè

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Burkina : Le gouvernement s’engage à trouver des solutions aux problèmes des Burkinabè

Ouagadougou, 8 sept 2021 (AIB)- Le gouvernement burkinabè s’est engagé mercredi, à trouver des solutions aux multiples problèmes quotidiens des populations pour leur permettre de vivre dans une certaine sérénité.

«Je peux  vous dire que l’objectif de cette reprise, c’est de nous engager à  trouver l’ensemble des solutions qui permettent aux Burkinabè de vivre dans une certaine sérénité », a affirmé mercredi, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à  l’issue de la  rentrée gouvernementale.

Selon M. Kaboré, l’Etat va s’atteler à la résolution des  problèmes quotidiens des Burkinabè notamment  les  questions qui concernent la vie chère, les logements sociaux et de la terre.

A l’en croire, l’ensemble de ces questions provoquent  des gorges chaudes  dont le gouvernement a la responsabilité  de rechercher l’ensemble des solutions.

Le  président du Faso a  noté que les échanges vont porter également  sur d’autres préoccupations  comme celles  de la prise en charge de la Covid-19 et  de la réparation de certains barrages qui ont été endommagés par les pluies.

Il a précisé que les questions sécuritaires ne sont pas en reste à  cette rencontre gouvernementale avec des réorganisations au ministère en charge de la Défense, car  selon lui, sans la paix et la sécurité, toutes les questions  de développement deviennent difficiles à résoudre.

«Nous devons comprendre également  que le contexte dans lequel nous sommes est un contexte d’insécurité et que les questions  sécuritaires restent vraiment prioritaires », a soutenu Roch Kaboré.

Le Chef de l’Etat a  fait savoir qu’il sera également question de la préparation du budget 2022  et  de celle de la deuxième série du Plan national de développement économique et social (PNDES)  au mois de novembre prochain au Burkina.

Agence d’information du Burkina

NO-CYR/ata/ak

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 08 septembre 2021

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 08 septembre 2021

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 08 septembre 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 17 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,

entendu des communications orales, procédé à une nomination et autorisé des missions à l’étranger.

 

  1. DELIBERATIONS

 

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

 

Pour le compte du ministre d’Etat auprès de la présidence du Faso, ministre chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale

Le Conseil a adopté un rapport d’étape sur la mise en œuvre de la feuille de route du processus de réconciliation nationale et la préparation du Forum national de réconciliation.

 

Ce rapport fait le point des différentes étapes franchies dans le cadre de la réconciliation nationale. Les actions ont concerné entre autres, des concertations communales avec des forces vives, des concertations avec les exilés et la mise en place d’instruments d’orientation et de supervision.

 

Le Conseil a noté une évolution dans l’exécution de la feuille de route relative au processus de réconciliation nationale dans notre pays et a instruit le ministre chargé du dossier à poursuivre dans cette dynamique.

Le Conseil a retenu la période du 17 au 23 janvier 2022 pour la tenue du Forum national de réconciliation.

 

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION

TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

 

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi d’orientation de l’organisation générale de l’Administration du territoire au Burkina Faso.

Ce projet de loi détermine le cadre général de l’organisation de l’administration du territoire qui s’applique à l’ensemble des administrations civiles de l’Etat, aux niveaux central et déconcentré et aux administrations des collectivités territoriales.

 

Cette loi d’orientation de l’organisation générale de l’administration du territoire permettra de mettre en cohérence et en complémentarité les deux modes d’administration du territoire à savoir la déconcentration et la décentralisation avec un principe de mise en œuvre progressive.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

 

Le second rapport est relatif aux conclusions des travaux du comité interministériel de réflexion sur les mesures conservatoires d’urgence en matière de gestion foncière au Burkina Faso.

Le Conseil a donné des orientations aux ministres concernés par les différents domaines de la gestion foncière afin de poursuivre les mesures d’assainissement déjà entreprises et d’engager la relecture des textes législatifs et règlementaires pour un retour à une bonne gestion du foncier et de la promotion immobilière au Burkina Faso.

 

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

 

Le Conseil a entendu un rapport relatif à la situation des urgences sanitaires et de l’organisation de leur réponse au Burkina Faso à la date du 30 août 2021.

Au titre de la lutte contre la COVID-19, on note à la date du 30 août 2021, 13 777 cas confirmés avec 13 535 guérisons, 71 cas actifs et 171 décès. Les cas confirmés ont concerné en majorité les hommes soit

 

8 652 hommes contre 5 125 femmes. Pour les vaccins contre la maladie à Coronavirus, 110 959 personnes ont été vaccinées dont 21 352 agents de santé.

Au titre de la lutte contre le paludisme, 4 000 000 millions d’enfants ont bénéficié de la chimio prévention du paludisme saisonnier.

 

Au titre de la lutte contre la maladie à fièvre hémorragique virale

(Ebola MARBURG) et le choléra, 02 cas de choléra ont été notés les 17 et 21 août 2021 chez des routiers étrangers dans la région de l’Est. Le 22 août 2021, une alerte de cas suspect de la maladie à virus Ebola chez un patient a été signalé et dont l’analyse s’est révélée négative.

 

Le Conseil salue les efforts de mise en œuvre des plans de riposte aux épidémies et invite les populations au respect strict des consignes sanitaires édictées par le ministère de la Santé.

 

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

 

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la situation humanitaire nationale.

Ce rapport donne la situation des personnes déplacées internes, de catastrophes enregistrées et des besoins d’assistance humanitaire.

 

Ce rapport indique également que toutes les 13 régions du pays enregistrent des PDI avec de fortes concentrations dans les régions du Sahel (36%), du Centre-Nord (35,3%), du Nord (8,3%), de l’Est (8,3%) et de la Boucle du Mouhoun (2,4%).

Pour ce qui est des catastrophes naturelles, on note que 22 communes dans 15 provinces sont affectées par les inondations et/ou vents violents. L’on dénombre 20 829 sinistrés issus de 3 472 ménages. On déplore 87 blessés dont 12 graves et 09 décès.

 

Une assistance a été apportée à ces personnes par la distribution de vivres, de kits d’hygiène et de protection anti-COVID-19 et de transferts monétaires aux ménages vulnérables à titre de contribution pour la réhabilitation des logements détruits.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les mesures nécessaires pour accroître les stocks d’intervention à l’assistance humanitaire et poursuivre l’élaboration de la stratégie de relèvement des PDI et des populations hôtes vulnérables.

 

  1. COMMUNICATIONS ORALES

 

II.1. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a informé le Conseil de l’état de mise en œuvre des dossiers d’intérêt national dont ceux relatifs au dialogue politique, au code électoral et au code général des collectivités territoriales.

Le dialogue politique, suspendu en juin dernier après deux (02) jours de travaux, est prévu pour reprendre en septembre 2021.

Le Conseil a noté des avancées significatives dans la mise en œuvre de ces différents dossiers d’intérêt national.

 

II.2. Le ministre de l’Economie, des finances et du développement a fait au Conseil une communication relative à la préparation de la loi de finances 2022 (avant-projet du budget de l’Etat, exercice 2022) et à l’organisation de la table-ronde des bailleurs de fonds pour la mobilisation des ressources extérieures du PNDES II 2021-2025.

L’avant-projet du budget de l’Etat, exercice 2022 a été finalisé conformément au calendrier de la prochaine session du parlement qui s’ouvre le mercredi 29 septembre 2021.

 

L’organisation de la table-ronde des bailleurs de fonds du PNDES II 2021-2025 se tiendra au mois de novembre 2021 à Bruxelles en Belgique.

II.3. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil une communication relative à l’état de préparation des assises nationales sur l’éducation, à l’état de mise en œuvre du transfert de l’organisation de l’examen du

Baccalauréat au ministère en charge de l’éducation et aux perspectives

 

de réouverture du lycée Philippe Zinda KABORE pour compter de la rentrée 2022-2023.

II.4. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a fait au Conseil le point de la situation tragique survenue à l’Université Norbert ZONGO de Koudougou relative à l’effondrement d’une dalle sur un chantier de construction d’infrastructures universitaires. Ce drame a causé la mort de quatre (04) personnes dont 03 étudiants qui étaient en situation de formation sur le chantier.

 

Des enquêtes policières, administratives et disciplinaires ont été ouvertes et le Gouvernement veillera à l’application des sanctions prévues par les textes.

Le Conseil a réitéré ses condoléances aux familles éplorées.

II.5. Le ministre de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi a informé le Conseil de la tenue du Forum national des jeunes du 07 au 09 octobre 2021 à Koudougou, sous le thème « Réconciliation nationale au Burkina Faso : rôle et place de la jeunesse ».

 

Cette édition 2021 se tiendra sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.

 

III. NOMINATIONS III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

 

– Monsieur Seydou SINKA, Mle 59 727 V, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent du Burkina Faso auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York (Etats Unis d’Amérique).

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

 

Ousséni TAMBOURA

Officier de l’Ordre de l’Etalon

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 9 SEPTEMBRE 2021

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 9 SEPTEMBRE 2021

 

RAMSTEIN (Allemagne) – Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a averti le nouveau gouvernement taliban, qui comprend la vieille garde talibane et aucune femme, qu’il devrait « gagner » sa légitimité auprès de la communauté internationale, que les Etats-Unis ont mobilisée mercredi pour offrir une réponse coordonnée à la crise afghane.

 

PARIS – Le procès des attentats du 13 novembre 2015 a débuté mercredi à Paris par un coup de sang du principal accusé, Salah Abdeslam, six ans après une nuit d’horreur qui a fait 130 morts et traumatisé la France.

 

RABAT – Le parti islamiste à la tête du gouvernement au Maroc depuis une décennie a été très sévèrement battu au profit de partis libéraux lors des élections législatives mercredi, selon des résultats provisoires annoncés jeudi matin par le ministère de l’Intérieur.

 

SKOPJE – Dix personnes ont trouvé la mort mercredi soir en Macédoine du Nord dans un incendie consécutif à une explosion d’origine encore indéterminée dans une unité Covid-19.

 

GENEVE – Covax, censé permettre à des pays défavorisés de recevoir gratuitement des vaccins, a revu mercredi à la baisse ses prévisions, n’espérant désormais plus que vacciner 20% de la population des pays pauvres contre le Covid d’ici la fin de l’année, soit bien en-deçà de ses ambitions initiales.

 

PARIS – Le Covid-19 a eu un « impact dévastateur » sur la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, a déploré mercredi le Fonds mondial de lutte contre ces maladies dans son rapport annuel.

 

NEW YORK – L’administration Biden a affirmé mercredi que le soleil pouvait produire 45% de l’électricité dans le pays d’ici 2050, et jouer ainsi un rôle majeur dans la lutte contre le changement climatique, à condition d’accélérer vivement les investissements dans l’énergie solaire.

 

RICHMOND (ETATS-UNIS) – Après plusieurs années de tensions focalisées sur le passé esclavagiste des Etats-Unis, le plus important monument dénoncé comme un symbole raciste dans le pays a été déboulonné mercredi en Virginie: la gigantesque statue du général Lee, l’ancien commandant des Sudistes.

 

GUANTANAMO – Le nouveau juge militaire présidant le procès des attentats du 11-Septembre à Guantanamo a affirmé mercredi qu’il ne précipiterait pas la fin de la procédure mais qu’il voulait voir du « mouvement » après neuf ans d’audiences.

 

MOGADISCIO – La Somalie se trouvait dans une impasse politique et sécuritaire mercredi, paralysée par un conflit entre le président et le Premier ministre autour du remplacement du directeur des services de renseignement, au coeur d’une vive polémique ces derniers jours.

 

ADDIS ABEBA – Au moins 125 civils ont été tués début septembre en Amhara, région du nord de l’Ethiopie gagnée par le conflit qui fait rage au Tigré voisin, selon des médecins locaux, un massacre attribué aux rebelles tigréens qui ont « catégoriquement » rejeté toute responsabilité mercredi.

 

ACCRA – Les dirigeants des Etats ouest-africains ont suspendu mercredi la Guinée de leur organisation régionale à la suite du coup d’Etat militaire de dimanche, mais se sont gardés de mesures économiques en attendant l’envoi d’une mission diplomatique.

 

MEXICO – Le séisme de magnitude 7,1 qui a secoué le centre et le sud du Mexique dans la nuit de mardi à mercredi a fait un mort, ainsi que des dégâts dans les hôpitaux, les maisons, les magasins et les hôtels du port d’Acapulco, ont indiqué les autorités mercredi.

 

HONG KONG – La police hongkongaise a arrêté mercredi plusieurs membres de l’association organisatrice de la veillée annuelle en mémoire de la répression de Tiananmen (Chine), au lendemain de leur refus de coopérer à une enquête menée au nom de la sécurité nationale.

 

PARIS – Le président français Emmanuel Macron a reçu mercredi le candidat conservateur à la succession d’Angela Merkel, après celui de la gauche lundi, avec en toile de fond la crainte que le calendrier électoral allemand ne bouscule la présidence française de l’UE et le scrutin présidentiel de 2022.

 

PORT-AU-PRINCE – Le texte en vue d’une réforme de la Constitution haïtienne, soutenue par le Premier ministre, a été publié mercredi à l’heure où le pays reste plongé dans une crise politique profonde suite à l’assassinat, le 7 juillet, du président Jovenel Moïse.

 

SAO PAULO – La légende du football brésilien Pelé, 80 ans, a assuré mercredi qu’il récupérait bien de son opération d’une tumeur « suspecte » au côlon réalisée samedi à Sao Paulo.

 

GENEVE – Deux splendides bracelets ayant appartenu à la reine de France Marie-Antoinette, tous deux couverts d’une centaine de diamants, vont pour la première fois être mis aux enchères publiques par Christie’s le 9 novembre à Genève.

 

PARIS – Les strass s’apprêtent à nouveau à briller de mille feux, les plumes des « oiseaux de paradis » ont été regonflées une à une à la vapeur, les grands-écarts du French cancan sont à nouveau maîtrisés après trois mois de répétitions intensives: fermés depuis un an et demi en raison de la pandémie, le Moulin Rouge et Le Lido, emblèmes des folles nuits parisiennes, rouvrent enfin.

(afp)

Rentrée gouvernementale, Guinée et nécrologie   au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Rentrée gouvernementale, Guinée et nécrologie   au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 9 sept. 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè continuent de commenter, ce jeudi, le putsch manqué en Guinée, évoquent le décès, la veille, du journaliste Amobé Mévégué, sans oublier la rentrée gouvernementale.

« Rentrée gouvernementale : De nombreux dossiers sur la table  », affiche, en première page, le quotidien privé Le Pays, ajoutant : « De retour de vacance, des ministres racontent ».

Dans la même veine, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, se contente d’arborer : « Rentrée gouvernementale : Propos de ministres », avant de mentionner que la « reprise du dialogue politique (est annoncée pour) ce mois ».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya met en exergue « Relever les grands défis ».

Selon le journal, après un mois de vacances, le gouvernement burkinabè a effectué, hier mercredi 8 septembre 2021 au palais présidentiel de Kosyam, sa rentrée. Et de souligner que plusieurs défis attendent les membres de l’Exécutif.

A en croire Sidwaya, le gouvernement compte mettre à profit le dernier trimestre de l’année 2021 pour engager les grandes réformes annoncées lors de la campagne présidentielle du Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré.

Le même journal aborde le sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenu hier mercredi, par visio-conférence.

Sous le titre « la Guinée suspendue de toutes les instances », Sidwaya informe qu’à l’occasion du sommet extraordinaire, les chefs d’Etat de la sous-région ont « exigé le retour à l’ordre constitutionnel normal et la libération +immédiate+ du président Alpha Condé ».

C’est à juste titre que le journal privé  Le Quotidien titre : « Coup d’Etat en Guinée : la CEDEAO exclut le pays de toutes ses instance et exige la libération de Alpha Condé ».

De son côté, L’Observateur Paalga, dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’ se demande « que peut bien faire la pauvre CEDEAO ?».

De l’avis du confrère, jusque-là, il n’y a rien de nouveau dans les recommandations de la CEDEAO au sujet de la situation en Guinée puisque, argumente-t-il, « c’est la même mesure qui a toujours été appliquée aux militaires qui ont osé descendre par effraction sur la scène politique ».

Sous une note moins gaie, L’Observateur Paalga évoque le décès, des suites de courte maladie, du journaliste-animateur et producteur camerounais, Amobé Mévégué, titrant : « L’homme-orchestre s’est tu à jamais ».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, laisse lire en manchette : « Décès de Amobé Mévégué : Monsieur +Plein Sud+ restera +A l’Affiche+ de l’Histoire africaine».

Ce journal privé rappelle que le disparu laisse un grand vide dans le monde des promoteurs culturels, pour ne pas dire médiatique.

« Mais surtout, il montre à toutes et tous le chemin à suivre pour placer la culture africaine dans l’espace qui lui appartient dans l’ordonnancement mondial », commente Aujourd’hui au Faso, avant de s’interroger :  « Quel artiste ne connait pas Amobé ? ».

A en croire le confrère, « Tiken Jah, Awadi, Youssou N’Dour, Fally Ipupa, Koffi Olomidé…tous ont d’ailleurs exprimé leurs compassion face à cette disparition brutale ».

En guise de titre, Sidwaya  mentionne qu’« un défenseur de la culture africaine s’en est allé », là où Le Pays écrit : «Le journaliste Amobé Mévégué est décédé ».

Agence d’information du Burkina  

Sexe contre nourriture à Kongoussi: Deux « faux témoins » à la barre le 15 septembre (Procureur)

Burkina-Société-Témoignages-Enquête

Sexe contre nourriture à Kongoussi: Deux « faux témoins » à la barre le 15 septembre (Procureur)

Kongoussi, 8 sept. 2021(AIB) – Deux personnes qui ont livré « des faux témoignages » à un journal en ligne faisant cas de femmes déplacées contraintes à des rapports sexuels contre de la nourriture, seront jugées à partir du 15 septembre 2021 à Kongoussi, a annoncé mercredi le Procureur Wendyam Lambert Sanfo.

Dans un communiqué transmis à l’AIB, le Procureur près le Tribunal de grande instance (TGI) de Kongoussi, précise que les enquêtes menées par la gendarmerie nationale révèlent que la Direction provinciale de l’action humanitaire du Bam est irréprochable par rapport à ces allégations.

Déjà le 20 août dans une rencontre publique dont l’AIB a rendu compte le 27 août, des témoins avaient demandé la clémence des services sociaux du Bam pour avoir livré des faux témoignages à la presse.

Wendyam Lambert Sanfo ajoute avoir émis un mandat d’arrêt contre un relais communautaire en fuite, soupçonné d’avoir contraint des femmes déplacées à des rapports sexuels contre de la nourriture.

Selon les informations de l’AIB, le fugitif du nom de Daouda Sayoré est une Personne déplacée interne (PDI) qui travaillait comme relais communautaire au profit d’une ONG.

Le Burkina Faso enregistre près d’un million et demi de PID, suite aux attaques terroristes dans certaines régions.

Ces déplacés internes trouvent refuge généralement dans des sites d’accueil et bénéficient de l’accompagnement de l’Etat et de ses partenaires, ainsi que des personnes morales ou physiques.

Agence d’information du Burkina

AR/ata/ak

Image d’archives: Burkina24.com

Yagha : Un vigile décapité

Burkina-Insécurité

Yagha : Un vigile décapité

 Sebba, 8 sept. 2021(AIB) – Des hommes armés non encore identifiés ont décapité, le vigile du CMA de Sebba, puis abandonné sa dépouille sur l’axe Sebba-Solhan, tout en promettant le même sort aux personnes qui emprunteront le même axe.

 A en croire une source locale, c’est très tôt dans la matinée du mardi 7 septembre 2021 que le corps sans vie du vigile du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Sebba a été découvert l’axe Sebba-Solhan.

Par ailleurs, elle a indiqué que la distance entre la tête et le reste du corps est estimée à environ 4 km.

Notre source nous a précisé que l’infortuné, la cinquantaine révolue, marié et père de 7 enfants,  a été décapité par les Hommes armés non identifiés (HANI).

Notre interlocuteur a en outre ajouté que les HANI ont laissé un message en arabe sur une feuille invitant les populations à éviter d’emprunter l’axe Sebba-Solhan de crainte de subir le même sort.

La source nous a informé que le défunt est un ressortissant de Solhan, localité située à une quinzaine de km de Sebba, chef-lieu de la province du Yagha.

Il  a été enlevé chez lui le 2 septembre dernier dans le village de Bombongou à 7 km de Sebba aux environs de 7 heures alors qu’il s’apprêtait à se rendre à son lieu de travail.

Selon certains témoignages, les ravisseurs ont appelé la famille de leur captif le lundi 6 septembre dernier dans la journée, la rassurant qu’ils ramèneront le vigile.

Dans l’attente, la famille a été informée de la présence du corps sans vie du vigile le mardi 7 septembre très tôt le matin sur l’axe Sebba-Solhan. La famille s’est déportée sur les lieux pour enlever le corps et a procédé à l’inhumation à Sebba.

En rappel, plus de 132 personnes ont été massacrées aveuglement dans la nuit du 4 au 5 juin 2021 à Solhan (Nord), dans la pire attaque enregistrée depuis le début de la crise sécuritaire en 2015.

Le drame a créé un véritable choc national et emporté le ministre de la Défense Chérif Sy et son collègue de la Sécurité Ousséni Compaoré.

Agence d’information du Burkina

 

Burkina : Plusieurs terroristes neutralisés à Gouinga (Centre-nord) et ailleurs

Burkina-Terrorisme-Armée-Actions

Burkina: Plusieurs terroristes neutralisés à Gouinga (Centre-nord) et ailleurs

Ouagadougou, 8 sept. 2021 (AIB) – Dans un document dressant le point de ses actions au cours de la semaine écoulée, l’armée nationale burkinabè annonce avoir neutralisé plusieurs terroristes dans la  zone de Goinga, province du Sanmatenga (Centre-nord) et dans bien d’autres localités du Burkina Faso.

Selon le document parvenu à l’AIB, l’action de neutralisation menée à Goinga est l’oeuvre d’une unité d’intervention de Kaya qui est intervenue pour sécuriser, la localité, suite à une incursion d’individus armés, le samedi 4 septembre.

L’on se souvient que le samedi 4 septembre 2021, des individus armés avaient attaqué le village, incendiant des boutiques situées à proximité de la Route nationale n°3 (RN3 : Ouaga-Dori).

« Cette intervention (de l’armée nationale) qui a également mobilisé des vecteurs aériens, a permis de neutraliser plusieurs terroristes et de détruire leur zone refuge ainsi que de la logistique », peut-on lire dans l’écrit de l’armée.

Le même document renseigne que le 1er septembre 2021, « une opération d’opportunité, coordonnée entre forces aériennes et forces terrestres, a per­mis de détruire un plot logistique dans les environs de Toéni (Province du Sourou) ».

Et de préciser que plusieurs terroristes ont été neutralisés et plusieurs matériels détruits dont des moyens roulants et du carburant.

 

A en croire l’armée nationale, le 4 septembre 2021, un engin explosif improvisé a été découvert par une unité de gendarmerie en patrouille dans les environs de Bouna (Province du Sourou). L’engin a été détruit par les équipes spécialisées.

Les autres activités menées au cours de la même semaine, concernent la sécurisation de marchés et de lieux de cultes dans tous les groupements de forces, la sécurisation des travaux de bitumage de l’axe Dori-Gorom, les escortes au profit de structures étatiques et de structures privées dans les différents groupements de force, etc.

Les forces armées nationales disent avoir apporté leur soutien au CSPS de Natiaboani (province du Gourma) à travers un don de matériel médical.

Agence d’information du Burkina

Burkina : l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme (ministre)

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Burkina : l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme (ministre)

Ouagadougou, 8 sept. 2021 (AIB) – Le ministre d’Etat, chargé de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré a affirmé mardi, que l’islam n’a à rien avoir avec le terrorisme et que pour la réconciliation nationale, il faut la déradicalisation des jeunes qui se sont laissés entrainer dans le terrorisme.

« L’islam tel qu’il est vécu en Arabie Saoudite, n’a rien à voir avec ce que certains disent ici en faisant du terrorisme, il y a des institutions qui prêchent le vrai l’islam pour que les gens ne fassent pas la confusion. L’islam n’a rien à voir avec le terrorisme », a affirmé le ministre burkinabè chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Zéphirin Diabré.

M. Diabré s’exprimait mardi à Ouagadougou après une audience avec l’ambassadeur du royaume d’Arabie Saoudite au Burkina Faso, Fahad Aldosari , a rapporté le quotidien national Sidwaya.

Selon le ministre chargé de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, l’Arabie Saoudite opère des expériences en matière de réconciliation pouvant être « utiles » au Burkina Faso.

« Il y a la déradicalisation des jeunes qui ont été enrôlés dans le terrorisme. Ils ont des centres dédiés à la déradicalisation. Ce sont des expériences qui peuvent aider le Burkina Faso dans ce que nous appelons la réconciliation sécuritaire, notamment avec les jeunes burkinabè qui se sont laissés entrainer dans le terrorisme », a indiqué Zéphirin Diabré.

Pour l’ambassadeur d’Arabie Saoudite au Burkina Faso, Fahad Aldosari, c’était une occasion pour lui de s’imprégner des réalités  du département en charge de la réconciliation nationale du pays.

Agence d’information du Burkina

AO/ata/ak

 

 

Burkina : la fracture numérique constitue une inégalité sociale entre personnes (Ministre)

Burkina-Education-Journée

Burkina : la fracture numérique constitue une inégalité sociale entre personnes (Ministre)

Ouagadougou, 8 sept. 2021 (AIB) – Le ministre en charge de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro, à l’ occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation (JIA), a adressé un message à l’ensemble de la population sur l’inégalité à l’accès aux Technologies de l’information et de la communication (TIC).

Selon le ministre en charge de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro, les populations qui ne peuvent accéder à la radio, à la télévision, à l’Internet se sont vues exclues de toute une série d’informations et de services essentiels à leur développement et émancipation.

« C’est en réponse à cette préoccupation majeure que la célébration de la JIA de 2021 est placée sous le thème : « L’alphabétisation pour une reprise axée sur l’humain : réduire la fracture numérique », a-t-il déclaré.

Dans son message à l’occasion de la JIA, le ministre a ajouté que l’accès aux possibilités d’alphabétisation et d’éducation n’a pas été réparti de manière égale.

« Le passage rapide à la stratégie d’enseignement à distance souvent associé à un apprentissage en présentiel n’a pas toujours été possible pour tous les apprenants », a-t-il reconnu.

 

«Ceci met ainsi en lumière la fracture numérique persistante en termes de connectivité, d’infrastructure, d’accès à l’électricité et de capacité à utiliser la technologie requise pour assurer la continuité pédagogique », a-t-il poursuivi.

La « fracture numérique » est une expression apparue dans les années 1990 avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC).

Aujourd’hui, elle  se réfère aussi bien à l’accès matériel à ces technologies qu’aux inégalités sociales qui résultent des différents usages que l’on en fait.

 

Selon le ministre en charge de l’éducation, la réduction des fractures numériques est donc nécessaire et indispensable afin d’atténuer les inégalités socio-économiques et de promouvoir davantage l’équité et la justice sociale.

 

« Le choix du thème « L’alphabétisation pour une reprise axée sur l’humain : réduire la fracture numérique » est une insistance sur le rôle essentiel de l’alphabétisation. Car, elle est un élément du droit à l’éducation et permet non seulement  d’émanciper les individus mais  d’améliorer leur vie ».

 

« La  Journée internationale de l’Alphabétisation 2021 examinera les façons dont l’alphabétisation peut contribuer à bâtir un fondement solide pour une reprise axée sur l’humain ».

L’utilisation des technologies de l’information et de la communication est de nos jours une  condition sine qua non d’une pleine intégration économique, sociale et culturelle.

 

De l’avis de M. Ouaro, la célébration de la JIA 2021 permettra  de réfléchir et de discuter sur des stratégies pour promouvoir des centres d’alphabétisation, espaces publics d’accès, d’initiation et d’accompagnement à ces outils.

 

Agence d’information du Burkina

 

SS/ata/ak

Burkina : La chimio prévention du paludisme au profit de 4 millions d’enfants

Burkina-Santé-Prévention

Burkina : La chimio prévention du paludisme au profit de 4 millions d’enfants

Ouagadougou 8 sept. 2021 (AIB) – Pour mieux garantir leur protection en cette période des pluies, le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo a lancé, vendredi dernier à Kokologho, au profit de plus de 4 millions d’enfants, le quatrième passage de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier.

Le ministre de la Santé Charlemagne Ouédraogo, entend prévenir plus de quatre millions d’enfants, en âge de trois à cinquante-neuf mois, contre le paludisme sur toute l’étendue du territoire.

« L’administration de ces produits pharmaceutiques va permettre de réduire la morbidité et l’incidence du paludisme d’environ 75% », a indiqué le ministre.

Il s’exprimait vendredi à Kokologho, lors du lancement de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier couplée au dépistage de la malnutrition aiguë en matière de la santé de la prévention du paludisme au Burkina Faso.

L’évènement est rapporté par le quotidien national  Sidwaya qui fait observer que, selon Charlemagne Ouédraogo, cette campagne vise à réduire le paludisme chez les enfants et de rassurer les parents de la qualité des produits qui sont administrés à leurs enfants.

« L’année dernière notre enquête a montré qu’il y a 9% d’enfants malnutris avec au moins 1% de malnutrition aiguë sévère. Et les enfants qui sont dans cette situation ne doivent pas prendre ces produits », a-t-il précisé.

Le ministère de la Santé a mis en œuvre en 2015 la chimio prévention du paludisme saisonnier pour prévenir le paludisme chez les enfants âgés de 3 à 59 mois.

Agence d’information du Burkina

MAK/ata/ak

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 8 SEPTEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 8 SEPTEMBRE 2021

 

KABOUL – Les talibans ont nommé mardi les principaux ministres de leur gouvernement, dirigé par Mohammad Hassan Akhund, un ancien proche de leur fondateur, le mollah Omar.

 

Les islamistes, qui s’étaient engagés à former un gouvernement ouvert à d’autres groupes, trustent les principaux portefeuilles, et n’ont pas nommé de femme. Abdul Ghani Baradar, le cofondateur de leur mouvement, devient numéro 2 du régime, et Sirajuddin Haqqani, leader du réseau éponyme, historiquement proche d’Al-Qaïda, recherché par les Etats-Unis, obtient le portefeuille de l’Intérieur.

 

– Le chef suprême des talibans, Hibatullah Akhundzada, dans une très rare intervention publique, a invité le nouveau gouvernement à « faire respecter la charia » dans le pays. Le régime taliban « n’a de problème avec personne », a-t-il souligné, alors que plus de 120.000 Afghans se sont exilés ces dernières semaines par crainte des talibans.

 

– A Hérat (ouest), deux personnes ont été tuées et huit blessées par balle lors d’un rassemblement anti-taliban, selon un médecin local.

 

MEXICO – La Cour suprême du Mexique a jugé inconstitutionelle la criminalisation de l’avortement, lors d’un vote mardi à l’unanimité qui va permettre aux Mexicaines de tout le pays d’accéder à cette pratique.

 

BASE AMERICAINE DE GUANTANAMO (Cuba) – Le procès du cerveau présumé du 11-Septembre, Khalid Sheikh Mohammed, et de quatre autres accusés, a repris mardi après 18 mois d’interruption à la prison militaire de Guantanamo, mais son issue semble encore bien lointaine, alors que l’Amérique s’apprête à commémorer le 20e anniversaire des attentats.

 

SAN SALVADOR – Le Salvador est depuis mardi le premier pays au monde à faire du bitcoin une monnaie légale, à côté du dollar américain, une initiative critiquée par les organismes financiers internationaux qui a débuté avec un crash du système informatique et une forte chute de la valeur de la cryptomonnaie, avant un léger rebond.

 

CONAKRY – Les putschistes qui ont renversé le président guinéen Alpha Condé ont libéré mardi un premier groupe de dizaines d’opposants au régime déchu, à la veille d’un sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) sur la Guinée.

 

SAO PAULO (Brésil) – Haranguant une foule de dizaines de milliers de partisans mardi à Sao Paulo, le président brésilien Jair Bolsonaro a lancé que « seul Dieu » pouvait le chasser du pouvoir et a multiplié les attaques contre les institutions et le système électoral.

 

JAKARTA – L’incendie d’une prison indonésienne dans la région de la capitale Jakarta a fait au 41 morts et plusieurs dizaines de blessés, a annoncé la police mercredi.

 

MEXICO – Un seisme de magnitude 7,1 sur l’échelle de Richter s’est produit mardi soir dans le sud-est du Mexique, a indiqué le Centre national de sismologie.

 

LONDRES – Pour remettre d’aplomb un système de santé à bout de souffle à cause de la pandémie, le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est résolu mardi à augmenter les prélèvements sociaux, rompant une promesse de campagne et s’exposant à la colère de sa majorité conservatrice.

 

JOHANNESBURG – L’Afrique a dépassé mardi le chiffre des 200.000 morts depuis le début de la pandémie de coronavirus, le continent pauvre souffrant d’un manque cruel de vaccins avec moins de 3% de sa population entièrement immunisée à ce jour.

 

PARIS – Le Covid-19 a eu un « impact dévastateur » sur la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, qui a connu un recul sans précédent, a déploré mercredi le Fonds mondial de lutte contre ces maladies dans son rapport annuel.

 

KAMPALA – Deux députés de l’opposition ougandaise ont été inculpés mardi pour avoir prétendument orchestré une vague de meurtres à la machette, qui a fait des dizaines de morts dans le Sud du pays, une décision qualifiée de « persécution politique » par leur avocat.

 

BERLIN – La chancelière allemande Angela Merkel s’est de nouveau jetée dans la campagne électorale mardi en apportant un soutien appuyé au candidat de son camp conservateur Armin Laschet, en pleine tourmente à moins de trois semaines d’un scrutin indécis.

 

PARIS – L’ONU a refusé mardi de reporter la COP26 de novembre à Glasgow, comme le demandaient les ONG qui estimaient que la cruciale conférence sur le climat ne pourrait être « juste et inclusive » en raison des difficultés des pays pauvres pour y accéder, entre inégalités de vaccination et coûteuse quarantaine.

 

VIENNE  – L’AIEA, dans un rapport particulièrement sévère, a dénoncé le manque de coopération de l’Iran, qui porte gravement atteinte à sa mission de surveillance du programme nucléaire, sur fond d’impasse des négociations pour sauver l’accord de Vienne.

 

PARIS – Revers pour le groupe cimentier Lafarge: la plus haute juridiction judiciaire française a invalidé mardi l’annulation de son inculpation pour « complicité de crimes contre l’humanité » dans l’enquête sur ses activités en Syrie jusqu’en 2014.

 

MUNICH (Allemagne) – Régulièrement attaquée par les défenseurs de l’environnement, l’industrie automobile « fait partie de la solution » au changement climatique, a affirmé mardi Angela Merkel, dans un plaidoyer pour ce secteur phare de l’industrie allemande qui tient son salon professionnel à Munich.

 

STOCKHOLM – Occupé, ça sonne occupé… Pour éviter de travailler, un conseiller du fisc suédois avait trouvé l’astuce de s’appeler sur son propre numéro personnel pendant un total de 55 heures, jusqu’à ce qu’il soit démasqué par ses supérieurs.

(afp)

Lutte contre le terrorisme, putsch en Guinée et football, en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Lutte contre le terrorisme, putsch en Guinée et football, en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 8 sept. 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de sujets variés dont le sport et la situation en Guinée avec le putsch survenu dimanche dernier, sans oublier la lutte contre le terrorisme.

Le quotidien national Sidwaya aborde la visite, hier mardi au Burkina Faso, du ministre malien de la Défense, le colonel Sadio Camara, en arborant : « Burkina-Mali : Une vision commune contre le terrorisme ».

Sidwaya croit savoir que la lutte contre le terrorisme est un défi commun au Burkina Faso et au Mali et la réponse à ce problème doit être globale.

« C’est la conviction du président de la transition malienne, Assimi Goïta, qui a de ce fait dépêché son ministre de la Défense, le colonel Sadio Camara, auprès du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, pour échanger sur la question », écrit le journal.

A ce propos, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso titre : « Lutte contre le terrorisme : Le Mali et le Burkina Faso mutualisent leurs forces ».

Toujours concernant la lutte contre le terrorisme, Aujourd’hui au Faso renseigne que « plusieurs terroristes ont été neutralisés la semaine écoulée ».

Le même journal privé, parlant de la situation en Guinée, s’interroge : « Guinée, après le putsch : Et maintenant retour vers le futur ou le passé ? ».

De son côté, L’Observateur Paalga évoque le sujet dans ses rubriques ‘’Les Humeurs de Barry’’ et ‘’Regard sur l’actualité’’, avec respectivement comme titres : «Le professeur est mort, vive le légionnaire » et « Et pourtant, il y a des pépites démocratique en Afrique ».

Le journal privé Le Quotidien publie la réaction de l’homme politique Hermann Yaméogo qui déclare à la Une, au sujet du coup d’Etat en Guinée :  « je voyais venir les choses ».

Pendant ce temps, Le Pays donne la parole à des analystes politiques et acteurs de la société civile burkinabè qui commentent le putsch contre le président guinéen Alpha Condé.

Ainsi, Alexandre Sankara, membre du haut conseil du parti Progressistes unis pour le renouveau (PUR) pense que « l’Afrique n’a peut-être pas besoin finalement de démocratie mais seulement de dirigeants patriotes, travailleurs, intègres, vertueux, rigoureux…».

Quant au secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), Sagado Nakanabo, il affirme que « seul le peuple mobilisé peut conduire un véritable changement».

Me Guy Hervé Kam du Mouvement SENS, lui, considère qu’« il ne faut jamais désespérer de la démocratie».

En sport, Le Pays revient, dans sa rubrique ‘’Actu-foot’’, sur les éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022, se posant cette question : « Burkina Faso-Algérie : Délocalisé au Maroc, pourquoi ce match est si spécial ? ».

Au même moment, Sidwaya laisse lire à sa Une : «Eliminatoires coupe du monde/Burkina-Algérie : 1-1 : Les Etalons tiennent en respect les Fennecs ».

A ce propos, le journal privé Aujourd’hui au Faso s’exclame : « Burkina-Algérie : Déjà déterminant ! », là où L’Observateur Paalga mentionne : « Les Etalons tiennent tête au Fennecs».

Agence d’information du Burkina

Eliminatoires Coupe du monde 2022 : le Burkina Faso et l’Algérie se séparent dos à dos (1-1)

FOOT-BFA-ALG-SPORT-FIFA-CM2021

Eliminatoires Coupe du monde 2022 : le Burkina Faso et l’Algérie se séparent dos à dos (1-1)

Ouagadougou, 7 sept. 2021 (AIB) – Les Etalons du Burkina Faso ont fait jeu égal avec les Fennecs d’Algérie mardi soir au Grand stade de Marrakech (Maroc), comptant pour la 2e journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022 dans la poule A. Mi-temps : 0-1 pour les Fennecs.

Ce sont les champions d’Afrique en titre, les Fennecs qui ont ouvert le score à la 17e minute par leur attaquant de Galatasaray (Turquie) Soufiane Fégouli avant que Abdoul Fessal Tapsoba (Standard de Liège, Belgique) n’égalise à la seconde période de jeu (64e) pour le Burkina Faso.

La dernière confrontation entre les deux équipes date de 2013 lors du dernier tour des éliminatoires de la coupe du monde « Brésil 2014 ». A l’aller le Burkina Faso l’avait emporté par 3 buts à 2 avant que l’Algérie ne s’impose au retour à Blida (1-0) pour se qualifier.

Le Burkina Faso est dans le groupe A avec l’Algérie, le Djibouti et le Niger. L’Algérie occupe la première place avec 4 points (+8), suivi du Burkina Faso (4 points+2). Le Niger qui a remporté son duel face au Djibouti (4-2) est classé 3e (3 points +0) et le Djibouti ferme la marche avec 0 point (– 10).

Les Etalons effectueront un déplacement le 6 octobre prochain pour la 3e journée de ces éliminatoires pour affronter le Djibouti pendant que le Niger sera face à l’Algérie à Blida.

La Coupe du monde de 2022 est prévue pour se jouer au Qatar.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

 

 

Tapoa (Est) : Un berger tue le présumé assassin de son adolescent

Burkina-Société-Faits divers

Tapoa (Est) : Un berger tue le présumé assassin de son adolescent

 Diapaga, 7 sept. 2021 (AIB) – Un berger a tué mardi à Kantchari, sur son lit d’hôpital, l’homme qui a ôté la vie à son fils de 15 ans, deux jours plus tôt parce que son troupeau s’est retrouvé dans son champ.

Un jeune berger a été tué, le dimanche 5 septembre 2021, vers 16 heures, par  un agriculteur dans des champs à Boudieri, localité située à mi-chemin entre Kantchari et Diapaga.

L’agriculteur aurait usé de son arme à feu pour abattre l’adolescent, parce que son troupeau s’est retrouvé dans son champ.

Le mardi 7 septembre 2021, dans la matinée, le présumé assassin s’est rendu à la brigade de gendarmerie de Kantchari avec «un doigt coupé et très ensanglanté», accusant la famille de sa victime de lui avoir tranché le pouce.

Vu son état de santé,  le présumé coupable a été admis au Centre médical de Kantchari. C’est dans cette formation sanitaire que le géniteur du jeune berger l’a assommé de coups mortels avec un gourdin avant de prendre ses jambes à son cou.

Rappelons qu’avant ce double homicide, un litige foncier oppose les deux familles depuis belle lurette.

Agence d’information du Burkina

BL-JS/ata/ak

 

«Le Burkina Faso a fait de la santé de la reproduction une priorité » (Alpha Barry)

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«Le Burkina Faso a fait de la santé de la reproduction une priorité » (Alpha Barry)

Ouagadougou 7 sept.2021 (AIB)-Le chef de la diplomatie burkinabè Alpha Barry a affirmé lundi, que «le Burkina Faso a fait de la santé de la reproduction une priorité», afin de garantir  une vie sexuelle saine à la population.

«Le Burkina Faso a fait de la santé de la reproduction, une priorité parce la Constitution du 2 juin 1992, le code des personnes et de la famille en passant par les textes et les lois internes, les droits et la dignité des populations à une vie sexuelle saine sont garantis» a affirme le ministre Alpha Barry.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, a ajouté que « la disparité des législations d’un Etat à un autre, constitue un frein à une approche globale et harmonisée des politiques adoptées dans les cadres de la santé de la reproduction»

Il s’exprimait hier lundi à Ouagadougou, au cours d’un atelier régional d’échanges sur les législations en matière de la santé de la reproduction dans l’espace CEDEAO dont le quotidien Sidwaya en fait un compte rendu mardi.

«Les droits de la santé sexuelle et reproductive constituent une préoccupation majeure pour les pays de la CEDEAO» a déclaré le Directeur Général de l’Organisation ouest africaine de la Santé Stanley Okolo, d’après Sidwaya.

Il a souhaité que Ouagadougou soit le point de départ vers l’adoption des textes législatifs harmonisés sur les droits de la santé sexuelle et reproductive dans cette zone ouest africaine.

Pour le ministre burkinabè de la Santé Pr Charlemagne Ouédraogo, ceci permettra aussi aux personnes qui passent d’une frontière à une autre, d’être au courant de ce qui existe en matière de santé sexuelle et reproductive et les droits qui vont l’accompagner.

L’atelier de Ouagadougou est organisé dans le cadre de la mise en œuvre du projet Démographie et santé sexuelle et de la reproduction (DEMSAN), financé par l’Agence française de développement (AFD).

En rappel, le Burkina Faso a déclaré en juillet 2020, la gratuité des soins et des services de planification familiale.

Agence d’information du Burkina

mak-cyr/ata/ak

Photo d’archive : Page Facebook ministre Alpha Barry.

 

 

Burkina/Recherche : Le FONRID déroule le programme d’activités de ses 10 ans d’existence

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Burkina/Recherche : Le FONRID déroule le programme d’activités de ses 10 ans d’existence

Ouagadougou, 07 sep. 2021 (AIB)-Le Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) a déroulé mardi son programme d’activités entrant dans le cadre de la célébration de ses 10 ans d’existence, prévue du 13 au 15 octobre 2021.

«Le Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) célèbrera à Ouagadougou, du 13 au 15 octobre 2021, son dixième anniversaire» a déclaré mardi le secrétaire général du ministère en charge de la recherche et de l’innovation, Mahamadou Sawadogo, lors d’un point de presse.

Il a ajouté que l’évènement qui se déroulera sous le thème «FONRID : 10 ans de financement de recherche et de l’innovation, bilan et perspectives», sera présidé par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation Pr Alkassoum Maïga.

Pour Mahamadou Sawadogo la célébration des 10 ans du FONRID sera l’occasion de présenter la structure au public.

Elle permettra selon lui de faire le bilan de l’action du FONRID sur le terrain et de procéder au besoin à des réajustements dans son fonctionnement.

Mahamadou Sawadogo a annoncé que ce jubilé d’étain sera meublé de deux conférences publiques qui permettront selon M. Sawadogo de mettre en lumière les résultats «phares» engrangés et de s’appesantir sur les difficultés et mécanismes de financement.

Il a poursuivi que quatre panels seront également organisés et porteront sur une réflexion sur la mobilisation des ressources, la valorisation des résultats de recherche, les procédures de gestion des projets du FONRID.

Mahamadou Sawadogo a annoncé aussi des activités de communication comme la diffusion d’un film sur le parcours du FONRID, l’organisation d’une caravane de presse, l’animation de plateaux radio et télé et une soirée gala.

Agence d’information du Burkina

kar-ss/ata/ak

Photo d’archive et d’illustration : minute.bf

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Burkina et le Mali en quête «d’une réponse globale» contre le terrorisme

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Le Burkina et le Mali en quête «d’une réponse globale» contre le terrorisme

 Ouagadougou, 7 sept. 2021(AIB)-Le Burkina Faso et la République du Mali, se sont convenus mardi, de trouver «une réponse globale» contre leur «même ennemi» qu’est le terrorisme.  

«Le défi auquel nous sommes confrontés est commun et la réponse est globale. Donc c’est ensemble que  nous allons relever le défi» de la lutte contre le terrorisme, a affirmé le ministre de la Défense malienne, le Colonel Sadio Camara.

Le Colonel Camara qui s’exprimait mardi, à l’issue d’une audience avec le président du Faso Roch Kaboré, a ajouté que le Burkina Faso et le Mali «se battent au quotidien contre le même ennemi : le terrorisme».

L’officier a fait cas d’opérations communes que les deux armées vont mener dans les mois à venir.

«L’objectif est de trouver une solution à ce problème qui a trop fait souffrir nos braves populations», a précisé le Colonel Sadio Camara.

En rappel, le Burkina Faso et le Mali qui partagent près de  600km de frontière, subissent depuis quelques années, des attaques terroristes qui ont tué des centaines de personnes et occasionné le déplacement de milliers de personnes ainsi que la fermeture de nombreuses infrastructures sociaux.

Agence d’information du Burkina

cyr-mak-ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Drame, Guinée et sport  au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Drame, Guinée et sport  au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 7 sept. 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mardi, commentent les éliminatoires de la coupe du monde, le coup d’Etat survenu le 5 septembre   en Guinée, sans oublier l’indignation du syndicat du Bâtiment et des travaux publics (BTP) suite à l’effondrement d’un bâtiment à l’université Norbert Zongo de Koudougou,  occasionnant quatre morts.

« Effondrement à l’Université Norbert-Zongo : Des syndicats du BTP chargent le gouvernement », arbore à sa machette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, l’Observateur Paalga.

Le journal privé rappelle que la dalle d’un édifice en chantier à l’Université Norbert Zongo (UNZ) a cédé le mardi 31 août dernier causant la mort de quatre personnes dont trois étudiants stagiaires.

Le confrère rapporte que les réactions d’indignations et de condamnation ne cessent de tomber.

L’Observateur Paalga souligne que les syndicats du Bâtiment et des travaux publics (BTP) tiennent pour « responsables le gouvernement pour avoir attribué le marché à des entreprises qui ont failli dans la réalisation de cet ouvrage ».

Pour sa part, le quotidien privé, L’Express du Faso  édité à Bobo-Dioulasso laisse lire à sa Une : « Effondrement à l’Université de Koudougou : les syndicats du BTP accusent le gouvernement ».

Le journal indique que les travailleurs du BTP ont animé une conférence de presse, lundi 6 septembre à Ouagadougou.

Selon lui, les syndicats appellent au sens des responsabilités et invite les travailleurs du BTP à dénoncer les mauvaises conditions de santé et sécurité sur les chantiers à savoir la corruption dans le suivi et le contrôle technique des chantiers, l’approvisionnement des agrégats et matériaux.

Sous un autre registre, le quotidien national  Sidwaya  mentionne à sa première page : « Assassinat d’un berger dans le Tapoa : ce que disent des témoins ».

Le journal public dans sa rubrique société, rapporte qu’un berger d’environ 15 ans  a été tué par un agriculteur à Boudiéri le dimanche 5 septembre 2021.

Selon le journal, l’agriculteur  a usé de son arme à feu pour abattre l’adolescent,  parce que son troupeau s’est retrouvé dans son champ.

Le quotidien d’Etat souligne que les autorités locales ont fait le déplacement dans la matinée du lundi à Boudiéri pour apaiser les esprits car la tension serait montée entre les deux familles.

L’Observateur Paalga revient sur la situation socio-politique en Guinée, mentionnant comme titre à sa une : « Coup d’Etat en Guinée : quand les vaincus acclament le vainqueur ».

Le confrère rappelle que le président guinéen, Alpha Koné est victime d’un coup d’Etat depuis dimanche 5 septembre et que  « Mamady Doumbouya serait le nouvel homme fort de la Guinée ».

De son avis, le chef de la junte a été applaudi à son arrivé au palais du peuple de Conakry comme pour dire, le régime Condé est mort, vive l’ère Doumbouya.

Pour sa part, le journal privé, Le pays titre  « Coup d’Etat en Guinée-Conakry : les militaires africains sont les mêmes ».

Le journal, précise que l’ex- président, Alpha Condé,  né le 4 mars 1938 à Boké en Basse-Guinée a accédé au pouvoir le 21 décembre 2010 après une longue lutte.

Le quotidien public Sidwaya met en exergue les propos de Asseghna Somda, un analyste politique qui estime que  suite à la chute de Alpha Condé « les Guinéens vont bientôt déchanter ».

De l’avis de M. Somda, par ailleurs, chargé de programmes de Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), « c’est une déstabilisation des institutions, une remise en cause des principes démocratiques parce qu’en démocratie, il n’y a qu’une seule véritable voie d’accès et d’exercice du pouvoir : celle des urnes ».

Quant à L’Express du Faso, il s’exclame : « Coup d’Etat contre Alpha Condé, condamnez et on avance ! ». Selon le journal, les condamnations sont devenues des refrains pour ceux qui les font.

Sous un autre registre, le journal privé, Le Pays titre :  « Eliminatoires de la coupe du monde 2022 : les Etalons veulent en découdre avec les Fennecs ».

Le journal précise que le face à face des Etalons du Burkina Faso et les Fennecs de l’Algérie peut déjà dessiner le destin de chacune des deux équipes dans ces éliminatoires. Selon le journal, le match se jouera ce mardi 7 septembre 2021.

Le journal Sidwaya aborde le même sujet en ces termes « Burkina-Algérie : les Etalons veulent mettre fin à l’invincibilité des Fennecs ».

Le quotidien national informe que le Burkina Faso affronte L’Algérie ce mardi à 19H au grand stade de Marrakech.

A l’en croire, les Etalons entendent aborder cette confrontation avec la plus grande détermination.

Agence d’information du Burkina

AO/ata/ak

 

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