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Journée internationale des femmes : Le président Damiba a  « une pensée pour les femmes déplacées internes »

Ouagadougou, 8 mars 2022 (AIB)- A l’occasion de la Journée internationale des femmes, célébrée ce mardi, le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a « une pensée particulière pour les milliers de femmes déplacées internes ». 

En ce jour 8 mars 2022 commémorant la Journée internationale des femmes, le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a « une pensée particulière pour les milliers de femmes déplacées internes ».

Le chef de l’État a écrit sur sa page Facebook, que sa pensée va précisément à « ces femmes, nos mères, nos filles, nos sœurs, obligées de fuir leurs foyers du fait des actions des groupes armés terroristes ».

Depuis 2015, le Burkina Faso subit des attaques terroristes avec son lot de morts et de déplacés internes.

« En ce jour commémoratif des luttes émancipatrices de la Femme, (8 mars) », le président Damiba dit rendre « un vibrant hommage aux vaillantes femmes du Burkina Faso, engagées en première ligne sur les chantiers de développement de notre pays ».

Le chef de l’État a appelé « l’ensemble des Burkinabè à une célébration sous le sceau de la sobriété pour non seulement manifester notre solidarité à l’endroit de toutes ces femmes victimes du terrorisme, mais également pour réaffirmer notre communauté de destin avec tous nos compatriotes qui vivent des situations difficiles ».

Selon lui, « l’œuvre de refondation de notre Nation que nous avons engagée ne saurait prospérer sans la participation et l’implication des femmes qui représentent plus de la moitié de la population burkinabè ».

« C’est pourquoi, j’appelle les femmes à jouer pleinement leur rôle dans la perspective d’un Burkina nouveau, de paix, d’intégrité retrouvée et de développement », a-t-il ajouté.

Cet appel du président Damiba va en droite ligne du rôle déjà joué par les femmes dans la décolonisation de l’ancienne Haute Volta.

Dans un écrit publié en 1961, la première femme sénatrice, députée et ministre de la Haute Volta (actuel Burkina Faso), Macoucou Célestine Ouézzin Coulibaly née Traoré rappelait que « les femmes Voltaïques ont subi les mêmes souffrances, les mêmes privations que les hommes » lors de la lutte de l’indépendance.

Agence d’information du Burkina

WIS/az/ak 

Photo d’archive pour illustration

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