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Burkina/Titao : Menacées, les populations des villages de Rambo et environnants désertent la localité

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Burkina/Titao : Menacées, les populations des villages de Rambo et environnants désertent la localité

Titao, 8 mars 2022 (AIB)- Suite à l’ultimatum de 72 heures donné dimanche par des hommes armés non étatiques, les populations des villages de Rambo dans la province du Lorum, ont plié bagages dans la journée d’hier lundi. 

Beaucoup d’entre eux ont convergé vers Ouahigouya et Namissigma.

Rambo est un carrefour stratégique d’où convergent les populations de la commune de Ouindigui et Titao.

Au temps fort de la crise en décembre 2021, c’est dans cette localité que plusieurs personnes des villages déguerpis comme You, Dougouri, Ouindigui, etc. ont trouvé refuge ou transité pour rallier Ouahigouya.

Selon des témoins, le déguerpissement de Rambo est un coup dur car il laisse désormais libre cours aux hommes armés qui écument la zone, de gagner du terrain.

« C’est un verrou essentiel qui vient de sauter  », a confié un témoin à l’AIB.

Agence d’information du Burkina 

Photo d’archive pour illustration

8 Mars 2022 : Les femmes de Titao ne demandent que la sécurité

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8 Mars 2022 : Les femmes de Titao ne demandent que la sécurité

Titao, 8 mars 2022 (AIB)- Le 8 mars 2022 a été un jour ordinaire ce mardi, dans la ville de Titao. Les femmes sont restées confinées chez elles, sans eau ni nourriture, a constaté l’AIB. Elles ne demandent que la sécurité. 

Pendant que les femmes d’autres contrées ont célébré à cœur joie, la Journée internationale de la femme (8 mars) ce mardi, celles de Titao sont restées confinées chez elles, sans eau ni nourriture.

Rien ne présageait à une journée particulière. Les femmes se sont adonnées à leurs occupations ordinaires.

Elles se demandent si le ciel ne leur est pas tombé sur la tête. Elles implorent les nouvelles autorités nationales à multiplier les actions pour libérer la zone.

Pour Mme Risnata, une femme leader de Toulfé actuellement déplacée interne à Titao, la célébration du 8 mars ne fait plus partie de ses rêves.

« Je me rappelle encore de cette époque où nous étions à Toulfé (Ndrl : village déguerpi situé à 20 km au Nord de Titao », a-t-elle affirmé.

« On venait à Titao pour commémorer avec les femmes de la commune, la journée du 8 mars. En 2011, nous avons accueilli la commémoration provinciale à Toulfé. Tout cela reste des moments de bons souvenirs pour moi », a-t-elle poursuivi.

Mais aujourd’hui, Mme Risnata dit n’avoir plus le « 8 mars » dans sa tête à cause de la dégradation de la situation sécuritaire.

« La seule chose qui me préoccupe aujourd’hui, c’est comment vivre dans la paix, comment se nourrir, comment avoir de l’eau à boire. Je ne sais même pas si le « 8 mars » est arrivé ou pas. Les festivités me préoccupent peu », a-t-elle souligné.

Un autre lieu, un même son de cloche. Roukiétou, une jeune dame assise dans sa cour, s’étonne quand elle entend le nom de l’événement.

« Avant, on se retrouvait pour commémorer la journée ensemble. Mais aujourd’hui, je ne savais même pas que le 8 mars est arrivé parce que nous n’avons pas la paix. Nous avons beaucoup de problèmes ici à cause de la situation sécuritaire difficile », a-t-elle affirmé.

Roukiétou a rappelé qu’avant, « il y avait des gens qui venaient (les) appuyer mais aujourd’hui tous les humanitaires sont partis » et elles sont abandonnées à elles mêmes sans rien à manger, a-t-elle regretté.

« Ma préoccupation actuelle est qu’on me dise de venir prendre un peu de mil ou d’argent pour faire face aux besoins de la famille. Hormis cela, aucun autre son de cloche ne rentre dans mon oreille », a-t-elle confié à l’AIB.

De son côté Mme L.T, responsable local des femmes déplore la situation que traverse les femmes actuellement.

Pour elle, les préoccupations majeures des femmes de la localité sont la sécurité, l’accès à l’eau potable et à l’alimentation.

« C’est vous qui venez de me rappeler qu’il y a 8 mars. Sinon, je ne savais même pas que le 8 mars est arrivé. Notre préoccupation essentielle aujourd’hui, c’est la sécurité. Ici, personne ne peut sortir ni rentrer dans la ville. Les femmes ne peuvent mener aucune activité et cela accroit leur précarité. Les problèmes d’alimentation et d’accès à l’eau potable se posent avec acuité », a-t-elle soutenu.

Selon Mme L.T,  dans la province du Lorum, l’on peut avoir de l’argent, mais ne rien trouver à payer comme vivres. « C’est une véritable détresse malgré quelques actions de ravitaillement. Notre 8 mars, c’est de demander aux autorités d’agir pour qu’on sorte de cette impasse », a-t-elle plaidé.

La vie semble s’être arrêtée à Titao. La commémoration de la journée internationale de la femme est durement impactée depuis quelques temps par la crise sécuritaire qui dure depuis six ans maintenant.

Les derniers développements de la situation sécuritaire marqué par la multiplication des attaques des groupes armés, le déguerpissement des différents villages de la commune de Titao et le contrôle des différents axes routiers rendent encore plus complexe la situation.

Dans son message à l’occasion du 8 mars, le président du Faso, président de la Transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a eu une pensée pieuse à l’endroit des femmes déplacées internes.

Agence d’information du Burkina

Chefferie de Gourcy : Le Napoussoum célébré sous les signes de la paix et de la sécurité

Le Naaba Baongo a invité la population à des invocations pour le retour de la paix et la sécurité au Burkina Faso.

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Chefferie de Gourcy : Le Napoussoum célébré sous les signes de la paix et de la sécurité

Gourcy, (AIB)- La fête coutumière du nouvel an ou Napoussoum du Naaba Baongo, chef de Gourcy, a été célébrée ce samedi 5 mars 2022. Hommages, prières et invocations pour le retour de la paix et de la sécurité ont ponctué la cérémonie qui est à sa dixième édition.

Après le Napoussoum du roi du Yatenga, le Naaba Kiiba, la voie est ouverte aux autres notabilités placées sous son autorité, de célébrer le nouvel an comme l’exige la tradition.

A Gourcy, ce rituel qui coïncide avec les dix ans de règne du chef a été célébré ce samedi 5 mars 2022 sous le thème « Invocations du tout puissant et des ancêtres pour la paix et la sécurité ».

Pour le chef de Gourcy, cette fête coutumière offre l’occasion d’une part de rendre grâce aux ancêtres et au Tout Puissant pour les bienfaits et, d’autre part, de les implorer pour le bien-être des populations.

Les communautés religieuses ont prié pour la paix et la sécurité.

« Cette année, nos invocations vont à l’endroit des autorités afin que les ancêtres et le Tout Puissant leur accordent la santé, la force et la sagesse nécessaire pour conduire le pays dans la paix, la sécurité et la concorde », a précisé le chef de Gourcy.

Dans la matinée, il a reçu au palais les salutations des différentes communautés de son canton mais aussi des délégations venues de divers horizons pour la circonstance.

Les communautés musulmanes, catholiques et protestantes à leur passage ont marqué une halte pour des invocations particulièrement en faveur de l’apaisement de la situation sécuritaire, préoccupante sur l’ensemble du territoire national.

La sortie officielle du chef dans la soirée est l’une des étapes importantes de la cérémonie.

Elle marque la suite des salutations et le message de nouvel an du chef, le tout rythmé de prestations d’artistes locaux, des louanges des griots et d’une parade hippique.

La population de Gourcy s’est mobilisée pour rendre hommage à son chef.

S’adressant à la population, Naaba Baongo a exprimé sa reconnaissance à Dieu Tout Puissant et aux ancêtres ainsi qu’à tous ceux qui ont effectué le déplacement de Gourcy, en particulier la délégation du roi du Yatenga, les autres notabilités, les autorités administratives et politiques, etc.

En plus de la santé, la paix et la sécurité, le vœu le plus cher au chef reste une bonne saison pluvieuse pour sa population durement éprouvée cette année par la sécheresse avec son corolaire d’insécurité alimentaire.

Comme d’habitude, après un bref retrait dans son palais, le chef fait à nouveau son apparition pour esquisser des pas du ‘’na maonré’’, danse qui met fin à la cérémonie du Napoussoum.

Agence d’information du Burkina

AK/ata/ak

Gnagna: Un don de sang et un repas communautaire en faveur des déplacés

: Les jeunes ont accompagné les femmes pour la collecte de poches de sang.

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Gnagna: Un don de sang et un repas communautaire en faveur des déplacés

Bogandé, 8 mars 2022 (AIB)- La Coordination provinciale des femmes de la Gnagna a commémoré, mardi, la Journée internationale de la femme, communément appelée « 08 Mars » dans la sobriété. L’événement a été ponctué par une collecte de poches de sang, un repas communautaire et un don de savon aux personnes déplacées internes.

A l’instar des autres femmes des  provinces du Burkina Faso, celles de la province de la Gnagna, à travers la coordination provinciale des femmes, ont célébré la journée internationale de la femme, le mardi 8 mars 2022, date officielle dédiée à la femme.

Initialement prévue pour se tenir à Piéla, la célébration a été ramenée à Bogandé au regard de la situation socio-politique dans la ville de Piéla.

Alice Bikienga/ Lankoandé Coordinatrice Provinciale des Femmes de la Gnagna souhaite vivement que la paix revienne au Faso.

La commémoration de la journée internationale de la femme à Bogandé, a été marquée par une campagne de collecte de poches sang, un repas communautaire  et une remise de boules de savon aux Personnes déplacées internes (PDI) de Bogandé.

« Nous avons voulu cette journée symbolique mais spéciale avec des activités d’une très grande importance, au regard de la situation que traverse notre province. Nous prions que la situation change et que la paix revienne », a déclaré Alice Bikienga/Lankoandé, Coordinatrice Provinciale des Femmes de la Gnagna.

Au total 32 poches de sang ont été collectées au profit des malades. Le préfet du département de Bogandé, Pasnewindè Ouédraogo a, à l’occasion, salué la pertinence et la qualité des activités menées.

Profitant de l’occasion, il a lancé un appel à toutes les structures à avoir une pensée significative à l’endroit des personnes vulnérables. Les personnes déplacées internes, bénéficiaires du soutien ont également exprimé leur joie. Les activités se sont déroulées dans la sobriété absolue dans la Gnagna.

Agence d’information du Burkina

OAYT/ata/ak

 

 

Burkina: Une enseignante-chercheure invite les femmes  à sacrifier certaines de leurs ambitions pour concilier le service et le foyer

Burkina-Société-Femme-8 mars

Burkina: Une enseignante-chercheure invite les femmes  à sacrifier certaines de leurs ambitions pour concilier le service et le foyer

Ouagadougou 8 mars 2022 (AIB)- La première enseignante-chercheure du département d’histoire et d’archéologie, Denise Badini/Folané a invité, mardi, les femmes à consentir des sacrifices afin de concilier le travail et le foyer.

« Il faut accepter des compromis, de s’asseoir sur certaines de ses ambitions pour concilier le service et le foyer », a exhorté l’enseignante-chercheure du département d’histoire et d’archéologie, Denise Badini/Folané, dans un entretien à l’AIB.

Madame Badini a reconnu qu’il est difficile de concilier le service et le foyer car ce sont des travaux à plein temps.

C’est pourquoi elle a invité les femmes à faire des choix et à se fixer des limites afin de répondre à leurs tâches de travailleur, d’épouse et de mère.

Denise Badini/Folané  a invité les femmes à se choisir des modèles et oeuvrer à les ressembler car elle dit s’être inspirée de Marie Michelle Ouédraogo qui était enseignante-chercheure au département de géographie.

«Je me suis retrouvée à l’université parce que j’ai eu un modèle dans ma vie», a expliqué l’enseignante-chercheure.

« Je voulais être enseignante d’histoire au lycée mais quand j’ai vu une femme enseigner à l’université, mon rêve a grandi et je me suis fixée le défi d’enseigner à l’université», a-t-elle poursuivi.

Elle a donc exhorté les femmes à être les actrices de leur bonheur car, dit elle, « c’est chacun qui cherche et trouve son bonheur ».

A en croire madame Badini, le quota genre est un coup de pouce de la femme en politique.

Mais elle invite les acteurs politiques à associer les femmes au projet afin de connaitre leurs ambitions politiques car, renchérit-elle, les femmes ont «suffisamment» de modèles donnés par la révolution d’août 1983 pour s’engager en politique.

Madame Badini est médiéviste et est la première enseignante au département d’histoire et archéologie depuis 1993.

Agence d’information du Burkina

KAR/ata/ak

 

8mars : Amsétou Diane Nikièma promeut le vin naturel et local  pour soutenir l’économie burkinabè

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8mars : Amsétou Diane Nikièma promeut le vin naturel et local  pour soutenir l’économie burkinabè

Ouagadougou 08 mars 2022 (AIB)-Tirer du bon vin à partir des produits locaux, tout en soutenant l’économie nationale, la cheffe d’entreprise Amsétou Diane Nikièma a réussi ce pari avec son cru «domaine Rabak», fait à base de fleurs d’hibiscus (bissap) et de raisin.

Amsétou Diane Nikièma née Ouédraogo dit avoir choisi de produire le vin local aux standards internationaux, afin de répondre à la demande croissante en vin au Burkina Faso mais aussi produire du vin naturel dont les Burkinabè ont besoin.

Le choix des produits locaux comme les fleurs d’hibiscus communément appelées bissap, s’explique selon elle, par leur disponibilité et permet aussi de valoriser les produits locaux burkinabè et soutenir ainsi l’économie nationale.

Elle dit avoir fait ses premiers pas dans l’entreprenariat en 2018 avec le séchage des fruits et légumes et la production de confitures et de jus.

Madame Nikièma qui a grandi dans une famille d’entrepreneurs,   a souligné que le financement des petites et moyennes entreprises reste un défi à relever.

Toutefois, Amsétou Diane Nikièma a bénéficié d’un appui du Fond commun genre pour booster son activité.

Depuis son atelier de Kamboinsin à Ouagadougou, elle ambitionne de conquérir le marché burkinabè et ceux de l’extérieur les années à venir et compte pour cela, sur l’accompagnement des autorités.

Mme Nikièma a invité les Burkinabè à consommer les produits locaux afin de soutenir les producteurs et faire fonctionner l’économie nationale.

Amsétou Diane Nikièma a exhorté les femmes à se tourner vers l’entreprenariat en vue d’obtenir l’autonomie financière pour soutenir leurs époux et familles.

Agence d’information du Burkina

KAR/ata/ak

 

 

Gourma : Kayaba Justin Zong-Naba décroche une licence professionnelle en s’intéressant à la malnutrition

Kayaba Justin Zong-Naba .

Gourma : Kayaba Justin Zong-Naba décroche une licence professionnelle en s’intéressant à la malnutrition

Fada N’Gourma, (AIB)-Le mémoire de recherche en licence professionnelle, option  gestion des projets  de l’impétrant et gestionnaire des hôpitaux   Kayaba Justin Zong-Naba, a été jugé recevable par le jury le lundi  07 mars 2022 à l’Institut des sciences et de l’ingénierie (ISI) de Fada N’Gourma.

Le thème de recherche de l’impétrant Kayaba Justin Zong-Naba a porté sur «l’évaluation d’un projet communautaire de lutte contre la malnutrition : cas de la prise en charge aiguë (PCMA) dans le district sanitaire de Fada N’Gourma de 2014 à 2019 ».

Le président du jury Abdoulaye Zombré, expert en gestion des projets.

Les travaux de recherche de  l’impétrant ont montré des écueils dans l’exécution des projets qui luttent contre la malnutrition.

Selon l’impétrant  ces écueils sont le mauvais montage des projets, la mauvaise mise en œuvre des projets et le manque d’accompagnement conséquent.

Il a ainsi recommandé des voies qui permettent de réussir ces projets où l’Etat et/ou les partenaires investissent plusieurs milliards souvent sans effets réels à la fin.

Le président du jury Abdoulaye Zombré, expert en gestion des projets,  a trouvé la thématique de l’impétrant pertinente au regard du  contexte national marqué par l’insécurité qui pourrait accroître la malnutrition.

Donc, il a estimé que les travaux  de l’impétrant pourraient être d’un grand apport pour les projets qui luttent contre la malnutrition sévère.

Le jury a décerné la moyenne de 16/20 à  Kayaba justin  Zong-Naba avant de l’encourager à persévérer dans sa quête du savoir.

Agence d’information du Burkina

 Kanliéyama Aboubakar COMBARY

Région de l’Est : Daaga Nassouri désigné député de la Transition 

Région de l’Est : Daaga Nassouri désigné député de la Transition 

Fada N’Gourma, (AIB)-Les Forces vives de la région de l’Est ont désigné leur représentant  à l’Assemblée législative de Transition ce mardi 08 mars  2022, en la personne du juriste Daaga Nassouri (35ans) et de sa suppléante Ramatou Nassouri.

Au départ, il y avait onze (11) candidats venus des cinq (05)  provinces de la région de l’Est pour une place prévue   à l’Assemblée législative de la Transition pour cette localité.

Après 4 heures de temps de pourparlers entre les candidats et le collège de sages qui est présidé par Boniface Yidani, représentant du  Délégué du Médiateur du Faso de  la région de l’Est, il a été retenu les personnalités suivantes :

-Titulaire : Daaga Nassouri, juriste.

-Suppléante : Ramatou Nassouri , Enseignante.

Daaga Nassouri est né  en 1987 à  Haaba dans la province de Komondjari. Titulaire d’une maitrise en droit, il est actuellement facilitateur du Partenariat à l’ONG Compassion internationale Burkina Faso.

Ramatou NASSOURI, enseignante, est née à Fada N’Gourma. Elle est bien connue dans le monde associatif.

Agence d’information du Burkina

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

8 mars : Les policières de Fada N’Gourma sensibilisent au respect du code de la route

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8 mars : Les policières de Fada N’Gourma sensibilisent au respect du code de la route

Fada N’Gourma, 8 mars 2022(AIB)- L’Amicale des femmes policières de Fada N’Gourma s’est postée sur les grandes artères de la cité de Yendabili pour réglementer la circulation routière, ce mardi.

Les dames  de la Police municipale de Fada N’Gourma ont choisi de sensibiliser  les hommes et les femmes de ladite ville sur le code de la route ce 8 mars, ce jour spécial dédié à  la femme.

«Nous les femmes de la Police municipale, à travers notre amicale, avons choisi ce jour spécial dédié à la femme pour réglementer la circulation routière. Nous avons profité de cette occasion pour sensibiliser les usagers sur l’importance du respect du code de la route»,  a déclaré l’Assistante de Police municipale, Téné  Tankoano.

Hortense B. Lankoandé, assistante de Police municipale, a  abondé dans le même sens que sa collègue.

Elle a indiqué que  par cet acte,  elles veulent prouver qu’elles sont avant tout des mères et des éducatrices et elles sont conscientes du mal que la route cause aux usagers qui ne respectent pas le code de la route.

 

Hortense B. Lankoandé a soutenu qu’elles visent à permettre aux femmes et aux hommes de vaquer librement à leurs occupations durant cette journée spéciale. Elle a estimé que  leurs objectifs ont été atteints car, selon elle, lorsqu’une femme règlemente la circulation les usagers prêtent plus d’attention  aux consignes.

Agence d’information du Burkina

KAC/js/ata/ak

Komondjaori : Des pagnes et du savon pour 50 femmes vulnérables

Burkina-Société-Femmes-8mars

Komondjaori : Des pagnes et du savon pour 50 femmes vulnérables

Gayéri, 08 mars 2022 (AIB)-La coordination provinciale des femmes de la Komondjaori a offert mardi, 50 pagnes et 200 boules de savon à cinquante femmes déplacées internes et vulnérables.

La commémoration de la journée internationale de la femme a été célébrée ce 8 mars 2022 à Gayéri de manière simple, sobre et symbolique en raison du contexte sécuritaire difficile dans la province.

A l’occasion, la coordination provinciale des femmes de la Komondjaori, conduite par Noumpoa/Sawadogo née Traoré, a manifesté sa marque de solidarité aux femmes déplacées internes pour fait d’insécurité et aux femmes vulnérables de Gayéri.

Cette coordination a, sur fonds propres octroyé cinquante (50) pagnes et deux-cents (200) boules de savons à cinquante (50) femmes déplacées internes et femmes vulnérables.

Les bénéficiaires ont salué cette marque de solidarité à leur endroit et ont souhaité que cet acte soit un exemple et une continuité.

La Coordinatrice provinciale des femmes a souhaité que la paix revienne dans la Komondjaori et au Burkina Faso afin que chacun puisse retourner dans son village et vaquer librement à ses occupations dans la quiétude et que la Journée internationale de la femme soit plus belle l’année à venir.

Agence d’information du Burkina

Nativité YONLI

 

Burkina : Le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Jacques Sosthène Dingara installé

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Burkina : Le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Jacques Sosthène Dingara installé

Ouagadougou, 8 mars 2022 (AIB)-Le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Jacques Sosthène Dingara  a été installé lundi, dans ses fonctions par le directeur de cabinet du président du Faso, le chef d’escadron Serge Thierry Kiendrebeogo.

Le nouveau secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Jacques Sosthène Dingara, nommé le samedi dernier, remplace à ce poste, Madame Nana Fatoumata Benon/Yatassaye.

Agence d’information du Burkina 

WIS/az

Journée internationale des femmes : Le président Damiba a  « une pensée pour les femmes déplacées internes »

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Journée internationale des femmes : Le président Damiba a  « une pensée pour les femmes déplacées internes »

Ouagadougou, 8 mars 2022 (AIB)- A l’occasion de la Journée internationale des femmes, célébrée ce mardi, le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a « une pensée particulière pour les milliers de femmes déplacées internes ». 

En ce jour 8 mars 2022 commémorant la Journée internationale des femmes, le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a « une pensée particulière pour les milliers de femmes déplacées internes ».

Le chef de l’État a écrit sur sa page Facebook, que sa pensée va précisément à « ces femmes, nos mères, nos filles, nos sœurs, obligées de fuir leurs foyers du fait des actions des groupes armés terroristes ».

Depuis 2015, le Burkina Faso subit des attaques terroristes avec son lot de morts et de déplacés internes.

« En ce jour commémoratif des luttes émancipatrices de la Femme, (8 mars) », le président Damiba dit rendre « un vibrant hommage aux vaillantes femmes du Burkina Faso, engagées en première ligne sur les chantiers de développement de notre pays ».

Le chef de l’État a appelé « l’ensemble des Burkinabè à une célébration sous le sceau de la sobriété pour non seulement manifester notre solidarité à l’endroit de toutes ces femmes victimes du terrorisme, mais également pour réaffirmer notre communauté de destin avec tous nos compatriotes qui vivent des situations difficiles ».

Selon lui, « l’œuvre de refondation de notre Nation que nous avons engagée ne saurait prospérer sans la participation et l’implication des femmes qui représentent plus de la moitié de la population burkinabè ».

« C’est pourquoi, j’appelle les femmes à jouer pleinement leur rôle dans la perspective d’un Burkina nouveau, de paix, d’intégrité retrouvée et de développement », a-t-il ajouté.

Cet appel du président Damiba va en droite ligne du rôle déjà joué par les femmes dans la décolonisation de l’ancienne Haute Volta.

Dans un écrit publié en 1961, la première femme sénatrice, députée et ministre de la Haute Volta (actuel Burkina Faso), Macoucou Célestine Ouézzin Coulibaly née Traoré rappelait que « les femmes Voltaïques ont subi les mêmes souffrances, les mêmes privations que les hommes » lors de la lutte de l’indépendance.

Agence d’information du Burkina

WIS/az/ak 

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8 mars : Le président Damiba appelle à la sobriété et à la solidarité avec les femmes victimes du terrorisme

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8 mars : Le président Damiba appelle à la sobriété et à la solidarité avec les femmes victimes du terrorisme

Ouagadougou, 8 mars 2022(AIB)- Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a appelé mardi, ses compatriotes à  commémorer la journée internationale de la femme, dans la sobriété et avec un élan de solidarité avec les femmes victimes du terrorisme.

«Je voudrais appeler l’ensemble des Burkinabè à une célébration sous le sceau de la sobriété pour non seulement manifester notre solidarité à l’endroit de toutes ces femmes victimes du terrorisme, mais également pour réaffirmer notre communauté de destin avec tous nos compatriotes qui vivent des situations difficiles», a écrit le président Paul-Henri Sandaogo Damiba, dans un message relayé par la présidence du Faso.

Le chef de l’Etat qui s’exprimait à l’occasion de la commémoration de la journée internationale de la femme, a dit avoir «une pensée particulière pour les milliers de femmes déplacées internes».

«Ces femmes, nos mères, nos filles, nos sœurs, obligées de fuir leurs foyers du fait des actions des groupes armés terroristes», a-t-il déclaré.

En rappel, le président Damiba a justifié le 24 janvier 2022, sa prise de pouvoir, pour mieux lutter contre le terrorisme qui frappe le Burkina Faso depuis 2016 et qui a occasionné plus de 1,7 million de déplacés en majorité des femmes et des enfants.

A la date du 31 décembre 2021, l’on dénombrait 832 267 femmes déplacées soit un pourcentage de 53%.

«L’œuvre de refondation de notre Nation que nous avons engagée ne saurait prospérer sans la participation et l’implication des femmes qui représentent plus de la moitié de la population burkinabè. C’est pourquoi j’appelle les femmes à jouer pleinement leur rôle dans la perspective d’un Burkina nouveau, de paix, d’intégrité retrouvée et de développement», a affirmé Paul-Hendi Sandaogo Damiba dans son message du 8 mars.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Photo: Présidence du Faso

Burkina : Thomas Sankara, Blaise Compaoré et Gilbert Diendéré racontés par le journaliste écrivain Jean Philippe Tougouma

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Burkina : Thomas Sankara, Blaise Compaoré et Gilbert Diendéré racontés par le journaliste écrivain Jean Philippe Tougouma

Ouagadougou, 7 mars 2022 (AIB)- Le journaliste-écrivain Jean Philippe Tougouma était l’invité le jeudi 24 février dernier, de l’émission littéraire de la WEB TV AIB. Il a présenté quatre oeuvres portant sur les présidents Thomas Sankara et Blaise Compaoré, le général Gilbert Diendéré ainsi que sur le pari mutuel urbain.

Les quatre oeuvres présentées par l’écrivain Jean Philippe Tougouma, journaliste aux Editions Sidwaya sont « Sankara, le conclave des héritiers », « Blaise Compaoré, sa vie en neuf tableaux », « Général de brigade Gilbert Diendéré, l’homme de l’ombre », « Pari mutuel urbain : la fortune en course de fin ».

Retrouvez l’émission présentée par le journaliste-agencier Wurotèda Ibrahima Sanou sur la WEB TV AIB…

 

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le nouveau Premier ministre appelle à un engagement patriotique

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Burkina : Le nouveau Premier ministre appelle à un engagement patriotique

Ouagadougou, 7 mars 2022 (AIB)-Le nouveau Premier ministre (PM), Albert Ouédraogo a appelé, lundi, ses compatriotes à un engagement patriotique pour relever les défis et restaurer la paix au Burkina Faso.

«Je demande un engagement patriotique de tous les Burkinabè pour relever les défis, afin de restaurer et de sauvegarder la paix au Burkina Faso », a affirmé le nouveau Premier ministre Albert Ouédraogo.

Albert Ouédraogo  qui s’exprimait, lundi après-midi lors de sa prise de fonction, a appelé les collaborateurs à la rigueur dans  le travail.

Le Premier ministre a également invité tous ses collaborateurs à la disponibilité et au travail d’équipe pour faire face aux problèmes que le Burkina Faso traverse actuellement.

Albert Ouédraogo qui dit arriver dans un contexte difficile, compte sur l’engagement et la détermination de tous les patriotes pour relever le défi.

Titulaire d’un Doctorat en sciences de gestion, Dr Albert Ouédraogo dispose d’une expérience ininterrompue de plus de 15 ans dans le domaine du conseil et de l’assistance en finance et management au profit des administrations publiques, des projets de développement et des entreprises.

Agence d’information du Burkina

FBS/ata/ak

Photo: Primature

 

 

 

 

 

 

 

 

Gourma : Le Mouvement ‘’Sauvons le Burkina’’ offre des vivres aux déplacés de Yamba   

Gourma : Le Mouvement ‘’Sauvons le Burkina’’ offre des vivres aux déplacés de Yamba                                    

Fada N’Gourma (AIB)- Le Mouvement «Sauvons le Burkina Faso», a offert le vendredi, 4 mars 2022, une tonne de riz, quatre bidons d’huile et des vêtements aux personnes déplacées internes  de Yamba dans la province du Gourma.

La commune de Yamba , dans la région de l’Est a connu la furie des Hommes armés non identifiés en mi-décembre 2021.

Cette situation a drainé un déplacement massif des populations de cette localité au chef –lieu de région pour se mettre à l’abri des violences.

Conscient de la souffrance de ces populations en détresse, un de leurs fils du nom de Salou Oudagou, Assistant de police radié en 2012, a plaidé leur cause auprès de ses  camarades de  lutte de l’Association «Sauvons le Burkina Faso».

C’est ainsi que ces DPI ont reçu   des mains des donateurs un don composé d’une tonne de riz, de quatre bidons de 20 litres  d’huile et des vêtements, le 4 mars 2022.

« Je suis moi-même une déplacée interne car depuis quatre ans les enfants de mon village ne vont plus à l’école à cause de l’insécurité.  C’est cela qui m’amène à venir en aide aux Personnes déplacées internes   malgré la modestie de mes moyens. Tout de même, j’interpelle les filles et fils de Fada N’Gourma partout  où ils sont de s’unir pour le développement de leur localité car personne ne viendra le faire à leur place. Vivement que la paix revienne avec le nouveau pouvoir du MPSR afin que les PDI puissent regagner leurs villages respectifs », a déclaré l’une des donatrices, Anaïs  Drabo, de l’Association Hopes Isis.

Youlapouba Sophie Lompo, bénéficiaire du don, âgée de 50 ans et mère de sept enfants, a remercié les donateurs  pour leur générosité.

Elle a déclaré à avoir fui les exactions des terroristes qui auraient donné un ultimatum  aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de se désarmer courant décembre 2021.

«Suite au refus des VDP de se plier aux injonctions des Hani, notre village fut attaqué un beau matin et certaines infrastructures administratives comme la mairie  furent détruites. C’est suite à cela que nous nous sommes retrouvés ici  dans des conditions pas faciles», a-t-elle ajouté.

Agence d’information du Burkina

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

 

Burkina : Le gouvernement de Transition s’engage à soulager les populations de leurs souffrances

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Burkina : Le gouvernement de Transition s’engage à soulager les populations de leurs souffrances

Ouagadougou, 7 mars 2022 (AIB)- Le gouvernement de la Transition burkinabè s’est engagé lundi, à travailler avec abnégation pour soulager des populations de leurs souffrances et restaurer l’intégrité territoriale, mise en mal depuis 2016 par les attaques terroristes.

« Mon équipe et moi  pris avons pris l’engagement devant le chef de l’Etat de travailler avec abnégation pour soulager les souffrances des populations et de restaurer notre pays dans ses limites territoriales », a déclaré le Premier ministre de la Transition du Burkina Faso, Albert Ouédraogo.

M. Ouédraogo a appelé l’ensemble des Burkinabè à soutenir son gouvernement dans ces moments difficiles et dans la mise en œuvre d’une politique de rupture que le président du Faso veut impulser à la gouvernance nationale.

Depuis 2016 , le Burkina fait face à des multiples attaques terroristes qui ont causé plus de 2 mille morts, plus d’un million et demie de personnes déplacées et la fermeture de près de 3 mille écoles sur toute l’étendue du  territoire national.

Le  patron de l’exécutif de la Transition burkinabè  s’exprimait lundi à Ouagadougou, lors de la première prise de contact de son gouvernement avec le chef de l’Etat, le lieutenant-colonel-Henri Paul Sandaogo  Damiba.

Le 5 mars 2022, le gouvernement de la Transition a été formé avec 25 ministres dont six femmes.

Selon Albert Ouédraogo, son équipe va travailler conformément aux orientations et aux priorités telles que définies par le président du Faso, de même que celles de la charte et de l’agenda de la Transition.

Dans la nuit du 1er au 2 mars 2022, la charte constitutionnelle a été signée permettant au président du Faso, le lieutenant-colonel Damiba, de diriger le pays pendant trois ans.

Il a expliqué que les  critères qui ont prévalu au choix des ministres ont été entre autres  la compétence, la probité morale et l’engagement total à servir le pays.

Le Premier ministre a  signalé que la plupart des membres de son gouvernement sont des techniciens de leurs domaines et capables d’impulser une nouvelle dynamique dans la construction d’un Burkina nouveau.

Pour lui, la lutte contre le terrorisme, la restauration du territoire nationale, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’Etat, l’amélioration de la gouvernance sont les principales priorités du gouvernement.

Albert Ouédraogo a  également fait cas de la réconciliation nationale et  de la cohésion sociale,  de la prise en charge et de la réinstallation des personnes déplacées dans leurs localités respectives.

D’après lui, le gouvernement compte s’attaquer  au train de vie de l’Etat et aux différents chantiers qui préoccupent les Burkinabè avec des réformes audacieuses.

Pour le nouveau patron  de la  primature,  les valeurs de l’intégrité, de loyauté, de rigueur, de solidarité, de collégialité et de l’exemplarité seront promues.

Selon Albert Ouédraogo, la lutte contre le terrorisme est certes difficile mais pas hors de portée  avec un sursaut patriotique  et l’engagement de toutes les filles et fils du pays.

A en croire, M. Ouédraogo, le chef de l’Etat a  exhorté  les ministres de se départir de certaines de pratiques néfastes des gouvernements  précédents  pour le développement du Burkina.

« Je voudrais saisir cette opportunité pour rendre hommage à l’ensemble des forces de défense et de sécurité engagé dans la lutte contre le terrorisme et à l’ensemble des victimes du terrorisme », a-  soutenu.

En rappel, le 3 mars 2022, Albert Ouédraogo a été nommé comme Premier ministre de la Transition burkinabè par le chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

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NO/ata

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Titao : Plusieurs villages de la zone de Rambo sommés de déguerpir

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Titao : Plusieurs villages de la zone de Rambo sommés de déguerpir

Titao, 7 mars 2022 (AIB)-Plusieurs villages de la zone de Rambo, localité située à une vingtaine de kilomètres au sud de Titao, chef-lieu de la province du Loroum ont été sommés hier dimanche, par des groupes armés de déguerpir.

Un ultimatum de 72 heures a été donné aux habitants dans la journée du dimanche 06 mars 2022. La zone de Rambo avait été jusque là une zone calme, épargné par les hommes armés.

Le village de Rambo était devenu depuis décembre 2021, le centre de convergence des populations fuyant les attaques armées dans les localités situées au sud de Titao. Selon des témoins, les populations sont en train de plier bagages pour se retrouver à Titao ou à Ouahigouya. Un peu plus tôt dans la semaine, ce sont les villages de Todiam, Seleguin qui avaient commencé à fuir leur localité sous la menace des hommes armés.

Le mode opératoire des groupes armés est de créer des zones vides d’hommes et procéder ensuite à l’occupation et le pillage des biens.

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Burkina/Lutte contre la corruption : Le nouveau contrôleur général d’État prêtera serment ce jeudi

Burkina/Lutte contre la corruption : Le nouveau contrôleur général d’État prêtera serment ce jeudi
Ouagadougou, 07 mars 2022(AIB)-La prestation de serment du nouveau contrôleur général d’État Philippe Néri Kouthon Nion aura lieu jeudi à 10h, selon une ordonnance du Conseil constitutionnel transmise lundi à l’AIB.
La prestation de serment qui devrait avoir lieu une première fois le 24 février 2022, avait été reportée à cause des obsèques du regretté président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou, décédé le 19 février à Paris.
L’inspecteur du Trésor Philippe Néri Kouthon Nion a été nommé à la tête de l’Autorité supérieur du contrôle d’État et de la lutte contre la corruption (ASCE/LC), le 23 janvier 2022, en remplacement de Luc Marius Ibriga.
L’ASCE/LC est particulièrement attendue au moment où le nouveau président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a demandé un audit sur la gestion de plusieurs structures de l’administration.
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ATA/ak
Photo d’archive : lefaso.net

Burkina : Deux militaires tombés à Sollé (province du Lorum)

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Burkina : Deux militaires tombés à Sollé (province du Lorum)

Titao, 7 mars 2022 (AIB)-Une patrouille du détachement de Sollé, localité située à 45 kilomètres au Nord de Titao, province du Loroum, a été victime hier dimanche, d’un engin explosif, causant le décès de deux militaires. 

En effet, un binôme a sauté sur une mine artisanale alors que l’équipe était en patrouille de sécurisation du territoire sur les tronçons Sollé – Samboulga, à une dizaine de kilomètres au sud de Sollé. Le bilan fait état de deux Forces de défense et de sécurité (FDS) tués et 1 blessé.

Malgré les efforts conjugués des FDS et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour la sécurisation du territoire, les groupes armés non étatiques sont très actifs dans la province du Loroum. Plusieurs axes routiers sont piégés par des engins explosifs, rendant difficile la mobilité dans la zone.

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