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Tour du Faso 2025 : le Burkina Faso signe sa 3e victoire d’étape à Garango

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Tour du Faso 2025 : le Burkina Faso signe sa 3e victoire d’étape à Garango

Garango, 30 oct. 2025 (AIB)-Le coureur burkinabè Mahamadi Ilboudo a remporté jeudi, la 7e étape du Tour international du Faso entre Guiba et Garango (71,630km), signant du même coup, la 3e victoire d’étape sur 7, du Burkina Faso dans cette course cycliste.
Les voyants étaient au vert pour les sprinters pour cette 7e étape, la plus courte de la compétition. Le seul point chaud de Niaogho au kilomètre 44,200, a vu la victoire du Belge De Boes Timmy, celui-là même qui s’est imposé à Po, la veille.
Après ce point chaud, le peloton est resté groupé et calme jusqu’aux 15 derniers kilomètres oû 8 hommes dont 2 Burkinabè et 6 autres nationalités, ont décidé de prendre leur destin en main. Ils creusent d’abord 37, puis 45 secondes avec le peloton.
Le maillot jaune Paul Daumont, escorté par son lieutenant Saturnin Yaméogo sont au marquage sur El Alouani, le 2e au classement général et Yaxano Smet, classé 3e. La porte était donc ouverte à ceux qui ménacent moins le maillot jaune.
C’est dans cette situation que le Burkinabè Mahamadi Ilboudo qui était parmis les échappés, place une attaque des plus ravageuses à près de 1km de l’arrivée et dépose tous ses 7 autres concurrents pour jubiler sur la ligne d’arrivée. Le Malien Siriki Diarra qui avait suivi le mouvement de l’attaque d’Ilboudo, s’empare de la 2e place, laissant la 3e place au Burkinabè Soumaila Ilboudo.
Le maillots jaune de leader et vert, restent toujours sur les épaules de Paul Daumont à 21 minutes du Marocain El Alouani Driss et à 31 minutes du Belge Yaxano Smet. Saturnin Yaméogo du Burkina Faso est 4e au général avec 41 secondes de retard sur le maillot jaune.
Le maillot rose des sprints intermédiaires est revenu au Belge De Boes Timmy de la Team Flanders.
Mahamadi Ilboudo a réalisé une bonne moyenne, la plus intéressante de la compétition depuis son début, à l’arrivée (47,245km/h) de l’étape.
La 8e étape, 2e distance la plus courte de la compétition, sera courrue entre Tenkodogo et Zorgho (75,5km). C’est encore une distance favorable aux sprinters.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Nahouri : Des activités sportives collectives placées sous le signe de la convivialité au lycée départemental de Zecco

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Nahouri : Des activités sportives collectives placées sous le signe de la convivialité au lycée départemental de Zecco

Pô, 30 oct. 2025 (AIB)-La communauté éducative du lycée départemental de Zecco, dans la province du Nahouri, a organisé ce mercredi 29 octobre 2025, des activités sportives collectives. Ces activités marquent le retour des activités sportives collectives dans ledit établissement.

C’est par un cross à travers les artères de la ville de Zecco, suivi d’une séance d’aérobic que la communauté éducative du Lycée Départemental de Zecco, a lancé, le mercredi 29 octobre 2025, ses activités 2025-2026.

Les participants se sont retrouvés autour des terrains pour des matchs de football, de volleyball, ainsi qu’une partie de jeu de pétanque.

Cette activité, qui a mobilisé l’ensemble de la communauté éducative, a été encadrée par les professeurs d’Education physique et sportive (EPS) dudit établissement et aussi leurs collègues venus de Guelwongo et Ziou.

Le proviseur, Isidore Douamba, tout en saluant la communauté éducative du lycée départemental et la tenue effective de cette activité, a invité les acteurs de l’éducation à rester mobiliser tout au long de l’année scolaire afin de relever les défis qui se présenteront à eux.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Zecco, Etienne Sanglan, a exhorté les participants à maintenir cette dynamique de participation aux animations sportives, pour avoir toujours « Un esprit sain dans un corps sain », condition essentielle pour un bon apprentissage.

L’autorité communale a aussi invité la communauté éducative de Zecco à garder à l’esprit le thème des journées nationales d’engagement patriotique et participation citoyenne qui est :  » «L’ordre et la discipline : je m’engage» », afin d’accompagner la dynamique du président du Faso.

Rendez-vous est désormais pris tous les mercredis pour les animations sportives.

Agence d’information du Burkina

HKO/HB/OO

Kénédougou/Direction provinciale en charge de l’Education primaire : Faustin Sanou inscrit son mandat sous le signe de la continuité 

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Kénédougou/Direction provinciale en charge de l’Education primaire : Faustin Sanou inscrit son mandat sous le signe de la continuité 

Orodara, le 30 oct. 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a installé, ce jeudi 30 octobre 2025 à Orodara, le nouveau directeur provincial en charge de l’Education primaire du Kénédougou, l’inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, Faustin Sanou. Il a placé son mandat sous le signe de la continuité et de la collaboration.

Nommé en conseil des ministres du 9 octobre 2025, l’inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, Faustin Sanou, prend désormais les rênes de la direction provinciale, ce jeudi 30 octobre 2025 à Orodara. Il succède à Pié Coulibaly, qui aura passé trois années à la tête de cette structure éducative.

L’ancien directeur provincial, Pié Coulibaly, a dressé le bilan de son mandat, marqué par un contexte sécuritaire difficile.

Malgré les défis, il a salué les efforts des acteurs de l’éducation qui ont su faire du Kénédougou un bastion de l’excellence scolaire.

« Si l’excellence est un devoir pour nos guerriers de l’éducation, la reconnaissance de leur mérite demeure aussi un devoir pour l’administration scolaire et générale », a déclaré M. Coulibay, avant de présenter ses excuses à toute personne qu’il aurait pu offenser durant sa mission.

Pour sa part, le nouveau directeur provincial, Faustin Sanou, a placé son mandat sous le signe de la continuité et de la collaboration.

Il a réaffirmé son engagement à poursuivre les chantiers entamés par son prédécesseur, tout en comptant sur la contribution de l’ensemble des acteurs éducatifs pour relever les défis du secteur dans la province.

Le directeur régional de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Guiriko, Soilliou Karantao, ainsi que le Haut-commissaire du Kénédougou, Saïdou Sakira, ont félicité les deux responsables.

Ils ont encouragé Pié Coulibaly, pour le travail abattu et ont souhaité plein succès à Faustin Sanou dans ses nouvelles fonctions.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/oo

Sandbondtenga/Montée des couleurs : Les personnes âgées réaffirment leur attachement aux valeurs républicaines

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Sandbondtenga/Montée des couleurs : Les personnes âgées réaffirment leur attachement aux valeurs républicaines

Kaya, 30 oct. 2025 (AIB) – La place du gouvernorat de Kaya a abrité, jeudi, la cérémonie solennelle de montée des couleurs nationales. Présidée par la secrétaire générale de la région des Koulsé, Bernadette Adenyo/Sermé, cette cérémonie a rassemblé un public majoritairement composé de personnes âgées issues de diverses organisations locales.

À cette occasion, les personnes âgées, fortement mobilisées, ont réaffirmé leur attachement aux valeurs patriotiques et à l’unité nationale.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de l’initiative du gouverneur des Koulsé, le colonel-major Blaise Z. Ouédraogo, qui consiste à dédier chaque dernier jeudi du mois à une couche socio-professionnelle de la région pour procéder à une montée solennelle des couleurs nationales.

Selon la secrétaire générale de la région, cette initiative vise à impliquer chaque citoyen dans le rituel de la montée du drapeau.

« Nous savons tous l’importance du drapeau dans notre pays, surtout dans ce contexte sécuritaire où chacun de nous doit porter ce pays sur ses épaules, à travers ses actions et ses propos quotidiens », a-t-elle souligné.

Mme Adenyo/Sermé a également mis en exergue le rôle et la place incontournables des aînés dans le développement social et communautaire du Burkina Faso.

Cette cérémonie a constitué un moment de ressourcement pour les personnes du troisième âge, qui ont exprimé leur gratitude au président du Faso pour cette initiative de civisme et de patriotisme.

Le président du conseil provincial des personnes âgées de Sandbondtenga, Foulou Naaba, a indiqué que cette montée des couleurs représente une occasion pour les aînés de montrer aux jeunes qu’ils doivent suivre les traces laissées par leurs devanciers pour bâtir une nation forte et solidaire.

Il a enfin exhorté les jeunes générations à nourrir davantage d’amour pour le Burkina Faso, à travers leurs actes et leurs paroles.

Agence d’Information du Burkina
AIO/bak

Poni : Un poste de police moderne inauguré à Galgouli par l’OIM et le ministère de la Sécurité

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Poni : Un poste de police moderne inauguré à Galgouli par l’OIM et le ministère de la Sécurité

Galgouli, 29 oct. 2025 (AIB) – L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le ministère de la Sécurité ont inauguré, mercredi, un nouveau poste de police frontière à Galgouli (commune de Kampti), dans la région du Djôrô, à la frontière avec la Côte d’Ivoire. La cérémonie a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de la Sécurité, Emmanuel W. Zongo, en présence d’une délégation de l’OIM, de la haute hiérarchie policière nationale et des autorités locales.

Réalisé par l’OIM dans le cadre du programme « Gouvernance de la migration et des frontières », le bâtiment moderne et entièrement équipé est doté du système MIDAS (Migration Information and Data Analysis System), une technologie de pointe pour la gestion et l’analyse des flux migratoires.

À cette occasion, l’OIM a remis au ministère de la Sécurité 5 véhicules de patrouille et 10 kits mobiles MIDAS, destinés à renforcer la mobilité et l’efficacité opérationnelle des forces de sécurité sur le terrain.

Le directeur de cabinet, Emmanuel W. Zongo, a salué une coopération exemplaire qui traduit la volonté du gouvernement et de ses partenaires « de rendre nos frontières plus sûres et plus humaines ». Il a remercié l’OIM pour son appui constant dans la modernisation des services de police des frontières.

« Au-delà de l’ouverture d’une infrastructure importante, nous célébrons aujourd’hui le fruit d’un partenariat solide et durable entre le gouvernement du Burkina Faso et l’Organisation internationale pour les migrations », a déclaré le commissaire divisionnaire de police Emmanuel W. Zongo.

Pour sa part, le coordinateur de l’OIM, Ousmane Niang, représentant la cheffe de mission, a réaffirmé l’engagement de l’organisation à accompagner le Burkina Faso dans ses efforts de gouvernance migratoire et de sécurisation des zones frontalières.

« Ce poste de Galgouli constitue la matérialisation d’une ambition forte à savoir contribuer de manière durable à la sécurisation du territoire national tout en renforçant la gestion des flux migratoires. C’est là un témoignage clair de l’engagement renouvelé de l’OIM aux côtés du gouvernement du Burkina Faso », a-t-il déclaré.

Le président de la délégation spéciale de Kampti, Massahiba Aimé Soulama, a également exprimé sa gratitude pour ce don, qu’il a qualifié de « bouffée d’oxygène pour la sécurité et le développement local ».

Selon l’OIM, 8 postes de police frontières ont déjà été construits ou réhabilités dans le cadre de ce programme, et plusieurs forages d’eau ont été réalisés au profit des communautés riveraines. Ces investissements visent, selon l’organisation, à favoriser une meilleure intégration des services de sécurité dans les localités frontalières.

Agence d’Information du Burkina
HN/bak

Comoé: Les leaders communautaires s’engagent à bouter hors des Tannounyan les pratiques de l’excision et du mariage précoce

Comoé: Les leaders communautaires s’engagent à bouter hors des Tannounyan les pratiques de l’excision et du mariage précoce

Banfora, 28 oct. 2025 (AIB) – Les responsables coutumiers, religieux (catholiques, évangéliques et FAIB), des organisations de femmes et de jeunes de la région des Tannounyan ont pris, mardi à Banfora, l’engagement pour l’abandon des pratiques de l’excision et du mariage d’enfants au cours d’une cérémonie organisée par l’ONG Children Believe, en partenariat avec l’OCADES/Banfora.

Au nom de leurs communautés respectives, les représentants ont fait des déclarations publiques pour l’abandon définitif de l’excision et du mariage d’enfants dans la région des Tannounyan.

Tour à tour, chaque leader a condamné avec fermeté ces pratiques néfastes avant de prendre solennellement l’engagement de les éradiquer.
Ils se sont également engagés à veiller à ce qu’aucun enfant ne soit victime de ces pratiques dans les Tannounyan.

Selon Monseigneur Lucas Kalifa Sanou, évêque de Banfora, l’OCADES Caritas/Banfora est un instrument de la pastorale sociale de l’Église catholique qui s’investit depuis sa création dans la lutte contre l’excision et le mariage d’enfants.

Il a saisi l’occasion pour saluer et remercier ses partenaires, Children Believe et l’UNICEF, qui accompagnent l’OCADES Caritas/Banfora à travers le projet Yiriwali.

Le secrétaire général de la province de la Comoé, Marcel Zanré, représentant le haut-commissaire, a indiqué que la lutte contre le mariage d’enfants, l’excision et les violences faites aux enfants nécessite des actions collectives et individuelles dans les différentes communes.
Il a lancé un appel à tous pour des actions vigoureuses afin de barrer la route à ces « pratiques monstrueuses ».

M. Zanré a également invité les autorités communales, religieuses et coutumières, les partenaires au développement, la société civile et les services techniques déconcentrés de l’État à poursuivre la lutte contre le mariage précoce, l’excision et toute autre pratique portant atteinte aux droits des femmes et des jeunes filles.

Pour la représentante de Children Believe, Olivia Traoré/Bangré, l’objectif de cette déclaration est « d’impliquer et de responsabiliser davantage les communautés et leurs leaders dans la lutte contre les mariages d’enfants et les mutilations génitales féminines (MGF), à travers l’engagement public qu’ils ont pris ».

La cérémonie a aussi permis au projet d’offrir des kits scolaires et 70 vélos aux élèves vulnérables.

Pour rappel, Children Believe, en partenariat avec l’OCADES Banfora et avec l’appui financier de l’UNICEF, met en œuvre le projet Yiriwali, qui vise à renforcer l’autonomisation des femmes et des jeunes ainsi qu’à lutter contre les mutilations génitales féminines (MGF) et le mariage d’enfants dans la région des Tannounyan.

Agence d’information du Burkina
MY/bak

Un ghanéen rallie Accra-Ouaga à pied pour soutenir le Capitaine Traoré et l’unité africaine

Un ghanéen rallie Accra-Ouaga à pied pour soutenir le Capitaine Traoré et l’unité africaine

Ouagadougou, 28 oct. 2025 (AIB)-Le Ghanéen Alhadji Yakub Ayana a accompli un périple de plus de 950 kilomètres à pied entre Accra et Ouagadougou en 17 jours, pour porter un message fort d’unité panafricaine et de soutien au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, dans sa politique souverainiste.

Revêtu d’un costume confectionné à partir de morceaux de drapeaux des 54 pays africains, le marcheur panafricaniste Alhadji Yakub Ayana a bravé le vent, le soleil, la faim, le froid, la soif et la fatigue pour prêcher l’unité africaine tout au long de l’axe Accra-Ouagadougou.

Parti le 10 octobre, il est arrivé à Ouagadougou le 27 octobre 2025, à la Place de la Révolution. Visiblement ému, il a rendu grâce à Dieu avant de s’incliner devant le monument de la Flamme de la Révolution, allumée par le Président Thomas Sankara.

« Ce n’était pas facile, mais au nom de l’amour pour l’Afrique, je l’ai fait. J’avais parfois les pieds enflés, mais grâce à l’assistance médicale de l’ambulance qui m’a accompagné tout au long du trajet, tout s’est bien passé.

Nous sommes un continent riche qui a besoin d’unité pour se développer et rayonner dans le monde. Si nous y parvenons, ce sont les Blancs eux-mêmes qui viendront tenter l’immigration en Afrique en quête de l’Eldorado », a déclaré Alhadji Yakub Ayana.

Pour lui, le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, incarne le leader africain qui œuvre pour les intérêts de son peuple et de l’Afrique. C’est pourquoi il met en garde les impérialistes qui voudraient attenter à sa vie.

« Nous voulons lancer une mise en garde à l’Occident de ne pas toucher à notre Président Ibrahim Traoré, parce qu’on entend souvent des rumeurs selon lesquelles on voudrait lui nuire. Mais nous les mettons en garde aujourd’hui : qu’ils n’osent pas », a renchéri Adams Abubakar Alhassan, membre du comité d’organisation.

Durant son périple, M. Ayana était accompagné de neuf personnes, dont des agents de santé à bord d’une ambulance médicalisée, des agents de sécurité et des sympathisants.

Awa Ilboudo, Burkinabè née et résidente au Ghana, fervente partisane de la révolution sankariste, n’a pas hésité à se joindre à Alhadji Ayana pour exprimer son admiration au Capitaine Ibrahim Traoré, qu’elle considère comme un digne héritier du président Sankara.

Le souhait du marcheur panafricaniste est de rencontrer le Président Ibrahim Traoré, le ministre des Affaires étrangères Karamoko Jean Marie Traoré, Sa Majesté le Mogho Naaba Baongho et des leaders religieux.

M. Ayana arrive au Burkina Faso au moment où séjourne plus de 700 Afrodescendants et des africains de la diaspora, en quête de retrouver leurs sources.

Agence d’Information du Burkina
NO/ata

Poni : Le haut-commissariat relance la montée mensuelle des couleurs pour raviver le patriotisme

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Poni : Le haut-commissariat relance la montée mensuelle des couleurs pour raviver le patriotisme

Gaoua, 30 oct. 2025 (AIB) – Le haut-commissariat de Poni a relancé jeudi à Gaoua, la montée mensuelle des couleurs nationales, une initiative destinée à renforcer le civisme et l’attachement à la patrie au sein des services publics de la province.

Présidée par le haut-commissaire de la province de Poni, Bepampo Ouoba, la cérémonie a réuni les directeurs, chefs de service et agents provinciaux autour de deux temps forts : l’exécution de l’hymne national, le Ditanyè, suivie d’échanges entre les participants.

Selon M. Ouoba, cette activité, autrefois interrompue, vise à instaurer un cadre mensuel de rassemblement autour des valeurs patriotiques.
« Chaque mois, nous nous retrouverons pour entonner l’hymne national et réaffirmer notre attachement à la nation. L’activité se tiendra de façon rotative dans les différentes directions provinciales disposant d’un mât », a-t-il indiqué.

Le haut-commissaire a salué la forte mobilisation des acteurs provinciaux pour cette reprise, qu’il a qualifiée de « coup de maître », marquant ainsi un nouveau départ dans la promotion du civisme et du patriotisme dans le Poni.

Agence d’Information du Burkina
MS/bak

Guiba accueille le départ de la 7e étape du Tour du Faso

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Guiba accueille le départ de la 7e étape du Tour du Faso

Guiba, 30 Oct. 2025 (AIB)-La commune de Guiba a accueilli jeudi, le top départ de la septième étape du Tour international du Faso, a constaté l’AIB sur place.

La commune de Guiba dans la province du Zoundwéogo a accueilli ce matin du 30 octobre, les autorités qui ont donné le top départ de l’étape 7 du 36è Tour du Faso Guiba-Garango (71,630km) à 10h. Cette 36è édition a vu la participation, en plus du Burkina Faso, de neuf autres pays (Côte d’Ivoire, Mali, Togo, Cameroun, Ghana, Maroc, Benin, Niger et Belgique). Les trois équipes nationales sont l’équipe A, l’équipe régionale du Centre et l’équipe régionale de l’Ouest.

Les autorités régionales, provinciales, communales, coutumières, religieuses et l’ensemble des forces vives sont sortis pour magnifier cette fête de la petite reine burkinabè.

Selon le commissaire de course, cette compétition symbolise la résilience et le dynamisme du sport au Burkina Faso, malgré le contexte sécuritaire difficile. La Loterie Nationale Burkinabè se place comme sponsor officiel de cette édition.

Eu égard à ses performances et de la qualité d’encadrement, le Burkinabè Paul Daumont (détenteur actuel du maillot jaune), se place comme favori de cette 7e étape.

Hier, 29 Octobre c’était l’étape 6 qui a conduit les cyclistes de Ouagadougou à Pô sur une distance de 144,200km. Cette étape a été remportée par le Belge De Boes Timmy.

Agence d’ Information du Burkina
MS/AS/ATA

Kombissiri/Salubrité : La population de la ville se mobilise massivement pour le nettoyage du cimetière municipal

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Kombissiri/Salubrité : La population de la ville se mobilise massivement pour le nettoyage du cimetière municipal

Kombissiri, 29 octobre 2025 (AIB) – Les citoyens de la ville de Kombissiri se sont fortement mobilisés le mardi 28 octobre 2025 pour le nettoyage du cimetière municipal. Cette opération de salubrité est une initiative de Issaka Guigma dit ‹‹ Salankoloto››, fils de la commune.

La ville de Kombissiri a connu une ambiance toute particulière dans la matinée du mardi 28 octobre 2025. Et pour cause, les citoyens se sont massivement mobilisés pour prendre la direction du cimetière municipal de la ville.
L’objectif est de débarrasser les lieux des hautes herbes en cette fin de saison pluvieuse.
Munis de leurs outils de nettoyage, des centaines de citoyens, hommes, femmes, jeunes, ont pris d’assaut le site du cimetière.
Tous ont répondu à l’appel d’un fils de la ville, Issaka Guigma dit ‹‹ Salankoloto››, initiateur de cette opération de salubrité d’envergure.

Pour M. Guigma, l’idée du nettoyage du cimetière a été prise à la mémoire de tous les défunts qui reposent dans ce lieu. « Le cimetière est la dernière demeure de tous et nous qui sommes encore en vie, avons le devoir de le rendre propre régulièrement », a-t-il indiqué.

Dans une ambiance bon enfant, sous les encouragements des personnes âgées présents sur les lieux à l’ombre des arbres, les citoyens ont débarrassé le cimetière des hautes herbes et autres ordures qui s’y trouvaient.

À l’issue du nettoyage, un ‘’doua’’ a été organisé sur place au cours duquel des prières ont été dites pour le repos des âmes des défunts et pour remercier la population de la ville pour la forte mobilisation.
L’initiateur très satisfait a salué l’engagement de ses concitoyens à l’opération de salubrité.

Agence d’information du Burkina
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Solenzo : Niabo Nabié prend la tête du service départemental des eaux et forêts

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Solenzo : Niabo Nabié prend la tête du service départemental des eaux et forêts

Solenzo,29 Oct. 2025(AIB) – Le Sous-lieutenant des eaux et forêts, Niabo Nabié, a pris officiellement été installé, le mercredi 29 octobre 2025, comme Chef de service départemental des eaux et forêts de Solenzo dans la salle de réunion de la mairie de Solenzo. Il remplace à ce poste le Lieutenant, Honoré Koudougou, qui a passé 3 ans à la tête de ce département.

Le Préfet, président de la délégation spéciale de Solenzo, Marou Ilboudo, a installé le Sous-lieutenant, Niabo Nabié, dans ses fonctions de chef de service départemental.

M. Niabo se dit conscient de la tâche qui l’incombe et des responsabilités qui pèsent désormais sur lui.

« Je m’engage à être à l’écoute de tous les agents et de toutes les populations de Solenzo, à gérer le quotidien de façon intègre, consciencieuse et réaliste, dans une logique de collaboration et de partenariat », a indiqué M. Nabié.

Il s’est s’engagé à relever les défis et à mettre en pratique la vision de son ministère.
Il a reçu un vibrant hommage de la part de ses pairs.

Dans son message le Chef de service sorti a fait le bilan des trois années passées à la tête de ce département où il a organisé des campagnes de reforestation de plus de cent mille plants mis en terre et recouvrer des recettes de près de 7 millions de francs CFA.

Agence d’Information du Burkina

SO-dnk-ata

𝗦𝗼𝗺𝗺𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗟𝘂𝗮𝗻𝗱𝗮 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗳𝗿𝗮𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 : 𝗹’𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗔𝗱𝗮𝗺𝗮 𝗟𝘂𝗰 𝗦𝗢𝗥𝗚𝗛𝗢 𝘀é𝗱𝘂𝗶𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗮𝗻𝘁𝘀

𝗦𝗼𝗺𝗺𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗟𝘂𝗮𝗻𝗱𝗮 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗳𝗿𝗮𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 : 𝗹’𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗔𝗱𝗮𝗺𝗮 𝗟𝘂𝗰 𝗦𝗢𝗥𝗚𝗛𝗢 𝘀é𝗱𝘂𝗶𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗮𝗻𝘁𝘀

(Luanda, le 29 Octobre 2025), Le Ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc SORGHO, a animé le mercredi à Luanda, en République d’Angola, un panel de haut niveau au Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique, organisé par l’Agence de Développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD). Une intervention qui a captivé les participants par sa vision audacieuse, son souffle panafricain et son appel à une souveraineté infrastructurelle du continent.

Face à un parterre de ministres africains, de dirigeants d’institutions régionales et de partenaires au développement, le ministre burkinabè a livré une communication mettant en exergue la nécessité pour l’Afrique de financer elle-même ses infrastructures. Pour Adama Luc SORGHO, le rail, colonne vertébrale de la connectivité continentale, doit devenir le symbole du réveil économique africain. Il a appelé à rompre avec la dépendance extérieure et à bâtir, par la solidarité et l’ingéniosité africaine, les fondations d’un développement autonome et durable.  » Si nous commençons et lançons un appel à nos populations et à la diaspora, les gens vont contribuer « .

Dans cette optique, le ministre a présenté la création de FASO RAIL, société nationale burkinabè dédiée à la fabrication et à la pose de rails. Cette initiative illustre la détermination du Burkina Faso à construire son avenir de ses propres mains, en formant des ingénieurs africains et en valorisant ses ressources minières pour bâtir une véritable industrie ferroviaire souveraine. « Ce que nous ne fabriquons pas aujourd’hui, d’autres le fabriqueront pour nous demain. Et c’est ce que nous refusons désormais », a-t-il lancé, sous les applaudissements nourris de l’auditoire.

Le premier responsable du département des Infrastructures rappelle que sous l’impulsion du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, le Burkina Faso s’est engagé sur la voie d’une transformation profonde du secteur des infrastructures. Des brigades de travaux en régie sont déjà à pied d’œuvre et plusieurs chantiers structurants sont en cours de préparation, dans une logique de rupture, d’action et de souveraineté. Le ministre a insisté sur la nécessité de mutualiser les efforts des nations africaines pour que les infrastructures deviennent les artères vitales d’une Afrique indépendante et maîtresse de son destin.

Abordant les projets régionaux structurants, Adama Luc SORGHO a cité le corridor ferroviaire Ouagadougou–Tema (1 018 km dont 324 km au Burkina Faso), le corridor Bamako -Ouagadougou- Niamey–, ainsi que la connexion ferroviaire avec le Togo et le corridor Dakar-Bamako- Ouagadougou-Niamey_N’Djamena. Ces projets, a-t-il souligné, forment l’ossature d’un réseau ferroviaire panafricain intégré, moteur du commerce intra-africain et du rapprochement des peuples du Sahel et des côtes atlantiques.

Le ministre est revenu sur la dynamique commune engagée par les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) — Burkina Faso, Mali et Niger — qui, unis par une même volonté de liberté et de dignité, œuvrent pour briser l’enclavement, diversifier les corridors d’accès à la mer et bâtir des infrastructures modernes, inclusives et résilientes.

Dans un appel enflammé à la conscience africaine, le ministre SORGHO a conclu en ces termes :« L’heure n’est plus aux dépendances. L’heure n’est plus aux discours stériles. L’heure est à l’action concertée. Unissons nos forces, mobilisons nos ressources et bâtissons ensemble le réseau ferroviaire de notre souveraineté. Construisons nos rails pour construire notre futur. »

Par cette intervention vibrante, le Burkina Faso s’est imposé à Luanda comme l’un des porte-voix d’une Afrique debout, fière et actrice de son propre développement. Une Afrique qui refuse la fatalité, qui ose rêver grand et qui choisit de tracer, sur ses propres rails, le chemin de sa liberté et de sa dignité retrouvée.

DCRP/MID

La souveraineté pharmaceutique du Burkina Faso au cœur d’un conclave

La souveraineté pharmaceutique du Burkina Faso au cœur d’un conclave

Ouagadougou, 29 octobre 2025 (AIB)-
Le 10ᵉ congrès de l’Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso, couplé à la 6ᵉ Journée pharmaceutique, a été officiellement lancé ce mercredi à Ouagadougou. Les travaux, prévus pour deux jours, se tiennent sous le thème : « Souveraineté pharmaceutique du Burkina Faso : défis et opportunités ».

Le président de l’Ordre national des pharmaciens, Dr Nao Nédié, a indiqué que le choix de ce thème s’inscrit pleinement dans la vision ambitieuse du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré qui vise à favoriser l’industrialisation du secteur pharmaceutique national.

Selon lui, cette dynamique tend à promouvoir la mise en place de la société d’économie mixte Faso Pharma, afin de garantir à la population un accès à des médicaments de qualité, sûrs et efficaces, tout en renforçant l’indépendance sanitaire du pays.

« Dans ce cadre, il s’agira pour l’ensemble des pharmaciens ici présents de s’imprégner davantage des enjeux liés à cette souveraineté pharmaceutique, d’identifier les défis qui se dressent sur notre chemin et de dégager des stratégies pertinentes et opérationnelles qui garantissent sa mise en œuvre efficace », a-t-il expliqué.

Le président de l’Ordre a précisé que, durant ces deux jours, les participants prendront part à des panels, des conférences et des ateliers thématiques, ainsi qu’à la présentation du bilan à mi-mandat du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, exercice 2023-2025.

« Notre objectif est de faire émerger des recommandations pertinentes qui nous engagent et qui serviront de fondement à des réformes structurelles et profondes, en faveur de l’industrialisation du secteur pharmaceutique dans notre pays », a-t-il ajouté.

Dr Nédié a invité les pharmaciens à faire de ce congrès une tribune d’échanges francs et un espace de diagnostic sans complaisance.

Pour sa part, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Kargougou, a souligné que cette rencontre se tient dans un contexte national marqué par une volonté politique affirmée de promouvoir la souveraineté, l’indépendance et l’émancipation réelles du pays.

Selon lui, le Burkina Faso ne saurait gagner la bataille de sa souveraineté sanitaire sans un système pharmaceutique fort et autonome.

Dr Kargougou a souhaité que ces assises constituent un cadre de réflexion et de propositions d’actions concrètes, permettant d’analyser les politiques pharmaceutiques, d’interroger les pratiques professionnelles et de mieux appréhender les enjeux de l’intelligence artificielle dans le domaine.

Lors de la cérémonie d’ouverture, plusieurs acteurs du secteur pharmaceutique ont été décorés pour leur dévouement et leur contribution au développement du domaine.

Agence d’information du Burkina
ZAF-SW/ata

Sénégal : Un projet de film documentaire consacré au Capitaine Traoré présenté à l’ambassadeur Maïga

Sénégal : Un projet de film documentaire consacré au Capitaine Traoré présenté à l’ambassadeur Maïga

Ouagadougou, 29 octobre 2025 (AIB)- L’ambassadeur du Burkina Faso au Sénégal, Saïdou Maïga, a reçu en audience, ce mercredi à Dakar, une délégation du Groupement pour l’Intégration des Marchés Africains (GIMA), conduite par son président, Ibrahima Loum, venue lui présenter un projet de film documentaire intitulé « Le Dernier Tambuur », consacré au chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré.

Selon les initiateurs, ce projet vise à retracer le parcours, le combat et le leadership du président du Faso, une figure emblématique du renouveau africain et de la souveraineté retrouvée du continent.

À travers cette œuvre cinématographique, le GIMA souhaite promouvoir l’idéal d’une Afrique unie, intégrée et solidaire, dans la perspective de la création des États-Unis d’Afrique.

Lors de la rencontre, les membres de la délégation ont présenté le scénario du documentaire et exposé les grandes orientations artistiques et politiques du projet.

Les échanges, jugés cordiaux et constructifs, ont également été marqués par la remise d’un cadeau symbolique et d’un message personnel destiné au président du Faso, en signe d’estime et d’admiration.

L’ambassadeur Saïdou Maïga a salué l’initiative, qu’il a qualifiée de culturelle et patriotique, tout en encourageant les promoteurs à poursuivre leurs efforts pour valoriser les figures africaines engagées dans la défense de la souveraineté, de la justice et du progrès du continent.

Agence d’Information du Burkina

Source : Ambassade du Burkina Faso au Sénégal

Tenkodogo / Santé : Le CICR renforce la prise en charge des accouchements dans les zones à accès difficile du Nakambé

Tenkodogo / Santé : Le CICR renforce la prise en charge des accouchements dans les zones à accès difficile du Nakambé

Tenkodogo, (AIB) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a remis, le mercredi 29 octobre 2025 à Tenkodogo, un lot de 200 kits d’accouchement hygiénique et 15 kits d’accompagnement au district sanitaire de Ouargaye. Ce don vise à améliorer la qualité des accouchements dans les zones où l’accès aux structures de santé demeure limité en raison du contexte sécuritaire.

Selon Mme Sita Zouri/Traoré, du département santé du CICR, ce geste fait suite à une évaluation conjointe menée avec les responsables du district sanitaire de Ouargaye.

> « À la suite de l’évaluation, nous avons constaté des besoins réels dans la prise en charge des personnes vulnérables, notamment les femmes enceintes. Un plaidoyer a été conduit, et ce don constitue une réponse concrète à ces besoins », a-t-elle indiqué.

Le matériel offert est composé de 200 kits d’accouchement propre et hygiénique destinés aux accoucheuses villageoises, ainsi que de 15 kits complets comprenant du matériel d’accompagnement (lampes solaires, torches, tabliers, sacs, etc.).

> « Ces kits permettront aux accoucheuses de mieux assister les femmes en situation d’accouchement à domicile, avant leur orientation vers les structures de santé pour une meilleure prise en charge », a précisé Mme Traoré.

Elle a ajouté que cette initiative s’inscrit dans la continuité d’un précédent appui du CICR portant sur la fourniture d’intrants et de médicaments essentiels, dans le but de soutenir la résilience du système de santé local.

Représentant le directeur régional de la santé du Nakambé, M. Nebié Mahamoudou, chargé de la santé de la reproduction à la direction régionale de la santé du Nakambé, a salué cet appui qu’il juge pertinent.

> « Cette dotation vient répondre à un besoin réel. Certaines populations vivent dans des zones d’accès difficile. Ces kits permettront de prendre en charge les femmes enceintes qui ne peuvent pas se rendre dans les formations sanitaires et de réduire ainsi la mortalité maternelle et périnatale », a-t-il affirmé.

Pour Dr Morou Nikièma, médecin-chef du district sanitaire de Ouargaye, ce don arrive à un moment opportun.

> « Depuis 2023, le défi sécuritaire a entraîné la fermeture de plusieurs centres de santé. Nous avons formé des accoucheuses villageoises dans les localités concernées, mais la disponibilité de kits d’accouchement demeurait un défi. Ce don du CICR vient combler ce manque », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que le CICR n’en est pas à son premier geste dans le district.

> « Il y a environ un mois, nous avons reçu du matériel destiné au Centre médical avec antenne (CMA) pour la prise en charge des blessés, des personnes déplacées internes et des populations hôtes. Le CICR reste un partenaire constant du district sanitaire de Ouargaye », a-t-il conclu.

Cette dotation du CICR contribuera à renforcer la santé maternelle et néonatale dans les zones difficiles d’accès du district sanitaire de Ouargaye. En appuyant les accoucheuses villageoises et les structures de santé locales, le CICR participe à la continuité des soins essentiels au profit des femmes et des nouveau-nés du Nakambé.

Agence d’Information du Burkina
SM/ata

Gnagna : un bilan sanitaire encourageant malgré les défis sécuritaires

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Gnagna : un bilan sanitaire encourageant malgré les défis sécuritaires

Bogandé, 27 oct. 2025 (AIB) – Le Cadre de concertation provincial (CCP) de la Gnagna a tenu, le lundi 27 octobre 2025 à Bogandé, sa deuxième session ordinaire sous la présidence du Haut-commissaire, M. Jean Baptiste Béogo. Malgré un contexte sécuritaire difficile, les échanges ont révélé des progrès notables dans la mise en œuvre des activités sanitaires des districts de Bogandé et de Manni.

Réunis dans la salle de conférence La Sagesse, les membres statutaires du CCP ont examiné les indicateurs de performance sanitaire du deuxième trimestre 2025. Les résultats, jugés globalement satisfaisants par rapport à la même période de 2024, traduisent la résilience des acteurs de la santé face à un environnement marqué par l’insécurité et les déplacements de populations.

Parmi les avancées enregistrées, les participants ont salué la régularité des cadres de concertation des districts, la promptitude dans la saisie et la transmission des rapports mensuels d’activités (RMA), la disponibilité des médicaments essentiels génériques (MEG), la bonne couverture des consultations prénatales (CPN4) et des accouchements assistés, ainsi que l’amélioration des indicateurs du Programme élargi de vaccination (PEV).

Cependant, plusieurs défis persistent, notamment l’insuffisance en ressources humaines, le faible taux de satisfaction des commandes de produits de santé, le manque de financement des activités, la fermeture de certaines formations sanitaires et le déplacement de populations.

Selon les responsables sanitaires, la situation sécuritaire a fortement impacté les activités du district sanitaire de Manni. Le blocus imposé par les groupes armés terroristes a rendu impossibles les évacuations sanitaires et entraîné d’importantes ruptures de produits pharmaceutiques dans plusieurs formations sanitaires. Malgré ces difficultés, des hommes et des femmes se sont sacrifiés à la tâche pour poursuivre les activités et soutenir les populations.

Le Haut-commissaire Jean Baptiste Béogo a salué « le sacrifice et le sens du devoir » du personnel sanitaire, ainsi que l’appui des partenaires techniques, de la hiérarchie et des autorités locales. Concernant les évacuations sanitaires dans le district de Manni, placé sous blocus, il a indiqué avoir pris note des préoccupations pour en rendre compte à sa hiérarchie.

Les participants ont également plaidé pour la réouverture de la route Bogandé–Manni, le rétablissement de l’électricité dans les zones de Manni, Coalla, Liptougou et Thion, ainsi que la reconquête sécuritaire de ces localités afin de permettre la reprise normale des activités socio-économiques et sanitaires.

Les perspectives pour les mois à venir portent sur la réouverture des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) fermés, la poursuite de la construction du complexe médical au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Bogandé, la formation des agents de santé à base communautaire (ASBC) et des agents vaccinateurs (AV) sur la délégation des tâches, ainsi que la mise en place d’une direction régionale de la santé et d’un Centre hospitalier régional (CHR), en lien avec l’opérationnalisation du chef-lieu de région.

Les divers ont permis d’évoquer le bilan d’autres secteurs, notamment la campagne de vaccination des petits ruminants, la rentrée sportive, la participation de la province à la Semaine régionale de la culture (soldée par sept qualifications, dont trois en art culinaire et quatre au tir à l’arc), ainsi que la préparation de la cérémonie provinciale de l’excellence scolaire prévue pour le 30 octobre 2025 à Bogandé.

Enfin, les participants se sont réjouis de l’ouverture prochaine du Centre Médical Militaire dans l’enceinte de l’ancienne base du GUMI au profit de la population, des Forces de Défense et de Sécurité et des Volontaires pour la Défense de la Patrie communaux (VDPC).

En dépit des défis persistants, le CCP de la Gnagna réaffirme sa détermination à renforcer la résilience du système sanitaire et à garantir un meilleur accès aux soins pour tous.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Koudougou/Maracana des patriotes : le sport au service de la cohésion et du soutien aux FDS

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Koudougou/Maracana des patriotes : le sport au service de la cohésion et du soutien aux FDS

Koudougou, 25 oct. 2025 (AIB) – L’association « Mon Faso d’abord » a organisé samedi dernier, sur le terrain de la Place de la nation de Koudougou, la finale du Maracana des Patriotes engagés, une initiative citoyenne visant à renforcer la cohésion sociale et à témoigner du soutien national aux Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux corps paramilitaires engagés dans la lutte contre le terrorisme.

Avant cette finale, six équipes issues des différents corps engagés se sont affrontées tout au long de la compétition pour décrocher leur place en finale.

Le dernier acte a opposé la Police nationale à la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP).

Après un temps réglementaire soldé par un but partout, les deux réalisations ayant été inscrites en seconde période, les finalistes ont été départagés aux tirs au but.

La Police nationale l’a finalement emporté grâce à un unique tir réussi, synonyme de sacre.

Côté récompenses, le champion est reparti avec un jeu de maillots, un ballon, des médailles, la coupe du tournoi et une enveloppe de 25 000 F CFA. Le vice-champion, la GSP, a reçu un jeu de maillots, un ballon, des médailles et une enveloppe de 15 000 F CFA.

Les quatre autres équipes participantes sont reparties chacune avec un jeu de maillots et un ballon.

Présent à la cérémonie, le conseiller technique du gouverneur de la région de Nando, chargé de la jeunesse, Amidou Karambiri, a salué l’initiative au nom de l’autorité régionale.

Le promoteur du tournoi, Koudougou Alassane Zoubga, président de l’association « Mon Faso d’abord », s’est dit « très satisfait du fort engouement populaire ».

Une collecte de 32 000 F CFA a été effectuée pendant la pause pour Faso-Mêbo, à laquelle s’ajoutera la promesse d’ « une tonne de ciment » qui sera offert par l’association.

Le Maracana des patriotes se poursuivra dans la région de Nando. Il est déjà lancé à Poa, Sabou et Thiou, afin de « magnifier les FDS et renforcer la résilience sociale par le sport ».

Agence d’information du Burkina 

FGB/PB/bbp

Koudougou : 38 ans après, un appel pour la reconnaissance des « Martyrs » du BIA de Koudougou 

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Koudougou : 38 ans après, un appel pour la reconnaissance des « Martyrs » du BIA de Koudougou 

Koudougou, 27 octobre 2025 – Trente-huit ans jour pour jour après le tragique massacre des soldats du Bataillon d’Intervention Aéroportée (BIA) de Koudougou, fidèles à Thomas Sankara, la mémoire de ces hommes a été honorée ce lundi 27 octobre 2025, sous l’impulsion du Regroupement burkimbi pour le dialogue et la restauration (RBDR).

À l’occasion de ce 38e anniversaire, l’appel à la reconnaissance et à la justice pour ces « martyrs » de l’histoire burkinabè est plus vibrant que jamais.

L’événement commémoratif est porté par le Regroupement pour le dialogue et la restauration (RBDR).

Le président national du RBDR, Wilfried Namnoma Yameogo, a réaffirmé la nécessité de perpétuer le souvenir de ces soldats, tombés après l’assassinat du Président Thomas Sankara le 15 octobre 1987.

Le BIA, alors commandé par Boukary Kaboré dit le Lion, avait refusé d’accepter le coup d’État, ce qui a conduit à l’encerclement de la ville de Koudougou et à l’exécution de ses éléments, malgré l’ordre de leur chef de ne pas riposter et de déposer les armes.

Un massacre encore teinté de mystère

Le souvenir des événements du 27 octobre 1987 reste douloureux pour les Koudougoulais. Des témoins de l’époque se remémorent une matinée traumatisante, où des centaines de soldats ont encerclé la ville. Si Boukary Kaboré avait réussi à quitter le pays pour l’exil, ses hommes, eux, ont été froidement exécutés et jetés dans une fosse commune sur la route de Toèga, sortie Nord de Koudougou.

Le plus choquant, 38 ans après, est que ni la liste officielle des soldats exécutés ni leur nombre exact n’ont jamais été rendus publics.

Malgré la fin des hostilités par la reddition des hommes du BIA, ces derniers ont été victimes d’une violence « indescriptible », marquant à jamais l’histoire du pays. La présence du camp militaire au centre-ville avait fait craindre un carnage au sein de la population, qui s’était massivement enfuie.

Les témoignages soulignent que l’absence de riposte des soldats du BIA a probablement évité un désastre encore plus grand pour Koudougou.

Plaidoyer pour la reconnaissance nationale

Le RBDR qui mène cet effort mémoriel depuis la disparition de Boukary Kaboré en 2023, s’emploie chaque année à nettoyer les lieux de l’exécution et à rendre hommage aux victimes.

Cette année qui marque la 3 ème édition, Wilfried Yameogo a exprimé sa gratitude au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré pour les premières démarches de réhabilitation, notamment la renaissance du BIA, un vœu de longue date.

Le RBDR exhorte le Chef du gouvernement à « revoir leur cas », à entrer en contact avec les familles des victimes pour « partager cette douleur et tenter maintenant de soigner la plaie ».

L’appel est lancé pour que l’année prochaine, la commémoration bénéficie de « plus de monde, plus de visibilité » et que les autorités et les familles des martyrs puissent y participer activement.

En somme, 38 ans après leur sacrifice pour leur attachement à Thomas Sankara et aux idéaux révolutionnaires, les « Martyrs » de Koudougou attendent toujours d’être sortis des oubliettes de l’histoire et de recevoir la reconnaissance et la dignité que la nation leur doit.

Outre la présence du chargé de mission de la présidence du Faso auprès de la région de Nando, Pema Neya, on notait également celle du représentant du commandant du 3 ème BIA de Koudougou qui du reste, a reçu des mains du président du RBDR, Wilfried Yameogo, une trentaine de kits scolaires pour le profit des enfants des FDS et VDP tombés sur le champ d’honneur.

Agence d’information du Burkina

PB/bbp

Noumbiel/Kpuéré : Les autorités communales organisent une journée dédiée aux mets locaux

Noumbiel/Kpuéré : Les autorités communales organisent une journée dédiée aux mets locaux

Kpuéré, 29 oct. 2025 (AIB) – Les autorités communales de Kpuéré ont organisé le samedi 18 octobre 2025, une journée dédiée aux mets traditionnels au profit de toutes les communautés afin de raffermir le vivre ensemble et la cohésion sociale.

Le but de cette activité est de créer un cadre d’échanges culturel, de divertissement, mais aussi permettre à la nouvelle génération d’avoir un aperçu sur nos traditions et nos cultures en voie de disparition, a laissé entendre le Président de la délégation spéciale de Kpuéré, Adama Coulibaly.

«C’est aussi une autre façon de consolider cette cohésion sociale qui a longtemps existé malgré nos différences religieuses, ethniques et culturelles à toujours vivre ensemble », a-t-il ajouté

Des mets locaux présentés, on identifie le dolo et le » Yovar zière  » sauce traditionnelle faite à base de feuilles de cousette pour la communauté Birifor, le  » Babenda  » pour les mossi. La communauté peulh s’est distinguée à travers une  » décoration traditionnelle  » et son  » Gapal au lait frais  »

Pour la toute première édition, les communautés ont jugé satisfaisante la journée et le rendez-vous est donné pour l’année prochaine avec plus de perfectionnement.

Agence d’information du Burkina

KPF/yos

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