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Décès du pape François : un pontificat au service de la paix et du dialogue

Décès du pape François : un pontificat au service de la paix et du dialogue

Ouagadougou, 22 avril 2025(AIB)-Le 266e souverain pontife de l’Église catholique est décédé le 21 avril 2025, dans sa 88e année. Il aura marqué le monde par son style pastoral distinctif, sa promotion du dialogue interreligieux, son engagement en faveur de la justice et de la paix, ainsi que par des réformes audacieuses, parfois controversées.

Coriace et déterminé, le premier pape issu du continent américain a poursuivi sa mission avec ténacité, malgré une santé déclinante depuis trois ans.

Fidèle à son engagement de servir l’Église jusqu’au bout, il s’est offert un bain de foule et a reçu en audience le vice-président des États-Unis, le jour même de Pâques, à quelques heures seulement de sa mort. Et ce, alors qu’il se remettait encore d’une pneumonie ayant touché ses deux poumons.

De ses débuts à la fin de sa vie, le pape François s’est illustré comme un leader proche des fidèles, soutenant des clubs de football, lavant les pieds de migrants, en rupture avec certaines traditions de la Curie romaine.

Ses douze années de pontificat l’ont mené aux quatre coins du monde, des pays en guerre aux sociétés prospères, pour délivrer un message de paix et de réconfort. Il a notamment visité l’Asie du Sud-Est, la Centrafrique et l’Irak, malgré les alertes sécuritaires.

Ardent défenseur du dialogue judéo-chrétien, il a également promu le rapprochement islamo-chrétien, appelant de façon générale à la fraternité entre tous les enfants de la terre.

Toutefois, son pontificat n’a pas été sans tensions, notamment sur la question de l’homosexualité.

On se souvient de sa déclaration en 2013 : « Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec sincérité, qui suis-je pour la juger ? » Il affirmait que l’homosexualité constitue un péché en tant que relation charnelle hors mariage, mais pas un crime.

La publication, en décembre 2023, de la déclaration Fiducia supplicans par le Dicastère pour la doctrine de la foi autorisant, sous certaines conditions, la bénédiction de couples en situation irrégulière a provoqué de vives protestations, notamment en Afrique. Plusieurs évêques africains ont exprimé leur opposition, estimant cette décision incohérente avec la doctrine traditionnelle catholique et les réalités culturelles locales.

La Conférence épiscopale du Burkina Faso et du Niger avait déclaré : « L’union homosexuelle est contraire à la volonté de Dieu et ne saurait bénéficier de bénédiction. Il revient à chaque évêque d’assurer la publication de ces dispositions et d’en surveiller l’application dans sa circonscription. »

Ces divergences ont mis en lumière les fractures croissantes au sein de l’Église catholique entre l’élan réformateur du pape et certaines sensibilités plus conservatrices, notamment sur le continent africain.

Malgré ces polémiques, l’héritage du pape François reste profondément marqué par ses combats.

Jorge Mario Bergoglio, de son vrai nom, aura été un interpellateur infatigable face à la « mondialisation de l’indifférence », dénonçant le sort des pauvres et des migrants, notamment ceux qui périssent chaque année en Méditerranée et dans la Manche.

Il a aussi appelé à la protection de l’environnement dans l’encyclique Laudato si’ tout en faisant de la promotion de la femme une réalité dans les sphères de décisions et de proposition de la cité vaticane.
Agence d’Information du Burkina

Le Burkina Faso fait la promotion de sa culture au Salon international de l’édition et du livre du Maroc

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Le Burkina Faso fait la promotion de sa culture au Salon international de l’édition et du livre du Maroc

Rabat, 22 avril 2025 (AIB) – Le Burkina Faso prend part à la 30ᵉ édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), qui se tient à Rabat du 18 au 27 avril 2025. Une occasion pour le pays des Hommes intègres de promouvoir sa culture à travers des communications et une exposition de livres de ses écrivains.

Le Burkina Faso est représenté à cette 30ᵉ édition du SIEL par la maison d’édition Mercury, qui présente des œuvres littéraires burkinabè, ainsi que par les écrivains Thierry Millogo et Bernadette Sanou/Dao, invités à intervenir lors de communications.

L’ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc, Mamadou Coulibaly, a visité ce lundi à Rabat le stand burkinabè, ainsi qu’une dizaine de stands d’éditeurs africains et de pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Il a exprimé son « immense plaisir » d’accompagner et de soutenir, par sa présence, ses compatriotes, notamment la maison d’édition Mercury représentée par son fondateur Thierry Millogo, et l’ancienne ministre de la Culture Bernadette Sanou/Dao, tous deux invités par les autorités marocaines à travers le ministère en charge de la Culture du Burkina Faso.

À travers ces deux écrivains burkinabè, Mamadou Coulibaly a estimé que « c’est la culture burkinabè qui, d’une manière singulière, est auréolée à ce salon, car selon lui, l’écrivain est un miroir de sa société ».

« Les écrivains traduisent les vécus et les réalités de leur société. Quand je parle de réalités, il s’agit aussi de la culture, des traditions et des coutumes, qui transparaissent à travers leurs écrits et expliquent au monde ce que ces sociétés sont réellement, ce que nous sommes en quelque sorte. En d’autres termes, les écrivains sont les représentants, ou les personnes qui traduisent de la meilleure façon, notre identité », a-t-il affirmé.

Selon le diplomate burkinabè, le Salon international de l’édition et du livre est « un grand événement qui réunit de grands écrivains comme des amateurs, et qui rend hommage aux hommes et aux femmes du livre ».

C’est pourquoi il a estimé qu’il était de son devoir d’y prendre part pour promouvoir la culture burkinabè à travers les livres, car, poursuivra-t-il, « l’un des rôles de la diplomatie, c’est aussi de faire la promotion de la culture dans toutes ses dimensions, y compris celle de l’écrit, et donc du livre ».

L’ambassadeur Mamadou Coulibaly a également encouragé les autres exposants africains, notamment ceux de l’AES, à poursuivre la valorisation de leur culture. Il s’est réjoui de l’expression et du rayonnement de la diversité culturelle burkinabè et africaine au sein de ce salon, qui a d’ailleurs comme pays invité d’honneur l’Émirat de Charjah (Émirats arabes unis).

Il a remercié les autorités marocaines, notamment le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Maroc, qui a toujours invité le Burkina Faso à participer au Salon international de l’édition et du livre.

« Je félicite les autorités marocaines pour leur ouverture sur le monde à travers ce salon, qui permet de découvrir plusieurs facettes de l’Afrique, mais aussi du monde, de promouvoir le livre et d’exprimer la diversité culturelle. »

Mamadou Coulibaly a souligné que le Salon est une opportunité « d’encourager la jeunesse à s’inscrire définitivement dans la lecture de livres, car c’est le meilleur moyen d’apprendre et de se cultiver ».

La 30ᵉ édition du SIEL, organisée du 18 au 27 avril à Rabat par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Maroc, en partenariat avec la région Rabat-Salé-Kénitra et la wilaya de la région, enregistre la participation de 756 exposants représentant 51 pays.

Le Salon est placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et la cérémonie d’ouverture a été présidée le jeudi 17 avril dernier par Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid (frère cadet du Roi), en présence du ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et de plusieurs délégations venues du monde entier.

Agence d’information du Burkina

WUROTÈDA Ibrahima SANOU
Correspondant de l’AIB à Rabat

Boulgou : quatre morts dans un éboulement à Mogom-Noré

Boulgou : quatre morts dans un éboulement à Mogom-Noré

Bittou, 20 avril 2025 (AIB)- L’éboulement d’une galerie a coûté la vie à quatre personnes et fait un blessé grave, samedi nuit, sur le site d’orpaillage de Mogom-Noré, à une vingtaine de kilomètres de Bittou, non loin de la frontière ghanéenne.

D’après des témoins rencontrés sur les lieux, le drame est survenu aux environs de 21 heures, alors que plusieurs orpailleurs étaient en pleine activité dans les galeries souterraines. D’autres étaient déjà revenus au « yard » pour traiter les minerais extraits.

Alertés, les habitants, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) se sont rapidement mobilisés pour tenter de secourir les victimes.Malheureusement, les secours n’ont pu que constater le décès de quatre personnes.

Un blessé, grièvement atteint, a été évacué d’urgence au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Bittou pour une prise en charge.

Les recherches se poursuivaient encore dans les galeries lorsque notre équipe quittait les lieux.

Agence d’information du Burkina

IZ/DNK/ata

Le Capitaine Ibrahim TRAORE aux Etalons U17 : « vous devez rester ensemble et nous ramener la CAN senior »

Le Capitaine Ibrahim TRAORE aux Etalons U17 : « vous devez rester ensemble et nous ramener la CAN senior »

Ouagadougou, 22 avr. 2025 (AIB)-Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a reçu en audience les Étalons U17, ce mardi au Palais de Koulouba. Il s’est agi pour le Chef de l’État de féliciter cette équipe nationale pour son parcours au Maroc, quoiqu’on dise , honorable et d’encourager ces jeunes « pousses » pour les défis futurs.

De retour du Maroc où ils ont occupé la 4e place à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de leur catégorie, les Étalons U17 ont bénéficié des sages et précieux conseils du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.

Le Chef de l’État a félicité l’équipe pour la performance lors des phases de poule et pour leur qualification au mondial de leur catégorie. Toutefois, il déplore le manque de concentration des joueurs, lors des deux derniers matches. « Vous devez avoir des regrets, parce que cette coupe devait vous revenir », fait remarquer le Président du Faso, qui insiste : « Restez concentrés jusqu’au bout. Tant qu’on ne siffle pas la fin, on ne s’arrête pas ».

Appelant les Étalons U17 à ne pas se décourager et à rester sereins, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ explique que c’est le mental qui fait la différence entre les équipes, d’où cette invite à être résilients « comme le peuple burkinabè ».

Pour l’avenir des jeunes joueurs, le Président du Faso les invite à avoir une bonne hygiène de vie, en s’éloignant des vices et à avoir des comportements responsables. « Chacun de vous a un talent. Il faut continuer à vous entrainer, vous perfectionner et vous améliorer », dit-il avant de leur lancer ce défi pour les grandes compétitions à venir.

Ainsi le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, demande à l’encadrement technique de suivre ces poulains, de les encadrer en vue d’assurer une bonne relève pour les catégories supérieures.

Le ministre chargé des Sports, Anûuyirtole Roland SOMDA a traduit sa gratitude au Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Pour lui les conseils donnés vont permettre de galvaniser davantage les poulains.

Quant au capitaine des U17, Fadil Adama BARRO, il a remercié le Président du Faso, pour les commodités mises à leur disposition pendant cette CAN, tout en promettant de hisser le drapeau du Burkina Faso plus haut lors de la coupe du monde et des échéances à venir.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

alerte: le Rahimo FC qualifié pour la finale de la coupe du Faso 2025

#alerte: le Rahimo FC qualifié pour la finale de la coupe du Faso 2025

Ouagadougou, 22 avril. 2025 (AIB)-Le Rahimo FC s’est qualifié mardi pour la finale de la coupe du Faso en battant largement au stade municipal Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou, le Real du Faso par le score de 6 buts à 0.

Les Académiciens de de Bama n’ont pas fait de cadeaux à l’équipe du Real du Faso qui les avait pourtant battu en championnat au stade Wobi de Bobo-Dioulasso.

Le Rahimo FC connaîtra son adversaire le jeudi 24 avril prochain dans l’opposition de la seconde demi-finale entre l’ASFB et le Sporting des Cascades.
Agence d’information du Burkina
As/ata

Salon international de l’Édition et du Livre : la majorité des éditeurs marocains publie en arabe, langue officielle, de communication et d’écrit, selon un éditeur burkinabè

Maroc – Culture – Édition – Livre – Salon – Burkina – Participation

Salon international de l’Édition et du Livre : la majorité des éditeurs marocains publie en arabe, langue officielle, de communication et d’écrit, selon un éditeur burkinabè

Rabat, 22 avril 2025 (AIB) – La majorité des éditeurs marocains publient en arabe, a constaté samedi Thierry Millogo, fondateur des Éditions Mercury, présent au Maroc dans le cadre de la 30e édition du Salon international de l’Édition et du Livre (SIEL). Il s’est réjoui au micro de l’AIB du fait que « les Marocains ont travaillé à renforcer l’arabe comme langue officielle, de communication et d’écrit ».

« L’un des grands leviers pour le développement culturel, c’est la langue. Quand on est ici, au Salon international de l’Édition et du Livre, on se rend compte que les Marocains ont œuvré pour consolider l’arabe comme langue officielle, langue de communication et langue d’écrit », a affirmé samedi à Rabat Thierry Millogo.

« La majorité des éditeurs marocains publient exclusivement en arabe. Les livres en français sont relativement marginaux dans ce salon. Les Marocains s’expriment dans leurs langues, ils s’y sentent à l’aise, ils se comprennent mieux. Pour nous autres Africains, il y a une réflexion à mener sur la manière d’utiliser nos langues comme vecteurs de développement », a-t-il poursuivi.

M. Millogo s’exprimait à l’occasion de la 30e édition du SIEL. Il dit comprendre la dynamique marocaine, « parce que c’est dans sa langue maternelle qu’on peut le mieux exprimer ses idées ».

Selon un rapport de la Fondation du Roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les études islamiques et les sciences humaines, publié à l’occasion de cette 30e édition, la production éditoriale marocaine pour l’année 2023/2024 a atteint 3 725 titres, soit un rythme annuel d’environ 1 863 publications, marquant une augmentation d’environ 6,98 % par rapport à l’année précédente.

Le rapport, dont l’AIB a obtenu copie, indique qu’environ 79,43 % de ces publications sont rédigées en arabe, contre 16,86 % en français. L’anglais représente 1,83 % des publications, suivi de l’amazighe (1,78 %), seconde langue officielle du Maroc depuis 2011.

Pour Thierry Millogo, le Salon international de l’Édition et du Livre regorge d’enseignements utiles au Burkina Faso et aux autres pays africains. « Il y a beaucoup de choses que nous devons entreprendre dans notre pays. Beaucoup d’idées peuvent nous inspirer pour améliorer notre environnement. Le livre est un puissant levier de développement, il faut que nous sachions en tirer parti », a-t-il souligné.

Le fondateur des Éditions Mercury a salué le professionnalisme marocain dans l’organisation de cet événement, qu’il considère comme une preuve que « les Marocains ont compris l’importance d’investir dans le livre ». Il a exprimé sa reconnaissance aux autorités marocaines « pour tous les efforts fournis, pour l’énergie investie dans ce salon, afin de mettre à l’honneur les auteurs, les livres et les intellectuels ».

« Quand on observe le niveau d’investissement, la qualité des stands et l’organisation générale, on ne peut qu’être édifié. Cela nous inspire à voir grand pour notre pays. Voir grand, c’est donner de la grandeur, de la valeur et du développement », a-t-il conclu.

Le Burkina Faso est représenté à cette 30e édition par la maison d’édition Mercury, qui expose des œuvres littéraires burkinabè, et par les écrivains Thierry Millogo et Bernadette Sanou/Dao, intervenants dans des panels de discussion.

L’ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc, Mamadou Coulibaly, a visité lundi le stand burkinabè ainsi qu’une dizaine de stands d’éditeurs africains et de pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

La 30e édition du SIEL, organisée du 18 au 27 avril à Rabat par le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec la région Rabat-Salé-Kénitra et la wilaya de la région, réunit 756 exposants représentant 51 pays. L’édition 2025 rend hommage aux Marocains résidant à l’étranger, avec pour pays invité d’honneur l’Émirat de Sharjah (Émirats arabes unis).

Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la cérémonie d’ouverture a été présidée jeudi dernier par Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, frère cadet du souverain, en présence du ministre marocain Mohamed Mehdi Bensaid et de plusieurs délégations internationales.

Agence d’information du Burkina
Wurotèda Ibrahima SANOU
Correspondant de l’AIB à Rabat

Burkina: Un putsch initialement prévu le 16 avril déjoué (ministre Sécurité)

Burkina: Un putsch initialement prévu le 16 avril déjoué (ministre Sécurité)

Ouagadougou, 21 avril 2025(AIB)- Un groupe de militaires en association avec des terroristes avaient prévu un assaut le 16 avril 2025 sur la présidence du Faso et des attaques simultanées dans le pays, dans le but de semer le chaos et de s’emparer du pouvoir.

Mais grâce à la vigilance des services de renseignements et à des dénonciations, ce vaste complot a été déjoué, a indiqué lundi soir le ministre de la Sécurité Mahamadou Sana sur la télévision publique.

Agence d’information du Burkina

Communiqué intégral

« Il y a quelques semaines, les services de renseignement ont intercepté plusieurs communications entre un individu et des chefs terroristes, portant sur la position des Forces de défense et de sécurité intérieure (FDSI), des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ainsi que sur les opérations militaires en cours.

Après une analyse technique approfondie, l’individu a été identifié : il s’agit de Barry Abdramane, officier des Forces armées burkinabè, rattaché au bataillon de la justice militaire.

Les recherches menées au sein de son corps d’appartenance ont permis de découvrir qu’il était en situation d’absence irrégulière depuis plusieurs semaines et faisait déjà l’objet de procédures pour désertion. La surveillance de ses communications a permis de mettre en lumière d’autres liens intéressants pour les services de renseignement. Parmi ces contacts figurent :

-l’officier Kompaoré Joanny,

-l’ancien sous-officier Zerbo Laoko,

-le commandant Ouédraogo Frédéric, en poste au Centre intégré des opérations du Burkina Faso,

-et l’officier Kaboré Constantin, en stage dans un pays européen, mais déserteur depuis quelque temps et actuellement réfugié à Abidjan.

Le travail minutieux des services de renseignement a ainsi mis au jour un vaste complot visant à semer le chaos dans le pays.

L’objectif final serait de créer un climat d’instabilité généralisée afin de justifier une mise sous tutelle du Burkina Faso par une organisation internationale, avec un retour au contrôle national prévu dans 10 à 20 ans, selon les instigateurs.

Des informations sensibles ont été transmises aux groupes terroristes afin d’intensifier les attaques contre les forces combattantes et les civils, dans le but de provoquer un soulèvement contre les autorités.

Par ailleurs, d’autres stratégies ont été élaborées pour désorienter les services de renseignement, notamment par l’incitation à procéder à des arrestations massives au sein des FDSI, dans l’espoir de créer frustration et peur dans les rangs.

Des messages manipulés ont aussi été diffusés pour semer la confusion, certains cherchant à calomnier des responsables, d’autres à intimider des chefs de corps en leur faisant croire qu’ils figuraient sur une prétendue « liste noire ».

Des leaders religieux et coutumiers auraient été sollicités pour convaincre certains officiers de s’engager dans cette entreprise funeste. Ce fut notamment le cas du capitaine Ouédraogo René David, actuellement en fuite. Dans le même esprit, des VDP ont été approchés pour démoraliser leurs camarades, moyennant de l’argent.

Tous ces stratagèmes ont été mis en œuvre dans un seul but : déstructurer l’armée burkinabè et plonger le pays dans le chaos.

Selon les renseignements recueillis, la manœuvre devait aboutir, le mercredi 16 avril 2025, à une attaque contre la présidence du Faso, orchestrée par un groupe de soldats recrutés par les ennemis de la nation. Cette offensive devait coïncider avec plusieurs attaques terroristes d’envergure, destinées à mobiliser les capacités aériennes, voire à tenter de les neutraliser au sol.

Fort heureusement, quelques jours avant la mise en œuvre de ce projet machiavélique, des VDP et soldats patriotes se sont rendus dans plusieurs services – notamment au renseignement et à la présidence du Faso – pour dénoncer le coup en préparation. Ces signalements, qui se sont poursuivis jusqu’au mardi 15 avril 2025, ont permis l’arrestation de plusieurs cerveaux de la manœuvre à Ouagadougou. D’autres suspects ont été interceptés en fuite vers la Côte d’Ivoire, où se trouvent également les principaux instigateurs, y compris Barry Abdramane.

Le complot se poursuit activement depuis le centre d’opérations d’Abidjan, avec pour objectif d’instaurer le chaos au Burkina Faso avant le mois de juin. Les services de renseignement poursuivent leur surveillance et tiendront l’opinion nationale informée de toute évolution. Plusieurs autres personnes impliquées sont actuellement suivies et répondront de leurs actes en temps voulu.

Nous appelons les populations à rester sereines et vigilantes, et à signaler toute activité suspecte. Quant à nos vaillantes forces combattantes, nous les encourageons à poursuivre leur mission avec courage et vigilance.

La patrie ou la mort, nous vaincrons. »
Le ministre de la Sécurité Mahamadou Sana, Ouagadougou, 21 avril 2025.
#AIB

Zondoma/Religion : Le mouvement Sunnite a un nouveau bureau

Burkina/Zondoma-Bureau-Sunnite

Zondoma/Religion : Le mouvement Sunnite a un nouveau bureau

Gourcy, 20 avril 2025 (AIB)- Le nouveau bureau provincial du mouvement Sunnite du Zondoma a été installé le dimanche 20 avril 2025 à Gourcy. Il sera présidé par El Adj Moussa Savadogo pour un mandat de trois ans.
C’est un bureau consensuel de 21 membres présidé par El Adj Moussa Savadogo qui a été installé le dimanche 20 avril 2025 à Gourcy. La cérémonie d’installation dirigée par le bureau régional venu de Ouahigouya a connu la présence des autorités administratives, coutumières et religieuses de la province.
A en croire le secrétaire général du bureau régional, Hassane Kiemdé, la désignation des membres du nouveau bureau est le fruit d’un travail minutieux mené par une commission ad ‘hoc mise en place par la communauté à cet effet.
Pendant trois ans le bureau ainsi validé, aura la responsabilité de conduire les affaires de la communauté avec l’appui de 6 conseillers. Conscient de l’importance de sa mission, le bureau entrant par la voix de son président, El Adj Moussa Savadogo, s’est engagé à travailler dans la concertation pour relever les défis du moment qui, selon lui, se rapportent principalement à la gestion des mosquées, l’éducation, la formation et le dawa.

« Avec la même compréhension et l’engagement de tous, nous atteindrons nos objectifs » a indiqué M. Savadogo qui, par ailleurs, a marqué la disponibilité de son équipe à accompagner l’État dans sa gouvernance marquée par un contexte sécuritaire et humanitaire difficile.

Quant au représentant du président régional, Ousséni Zida, il a salué le travail abattu par le bureau sortant tout en invitant les fidèles à accompagner la nouvelle équipe pour le succès de sa mission qui à coup sûr ne sera pas de tout repos. Cette équipe remplace celle dirigée par, El Adj Abdoul Salam Ouédraogo, qui a passé 8 ans à la tête du mouvement Sunnite du Zondoma.

Agence d’Information du Burkina
AK/dnk/ata

Ganzourgou : Des leaders religieux outillés pour contrer l’extrémisme et promouvoir la paix

Burkina Faso-Ganzourgou-Islam-Cohésion-Sociale-Formation

Ganzourgou : Des leaders religieux outillés pour contrer l’extrémisme et promouvoir la paix

Zorgho, (AIB) – Du 18 au 20 avril 2025, une trentaine de guides religieux, d’imams et de prêcheurs de Zorgho ont bénéficié d’une formation sur la cohésion sociale, le vivre-ensemble et les droits humains. Cette formation tenue dans la salle des fêtes de la mairie de Zorgho s’inscrit dans le cadre du projet « DJAMA BEOG NEERE », porté par le Cercle d’études, de recherche et de formation islamique (CERFI), avec l’appui technique et financier de l’Union des religieux et coutumiers du Burkina pour la promotion de la santé et du développement (URCB/SD).

Face aux défis sécuritaires et sociaux qui fragilisent le vivre-ensemble, le CERFI a, dans le cadre du projet DJAMA BEOG NEERE, réuni des guides religieux, imams et prêcheurs à Zorgho pour renforcer leurs capacités sur la cohésion sociale et la promotion de la paix selon les préceptes de l’islam.

La cérémonie d’ouverture, présidée par le haut-commissaire de la province, Aminata Sorgho/Gouba, a débuté sous le signe de la spiritualité par la lecture du Saint Coran. Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Zorgho, Valentin Badolo, a saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude au CERFI et saluer un projet qui, pour lui, tombe à point nommé face à une insécurité persistante et à une crise humanitaire qui ébranlent le tissu social. Tout en soulignant que « la formation et la sensibilisation sont des moyens puissants pour la reconquête des valeurs de solidarité, de respect et de paix », il a encouragé les leaders religieux à devenir des ambassadeurs de paix dans leurs communautés.

Le premier vice-président du CERFI et coordonnateur du projet, Kadré Sawadogo, a rappelé que DJAMA BEOG NEERE, qui signifie « un avenir meilleur pour tous », s’étend sur 32 mois et couvre 15 communes de 12 régions du Burkina Faso. L’atelier de Zorgho, selon lui, participe d’un engagement profond à répondre aux défis sécuritaires et humanitaires à travers la foi islamique, porteuse de paix, de tolérance et de solidarité.

Durant les travaux, les participants ont exploré des thématiques d’actualité telles que la lutte contre les discours haineux, la prévention de l’extrémisme violent, les droits humains et les mécanismes de renforcement de la cohésion sociale. La méthode participative adoptée a permis une réelle appropriation des contenus et la définition d’actions concrètes à implémenter dans les mosquées et au sein des communautés.

Mme Sorgho/Gouba a salué cette initiative qu’elle considère comme une réponse éducative et citoyenne à la crise actuelle. Selon elle, l’ennemi tente de fracturer notre société par l’instrumentalisation des différences religieuses et ethniques. Elle a alors appelé à y répondre par l’unité, la solidarité et la formation. Elle a félicité les imams, prêcheurs et guides présents pour leur rôle crucial dans la construction de la paix.

Des voix se sont également élevées parmi les participants. Issouf Kaboré a insisté sur la nécessité d’harmoniser les prêches avec les préceptes de paix de l’islam, regrettant certains discours trop virulents dans les mosquées. Hafsa Maïga, quant à elle, s’est engagée à relayer les enseignements reçus à son entourage, convaincue que le changement passe aussi par les femmes et les jeunes. Dicko Moussa, représentant de la DPEPPNF du Ganzourgou, a salué un projet qui prolonge les efforts éducatifs déjà entrepris sur le terrain.
À l’issue de la formation, les prêcheurs seront connectés entre eux et le point focal du projet à Zorgho pour assurer un suivi des messages diffusés dans les lieux de culte.

À travers DJAMA BEOG NEERE, le CERFI réaffirme son rôle d’acteur majeur du dialogue social au Burkina Faso, convaincu que la paix durable se construit d’abord dans les cœurs, par la foi, l’écoute et la fraternité.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

Namentenga : Le mois du patrimoine célébré dans la sobriété

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Namentenga : Le mois du patrimoine célébré dans la sobriété

Boulsa, 22 avril 2025 (AIB)-La 3e édition du mois du patrimoine placée sous le thème «Patrimoine culturel et développement économique » a été célébrée le vendredi 18 avril 2025 à Boulsa (Centre-Nord), dans la sobriété.

Le Haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a lu le message du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, le vendredi 18 avril 2025 devant les chefs de service et les forces combattantes marquant le lancement de la 3e édition du mois du patrimoine burkinabè.

M. Conseiga également s’est appesanti sur l’importance de l’évènement en invitant de nouveau les chefs traditionnels et coutumiers, la jeunesse, les acteurs culturels, touristiques et économiques à jouer pleinement leur rôle pour être à la hauteur des attentes.

Selon lui, il s’agit de faire de nos traditions, nos croyances et nos créations, des ressources pour le développement et le bien-être de nos communautés.
« Les grandes nations sont celles qui ont su bâtir sur les fondations de leur propre culture », a indiqué le chef de l’Etat, dans son message.

« Le cadre adéquat d’expression artistique et culturel manque au Namentenga, en général et à Boulsa chef-lieu de la province en particulier. Nous souhaitons que la salle de ciné en situation de délabrement soit réhabilitée ou transformée en centre culturel », a suggéré l’animateur culturel à Boulsa, Antoine Ouédraogo.
Adama Conseiga a aussi remercié tous les participants pour leur présence effective à la cérémonie du mois du patrimoine à Boulsa.

Agence d’information du Burkina
JBD/NO/ATA

Nayala: Le mois du patrimoine culturel national lancé

Burkina-Nayala-Société-Culture-Tradition

Nayala: Le mois du patrimoine culturel national lancé

Toma, 22 avr. 2025 (AIB)-La province du Nayala a lancé vendredi 18 avril 2025 du mois du patrimoine culturel national, événement, invitant tous les Burkinabè à participer à la promotion de leur culture.
Le Haut-Commissaire de province du Nayala, Honoré Frédéric Paré, il a exprimé sa gratitude envers les autorités présentes, notamment Mme Kientéga/Ouédraogo Adjara Sandrine, Secrétaire Général de la région Boucle du Mouhoun, qui a transmis le message du Président du Faso, Son Excellence Monsieur Ibrahim Traoré.
Le Haut-Commissaire a également remercié la délégation qui l’accompagnait ainsi que les responsables régionaux, notamment ceux de la culture, de l’eau et des forêts.

Mme Kientéga/Ouédraogo Adjara Sandrine, Secrétaire Général de la région Boucle du Mouhoun a mis l’accent sur l’importance de sensibiliser la population à la richesse du patrimoine burkinabé.

Des activités variées sont prévues pour impliquer les citoyens, notamment les jeunes et les familles, afin de renforcer leur engagement envers la culture locale.
À l’issue de la cérémonie, les autorités ont visité plusieurs sites emblématiques, dont la place sacrée de Loghoin, le rond-point Joseph Ki-Zerbo et le caveau du premier chrétien du Burkina, ainsi que le rond-point Gué Paré Issa.
Cette visite a permis de rappeler l’importance de ces lieux dans la mémoire collective et l’identité nationale.

Agence d’information du Burkina
TAK/ZO/ata

Zoundwéogo/Effort de paix : la direction provinciale de l’Education apporte plus d’un million de FCFA au fonds de soutien patriotique

Zoundwéogo/Effort de paix : la direction provinciale de l’Education apporte plus d’un million de FCFA au fonds de soutien patriotique

Manga, 18 avril 2025 (AIB) – La direction provinciale de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle de la province du Zoundwéogo a remis, vendredi, à la secrétaire générale de la province du Zoundwéogo, Haoua Ouédraogo, la quittance de versement de la somme de 1 081 790 FCFA au titre de la contribution des acteurs relevant du service au Fonds de soutien patriotique (FSP).

« C’est en février dernier que nous avons lancé une opération de collecte de fonds pour le fonds de soutien patriotique ainsi que des dons en nature pour les élèves déplacés internes de la province. Et à ce jour, nous avons pu mobiliser la somme de 1 081 790 FCFA pour le fonds de soutien patriotique », a indiqué le Directeur provincial de de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) de la province du Zoundwéogo, Yves Placide Nana.

M. Nana s’exprimait après la remise de la quittance de versement au compte du FSP à la secrétaire générale de la province du Zoundwéogo, Haoua Ouédraogo, en marge de la montée des couleurs marquant le lancement officiel, au niveau provincial, du mois du patrimoine burkinabè.

La direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Zoundwéogo ainsi que l’ensemble des Circonscriptions d’éducation de base (CEB) qui la composent ne sont pas à leur premier geste pour le FSP. En avril 2024, les acteurs de la direction et ses composantes avaient également mobilisé plus d’un 1 million 700 mille francs CFA qui ont été déposés au Trésor public sur le compte du Fonds de soutien patriotique.
La secrétaire générale de la province du Zoundwéogo, Haoua Ouédraogo, a salué le geste « patriotique et exemplaire » des acteurs de l’éducation du Zoundwéogo, appelant les autres corps constitués et les forces vives de la province à leur emboiter le pas.

Agence d’information du Burkina
MZ/ak

Cascades/Mois du Patrimoine Burkinabè : Le Secrétaire général invite les forces vives à visiter les sites touristiques

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Cascades/Mois du Patrimoine Burkinabè : Le Secrétaire général invite les forces vives à visiter les sites touristiques

Banfora, 20 avr. 2025 (AIB) – Le Secrétaire générale de la région des Cascades, Meda Toussaint, représentant le gouverneur a procédé ce vendredi 18 avril 2025 au lancement officiel des activités du Mois du Patrimoine burkinabè par une montée des couleurs nationales au gouvernorat de Banfora.
A l’instar des autres régions du Burkina Faso, la région des Cascades a marqué le top départ des activités de la 3ème édition du Mois du Patrimoine burkinabè, par une montée solennelle des couleurs au gouvernorat de Banfora.

Le message du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’Etat a été lu par le secrétaire général de la région des Cascades représentant le gouverneur et a été suivi de l’annonce des activités inscrites dans l’agenda de ce mois.

Placée sous le thème : « Patrimoine culturel et développement économique », le président du Faso a rappelé qu’en 2023, « notre pays a institué une célébration majeure : le mois du Patrimoine Burkinabè qui, cette année se tient du 18 avril au 18 mai 2025. Cet évènement est un rendez-vous d’identité et de mémoire fort pour honorer et perpétuer l’essence même de notre nation : notre patrimoine culturel ».
Il a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation : « engageons-nous avec ferveur durant ce mois dédié, à découvrir, faire découvrir et célébrer notre héritage commun. Seul ou en famille, en groupe socio-professionnels ou associatifs, visitons nos sites historiques répertoriés, mettons en vitrine les moins connus et célébrons nos valeurs culturelles dans nos actes au quotidien ».

Dans la région des Cascades, cette période connaitra une série d’activités dont des visites touristiques, des soirées de promotion culturelle, des émissions radiophoniques et des conférences publiques.

Le secrétaire général de la région des Cascades a salué la mobilisation des populations et les a invités à visiter et à faire la promotion des sites touristiques de la région.
Agence d’information du Burkina
JPY/dnk/ata

Cascades/Vent républicain : Une conférence pour encourager la synergie d’action entre FDS et populations

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Cascades/Vent républicain : Une conférence pour encourager la synergie d’action entre FDS et populations

Banfora, 20 avr. 2025 (AIB) – Le vent républicain a organisé une conférence le samedi dernier pour accompagner la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré dans la refondation du Burkina Faso et encourager également la synergie d’action entre les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les populations afin d’anéantir définitivement les forces du mal et garantir une paix durable dans notre pays.
Cette conférence a pour objectif d’outiller les jeunes sur les enjeux cruciaux de la lutte engagée par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Faut-il le rappeler, le Capitaine Ibrahim Traoré vient d’annoncer la révolution progressiste populaire. Donc il était important pour nous de permettre aux jeunes de comprendre les idéaux fondamentaux de cette révolution à travers cette conférence, et de les former également afin qu’ils comprennent la nécessité d’accompagner les FDS dans la reconquête du territoire. A expliqué le Coordonnateur national du Vent républicain, Oscar Seraphin Ki.

M. Ki a indiqué que ce panel s’est fait en deux actes de réflexion. Le premier a porté sur les enjeux de la plénitude de la souveraineté dans le développement du Burkina Faso et de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et le deuxième sur les stratégies perfides des groupes armés terroristes et leurs alliées et sur une synergie d’action entre FDS et les populations dans la reconquête rapide de notre territoire nationale et l’effectivité de notre souveraineté.

A l’en croire, le Vent républicain est une organisation créée depuis les évènements du 30 septembre 2022, appelé d’abord le mouvement « je refuse » pour dire que nous ne voulons pas une autre proposition en dehors de celles du Capitaine Ibrahim Traoré, notre bâtisseur.

C’est après sa confirmation au soir des évènements du 30 septembre 2022 qu’on a décidé de créer cette organisation de droit pour accompagner la vision du Président du Faso. Il a également invité les jeunes à être unis et à toujours se mobiliser derrière le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Le Conseiller technique, Mahamadou Traoré, représentant le gouverneur de la région des Cascades, a salué la tenue de cette activité qui, selon lui entre en droite ligne avec les journées d’engagement patriotique et participation citoyenne qui viennent de s’achever.

M. Traoré a lancé un appel à tous les acteurs à accompagner une telle activité qui vise à mobiliser toutes les populations du Burkina Faso surtout les jeunes à adhérer à la vision du Président du Faso.

Agence d’information du Burkina
JPY/dnk/ata

Balé : La Mini foire promotionnelle des produits agricoles de Fara révèle l’engagement des producteurs et des transformateurs

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Balé : La Mini foire promotionnelle des produits agricoles de Fara révèle l’engagement des producteurs et des transformateurs

Boromo, 22 avr. 2025 (AIB) – L’Office de développement des églises évangéliques (ODE) a organisé du 16 au 18 avril 2025, la deuxième édition de la mini foire promotionnelle des produits agricoles de Fara sous le thème : « Promotion de l’entreprenariat agricole des exploitants familiaux ». La cérémonie d’ouverture a été présidée par le président de la délégation spéciale, Aloys Ouango.

La deuxième édition de la mini foire promotionnelle des produits agricoles de Fara a pendant trois jours mis en lumière les scoops de producteurs et de transformateurs des produits agricoles.
Les exposants sont des bénéficiaires du « projet de résilience économique et agroécologique » mise en œuvre par l’ODE avec l’appui de son partenaire Tearfund depuis juin 2022.

Le site de la foire a été un grand attrait pour la population. Aux stands des producteurs étaient exposés plusieurs variétés de produits agricoles. Ils ont présenté au public de la banane plantain, du blé, du jacquier, du cacao, des palmes qui sont en expérimentation dans la commune. Aux stands des transformateurs, en grands nombre des femmes, les visiteurs ont pu voir le savoir-faire dans la transformation des produits agricoles, des produits forestiers non ligneux en denrée alimentaire, des détergents, des savons de toilette et de vaisselle.

Les produits semenciers et des stands de vente d’engrais bio étaient également présents. Selon les organisateurs, les produits exposés sont des produits bio car le projet encourage les pratiques respectueuses de l’environnement et favorable à la santé des consommateurs. Cette foire traduit les résultats de l’accompagnement de l’ODE et l’engagement des producteurs et des transformateurs.

La veille de l’ouverture de la mini foire, les participants ont assisté à des activités socio culturelles et sportives. Les meilleurs producteurs et transformateurs ont reçu des prix une attestation de reconnaissance.

De même les meilleures prestations des activités socioculturelles et sportives ont reçu des prix. La mini foire a offert des moments de réjouissance et de sensibilisation pour le bien-être social et économique des bénéficiaires.

La représentante des bénéficiaires, madame Guira Habiba, a affirmé « cette mini foire est une fierté pour nous. Elle donne à voir ce que nous avons réussir à bâtir ensemble dans la dignité, la résilience et l’espoir. Chaque produit exposé raconte l’histoire d’une famille, d’un champ, d’un groupe d’une communauté qui refuse de baisser les bras », a-t-elle ajouté.

Selon le coordonnateur des programmes de l’ODE, Alain Bako, l’ODE accompagne les communautés sans distinction de race, de sexe, de religion dans la quête d’un mieux-être des populations. Dans ce sens, il travaille à la restauration de la dignité humaine par la promotion d’un développement intégral, responsable et durable.

Après 3 ans de mise en œuvre, les bénéficiaires, les autorités locales et responsables de l’ODE ont reconnu que « le projet de résilience économique et agro écologique de fara », a permis de structurer les producteurs, de promouvoir l’agroécologie, de dynamiser les circuits de commercialisation, et encourager les pratiques d’épargne à travers des groupes de micro-épargne.

A l’endroit des acteurs le président de la délégation spéciale de Fara, Aloys Ouango a affirmé’’ cette mini foire n’est pas une simple exposition commerciale. Elle constitue une vitrine dynamique de notre potentialité agricole, de la diversité de nos productions et de notre capacité à nous organiser autour de l’économie locale et à mettre les en valeur les produits issus de notre terroir a ajouté l’autorité émerveillé.
M. Ouango a remercié l’ODE et son partenaire pour leur soutien dévoué et efficace dans la commune de Fara. Aussi, a-t-il, félicité les producteurs et transformateurs, les commissions d’organisation pour la réussite de l’évènement.

Trois jours durant la mini foire a donné une animation particulière à la ville et attiré des visiteurs et acheteurs. La cérémonie d’ouverture a mobilisé les autorités locales en plus de la délégation de l’ODE et l’équipe du projet.

Agence d’Information du Burkina
OM/dnk/ata

Koudougou : La police municipale intercepte un présumé trafiquant d’enfants

Koudougou : La police municipale intercepte un présumé trafiquant d’enfants

Koudougou, 21 avril 2025 (AIB)-La police municipale a interpellé, ce lundi, un présumé trafiquant d’enfants, en compagnie de cinq mineurs âgés de 14 à 16 ans, originaires de Godyr, dans la province du Sanguié.

L’arrestation fait suite à une déclaration des parents des victimes, signalant la disparition de leurs enfants. Les investigations menées rapidement par la police municipale ont permis d’intercepter le groupe au moment où il s’apprêtait à embarquer pour un site d’orpaillage au Mali.

L’individu interpellé, également originaire de la même localité que les enfants, a déclaré avoir été contacté par des collègues orpailleurs au Mali. Il aurait ainsi convaincu ses jeunes cousins de le suivre, à l’insu de leurs parents, dans l’espoir de gains financiers.

À l’issue de l’interrogatoire, le directeur de la police municipale, Patrice Bonkoungou, a ordonné le transfert du mis en cause à la Direction régionale de la protection de l’enfance pour les suites judiciaires. Les cinq enfants, issus d’une même famille, devraient prochainement retrouver leurs proches.

Il s’agit de la troisième opération, en l’espace de trois mois, au cours de laquelle la police municipale de Koudougou a neutralisé des individus impliqués dans le recrutement d’enfants à des fins d’exploitation sur des sites d’orpaillage.

Le directeur Bonkoungou a salué la collaboration de la population, dont la vigilance et les informations ont été déterminantes pour la réussite de l’opération.

Cette nouvelle intervention illustre l’engagement constant de la police municipale de Koudougou dans la lutte contre le trafic d’enfants et la protection des mineurs.

Agence d’information du Burkina
FGB/PB

Titao/Pâques : L’abbé Paul Koussoubé exhorte au vivre-ensemble entre les différentes confessions religieuses

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Titao/Pâques : L’abbé Paul Koussoubé exhorte au vivre-ensemble entre les différentes confessions religieuses

Loroum, 21 avril 2025 (AIB)- Les fidèles chrétiens de la Paroisse Notre Dame de Toute Joie de Titao, ont célébré, le dimanche 20 avril 2025, la fête de Pâques. Le curé de la Paroisse, l’abbé Paul Koussoubé qui a officié la messe, a exhorté au vivre-ensemble entre les différentes confessions religieuses.

A l’occasion de cette célébration de la résurrection du Christ, le curé de la paroisse de Titao, l’abbé Paul Koussoubé, a adressé ses salutations à toutes les confessions religieuses.

« Je souhaite bonne fête à tous les chrétiens, à toutes les populations du Loroum sans distinction aucune, musulmans, évangélistes, traditionalistes, autorités administratives et responsables des services techniques », a indiqué l’abbé Koussoubé.

Il a exhorté au vivre-ensemble entre les différentes confessions religieuses.
La fidèle chrétienne, Joséphine Yabao, a souhaité que la résurrection du Christ apporte la paix et la cohésion dans le pays.
« Je souhaite que d’ici l’année prochaine, nous puissions célébrer cette fête dans la paix et la cohésion retrouvée », a-t-elle soutenu.

Embouchant la même trompette, Pegdwendé Ganamé, a souhaité plus de bonheur.
« Je souhaite que d’ici l’année prochaine tous ceux qui ont quitté leur localité puissent y retourner et vivre ensemble en harmonie », a-t-il mentionné.

Sidonie Zerbo, a appelé à plus de ferveur religieuse pour une paix durable.
« L’engagement de Jesus Christ pour l’humanité doit nous donner plus de force dans la croyance. Je souhaite que sa résurrection nous apporte plus de paix et de cohésion sociale », a ajouté Mme Zerbo.
Entre chants et prières, partage de repas et réjouissances populaires, les fidèles chrétiens de Titao ont célébré la fête de Pâques en communion avec les autres confessions religieuses.

Agence d’information du Burkina
ASO/hb/bz

CHR de Koudougou : Jean-Baptiste Kiendrebeogo offre un groupe électrogène de 150 kVA pour faire face aux délestages

CHR de Koudougou : Jean-Baptiste Kiendrebeogo offre un groupe électrogène de 150 kVA pour faire face aux délestages

Koudougou, 21 avril 2025 (AIB)- Le Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou peut désormais mieux faire face aux coupures d’électricité grâce à un groupe électrogène de 150 kVA offert par l’opérateur économique Jean-Baptiste Kiendrebeogo.

Alors que la canicule aggrave les besoins en électricité, les coupures incessantes fragilisent le fonctionnement des services hospitaliers, notamment les plus sensibles. Consciente des limites des interventions publiques, la direction du CHR de Koudougou a lancé un appel à la solidarité des acteurs économiques locaux.

Une interpellation à laquelle Jean-Baptiste Kiendrebeogo, président-directeur général des hôtels « CHIC HÔTEL » et figure bien connue du monde des affaires, a répondu avec promptitude. Il a remis à l’hôpital un groupe électrogène de 150 kVA, une contribution saluée comme un geste à fort impact.

« Ce groupe ne couvre pas encore tous les besoins de l’hôpital, mais c’est une bouffée d’oxygène », a-t-il confié, tout en annonçant son intention de renforcer son soutien avec un équipement de plus grande capacité dans les mois à venir.

La Direction générale du CHR n’a pas manqué de témoigner sa profonde gratitude au donateur, soulignant le caractère exemplaire de cet engagement citoyen. Elle a également lancé un appel à d’autres bonnes volontés afin de renforcer les capacités de l’établissement dans sa mission de service public.

Agence d’information du Burkina
FGB/PB

Kossi/Pâques 2025 : Le pasteur Jean Kinda exhorte les fidèles à être des exemples

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Kossi/Pâques 2025 : Le pasteur Jean Kinda exhorte les fidèles à être des exemples

Nouna, 21 avril 2025 (AIB)-Les chrétiens de l’église centrale des assemblées de Dieu de Nouna, ont célébré, ce dimanche 20 avril 2025, la fête de Pâques dans la sobriété. Le pasteur, Jean Kinda, a a exhorté les fidèles à être des exemples et à suivre la parole du christ tel que enseigné dans les évangiles.

A l’instar des fidèles chrétiens, pendant quarante jours de jeûne, d’aumône les chrétiens ont célébré la victoire de Jésus sur la mort.

A l’église centrale des assemblées de Dieu, les frères en christ ont écouté, d’abord les leçons de dimanche, suivi de louanges et d’adorations avec des prestations de la chorale.

Le pasteur, Jean Kinda, a exhorté les fidèles à être des exemples et à suivre la parole du christ tel que enseigné dans les évangiles.
Selon lui, la fête de Paques symbolise l’amour de Dieu et la résurrection est la victoire sur la mort.

« Notre vœu c’est le retour des populations déplacées dans leur localité respective et la paix au Burkina Faso », a souligné le pasteur Kinda.

La présence du Président de la délégation spéciale (PDS) de Nouna, Souleymane Tiono, représentant le Haut-commissaire, et sa suite, ont donné plus d’éclat à la cérémonie, car ce fut une première dans l’histoire de l’église.

M. Tiono, a d’abord présenté les membres de sa délégation, et a salué les membres de l’église pour leur contribution à la cohésion sociale et du vivre ensemble dans la commune de Nouna.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

Kossi/Conférence: La coordination provinciale de veille citoyenne échange sur la situation de la Nation

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Kossi/Conférence: La coordination provinciale de veille citoyenne échange sur la situation de la Nation

Nouna, 21 avril 2025 (AIB)- Le secrétaire général de la province de la Kossi, Firmin Bassolé, a présidé, ce samedi 19 avril 2025 à Nouna, une rencontre avec la coordination provinciale des associations de veille citoyenne de la Kossi, sur la situation du pays.

A l’instar des 45 provinces du Burkina, la coordination provinciale des associations de veille citoyenne de la Kossi, a échangé, avec la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC).
Le conférencier, par ailleurs secrétaire général de la CNAVC, Issa Dama, a d’abord peint la situation sécuritaire d’avant la venue du MPSR 2 et du MPP.

Il a présenté les efforts du gouvernement en matière d’équipement, l’offensive militaire pour la reconquête du territoire est une réalité aujourd’hui.

« En effet le cas de la province de la Kossi est emblématique, la réinstallation des villages est effective », a-t-il indiqué.
Pour le conférencier, la stratégie militaire émane de l’autorité militaire et il est surtout demandé à la population une bonne collaboration et surtout de ne pas interférer sur les actions militaires.

Il a surtout attiré l’attention de la population sur la manipulation dans les réseaux sociaux, les fausses informations des apatrides et ennemis de la nation.
« Pour ce qui est de la province de la Kossi, le constat est clair avec le recrutement des VDP qui contribuent à la réinstallation des villages. Cependant la vigilance doit être de mise », a ajouté Issa Dama.

Le conférencier a expliqué que les ennemis de la nation ont changé de fusil d’épaule, qu’ils passent par la manipulation, la stigmatisation et la peur.

Le secrétaire général de la province de la Kossi, Firmin Bassolé, a soutenu que « nous sommes tous des militaires en mission et nous devrions jouer notre partition ».
Pour lui, l’utilisation des réseaux sociaux constitue des moyens de propagandes des ennemis de la nation.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

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